Et bien je n'ai jamais cru pouvoir venir à bout de ce chapitre ! J'espère qu'il comblera vos attentes et que le délai d'udapte n'a pas été trop long pour vous ! Je dois avouer que c'est très difficile d'écrire après trois chapitres comme ceux que vous avez eu avant ! Il était magnifique n'est-ce pas ? Et je sens que tout ça va se corser de plus en plus au fil des chapitres alors je souhaite bon courage au prochain auteur !
Attention: À l'identique des premiers chapitres, les phrases écrites en gras et italique sont en français dans l'histoire.
Chapitre 4 : Joyeuse Saint Valentin…
Le vent soufflait fort sur le terrain. Harry se trouvait très haut dans le ciel et scrutait sans vraiment le voir l'horizon qui se perdait à perte de vue.
Aujourd'hui, son équipe, Les vagabonds combattait les Japonais pour un match qui serait l'un des plus décisif pour la finale de la Coupe du Monde de Quidditch qui avait lieu au mois d'Août prochain.
Son regard se perdit un instant sur ses coéquipiers qui tremblaient de froid, leur écharpe bien remontée au niveau de leur nez pour les protéger un tant soit peu de ce froid hivernal qui leur glaçait le sang. Il frissonna quand l'image d'une cheminée allumée lui vint à l'esprit, s'imaginant être dans les bras de Draco avec une tasse de chocolat dans les mains. Un petit sourire vint éclairer son visage en y pensant. Qu'est ce qu'il aimerait retourner en Angleterre pour retrouver son petit chez soi et être accueillit par son petit ami.
Mais il devait jouer un match dans ce temps glacial. Les spectateurs japonais étaient assez nombreux pour un match de cette ampleur. Les Anglais avait préféré rester dans leur pays et supporter leur équipe de loin, préférant rester au chaud.
Un cognard le frôla de près et il eut juste le temps de faire un tonneau autour de son Ifrit afin de l'éviter.
Oui aujourd'hui n'était vraiment pas un bon jour pour un match. Son esprit était ailleurs. Il n'avait pas aperçu le Vif d'or une seule fois depuis le début du match qui durait depuis deux heures et demi.
Il avait pourtant essayé de se concentrer mais son esprit dérivait et il se retrouvait à penser encore et toujours à lui. Draco prenait toute son attention et celui-ci ne le savait même pas. Harry pensait sans arrêt à lui, à n'importe quel moment. Et même durant un match contre les Yasuraka Hi dit les Flemmes tranquilles, il n'arrivait pas à se concentrer.
Ses pensés voguaient au gré du vent et tournoyaient comme elles l'entendaient sans qu'il ne puisse les retenir.
Draco le faisait tourner en bourrique depuis plus de deux semaines. Il ne savait plus comment se comporter avec lui. Un moment il pouvait être calme et paisible et l'instant d'après il l'envoyait paître sans aucune explication. C'était à en devenir chèvre. Il ne savait plus sur quel pied danser avec celui qui faisait chavirer son cœur.
Alors oui, il avait le droit d'être déconcentré pendant ce match. Il avait le droit de penser que bientôt c'était la Saint Valentin et qu'il aimerait faire quelque chose de spécial pour eux deux. Il y réfléchissait depuis une semaine déjà et aucune idée ne lui était venue à l'esprit.
Que faire pour que celui que l'on aime soit comblé un quatorze février ?
Il n'en avait aucune idée. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas pensé à cette fête. La dernière fois qu'il pouvait se venter de l'avoir fêter fut l'année de sa cinquième année à Poudlard. Alors autant dire que cela datait un peu. Il se rappelait qu'il avait passé sa journée à Pré au Lard en présence de Cho Chang. Ils avaient passé un petit moment dans le salon de thé de Madame Pieddodu. Tout ce passait bien au début, puis ce fut la débandade. Cho pleurait encore une fois après avoir parler de Cédric et lui ne savait pas quoi faire pour la réconforter. Heureusement qu'il n'avait pas continué son histoire avec elle. Quoique on ne pouvait pas vraiment appeler ça une histoire à proprement parler. La seule fois où ils s'étaient embrasser, Harry ne pouvait que la qualifier d'une seule façon : mouillée. C'était le mot qu'il avait donné à ses amis pour qualifier leur échange.
Ses souvenirs rendirent Harry quelque peu mélancolique. Beaucoup d'eau avait coulé sous les ponts maintenant. Voldemort était mort et il avait réussit à apprivoisé Draco, le loup de son cœur. Ils vivaient ensemble et rien ne pourrait lui faire plus plaisir.
Il était partit de chez eux trois jours auparavant, Draco lui demandant sans arrêt quand il reviendrait pour ensuite lui demander de partir au plus vite au Japon sous prétexte qu'il le stressait plus qu'autre chose à force de tourner en rond. Le moins qu'il pouvait dire, c'est qu'ils ne s'étaient pas vraiment quittés en bond terme. Draco avait hurlé, Harry avait suivit, harcelant le blond d'être beaucoup trop caractériel et il avait claqué la porte et avait transplané en direction de Tokyo.
C'est vrai que Draco avait de quoi être stressé. Ce n'était pas tous les jours qu'un jeune artiste comme lui faisait une exposition de ses œuvres.
Oui, Draco était maintenant quelque peu reconnu pour ses peintures. Sa panne d'inspiration en hivers lui avait remis les idées en place et maintenant, il peignait à chaque fois qu'il était seul chez eux ou qu'il passait ses après-midi dans un musée d'œuvre d'art. Il s'asseyait sur un banc, sortait son carnet à dessin et dessinait jusqu'à la fermeture du musée.
Harry avait alors vu son petit ami changer peu à peu. Draco ne lui montrait pas tout ses tableaux mais ce qu'il put en voir le rendit fier du blond. Les couleurs étaient maintenant présentes et les traits étaient un peu plus précis. Les formes se définissaient souvent par quelques esquisses bien placées qui rendaient le travail fini absolument magnifique.
Celui que Harry préférait était sans aucun doute celui que Draco avait fait trois semaines plus tôt. La peinture représentait une femme dans une vallée. Elle portait un chapeau rond sur sa tête dont on voyait les cheveux remontés en chignon et le vent semblait souffler tout autour d'elle, faisant s'envoler son ombrelle blanche et quelques mèches de cheveux. Quelques fleurs jonchaient le sol dont l'herbe verte se mélangeait à la couleur bleu océan du ciel parsemé de quelques nuages gris. Ce tableau était vraiment magnifique.
Ce fut d'ailleurs ce qui propulsa Draco dans son nouveau métier d'artiste. Il était parti faire encadrer son œuvre tout fier d'avoir retrouvé sa Muse. Muse qui se trouvait être Harry pour son plus grand bonheur.
Il était donc entrer dans le magasin, faisant savoir sa demande. Il attendait un peu quand un homme entra, le carillon résonnant dans son dos. Il s'était retourné et un homme s'était approché de lui. Deux heures plus tard, Draco rentrait en vitesse chez eux et sautait à son cou en rigolant de bonheur. Il lui avait alors tout expliqué entre deux baisers. L'homme recherchait de nouveaux artistes pour sa galerie qui se trouvait à New York et avait tenté sa chance en Angleterre. Quand il avait vu le tableau de Draco il lui avait expressément demandé qui était l'artiste de cet œuvre. Draco avait répondu que c'était lui et l'homme lui avait offert un contrat pour exposer ses peintures dans sa galerie. Draco avait tant été étonné qu'il n'avait pas répondu tout de suite. L'homme s'apprêtait à partir et il lui avait enfin répondu, un peu essoufflé par la nouvelle. L'homme avait sourit, lui avait donné sa carte où était inscrit en lettre d'argent Galerie Gibson et Associés – New York puis était sortit après un dernier mot.
« Appelez-moi si devenir connu vous intéresse. Votre talent est certain, je suis sûr qu'il suffirait peu de temps pour vous faire connaître du grand public. » Avait-il dit de son accent en souriant.
Depuis ce temps-là, Draco peignait à chaque instant. Son inspiration lui faisait faire des choses merveilleuses mais encore beaucoup de ses peintures possédaient encore ce goût de mystère et de ténèbre. Draco n'était pas totalement guérit de son séjour à Azkaban mais Harry ne désespérait pas qu'un jour il le serait complètement.
En ce moment même, Draco devait être en train de hurler contre ceux qui porteraient ses peintures, les réprimandant en leur disant que bientôt elles auront de grande valeur et qu'ils devaient y faire attention. Draco pouvait être un peu trop sûr de lui quelque fois. Harry savait qu'il avait un talent indéniable, mais il devait encore le travailler, et un jour, il serait, peut-être un peintre reconnu. En attendant, persévérance et attente seraient les maîtres mots.
Harry reporta son regard sur le match, se traitant d'idiot alors qu'il entendit le commentateur hurlé un nouveau but pour l'équipe japonaise. Le score était maintenant de cent vingt à quatre dix pour Les vagabonds.
Après un moment, son regard fut accroché par un point lumineux aux pieds des anneaux de son équipe il fronça les sourcils essayant de distinguer au travers de la pluies abondante et sans attendre il fonça, descendit en piqué essayant d'attraper le vif d'or qui le narguait de ses ailes qui battaient frénétiquement.
Une forte secousse lui fit presque perdre l'équilibre mais il réussit à se maintenir sur son balai. Un regard sur la gauche lui indiqua que l'attrapeur adverse du nom de Chi Yang avait également pris le vif en chasse. Harry tendit sa main, la balle étant à quelques centimètres de sa paume. Il l'avait presque dans son poing quand elle remonta rapidement dans les airs, disparaissant de sa vue. Le brun freina d'un coup sec et remonta en chandelle, l'autre attrapeur ralentissant et faisant demi-tour pour faire un tour du terrain fin de retrouver la trace de la balle. L'ancien Gryffondor préféra se replacer au dessus des joueurs afin de scruter les alentours.
Pendant une vingtaine de minutes Harry rechercha activement le vif, son esprit essayant de ne pas se refocaliser sur son amant. Cela pourrait lui porter préjudice et il ne voulait pas perdre ce match.
Après un moment qui lui parut être une éternité, la balle revint se placer aux pieds des anneaux adverses cette fois-ci. Rapide comme l'éclair, il fonça jusqu'à elle, son balai restant tout de même dans les hauteurs pour prévoir une autre ruse de la part du vif comme précédemment. Chi Yang se tenait un peu plus bas, son regard fixé sur la balle. Harry savait qu'il était loin de la balle mais mué d'un instinct il resta au dessus de l'autre, toujours en volant près des anneaux, et attendit que la balle refasse un autre mouvement.
L'attrapeur japonais était à quelques mètres à peines de la balle quand celle-ci remonta en chandelle juste au niveau de Harry qui ayant prévu son mouvement, l'attrapa d'un geste agile. Heureux comme jamais, et ayant franchement eut un peu peur de ne pas pouvoir finir ce match par une victoire, il brandit son poing au dessus de sa tête, un sourire aux lèvres. Le match se finit donc sur un score de trois cent dix à cent dix pour Les Vagabonds qui avaient réussit à reprendre quelques points tout comme l'autre équipe.
Dans le public, les supporteurs japonais huaient son équipe, furieux de ne pas avoir gagné. Mais Harry ne les écoutait plus en ce moment. Une seule pensée tournait dans sa tête.
« Bientôt, je serais à la maison…. Draco, bientôt je vais te retrouver. »
oOoOoOoOo
Draco était vraiment fou de rage. Non seulement tout n'était pas prêt pour l'exposition, mais Harry n'était même pas là pour le soutenir et lui dire que tout irait bien ! Il n'y avait pas à dire, il était carrément remonté contre son amant. Quelle idée d'avoir un match à cette période de sa vie aussi !
Son regard froid rencontra celui amusé de celui qui avait changé son point de carrière. Monsieur Juan Gibson était vraiment confiant quand au vernissage de cette après-midi et ne cessait de rigoler quand il voyait que son nouvel associé était si nerveux. Même s'il ne le montrait pas il savait que Draco Malfoy n'avait pas si confiance en lui-même. Mais il le comprenait. Gibson était un sorcier assez reconnu dans le monde de l'art chez les moldus et connaissait l'histoire de l'héritier Malfoy. A vrai dire, peu de personne connaissait cette histoire en Amérique, mais il s'était facilement renseigné sur lui. Le moins que l'on puisse dire, c'est que son histoire était sombre et pas le moins du monde quelque chose de joyeux à vivre. Mais Juan avait contre toute attente réussit à percer quelque peu le mystère Draco Malfoy. Bien sûr il ne connaissait pas la moitié de ce qui composait ce jeune homme, mais il savait depuis leur discussion que le blond avait trouvé une personne qui le sortait peu à peu de son cauchemar vivant. Et il fut véritablement surpris quand il appris que cette personne était nul autre que Harry Potter. Il devait bien avoué qu'il avait fixé le blond les yeux ronds, la bouche grande ouverte sous la stupeur de la nouvelle. Mais aujourd'hui, celle-ci était très bien intégrée à son esprit. Par ailleurs, le jeune homme lui avait demandé de ne pas étaler ce fait dans tous les journaux sous peine de ne plus exposer ses peintures dans sa galerie. La menace avait été simple mais radicale.
Ils avaient donc peaufiné durant tout un mois les derniers détails de l'exposition qui aurait lieu en fin d'après-midi. Draco avait vraiment fait des merveilles de ses œuvres et il semblait particulièrement fier de ce qu'il avait fait.
Bien sûr, il n'y aurait pas seulement que des peintures du blond mais également celles d'autres jeunes peintres qui essayaient de percé dans le métiers et essayant de faire vendre leurs œuvres à de riches collectionneurs ou amoureux de l'art.
« Non mais qu'est ce qu'il fou ce putain de Potter ! Il veut me bousiller ma journée ou quoi ! Il a intérêt à être à l'heure, je vous l'dis, ou il va entendre parlé du pays, croyez-moi ! » Vociféra Draco en se postant près de Juan qui souriait amusé. Le blond avait un véritable caractère de chienmais cela faisait tout son charme.
« Voyons Draco, vous savez bien que son match ne peut pas se dérouler en quelques minutes, il doit sans doute être exténué maintenant. Laissez-lui le temps de récupéré. » Fit gentiment l'homme aux cheveux et à la moustache grisonnante.
« Oh mais il peut facilement faire un match de quelques minutes, il l'a bien fait à Poudlard, alors il n'y a pas de raison qu'il ne puisse pas le faire encore aujourd'hui. » grogna le blond entre ses dents.
« Le temps passe, il n'est peut-être plus aussi bon qu'avant. Quoique j'aie entendu dire que c'était le meilleur attrapeur et que même Victor Krum n'avait jamais réussit à faire de tels exploits. C'est absolument remarquable. Vous devez être fier de lui. »
« Exploit ou pas, il a intérêt à être présent ou je jure qu'il n'en ressortira pas indemne. »
« En attendant profité de ce qui vous est offert, la journée n'est pas terminée, elle ne fait que commencer. Dans deux heures, tout un tas de vieux riches, un balai dans le cul, et une montagne de billets verts vont arriver et vont allonger la monnaie pour vos œuvres. Qu'est ce qu'il peut y avoir de mieux ? »
Le blond grogna pour la forme alors que Juan s'amusait de voir comment celui-ci réagissait face à ce que l'argent pourrait lui offrir après la vente de ses peintures.
« J'espère seulement que Harry arrivera à l'heure, parce que je ne sais pas si je serais encore capable de tenir face à ses bon sang de nobles. La vie à Azkaban a changé bien des choses croyez-moi, et tenir une soirée mondaine, je suis sûr que je ne pourrais plus le faire avec autant d'aisance qu'avant ; il faut juste que je reprenne l'habitude je crois… »
« L'habitude ! C'est le mot qui fait tout ; l'habitude. Une fois reprise, je suis sûr que vous ferez des ravages. »
Draco soupira une nouvelle fois avant de repartir vérifier que tout était en place. La journée allait être longue sans Harry.
oOoOoOoOo
Harry ouvrit la porte d'un geste de la main et alluma la lumière. Il savait que personne ne se trouvait chez eux, alors il posa sa tenue de Quidditch sur le canapé, les vêtements mouillés imprégnant le tissu. Si Draco avait été là, sa vie aurait été réduite à deux minutes à peine avant qu'il ne soit zigouillé sur place par un blond en rogne contre lui. Et encore, deux minutes était un temps assez conséquent. Harry était sûr que son amant pouvait le tuer plus vite que ça s'il osait poser ses vêtements sale sur le canapé, ou salir un quelconque endroit de l'appartement. Ce n'était pas facile tout les jours de vivre avec quelqu'un de quelque peu maniaque sur les bords….
Bon d'accord, Draco était un vrai maniaque de la propreté et du rangement. Chaque chose avait un emplacement bien précis et Harry avait beaucoup de mal à suivre tout à la lettre. Lui qui n'avait jamais aimé le rangement, il était bien avec un amant tel que Draco. Au moins ils se complétaient d'une manière ou d'une autre.
Ouvrant la fenêtre du balcon pour aérer un peu le salon, Harry partit dans la salle de bain, allumant la chaîne stéréo au passage afin de ne plus vivre dans ce silence pompeux qui régnait dans l'appartement. Quand Draco n'était pas là, le silence était vraiment la seule chose que Harry voulait chez eux. C'était quelque chose qui le mettait mal à l'aise.
Entrant nu sous la douche bien chaude, il se décontracta alors qu'il se demandait ce que Draco pouvait bien faire à cette heure-ci à New York. En Angleterre, il était dans les environs de vingt heures du soir. Il devait donc être dans les trois heures de l'après-midi là-bas. Harry secoua la tête. De toute façon, il devait d'abord aller à l'hôtel Plazza dans les environs de vingt et une heure, le temps de faire son sac et de protéger l'appartement contre les infractions il serait dans les temps.
Frottant sa peau refroidie par la pluie et le vent, Harry se mit à penser à ce qu'il pourrait organiser pour fêter la Saint Valentin avec son cher et tendre. Après tout c'était le premier qu'ils passaient ensemble, autant faire ça bien non ?
Alors, une soirée romantique dans un grand restaurant ?
Non cela faisait bien trop bon chic bon genre. Harry n'était pas de ce genre là. Et il ne savait pas si Draco était près à sortir dans des lieux qu'il avait l'habitude de visiter plus jeune. Cela devait sans doute être bien trop frais à son esprit.
Une soirée en amoureux devant un vieux film ?
Non, mille fois non. C'était trop simplet, trop … pas assez… enfin ce n'était pas ce qu'ils leur fallaient.
Un dîner aux chandelles dans leur chambre d'hôtel ?
Ah ça, se serait déjà plus leur genre. Oui mais comment préparer un dîner pour deux rapidement et être à l'heure au vernissage de Draco ? Gros dilemme.
Harry ouvrit les yeux en grand, de la mousse s'y insinuant quand il réalisa que s'il ne se dépêchait pas il n'aurait jamais le temps de tout préparer à temps. Poussant un juron contre la mousse qui lui piquait les yeux, il se lava rapidement se rinça, sortit de la douche et après s'être séché le corps et les cheveux d'un sort, il partit choisir des vêtements à mettre.
Mais il se freina aussitôt. S'il devait faire la cuisine, il ne voudrait mieux pas porter les vêtements pour l'exposition. Qui plus est, si les vêtements qu'il devait porter étaient ceux posé sur leur lit ou un petit mot à son intention l'attendait, il était certain de ne pas devoir les mettre maintenant.
Il prit le morceau de papier et lu à voix haute ce que son petit ami lui avait écrit à l'encre verte. Serpentard un jour, Serpentard toujours.
« Harry, ce sont tes vêtements pour cette après-midi. J'espère que le match c'est bien déroulé et que tu as gagné, mais ça je suis sûr que oui. Tu as intérêt !
Je te préviens – juste pour la forme – Potter, que si tu n'arrive pas à l'heure au vernissage tu peux te la mettre derrière l'oreille pour ces quinze prochaines années, tu as bien compris j'espère parce que tu ne pourras pas dire que je ne t'avais pas prévenu !
Bonne journée mon cœur - dieu que c'est niais ces surnoms, je ne comprend pas comment tu peux aimer et me forcer à t'appeler comme ça. D'ailleurs, je ne sais même pas comment tu fais pour que je les dise, à croire que tu m'as lancé un Impérium et que tu me forces à t'appeler par ces surnoms débiles.
PS : Et… je voulais m'excuser pour … enfin j'espère que tu ne m'en veux pas de t'avoir hurlé dessus pendant toute cette semaine. J'étais vraiment trop stressé. Vivement que je te revoies.
Je t'aime,
Draco »
Un petit sourire tendre vint jouer sur les lèvres du Survivant. Tout compte fait, cela n'était pas si dur d'avoir des mots tendres de la part de son amant. Et putain, qu'est ce qu'il adorait quand il parlait français ! Ca avait quelque chose de tellement excitant ! Il ne pouvait pas y résister !
Avec un petit soupire il rangea le mot dans le tiroir de sa table de chevet, mais après une petite hésitation il le reprit et faisant apparaître sa valise d'un mouvement de baguette, il le mit dans une poche intérieure. Peut-être qu'il en aurait besoin contre un déni de la part de son amant de lui avoir pour une fois donné un surnom.
Il sortit ensuite quelques vêtements de leur armoire qui était presque vide des vêtements du blond, celui-ci se sentant obliger de tout prendre avec lui, même pour un voyage de trois jours. Il les mit dans la valise et ajouta son costume pour le vernissage qui était entouré d'un sac en plastique pour le protéger.
Après avoir vérifié qu'il n'avait rien oublié et que tous les sorts de protection étaient bien placés autour de l'appartement, il transplana directement à New York.
Il atterrit alors au milieu de la rue sorcière de la grande ville, des centaines de sorciers marchant autour de lui. S'il avait su il serait venu incognito. Certain le regardait ahuri. C'est sûr que ce n'est pas tout les jours que l'on croise le Survivant en plein cœur de New York avait pour seul bagage, un papier avec l'adresse de l'hôtel, sa valise ayant été rétrécie et se trouvant dans la poche de sa robe de sorcier.
Sans laisser le temps à beaucoup de monde de le reconnaître, il entra dans un pub et après avoir demandé au serveur comment se rendre à l'adresse indiqué sur le morceau de parchemin, il sortit par la porte et se trouva dans la grande avenue de New York. Celle-ci grouillait de monde qui se baladait le plus souvent en amoureux, certains tenant leur chère et tendre par la taille et l'embrassant amoureusement en leur promettant monts et merveilles.
Après une heure de recherche, Harry se retrouva devant un immense immeuble doré. Il devait bien faire dans les douze étages et étaient composé d'au moins cent cinquante fenêtres. L'hôtel Plazza était l'un des plus répandu dans cette grande ville et Harry devina que son amant l'avait choisit pour son luxe.
Il entra par la grande porte, ses yeux s'émerveillant de toute les dorures qu'il pouvait croisé sur son chemin. Arrivé à l'accueil, il demanda à être conduit à sa chambre et un homme habillé d'un costume parme vint le chercher et le conduisit jusqu'à la chambre 503. La Suite Royale. Draco n'avait vraiment pas fait ça à moitié. Lui qui avait eu l'habitude de trempé ses jolies petites fesses dans de la soie pour sous-vêtements voulait vraiment ce qu'il y a de meilleur pour lui. Quel petit noble il faisait.
Harry pouffa intérieurement alors qu'il entrait dans leur chambre. Il donna un pour boire à l'homme qui partit après un « Merci Monsieur. Bonne soirée Monsieur ».
Regardant l'intérieure de la Suite, Harry se dit qu'en réalité ça avait du bon de vivre dans le luxe. Il y avait ce qu'il y a de meilleur !
Un lit deux places aux draps de soie crème et au couvre-lit argenté trônait au centre de la pièce, deux tables de chevet en bois clair de chaque côté. Un grand balcon se trouvait de l'autre côté, ses rideaux transparents flottant au gré du vent qui passait par la fenêtre ouverte. Voyant l'heure avec stupeur, il se dépêcha de ranger ses affaires et après avoir repérer une magnifique cuisine, dont le réfrigérateur était plein a craqué, il s'installa devant les fourneaux, bien décidé à concevoir un délicieux repas.
oOoOoOoOo
Draco fulminait ! Ce Potter à la noix n'était toujours pas arrivé et lui il flippait à mort alors que les portes de la salle d'exposition s'ouvraient pour laisser entrer le public. Pourquoi était-il en retard ? Le match était-il terminé ? Bien sûr qu'il était finit ! Depuis longtemps même il en était sûr !
Il vit avec horreur les premières personnes se diriger vers l'une de ses œuvres, une peinture qu'il avait faite il y a trois semaines, alors que Harry dormait sur le canapé à ses côtés. Il ne l'avait jamais avoué à son amant, mais l'avoir à ses côtés quand il peignait et que celui-ci était silencieux lui permettait de se concentrer plus facilement sur ce qu'il faisait.
« Je vois que tout commence bien pour vous Draco. Après même pas dix minutes, un jeune couple souhaite acheter une de vos peintures. » Fit la voix de Juan, le sortant de ses pensés.
« C'est vrai ? Laquelle ? » Demanda le blond avec crainte il devait l'avouer.
« Celle avec la jeune femme accoudé à un bar, avec son chapeau et son chignon. Je savais que cette peinture ferait des heureux. » Répondit l'homme à moustache. « Monsieur Potter n'est pas arrivé n'est ce pas ? »
« Si bien sûrmaisje l'ai caché dans mon pantalon,sa vue me répugnait tellement, vous comprenez ?» grogna le blond en s'accoudant au mur près du buffet rempli de bons mets.
L'homme rigola et prit deux coupes de champagnes sur le plateau d'un serveur qui passait à côté d'eux et en tendit une au blond qui se dépêcha d'en avaler plusieurs gorgées.
« Ne gâchez pas un si bon champagne voyons, ce serai vraiment dommage. »
« M'en fou, ce que je veux maintenant c'est avoir du courage pour lutter contre cette horde d'aristo sans scrupule. »
« N'étiez-vous pas un aristo sans scrupule comme vous le dite si bien, dans votre grande jeunesse ? » demanda Juan un brin amusé.
« Je vous emmerde. »
« Allez c'est partit, la plupart des personnes ici trouvent vos œuvres remarquables, allons voir ce que le bon peuple peut vous offrir. »
« Vous vous en foutez de toute façon que quelqu'un achète mes peintures, tant que des culs béni comme eux viennent dans votre salle d'expo', ça vous suffit, ça vous fait une réputation plus importante voilà tout. » fit le blond en finissant sa coupe.
« Ce n'est pas faux, mais vous savez, même si je suis reconnu dans cet univers, je dois bien avoué que je ne serais rien avec des artistes comme vous. Après tout, ce sont vos œuvres qui attirent le client non ? »
Et Juan partit vers un groupe d'hommes et de femmes qui donnaient leur point de vue sur une peinture qui se trouvait là avant que Draco n'expose les siennes. Ils étaient tous habillés avec classe, les femmes portant souvent des fourrures qui devaient être hors de prix et des robes qui moulaient leur corps potelé à force de se goinfrer au buffet.
Après avoir posé un regard qui se voulait indifférent à la porte d'entrée, Draco se dirigea vers un groupe de jeunes filles qui semblaient de classe moyenne. Elles étaient sublimes dans leur robe du soir et le blond se dit que si Harry pouvait s'amuser loin de lui alors il pouvait faire de même. Il commença à entamer la conversation avec elle, chacune tombant obligatoirement sous son charme et lui souriant, essayant d'être la prochaine dans son lit, le complimentant sur ses œuvres. L'une d'entre elle lui demanda même s'il était doué de ses mains dans d'autre domaine que l'art sur toile. La soirée pourrait peut-être être plus intéressante qu'il ne le pensait. Il n'avait qu'à sourire ou parler avec l'une d'entre elle, et tout le monde était à ses pieds. Il pensait avoir oublier l'éducation que son père lui avait inculqué pour la vie en communauté mais c'était probablement quelque chose qu'il ne perdrait jamais.
oOoOoOoOo
Après une deux heures de cuisine, Harry dut bien admettre que même s'il avait passé son enfance à préparer les repas chez les Dursley, il ne serait jamais un bon cuisinier ! Tout ce qu'il avait entreprit avait finit dans la poubelle, raté ou brûler.
Jetant un œil à l'horloge, il écarquilla les yeux se rendant compte qu'il avait une heure de retard !
Il se dépêcha de faire disparaître toute la nourriture et partit s'habiller. Il sortit son costume de l'emballage en plastique et découvrit que son amant lui avait choisit quelque chose de sobre mais classe. Il mit le pantalon noir à pince, la chemise en satin de couleur crème et mit la veste noire assortie au pantalon. Il chaussa ses chaussures noires vernies et après avoir jeté un dernier regard au miroir où il vit qu'il avait les cheveux plus en bataille que jamais et après avoir enfiler un long manteau noir il sortit rapidement de la Suite, prenant l'ascenseur pour descendre les douze étages. A l'accueil, il s'arrêta pour demander à ce que l'on monte un dîner aux chandelles pour deux personnes pour vingt et une heure et sortit dans la rue, un vent frais jouant avec ses cheveux et rougissant ses joues. Il entra dans une petite rue où il transplana directement dans celle se trouvant en face de la salle d'exposition où un groupe d'hommes et de femmes entraient à l'intérieure. Il traversa la rue et après avoir montré son invitation il entra à l'intérieur, la chaleur ambiante de la salle lui donnant tout de suite chaud. On lui proposa de prendre son manteau, ce qu'il accepta avec plaisir.
Son regard scanna la foule et il repéra Juan Gibson, l'associé de son amant qui présentait une œuvre d'un peintre nouveau. Il se dirigea vers lui, bien décidé à savoir où se trouvait son petit ami.
« Monsieur Gibson, sauriez-vous où se trouve Draco s'il vous plait ? » demanda-t-il.
L'homme se retourna surpris vers lui, ses yeux s'encrant au sien et le brun pu y lire un certain reproche.
« Tiens, tiens, Monsieur Potter c'est décidé à participer à la fête ? »
« Juan, s'il vous plait, je suis déjà assez désolé pour ça, dite-moi où il se trouve. » fit le brun en serrant les dents. Juan Gibson avait un petit quelque chose qui lui rappelait son ancien professeur de Potion, Severus Rogue.
« Monsieur Draco Malfoy s'amuse bien sûr ! Ne vous voyant pas arriver il a décidé de ne pas vous attendre et de faire la fête sans vous. Un conseil, la prochaine fois, arriver à l'heure. » Juan lui fit un sourire, suivit d'un clin d'œil, et repartit dans la foule où il salua plusieurs personnes.
Fronçant les sourcils, le brun scruta l'assemblée, bien décidé à comprendre où l'homme voulait en venir par « faire la fête sans vous ». Il n'aimait pas du tout ce genre de phrase… et pour cause… il venait de repérer Draco… celui-ci s'amusait bien d'ailleurs.
Entouré de trois pin-up, un verre de champagne à la main, l'autre main sur la taille d'une des filles qui possédait de long cheveux bruns, et deux yeux verts hypnotisant. Elle était magnifique certes, mais putain qu'est ce que la main de son amant faisait sur cette petite pute ?
D'un pas rageur, et prenant une coupe de champagne qu'il but d'une traite, il rejoignit le fameux couple, ses yeux verts fixant avec haine la femme qui souriait à son prince. Arrivé derrière le blond, il se racla la gorge pour faire savoir sa présence à son amant qui se retourna vers lui avec un petit sourire vengeur quand il vit la colère noire dans laquelle Harry se trouvait. Ce fumier s'amusait à le rendre enragé !
« Bonjour mon ange, tu as passé une bonne journée ? » demanda le blond avec dans les yeux un brin d'innocence.
Bon dieu ce qu'il pouvait aimé quand il lui donnait des surnoms, même que ce soit pour le rendre jaloux !
« Draco, je te prévient, si tu n'enlève pas ta main de cette grognasse je ne réponds plus de moi. » fit le brun pour cacher que malgré tout le mot tendre lui plaisait.
La jeune femme aux cheveux bruns les regarda éberlué et se recula tout de suite du blond qui lui jeta un regard agacé parce qu'elle ne jouait pas le jeu pour rendre son petit ami jaloux.
« Mais voyons Harry, tu peux comprendre que je t'ai confondu avec cette magnifique jeune femme. Regarde comme elle te ressemble. Les mêmes cheveux noir magnifique, les mêmes yeux verts hypnotisant. Elle est a croqué tu ne trouve pas ? Moi j'en ferais bien mon quatre heure si ça ne tenait qu'à moi. » Fit le blond en tout innocence, la brune prenant une jolie couleur tomate sous les compliments.
« Tu me prend vraiment pour un con Draco... Si tu en as tellement envie, prend là cette traînée, mais que je ne te revoies plus jamais ensuite.» lâcha Harry quelque peu blessé par le comportement de son amant.
Il fit demi-tour et traversa la foule, ses yeux commençant à lui piquer. Il partit vers les toilettes pour hommes, ne se doutant pas qu'à l'autre bout de la salle, un jeune homme blond s'excusait au près des jeunes femmes et partait à sa recherche.
Harry se pencha au dessus du lavabo, les larmes commençant à couler de ses yeux. De toute façon, ce n'était pas comme si il ne s'y était pas attendu. Draco était trop bien pour lui. Même après ces quelques mois passé ensemble, il savait que leur relation n'était pas encore assez stable. Bien sûr il ne regrettait pas d'avoir emménagé avec Draco. Mais c'était encore trop fragile.
Il releva la tête vers le miroir en face de lui et vit avec stupeur que des cernes entouraient ses yeux, signes qu'il n'avait pas beaucoup dormit ses derniers temps. Avec les matchs et Draco qui étaient dans tout ses états, pas étonnant qu'il ne trouve pas le sommeil.
Lui qui avait pensé passé une bonne soirée en présence de l'homme qu'il aimait, c'était fichu. Après un soupire et après avoir chassé ses larmes d'un revers de la main, il alluma le robinet et s'inonda le visage d'eau tiède, n'entendant pas le bruit de la porte dans son dos qui s'ouvrait et se refermait.
Sa main chercha à tâtons la serviette blanche qu'il avait vue en entrant. Mais quelqu'un la lui donna bien avant qu'il ne mette la main dessus. Ne s'en rendant pas compte, il adressa juste un « Merci » inaudible avant de se sécher le visage.
Minute ! Quelqu'un lui avait donné la serviette ? Euh ... Y a qui là ? pensa intelligemment son cerveau.
Ne bougeant pas sa tête de la serviette, il essaya de repérer la personne qui se tenait à côté de lui, juste en cherchant de ses yeux. Il vit une veste bleue indigo... Et merde, Draco l'avait trouvé.
Après un grognement, il releva la tête vers le miroir, ses yeux croisant un regard anthracite qui le fixait avec un air...désolé ? Il pouvait toujours rêver !
Ils se fixèrent pendant un moment, attendant que l'autre se décide à parler. Ce fut Draco qui coupa le silence pesant, sa voix s'élevant quelque peu cassée.
« Harry écoute, je... je ne voulais pas te rendre en colère. Ce n'était pas mon but... » Dit-il hésitant, mais voyant l'air dubitatif de son amant, il avoua. « Bon d'accord c'était prémédité. Mais comprend-moi, tu m'avais promis d'être là pour me soutenir lors de l'expo' et quand j'ai vu que tu n'arrivais pas... et bien j'ai été en colère et jaloux. Tu t'occupe plus de ton équipe et du Quidditch que de moi et je t'en ai voulu. Je ... hum, je voulais que tu sache ce que je ressentais. ... Je suis désolé si ce que j'ai fait t'a blessé. Mais avoue que tu l'as cherché.»
Le brun fixa le blond un moment ne croyant pas les paroles qu'il venait d'entendre. Étais-ce bien le même Draco Malfoy qui venait de s'excuser ? Bon la dernière phrase était superflue mais comment voulez-vous qu'il résiste à une moue comme celle que le blond faisait en cet instant ? Il se mordait les lèvres, les rendant rouges et gonflées et se tordait les mains, anxieux. Harry baissa la tête, ne sachant comment réagir. Il en voulait à Draco mais d'un autre côté il l'aimait et il savait qu'il allait lui pardonner. Il ne voulait pas le perdre.
« Je ne veux pas te perdre Harry. » lâcha-t-il après un moment, voyant que le brun n'était pas près à répondre, ses paroles faisant éco aux pensés de son amant.
Le brun releva la tête, ses yeux encore un peu humides s'encrant dans ceux gris de son petit ami. Il avait bien entendu ce qu'il pensait avoir entendu ? Oui, Draco avait bien dit qu'il ne voulait pas arrêter leur relation, à son plus grand bonheur. Un petit sourire attendri vint se peindre sur ses lèvres et il se retourna vers le blond qui le regarda intensément, une peur se lisant dans ses beaux yeux. Harry secoua la tête en souriant, et la relevant une nouvelle fois, il scella ses lèvres à celles du blond qui laissa échapper un petit gémissement de soulagement, ses mains se plaçant sur la taille du brun, Harry entourant son cou, la serviette blanche tombant au sol sans bruit. Ils s'embrassèrent un petit moment, inconscient que quelqu'un pouvait entré dans les toilettes et les surprendre. Seul l'autre existait en cet instant.
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La porte de la chambre cogna contre le mur alors que le couple entrait dans la Suite, leurs lèvres scellées, les mains parcourant le corps de l'autre. La porte claqua de nouveau contre le montant en bois, quand du pied, Harry la referma.
Essayant d'enlever leurs vêtements, ils se prirent les pieds dans le tapis et tombèrent au sol. Ils reprirent leur souffle et rigolèrent quand ils virent enfin où ils avaient atterrit.
« Je suis contente que l'exposition soit finit. » fit le blond en mordillant l'oreille du brun sur lui.
« Hum... moi aussi. » continua le brun qui se laissa faire sous ce traitement agréable. « Dit-moi, tu ne voudrais pas attendre un peu, un bon repas nous attends... J'avais préparé une soirée pour tout les deux, pour la Saint Valentin. » Murmura Harry soudain gêné.
Il sentit le blond retirer ses dents de son lobe d'oreille et placer sa tête face à lui, le regardant amusé.
« Potter, est-ce que j'ai l'air de quelqu'un qui fête cette stupide fête des amoureux ? » demanda le blond.
« Bah en fait, je me suis dit... c'est notre premier ensemble alors ... enfin, j'aurais bien aimé célébré cette fête avec toi, tu comprends... c'est la première fois pour moi. » répondit piteusement le brun en évitant le regard du blond qui le trouvait adorable.
« Espèce d'idiot, vient-là que je t'embrasse. » Accompagnant le geste la parole, il embrassa le brun qui profita de cet instant avec plaisir. Ils se séparèrent à bout de souffle, les joues rougies. « C'est d'accord, mais c'est vraiment parce que tu es bandant à souhait dans ce costume. » le taquina-t-il.
« Avoue que tu l'as choisi exprès parce que tu souhaitais me l'enlever quand on serais seul. » fit le brun en rigolant, quelque peu soulagé.
« Bien sûr, pour quoi d'autre ? Parce qu'il te donne une classe et une allure de mec riche ? Quelle blague ! C'est juste que tu as un putain de cul là-dedans. Mais ça ne va pas durer. Tu vas vite se retrouver à poil beau brun. » Pour prouver ses dire, le blond partit à la recherche de la braguette du pantalon noir de son amant, essayant de la retirer ainsi que le bouton.
« Dit-moi que tu n'as pas faim Draco ? » demanda Harry alors que son pantalon partait se poser sur un fauteuil en cuir après avoir fait un vol planer.
« Oh si j'ai très faim, mais de toi seulement. » chuchota le blond en commençant à embrasser chaque parcelle de peau à sa portée après avoir retirer la chemise du brun, la veste étant enlevé depuis longtemps.
« Hum ... Si j'aurais su ... -Oh oui encore ici Draco- ... Je ne me serais ... -Hum oh mon dieu- ...pas cassez le cul à ... -Tu as vraiment trop de vêtement- ... essayer de préparer ... -ah voilà c'est mieux- ... un bon repas. » Fit le brun après un petit moment.
« Avoue que ce n'est pas toi qui a fait tout ça Harry. » rigola le blond en insinuant un doigt dans l'intimité de son amant.
« Oh ! ... Hum non, j'avoue... Tout a cramé. » Gémit le brun alors que Draco le préparait à sa venue avec un soin particulier.
« C'est bien ce que je pensais. » chuchota le blond, en s'insinuant dans son petit ami, celui-ci croisa ses jambes autour de sa taille, ses doigt griffant la peau de son dos pale. « Joyeuse Saint Valentin mon cœur ». Dit-il avant de l'embrasser amoureusement.
Voilà, j'espère que ce chapitre vous aura plus ! J'ai eu quelques difficultés à l'écrire alors je remercie Leviathoun sans qui ce chapitre ne serait même pas là avant encore un très long moment ! Merci Levia ! Je t'adore !
Bonne chance au prochain auteur ! Désolé je ne sais pas qui c'est :$
Gros bisous à tous !
Vert émeraude
