Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Polaris, sauf la traduction
Mon dieu vous êtes chanceux cette semaine, entre magnetic, le pêché, ça , et peut être autre chose dimanche… je vous gatte …. Bonne lecture
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Chapitre 16 : Petite Discussion sur les Dursley
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Harry se réveilla tard le matin suivant, mais il refusa d'ouvrir ses yeux. Il savait que son père n'avait pas oublié la conversation et il ne voulait pas y être. Les Dursley n'avait jamais été vraiment abusifs, mais il savait que la situation n'avait pas été bonne non plus. Le seul abus physique avait été les occasionnels fessées de sa tante ou de son oncle lorsqu'il était enfant, et les corrections que Dudley lui avait données sous le déguisement d'un jeu d'enfants. D'un autre côté, il était indéniable qu'on ne lui avait pas donné de nourriture ou des vêtements corrects, et, alors que Harry pensait que ce n'était pas grand-chose, il avait la sensation que son père n'allait pas être d'accord avec lui. Le pire, pensait Harry alors qu'il s'habillait, avait été l'abus mental. Ils avaient aimé lui dire combien il était inutile et alors qu'il savait maintenant que ce n'était pas vrai, il ne l'avait pas encore surpassé.
Soupirant, l'adolescent sortit de la pièce et alla dans le salon, où son père était en train de lire le journal, l'attendant pour le petit déjeuner. L'homme leva les yeux lorsqu'il l'entendit entrer, et sourit légèrement en voyant le visage toujours endormi de son fils. « Bonjour, Zack. Tu as bien dormi ? »
Le garçon acquiesça alors qu'il se glissait dans siège. « Oui, merci professeur. »
Il regarda attentivement alors que la nourriture apparaissait devant eux, et se renfrogna légèrement lorsque son père le servit. « Je peux prendre de la nourriture par moi-même. »
Snape acquiesça mais continua à servir le bacon. « Je sais, mais de cette façon, je suis sûr que tu mangeras suffisamment. »
Harry grogna mais ne répondit pas. Il accepta l'assiette et le fixa lorsque l'homme mit un verre de lait plein en face de lui. « Mange. »
Levant les yeux au ciel, l'adolescent prit sa fourchette et commença son petit déjeuner, alors que son père prenait sa propre nourriture. Ils mangèrent en silence, tous deux dans leurs pensées. Harry avait mangé la moitié de son assiette mais du s'arrêter, il en avait eu plus qu'assez. Malheureusement pour lui, son père n'était pas heureux de ça. « Je veux que tu manges tout. »
Zack le regarda avec effroi. « S'il vous plaît, professeur, je suis plein. »
Mais les yeux noirs étaient sans merci, et il se força à prendre à nouveau sa fourchette, essayant de se forcer à avaler le petit déjeuner. Lentement la nourriture le rendit nauséeux, le goût fit retourner son estomac, et cinq minutes plus tard, il était hors de sa chaise et courrait vers la salle de bain.
Il se pencha sur les toilettes, se reposant lourdement sur ses bras alors qu'il vomissait. Il nota à peine les mains éloigner ses cheveux de son visage et masser son dos. Une fois qu'il n'eut rien d'autre dans son estomac, il se pendit sans bouger au siège des toilettes, essayant de regagner son souffle. Le son de la chasse d'eau le fit ouvrir les yeux, et il remarqua finalement son père agenouillé à ses côtés. L'homme le regardait avec excuse, caressant toujours son dos.
Une fois qu'il fut sûr que Harry soit suffisamment stable, Snape se leva, et prit un verre d'eau et un gant humide. Il revint aux côtés de son fils, qui n'avait pas bougé, et commença à refroidir le visage rouge du garçon.
Zack ferma ses yeux, aimant la sensation douce des mains de son père. Ses relatifs n'avaient jamais été gentils avec lui, le touchant seulement lorsque c'était absolument nécessaire. Ses yeux s'ouvrirent lorsque des bras forts se placèrent autour de lui et le soulevèrent. Choqué, il leva les yeux vers le visage du Maître de Potions, mais l'homme regardait devant lui, s'assurant de ne pas se cogner contre quelque chose. Harry cligna des yeux lorsqu'il fut déposé sur un canapé et recouvert d'une couverture.
Il n'avait pas récupéré encore du choc lorsque l'autre sorcier parla. « Est-ce que tu te sens bien ? Est-ce que je dois aller chercher Madame Pomfrey ? »
À ces mots, Harry secoua sa tête énergiquement. « Non ! Ce n'est pas nécessaire, professeur. Je l'ai déjà suffisamment vu pendant l'année. Et je me sens bien, je ne suis simplement pas habitué à manger autant. »
Snape le regarda sérieusement, et s'assit à côté de lui sur le canapé. « Tu réalises que ce n'était pas beaucoup, n'est-ce pas ? Tu grandis, de manger ce que j'ai mis dans ton assiette ne devrait pas être un problème. Est-ce que je dois blâmer tes relatifs pour ça ? »
Harry se tortilla inconfortablement, mais acquiesça néanmoins, cela ne servait à rien de le dénier, alors que son père pouvait simplement y aller et demander une explication. « Oui, et bien, ils ne m'ont jamais vraiment nourri proprement, je ne valais pas la nourriture. »
Les yeux du professeur s'étrécirent de colère. « N'importe quoi, tu as autant le droit d'avoir de la nourriture que n'importe quel autre enfant. »
Zack haussa des épaules. « Pas pour eux, ils m'ont toujours dit que j'étais un monstre. »
Remarquant l'expression triste de son fils, l'homme le regarda attentivement. « Tu ne les crois sûrement pas ? »
Harry regarda son père, ses yeux vert brillants de colère. « Pourquoi ne le croirais-je pas ? C'était la seule chose que je savais. Jour après jour, ils m'ont dit combien j'étais inutile et combien j'étais un monstre. Cela s'est passé avant Hogwarts, et cela a continué durant mes années ici, et la seule raison qui les a arrêtés l'an dernier était parce qu'ils étaient terrifiés par Sirius. Donnez-moi une bonne raison pour que je ne croie pas que ce qu'ils disent lorsque mon propre père ne m'a pas pris, lorsqu'il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour s'assurer que je savais qu'il me haïssait. Et bien, ne vous inquiétez pas professeur, j'ai eu le message, vous n'avez pas à vous inquiétez pour ça, je vous laisserai tranquille. »
Harry vit Snape devenir mortellement pâle, les mains de l'homme tremblèrent légèrement, et une petite voix au fond de son esprit lui dit qu'il avait été trop loin, mais là, il était en colère, et il ne voulait pas penser à ce qu'il avait dit. Au lieu de cela, il voulait quitter la pièce, mais Snape était assis à côté de lui sur le canapé où il reposait, enroulé dans les couvertures sous son poids, et l'empêchant en conséquence de bouger. Regardant à nouveau son père, il vit l'homme pensif, la pâleur resta sur son visage, et ses yeux vides regardèrent devant lui. Soupirant, il savait que l'homme n'allait pas bouger et il se détendit donc contre le canapé en cuir, laissant son esprit gambader.
Il se demanda ce que Chiara et Heron étaient en train de faire en ce moment. Ils avaient probablement autant de problème à s'entendre l'un avec l'autre qu'il n'en avait avec Snape. Secouant sa tête, il put les imaginer se disputer sur une chose muggle, mais après, il pouvait voir Hermione calmer les choses, essayant de s'entendre avec son frère. Elle était comme ça, elle avait suffisamment d'esprit pour s'entendre avec Heron. Soupirant, il regarda à nouveau son père qui n'avait pas bougé d'un pouce, et il savait qu'il devait s'excuser. L'homme avait été gentil avec lui, même inquiet, et il s'était énervé contre lui. Ce n'est pas qu'il pensait qu'il avait le droit d'être en colère, mais il n'aurait pas du laisser ses émotions se déchaîner comme ça.
Se tortillant dans les couvertures, il se mit sur le côté, sortant l'homme de ses pensées. Lorsque Severus baissa les yeux vers lui, Harry parla rapidement, ne lui donnant pas la chance de dire quelque chose. « Je suis désolé, monsieur, je n'aurai pas dû crier sur vous. »
Snape cligna des yeux plusieurs fois, assimilant ce que le garçon avait dit, et il secoua sa tête. Plaçant une main sur l'épaule du garçon, il la serra gentiment. « Peut-être pas, mais tu as tous les droits d'être en colère contre moi. » Soupirant, il continua. « Est-ce qu'il y a quelque chose d'autre que je dois savoir à propos des Dursley ? »
Harry grimaça et décida qu'il été inutile de danser autour du sujet. « En plus des abus verbaux et du manque de nourriture ? Et bien, ma chambre a été pendant dix ans un placard alors que mon cousin avait une chambre, une salle de jeu, et il y avait une autre chambre lorsque Tante Marge passait, ce qui arrivait une fois tous les deux ans. J'étais supposé m'occuper de la maison et faire la cuisine pour la famille. Je n'avais aucun ami puisque mon cousin battait tous ceux qui osaient être amicaux envers moi. Mes professeurs pensaient que j'étais stupide parce que je n'étais jamais capable de faire mes devoirs correctement à cause des corvées. Et je pense que c'est tout. » Il s'arrêta, et puis ajouta. « Oh, et j'étais habillé avec les vêtements de Dudley, qui étaient souvent des haillons et qui faisaient trois fois ma taille. »
Levant les yeux vers son père, il trembla légèrement sous la chaude couverture. Si l'homme avait auparavant été pâle, maintenant il était écarlate, ses yeux sombres brillant. Il n'avait seulement vu cette expression qu'une fois sur le visage de son père, la fois où il avait vu Sirius il y a un an.
L'homme le regarda soudainement et d'une voix mortellement douce, il dit : « Je pense que nous allons avoir une discussion avec ta tante et ton oncle un de ses jours. »
Harry cligna des yeux, et pour une fois dans sa vie, il se sentit désolé pour ses relatifs. Son père était terrifiant lorsqu'il était en colère.
