Taku

Titre : Amour Impossible – Chapitre 12

Auteur : Taku

Genre : romance, shonen-ai, suspense

Base : Yugioh !

Note : Kikoo tout le monde ! Et vi, je suis en avance d'une semaine mais qui va se plaindre ? smile. Je remercie Onarluca, Darkiliane, Magical Girl Kiki, Thealie, Zick, Golden Sun 17, Regenerating fire, Sogna, Ambre/Thémis, Syt the Evil Angel et LunaDream. ! Et merci pour votre enthousiasme ! Ca me donne du courage pour continuer ! smile.

Je vois que tout le monde a aimé mon extrait de Yamis et Hikaris, mais, malheureusement, elle ne verra pas le jour avant longtemps car je dois finir tous mes fics, et y'en a beaucoup ! lol. Désolée…

Bon, je prends une grande décision, qui plaira sûrement à Darkiliane : je mets ma fic, au prochain chap en M ! Donc, ne vous inquiétez pas si Amour Impossible n'est plus dans les T, cela ne voudra pas dire que je l'ai supprimé ! lol. Et pourquoi un M ? Eh bien, c'est parce que j'ai réussi à caser un lemon dans cette fic ! niark niak !

Onarluca : lol ! T'en fait pas ! Comme promis, je finis cette fic et je me mets aux Harry Potter !

Darkiliane : Je pense qu'il y aura une heureuse parmis nous ! Lemon à l'horizon mais pas pour maintenant ! lol.

Magical Girl Kiki : La confrontation sera pour bientôt, et puis, pour Malik, tu verras dans ce chap comment il tourne ! Je te laisse lire ! smile.

Thealie : C'est que Yugi est un peu décevant dans le chap précédent mais j'espère qu'il remontera un peu dans ton estime dans ce chap ! J'espère ! lol.

Zick : lol. Je ne sais pas du tout combien font les égyptiens en moyenne, mais bon c'est mieux que rien ! Et puis, normalement, Yami devrait faire du 23 mais je me suis dit qu'on pouvait arrondir tout ça ! lol.

Golden Sun 17 : Ben, pour Jôno, je pense que tu as ta réponse. smile. Je fais exprès de mettre des indices pour que tout le monde le sache ! Y'en a même encore dans ce chap ! Chuis super contente que tu aimes de plus en plus ma fic !

Regenerating fire : Aha ? Tu penses savoir le vainqueur ? Hé bien, nous verrons la suite si tu as pensé juste ! Je ne dis pas que tu as tord mais j'aime bien mettre du suspense !lol. Pour le nom du couple YamixYugi, j'ai trouvé un nom qui colle tout à fait : le PuzzleShipping ! Ca veut dire 'Relations ambiguës' ! Et puis le mot 'Puzzle' colle tout à fait avec le 'Puzzle' Millénaire ! Dis-moi ce que tu en dis ! smile.

Sogna : Hé bien, beaucoup de questions pour peu de réponse. Atemu ne s'est pas montré car il y avait Jôno. Par contre, pourquoi Yami ne s'est pas montré tout de suite, tu le sauras très bientôt !

Ambre/Thémis : AMBREEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! Comment t'as fait pour mettre ce review ? T'as pris l'ordi de quelqu'un d'autre ? En tout cas, je suis super contente de t'entendre, ma puce ! smile. Oui, c'est vrai qu'Atemu porte un amour destructeur envers Yugi, mais t'en fait pas, je ne suis pas du tout comme ça ! lol. Je suis juste possessive, c'est tout ! J'imagine juste un perso qui est instable mentalement et c'est un très gros travail d'imagination ! C'est parfois dur ! Mais bon ! J'espère te revoir très bientôt ! Gros bisous !

Syt the Evil Angel : lol. La confrontation entre Atemu et Yami sera pour bientôt mais pour le SetoxJôno ça ne sera pas demain la veille, car Jôno ne voit que par Yugi pour l'instant ! Peut-être arrivera-t-il à apercevoir Seto Kaïba ? smile.

LunaDream : J'ai écouté ton conseil pour le M, je te remercie d'avoir répondu à ma question ! smile. Et vi, je te fais lire encore du yaoi ! lol. Mais du yaoi comique ! J'espère que tu aimeras un tout petit peu plus le yaoi… smile. Voilà une mission de taille ! lol.

Désolée pour les fautes d'orthographes, je me suis pas relue, car je suis trop pressée de le mettre en ligne ! lol ! Bonne lecture !

Amour Impossible

3e PARTIE

Chapitre 12 : Le plan d'Akiiti

Il faisait sombre… Tellement sombre… Cette pièce où Jôno était enfermé… Il avait beau courir droit devant lui, il n'arrivait pas à atteindre un mur. Mais il ne perdait pas espoir : il toucherait bien quelque chose… Même si cela devait prendre une éternité.

Au loin, il aperçut une faible lumière. A toute hâte, il se dirigea vers elle, le cœur battant d'espoir. Il s'arrêta devant cette fine lumière, seule survivante des Ténèbres. La substance blanche s'étira, se recroquevilla et finit par prendre forme. Jôno recula de quelques pas par précaution : elle était vivante.

Cette dernière avait fini sa métamorphose… C'était Yugi, toujours habillé en prince grec… Jôno fit un énorme sourire, une immense chaleur de bonheur gagna son corps.

« Yugi ! » appela-t-il, d'une voix chaleureuse.

Ce dernier avait les yeux étrangement vides, et son visage était indifférent, comme le visage d'une poupée. Toute ceci, le blond le remarqua au dernier moment.

« Pardon ? » fit Yugi, d'une voix calme. « Comment savez-vous mon nom ? Je ne vous connais pas. »

C'était comme une lame dans le cœur de Jôno. Mais… c'était étrange… Le blond aurait juré qu'il avait déjà subit ça auparavant… Mais quand ? Il ne s'en souvient plus. Il ne savait même plus comment il avait atterri ici.

« Et puis…, » continua Yugi, sans aucune expression sur le visage. « Vous devez partir d'ici. Vous n'avez pas votre place dans ce monde. »

Jôno écarquilla ses yeux. Il était hors de question de le laisser ici, dans ces Ténèbres.

« Jamais ! » hurla le blond, les poings serrés. « On est tous venu ici pour te tirer de là, et on arrivera à te sauver ! »

« Pourquoi faire cela ? On n'est rien face au destin. Je combats moi-même pour choisir mon propre futur. Un futur que j'aurais moi-même choisi, mais, finalement, j'ai accepté ce destin qu'on m'avait attribué depuis le début. »

Jôno le regarda sans rien comprendre : qu'est-ce qu'il disait ?

« Un destin que je voulais, naïvement, changer… Et il me rattrape… Regarde mes jambes… »

Le blond abaissa son regard et écarquilla ses yeux horrifiés : ses genoux, ainsi que la moitié de ses cuisses, avaient disparu, laissant place aux Ténèbres.

« Tu vois… Les Ténèbres me consument, ils me dévorent… Bientôt, je ne ferai plus qu'un avec les Ténèbres, et tel est mon destin que j'ai accepté… »

« NON ! »

Jôno se précipita vers Yugi et le prit dans ses bras. Ce dernier se laissa faire, toujours sans la moindre émotion inscrite sur le visage.

« JAMAIS, JAMAIS ! » s'écria le blond, les larmes aux yeux. « JE TE SAUVERAI ! ET SI JE NE PEUX PAS, JE MOURRAI AVEC TOI ! »

« Pourquoi vouloir mourir alors que ton destin en ai autrement ? Même avec toute ta volonté, tu ne pourras me rejoindre car ce n'est pas ton futur. Et puis, regarde mes mains, mes bras, mon torse… Les ombres m'enveloppent avec douceur… C'est déjà trop tard… »

Jôno éclata en sanglot. Yugi avait raison, le blond ne touchait plus le corps de ce dernier, malgré que la tête soit toujours présente contre le torse du blond. Ce dernier lâcha prise et recula, pour observer, une dernière fois, le visage de son ami… de son ange…

« P… P… Pourquoi ? » bégaya Jôno, secoué par de petits tremblements.

« Pourquoi ? Pourquoi avoir accepté mon destin ? C'est pour le rejoindre… »

La chevelure, le front, les joues et le cou de Yugi n'étaient plus. Jôno écarquilla les yeux, impuissant face à cela.

« … Pour rejoindre mon Pharaon…, » souffla-t-il, avant que son visage disparaisse totalement.

Il… Il avait disparu devant lui. Il ne le reverrait plus… Il ne reverrait plus ses yeux d'une belle couleur améthyste, son sourire si candide… Il n'entendrait plus son éclat de rire, sa voix si claire et si douce… parce que… parce que… il n'était plus… Il était mort.

« NOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNN ! »

Y.YY.Y.YY.Y

Jôno se réveilla en sursaut, comme s'il avait vu un démon. Le front ruisselant de sueur, il regarda frénétiquement autour de lui : il était dans un lit et ses amis étaient auprès de lui.

« Calmes-toi, calmes-toi ! » dit Ryou, d'une voix douce. « Tu as juste fait un mauvais rêve. Rallonges-toi. Il ne faut pas rouvrir la plaie. »

Jôno obéit. Il remarqua qu'il était torse nu, avec une bande qui enveloppait une bonne partie de son torse, au niveau où se trouvait les côtes. Confortablement allongé, il repensa à son rêve. Il faut dire qu'il était soulagé : ce n'était qu'un simple cauchemar.

« Ca va ? » demanda Malik, remarquant son ami songeur.

« Ouais, tant fait pas ! »

« Heureusement que votre ami était présent à ce moment-là, » dit Akiiti. « Sinon, je ne saurai penser du résultat. »

« Qui ça ? » demanda Jôno, un sourcil levé.

« Moi, » répondit Kaïba, d'un ton grave.

Kaïba était toujours en retrait, avec les bras croisés. Jôno le regarda droit dans les yeux : c'était donc lui cette ombre qu'il avait vu juste avec de s'évanouir ? Le blond savait que c'était une question idiote. Agacé d'être encore observé, Kaïba détourna sa tête. Jôno en fut surpris. Mais qu'est-ce qu'il avait ? Dès fois, il était si bizarre ! Haussant des épaules, il préféra ignorer ce comportement, et, oubliant de le remercier, dit :

« Euh, j'ai besoin de vous parler ! Enfin… entre nous ! »

Comprenant son manège, Akiiti lui sourit :

« Ne vous inquiétez pas, je m'en vais ! Et en même temps, je vais vous préparer un bon petit-déjeuner ! »

Puis elle sortit. Malik était assez mécontent qu'on la fasse sortit comme ça mais ne dit rien à cause du regard noir de sa grande sœur posé sur lui. Après cela, Jôno commença son récit d'hier soir : la rencontre avec Yugi et ce qui s'était passé. Un fois fini, le blond se sentit honteux : en y repensant, il avait été plutôt violent avec Yugi. Il se promet qu'il lui ferait des excuses une fois que tout cela sera fini.

« Quoi ? Il t'a oublié ? » s'écria Ryou, les yeux ronds. « Donc, nous aussi alors ! »

« Yugi a complètement refusé la réalité, » dit Isis, toujours calme. « Ce n'est pas très favorable pour notre mission. »

« … Moi, je trouve cela bien…, » lâcha Malik.

Toutes les têtes se retournèrent, lentement, vers Malik. Ce dernier avait un regard fuyant, peu fier de sa phrase qu'il avait dit un peu trop fort.

« Excusez-moi vous tous, mais j'ai à faire avec mon petit frère. »

Isis se leva, pris le bras de Malik et quittèrent ensemble la pièce, sous le regard ébahis des trois autres.

Y.YY.Y.YY.Y

Isis et Malik étaient, dorénavant, dans le petit jardin d'Akiiti. Isis regarda, quelques instants, les fleurs cristallines qui décoraient la majeur partie de ce jardin, tournant ainsi le dos à son petit frère.

« Malik…, » dit Isis, en brisant le silence. « Je t'interdis de t'attacher à cette femme. »

« … Et si je refuse ? »

Isis se retourna : Malik était parfois buté. Elle soupira : cela allait être difficile.

« Malik, elle n'est pas réelle. »

« Et alors ? » demanda ce dernier, un peu énervé.

L'Égyptienne fut un peu surprise de son ton de voix.

« Au début, je vous ai suivi car je ne supportais pas de voir Yugi dans cet état ! Puis j'ai vu ce paysage, j'ai rencontré Akiiti ! Je me sens si bien, grande sœur ! C'est la première fois que je me sens si bien ! »

« C'est un piège, Malik ! Un Esprit pose des pièges pour les intrus, et le piège de l'esprit de Yugi est le bonheur ! Mais tout ce que tu peux voir n'est pas réel ! »

« A t-on besoin d'être dans la réalité si on est mieux dans l'imaginaire ? Si Yugi a choisi cette voie, il devait avoir une bonne raison ! La réalité était bien trop morne pour lui et il a choisi de créer un bonheur artificiel ! J'ai compris tout cela hier, avec Akiiti ! »

« Mais Yugi meurt dans la réalité ! Bientôt, son âme n'aura plus de lien avec la réalité et son corps mourra ! »

« Oui, mais s'il meurt, son monde sera toujours là et il sera toujours heureux ici ! Je pense que nous ne devrions pas le tirer de son bonheur ! Nous devrions le laisser ici et vous, pendant qu'il est encore temps, vous devrez partir ! Moi, je reste i… »

Malik ne pouvait continuer car Isis le gifla. Abasourdi, Malik mit sa main sur sa joue rougie. Malgré son air calme, Isis était furieuse.

« En disant cela, » dit-elle. « Tu ne penses pas à Yugi, mais à toi ! Je refuse d'écouter les paroles d'un petit frère égoïste ! »

Elle lui tourna le dos, puis regarda le ciel.

« Pour ton information, nous ne ferons pas marche arrière et nous sauverons Yugi ! Et ne t'en fait pas, Malik, je ne dirais pas aux autres que tu es pour la mort de Yugi. »

Malik baissa la tête et accepta, à contre cœur, de la suivre jusqu'au bout de cette mission.

Y.YY.Y.YY.Y

Dans la chambre où Jôno se repose, il ne restait que Seto. Ryou avait décidé de quitter la pièce pour aider Akiiti à préparer le petit-déjeuner. Cela faisait un petit moment que le silence s'était installé entre les deux ados et on dirait qu'aucun des deux ne veuillent ouvrir le dialogue. Jôno soupira, semblant en avoir marre de ce jeu.

« Au faites, merci pour hier ! » lança Jôno, en regardant toujours le plafond.

« Pas de quoi ! » répondit Seto, en regardant toujours le sol.

« Pourquoi tu restes là ? » demanda le blond, d'un ton un peu sec.

« … J'ai une chose à te dire… »

Clignant des yeux, Jôno vit Kaïba s'approcher de lui puis s'asseoir sur une chaise. Pour plus de confort, le blond se redressa doucement, pour ne pas éveiller la douleur. Accidentellement, les yeux marron rencontrèrent le regard bleu. Jôno se détourna : qu'est-ce que Kaïba avait pour le regarder tout le temps ? Ca devenait agaçant !

« Qu'est-ce que tu veux me dire ? » balança le blond, essayant de changer l'atmosphère.

« C'est à propos d'hier soir… »

« Quand t'as voulu me retenir pour pas que je sorte ? » railla Jôno.

« Arrête de faire l'idiot de chien, Katsuya ! » s'énerva Seto, qui en avait vraiment marre que le blond le cherchait sans arrêt. « Fermes-là et écoutes-moi ! »

Pour la peine, c'était Jôno qui resta comme deux ronds de flan. Il croisa les bras et prit en air bougon. Seto soupira devant cette gaminerie.

« Donc, je reprends. Hier soir, ce n'est pas vraiment moi qui t'ai sauvé. »

Jôno perdit son air de gamin et prit un air plus sérieux.

« Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Dis-moi ça en langage codé parce que là, je ne comprends rien ! »

« Ce que je veux dire, c'est que quelqu'un m'avait prévenu, guidé en quelque sorte ! J'étais dehors, près de la demeure d'Akiiti, et là, j'ai vu une silhouette dans le noir. Je l'avais suivi car elle ne m'inspirait rien de bon. Je me suis perdu plusieurs fois mais, à chaque fois, cette ombre s'était arrêté pour m'attendre ! C'est grâce à elle que j'ai pu te trouver ! »

« Attends, attends ! T'as fait comment pour voir une ombre dans le noir ? Je sais que t'es pas myope mais quand même ! Y'a des limites sur le vision humaine ! »

« C'était grâce à la couleur de ses yeux ! Ils brillaient dans le noir ! Et, d'après ce que j'ai vu, son regard n'était pas très amical ! »

« Hein ? Des yeux qui brillent dans le noir ? C'est comme un chat ça ? »

« Arrête de raconter que des conneries, pour une fois, et réfléchit un peu ! Tu penses vraiment qu'un chat, qui faisait la hauteur d'un humain, existe dans ce monde ? »

« Ben quoi ! On est dans un monde imaginaire ! Tout existe ! »

« T'es con ou tu le fais exprès ? Pourquoi Yugi mettrait un énorme chat dans son œuvre ? De plus, ton gros chat avait les yeux rouges. »

« Les… Les yeux… rouges… »

« Oui, Jôno-Uchi. Les yeux rouges… Comme un personne qu'on connaît très bien… »

Jôno écarquilla les yeux de terreur. Non…

« Il… Il est là ? » demanda le blond dans un souffle.

Seto hocha la tête affirmativement : il avait un air plus grave que d'habitude.

« Oui… J'en suis certain… »

A peine cette phrase dite, Jôno sortit de son lit à toute vitesse. Voyant cela, Seto se leva aussi vite que lui.

« Qu'est-ce que tu fais ? » demanda Kaïba, d'un ton dur.

« Si Atemu est bien ici, il est donc hors de question que je me repose encore ici ! » s'écria Jôno, qui commença à enlever sa bande. « Yugi est sûrement en danger et je ne dois pas traîner ici ! »

« Pauvre fou ! » hurla, à son tour, Seto, qui perdait, pour une fois, tout son sang froid. « Tu penses aller loin avec une blessure aussi mortelle ? Tu veux mourir ? »

« Je ferai tout pour sauver Yugi ! Mais d'abord, je dois enlever cette bande qui m'empêche de bouger totalement ! Et même si ce pansement n'est plus là pour stopper l'hémorragie, je me dirigerai vers le palais en rampant ! »

« … Tu l'aimes à ce point ? »

Là, Jôno stoppa tous ses initiatives et regarda Kaïba. Il remarqua que dans ses yeux bleus glacés, il y avait quelques lueurs de tristesse. Le blond ne comprenait pas la situation, mais une chose est sûre : Kaïba connaissait ses sentiments envers Yugi. Il espérait juste que le châtain tiendrait sa langue.

Soudain, la porte s'ouvrit, laissant place à Isis, Malik et Ryou. Seto et Jôno étaient surpris de les voir débarquer comme ça.

« Nous avons entendu des cris donc nous voulons savoir ce qui se passe ! » précisa Malik, voyant l'air ébahi des deux autres.

« Mais… qu'est-ce que tu fais ? » demanda Ryou, remarquant que le blond enlevait son pansement.

« C'est trop long à t'expliquer ! » répondit Jôno, continuant sa manœuvre. « Kaïba t'expliquera plus tard ! Moi, il faut que je… »

Il était trop surpris pour pouvoir continuer. Une fois la bande enlevée, Jôno, ainsi que les autres, virent une côte… tout à fait normal. Il n'y avait rien, pas la moindre éraflure et encore moins une coupure mortelle.

« Qu'est… Qu'est-ce que ça veut dire ? » murmura Jôno, en touchant, du bout des doigts, sa côte intacte.

Aucun ne pouvait répondre à cette question… à part elle…

« Il ne faut pas oublier que nous sommes dans le monde de Yugi, » fit Isis. « Et c'est le propriétaire de ce monde qui contrôle tout ce qui nous entoure. »

Jôno la regarda un instant puis dit :

« Tu veux dire que… c'est Yugi qui m'a guéri ? »

Isis fit un léger sourire.

« Oui. »

« C'est impossible, » souffla le blond, baissant, légèrement, la tête. « Il m'a oublié. »

« Oui, c'est vrai qu'il t'a oublié, qu'il nous a oublié. Mais au plus profond de notre cœur, on n'oublie jamais nos amis. Inconsciemment, il t'a sauvé, Jôno-Uchi. »

En entendant cette phrase, un espoir, qui était éteint, renaît à nouveau dans son être. Il y avait toujours une chance que Yugi se souvienne de lui.

« C'est très beau tout ça, » dit Kaïba, sarcastiquement. « Mais avant que notre chien de Jôno parte, je pense que c'est le bon moment de vous expliquer une chose… A propos d'une personne que j'ai rencontré récemment. »

Y.YY.Y.YY.Y

« Akiiti, nous devons vous parler, » dit Isis, après avoir fini son assiette.

« Qu'y a t il ? » demanda cette dernière, soucieuse.

« Des événements se sont produits très récemment. Des événements plutôt chaotiques, je dois dire. Et nous pensons que votre Prince, donc notre ami, est face à un grand danger et nous devons, absolument, pénétrer dans le palais pour le prévenir et le sauver. Le temps est contre nous, malheureusement. »

Akiiti posa sa fourchette. Son visage s'était assombri.

« C'est vrai que depuis peu, » commença-t-elle, « des choses étranges se sont déroulées à Aka. Dans le Quartier Nord Ouest, une vielle femme a été retrouvée morte dans sa demeure. On dit qu'elle s'était brisée le cou en tombant des escaliers, mais c'est bien la première fois qu'il se passe une telle chose. J'ai su, grâce à une amie qui habite près du Centre, que les soldats de Sa Majesté ont recherché les gardes qui étaient au poste de garde hier soir, et ils les ont retrouvé dans le parc… Ils étaient tous empalés par des branches, au dessus des arbres. Voilà pourquoi, nos soldats ne les avaient pas trouvé tout de suite… Sa Majesté et Sa Reine sont très inquiets et tous prétendent que votre arrivé a réveillé un mal dans notre paisible Aka… J'ai prétendu le contraire car vous n'avez jamais rien fait et même votre ami Jôno a été touché par ce mal… Tout le monde est au courant de ce qui se passe, sauf notre Prince… Nous ne voulons pas le paniquer… »

Les cinq amis ne disent rien mais une chose était sûre : tous ces massacres n'avaient qu'un seul coupable… le Pharaon. Et d'après ce qu'avait dit Akiiti, Atemu était déjà dans le palais. Jôno serra les poings : pourvu qu'il n'a pas trouvé Yugi.

« C'est pourquoi, cela va être dur de rencontrer notre Prince, car le palais est très gardé maintenant… »

Nos amis perdirent espoir en entendant cela. Akiiti les regarda longuement puis fit un petit sourire.

« … Mais je connais un moyen de pénétrer dans la demeure sans être repéré. Notre Prince est en danger donc, mais rien ne vous oblige, nous partons maintenant ! »

Ils la regardèrent avec surprise pendant un petit moment puis Jôno se leva le premier, en s'écriant, avec enthousiasme :

« Trop cool ! On va bientôt être dans le palais ! Faut allez où ? »

« Nous devons aller dans le Quartier Nord Est, voir un de mes amis ! C'est un sorcier ! Je suis sûre qu'il sera d'accord pour nous ouvrir la route vers le palais ! »

a suivre…

Et voilà ! Un nouveau chap de fait ! Le prochain chapitre se nommera : « La Tour ». Bye Bye, tout le monde !