Ciel dansait avec d'autres hommes, plus charmant les uns que les autres.

Ciel n'aimait pas spécialement danser, mais il voulait voir la réaction de Sebastian.

Après tout, il disait qu'il lui plaisait et parler un peu trop de l'aimer si rapidement.

A son grand étonnement, Sebastian semblait avoir beaucoup de succès auprès des femmes et des hommes.

Pas un seul regard sur lui depuis une heure.

Cela énervait un peu Ciel.

Ciel avait dansé, et décida de faire une pause.

Alois n'était pas d'humeur à danser et se faire courtiser.

Beaucoup d'hommes venaient vers lui mais Alois ne leur donné pas d'intérêt.

-Tu ne danses pas ?

-Non, le seul avec qui je veux danser, il danse avec lui.

Alois montra Sebastian, qui dansait avec un homme de son âge.

-Si tu veux le tant que cela, dis-lui.

-C'est ton fiancé pas le mien, répondit Alois.

-Ce ne sera jamais mon fiancé mais il ne m'a regardé depuis au moins une heure !

-Ben il ne t'intéresse pas, non ?

-C'est vrai, mais je suis censé l'intéresser et il danse avec tous ces hommes.

-Tu es jaloux ? demanda Alois.

-Pas du tout, il ne m'a même pas regardé dansant avec les autres. Je devrais monter dans une chambre avec un inconnu.

-Il ne t'en empêcherait pas. Mais tu aurais une relation charnelle avec le premier venu ? demanda Alois.

-Non, mais il le croirait.

Si on interprète tes mots, tu cherches à le rendre jaloux et il fait pareil. C'est ce qu'on appelle de l'amour, non ?

-Je t'ai dit qu'il ne m'intéressait pas ! s'exclama Ciel.

-Si tu le dis, t'as plus l'attitude d'un amoureux et jaloux.

Mais d'un coup, Sebastian se dirigea vers les escaliers avec le vicomte de Druitt.

-Ou ils vont ?

-Je ne sais, suis-les, dit Alois.

Et ce que Ciel fit discrètement, du moins ce qu'il croyait.

Sebastian était bien dans une chambre avec le vicomte mais pas pour ce que Ciel croyait.

Il voulait voir si la rumeur était vraie.

-Est-ce vrai que vous vendez les organes des gens ainsi que les personnes ? demanda Sebastian.

-Non pas, du tout !

-Dites la vérité, mon fiancé est chez vous, je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose.

Le vicomte se mit à rire.

-Vous perdez la tête, mon ami, il ne vous aimera jamais, et je n'avais jamais pensé à le revendre mais c'est une bonne idée.

-C'est pour cela que vous ai demandé de parler entre nous. Je pourrais me débarrasser de vous sans problème. Je suis un brin sadique en lui faisant croire que nous faisons autre chose dans cette chambre.

-Qui êtes-vous réellement ? demanda le vicomte.

-Je suis un démon venu sur terre, je vous tue sans laisser de trace si je e souhaite, alors comment préférez-vous mourir ?

Ciel de son côté attendait dans un couloir éloigné avec Alois.

-Tu l'observes de loin c'est mignon !

-Non, il ne m'intéresse pas, je te l'ai dit ! insista Ciel.

-Vraiment ? On fait quoi là alors ?