danse la macarena de la joie
Y'a une muse qui m'aime quelque part ! Et je l'aime aussi !
J'ai écris les trois derniers thèmes quasiment dans une foulée !
OUIIIIIIIIII !
Et j'ai eu une mimi-review. lol
Zulix, juste pour information, j'ai écrit d'autres fics yuri avec Hilde et Relena, et si tu regardes mon profil, tu verras que ce n'est pas les seules qui souffrent. lol
Merci pour ton petit mot !
Bonne lecture tout le monde !
retourne danser sa macarena
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Un vieux jour
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Elle regarde par son balcon, au bout de l'horizon, enveloppée dans ses couvertures.
Elle n'est pas sortie de sa chambre de la journée, n'a pas ouvert ses portes, n'a pas dit un mot et s'est cachée du reste du monde.
Oh, certes, la moitié de la journée était dans un sommeil agité, mais néanmoins, un sommeil vrai, pas feint.
Maintenant, elle se cache juste.
Elle ne sent pas encore capable de faire face au reste du monde, à Hilde essentiellement.
Elle grignote à peine sur un biscuit de la boite qu'elle a toujours dans sa chambre. Elle ne s'étonne même pas de s'empâter, elle sait qu'elle cède de plus en plus à ses casse-croûtes impromptus, en fait depuis qu'elle est montée sur le trône, en toute réalité.
Parce qu'elle saute toujours au moins un repas, dans toutes ces histoires et ces devoirs, parce que parfois, elle n'arrive pas à dormir la nuit, inquiète pour tel décret ou tel loi, et alors, elle grignote sur les boîtes de biscuits que sa gouvernante sème un peu partout.
Un verre d'eau pris dans la salle de bain l'accompagne.
Elle se crispe, le gâteau sec frotte sur la chair sensible et blessée de ses lèvres.
Elle soupire, renifle et ne pleure plus une goutte, son corps est trop endolori de ses précédents sanglots, sa voix est enrouée, ses yeux sont rouges et gonflés.
Elle se sent laide.
Encore plus que d'habitude.
Encore plus que depuis que la rousse est passée dans sa vie, par accident, par rencontre fortuite.
Elle hait cette rousse.
C'est par elle que tout a vraiment commencé. C'est par elle qu'elle a compris.
Elle jette le gâteau entamé contre la vitre. Cela ne la soulage pas.
Elle voudrait crier mais la boule dans sa gorge l'en empêche.
Elle se recroqueville sur elle-même.
Dehors, le soleil brille tranquillement.
Il chauffe à travers les vitres de sa baie.
Elle se dore un instant puis renonce. Il faut qu'elle se lève, qu'elle continue. Elle ne peut pas fuir, ni muter Hilde ailleurs, se serait de la lâcheté.
Elle devra faire face comme une reine et puis... pleurer en secret, cachée, et avec un peu de chance, cela prendrait moins longtemps que pour effacer Heero.
On dit qu'avec le temps, on souffre moins des chagrins d'amour.
Elle se relève, un peu précaire sur ses jambes, elle se stabilise, puis à pas lent elle se dirige vers sa salle de bain. D'abord commencer par frotter toutes les larmes, les douleurs, sous la douche.
Ou au moins les atténuer.
Elle se glisse sous le jet d'eau violent et brûlant. Elle se frictionne, se nettoie, elle efface les traces apparentes de sa peine, pour les enfermer à double tour dans son coeur.
Elle se laisse aller sous le grand jet, elle laisse l'eau couler sur elle, comme de grandes larmes qu'elle ne lâche pas, qu'elle ne veut pas, qu'elle ne veut plus.
Elle reste jusqu'à ce que sa peau fripe, jusqu'à ressembler à un pruneau rouge.
Puis elle sort, elle entoure ses cheveux dans un petite serviette et puis elle saisit une grande serviette blanche propre, moelleuse et douce comme un souffle.
Elle se sèche minutieusement, lentement, centimètre par centimètre, s'oublie dans la tâche et ne pense à rien d'autre qu'à chasser chaque goutte d'eau encore sur sa peau. Et puis, elle abaisse doucement la serviette sur ses hanches, l'enroule autour de son ventre, laissant à l'air libre ses seins. Elle se regarde, la petite serviette enlevée et jetée dans un coin, cheveux encore humides, presque noir par effet mouillé, sur sa peau moins rouge et fripée que l'instant d'avant.
Elle se regarde sans vraiment se voir, dessine son contour sur le miroir embué de la salle de bain. Mais ça ne change rien.
Elle attrape sa brosse à dent, y met une pointe de dentifrice, et puis, elle sort de la salle en se brossant longuement les dents, pour flâner dans sa chambre à la recherche de sous-vêtements et de vêtements.
Elle n'y voit plus grand chose, le jour a bien décliné depuis le moment où elle a décidé de reprendre sa route. Elle ne pense pas vraiment, juste tire les rideaux plus largement ouvert.
Dehors, il y a le ciel de toutes les couleurs qui rougeoient, sous l'incandescence des derniers rayons de l'astre solaire.Elle contemple le spectacle, absente, brossant négligemment ses dents.
Elle trace son contour dans la vitre de sa baie vitrée. Même là, elle ne peut se trouver belle.
Un pas en arrière, un pas sur le côté, elle se détourne, mais alors, son regard est attrapée par une ombre qui se découpe sur les rouges orangés du vieux jour.
Une silhouette fine, et musclée, et puissante.
Une silhouette qui accroche les rayons et les absorbes pour étinceler sur des boutons impeccablement lustrés.
Elle sent son cœur rater un bond puis s'élancer dans un sprint effréné.
Elle ouvre la bouche, brosse à dent oubliée dans une main, l'autre remontant avec précipitation pour cacher sa poitrine dénudée.
Et cette fichue, cette maudite rougeur qui lui monte aux joues et enflamme son corps, et qui la fait ressemblait à un coucher de soleil féminin, la reprend, comme avant.
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à suivre...
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YATAAAAAAAAA !
Et hop ! J'vais tout d'suite poster la suite !
Lied, en mode hyper
