Et me revoilà avec un nouveau chapitre! Un mois plus tard…. Pfeuh! Lol
Non sérieusement, je m'étonne d'avoir réussi à le finir si vite. J'ai trois projets qui attendent bien sagement derrière moi, ainsi que deux examens :S J'ai eu une peur bleu en plus : mon cher Alphonse a décidé de planté sans aucune raison… voulait pu rien savoir de moi, y voulait pas s'ouvrir… J'ai eu peur de tout perdre mes fichié o.O (j'vais commencer a tout graver sur des CD lol) mais finalement j'ai réussi à l'arranger, y'avait que le Power-ché-pas-quoi qui avait sauté.. fiou :D
J'ai eu quelques difficulté à terminé le chapitre 3, et je crois que la fin s'en ressent légèrement, mais après avoir recommencé deux fois, je me suis dis 'fuck it, y rest'ra d'même' (avec l'accent québécois s'il vous plait :D)
Pour répondre en gros à quelques questions qui sont revenues plusieurs fois :
- C'est certain que les choses vont changer, et c'est surtout à partir de ce chapitre-ci en fait que ça évolue. Mais la 'vrai' première rencontre Draco-Harry va se faire dans le chapitre 4 :P
- Il est vrai que j'ai un peu zappé Ron, Hermione et les autres… je m'en rends compte un peu trop tard, mais j'avais déjà prévu les faire revenir un peu plus tard dans la fic. Enfin bon je verrai bien. Sinon, Pour ce qui est de Draco, le prochain chapitre lui est presque entièrement dédié, c'est surtout de son point de vue (mais pas de POV on s'entend) qu'on va voir les choses.
- Comme « Giulietta » m'a fait remarqué, j'ai changer la façon de Draco de parler… Je crois bien que je vais y revenir, je dois avouer que j'aimais bien son « accent » lol :D
Merci à Tous et à Toutes pour vos Reviews, ça fait vraiment plaisir :D Continuez comme ça :) Bonne Lecture!
Mistake
Chapitre Trois.
Les semaines avaient passé comme des éclaires. Harry se sentait de mieux en mieux avec lui-même, et même son psychologue avait remarqué les changements positifs qui s'étaient opérés en lui. Le jeune homme souriait parfois, ce qui était une grosse amélioration de l'avis du Docteur O'Conell ainsi que celui de Lily.
Présentement, cette dernière et son mari étaient partit passer une soirée en amoureux, la première depuis environ deux ans. La jeune mère avait fait promettre à son fils de ne pas faire de stupidités, et Harry avait acquiescé avec un énorme sourire, heureux de la nouvelle confiance que lui accordait sa mère. Maintenant qu'il allait mieux, pourquoi s'arrangerait-il pour revivre les deux années d'enfer qui l'avaient traumatisées?
Le jeune homme était confortablement installé sur le sofa devant la télévision. L'horloge accrochée sur le mur au-dessus de la boîte noire sonna les vingt-trois heures et Harry bailla à s'en décrocher la mâchoire tout en s'étirant paresseusement. Il se leva lentement du canapé, replaçant la couverture sur le dossier, comme Lily le faisait toujours. Il écoutait distraitement le bulletin de nouvelle tout en rangeant les couverts qu'il avait laissé traîner sur la table basse lorsque la lecture d'un nom le fit se figer. Il tourna brusquement la tête vers l'écran télévisé, écoutant ce que le reporter avait à dire sur le sujet.
.-« …- Lucius Malfoy vient d'être libéré sous caution, après quinze ans d'emprisonnement pour le meurtre de Narcissa Black, sa femme. Son fils, Draco, qui ne semble pas vouloir suivre les traces de son père, est arrivé hier soir aux États-Unis, prévoyant passé tout le temps de la réhabilitation de Malfoy Senior à cet endroit. De retour après la pose publicitaire pour d'amples informations. »
Harry retomba doucement et lourdement sur le canapé, totalement anéantit. Depuis combien de temps n'avait-il pas pensé à Draco? Cinq, Six semaines?
Il regardait l'écran de télévision sans en voir les images ni entendre le son. Ses mains tremblaient et il avait l'impression que son cerveau avait été remplacé par une énorme guimauve.
La mélodie du bulletin de nouvelle retentit de nouveau dans le salon, faisant sortir le jeune brun de ses pensées.
.-« Re-bonsoir cher téléspectateurs. Comme je l'ai cité un peu plus-tôt, Lucius Malfoy, ex-détenu, loge présentement chez son fils Draco qui est venu le rejoindre hier aux États-Unis pour le temps de sa réhabilitation. Notre reporter Jean Rousseau a réussi à obtenir quelques images de l'arrivé du jeune homme. Les voici. »
Le présentateur s'effaça et le visage de Draco apparut à l'écran, souriant aux multiples journalistes postés devant lui, criant et parlant tous en même temps, cherchant à obtenir l'attention du blond. Le ciel derrière lui était d'un bleu limpide et on voyait en arrière plan un immense jet privé. Draco était devenu un bel homme ; il avait toujours les même cheveux blonds presque blanc et ses magnifiques yeux gris, mais il avait troqué ses grands chandails noirs pour de simples chemises de hautes coutures à sa taille. Des lunettes fumées étaient posées sur son nez, refusant son regard aux personnes présentent.
Le grand blond, accompagné de quelques gardes du corps, se faufila entre les gens, refusant de répondre aux questions qui lui étaient posées. Il se retourna vers la foule lorsqu'il fut arrivé devant la limousine qui l'attendait, abordant un magnifique sourire qui montrait ses dents merveilleusement droites et blanches, et il cita haut et fort : « Les meilleures intentions d'un homme sont souvent fondées sur les pires actes qu'il put commettre un jour. » Il leur fit ensuite un signe de la main, ignorant les « Monsieur Malfoy! » « Draco! » « Monsieur! » qui fusaient de partout, et grimpa dans le véhicule noir.
Le visage du présentateur réapparut à l'écran, abordant un air sérieux.
.-« Comme vous devez certainement déjà le savoir, Lucius Malfoy à été arrêté il y a de cela plusieurs années pour le meurtre sanguinaire de sa femme Narcissa. Il a été condamné à quinze ans de prison et est maintenant sous liberté conditionnelle. On aurait retrouvé, selon des personnes qui souhaitent rester anonymes, des documents confidentiels traitant sur des échanges de drogues illégales ainsi que de trafic d'armes. Cependant, le service de police refuse d'approuver ces informations, nous laissant dans l'incertitude suite à la libération de Monsieur Malfoy. » L'homme replaça ses lunettes qui descendaient le long de son nez. « Le taux de l'essence est maintenant…. »
Harry était étendu de tout son long sur son lit, les bras en croix. Il ne savait même pas comment il avait réussit à se rendre jusque dans sa chambre, mais la seule chose encore certaine dans son esprit embrouillé par l'alcool était que Draco Malfoy ne semblait pas vouloir le laisser tranquille. Il porta lentement le goulot de sa bouteille de whisky, qu'il tenait de sa main gauche, à sa bouche, souriant avec une certaine satisfaction en sentant le liquide passé le long de sa gorge, la brûlant. Pourquoi, après ces deux derniers mois de dur labeur pour retrouver le sourire, se sentait-il faire une rechute?
Le jeune homme ferma les yeux doucement, le sommeil gagnant son cerveau embué. La bouteille tomba sur le sol avec un bruit mat, répandant son contenu ambré sur la moquette de la chambre.
.-« Bonjour Harry. »
Le bureau du docteur O'Conell était grand et décoré avec goût. Une immense baie vitrée prenait presque tout le mur du fond, éclairant vivement la pièce. Un bureau massif en bois d'ébène était placé non loin de la porte d'entré, laissant suffisamment d'espace pour un immense canapé en cuir noir rembourré de plumes d'oies et d'une petite causeuse. Un lustre pendait au milieu de la pièce, reflétant les milliers rayons de soleil partiellement caché par des rideaux d'un beige crémeux légèrement plus foncé que la couleur des murs en eux-mêmes.
.-« Si tu veux bien prendre place, je vais aller me chercher un café. Tu en veux un? » Harry détourna la tête, refusant de répondre.
L'homme d'âge mur fronça les sourcils devant le revirement de comportement de son patient, mais il haussa les épaules et retira ses lunettes qu'il déposa sur son bureau.
Harry marcha lentement jusqu'au canapé, fixant la baie vitrée sans réellement la voir. Il avait un terrible mal de tête et même les 'aspirines' qu'il avait prit juste avant de venir voir son psychologue ne faisait pas effet. Le jeune homme soupira lourdement en posa une main à plat sur son front. Son index retraça inconsciemment la petite cicatrice en forme d'éclair qui l'ornait. Plusieurs années auparavant, la journée même de sa tentative suicide plutôt, il s'était cogné la tête contre la lame du rasoir qui lui avait servit pour s'ouvrir les veines.
Rependant à cette journée en particulier, Harry remonta lentement les manches de son chandail, caressant du bout de ses doigts les longues marques blanchâtres qui striaient ses avant-bras. Il baissa son regard vers elles, appréciant les tons pâles sur sa peau légèrement plus foncée. Pendant les dernières semaines, Lily l'avait obligé à sortir à l'extérieur pour lui 'faire reprendre des couleurs'.
.-« Vous ne vous asseyez pas? »
Le jeune homme sursauta et abaissa brusquement son chandail, cachant ses bras de la vue du psychologue. Ce dernier se saisit de ses lunettes et s'installa confortablement dans la causeuse qui faisait face au canapé. Harry se laissa tomber sur les coussins moelleux, fixant une mouche qui avait élu domicile au beau milieu de la baie vitré.
.-« Comment allez-vous aujourd'hui? »
Harry baissa légèrement la tête, sans répondre. Comment allait-il? Il ne le savait pas. Il lui semblait être coincé dans un étau, incapable de prendre une grande inspiration. Il lui semblait que la vie s'échappait de lui, que les couleurs se ternissaient.
.-« Harry? »
.-« Je-je n'en sais rien monsieur. Je ne sais plus, je-je ne comprends pas… » Le brun posa ses mains sur ses genoux, agrippant le tissu de ses pantalons.
.-« Qu'est-ce que vous ne comprenez pas Harry? Prenez votre temps, je suis là pour vous aider, je ne vous jugerai pas. »
Marc posa lestement ses lunettes sur son nez, fixant le jeune homme par-dessus les verres. L'attention d'Harry était de nouveau retourné vers la fenêtre et le docteur O'Conell soupira imperceptiblement. Lorsque Harry n'allait pas bien, ses yeux cherchaient immédiatement l'endroit ou il y avait le plus d'espace.
D'après ses hypothèses suite aux nombreux entretiens qu'ils avaient eût ensemble, le psychologue arrivait à peu près à cerner le jeune homme. Il savait, par exemple, qu'Harry était une personne qui ne souhaitait qu'être libre de ses actions, près à foncer dans la vie. Malheureusement pour lui, il se sentait restreint par un événement qui l'avait marqué –événement que Marc ne connaissait pas, bien sur. Il sentait que c'était ce jour-ci que tout allait être dévoilé, et il ne devait surtout pas faire de faux pas sinon tout serait à recommencer.
.-« Je… Hier, il –la vidéo, lui… » La voix du jeune homme tremblait et il coinça ses mains entre ses genoux.
.-« Calmez-vous Harry. Nous avons tout l'après-midi devant nous, rien ne presse. » Marc croisa les jambes et se saisit d'une plume et d'une tablette de feuilles.
.-« Hier à la télévision il y a eu ce… Lucius Malfoy vient d'être libéré sous caution. »
Le psychologue leva lentement les yeux vers le jeune homme, l'évaluant.
.-« Et en quoi cela vous perturbe-t-il? Je ne crois pas que vous étiez proche, Monsieur Malfoy et vous, Harry. »
.-« Non je- Non pas Lucius. Je- Draco, il –lui … »
.-« Calmez-vous Harry. Rien ne sert de vous mettre dans cet état de nerfs. »
.-« Je sais mais –c'est si difficile… » Harry fouilla la pièce des yeux, cherchant un objet sur lequel il pourrait se raccrocher. Son regard se tourna aussitôt vers la fenêtre. « Avant de déménager ici, je fréquentais Draco… Je –il avait dix-huit ans à l'époque. Il était grand, blond… Très séduisant en fait. Je crois que j'en suis tombé amoureux dès la première fois que j'ai posé les yeux sur lui. »
.-« Je vois. Si je puis me permettre, Harry, et si je crois bien comprendre, il s'est passé un événement qui vous a mit, hm comment dire? En état de choc? »
Harry fixa ses yeux vert sombres dans ceux marrons clairs du psychologue.
.-« Il s'est moqué de moi. Depuis le début! Cet enfoiré de Zabini et lui avait fait un putain de pari! » Les jointures de ses doigts étaient blanches et la colère brûlait ses joues, les rougissant. « Ils avaient parié sur moi, ils avaient parié sur moi! Draco devait coucher avec moi et moi je suis tomber dans le piège, il s'est MOQUÉ DE MOI! » Des perles salées roulaient le long de ses joues, s'échouant sur le col de sa chemise blanche.
.-« Je comprends... C'est cela qui vous a poussé à cette tentative de suicide, n'est-ce pas? » O'Conell griffonna quelque chose sur ses feuilles. « Il me semble pourtant que vous alliez mieux, il y a quelques semaines? Je croyais que tout s'était réglé… »
.-« Oh, oui, oui, j'avais réussi à l'oublier, cet enfant de pute. Jusqu'à ce reportage à la télévision hier soir. Ils parlaient de Lucius. » Harry fronça les sourcils. « Ils disaient qu'il allait vivre chez son fils pour quelques temps. Et ensuite, et –et ensuite….ils… » Le jeune homme prit une brusque inspiration. « Et ensuite, ils ont passé cette vidéo… Draco… Il… »
.-« Calmez-vous Harry. »
.-« Mais comment voulez-vous que je me calme! » Harry s'était brusquement redressé du canapé, ses yeux jetaient des éclairs. « Comment voulez-vous que je me calme! Je me rends compte que malgré tout ce qu'il m'a fait, cet enfoiré, je l'aime encore! »
(C'est tentant de couper ici, mais bon… Je vous aimehéhé lol
Le docteur O'Conell avait réussi à lui tirer les vers du nez. Malgré le fait qu'il restait furieux, Harry était tout de même soulagé de s'être enfin débarrassé de la cause de ses angoisses. Il ne se sentait pas vraiment mieux, mais le fait même de savoir que quelqu'un d'autre était au courant de sa mésaventure le faisait se sentir léger.
Le jeune homme leva les yeux vers le ciel bleu dépourvu de nuage. Il marchait depuis quelques temps déjà. Sa mère ne pouvait pas venir le chercher et son père était déborder de travail, il devait donc prendre le métro pour retourner chez lui. Cependant, avec le beau début d'après-midi qu'il faisait, Harry n'avait aucune envie d'aller s'enfermer.
Le soleil commençait à décliner à l'horizon lorsque Harry jugea qu'il était temps de rentrer. Il avait eu le temps de faire une bonne marche, de prendre une bouché dans un resto du coin et surtout, d'aller faire les boutiques.
La station métro était bondée et le jeune homme eut du mal à se faufiler dans la file d'attente. Il paya son billet rapidement et alla attendre que le train souterrain arrive, appuyé sur une grosse poutre de béton. Les minutes se succédaient les unes aux autres, longues et pénibles pour Harry qui essayait désespérément d'éviter tout contact avec les nombreuses personnes autour de lui. Une vieille femme vint même l'accoster, posant main ridée sur son bras pour lui demandé d'attacher ses chaussures!
Grognant légèrement contre le retard du train, il ne prêta pas attention aux bruits des conversations des gens. Ce ne fut que quelques minutes plus tard qu'il se rendit enfin compte que quelqu'un criait son nom. Bien que sachant qu'il n'était certainement pas le seul Harry à attendre sur la station de métro, il chercha tout de même qui pouvait l'appeler. Son regard se fixa soudainement à une paire d'yeux d'un gris orageux, qui étaient à quelques mètres de lui.
Il lut sur les lèvres plus qu'il n'entendit le jeune homme blond qui lui faisait face murmurer un « Harry? » incrédule.
.-« HARRY! HARRY! »
Harry cligna lentement des paupières, incapable de réagir. Il fit alors brusquement demi-tour, courant à en perdre halène au travers les gens qui attendaient pour enfin rentrer chez eux.
.-« Harry! HARRY! » Le blond essayait tant bien que mal de se sortir de la masse compacte de personnes, mais ces dernières semblaient trop pressées pour le laisser passer.
Harry continua de courir jusqu'à ce qu'il fut rendu à l'extérieur de la station. Il s'arrêta l'instant d'un moment, jetant des regards frénétiques derrière lui. Il vit du coin de l'œil le jeune homme blond ouvrir brusquement les doubles portes en verre de la station de métro et il se remit à courir, s'éloignant le plus possible. Le blond le suivait de près, mais Harry réussi à le filer.
Il s'adossa à un mur de briques pendant une quinzaine de minutes, essayant de reprendre sa respiration haletante. Il passa lentement son poignet contre son front moite, essuyant la sueur. Les joues rougies par la course, Harry reprit finalement la route, guettant toujours le moindre mouvement suspect qui laisserait deviner la présence de Draco Malfoy non-loin de lui.
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Bloody'
