Note de l'auteur :
Ouuhhh lalala…les couteaux volent bas… lol
Mais qu'est-ce qui vous prend? Vous n'aimez pas Ivy? Pourquoi? (l'air tout innocent, les yeux en l'air) lol
C'est une infirmière pourtant si…attentionnée pour « son patient »…lol Passionnément attentionnée, bien sûr. Mais bon, on doit appeler ça de la…qualité! Entièrement à l'image de son patient…vous ne trouvez pas? lolll Sérieux, je suis morte de rire là.
Sinon, comme vous l'aurez deviné, Mokuba a fait un petit transfert dans ses sentiments; il est blessé, anéanti, et plus que tout maladif au plus haut point en ce moment, ce qu'il ne laisse peut-être pas transfigurer sinon par le biais de l'agressivité et de la combativité. Il croit maintenant porter le monde « Kaiba » sur ses épaules. Très très lourd tout ça. Après tout… ça serait bien son héritage, non? De plus il ne s'en remettrait pas si…
Sinon, merci encore une fois à vous tous chers lecteurs (chères lectrices) SOURIRE
Surtout un gros merci tout particulier à Blue Eyes Dreamer, ElfeMystique, Mana Magician Girl, Shaya, Anonyme 19735, Erra, Saya, Dragonna, Make A Secret et kisarathedragon.
Je vous adore.
Gros bizoux!
Bonne lecture!
Chapitre 4
Chat échaudé craint l'eau froide
Comme s'il émergeait d'une eau glacée, Kaiba ouvrit les yeux en se réveillant dans un sursaut.
« Quoi? Qu'est-ce qui… »
Il faisait jour. Le ciel se montrait d'un agréable bleu sans nuages et le soleil brillait de rayons si clairs qu'il rendait son éblouissement aveuglant à tout œil qui essayait de le maintenir dans sa direction.
C'était sûrement le choc qui lui avait fait perdre conscience pendant quelque temps.
Combien de temps, il aurait eu du mal à s'en faire une juste idée.
« Ah!…la limous… »
« Et puis qu'est-ce que c'est que… »
Il était étendu sur un lit verdoyant, légèrement sablonneux et presque moelleux; de la pelouse fraîche lui avait servi de couche improvisée. À en juger de par ses connaissances, il devait se trouver aux abords de la Kaiba Corp, son corps ayant probablement plané sur quelques pieds.
Mais il avait interrompu ses pensées lorsque, se relevant, il ne tarda pas à s'apercevoir qu'il n'y avait aucun véhicule devant lui, là où il se rappela l'avoir laissée en attente.
Puis il se remémora sans mal cette explosion et ce bruit infernal.
Seulement, il n'y avait nulle trace ni de l'automobile ni des deux gardes comme si ils s'étaient volatilisés à leur tour.
« Mais où… »
Il comprit un peu mieux cette étrange disparition lorsqu'il détourna les yeux pour comprendre qu'il ne se trouvait même pas plus à la sortie de la Kaiba Corp. L'édifice aussi avait disparu pour faire place à de la verdure comme s'il avait été terrassé d'un coup. Et pourtant, nul doute dans son esprit que c'était bel et bien son emplacement original.
Et plus étrange encore, c'était le manque de courbature ou de douleur dans son corps. Il se rappelait bien, tout à coup, avoir rebondi vers l'arrière puis que sa tête ait heurté quelque chose de dur. Il aurait normalement dû s'en ressentir un peu, aussi solide fut-il. Mais aucun indice ne laissait présager une blessure quelconque. Même que, au contraire, il aurait pu dire sans difficulté qu'il se portait pour le mieux.
« Je vais aller voir ce qui se passe… »
Il n'avait plus d'autre choix que de se mettre à marcher et repérer un endroit, des gens qui purent lui expliquer ce silence et ce calme plutôt curieux.
Étrange.
Les rues de Domino étaient entièrement désertes. Pas âme qui vive aux alentours. Comme dans un mauvais décor de far west, ne manquait que les énormes mottes de poussières roulant dans les rues, propulsées par les caprices du vent. Et ce soleil qui servait de lumière ne réchauffait même pas de sa chaleur habituelle.
Puis il arriva bientôt au manoir, à leur demeure à lui et Mokuba dont il s'inquiétait maintenant.
Même le manoir avait changé; il était plus terne comme au temps de Gonzubaro. On aurait dit qu'il était le seul endroit au monde où la lumière refusait de s'étendre. Le terrain semblait un peu à l'abandon, comme si le jardinier avait cessé de défricher les alentours. Oui, terne et insipide. Aucun goût, aucune couleur, comme dans un mauvais film en noir et blanc.
Il se tenait encore aux portes du grillage de l'entrée lorsqu'une longue limousine noire s'arrêta devant l'immense maison.
Gonzubaro en sortit d'un pas assuré, suivi par deux petites têtes. Une image qui crispa Kaiba dans chaque membre de son corps. Ces deux garçonnets qui s'apprêtaient à entrer dans cette demeure, il les reconnut aussitôt; lui et Mokuba à leur arrivée.
« Du calme Kaiba! C'est encore un tour de ton imagination… c'est ça…tu rêves. »
Un rire cynique et puissant résonna dans ses tympans comme s'il frappait sur des tambours. C'était assourdissant.
« Qu'est-ce que…?»
« Grrr…encore ce clown? »
Il s'approchait de la maison à son tour en brandissant des cymbales, suivi par une fanfare. Sauf qu'il ne paraissait nullement intéressé par la scène touchante de leur arrivée dans ce manoir. Il riait aux éclats comme un fou dément.
Mais ce qui alarma finalement Kaiba ce ne fut pas ce vil personnage. Son attention s'était consacrée exclusivement à ce qui le suivait derrière et qu'il tenait par une laisse; c'était un gigantesque chat de plus de deux mètres de haut, dans la teinte vert pomme.
Puis soudain, tout s'arrêta d'un coup, la musique comme les mouvements de tous, immobilisés curieusement dans l'espace.
Kaiba comprit très vite à quoi rimait ce sourire sarcastique lorsqu'il vit la petite silhouette de son frère se déformer soudainement en une masse gélatineuse et de couleur bleue. Puis, comme s'il se remodelait, il prit l'apparence d'une souris, bien petite en comparaison du chat.
Le cœur du grand pdg se mit à battre furieusement dans sa poitrine. Ce fou n'était-il pas supposé s'en prendre à lui seul?
- Mokubaaaaaa! cria-t-il sans qu'aucun son ne franchisse ses lèvres alors que le clown avait élevé la laisse en l'air, afin qu'il voit bien ce qu'il faisait, et la lâcha subitement lui indiquant clairement qu'il lâchait tout contrôle sur l'animal.
Puis se retournant vers ce qui restait de Mokuba, le clown cria :
- C'est l'heure du repas minou… attaque!
« GRRRRRRR »
- MOKUBAAAA!
Encore, pas un bruit ne se fit entendre. Mais Kaiba s'était mis à courir vers le chat qui lui, avait maintenant pris son petit frère en chasse.
Tremblant de rage, il ne savait pas comment il allait faire pour arrêter, voire détruire, cet animal. Mais tant qu'il serait en vie, il n'assisterait pas à cette scène immonde sans tenter de faire quelque chose pour l'empêcher.
Comme s'il était de mèche, Gonzubaro s'était mis à rire à son tour en retenant le petit Séto par les épaules et l'obligeant à regarder le chat mettre la souris en pièce sitôt qu'il l'attraperait.
- C'est bien, fils… dit-il fort satisfait de l'impassibilité avec laquelle le jeune garçon regardait la poursuite.
Kaiba courut après le chat quelques instants et juste au moment où il allait attraper le bout de sa queue, il se sentit aspirer dans un long couloir.
Ainsi, jamais il n'aurait connu le dénouement de cette poursuite. Et s'il était arrivé ce qu'il croyait à Mokuba, il en mourrait.
« Ce n'était qu'un rêve… »
Qui avait toutes les allures d'un véritable cauchemar. Mais un rêve.
Il se souvint avant de s'évanouir avoir entendu ce même rire infernal et cette voix – la même qu'au téléphone – lui hurler de plaisir :
- Alors, le jeu te plaît, Kaiba?
« Tu me le paieras salopard… »
Puis plus rien. Le noir complet.
&&&&&&
Le soir tombait sur Domino et la chambre se retrouvait maintenant dans une semi-obscurité. Mokuba, qui s'était assoupi, assis sur une chaise aux côtés du lit et la tête penchée sur le rebord, fut extirpé de son repos par Roland qui frappa d'abord pour s'annoncer.
Puis il avait attendu que Mokuba sorte de la chambre pour lui parler.
- Maître Mokuba…
- Humm?
Les récents événements l'avaient anéanti à tel point qu'il avait sombré dans un très léger sommeil, épuisé par tant d'émotions.
- Oui, Roland?
- Euh…excusez-moi de vous déranger… mais des amis attendent en bas.
- Des amis?
Quelle idée.
Peut-être dû à cette difficile émergence, il ne comprit pas tout de suite de quoi il s'agissait.
Mais Roland s'éclaircit la voix.
- Euh… ce sont Yugi Motou et Joey Wheeler entre autres… ils m'ont demandé de vous dire qu'ils se trouvent en bas, et qu'ils aimeraient vous voir.
« Yugi? Joey? »
Au fond, jamais autant qu'aujourd'hui il ne ressentit ce besoin de ne pas être seul. Et pourtant, la grande force morale de Séto le poussait à désirer le contraire.
Mais il n'était pas Séto.
Et puis, Yugi les avait aidés si souvent, lui et son frère. Quel mal y aurait-il à les revoir?
- Monsieur?
Mokuba se secoua doucement.
- D'accord. Faites-les monter.
- Oui, monsieur.
Roland, au fond, en était heureux. Il avait suffisamment eu l'occasion de se rendre compte de la bonté et la bienveillance de ces compagnons de fortune. Il les appréciait grandement. Bien sûr, sous le sceau du secret, incertain que cela puisse plaire à son patron.
Mais il repartit aussitôt.
&&&&&&
- Le pauvre môme…il doit être complètement chaviré, soupira Joey, tenant si difficilement sur place qu'il se leva de sa chaise pour faire quelques pas dans le corridor.
- Et si…dit Yugi…peut-être qu'il n'a pas envie de voir des gens… ça serait normal.
- Ne dis pas de connerie Yug! Ce n'est pas le moment de rester seul. Il a besoin d'amis.
Yugi avait détourné vers lui un regard d'admiration; c'était fou comme Joey avait pris de la maturité depuis qu'ils avaient fait connaissance. Il n'avait jamais manqué de cœur et de courage. Mais il était devenu plus serein. Et même d'une certaine façon, plus sage.
Oh! Le comique né ornait toujours sa façade. Mais au fond de lui-même, il était devenu plus sérieux.
- Ouais….j'espère que tu as raison…
-Bien sûrYug, l'encouragea Tristan qui s'affairait encore à remonter le moral de Téa.
Nous serons très vite fixés Yug, dit Joey en apercevant Roland sortir de l'ascenseur et venir à leur rencontre.
- C'est bon, messieurs, mademoiselle, vous pouvez monter. Venez.
Ils eurent tous le même sentiment d'allégement à ce qui leur sembla être une bonne nouvelle.
- À propos, Roland, s'empressa de demander Yugi, est-ce que Kaiba est réveillé? Il va bien?
- Euh… non, pas de changement pour l'instant. Mais maître Mokuba répondra à vos questions. Il en sait plus que moi.
- Très bien. Merci.
« Qu'est-ce qui ne va pas Yami? »
« humm? »
Depuis cette tragédie, Atem s'était montré des plus silencieux, émettant de temps à autres une certaine réserve dans ses commentaires et même un peu avare de ses pensées. Ce qui n'était pas sans alerter Yugi qui ne comprenait pas très bien sa soudaine retenue.
« Toi aussi, tu es bouleversé, n'est-ce pas? » demanda encore Yugi alors que la sensation d'apesanteur se faisait plus intense dans l'ascenseur.
À nouveau, Atem demeura avare de confidences.
« C'est un peu ça…oui. »
Mais il était inquiet. Quelque chose qui ne l'avait toujours pas quitté depuis lui rappelait la prudence comme s'il sentait le danger les menacer tous.
&&&&&&
Il avait « atterri » à plat ventre sur un plancher, plutôt froid d'ailleurs. Ce fut dans cette position plutôt inconfortable qu'il revint à lui.
- Tu es réveillé, fils?
« Grrr…cette voix… »
Comme il s'en souvenait. Et comme il la maudissait. C'était le fléau de son enfance.
Gonzubaro.
Kaiba se détourna les yeux vers l'homme dont la voix l'avait interpellé.
- Je ne suis pas ton fils, vieux fou, siffla-t-il entre les dents en se relevant pour lui faire face, de fort mauvaise humeur par tout ce cirque.
« Je ne l'ai jamais été »
Il se trouvait maintenant dans l'ancien bureau de ce père adoptif improvisé, au siège même de la Kaiba Corp.
Sauf qu'il ne restait plus rien du décor de sa compagnie à lui. Il se retrouvait plongé dans une lointaine époque qui ne lui causait que nausée et amertume.
Allait-il être poursuivi par ce fantôme tout le restant de son existence?
- Viens-en au fait, ordonna Kaiba, déjà éreinté par une conversation qui n'avait même pas commencé.
- Rends-moi ce que tu m'as volé, affirma Gonzubaro.
Kaiba recula d'un pas, du côté de la fenêtre.
Il lui semblait revivre des moments déplaisants et du fait, avoir déjà mille fois entendu les mêmes paroles.
Juste avant le suicide de ce tyran.
Sauf qu'il était celui qui se retrouvait entre l'arbre et l'écorce; entre le bureau et la vitrine.
- Je ne t'ai rien volé. Tu as joué, tu as perdu, dit Kaiba qui lui faisait face sans la moindre peur.
Gonzubaro éclata de rire.
- Non! Tu m'as tué Séto. Ce n'était pas un suicide et tu le sais. C'était un meurtre. Tu n'es qu'un assassin et un lâche.
Comme s'il venait de recevoir un coup de poignard en plein cœur, Kaiba recula encore d'un pas ne se souciant même plus de ce qui se trouvait derrière lui.
- Quoi? Tu oses me traiter de lâche?
- C'est tout ce que tu es…Séto. Un lâche et un minable.
Le sang reflua directement aux tempes de Kaiba dont le visage violaçait dangereusement.
Vrai que si dans toute son existence il fut un moment où il serait capable de tuer, ce serait celui-là.
- Qu'attends-tu pour sauter par la fenêtre? Vas-y fils, personne ne te retiendra! Et je reprendrai MA compagnie. Celle que tu m'as volée.
- JE n'ai rien volé. Et tu le sais. Tu n'es qu'une ordure de la pire espèce. Un serpent qui rampe sur le sol comme ce déchet que tu es.
- Alors tu vois que je t'ai bien élevé, mon fils… puisque tu me ressembles.
- NONNNNN! hurla Kaiba qui commençait à éprouver de la difficulté à ne pas lui sauter à la gorge. JAMAIS je ne serai comme toi.
- Mais regarde-toi en face Kaiba! Personne ne t'aime. Personne ne tient à toi. Tu te fais craindre et respecter parce que tu as le pouvoir et l'argent entre tes mains. Sinon, tu n'es ABSOLUMENT RIEN. Un déchet comme tu dis.
« GRRRRR »
La vapeur sortait des oreilles de Kaiba en fumée très épaisse.
C'était un autre cauchemar.
« Réveille-toi Kaiba…réveille-toi… »
Soudain, Gonzubaro se jeta sur lui, luttant pour le pousser au travers de la vitre, et serrant ses mains autour de son cou.
- Tu me rendras cette compagnie. Elle m'appartient…
- JAMAIS!
Il lui semblait étouffer, manquer d'air. Comment se faisait-il qu'il était incapable de le repousser et de s'en défaire? Comment pouvait-il le laisser l'insulter et essayer de le tuer sans réagir davantage?
Il était en train de suffoquer. Mais il n'allait ni sauter par la fenêtre, ni obtempérer à sa demande.
« KAIBA! »
Peut-être poussé par sa propre conscience, il réussit enfin à lui asséner un dur coup au visage, l'obligeant à le lâcher une fois pour toutes alors que lui-même tombait à genoux en se tenant la gorge comme s'il revenait à la surface.
Un écho lointain se fit à nouveau entendre;
- Tu me la rendras, t'entends Kaiba! Tu me la rendras!
Puis comme si c'était devenu une habitude, il retomba en léthargie alors qu'il se sentait une nouvelle fois aspirer dans un autre tunnel ténébreux.
&&&&&&
- Mokuba! s'écria Yugi en lui touchant les bras.
- Tu tiens le coup gamin? demanda Joey qui ne voulut pas trop lui montrer son inquiétude. Du nouveau?
Mokuba secoua la tête.
- Bah! T'en fais pas, ton frère c'est pas de la camelote, c'est un dur! Un vrai! l'encouragea Joey qui l'effleura d'un gentil coup de poing au menton, désireux de lui remonter le moral.
- Merci les mecs, c'est gentil de passer prendre des nouvelles.
- Oh! reprit Yugi qui avait bien ressenti toute sa détresse, pas uniquement pour les nouvelles Mokuba. On s'inquiète tous pour toi.
À ces mots, le cadet des Kaiba se redressa fièrement.
- C'est gentil. Mais vraiment pas nécessaire.
- Si, c'est nécessaire Mokuba, dit Téa qui était demeurée muette un très long moment. Ses yeux étaient encore rougis par la peine.
Elle s'approcha pour lui faire une accolade chaleureuse.
- Oui, on s'inquiète vraiment pour toi, insista-t-elle.
Mokuba apprécia ce réconfort, féminin par surcroît. Le fait de se retrouver dans les bras d'une femme bienveillante qui n'était pas sans lui rappeler qu'il n'avait jamais connu ceux de sa mère. Voilà peut-être ce qui lui apaisa le cœur, même si le moment fut court.
- Mais, tu sais, si tu ne désires pas notre compagnie, on peut comprendre aussi, dit-elle encore.
Il ne répondit pas, incertain de ses vrais désirs.
Tout ce qu'il savait c'est que tant que son frère n'ouvrirait pas les yeux, il serait seul au monde.
- …si…enfin…si vous le désirez… parvint-il à souffler en penchant la tête comme s'il avait honte.
Mais il se sentait si fatigué déjà.
Comment Séto faisait-il pour se montrer aussi fort en toutes circonstances? N'avait-il jamais peur? N'éprouvait-il aucune souffrance?
Bien sûr que si. Comme n'importe qui. C'était un être humain et il le connaissait mieux que personne.
Mais Mokuba en avait douté soudain tant son image se montrait puissante dans son esprit.
Bien sûr qu'on reste Moki! s'écria Joey dont le franc sourire redonna un peu de courage à Mokuba. On est là pour toi, t'inquiète pas.
&&&&&&
Une ombre guettait à l'autre bout du corridor, se cachant à moitié derrière une porte entrouverte.
C'était la forme d'une jeune femme blonde, plutôt jolie et assez aguichante quand on prenait le temps de la regarder. Pas désagréable du tout.
Elle ne goûta pas beaucoup ces effusions émotionnelles bien qu'elle s'en fichait un peu.
La seule question qu'elle se posait au fond, consistait à savoir qui ils étaient exactement et combien de temps pensaient-ils voltiger dans l'atmosphère de la famille Kaiba. Parce qu'elle n'était pas sans comprendre que plus il y avait de monde, plus le jeu était risqué. Mais elle avait déjà accompli son devoir. Le reste ne serait qu'une question de temps.
Puis, décidant de rester temporairement en retrait, Ivy tourna les talons.
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Pour ceux qui ne connaissent pas ce proverbe « Chat échaudé craint l'eau froide », cela signifie qu'on redoute même l'apparence de ce qui nous a nui.
Voilà! J'espère que ça vous a plu!
