Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Polaris sauf la traduction
Et voil !!! Comme promit… voici le p't chapitre de gardien de Polaris qui sort spécialement pour son anniversaire … Donc j'ai qu'une chose à dire… Happy Birthday !!!!!!! ^_^
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Chapitre 13 :
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Zack retint sa respiration après avoir frappé à la porte qui menait à la chambre de son père. Snape lui avait dit qu'il devait être dérangé seulement lorsque c'était important, et Harry ne savait pas s'il devait considérer cela comme suffisamment important. Il commençait à regretter sa décision de lui parler lorsque son père entrouvrit la porte.
Snape baissa les yeux vers lui pendant un long moment avant d'ouvrir la porte un peu plus et de lui indiquer d'entrer. La pièce était plutôt sombre, comme le reste des cachots, et, à la grande surprise de Harry, elle n'était pas verte mais d'un bleu sombre. D'un côté de la pièce se trouvait un grand lit à baldaquin avec des couvertures noires. De l'autre côté, se trouvait une table, couverte de livres et de morceaux de parchemin. Dans l'un des coins, se tenait la cheminée où un grand feu y brûlait et un canapé semblant doux était placé devant. Snape ferma la porte derrière lui et lui donna quelques instants pour inspecter la pièce. Finalement, Harry se tourna vers l'homme, qui attendait patiemment qu'il commence à parler.
« Je suis désolé pour tout à l'heure. Je ne voulais pas être rude. C'est simplement que… Je ne suis pas habitué à faire des choses qui me sont demandées plutôt qu'ordonnées. Les Dursley ne s'en sont jamais préoccupés, mais de toutes façons ils ne m'auraient pas soigné. »
Snape le regarda pendant un long moment, Harry commençait à se tortiller, et il baissa les yeux. « Mmh, c'est tout ce que je voulais dire, encore désolé. »
Il se tourna pour partir, mais la voix de son père l'arrêta. « Stop. »
Snape le retourna et lui fit lever la tête avec un doigt fin. Il regarda un peu plus, puis acquiesça. « Très bien, je suppose que je peux comprendre ça, excuses acceptées. » Puis, au lieu de lui donner l'ordre de partir comme Harry s'y était attendu, il lui montra le canapé. « Vas t'asseoir là bas. »
Zack acquiesça et fit ce qu'on lui dit. Cette fois, lorsque son père s'agenouilla devant lui, il tendit les mains tout de suite, surpris que l'homme soit encore d'accord pour le soigner. Cela prit à peine quelques minutes à Snape pour mettre les bandages. Harry ne put s'empêcher de se demander si l'homme aurait pu le soigner complètement, mais il n'était pas sur le point de demander. Le professeur leva les yeux vers lui après avoir tout ranger dans le sac et parla.
« Les coupures vont guérir dans quelques jours, cela peut faire un peu mal, mais cela t'aidera à te souvenir que tu ne devrais pas te faire du mal. »
Harry se sentit un peu énervé, mais il savait que son père avait raison donc il ne fit aucun commentaire. Snape rangea le sac et se tourna vers le feu. Il appela un elfe de maison et demanda du thé. Harry était encore assis, mal à l'aise, se demandant s'il devait partir.
Avant qu'il ne puisse décider, Snape était de retour et s'était assis sur le canapé à côté de lui. L'homme plaça un plateau entre eux et lui servit une coupe de thé avant de s'en faire une. Harry prit la tasse de ses doigts avec envie, il avait besoin de quelque chose pour garder ses mains occupées pour que l'homme ne remarque pas combien il était tendu. Zack ne savait pas si cela marchait, mais Severus ne fit aucun commentaire. A la place, il se détendit dans son propre siège, la tasse chaude tenue fermement dans ses mains alors qu'il regardait distraitement le feu. Harry décida de faire de même et laissa le silence s'installer entre eux. Après un moment, le silence devint tendu, et Harry commença à penser à ce qu'il pourrait dire. Finalement, il se souvint de la boîte et se tourna vers l'homme.
« J'ai encore la boîte de maman dans ma chambre, la voulez-vous ? »
Snape leva les yeux, surpris, et acquiesça légèrement. « Qu'est-ce que Lily a mis à l'intérieur ? »
Harry prit une gorgée de son thé. « Et bien, il y a son journal, bien sûr, et puis quelques photos et quelques lettres. » Rougissant, il regarda son père. « J'ai lu la plus grande partie du journal, mais je n'ai pas touché aux lettres. » Snape acquiesça, un froncement sur son visage rendit son fils nerveux. « Je suis désolé d'avoir lu le journal, je sais que je n'aurai pas dû, mais j'ai vu les photos et… »
Il arrêta son explication lorsque Snape leva les yeux surpris, et sourit légèrement, secouant sa tête. « Zack, je ne suis pas en colère sur le fait que tu as lu le journal, même si tu aurais dû venir me voir avec lui, mais c'est quelque chose dont nous parlerons une autre fois. Je me demandais simplement s'il y avait quelque chose d'autre dans la boîte. »
Harry se renfrogna légèrement, essayant de penser à autre chose. Il était sur le point de secouer sa tête lorsqu'il s'en souvint. Rougissant à nouveau, il acquiesça légèrement. « Il y avait un collier avec un pendentif. »
Snape sembla soulagé. « Bien, peux-tu aller le chercher ? »
Harry leva les yeux, extrêmement nerveux. Son père le regarda avec impatience pendant un moment avant de commencer à froncer des sourcils lorsque le garçon ne bougea pas. « Quelque chose ne va pas ? »
Lentement, le garçon posa sa tasse sur le plateau, et chercha dans ses vêtements le collier qui se trouvait autour de son cou. Lorsqu'il le trouva finalement, il le tendit finalement pour que son père puisse le voir. « Je suis désolé de l'avoir porté. J'ai juste eu l'envie de le mettre et je n'ai pas pu le retirer. »
Lorsque son père ne le gronda pas, Zack osa lever les yeux et fut à moitié surpris et à moitié soulagé de voir que son père ne semblait pas seulement heureux mais aussi soulagé. Voyant son regard surpris, Severus ricana, et mit son pouce sur le pendentif le faisant luire légèrement. « C'est bon, Zack, ce pendentif est pour toi. L'as-tu porté pendant toutes ces années ? »
Harry acquiesça et rentra le pendentif une fois que son père eut retiré sa main. « Oui. Ron a dit que c'était un pendentif familial, et qu'il apportait protection. »
Zack dut s'empêcher de rire lorsque son père recracha pratiquement son thé. « Weasley est au courant ? »
Le garçon fit un petit sourire. « Bien sûr qu'il le sait. C'est notre meilleur ami. Pourquoi ? Est-ce que cela pose un problème qu'il soit au courant. »
Snape secoua rapidement sa tête. « Non, bien sûr que non. Je suis simplement surpris qu'il soit resté ton ami après l'avoir découvert. »
Les yeux de Harry se rétrécirent de colère, et il fut sur le point d'exploser sur son père lorsque la douce voix de Snape l'arrêta. « Pense à ce que tu veux dire avant de le dire. »
Le regard du garçon devint encore plus intense, mais il prit une profonde inspiration pour se calmer. Il fixa ses yeux dans ceux de Snape, voyant l'approbation dans le regard sombre. Se calmant un peu plus, il repensa à ce que son père avait dit. Ne voyant rien d'autre que les insultes habituelles, il essaya de regarder derrière ça, et il pensa au ton qu'il avait utilisé. Puis il comprit ce que l'homme avait essayé de dire, le ton qu'il avait utilisé n'était pas empli de sarcasme, mais, les mots avait une once d'approbation et de soulagement.
Soupirant, le garçon se tourna vers le maître de Potions et acquiesça, montrant qu'il comprenait. « Merci pour m'avoir arrêter. »
Severus sourit faiblement. « C'est bon. Je comprends que tu sois habitué à ce que je t'insulte toi et tes amis tout le temps pour remarquer que je ne pensais pas comme ça cette fois. Mais je veux que tu saches que je veux vraiment que cela marche. Je veux récupérer mon fils. J'ai autorisé les Dursley à s'occuper de toi parce que je savais que tu serais en sécurité et heureux, quelque chose que je n'ai pu assurer. »
Harry serra ses poings et plissa ses yeux. La tentation de crier sur l'homme était revenue de plus belle, mais les mots précédents de son père l'empêchèrent de lui crier dessus. Rapidement, il se leva, et se retourna. « Je vais chercher la boîte. »
Il eut besoin de quelques instants pour se calmer, mais la main de Severus se ferma autour de son maigre poignet, l'arrêtant à cet endroit. La voix de son père était encore faible lorsqu'il parla. « Que je veuille que tu penses à ce que tu dis ne veut pas dire que tu ne peux pas ne pas être d'accord avec moi ou te disputer avec moi, du moment que tu as de bonne raison. »
Harry se retourna légèrement, n'osant pas fixer l'homme. Avec les dents serrées, il parla aussi bassement qu'il en était capable à ce moment-là. « J'ai peut-être été protégé de Voldemort chez les Dursley, mais je n'étais pas protégé d'eux, et je n'ai jamais été heureux. »
La main autour de son poignet se renforça, et le regard intense de Snape le regarda avec prudence. « Que veux-tu dire en disant que tu n'étais pas protégé des Dursley ? »
Zack pâlit mais fut forcé de se retourner lorsqu'il lui tira le bras. Il baissa les yeux vers son père, qui était encore assis, ayant l'intention de dire que ce n'était rien, mais lorsque ses yeux se fixèrent avec ceux de son père, il ne fut pas capable de mentir. Ils restèrent silencieux pendant un long moment, Snape essayant de découvrir ce que son fils voulait dire, et Harry essayant de trouver un moyen de se sortir de là sans le dire à son père. Finalement, le regard de Zack se posa sur son poignet, remarquant pour la première fois que la grippe de son père commençait à faire mal. Sa voix fut très douce lorsqu'il osa parler à nouveau. « Vous me faites mal. »
Snape sembla surpris un moment, puis il lâcha rapidement le poignet de son fils. Harry ramena son poignet vers son corps mais il ne fut pas assez rapide pour cacher la trace rouge de la main de son père, qui grimaça, se sentant coupable. « Je suis désolé, Zack. Je ne voulais pas te blesser. »
Harry leva les yeux, un peu surpris par l'excuse. « C'est bon. » Avant que l'homme ne puisse se souvenir de la raison pour laquelle il l'avait serrée si fermement, Harry se retourna et se dirigea vers la porte. « Je vais chercher la boîte, je la laisserai dans le salon. »
Il avait atteint la porte lorsque son père retrouva ses esprits. « Zack ! »
Mais l'adolescent était déjà hors de la pièce et fermait la porte derrière lui. Snape se demanda s'il devait le suivre, mais décida de ne pas le faire. Il savait qu'ils devraient en parler à un moment ou à un autre, mais il était trop tôt, il ne pouvait pas s'attendre à ce que le garçon lui fasse confiance après tant d'années d'animosité. Soupirant, l'homme s'écroula dans son siège et ferma les yeux, essayant de se détendre.
