Taku
Titre : Amour Impossible – Chapitre 9
Auteur : Taku
Genre : romance, shonen-ai, suspense
Base : Yugioh !
Note : Kikoo ! Encore un nouveau chapitre ! Vi, vi ! J'ai fait vite pour une fois ! lol ! Mais tout d'abord, je veux remercier à onarluca, chise, ThealieSyt the Evil AngelLunaDream, Sogna, Sarya-13, Chaya, Golden Sun 17, alexia, fushichopour leur encouragement.
Juliette : Hey ! Ca fait depuis un petit moment que je veux te répondre par mail mais à chaque fois, y'a marqué « error » ! Donc, pour t'aider à t'inscrire sur le site, va dans mon profil ! Y'a une adresse internet menant vers le tuto du site ! Toutes tes questions auront une réponse !
Onarluca : Nan ! Ne t'en fait pas ! Je ne vais pas les abandonner ! Mais comme j'ai une crise Yugioh, je voudrais mettre le plus de chap possible sur cette fic ! Et quand j'aurais fini, je reviendrai dans mes fics Harry Potter !
Chise : Trop cool ! J'ai encore converti une personne ! lol ! Mon but est de faire découvrir ce couple dans le monde français, car je trouve qu'ils n'en parlent pas beaucoup ! lol ! Et pour Anzu, t'as raison ! Un jour, on devrait faire un site ANTI-ANZU ! lol !
Thealie : Aha ! Jôno amoureux ? Tu auras la réponse dans ce chap !
Syt the Evil Angel : lol ! C'est vrai qu'il me faut beaucoup de temps pour poster mes chaps mais, je suis comme ça ! Chuis pas du tout ponctuelle !lol ! Hé hé, j'te dirais rien pour les couples en question car ça va gâcher le suspense ! Lis bien et tu trouveras quelques indices !
LunaDream : Est-ce que ça s'arrangera ? Désolée, mais je ne peux pas te répondre ! Les chaps suivants te répondront à ma place ! Et puis, ce n'est pas grave si tu n'as pas pu reviewer la dernière fois ! smile
Sogna : Je suis très contente que tu sois si enthousiasmée par ma fic ! Et pour Jôno, tu auras aussi la réponse dans ce chap !
Sarya-13 : T'en fais pas, pour l'inspiration, j'ai mis toutes mes idées sur un brouillon, comme ça je n'oublie rien ! lol ! Tu penses que le monde de Yugi sera morne ? Si c'était le cas, tu penses vraiment que Yugi s'enfermerait lui-même pour souffrir encore plus ? smile. Et pour Yami, je pense que tout le monde préfère le gentil Yami, mais fallait bien un méchant dans l'histoire ! Et je pense que j'en ai surpris plus un quand j'ai choisi Yami lui-même ! Enfin, Yami sans être Yami ! lol !
Chaya : lol ! Voici la suite ! J'espère qu'il te plaira !
Golden Sun 17 : lol ! Vi, je sais ! Chuis un peu en retard ! C'est vrai que de savoir que Yugi s'est mis lui-même dans cet état, on est très surpris ! Mais, peut-être, c'est mieux pour lui… ? Et puis, je vois que tu aimes bien aussi Isis ! smile ! C'est bien la seule femme, dans YGO, que j'apprécie énormément ! Je ne sais pas, mais elle a un charme particulier, rien à voir avec Anzu ou Shizuka ! lol ! Vais me faire taper !
Alexia : lool ! Dans ce chap, t'aura une vision du changement qu'a fait Yugi dans son âme ! Tu seras, peut-être, très surprise ! lol ! Mais ça va se dégrader ! SPOILER
Fushicho : Viii, la suite ne va pas tarder ! smile
Et désolée pour le chap précédent, quand je n'ai pas répondu à tout le monde, car j'étais trop pressée pour mettre mon chap ! lol ! Encore désolée !
Amour Impossible
3e PARTIE
Chapitre 9 : Dans la chambre d'une âme perdue
Jôno n'avait pas du tout froid… Il était même bien… Aucune douleur, aucun mal dans son être… Il sentait qu'un doux soleil lui réchauffait les membres. Il n'avait pas du tout envi d'ouvrir ses yeux, car il avait peur… Oui, il avait peur. Peur de se qu'il allait découvrir, peur d'être perdu dans ce monde qui n'était pas à lui, peur de perdre, à tout jamais, Yugi…
« Jôno, réveilles-toi ! » murmura une voix, que Jôno connaissait très bien : la voix de Ryou. Mais il ne voulait ouvrir ses paupières.
« Réveilles-toi, ringard ! On prend du retard à cause de ta stupidité, » railla cette voix détestable.
Là, Jôno n'hésita plus. Il ouvrit, brusquement, ses yeux et vit, au dessus de lui, quatre visages : Ryou, Isis, Malik et Kaïba. Il regarda ce dernier, d'un air haineux.
« Arrête avec ton air supérieur ! » s'écria-t-il, le pointant du doigt. « Tu me donnes envi de vomir ! »
Kaïba le regarda, hautain. Et cela mit Jôno encore plus furax. Voyant que la situation ne s'arrangeait pas, Ryou décida de changer de sujet :
« Bon, faudrait mieux savoir où nous sommes ! »
« On est derrière une maison, » répondit, simplement, Malik.
En se relevant enfin, Jôno constata que c'était vrai, et remarqua, par la même occasion, qu'il y avait pleins d'autres maisonnettes à portée de vue.
« En constatant les bâtisses, je pense que nous sommes un village, » remarqua Isis.
« Je ne pense pas que le terme 'village' conviendrait, » dit Kaïba, en s'adossant contre la maison, les bras croisés.
« Pourquoi cela ? » demanda l'égyptienne, légèrement surprise.
Kaïba pointa du doigt au loin.
« Regardez là-bas. »
Les quatre autres affûtèrent leur regard et virent une forme, assez flou à cause de la distance, qui dépassait de loin la hauteur des maisons.
« Qu'est-ce que c'est ? » demanda Malik à Kaïba.
« Je ne sais pas, » répondit simplement le jeune homme.
« Je propose de trouver une allée principale et de découvrir ce 'village', ainsi que cette forme, » proposa Isis.
Tous hochèrent la tête puis, commencèrent à partir de cet endroit.
Y.YY.Y.YY.
A l'hôpital de Domino, Honda et Otogi étaient vraiment paniqués : leurs amis avaient disparu sans laisser de trace, Sugoroku était toujours malade et Yugi allait de plus en plus mal. Malgré cela, les deux amis n'avaient pas prévenu les docteurs de leur disparition. Ils préféraient être dans la chambre de Yugi, remplaçant ainsi les disparus. Dans la chambre régnait une odeur désagréable, dû à différents produits qu'injectaient les docteurs pour maintenir Yugi en vie, et il y avait aussi un lourd silence. Ils ne parlaient pas, ils ne faisaient que regarder le visage devenu blafard de Yugi.
« Tu… tu penses que c'est un coup d'Atemu ? » demanda Otogi, en brisant ainsi le silence.
« Je ne sais pas mais je connais Jôno, » répondit Honda. « Il fera tout pour sauver Yugi, car comme il me l'avait dit une seule fois, quand il était saoul, Yugi est spécial pour lui. »
Otogi écarquilla les yeux devant ces propos, mais ne continua pas la conversation.
Au rez-de-chaussée de l'hôpital, une personne se présenta à l'accueil.
« Vous voulez un renseignement vis-à-vis de sa chambre ? » répéta la secrétaire. « Puis-je avoir vos papiers, pour être sûre que vous faites bien parti de la famille. »
« Mes papiers ? »
« Oui. Pardonnez-moi, mais c'est par simple sécurité. Notre patient souffre d'un mal, et nous pensons qu'il y a un coupable dans tout cela. »
« Très bien. Tenez ! »
Cette personne lui donna des papiers. Après quelques brefs instants, la secrétaire les rendit, avec un sourire.
« Je suis encore désolée. Cela se voyait que vous faites partit de sa famille, mais c'était par simple précaution. La chambre de Mutô Yugi : 238 ! »
« Merci, » dit cette personne aux yeux de braises.
Y.YY.Y.YY
Nos cinq amis étaient vraiment stupéfaits. Ils étaient, depuis peu de temps, à une allée principale et ils ont rencontré… les habitants de ce village. Mais ces derniers n'étaient pas habillés comme eux : ils portaient des chitons, des péplos, des chlamydes, des himations, etc.… Ils avaient tous des habits de couleurs flashant, et leurs visages exprimaient paix et joie. Les adultes parlaient entre eux, faisaient leurs préoccupations dehors ou chez eux. Les enfants jouaient dehors, cueillaient des fleurs cristallines ou regardaient des animaux, qui se promenaient ici et là.
De l'allée principale, les cinq pouvaient mieux observer le 'village'. Les maisons n'avaient pas la forme qu'avaient les nôtres : elles avaient un toit plat et étaient soit blanche ou beige. Les fenêtres n'avaient pas de vitres, il y avait seulement des volets en bois, ornés de fleurs inconnues. Les routes, et petits chemins, n'étaient pas goudronnés, il y avait simplement de la terre claire. Seul l'allée principale était faite de pierres, taillées dans la terre, menant vers la forme, toujours floue à cause de la distance.
Les cinq étaient assez interdis face à ce spectacle. Ils étaient carrément dans un autre monde, de simplicité et de beauté.
« J'arrive pas à le croire ! » lâcha Jôno, la bouche ouverte et les yeux ronds. « On est où là ? »
« D'après mes observations, on est dans un village des temps anciens, » répondit Isis, toujours calme. « Je dirais même que c'est un monde de la Grèce Antique. »
« La Grèce Antique ? » s'exclama Jôno, la bouche plus ouverte qu'avant.
« Pourquoi Yugi avait pris l'idée de la Grèce Antique pour créer son monde, grand sœur ? » demanda Malik.
« Je ne sais pas, » répondit-elle, les yeux baissés. « Mais nous devons, au plus vite, trouver Yugi car le temps presse ! Si on tarde trop, il finira par s'abandonner complètement dans ce monde et mourir dans le nôtre. »
Jôno la regarda un instant puis tourna la tête : il ne devait pas penser à ça… un monde sans Yugi…
« Vous vous êtes perdus, madame et messieurs ? » demanda une jeune femme qui s'approcha d'eux.
C'était une femme à la chevelure brune, maintenue par de longs peignes. Sa peau blanche et ses yeux bleu pâle se mariaient très bien à sa péplos et à ses mules cyan. Comme bijoux, elle n'avait que deux bracelets en or à chaque poignet et un collier, représentant une chouette. Elle tenait une ombrelle bleu roi, qui lui ombrait à moitié le visage.
Voyant la tête ébahie du blond et des deux garçons aux cheveux argentés, elle gloussa légèrement.
« A en juger par vos habits, vous êtes des voyageurs, non ? »
« Bah, euh…, » firent seulement les trois garçons qui bavaient. Seuls Isis et Kaïba étaient sereins.
« Oui, nous sommes des étrangers, » répondit Isis, s'approchant de deux pas vers cette femme. « Nous venons d'un pays lointain, et nous parcourons le monde pour écrire une livre sur les différentes religions et modes de vie de chaque pays qui englobent notre Terre. »
Là, c'est les quatre garçons qui sont époustouflés. Quel sens de déviation ! Malik était très fier d'avoir une grande sœur qui pouvait sortir de toutes les situations possibles. Et elle était très persuasive, grâce à son visage toujours calme et serein.
« Un livre ? Cela doit être très agréable de parcourir le monde et de rencontrer des personnes différentes, » dit-elle, impressionnée.
« Oui, cela nous permet de mieux nous retrouver par la suite. Mon nom est Isis, et voici Malik, mon frère, Kaïba, Jôno et Ryou. »
« Enchanté ! » firent, en même temps, les hommes et la jeune femme.
« Je me nomme Akiiti, j'occupe le Quartier Sud Ouest de notre petite ville ! » dit-elle, enthousiaste.
« Le Quartier Sud Ouest ? » répéta Ryou, perdu.
« Oui, notre petite ville, qui se nomme Aka, est composée de cinq parties, dont quatre quartiers : les quartiers Nord Ouest, Nord Est, Sud Est et Sud Ouest ! Ici, nous sommes au Quartier Sud Est ! La pauvreté, la guerre, la famine, l'argent n'existent pas chez nous grâce à la Famille Royale. Leur demeure se trouve dans la cinquième partie d'Aka : le Centre. »
« C'est leur demeure ? » demanda Kaïba, en montrant la forme floue.
« Oui, c'est leur palais ! Cette route, où nous nous trouvons actuellement, est appelée « Le chemin des âmes », et il y en a un à chaque quartier, menant ainsi au Centre. Mais je vous dirais la suite chez moi, vous êtes mes invités. »
« Je vous remercie, » dit Isis, inclinant légèrement la tête. « Mais dites-moi, avant de partir, comment se nomment le Roi et la Reine ? »
« Le Roi se nomme Makoto et la Reine Mizuki. »
Jôno écarquilla ses yeux et s'exclama :
« C'est le nom des parents décédés de Yugi ! Il m'en avait parlé un jour ! »
Il se retourna vers Akiiti. Cette dernière ne comprenait pas cette soudaine réaction.
« Est-ce qu'ils ont un gosse ? » demanda Jôno, la peur le gagnant.
« O… Oui, » répondit-elle, surprise. « Ils ont un fils. Notre Prince se nomme Yugi… »
Y.YY.Y.YY
Honda et Otogi surveillaient toujours Yugi. Rien n'avait encore changé. Rien… mais ils espéraient encore qu'un miracle se produise.
Soudain, tous deux eurent un mal de crâne atroce. Grimaçant de douleur, ils tenaient leur tête entre les deux mains, pendant un bref moment, puis s'écroulèrent par terre, les yeux clos.
Une personne entra, ricanant légèrement. Il regarda, avec satisfaction et cruellement, les corps inertes sur le sol. Il leva ses yeux rubis et son regard se changea en amour et tristesse devant Yugi. Il s'approcha, lentement, de l'endormi et posa sa main sur la joue glacée. Il donna un léger baiser sur les lèvres bleuies puis le regarda :
« Amour… C'est moi… Comment as-tu pu penser que tu m'échapperais ? Je te retrouverai toujours, même si je dois détruire la Terre entière, ainsi que moi-même… Es-tu capable d'aller aussi loin pour m'échapper ? Es-tu capable de mourir et de m'oublier ? Qu'est-ce que j'ai en moi qui te répugne tant, amour ? Sens-tu ce brasier que j'ai pour toi ? Ce même brasier qui est prêt à réchauffer ton corps de glace et ton âme ? »
Atemu prit la main de son aimé dans la sienne et la porta à ses lèvres.
« Tu me manques tellement, amour… Ne t'éloignes pas de toi, je t'en prie… Ne pars pas… Et si la Mort t'emporte, je mourrai à mon tour… On sera éternellement ensemble… »
Il donna des dizaines de petits baisers sur la main glacée et blafarde.
« Mais… je ne veux pas que tu m'oublis… Je ferais tout pour que tu te souviennes de moi… tout… absolument tout… »
Il prit le Puzzle Millénaire et posa l'extrémité sur le front de Yugi.
« Tu ne m'échapperas jamais, amour… Même la Mort n'est pas le Refuge… il n'y a aucun refuge… »
Le Puzzle se mit à briller et une belle lumière dorée absorba la pièce.
« Je viens te chercher, amour…, » dit Atemu, avant de disparaître en même temps que la lumière.
a suivre…
REVIEWS, svp !
