Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Polaris sauf la traduction.
Et voila ... un autre booo chapitre tout neuf pour la journée
Enjoy
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Chapitre 26 : Une discussion Avec Albus
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Une fois que le déjeuner fut terminé, Severus s'excusa de table et prit la direction de son laboratoire tandis que Harry s'installa dans son siège, pensant à ce qu'il devait faire. Il était heureux que son père ne lui ait pas mis plus de pression pour connaître ses cauchemars de la nuit précédente. Rose n'était pas un sujet dont il aimerait parler avec son père, surtout parce que c'était toujours comme ça qu'il avait imaginer le comportement d'un père.
Secouant sa tête, essayant d'effacer ses pensées difficiles de son esprit, il se leva et alla dans sa chambre. Il devait aller voir s'il y avait une réponse de Dame Charlie, après, il serait capable de décider ce qu'il pouvait ensuite faire. À son grand désappointement, le livre restait vide. Pendant un moment, il pensa envoyer un autre message, mais cela paraîtrait un peu insistant, et ce n'était pas comme s'il voulait les forcer à lui parler s'ils ne le voulaient pas.
Soupirant, il alla vers sa malle, et ouvrit le compartiment normal. Sous tous ses nouveaux vêtements, se trouvaient les livres qu'il avait achetés avec l'aide de Chiara. La plupart étaient des livres d'école, mais, la dernière fois qu'il était allé à Diagon Alley, il avait acheté quelques livres en supplément. Malheureusement, il les avait tous lu, et il n'avait pas eu la chance d'aller en chercher de nouveau depuis un moment. Décidant qu'il n'y avait rien à lire d'intéressant dans sa malle, il la ferma et retourna au salon.
Une fois là, il resta debout au milieu de la pièce, se demandant ce qu'il devait faire. Pendant un moment, il pensa aller dehors, mais il élimina cette idée immédiatement. Il se sentait un peu tremblant et en y réfléchissant bien, il n'avait pas vraiment envie de voir quelqu'un pour le moment. D'un autre côté, le livre qu'il avait pris à la bibliothèque il y a quelques jours ne semblait plus aussi intéressant. Prenant finalement une décision, il alla vers la bibliothèque de son père, et, comme il s'y était attendu, il y avait principalement des livres sur les potions, mais cela ne le dérangeait pas. Même s'il n'aimait pas les cours de potions, pour des raisons évidentes puisque c'était à ce moment là que son père utilisait toutes les opportunités possibles pour l'insulter. Cela ne l'avait jamais vraiment déranger de faire des potions.
Chiara, qui avait découvert peu de temps après avoir appris la vérité, pensait qu'il avait commencé à aimer les potions pour essayer de plaire à son père. D'abord, il avait pensé que cette idée était stupide, mais maintenant, il savait qu'elle avait eu raison. Ce n'était pas comme si l'homme l'avait remarqué, il avait toujours été trop occupé à lui rappeler combien il était incompétent pour vraiment faire attention à lui. Après à peu près un an, Harry avait abandonné l'idée d'essayer de bien faire en classe, supposant que, si on allait l'appeler idiot, l'homme devrait avoir tout aussi bien une raison pour le faire. Mais, cela n'avait pas arrêté sa fascination face à la fabrication de potions.
Essayant d'éliminer ces pensées déprimantes de son esprit, il prit le premier livre à sa portée, et s'installa dans un fauteuil pour le lire. Il se révéla être un livre sur la potion polyjuice et toutes les modifications qui avait été découverte pour l'instant. Avec un petit sourire, à cause des souvenirs que le livre ramenait à la surface, Harry s'installa plus confortablement dans son fauteuil et commença à le lire avec attention.
Il était tellement plongé dans son livre qu'il n'entendit personne frapper à la porte. Il faillit sursauter lorsqu'une vieille main se posa sur son épaule. Rapidement, il se retourna, alors il fit face aux yeux étincelant du directeur.
« Professeur ! Je ne vous ai pas entendu entré. »
Le vieil homme eut un petit rire et alla s'asseoir dans l'autre fauteuil. « J'ai remarqué, mon garçon. Comment te sens-tu ? Ton père a dit que tu allais beaucoup mieux. »
Le garçon acquiesça, fermant son livre après y avoir mis un marque-page. « Je vais bien, encore un peu tremblant, mais papa a dit qu'il fallait s'y attendre puisque la potion va prendre à peu près deux jours pour quitter mon corps. »
Si le vieil homme fut surpris d'entendre son étudiant s'adresser au directeur de Slytherin d'une telle façon, il ne le montra pas. Au lieu de cela, le sorcier acquiesça, comprenant. « Je suis heureux d'entendre ça, Zack. »
Se reprenant et réalisant qu'il avait été un peu rude pour le moment, Zack se leva de son fauteuil. « Je suis désolé, professeur, puis-je vous servir quelque chose à boire ? »
Riant doucement, le directeur secoua sa tête. « Ce n'est pas nécessaire, mon enfant, je dois simplement parler avec ton père pendant un moment, et je suis venu te délivrer un message. »
Levant un sourcil, Harry se réinstalla dans son siège. « Un message, monsieur ? »
« Oui, Charlie m'a dit de t'avertir que Ron va venir ce soir pour voir comment tu vas. Il semblerait que Chiara lui ait dit ce qu'il se passait, et il voulait être sûr que tout allait bien. »
Un petit sourire couvrit le visage enfantin, et un acquiescement. « J'ai hâte de le voir. J'aurai dû le hibouer avant, mais, avec tout ce qu'il s'est passé, j'ai oublié de le faire. »
Dumbledore éclata de rire. « C'est complètement compréhensible, mon enfant. Ron va arriver à Hogsmeade. Je dois parler à ton père mais si tu n'as rien de prévu ce soir, il se pourrait qu'il puisse t'emmener en ville, de cette façon, vous pourrez passer la soirée avec Ron. Sinon, Hagrid ira le chercher et le ramènera. »
Le visage de Harry s'illumina soudainement, mais il s'assombrit ensuite légèrement. « J'adorerai aller à Hogsmeade, mais je veux pas ennuyer papa. »
Une vieille main tapota gentiment son genou. « Allons, allons, laissons-le décider par lui-même ce qu'il veut faire. Alors, où puis-je le trouver ? »
Clignant des yeux, Harry montra la porte fermée avec un signe de tête. « Papa est là depuis le début de matinée, mais je ne sais pas si c'est une bonne idée de l'ennuyer alors qu'il fabrique une potion. »
Le directeur haussa des épaules, et se leva. Harry regarda anxieusement Dumbledore qui ouvrait silencieusement la porte et jetait un coup d'œil dans la pièce. Cela devait être bon d'entrer puisque le vieil homme disparut par la porte, la fermant derrière lui. Haussant les épaules et comprenant que les deux hommes lui parleraient de leur décision plus tard, Zack reporta son attention sur le livre, c'était bien plus intéressant que ce à quoi il s'était attendu.
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Severus leva les yeux lorsque la porte de son laboratoire s'ouvrit. Il s'était attendu à ce que Zack entre, il fut plutôt surpris lorsqu'il vit la grande silhouette du directeur devant lui. D'un petit mouvement de baguette, il étouffa le feu sous la potion. Ce n'était pas comme s'il obtenait quelque chose avec cette nouvelle version de la wolfsbane. Il entendit Albus fermer la porte derrière lui, alors qu'il finissait d'écrire quelques-unes des réactions qu'il avait obtenues dans son cahier de notes. Une fois qu'il eut terminé, il s'installa finalement et leva les yeux vers son invité.
« Bonjour, Albus. »
Le vieux sorcier s'assit dans l'une des chaises placées devant le bureau que Severus avait utilisé. « Bonjour Severus, toujours pas de chance ? »
Le jeune homme grimaça et grogna en indiquant ses notes. « Rien, Albus, si je change quelque chose à la recette originale, je finis soit par faire exploser le chaudron, soit j'empoisonne la potion. »
Le directeur secoua sa tête légèrement. « Tu penses bien trop à ce problème, Severus, tu devrais laisser reposer cela pendant quelques jours et cela te viendra. Soit ça ou demande un deuxième avis. Un autre maître de potions pourrait te donner quelques idées nouvelles. »
Le Slytherin renifla. « Vous parlez comme s'il y avait des maîtres de potions à travers tout le pays, nous ne sommes à peine que trois ou quatre dans toute l'Europe, Albus. »
Les yeux du vieil homme étincelèrent un peu plus, mais il laissa cela passé. « Alors tu devrais suivre mon premier conseil. »
Soupirant, Severus regarda son patron. « Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que vous avez déjà prévu un moyen pour que je puisse prendre du temps loin de cette foutue potion ? »
Albus ria légèrement, mais ne le dénia pas, après tout, tout était vrai. « Le jeune monsieur Weasley vient ce soir, et j'ai pensé que tu voudrais emmener Zack à Hogsmeade pour le rencontrer là-bas. Je suis sûr que ton fils voudrait aller quelques heures dehors et tu pourrais aussi prendre une pause. »
Arquant un sourcil, le jeune homme secoua sa tête. « Et je suppose que vous l'avez déjà dit à Zack, donc je ne peux pas dire non sans le rendre malheureux, n'est-ce pas ? »
Le vieil homme poussa un petit rire. « Et bien, il était dans le salon, je devais bien lui dire pourquoi je voulais te parler, n'est-ce pas ? »
Soupirant, Snape ferma son cahier de notes. « Je suis sûr que vous l'avez fait. Très bien, je l'emmènerai à Hogsmeade, je dois aller acheter plusieurs choses sur le chemin. J'espère que vous ne vous attendez pas à ce que je reste tout le temps avec eux deux, je ne pense pas qu'ils aimeraient vraiment cela. »
Se levant, le directeur secoua sa tête. « Bien sûr que non, Severus, je me sentirai simplement mieux tout en sachant que tu es là si quelque chose se passe et surtout sur le chemin du retour. »
Sans aucun autre mot, l'homme quitta son jeune collègue, et, après avoir dit au revoir à Zack, il quitta la pièce, chantant doucement.
Lorsque Severus quitta finalement son laboratoire, après avoir nettoyer tout ce qu'il avait utilisé, il rencontra alors deux yeux inquisiteurs. Levant un sourcil avec un petit sourire sur ses lèvres, l'homme croisa les bras.
« Et bien ? Qu'est-ce que tu attends ? Nous ferions aussi bien de prendre le déjeuner un peu plutôt si nous voulons être à temps à Hogsmeade pour rencontré M. Weasley. »
Severus se déplaça vers la cheminée après avoir vu un sourire heureux illuminer le visage de son fils, ce qui fut plus que suffisant comme récompense.
Il fut sur le point de convoquer un elfe de maison lorsqu'il entendit la voix de l'adolescent l'appeler. « Papa ? »
« Mmh ? »
« Est-ce que cela te dérangerait si je t'empruntais un de tes livres ? »
Comprenant que c'était un de ses livres de défense, il acquiesça distraitement, alors qu'il convoquait finalement un elfe de maison et demandait alors leur déjeuner.
