Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Polaris sauf la traduction.

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Chapitre 32 : Un conte du passé.

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Harry soupira lorsqu'il ferma la porte après avoir vérifié que son père était endormi. Il ressentait également le besoin d'aller dormir mais il voulait d'abord faire quelque chose. Prenant le Livre de Communication, il ouvrit le compartiment secret de sa malle et y entra. Son père ne se réveillera pas avant un moment mais il ne voulait pas prendre le risque de se faire à nouveau surprendre. Faisant apparaître un confortable fauteuil, le garçon s'y installa et ouvrit le livre. Il fut plutôt surpris de voir deux pages presque entièrement écrite. Il ne s'était pas vraiment attendu à cela. Soupirant, il commença à lire.

« Cher Gardien, je suppose que quelqu'un vous a interrompu la dernière fois que nous discutions puisque vous avez arrêté de répondre à mes messages plutôt abruptement. Je vous conseillerais d'être plus prudent quand à l'endroit où vous utilisez ce livre. »

Harry gronda légèrement, il savait déjà cela, après tout, il était là maintenant, n'est-ce pas ? Essayant de restreindre sa colère légèrement, il retourna son attention sur le livre.

« Comme nous l'avions décidé, j'ai essayé de trouver des indices sur la localisation des livres de Zoa. Il n'y en a pas autant que je le craignais au début, à peine dix éparpillés dans le monde. Celui se situant le plus près de votre localisation est maintenu dans un vieux coffre, dans les profondeurs de la banque de Gringotts. Les gobelins l'ont protégé au maximum de leur habileté même s'ils ne savent pas ce qu'ils gardent, donc, cela ne devrait pas être un problème. Il y a deux autres livres en Europe en dehors de celui donc vous avez la garde. L'un se situe dans un temple, au sommet des Alpes, et il y a peu de chance que quelqu'un soit capable de découvrir son existence. L'autre est en pleine mer, je ne sais pas comment il y est apparu, mais j'ai été le récupérer, donc il n'y a aucun danger que le livre tombe entre les mauvaises mains. »

Harry se renfrogna, si l'information était vraie, ce qui était sans aucun doute le cas, alors comment Voldemort pouvait le rechercher ? Le texte continua à la page suivante, et il dut combattre le sommeil pour continuer à lire.

« Les autres livres sont en sûreté et protégés. La plupart ont été oubliés donc cela devrait prendre des années pour que quelqu'un puisse trouver le plus petit indice sur leur localisation. Et même si c'est le cas, il y a encore le problème de la traduction. Je vous dirai de ne pas trop vous inquiéter pour ça, si une rumeur n'avait pas atteint mes oreilles venant d'un de mes vieux amis. Je ne sais pas si cela est vrai ou non, vous en déciderez vous-même, je ne fais que transmettre ce que l'on m'a dit. Il y a environ mille années humaines, une jeune Ailée a décidé qu'elle voulait en apprendre plus sur le monde humain, et elle quitta la sécurité de la forêt à la recherche de nouvelles aventures. Après plusieurs péripéties, elle est arrivée en Angleterre et y a rencontré une jeune humaine. Elle était connue dans son monde comme une scientifique et son principal objectif était de découvrir les origines de toute la magie. Cette femme était appelée Rowena Ravenclaw, et si mes sources sont correctes, elle a bâti votre école. » Harry ne put s'empêcher de lever un sourcil, que connaissait exactement cette femme à propos de lui ? « En tout cas, Rowena et l'Ailée devinrent de très proches amies, et rapidement, l'ailée commença à lui donner des informations perdues depuis longtemps. À travers les années, Rowena a construit une bibliothèque impressionnante et, ayant appris le langage des dragons, elle a traduit quelques livres des plus intéressant. Un jour, le Gardien de ce temps-là eut vent de ce qui arrivait. À ce moment-là, les Gardiens n'étaient pas contre le partage des informations avec ceux qu'ils considéraient comme étant dignes, mais traduire les livres sacrés étaient quelque chose de complètement différent. Le Gardien alla confronter les deux personnes et força Rowena à brûler toutes les traductions mais l'autorisant à garder sa bibliothèque privée jusqu'à sa mort. Une fois qu'elle fut morte, la jeune Ailée retourna tous les livres vers notre monde et partit à nouveau. Je n'ai plus entendu parler d'elle depuis plusieurs siècles, et même si j'ai essayé d'entrer en contact avec elle, elle n'a pas encore répondu à mes appels.

Ce qui m'inquiète le plus, c'est que le Gardien ne s'était pas vraiment assuré de fait que tous les livres traduits lui avaient été remis, et il est possible que la sorcière ait à nouveau traduit les livres en secret après qu'il soit parti. Si votre Voldemort cherche vraiment le livre de Zoa, et le croit être proche, alors vous devriez chercher s'il existe une traduction. Je vais m'assurer que les livres dont je connais l'emplacement sont en sécurité et j'essayerais de contacter la jeune Ailée, elle en sait probablement plus que n'importe qui. Si vous voulez essayer de l'appeler vous-même, son nom est Meru, et peut-être que vous attirerez sa curiosité d'une façon qui me serait impossible. »

Il y avait également une petite mise à jour du même jour mais aucune autre nouvelle, donc, après avoir dit à l'Ailée qu'il avait reçu le message, il ferma le livre. Il y avait tant d'informations sur lesquels il devait réfléchir mais son esprit commençait à s'engourdir et refusait de coopérer. Avec un soupir, Harry ferma le livre et le rétrécit pour qu'il puisse le garder sur lui à tout moment. Montant l'escalier, il ferma sa malle, la faisant reprendre sa forme d'origine et alla rapidement au lit. Il avait craint d'avoir des problèmes de sommeil avec toutes les choses qu'il venait d'apprendre, mais ce ne fut pas le cas et le sommeil le clama dès qu'il posa sa tête sur l'oreiller.

Severus fut très surpris lorsqu'il se réveilla le matin suivant, et lorsqu'il vit qu'il avait manquer le petit-déjeuner. Cela devait être la première fois depuis des années que quelque chose comme ceci se produisait. Après s'être occupé de sa toilette matinale, il quitta la pièce. Il ne fut pas surpris de voir que la porte de Zack était encore fermée. Il laisserait le garçon dormir encore un moment. Secouant sa tête, l'homme entra dans le salon et s'arrêta d'un coup lorsqu'il vit Albus avalé une gorgée de thé.

« Bonjour, directeur, qu'est-ce qui vous amène ici ? »

Le vieux sorcier sourit à son jeune ami. « Je suis descendu pour voir si vous alliez bien, il n'est pas dans tes habitudes de manquer le déjeuner, Severus. »

Le maître de potions murmura une excuse que Dumbledore écarta d'un revers de la main. « Ne t'inquiète pas pour ça. Je voulais te parler de quelque chose. »

Severus acquiesça et se servit une tasse de thé avant de s'installer dans une chaise. « À propos de quoi ? »

Dumbledore plaça doucement sa tasse de thé sur la table, une once d'amusement ayant disparu de son visage. « Bill Weasley m'a appelé ce matin. Quelqu'un a essayer de s'introduire tard dans la nuit hier soir. »

Severus serra les dents. Depuis le problème de la Pierre philosophale, personne n'avait essayer de s'introduire dans l'un des coffres de Gringotts. Que quelqu'un s'y soit risqué représentait un sérieux problème. « Savez-vous qui l'a fait ? Et ce qu'ils recherchaient ? »

Dumbledore secoua sa tête légèrement. « Nous ne savons pas qui c'était, mais nous savons qu'il se dirigeait vers les plus anciens coffres avant qu'il ne soit découvert. Le voleur a réussi à fuir, mais les gobelins nous ont assuré qu'il doit encore être à l'intérieur de la banque. Bill est plutôt sûr qu'il sera découvert, la seule inquiétude serait de savoir s'il est encore en vie pour nous dire ce que nous voulons savoir. »

Severus frotta ses yeux. Il était sûr que cela n'était pas une coïncidence. Voldemort recherchait un très vieux livre, et après qu'ils aient entendu cela, Gringotts a été infiltré.

« Est ce que les gobelins savent ce qu'il y a dans ces coffres, ce livre pourrait y être. »

Dumbledore ferma la bouche, plutôt malheureux. « J'ai parlé avec le chef gobelin de la succursale britannique, il m'a dit que personne ne savait exactement ce qu'il y avait dans ces coffres. Lorsque j'ai essayé de le convaincre de nous montrer ce qu'il y a à l'intérieur afin de voir ce qui attirait l'attention de l'ennemi, il m'a jeté de son bureau. Les gobelins ont reçu l'ordre de garder ces coffres en sécurité et de ne jamais laisser pénétrer quelqu'un à l'intérieur s'il ne connaissait pas le bon mot de passe. Même eux n'y sont pas entrés. J'ai peur que nous ne trouverons pas ce qui est à l'intérieur. »

Severus soupira. « Regardez-le de cette façon, il semblerait que le Seigneur des Ténèbres ne le peut pas non plus. »

L'ombre d'un sourire passa sur le visage de Dumbledore, éclairant son expression sombre. « Oui, et bien, je doute qu'il abandonnera si facilement. »

Snape acquiesça puisqu'il savait combien l'homme serpent était borné lorsqu'on lui barrait la route. Les deux hommes devinrent silencieux, chacun perdu dans ses pensées. Ce fut de cette façon que Harry les découvrit vingt minutes plus tard. Un regard vers eux et il sut que quelque chose n'allait pas.

« Que s'est-il passé ? »

Severus leva les yeux d'un coup, il était tellement perdu dans ses pensées qu'il n'avait pas entendu son fils entrer dans la pièce. « Comment te sens-tu ? »

Zack soupira alors que son père se leva et s'approcha de lui. « Je me sens bien, papa. »

L'aîné toucha son visage, où un bleu s'y trouvait le jour précédent. « Mmh, il semblerait que tu sois guéri, bien. »

Alors, sans autre mot, il dirigea le garçon à la table où le petit-déjeuner l'y attendait, ignorant les tentatives du garçon pour savoir ce qui avait mis le directeur et lui dans un état si pensif.

Sous les yeux vigilants de Severus, Zack emplit son assiette de nourriture, mais ne commença pas à manger. Au lieu de cela, il fixa son regard sur le vieux directeur. « Que s'est-il passé ? »

Albus, voyant la lueur bornée dans les yeux du garçon lui fit un sourire surtout lorsque Severus insista pour que le garçon mange et que son fils l'ignora. Secouant sa tête alors qu'il sentait une dispute proche, le vieil homme expliqua rapidement ce qui était arrivé à Gringotts alors que Zack abandonna et commença à manger son petit-déjeuner.

Alors qu'il écoutait l'explication du directeur, Zack commença à froncer des sourcils. Il semblait que Voldemort et Lucius ne soient pas aussi ignorants sur la localisation du Livre, comme il l'avait cru auparavant. Mais pourquoi vouloir le livre alors qu'ils étaient incapables de le lire ? À mois que, bien sûr, que ce n'était pas le seul livre là-bas. Il fit tomber sa cuillère d'un coup, attirant l'attention des deux adultes vers lui, mais cela ne le dérangea pas. Et s'il existait vraiment une traduction du livre ? Et si elle était quelque part dans Gringotts ? Il faudra qu'il envoie un message à Dame Charle lorsqu'il en aura la chance. Même s'il croyait que les gobelins pouvaient assurer la sécurité de leur banque, il savait que Voldemort n'abandonnait pas lorsqu'il avait décidé quelque chose. Même si le Seigneur des Ténèbres devait détruire Gringotts, Zack était sûr que tôt ou tard, il mettrait la main sur le livre.