Attention: Plusieurs choses dans ce chapitre viennent du jeu de PSX Legend of Dragoon. Alors que cette histoire ne va pas être un Crossover, elle peut contenir des révélations majeures, donc si vous voulez y jouer, ne lisez pas.

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Chapitre 23: Vieilles Légendes

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Harry se réveilla tard le matin suivant, même s'il avait dormi plusieurs heures après sa vision, il se sentait encore endolori et fatigué. Soupirant, il s'assit dans son lit, sachant bien qu'il ne serait plus capable de se rendormir à cause de la douleur qu'il ressentait. Lentement, il se leva du lit, et, après avoir pris quelques vêtements à enfiler, alla dans la salle de bain pour prendre une douche chaude, espérant pouvoir ainsi atténuer la douleur dans ses membres.

Après la longue douche, et avec des muscles bien plus détendus qu'avant, Zack alla dans le salon, se demandant où était allé le maître de potions. Il se dit qu'il n'était pas si pressé de voir l'homme mais il s'était attendu à le voir ici après la nuit dernière. Dans le salon, il découvrit que quelqu'un, probablement son père, avait laissé une assiette avec un peu de nourriture et un verre de lait. Se rapprochant, il remarqua qu'une note était posée à côté. Sachant que c'était probablement une note de son père, il s'assit, et la prit.

Zackary

Je suis à une réunion avec Dumbledore et je ne serai pas là avant midi. Je veux que tu manges tout, et après cela, bois la potion que j'ai laissée sur ta table de chevet, cela aidera à éliminer la douleur du Cruciatus. Cela te rendra probablement somnolant donc je veux que tu restes au lit jusqu'à ce que je revienne.

S.S.

Harry plia lentement le petit morceau de papier et regarda pensivement son petit déjeuner. Le mot était court et direct, exactement ce qu'il attendait du maître de potions, c'était froid, et ne montrait pas d'affection, mais Zack le découvrit étrangement réconfortant et protecteur. Repensant à la fois où il avait refusé l'aide de son père pour soigner sa main, il décida de lui obéir, après tout, il avait encore mal malgré la douche qu'il avait prise, et si cet homme pensait qu'il serait somnolant, alors il avait probablement raison. L'adolescent mangea lentement son petit déjeuner, remarquant que son père n'avait pas mis trop de nourriture dans son assiette. Même là, il eut du mal à finir. Lorsqu'il eut finalement terminé, il retourna à sa chambre, et vit le flacon qu'il n'avait pas vu plus tôt dans la matinée. Prenant un livre, il alla s'asseoir sur le lit, et avala lentement la potion violette.

Fermant ses yeux, il sentit tous ses muscles se détendre lentement, sans le vouloir il tomba sur les oreillers, incapable de rester debout, et remercia les dieux d'être assis et non debout. Le soulagement qu'il sentit était si grand qu'il commença à se sentir partir. Le livre qu'il tenait dans sa main glissa au sol et il n'essaya pas de le ramasser, il ne serait de toutes façons pas capable de lire dans une pièce qui tournait devant ses yeux. Lentement, il se laissa glisser jusqu'à ce qu'il repose sur le lit, et laissa la chaleureuse sensation de la potion le détendre complètement et le pousser vers le sommeil.

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L'appartement était silencieux lorsqu'il revint de la réunion. Albus l'avait fait venir tôt dans la matinée, et lui avait demander de monter à son bureau où une petite réunion aurait lieu. Il l'avait fait avec reluctance, il ne voulait pas laisser son fils seul après les évènements de la nuit dernière, mais il savait que le garçon dormirait probablement jusqu'à la mi-journée, et même là, il n'y aurait pas grand-chose qu'il puisse faire pour l'aider à part lui donner une potion, et lui permettre de se rendormir. Après avoir avalé un rapide petit déjeuner et préparé la nourriture de son fils, il alla dans la chambre où l'adolescent dormait toujours paisiblement. Après s'être assuré que tout allait bien et avoir laissé la potion que Zack aurait à boire après le petit déjeuner, il écrivit une petite note et quitta la pièce.

Il fut le dernier à arriver au bureau du directeur. Arthur Weasley était déjà là avec Alastor Moody, le vrai, et un vieil homme qui lui fut présenté comme étant David Tollman. Il semblait que le vieil homme était spécialisé en ancienne magie et son histoire. Cela et le fait qu'il était un des amis en lesquels Albus avait le plus confiance, lui permettaient de prendre part à la réunion. En quelques mots, le directeur expliqua tout ce que Harry leur avait dit la nuit précédente. Tous écoutèrent attentivement le vieil homme, essayant de découvrir comment ils pouvaient découvrir ce que le livre mystérieux était, et pourquoi Voldemort le voulait tant. Une fois qu'il eut fini, Albus fit face à son vieil ami, qui regardait à travers la fenêtre pensivement.

«Est-ce que tu sais quelque chose sur ce livre, David? Je pense avoir entendu quelque chose dessus dans une vieille légende mais je ne peux pas bien me souvenir sur quoi c'était.»

L'homme leva les yeux pensivement, et posa son regard sur Dumbledore. «Tu as une bonne mémoire, comme d'habitude, Albus. Je me souviens que ton grand-père nous racontait cette légende. Oui, Je m'en souviens, mais cela ne s'est jamais prouvé être autre chose qu'une légende.»

Moody bougea dans son siège. «Même si c'est le cas, nous ne pouvons pas prendre la chose légèrement lorsque Vous-Savez-Qui est concerné, pouvez-vous nous parler de la légende pour que nous puissions chercher le livre?»

David fit un petit hochement de tête. «Très bien, mais je vous avertis qu'il n'y a peut-être rien de vrai là-dessus.» Prenant une profonde inspiration, l'homme s'installa plus confortablement sur sa chaise. «Il y a plus de 10000 ans, le monde fut formé par le père de tous les Dieux, Zoa. Avec sa puissance, il créa la terre et l'air, l'eau et le feu. Après un moment, il en fut fatigué, et décida de créer quelque chose qui pourrait l'amuser. Il décida de créer la vie.

«Pour se faire, il créa un arbre, un arbre qui aurait centhuit fruits. De chacun de ces fruits, une espèce émergerait, et couvrirait le monde qu'il venait tout juste de créer. Chaque espère serait plus complexe que la précédente, et les dernières dirigeraient le monde. Donc, les dragons, de puissantes créatures, mais manquant d'intelligence, sortirent du centquatrième fruit, les êtres humains, hautement intelligents, mais sans pouvoir vinrent du centsixième fruit. Au-dessus de tous, reignerait les Wingly (Ailés),aussi intelligents que les humains avec un grand contrôle de leur magie, ils seraient la centseptième espèce. Au-dessus d'eux, seul le Dieu de la destruction demeurait, Zoa le créa, puisque, tout ce qui avait un commencement devait aussi avoir une fin, le Dieu de la Destruction serait la fin de tout.

«Pendant une très longue période, les Wingly dirigèrent le monde, toutes les créatures, et spécialement les humains étaient devenus des esclaves sous leurs lois tyranniques. Ils utilisaient la puissance de l'Arbre de Vie et s'assurèrent que le centhuitième fruit n'atteigne jamais la maturité et que le Dieu de la Destruction ne naisse jamais. Une fois qu'ils eurent réussi cela, ils se rassirent et vécurent des vies paisibles. Mais leur paix ne dura pas longtemps. Les humains, fatigués d'être des esclaves pour de tels êtres cruels, commencèrent à planifier une révolution. Sous la poigne de l'Empereur Diaz, ils réussirent finalement à trouver un moyen d'obtenir plus de puissance et de renverser les Wingly. D'une certaine façon, personne ne savait comment, les humains réussirent à utiliser la puissance des dragons comme la leur. Peu de personnes pouvaient utiliser cette puissance, seuls quelques-uns pouvaient la contrôler, et ils furent connus sous le nom de Dragoon.

«Avec leur aide, les humains réussirent à avoir plus de puissance que les Wingly, et les quelques-uns qui survécurent à la Grande Bataille furent forcés d'aller se cacher. La légende dit que tous les Dragoon sont morts durant cette bataille, défendant les droits de la race humaine, et avec cela, le secret des Dragoon disparut également. La société humaine réussit à se rassembler, sans les Wingly pour les diriger, ils réussirent à créer leur propre monde. Les seules choses qui restèrent du vieux monde des Wingly furent les ruines d'une grande puissance éparpillée à travers le monde et plusieurs livres. De ces livres, le plus important était le livre de Zoa, qui contenait la plupart des secrets que les Wingly détenaient entre leurs mains, et les enseignements que le Dieu Zoa leur avait donnés.»

La voix forte de David disparut, et le bureau devint silencieux. Severus était déchiré. L'histoire semblait trop incroyable pour être la vérité, mais Voldemort en croyait une partie au moins, sinon, il n'aurait pas envoyé Malfoy à la recherche du livre. Regardant autour de lui, l'homme sombre vit les autres qui pensaient, semblait-il, à la même chose que lui, incrédulité et confusion inscrites sur leur visage. Dumbledore étaient le seul à considérer l'histoire comme étant sérieuse. Soupirant, le vieil homme leva finalement les yeux et fit un petit sourire à David.

«Merci beaucoup, David, comment es-tu capable de te souvenir de tous ces faits après tant d'années, c'est vraiment inimaginable pour moi.»

Le vieil homme rit avec légèreté. «Cela à toujours été un problème d'intérêts, et tu sais cela Albus, tu n'as jamais vraiment eu un intérêt dans ces histoires, ou tu t'en serais rappelé toi-même.»

Dumbledore rit pendant un moment avant de redevenir sérieux. «As-tu une idée du lieu où l'on devrait commencer nos recherches?»

Tollman secoua sa tête. «Je ne sais pas Albus, je n'ai jamais considéré la légende comme vraie.»

Arthur parla pour la première fois depuis un moment. «Vous avez parler de la puissance des Dragoon, peut-être que les gardiens des Dragoon se souvient de ces légendes ou bien a quelques livres dessus.»

Albus sourit à l'homme aux cheveux roux. «Ce n'est pas une mauvaise idée, Arthur, pourriez-vous contacter Charlie et lui demander de découvrir s'ils ont quelque chose en Roumanie là-dessus?»

Arthur hocha de la tête, après tout, il n'avait rien à perdre à essayer de traquer le livre mystérieux. Alastor semblait mal à l'aise face à cette idée de chasser des anciennes légendes, mais promit qu'il poserait des questions à la division des Aurors pour voir s'ils savaient quelque chose là-dessus. Finalement, Dumbledore se tourna vers Severus, qui était adossé contre l'une des grandes fenêtres du bureau du Directeur.

«Severus, j'aimerai que tu parles à ton fils, demandes-lui de te dire ce qu'il s'est passé la nuit dernière à nouveau au cas où il aurait oublié quelque chose.»

Le maître de Potions acquiesça. «Je le ferai, je serais aussi capable de contacter Lucius.»

Dumbledore grimaça. «Non, Severus, je ne veux plus que tu te trouves près de Lucius, sûrement pas après ce qui s'est passé avec Heron.»

Snape leva un sourcil interrogateur. «Je verrai avec lui lorsque Voldemort m'appellera.»

Le vieux directeur le regarda calmement. «Lorsque le Seigneur des Ténèbres t'appellera, tu l'ignoreras.»

Le sorcier aux cheveux noirs se redressa. «Je ne peux pas faire cela, il découvrira que je suis un espion!»

Dumbledore secoua sa tête fermement. «Tu ne vas plus espionner, Severus. Tu as un fils et deux filleuls, penses-y, et je ne te laisserais plus risquer ta vie. Tu as fait plus que nécessaire dans cette bataille, et maintenant tes services en tant que maître de potions peuvent être utiles. En plus, je veux que tu protèges Zack.»

L'homme se renfrogna, ce n'était pas qu'il ne demandait pas à être là pour son fils, mais il ne pouvait pas accepter les paroles de l'autre homme. Il étant conscient que Dumbledore avait réussi à placer quelques espions dans les rangs de Voldemort, mais pouvaient-ils se permettre de perdre les informations qu'il rapportait? Regardant autour de lui, il décida de laisser tomber pour le moment, il ne voulait pas causer une scène devant les autres, mais il se promit qu'il aurait une longue discussion avec le directeur, très bientôt.

Lorsque Severus acquiesça sans se plaindre, Albus plissa ses yeux. Il savait que l'homme serait difficile sur ce point, mais il resterait ferme sur sa décision. Il avait déjà pris des mesures pour que le Ministère laisse Snape tranquille même s'il n'espionne plus pour la lumière. Cela arriverait au moment où Fudge déclarerait le retour de Voldemort.

Secouant sa tête pour chasser ses pensées, Albus se leva, et dit au revoir à tous, invitant David à rester quelques jours au château avec lui. Dès que le directeur les laissa partir, Severus revint rapidement à ses appartements, l'inquiétude pour son fils recouvrant toutes ses autres pensées pour le moment.

Une fois arrivé, il alla dans la chambre de l'adolescent et fut soulagé de le voir dormir paisiblement, le flacon vide sur sa table de nuit. Silencieusement, ne voulant pas le surprendre, il alla vers le lit et recouvrit le corps d'une couverture légère. Il prit le livre avec un petit rire et le plaça à côté du flacon. Après s'être assuré que le garçon dormirait pour un moment encore, il retourna dans le salon et appela un elfe de maison. Après avoir demandé que le déjeuner soit servi ici, il alla se changer pour quelque chose de plus confortable. Même s'il ne marcherait jamais dans les couloirs avec quelque chose d'autre que sa robe d'enseignant noire, il préférait porter des tenues moins formelles dans ses appartements. Il savait que Zack le verrait, mais puisque le garçon était son fils, il ferait un effort pour être aussi à l'aise que possible en sa présence, après tout, le garçon serait là pendant un bon moment.

Une fois que l'elfe de maison revint avec leur déjeuner, Severus retourna dans la chambre du garçon. Il ne voulait pas le réveiller mais il essayait de lui faire prendre à nouveau des repas réguliers, il fallait donc le faire. En plus, cela ne ferait aucun bien à l'adolescent de dormir toute la journée, après tout, il aura aussi besoin de dormir cette nuit.

Une fois dans la chambre, l'homme s'assit sur le lit à côté du jeune sorcier, et le secoua doucement. «Allez Zack, lèves-toi.»

L'adolescent s'étira un peu et se pelotonna à côté de lui. Soupirant d'amusement, Severus secoua l'adolescent un peu plus. «Zack, il est temps de déjeuner, tu as dormi pendant des heures, réveilles-toi.»

Un œil vert fut visible derrière les paupières sombres. «Encore fatigué, pas faim.»

Severus leva un sourcil «Je me fiche que tu n'aies pas faim, tu dois manger, et si tu es fatigué, tu peux faire un somme après le déjeuner, mais je te le déconseille, à moins que tu veuille rester debout la nuit entière.»

Harry grogna d'énervement, et ouvrit finalement les deux yeux pour fixer son père. L'homme n'était pas impressionné et ne fit que lui sourire. Se levant, il tendit une main à l'adolescent. «Allez, debout.»

Zack grommela quelque chose dans sa barbe, mais accepta l'aide de l'homme pour s'assoire. Ses muscles étaient toujours détendus et il trouvait drôle de s'assoire. Sachant que les membres du garçon ne fonctionneraient pas correctement si tôt après la potion, Snape passa un bras autour de la taille du garçon, et le souleva. Harry regarda l'homme avec choc, et essaya de se tenir debout par lui-même, mais il sentit ses jambes trembler sous lui.

«Ce truc que tu m'as donné est fort.»

Snape ricana légèrement alors qu'il commençait le chemin vers le salon, se mettant à l'allure du garçon. «Je sais que tu ne devrais pas trop bouger aujourd'hui, ou bien tu t'étaleras sans doute au sol.»

L'adolescent lui sourit. «Vieilles expériences, professeur?»

L'homme le tapa avec légèreté sur le dos. «Gamin.» Puis, après un moment il ajouta: «Sois heureux que tu n'aies rien à faire d'important et que tu puisses prendre la potion, sinon tu aurais mal durant plusieurs jours.»

Harry choisit de ne rien dire. Il savait que l'homme avait raison puisqu'il avait ressenti la douleur du Cruciatus auparavant. Il avait aussi compris que l'homme lui parlait de ses propres expériences, après tout, il ne pouvait pas être à terre une journée après chaque réunion, ou cela paraîtrait douteux.

Une fois qu'ils furent installés à la table, ils mangèrent en silence. Zack mangea lentement, mais n'essaya pas de s'arrêter lorsqu'il fut plein, sachant d'avance que l'homme lui demanderait de tout manger de toutes façons. Une fois qu'ils eurent fini, Snape le guida dans la salle de bain, ce qui était très embarassant pour l'adolescent, puis ils s'installèrent dans le salon. Harry regarda son père avec perplexité, sachant qu'il avait probablement besoin de lui demander quelque chose sinon il serait allé dans son laboratoire de potions.

Interprétant correctement le regard du garçon, Snape commença à parler, sachant qu'il n'avait aucune raison de reporter la conversation qu'ils devaient avoir sur l'insistance du directeur.

«Comme tu le sais, j'étais à une réunion avec le directeur ce matin, il m'a demandé de te demander de raconter à nouveau la vision, au cas où quelque chose te serait sorti de l'esprit hier.»

Harry acquiesça,acceptant, et commença à raconter sa vision à son père, essayant de redire tout comme lors de la nuit précédente, tout en maintenant les petits changements qu'il avait fait à l'histoire originale.