Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Polaris, sauf la traduction

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Chapitre 6 : Vacances d'été

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Eté entre la quatrième et cinquième année.

Harry, maintenant appelé habituellement Zack par ses deux meilleurs amis, était allongé sur son lit à Privet Drive. Il restait quelques jours avant son anniversaire, et pour une fois, il souhaitait que ce jour n'arrive jamais. Durant les autres années, il avait été anxieux puisque cela signifiait qu'il lui restait un mois avant qu'il ne puisse quitter la maison, et passé le reste du temps à celle de Ron. Cette année, cela serait différent. Il n'était pas seulement pas autorisé à partir, mais les enchantements qui avaient été placés sur lui depuis son enfance tomberaient, et il prendrait sa véritable apparence. Harry était terrifié par ce que cela signifierait. Bien sûr, il était curieux de savoir à quoi il ressemblait sans les charmes, mais si sa mère avait eut raison, il ressemblerait beaucoup à son père. Son père qui le détestait, et qui n'avait jusque là fait aucun mouvement pour le clamer en tant que son fils. Soupirant, il se mit sur son dos, se demandant comment Hermione acceptait tout cela. Elle était suffisamment chanceuse d'avoir sa famille pour la soutenir, il n'avait même pas ça. Les Dursley lui crieraient probablement dessus pour avoir fait des choses monstrueuses dans leur maison normale, se fichant du monde qui se brisait autour de lui.

Durant l'année précédente, ils s'étaient tous les trois habitués au nouveau développement, Ron les appelait maintenant par leurs véritables noms lorsqu'ils étaient en privé, et même parfois dans la salle commune. Chiara et lui étaient devenu plus proche, essayant de se connaître mieux, puisque c'était le souhait de leurs parents. Ils ne prévoyaient pas d'agir à cause des fiançailles, mais ils pouvaient devenir les meilleurs amis.

Un doux hululement vint de la fenêtre, le sortant de ses pensées. Levant les yeux, il vit que c'était Artemisa, la nouvelle chouette de Hermione. Harry se leva de son lit et alla ouvrir la fenêtre avant que son Oncle Vernon ne remarque le bruit et vienne lui hurler dessus. Caressant la chouette, il lui donna quelque chose à boire et à manger. Il s'installa ensuite sur sa chaise pour lire la lettre.

Hey Zack, comment te portes-tu ? J'espère que les Dursley ne sont pas horribles envers toi, mais d'après ce que tu m'as dit, j'ai un doute. Je vais très bien, je ne suis pas allée en Bulgarie parce que mes parents n'ont pas aimé l'idée, mais à la place, nous sommes allés en Grèce pendant une semaine. Ce fut très intéressant. Je te raconterai lorsque nous retournerons à Hogwarts.

Puisque je sais que tu ne reçois pas le Daily Prophet, il est peu probable que quelqu'un te dise quelque chose, donc j'ai décidé de te dire ce qui se passait. Il semblerait que Voldemort n'est pas attendu pour faire connaître sa présence, il a déjà menacé plusieurs familles, et il y a eut quelques attaques sur des muggles. Rien de très grand, mais cela a eut assez d'impact pour que Fudge révèle les évènements qui se trament. Je suppose que Dumbledore a beaucoup de choses à voir avec ça. Les Aurors se préparent et ils sembleraient qu'ils s'attendent à ce que Voldemort lance une grande attaque très bientôt.

Il y a quelque chose que tu trouveras intéressant à savoir. Dû à la nouvelle menace, les sorciers au-dessus de leur troisième année sont autorisés à utiliser la magie pour se défendre, mais également pour qu'ils soient capables de s'entraîner durant l'été. Il semblerait que des parents aient insisté pour donner à leurs enfants des cours supplémentaires. Tu vas probablement recevoir une lettre dans les jours à venir puisqu'ils sont en train de tout arranger.

Zack, je veux que tu me promettes d'être prudent. Je sais que tu te sens coupable pour la mort de Cédric, n'essaye pas de le dénier. Je sais aussi que tu es nerveux par rapport à ce qui va se produire dans quelques jours, crois-moi lorsque je te dis que je suis effrayée au point de mourir. Mais je ne veux pas que tu prennes de risques stupides. Crois-moi ou non, j'ai besoin de toi, grand frère.

Restes en sécurité Zack, et essaye de ne pas trop craquer, d'accord.

Je te verrais dans le train.

Amour.

Chiara.

Harry soupira. Hermione commençait à trop bien le connaître. Elle avait raison dans la dernière partie de sa lettre. Il se sentait incroyablement coupable pour Cédric, mais en ce moment, il était plus inquiet à propos des charmes qui disparaissent. Au moins, les nouvelles de Fudge comme quoi il reconnaissait le retour de Voldemort semblait lui donner un peu d'espoir, et l'utilisation de la magie rendrait sa vie plus facile.

Il soupira à nouveau lorsque sa tante commença à lui crier dessus pour qu'il descende. Il ne pouvait plus attendre d'avoir la lettre.

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Quelques jours plus tard, la nuit avant son anniversaire, Harry s'assit en face de la fenêtre, attendant les cadeaux habituels venant de ses amis. Il était conscient qu'il était un peu tôt cette année, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. C'était soit rester assis là, ou faire des va-et-vient dans sa chambre, et connaissant son Oncle Vernon, cette dernière chose ne serait pas appréciée. Alors que l'heure approchait, il devenait plus nerveux, il ne savait pas à quoi s'attendre, il ne savait même pas à quand s'y attendre. Il espérait que cela serait terminé avant que la journée soit finie. Il n'appréciait pas l'idée de commencer à changer alors qu'il faisait le petit déjeuner de Dudley, surtout qu'il n'avait pas reçu la lettre dont Hermione lui avait parlé qui concernait la magie.

Il avait été complètement distrait par cette pensée, donc, lorsque l'horloge sonna minuit, cela le prit par surprise. Il attendit un long moment pour voir si quelque chose allait arriver, mais dix minutes plus tard, il abandonna, et reporta son attention sur les hiboux qui l'attendaient, un froncement visible sur son visage. S'installant confortablement sur le lit, il ouvrit la première, qui contenait la lettre de Ron.

Salut Harry.

Joyeux Anniversaire.

Et bien, je suppose que tu es maintenant officiellement 'Zack', n'est-ce pas ? Tu dois m'envoyer une photo ou je ne serai pas capable de te reconnaître. Est-ce que tu as entendu que nous sommes capables d'utiliser la magie ? Maman nous a donné des cours dès que nous avons eut la lettre. Ils étaient difficiles, mais plutôt intéressants. Si tu dis à Chiara ce que j'ai dit, je nierais tout en bloc ! Nous avons demandé à Dumbledore plusieurs fois de t'autoriser à venir, mais il dit que tu es plus en sécurité où tu es. Est-ce que tu penses que le vieil homme sait ce qu'il se passe pour toi et Chiara ? Est-ce que tu as eut des nouvelles de ton père ? Envoie-moi un hibou bientôt, je suis inquiet.

Ron.

Harry secoua sa tête, se demandant pourquoi il n'avait pas changé, puis il soupira, et ouvrit son cadeau. C'était un petit plateau d'échecs avec un livre sur les échecs. Il semblerait que Ron ait commencé à se fatiguer de le battre à chaque fois. Souriant, Harry posa le jeu d'échecs sur le côté, et prit la lettre suivante. A sa surprise, elle fut du ministère qui lui disait qu'il pouvait utiliser la magie durant l'été. Il avait commencé à penser que Dumbledore s'était arrangé pour qu'il ne reçoive pas le mot. Il n'aurait pas dû douter de l'homme autant, enfin bon, il a suffisamment de raisons pour ne pas croire quelqu'un d'autre que Ron et Chiara. La lettre suivante était un petit mot de Padfoot, lui disant qu'il était chez Lupin, et qu'il lui donnerait son cadeau plus tard puisqu'il ne semblait pas être capable de le lui envoyer. Après ça, vint la lettre habituelle de Hagrid avec quelques douceurs, que Harry décida de donner à Dudley dès qu'il le pourrait, suivit d'une lettre de Hogwarts lui disant ce dont il avait besoin pour sa cinquième année, et à son grand choc, l'informant qu'il avait été choisi pour être un des préfets. Grognant, il jeta la lettre sur le bureau, il aurait dû le savoir. Il se tourna finalement vers la dernière lettre, qui se trouvait être celle d'Hermione.

Hello Zack,

Et ne me dis pas que je ne peux pas t'appeler comme ça, parce que maintenant, il n'y a plus rien que tu puisses faire. Comment s'est passé le changement ? J'ai essayé de lire tout ce que j'ai pu trouver là-dessus, mais les quelques livrse que j'ai qui en parlent sont plutôt vagues, et je ne sais pas quoi attendre. Je suis vraiment nerveuse, et je me sentirais mieux si je savais mieux à quoi je dois m'attendre. Est-ce que tu as reçu la lettre du Ministère ? Et celle de Hogwarts ? Je ne peux pas croire qu'ils t'aient choisi entre tous comme préfet, aucune offense, mais tu as brisé plus de règles que la plupart des étudiants le font durant leur vie. En y repensant, moi aussi. A quoi est ce que McGonagall et Dumbledore ont pensé ? Est ce que tu penses que cela a quelque chose à voir avec le Professeur Snape ? Peut-être que je devrais commencer à l'appeler 'Oncle Sev'. J'aimerai savoir ce qu'il leur a dit, et même si leur a dit quelque chose. Est-ce qu'il t'a contacté ? Il ne m'a rien dit pour l'instant, mais je ne suis pas vraiment sûr qu'il sache que je suis Chiara.

Voilà je m'égare encore, peu importe. Je te verrais dans quelques jours, Zack, après avoir subit le changement, je demanderai à mes parents de m'amener à ta maison, même si c'est te voir pour une soirée, et pour m'assurer que tu vas bien.

Amour.

Chiara.

Harry plia la lettre doucement. Ron et Chiara ont tous les deux parler du changement et de son père. Il devra attendre pour leur répondre jusqu'à ce qu'il se métamorphose, si cela arrive. D'un autre côté, il essayait de se dire qu'il s'en fichait que l'homme n'ait même pas essayé de lui dire quelque chose, mais il savait que c'était un mensonge. Cela le blessait beaucoup que son père n'ait rien fait, même maintenant lorsque les enchantements étaient sur le point de disparaître. Retournant s'allonger sur le lit, Harry ferma ses yeux. Qu'allait-il arriver demain ? Que se passerait-il lorsqu'il retournerait à Hogwarts ? Et plus important, que fera son père ? Est-ce qu'il l'autoriserait vraiment à se balader de cette façon sans essayer d'expliquer ? Est-ce qu'il devait dire aux autres ce qu'il savait ? Harry secoua sa tête avec force. Il n'allait rien raconter à personne. Il l'avait dit à Chiara et Ron, si quelqu'un d'autre voulait savoir, ils devraient aller voir son père là-dessus, il refusait de faire le travail de l'homme pour lui. Prenant sa baguette qu'il avait laissée sous son oreiller, il jeta un charme de silence autour de la pièce, et verrouilla la porte. Il n'allait pas répondre aux ordres le jour de son anniversaire s'il pouvait l'en empêcher.