Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Polaris, sauf la traduction.
Et un p't nouveau chapitre un
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Chapitre 22 : Les Conséquences d'un Rêve
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Rapidement, Harry parla à son père et au vieux directeur de la rencontre entre Voldemort et Lucius et du livre qu'ils recherchaient. Severus avait tout écouté silencieusement, mais l'expression sombre sur son visage lui dit qu'il était loin d'être heureux de ce qu'il disait. Lorsqu'il atteignit la partie où Wormtail fut puni, l'homme quitta rapidement la chambre pour revenir avec une potion bleu ciel serrée dans sa main. Le maître de potions la donna au garçon. « Bois ça, cela aidera à faire passer la douleur. »
Zack plissa légèrement le front. « Monsieur, ça va, je suis sûr que vous en aurez plus besoin que moi. »
L'adolescent essaya de redonner le flacon à son père, mais l'homme ne fit que le fixer sèchement du regard. « Cela n'a aucun sens, je peux faire cette potion lorsque je le veux. En plus, ce n'est pas un sujet de discussion, soit tu la bois, soit je t'y force. Est-ce que je suis assez clair ? »
Harry acquiesça faiblement. « Comme de l'eau de roche. »
Une fois qu'il eut avalé la potion, il essaya de reporter son attention sur le directeur qui avait regardé la scène avec une lueur d'amusement dans les yeux, mais se découvrit trop fatigué pour se concentrer sur l'homme. Ses yeux étaient en train de se fermer et il maudit le maître de potions. Il était sûr qu'il avait glissé une potion de sommeil dans sa potion. Déjà à moitié endormi, il sentit de douces mains le déplacer en une position allongée, et le couvrir de couvertures chaudes. Sachant que cela ne servait à rien de combattre les potions de son père, l'adolescent se laissa glisser dans le sommeil, se promettant qu'il dirait exactement à son père ce qu'il pensait de ses manières de faire.
Une fois qu'ils furent sûrs que Zack était complètement endormi, les deux professeurs se dirigèrent vers le salon, laissant la porte entrouverte au cas où l'adolescent aurait à nouveau un cauchemar. Une fois cela fait, Snape se retourna et fixa le directeur. « Pourquoi n'en ai-je jamais rien su ? »
Le vieil homme serra ses lèvres, et s'assit dans une chaise faisant face à la cheminée éteinte. « Si j'avais su qu'il était ton fils, je te l'aurais dit. Mais je ne pensais pas qu'il t'était nécessaire de connaître l'existence du lien que Harry partage avec Voldemort. Moins de gens le savent, mieux le secret est gardé. Ce n'est pas la première fois que Harry ait capable de m'avertir de ce que Voldemort est sur le point de faire, durant ces quelques fois, même moi je ne savais pas ce que le Seigneur des Ténèbres préparait. »
Quelque chose tilta dans l'esprit de Snape. Une fois que le Seigneur des Ténèbres eut accepté son retour dans son entourage, il avait dû à nouveau prouver sa loyauté en tuant quelques Muggles. Il avait été forcé de rester avec l'homme-serpent à partir du moment où il lui avait dit ce qui allait arriver jusqu'au moment de l'attaque. Dire que Voldemort avait été furieux lorsqu'il vit qu'il n'y avait plus personne à tuer était un euphémisme. Une fois qu'il était revenu, Severus avait été trop soulagé pour demander à Dumbledore comment il avait réussi à savoir ce que le Seigneur des Ténèbres avait planifié. À partir de ce moment-là, les avertissements occasionnels que le vieil homme obtenait lorsqu'il n'était pas capable de lui apporter l'information l'avait gardé en sécurité, loin de la colère de Voldemort, et l'avait aidé à revenir dans ses bonnes grâces. Il n'avait jamais demandé la source de Dumbledore, il avait simplement été heureux de l'aide et n'y avait pas réfléchi. Maintenant, il souhaitait l'avoir fait. S'il avait découvert que son fils avait été celui qui apportait les informations supplémentaires et qu'il finissait avec ce type de douleur, il aurait essayé d'aider l'adolescent, soit par des potions, soit en découvrant un moyen de couper le lien avec le Seigneur des Ténèbres.
L'autre fait qui le mettait encore plus en colère était que Dumbledore semblait heureux de laisser les choses comme elles étaient. Comment le vieil homme pouvait-il laisser un des ses étudiants souffrir ainsi ? Il devait y avoir un moyen pour que le vieil homme coupe les visions. Mais bien sûr, il savait que le directeur avait considéré cela comme étant trop important pour les arrêter.
Grognant, le jeune professeur s'assit dans le fauteuil à côté de celui du directeur, et essaya de réfléchir à ce que son fils avait dit. « Qu'est-ce que le livre de Zoa ? »
Dumbledore cligna des yeux, sorti de ses pensées par l'autre homme. « Je n'en suis pas vraiment sûr, Severus. Je crois que mon grand-père m'a parlé d'un livre mystique qui détenait les secrets de la naissance de la race des sorciers, mais je ne suis pas capable de me rappeler autre chose que ça. Il se pourrait que je n'aie même pas ce livre. »
Snape se renfrogna. « Connaissant Voldemort, il y a des chances pour que cela soit exactement le livre que nous cherchons. Après tout, s'il savait pourquoi les sorciers ont été créés, il découvrirait d'où viennent leurs pouvoirs, et il essayerait d'utiliser toute cette puissance à ses fins. »
Dumbledore acquiesça, une lueur pensive brillant dans ses yeux. « Je pense que tu as raison, Severus. Je vais essayer de trouver plus d'informations sur ce livre. Si nous pouvons le découvrir avant que Lucius le fasse, nous aurons un grand avantage sur eux. »
Snape acquiesça mais ne répondit pas. Il n'était pas sûr qu'ils soient capables de le trouver avant que sa seigneurie Malfoy le fasse. Lucius avait des centaines de connexions à travers le monde, et, alors que Dumbledore en avait autant, le fait qu'il était maintenant contre le Ministère avait sévèrement affecté l'influence de l'homme. Après un moment, Severus réalisa qu'il était tard, et que le directeur ne faisait aucun mouvement suggérant qu'il allait partir. Se tournant pour faire face à nouveau à Dumbledore, il remarqua que l'homme regardait dans la direction de la chambre de Harry.
« Est-ce qu'il y a quelque chose qui ne va pas, Directeur ? »
Albus leva les yeux, un peu surpris, mais secoua sa tête lentement. « Non, c'est probablement mon imagination. »
Snape plissa le front. Il pouvait dire qu'il y avait quelque chose qui ennuyait le vieil homme, et puisqu'il se doutait que cela avait quelque chose à voir avec son fils, il décida d'insister. « Albus, nous savons tous les deux que votre imagination ne vous joue habituellement pas de tour. Dites-moi ce qui vous dérange avec Zack. »
Dumbledore fit un faible sourire, et s'adossa à sa chaise. « Ce n'est pas quelque chose de défini. J'ai simplement l'impression que Zack en sait plus que ce qu'il nous dit. »
Snape le regarda avec surprise. Il n'avait rien senti de tel, mais d'un autre côté, il avait été en colère et concerné, et avait seulement porté son attention sur l'adolescent. « Qu'est-ce qu'y vous fait penser ça ? »
Albus haussa des épaules. « Comme je l'ai dit, c'est simplement une impression, j'ai essayé de trouver ce qui me dérangeait, mais je ne peux le dire. Oublie ça Severus. Je suis probablement simplement fatigué. Il est tard après tout. »
Le maître de potions acquiesça avec reluctance, sachant qu'il ne lui tirerait pas un mot de plus. Le directeur se leva, et après avoir souhaité une bonne nuit à l'autre sorcier, il quitta silencieusement la pièce. Snape resta assis dans son fauteuil pendant un moment avant de rejoindre son lit. Sur le chemin, il entra dans la chambre de son fils et lui jeta un coup d'œil, il dormait toujours paisiblement. Après avoir arrangé les couvertures autour de sa petite silhouette, il embrassa doucement le front de l'adolescent et alla dans sa chambre, pour essayer de dormir un peu.
