Note de l'auteur :

Toujours pas droit au RR hein? Crotte de bouc! Lolll Non mais comme vous avez pu remarquer, ça ne m'empêche pas de vous répondre quand même via les mails et les reply. Et sincèrement, ça me fait très plaisir de vous écrire. Oui. Un immense plaisir.

Je suis très très heureuse que vous appréciez cette seconde fic. Vraiment. Et vos reviews me touchent énormément. Merci beaucoup à vous tous/toutes.

Bon, c'est vrai que jusqu'à présent, on tombait presque dans la guimauve (t'inquiète pas Anonyme 19735) et je crois que c'est normal, vu les circonstances plutôt dramatiques qui entourent l'attentat contre notre beau Kaiba. Il fallait prendre un peu de temps pour faire réagir les gens et les personnages. Ce qui est fait.

Nous allons maintenant passer aux chose un peu plus sérieuses… lol Enfin, si ça ne l'est pas déjà assez! SOURIRE

Par ailleurs, je tiens à vous remercier encore, de vos commentaires et de vos encouragements. Alors…à tout seigneur, tout honneur; merci à BlueEyesDreamer, Shaya, Regenerating Fire, Make A Secret, Anonyme 19735, Lira.Hivatari, ElfeMystique, Erra, Saya .

Merci pour vos encouragements, votre soutien et votre présence.

Ceci étant dit, voici le troisième chapitre qui, j'espère, vous plaira autant que les précédents….

Bonne lecture!

Chapitre 3

Un homme averti en vaut deux

Non. Pas le temps de vomir.

Pas même celui de s'évanouir, malgré le choc d'apercevoir pour la première fois de son existence, son frère dans la plus grand faiblesse qui soit. Là, au creux de ce lit d'infortune gisait la frêle silhouette d'un homme vulnérable tout à coup, inerte et par-dessus tout, sans défense.

Les tremblements de Mokuba devenaient convulsifs, autant causés par le choc de cette vision et ses sentiments partagés que par ceux amplifiés maintenant d'une rage difficilement mal contenue.

Ses dents grinçaient, s'entrechoquaient, tant elles se serraient en ligne bien droite dans sa bouche, entièrement poussé par la colère et l'amère injustice qu'occasionnait ce drame.

Et ses jointures menaçaient d'exploser tant ses poings s'étaient refermés furieusement, broyant la lettre dans l'une d'elle.

Et dans ses yeux, des flammes surgies directement de l'enfer crépitaient dans un regard dont même l'iris avait pris la couleur rouge sang.

Mokuba Kaiba se consumait à présent d'un courroux que seule la vengeance saurait apaiser. Et même encore, ce ne serait pas assez.

Il pouvait supporter d'être la risée et la proie du plus stupide des cancres.

Il pouvait supporter l'indifférence et l'invisibilité, forcé souvent de disparaître devant le rayonnement impérial absolu de son frère.

Mais jamais, au grand jamais, il n'allait supporter que l'on puisse faire du mal à l'être qu'il aimait le plus au monde.

S'attaquer à un Kaiba, n'était-ce pas lui déclarer une guerre ouverte?

Non. La bête, comme ce fou l'appelait, n'était pas morte. Loin de là.

Car le même venin coulait dans les veines de Mokuba Kaiba.

Il eut à nouveau une hésitation alors que son corps semblait se relâcher sous la pression : mais comment? Comment allait-il s'y prendre? Qu'est-ce qu'il fallait faire?

Et puis d'ailleurs, il n'avait jamais été celui à prendre les décisions et à déléguer. Pas celui à se montrer impitoyable. Il n'en était même pas à l'ABC de l'implacabilité qui faisait la renommée du grand Séto Kaiba. Parce que Séto s'était toujours dressé comme un paravent devant toutes les situations, à sa place.

Pendant une fraction de seconde, sous la rage, il avait oublié qu'il n'était pas lui.

Il pencha la tête, se sentant soudain encore plus démuni qu'avant d'ouvrir cette porte. La honte et l'impuissance avaient traversé son visage ulcéré.

Et pourtant, il avait bien crû qu'il y arriverait.

À nouveau, il poussa la porte. Rien n'avait changé, malgré tous ses espoirs de voir son frère se réveiller.

« Grrr… Mokuba! »

Vrai qu'il lui devait tout.

Même si ce n'était pas lui le génie de la famille.

Même si c'était aussi un génie.

Comment allait-il faire? Il n'avait qu'à peine 16 ans.

Séto lui, en avait 14 quand il avait pris d'assaut la compagnie et qu'il était devenu le grand pdg exclusif de la Kaiba Corp.

Sûr qu'il avait beaucoup de chemin à parcourir ne serait-ce que pour lui arriver à la cheville. Oui mais comment faire en si peu de temps?

« Pfff! Tu es un Kaiba toi aussi…un Kaiba…un Kaiba! » entendit-il encore dans un lointain écho les paroles de Séto qui, il le savait, avait souri de fierté en les disant.

« OUI »

« Je suis un Kaiba! OUI! Je suis ton frère, Séto. Un KAIBA »

Les idées prirent du temps à s'éclaircir. Mais lorsque le chemin en fut pavé, il se redressa bien droit aussi vite.

« Un Kaiba est rationnel, rachitique…raisonné, efficace, rapide, perspicace… »

« D'accord… »

« Réfléchis Mokuba…Réfléchis… »

Et puis d'abord, pourquoi cette enveloppe, là à ce moment précis? Et ce proverbe aussi amer que cruel ?

Mokuba en était intimement persuadé;

« Il sait que Séto n'est pas mort sinon il ne l'aurait pas envoyée. Alors maintenant, que veut-il? Pourquoi venir le relancer ici, à l'hôpital? Ou il menace d'achever ce qu'il a commencé ou bien…il veut s'en prendre à moi aussi?»

Une chose était certaine : ce fou exultait de l'œuvre accomplie jusque-là.

Mokuba laissa glisser un lourd grognement.

D'un mouvement vif et volontaire, il laissa aussi se refermer la porte en se retournant vers l'un des gardes en faction devant l'entrée des ascenseurs.

- Saku? cria-t-il en lui faisant signe d'approcher alors que lui-même partait à sa rencontre.

- Oui, monsieur?

- Appelez-moi Roland, immédiatement. Qu'il monte me rejoindre.

Oui, bien sûr monsieur.

Il allait s'incliner pour retourner à son poste mais Mokuba le retint encore une fois.

- Saku?

- Oui, monsieur?

- Je veux que la garde soit doublée. À tous les étages, tous les ascenseurs, toutes les entrées.

- Quoi? Mais il y a déjà des policiers en plus…et…

- Je n'en ai rien à foutre! Payez-les s'il le faut! Mais doublez cette garde! siffla Mokuba entre les dents de la manière la plus menaçante qui soit.

Cette fois, il mit fin à la conversation encore plus catégoriquement lorsque Saku ouvrit à nouveau la bouche.

- C'est UN ORDRE! trancha Mokuba qui se montra, au-delà de ses espérances, encore plus percutant.

Son regard n'avait même pas cillé.

Mais à quoi s'attendait donc ce garde? Il avait légèrement tremblé comme si Kaiba paraissait s'être dédoublé ou avoir emprunté ce plus petit corps de taille. Mais c'est bien lui qu'il entendait à travers ce jeune homme fringant.

Il n'y avait même pas à discuter. Le regard glacé de Mokuba suffit d'ailleurs à le faire taire finalement, regard qu'il n'avait eu la possibilité de voir que dans un seul autre : Séto Kaiba, moins la couleur de l'iris.

Jamais avant il n'avait entendu ce ton si impératif dans la voix du cadet. Mais il fut d'avis qu'il paraissait soudainement aussi terrifiant que le grand.

- Euh…oui, monsieur, balbutia-t-il légèrement décontenancé en s'éloignant.

« Cette saloperie ne rentrera pas ici comme ça lui plaît. Ça non! Je t'en fais la promesse, grand frère. Personne ne te fera plus de mal. »

&&&&&

- Roland, je veux les CV de tous le personnel de l'hôpital qui aura, de près comme de loin, accès à la chambre de mon frère. De plus, je veux que cet étage au grand complet soit vidé de tous ses patients actuels. Qu'il ne reste que M. Kaiba sur cet étage. Personne d'autre!

- Quoi? Mais il y a des dizaines de patients Monsieur qui…

- IMMÉDIATEMENT!

En faisait-il trop? Était-ce ce que Séto aurait fait, lui?

Absolument. Et sans aucune hésitation.

La bouche de Roland demeura entrouverte sous l'étonnement, comme s'il ne savait plus s'il devait respirer ou manquer d'air.

- Euh…mais… voulut-il rouspéter devant la lourde tâche.

Il croyait sans doute que toutes ces précautions étaient un peu exagérées.

- Faites ce que je vous dis, ordonna encore Mokuba.

Non. Il n'en faisait pas trop. Il n'en ferait jamais assez pour préserver la précieuse et inestimable vie de son frère.

Tout était devenu une question de survie, autant pour l'un que pour l'autre.

- Vous êtes Mokuba, je crois…

Les épaules de ce dernier se crispèrent durement devant cette appellation et ce manque apparent de respect.

Vivement, Mokuba se retourna pour envisager celui dont la voix venait d'être entendue.

- Je suis l'agent Miko Tatsuko… dit-il en tendant le bras pour lui serrer la main.

Normalement, avec sa gentillesse légendaire, Mokuba aurait bafouillé, se contentant de la saisir. Mais même la délicatesse ne tenait plus sa place.

Aussi, bien que le nouvel arrivant était plus grand, Mokuba lui lança un regard des plus hautains, presque dédaigneux. Mais jamais il ne prit sa main.

Après tout, songea-t-il, ils n'avaient certes pas nourri les cochons dans la même porcherie.

Indéniablement, il se chargea de le lui laisser savoir sur un ton des plus condescendants.

- Je suis Mokuba KAIBA. Qu'est-ce que vous voulez?

Tatsuko aurait reculé légèrement s'il n'avait pas plus de 20 ans de service dans la police et que Mokuba aurait été son premier témoin tant l'arrogance transpirait dans chaque molécule de son épiderme.

On lui avait pourtant affirmé que c'était un jeune homme timide, sensible et des plus courtois. Le contraire de l'autre.

Il l'avait même imaginé en plein effroi, anéanti par la tragédie qui le touchait de si près. Rien à voir avec l'image de ce jeune prétentieux.

Mais Mokuba, bien qu'il s'aperçut de l'étonnement du policier, ne se résigna pas à redevenir ce gamin sage.

Ce n'était pas le moment de flancher et de s'effondrer. Plus maintenant qu'il s'efforçait de ressembler à ce frère tant adoré.

Au contraire, comme s'il l'ignorait délibérément, il se retourna une nouvelle fois vers Roland et insista pour que ce dernier se dépêche d'agir selon sa volonté.

- Allez! Je veux votre rapport le plus rapidement possible.

- Oui, Monsieur.

Puis le garde s'engouffra dans le long corridor.

- Écoutez…lieutenant… reprit Mokuba en envisageant à nouveau le policier.

- Sergent! dit Tatsuko en le reprenant doucement.

« C'est le moindre de mes soucis actuellement! »

Mais Mokuba n'allait ni le dire ni s'en excuser.

- Comme vous voulez, Sergent… reprit Mokuba avec indifférence. Dites-moi ce que vous voulez savoir car j'ai beaucoup de choses à faire et je n'ai pas de temps à perdre.

« Quoi? Il veut rire là? Son frère est à moitié mort et tout ce qu'il trouve à faire est de donner des ordres? Mais qu'est-ce que ça veut dire? »

- Quel genre de choses, Mokuba?

Irrité profondément par son manque de respect, Mokuba le reprit à son tour.

Il crut même en ressentir un plaisir manifeste. Comme si le fait d'apprendre à contrôler les hommes et leurs destins lui permettait tout à coup de mieux comprendre les actions de Séto, dont il fut encore plus fier.

- MONSIEUR KAIBA…

Le policier, bien que déconcerté par son attitude, choisit tout de même de jouer le jeu. Après tout, il n'était pas là pour chercher des querelles. Il se trouvait dans cet hôpital pour rechercher la même chose que Mokuba Kaiba; le criminel qui avait provoqué cet accident.

- Oui…alors, MONSIEUR Kaiba… votre frère nous avait déjà contacté à propos d'un fou qui ne cessait de le harceler depuis quelque temps….auriez-vous des détails quelconques qui vous viennent à l'esprit et dont nous devrions être informés?

- Quoi? J'ai l'air d'un détective? Qu'est-ce que vous voulez que je rajoute à cette histoire puisque vous savez déjà de quoi il est question. D'ailleurs, je crois aussi que vous devriez activer les recherches plus concrètement, maintenant que ce malade a fait des victimes, vous ne croyez pas, SERGENT?

Comme s'il était en retard d'une bonne semaine dans son investigation.

Intraitable.

Ce gamin pensait-il donc tout savoir et faire la loi dans cette ville? Un second, comme s'il n'y avait pas assez du grand?

Il ne pouvait pas savoir que Mokuba y était résolu.

Et puis, une hargne certaine se lisait dans le regard de ce même jeune homme comme s'il était en train de prétendre que les forces policières ne faisaient pas leur devoir correctement.

Tatsuko voyait bien la sève meurtrière monter jusqu'aux tempes du cadet des Kaiba.

- Je vois…souffla-t-il.

Normal avec les circonstances. À défaut de laisser s'abattre la souffrance dont il était la proie, Mokuba l'avait décuplé en agressivité.

D'où son comportement inégal, sans doute.

Et c'est ce qui l'excusa dans l'esprit du policier.

&&&&&&

- Vous ne comprenez pas, monsieur l'agent… dit Joey qui commençait à perdre patience de ne pouvoir passer le barrage humain de l'ascenseur.

- Repartez d'où vous venez, d'accord? Personne n'a le droit d'entrer et encore moins rejoindre l'étage où est alité M. Kaiba en ce moment, les avertit-il.

Mais puisqu'on vous dit que nous sommes de ses amis… rétorqua Tristan qui sentait à son tour la patience s'effriter.

Le garde eut un rire très surprenant. Celui d'un homme incrédule qui ne croit pas un mot de ce qu'on lui raconte.

Depuis quand Kaiba avait-il des amis?

- Écoutez, voulut-il tempérer. Je veux bien vous croire si vous dites que vous n'avez aucune mauvaise intention derrière la tête. Et c'est tant mieux. Mais je vous répète que personne n'est admis aux étages.

- Grrrr….

Joey était curieusement le plus agacé de tous.

- Alors… Mokuba… faites-lui savoir que nous sommes en bas…

- Non, n'insistez pas ou je devrai vous faire sortir par la force si nécessaire.

- Ah ouais? J'aimerais bien voir…

Yugi, qui sautillait depuis un moment à tenter d'apercevoir ce qui se tramait derrière l'officier, infligea à Joey un solide coup de coude dans les côtes.

Il était d'avis que ce n'était pas le moment de jouer les fanfarons, malgré toutes les bonnes volontés.

Yugi, tant qu'à lui se mit à sautiller encore plus frénétiquement lorsqu'il aperçut la silhouette du garde du corps personnel de Kaiba qui faisait une sortie discrète de l'ascenseur.

- Roland! cria-t-il, espérant de toutes ses forces d'être entendu en faisant de grands mouvements en l'air avec ses bras.

Par bonheur, ce dernier n'eut aucun mal à les reconnaître et vint même à leur rencontre avec un certain plaisir, en dépit des circonstances.

- Nous aimerions voir Mokuba, question de savoir comment il se porte et s'il…

- Rassurez-vous, il va bien. Il tient le coup, répondit le grand costaud.

- Pouvons-nous lui rendre visite? Demanda Yugi qui se fit le porte-parole de la bande.

- Euh…je ne sais pas si c'est une bonne idée actuellement. Voyez-vous, jusqu'à preuve du contraire, tout le monde est soupçonné. Voilà pourquoi la garde est si renforcée. Et je ne sais pas si maître Mokuba désire de la compagnie ou non…

- Puis d'abord…c'est quoi cette histoire? s'écria Joey. Ouais, qu'est-ce qui s'est passé et puis qui a fait ça?

Roland laissa s'échapper un très long et pénible soupir. La journée s'allongeait interminablement.

- Pour l'instant, personne ne peut rien dire.

- Mais Kaiba est vivant, n'est-ce pas? Il va s'en sortir?

Fort ému, Yugi gardait son grand regard des jours inquiets.

- Je ne peux rien vous dire, insista Roland.

Ce qui eut pour effet d'anéantir le moral de la troupe.

- Écoutez, tout ce que je peux faire pour l'instant, c'est de dire à maître Mokuba que vous êtes ici, en bas. Pour le reste, je ne peux rien.

- Bah…c'est toujours ça….souffla Joey qui paraissait ulcéré de s'être précipité aux urgences pour avoir droit à un accueil aussi glacial.

Tout à l'image même du grand pdg quoi.

&&&&&&

« Craquant… »

Ivy laissa traîner ses doigts jusque sous l'oreiller du patient endormi, prenant un soin méticuleux à les lisser pour empêcher le moindre pli de s'y graver. Comme si elle avait souhaité que l'image qu'elle avait préservé de lui demeure parfaite, tout comme lui.

Il avait beau avoir la moitié du visage recouvert d'un bandage; elle l'aurait reconnu sans peine tant elle avait lu sur lui et qu'elle l'avait entrevu si souvent, comme des millions d'autres. Rien ne lui avait échappé sur le grand Séto Kaiba.

Au contraire, elle restait complètement charmée, enivrée du fou désir de le rencontrer, de le toucher si possible juste dans le but d'entretenir cette folle attirance, surtout physique.

Pas une femme ne saurait mentir sur son irrésistible magnétisme ni sur le fait qu'elle ait pu, à un moment ou à un autre, s'empêcher de fantasmer sur ce bel Adonis.

Dommage qu'il avait les yeux fermés.

Oui. Elle aurait tant aimé scruter de près le magnifique bleu de son regard perçant.

Mais s'il les ouvrait soudainement et qu'il la voyait, tomberait-il, lui, sous son charme ne serait-ce que par reconnaissance pour ses bons soins?

Ses doigts s'attardèrent curieusement un moment sous l'oreiller alors que ne pouvant le quitter de son propre regard inquisiteur, elle s'était penchée légèrement au-dessus de lui.

« Ce qu'il est beau tout de même…et si…vulnérable… »

Excitée. Des milliers d'aiguilles traversèrent le bas de son ventre alors qu'elle pouvait sentir, d'aussi près, la chaleur de ce corps tant désiré. Et il sentait….l'homme.

Elle ne put réprimer un court frémissement tout en fermant les yeux à la recherche d'une image qui s'imprégnait maintenant dans sa mémoire. Oui. Elle imaginait leurs deux corps entrelacés, Kaiba la chevauchant comme un animal sauvage.

Poussée par une fièvre montante, elle laissa son autre main se perdre entre ses cuisses.

« non…pas le moment… »

Elle ouvrit les yeux, toujours penchée sur le visage de Kaiba endormi.

Mais un malicieux sourire traversait le sien alors qu'elle se penchait encore plus près jusqu'à effleurer ses lèvres.

- Dors, mon ange… mais souviens-toi que tu seras tout à moi… »

Vivement, elle se redressa lorsque la porte s'ouvrit dans un éclair, ramenant du même coup ses deux mains devant elle toujours à lisser les draps.

Mokuba reconnut l'infirmière sans difficulté. La même qui avait démontré précédemment un peu d'indiscrétion lorsqu'il avait reçu cette lettre.

Il était normal qu'on veille aux soins de son frère, aussi il ne vit rien d'autre qu'un membre du personnel affairé à son travail.

- Tout va bien? s'inquiéta-t-il.

- Stable pour le moment. Aucun changement, répondit-elle en se retournant pour sortir.

- Mademoiselle?

Elle figea instantanément à sa demande.

« Non… il n'a rien vu…c'est impossible… »

- Merci de vous occuper de mon frère avec autant de minutie. J'apprécie.

Le sourire qu'elle lui adressa ne fut pas suffisant à lui montrer à quel point elle désirait en prendre soin. Très grand soin.

Pour ne pas dire un soin…jaloux.

Mais elle disposa aussi rapidement. Il était inutile de s'attarder vu la présence de Mokuba qui, elle le savait, risquait de durer longtemps.

Le porte se referma bientôt sur Mokuba qui se laissa choir sur la petite chaise aux côtés du lit.

Il soupira profondément en examinant la silhouette alitée. Mais non sans un terrible pincement au cœur.

- Je crois que j'ai bien travaillé grand frère. T'inquiète pas, je m'occupe de tout.

&&&&&&

P.S. Je sais j'aurais pu faire plus long… difficilement plus court… enfin! Bon, ce qui est fait est fait.

À suivre les amis!

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