Taku
Titre : Amour Impossible – Chapitre 7
Auteur : Taku
Genre : romance, shonen-ai, suspense
Base : Yugioh !
Onarluca : Oho! Pas facile ? Hum ! C'est peut-être plus facile que tu ne le crois !
LunaDream : lol ! Oui, c'est vrai qu'une lampe fait très mal ! Il ne faut pas se fier à la petite taille des objets !
MisticElfe : Oui, oui ! Elle arrive malgré le retard ! ''
Golden Sun 17 : Bah, c'est pas grave si t'as pas pu poster une review ! Et tant fait pas, je suis très lente dans mes histoires, mais dans celle-ci, tu connaîtras la fin, c'est sûr !
Fushicho : lol ! Ne panique pas comme ça ! Tu auras toutes tes réponses dans les prochains chapitres !
Syt the Evil Angel : Moi, affreuse ? lol ! Et vi, j'ai réussi à mettre un Yami psychopathe ! Mais ton Yugi est aussi devenu une personne qui ne faut pas se frotter dans ta fic ! Et aussi, pour les images, ce n'est pas à moi, et j'ai oublié de le préciser dans mon profil ! Oups ! ''''
Sarya13 : Ben, j'ai tendance à mettre Yugi en fille dans le couple Yami x Yugi, car, dans les couples homos hommes, il y a l'homme (le Uke, en japonais, qui signifie l'actif !) et la femme (le Omote, en nippon, qui signifie le passif) ! Sur ça, je connais un rayon car j'ai des amis homo, donc voilà !
Zick : lol ! Sadique ! Mais tant fais pas, l'histoire nous réserve pleins de surprises !
Sogna : Vi, vi ! La voilà !
Ambre/Thémis : GROS BISOUS A TOI MA P'TITE PUCE !
Amour Impossible
2e PARTIE
Chapitre 7 : Dans les lieux du meilleur ami
Yugi était assis sur un fauteuil, près de son papy. Ils étaient arrivés chez Jôno, il y a à peine deux heures, et juste après avoir traversé la limite de l'appartement, Yugi a ordonné, en pleurant, de ramener tout le monde, toutes les personnes qui connaissaient. Jôno voulait des explications sur l'état de Yugi mais ce dernier avait décidé de tout dire devant tout le monde, évitant ainsi de répéter sans fois la même chose qui lui brisait le cœur. Il n'avait rien dit aussi à son grand-père, mais ce dernier respectait son choix. Cela faisait près d'une heure et demi que Jôno avait appelé ses amis et ils viendront tous, y compris Kaïba. Même si, au début, Jôno refusait de l'appeler, Yugi l'avait supplié, et puis son ami a cédé.
L'appart était assez calme. Le père de Jôno n'était pas là et il ne savait pas pourquoi, mais ce n'était pas sa première préoccupation. Yugi avait peur : à chaque secondes qui passaient, il avait peur que Yami… non, Atemu fracasserait la porte pour le retrouver. C'était ça sa plus grande peur… il en tremblait même… Il sentit une main posée sur la sienne : c'était celle de papy. Ce dernier était très inquiet mais son petit-fils lui fit un petit sourire qui soulagea, légèrement, le vieil homme.
La sonnette retentit. Yugi sursauta légèrement. Il vit Jôno sortir de la cuisine et commença à ouvrir, sans regarder qui était la personne qui voulait entrer. Le cœur de l'ado battit de plus en plus fort, craignant de voir, à l'encadrement de la porte, des yeux de braise amoureux et fou.
…
Non, c'était tous ces amis qui venaient à l'appel de Jôno. Yugi soupira de soulagement : Quel idiot ! Il devenait obsessionnel !
Tous étaient devant Yugi, inquiets par l'histoire que Jôno leur avait raconté au téléphone. Ils étaient tous là : Jôno, Honda, Ryou, Otogi, Malik, Isis et Seto. Maï n'était pas là car elle était partie en France, son pays préféré et Shizuka était partit aussi, avec sa mère à Tokyo
Tant mieux, pensa Yugi, elles sont loin de cette histoire de fou…
« Yugi, on est tous là… » dit Jôno, avec un petit sourire.
Yugi lui rendit son sourire, puis serra les poings pour se donner de l'assurance. Sa bouche était devenue, soudainement, sèche et sa gorge lui tirait. Il était moite de sueur rien qu'à penser à ce que Yami avait fait et dit. Non, c'était trop dur pour lui… Il n'arriva pas à ouvrir la bouche et émettre des sons compréhensibles. En plus, tout le monde remarqua son incapacité à leur raconter ce qui s'était passé. Yugi commença à verser des larmes : il n'arrivait pas du tout.
« Yami n'est plus Yami, n'est-ce pas ? »
Tous tournèrent leur tête vers Isis, ahuris. Lentement, elle se dirigea vers Yugi, s'agenouilla et pris une de ses mains entre les siennes.
« Le Pharaon Maudit est revenu, je me trompe ? »
« Co… Co… Comment tu… ? » bégaya Yugi, tremblant.
Ses yeux bleus brillèrent, désormais, d'une immense tristesse.
« Mon Tork me l'a prédit, mais juste hier, à cause le la Puissance du Pharaon… »
Yugi écarquilla ses yeux : elle savait donc tout.
« Hé ho, je ne comprends rien à cette histoire ! s'écria Honda. C'est quoi ce bordel ? Yami n'est plus là ? »
« Elle… a raison… » murmura Yugi, les larmes aux yeux.
« Yugi ? »
Serrant une des mains d'Isis, Yugi débita tout ce qui s'était passé. Absolument tout : la vérité sur Anzu par Zack, le changement de Yami, ce qu'il a dit et ce qu'il a voulu faire. Vraiment tout. Après avoir finit son récit, Yugi respira bruyamment, comme s'il manquait d'air. Un silence de plomb s'abattit dans le salon pendant un long moment.
YY.Y.YY.Y
Un hurlement court dans une ruelle sombre. Le corps d'un homme tomba, lourdement, sur le béton sale. Ses yeux étaient exorbités et son visage exprimait une douleur sans nom. Du sang s'échappa de sa tête et de tous les membres restants de son corps. Malgré toutes les blessures profondes et les décapitations, il respirait encore. Cet homme, du nom de Zack, regarda son agresseur, avec terreur. Les mains, ainsi que les bras, de l'agresseur aux yeux rubis, étaient ruisselants de sang. Ses habits noirs et son visage, exprimant de la haine, étaient tâchés de ce liquide rouge. Avec un sourire machiavélique, il s'approcha, très lentement, de sa proie en morceaux.
« N… N… non… pi… pitié… »
L'adolescent s'arrêta et fixa intensément cet homme agonisant. C'était à cause de lui… C'était à cause de lui que son amour avait tout su… Il avait tout détruit, détruit sa vie entière… Tout ça à cause d'un type qui avait trop parlé… Trop parlé… L'ado fit un sourire qui ressemblait à un sourire inhumain : un sourire démoniaque à nous glacer le sang.
« Ah, c'est vrai. J'ai oublié d'arracher ta putain de langue. »
Des yeux exorbités d'un homme à l'approche de la souffrance.
Des yeux de la même couleur que le sang qui coulait et qui coulera encore.
Un autre hurlement retentit dans cette ruelle sombre.
YY.Y.YY.Y
Yugi baissa la tête, très honteux d'avoir révélé, sans se rendre compte, les sentiments qui unissaient Yami et lui. Il s'attendait à des ricanements ou des regards de dégoûts, mais il y avait rien eu. Même Seto, qui lui adorait se moquer des gens, n'avait rien dit. Ils étaient plus choqués par ce que Yami avait voulu faire sur Yugi et son grand-père.
« Il voulait me tuer et te violer ? » s'exclama Sugoroku, s'inquiétant encore plus pour son petit fils.
« Putain, c'est quoi cet esprit qu'on a pris pour un ami ? Et en plus, il a enlevé Anzu ? J'vais lui faire la peau à ce mec ! s'emporta Jôno, serrant les poings. Il a osé te toucher, ce connard ! J'vais lui arracher ses coui… »
« Arrête, Jôno ! » coupa Yugi, en se bouchant les oreilles.
« Yugi… Il voulait te faire du mal ! » s'indigna Jôno.
« Mais ce n'était pas le Yami qu'on connaît, remarqua Ryou. C'est Atemu, le Pharaon Maudit, comme l'avait dit Isis. Notre ami, notre véritable Yami, aurait jamais fait cela. »
« Hum ! » fit juste Jôno, les bras croisés, bougon.
« Mais quel con c'est, quand même ! s'exclama ensuite Honda, prenant la relève. Tout ça pour des souvenirs ! Il savait très bien qu'il y aurait peut-être des conséquences et il est parti quand même ! »
« Il a pas tort quand même, » dit Otogi, en hochant affirmativement la tête.
« Ne traite pas Yami ! dit Sugoroku, participant ainsi à la dispute. Il est comme mon second petit-fils ! »
« Il ne faut pas oublié qu'il a voulu te tuer, vieillard, » railla Seto.
« Ne parle pas à papy comme ça, connard ! » siffla Jôno, le regard haineux posé sur Kaïba.
« Jôno, ne soit pas aussi vulgaire ! » dit Ryou en essayant de le calmer et c'est le contraire qui s'était produit.
« Occupes-toi de ton double et fous-moi la paix, crétin ! »
« Quoi ? » fit Ryou, ahuri.
« Bon, ça suffit ! » s'impatienta Malik et Isis.
Mais le groupe ne les attendait pas : ils étaient trop occupés à se disputer de chose et d'autres. Isis et Sugoroku laissèrent Yugi et entrèrent dans la « foule » afin de calmer le jeu. Yugi était, dorénavant, seul et avait, toujours les oreilles bouchés par ses mains.
Pourquoi… Pourquoi se disputent-ils par rapport à Yami ?
Yami n'est plus Yami…
Non… C'est pas vrai…
Yami est devenu le Pharaon Maudit…
Mais… où est le Yami que je connaissait et que j'aimais tant ?
Yami est mort…
NON ! Tais-toi ! Ce n'est pas vrai ! Je l'ai vu ce matin ! Il m'a parlé, il m'a touché !
Illusion…
Il m'a fait pleins de sourires d'amour… Il m'a embrassé…
Rien que des rêves…
Non, non ! Tais-toi ! Il est toujours quelque part dans Domino et…
Yami n'est plus…
Je t'en supplie… Arrête…
Yami n'était qu'un Atemu amnésique… L'illusion d'une personnalité d'un Pharaon Sans Mémoire…
bruits de sanglots Yami est toujours vivant…
Yami n'a jamais existé… Cette personnalité n'est plus…
Pe… Peut-être que Yami est parti de ce monde, mais il vit toujours en moi…
Où cela ?
Dans mon cœur…
Dans ton âme…
bruits de sanglots Je veux tellement le revoir… Je veux tellement être auprès de mon Yami…
Rejoins-le…
Où ça ?
Il vit dans ton âme…
Il est vraiment là ?
Il t'attend…
Oui… il m'attend…
Ouvre ta porte close… il t'attend derrière…
Oui…
Plonge dans ton âme… il t'attend dans ces eaux…
Oui…
Coule au plus profond… il t'attend dans le fond de ton être…
Oui… Attend-moi encore quelques instants, Mou Hitori no Boku… je viens près de toi… pour l'éternité…
Enfermes-toi dans les eaux du rêve et de l'âme… Oublie ce monde où Yami n'existe pas… le monde de tes souvenirs de la réalité…
Yugi tomba du fauteuil et atterrit, doucement, telle une feuille qui se posait avec le vent, sur la moquette. Tous arrêtèrent leur dispute stupide et tournèrent leur tête vers ce bruit. Yugi était allongé sur le ventre, les yeux clos, le visage paisible, voir même heureux. Un sentiment de peur s'empara des cœurs.
« YUGI ! »
a suivre…
REVIEWS, svp !
