Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Polaris, sauf la traduction

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Chapitre 15 : Conversations inquiétantes

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Severus secoua sa tête en entendant un des commentaires que le professeur Sinistra avait donnés, que les étudiants de Slytherin âgés devaient avoir des chambres séparées. Il serait plus facile de les protéger de cette façon, et de les garder loin des mauvaises influences. Il alla prendre sa coupe lorsqu'il remarqua soudainement que son fils n'était plus assit à côté de lui. Regardant autour de lui, il remarqua que Harry avait quitter la salle et que personne ne semblait l'avoir remarqué. Il se sentit soudainement coupable, il avait complètement ignoré le garçon même lorsqu'il avait fait l'effort de s'asseoir à ses côtés.

« Severus ? »

La voix de la sorcière attira l'attention de tous. Severus regarda autour de lui, se sentant un peu perdu. « Zack est parti, je ne l'ai même pas remarqué. »

Sa voix faible et inquiète surprit la plupart des professeurs, qui n'avaient pas pensé que l'homme serait capable de ressentir des sentiments paternels. McGonagall et Dumbledore le regardèrent, comprenant, le pauvre homme n'était pas habitué à devoir penser à quelqu'un d'autre. Le directeur fut sur le point de dire quelque chose lorsque Severus e leva. « Je vais le chercher. Je l'ai ignoré sans même le vouloir. »

Il fut hors de la pièce avant que les professeurs ne puissent lui répondre. Secouant sa tête, Remus se rassit et sourit. « Qui aurait pensé que sous l'attitude aiguisée et sarcastique se trouvait un homme attentionn ? »

Minerva se mit à rire. « Surprenant, n'est ce pas ? Nous nous sommes habitué au vieux bâtard pour maintenant redécouvrir qu'il est humain et qu'il a un cœur. »

Dumbledore acquiesça, mais son esprit était ailleurs. Il avait demandé à Severus de redevenir espion mais il doutait que cela soit maintenant une bonne idée. Avec la découverte de son fils, Dumbledore ne pouvait pas laisser le jeune homme aller sur le terrain aussi facilement qu'auparavant. Pour ne pas parler du moment où il sera annoncer que Draco a quitté les Malfoy. Severus sera blâmé. Il devra en parler au jeune homme, mais il était probablement mieux que Severus arrête d'espionner. Après tout, ils n'avaient pas l'utilité d'un espion mort.

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Snape se dirigea rapidement vers les cachots, espérant que son fils serait aller là. Il se sentait vraiment mal de ne pas avoir fait attention à lui. Il avait été heureux de voir que son fils avait fait l'effort de s'asseoir à côté de lui au lieu d'un autre professeur, et il l'avait ruiné en se plongeant trop dans sa discussion avec Sinistra. Il atteignit ses appartements et prononça le mot de passe. La pièce était sombre, Zack n'était visiblement pas là. Et maintenant qu'il y pensait, il ne lui avait même pas donné le mot de passe. Jurant, l'homme quitta ses appartements en hâte, essayant de penser à un endroit où son fils serait parti. Se dirigeant dans l'un des couloirs principaux, il s'arrêta pendant un moment, essayant de découvrir où le garçon était parti. Il se pourrait qu'il soit aller dehors, mais voyant qu'il commençait à faire nuit, il rejeta l'idée pour le moment, espérant que le garçon avait de la jugeote pour ne pas se balader dehors après la nuit. Les cuisines furent aussi rejeter puisqu'ils venaient de dîner, et même s'il n'était pas sûr de combien le garçon avait mangé, il savait au moins qu'il avait mangé. Se renfrognant, il prit la direction de la tour de Gryffindor. Les salles communes étaient fermées durant l'été, mais Harry n'avait aucun moyen de le savoir, donc c'était logique que le garçon y aille. Il fut désappointé lorsque la Grosse dame lui dit qu'elle n'avait vu personne depuis des jours. Passant une main nerveuse dans ses cheveux, l'homme commença sa fouille du château, allant de classe en classe, demandant aux portraits s'ils avaient vu le garçon. Finalement, un portrait de chevalier lui dit qu'il avait vu le garçon se diriger vers la bibliothèque.

Après avoir remercier le tableau, Severus alla rapidement vers le domaine de madame Pince. Il n'aurait jamais pensé que son fils y serait allé de son plein gré, mais d'un autre côté, il devait admettre qu'il ne connaissait vraiment pas bien Harry. En plus, toutes ses années aux côtés de Hermione devait signifier quelque chose, la jeune fille était complètement dépendante de cet endroit. Il fut en quelque sorte désappointé lorsqu'il vit la sombre bibliothèque, il ne semblait pas que son fils soit là. Néanmoins, il entra, et commença à fouiller la pièce. Finalement, il s'arrêta net lorsqu'il vit Harry vautré dans une chaise, avec sa tête dans ses bras. Il accéléra son allure, et arriva rapidement à côté de l'adolescent, tout en se demandant ce qui n'allait pas avec lui. Pourquoi était-il assit dans la nuit ? Se sentait-il malade ? Lorsqu'il atteignit le garçon, il vit qu'il avait les yeux fermés, et sa respiration était profonde et lente. Il semblait être endormi, mais Snape ne voulait rien risquer. Prudemment, il posa une main fine sur la joue du garçon, cherchant de la fièvre, mais remarqua que la peau de son fils était fraîche. Tout semblait aller bien avec lui, donc il décida de le réveiller.

« Zack. »

L'enfant ne bougea pas donc il commença à légèrement le secouer. En un éclair, le garçon fut réveillé et tendu, regardant autour de lui avec ses yeux vert brillants. Se renfrognant, Snape se pencha un peu pour pouvoir regarder son fils dans les yeux. « Zack ? Est-ce que tu vas bien ? »

Clignant des yeux, Harry se les frotta avec fatigue. « Oui, je vais bien. » Regardant la sombre bibliothèque, il ne put s'empêcher de légèrement rougir. « Désolé, je n'avais pas prévu de m'endormir ici. »

Severus le regarda pendant un long moment, mais décida de laisser le problème glisser. « Allez, tu sera plus à l'aise dans les cachots. Est ce que tu as ce que tu recherchais ? »

Hochant la tête légèrement, Harry prit le livre oublié et se leva. Les deux hommes marchèrent silencieusement vers les quartiers du Maître de Potions, chacun perdu dans ses pensées. Lorsqu'ils arrivèrent au portrait, Snape haussa sa voix un peu pour saisir l'attention de son fils. « Lilith. »

Harry pencha sa tête sur le côté alors que le portrait s'ouvrit, leur autorisant l'entrée dans les appartements ténébreux. Severus se dirigea vers la cheminée, et avec un mouvement de sa baguette, il éclaira la pièce, commençant un bon feu puisqu'il faisait froid dans les cachots. Le Maître de Potions alla s'asseoir sur le canapé et fixa son regard sur l'enfant, qui regardait la table où la boîte avait été. Alors qu'il étudiait l'enfant, il fut à nouveau surprit de constater combien il lui ressemblait, mais, il pouvait voir autant de traits de Lily sur lui. Ses yeux étaient restés les mêmes, mais ses cheveux étaient maintenant plus long, dépassant ses épaules, il aurait même pu jurer qu'il y avait des mèches rouge entre les noires. Ce qui l'inquiétait cependant, c'était combien le garçon était maigre. Il avait toujours pensé qu'il était trop petit et maigre, mais avec les robes, on ne le remarquait pas vraiment. Maintenant, il était douloureusement visible que le garçon n'avait pas assez mangé.

Harry se tortilla, il s'était forcé à ne pas bouger sous le regard appréciateur de son père. L'homme l'avait regarder comme une sorte d'ingrédients de potions, étudiants chacun de ses traits, et il avait commencé à se sentir gêné. Finalement, se disant qu'il devait détourner l'attention de l'homme de lui, le garçon brisa le silence. « Mmh, professeur ? »

L'homme remonta d'un coup son regard, et Harry ne put s'empêcher de reculer d'un pas. Clignant des yeux, le sorcier indiqua à Harry de le rejoindre sur le canapé, ce qu'il fit avec reluctance. Triant ses pensées, le maître de Potions repensa à ce qui était arrivé au dîner, ou plutôt, à ce qui n'était pas arrivé. « Je suis désolé pour tout à l'heure, Zack. »

Le garçon cilla, et regarda son père avec confusion. « Monsieur ? »

Soupirant, l'homme savait qu'il allait devoir expliquer puisque l'adolescent ne semblait pas penser qu'il avait fait quelque chose de mal. « Je suis désolé de t'avoir ignorer lorsque tu as choisit de t'asseoir à mes côtés. »

Harry soupira, mal à l'aise, il n'avait pas vraiment pensé que c'était un grand problème. Enfin, il s'était senti seul assit là dans un groupe d'adulte qui ne faisait pas attention à li, mais il était trop habitué à ça. « C'est bon, cela ne me dérange pas. »

Plissant ses yeux, l'homme regarda attentivement l'adolescent. Il y avait quelque chose dans la voix douce de son fils qui n'était que partiellement vrai. « Cela devrait te déranger. C'était mal de ma part de t'ignorer, même si je ne l'ai pas fait exprès. J'espère que tu peux croire ça. »

Harry haussa des épaules. « Ce n'est vraiment pas très important, Professeur, je suis habitué à ça. »

A l'instant même où il dit ces mots, il su qu'il aurait du se taire. Son père avait dangereusement plissé ses yeux, et ses lèvres étaient fines. Se levant abruptement, il saisit plus fermement le livre. « Je suis fatigué, je vais au lit. »

Il venait tout juste d'atteindre la porte du couloir lorsque la voix de son père l'arrêta. « Zackary. »

Grimaçant, il se retourna légèrement pour regarder l'homme debout. « Monsieur ? »

« Demain, nous allons avoir une petite conversation sur les Dursley. »

Palissant légèrement, Harry essaya de sourire. « Professeur, il n'y a rien à raconter, ce sont simplement mes relatifs. »

Snape secoua légèrement sa tête. « J'ai dit demain, et je veux la vérité sur comment ils t'ont traité. » Harry ouvrit sa bouche pour protester mais Snape fut plus rapide. « Je peux toujours aller chez eux et leur faire avaler du Veritaserum. »

Les épaules de Harry tombèrent et il acquiesça avec reluctance. « Oui, Monsieur. »

Hochant légèrement la tête, Snape lui offrit un petit sourire. « Vas dormir, Zackary. Je te verrais dans la matinée. »

Harry retourna rapidement à sa chambre et s'écroula sur le lit. Lui et sa grande gueule, il aurait vraiment du surveiller ce qu'il disait autour de son père. Il savait qu'il ne pouvait pas s'échapper sans le lui dire. Snape n'était rien d'autre que persistant, et il savait qu'il allait obtenir l'histoire complète de lui. Soupirant, il baissa les yeux vers le livre qu'il avait sortit de la bibliothèque. Il n'était soudainement plus fatigué, et il décida qu'il ferait aussi bien de lire pendant un moment. Une petite partie de son esprit lui disait qu'il devait glisser toutes ces insinuations exprès pour que son père le découvre, mais il décida d'ignorer la petite voix. Que gagnerait-il lorsque son père serait tout à propos de sa vie sinistre chez ses relatifs.