Note de l'auteur :

Salut tout le monde!

Et ben, comme vous pourrez le remarquer, il y a deux parties à ce titre proverbial pour la simple et bonne raison que j'aurais pu continuer à écrire pour le double. Donc, prochain chap pour la suite! lol

Ah! Je tiens également à vous prévenir qu'il y aura des scènes osées. Ce n'est probablement pas un chapitre que vous aimerez, du moins, pour son contenu! Lol Enfin, je vous laisse juges, comme toujours.

Merci encore…d'être là.

Ocean Mysteries (t'as raison, Ivy est foutue... lol), ElfeMystique (c'est bon, t'as eu le temps d'y réfléchir? lol), Shaya10 (Que veux-tu, il fait son possible Joey! J'espère que tu l'apprécieras), Kisa ( Ben! Lis au moins les chaps si tu veux comprendre! Et pis je te signale que c'est EXCLUSIVEMENT sur Kaiba cette fic, alors! Lol), Saya ( Moi aussi j'espère qu'elle lui fera pas de mal! Pas trop!) xD, Regenerating Fire (Moi? Accro à Kaiba? Euhh.. lol), et puis toutes celles qui sont pas là… ouais ouais, les vacances! Je vous salue! Et pis, je vous adore.

Merci d'être toujours là.

Bonne lecture! BIZOUX!

Chapitre 10

À bon chat, bon rat

1ère partie

Enfin un moment de tranquillité, aussi éphémère fut-il.

Kaiba renoua avec délice avec la présence de cette âme à laquelle il s'accrochait avec un certain oubli de lui-même; le monde basculait chaque fois qu'il se retrouvait à ses côtés. Dans ces durs moments où la folie frôlait son esprit rendu presque fragile entre le rêve et la réalité, elle prenait l'allure d'un phare sur une mer ombrageuse voilée par un intense brouillard.

Elle était devenue son havre de paix, son île isolée du reste des hommes et leurs tourments. Une pure félicité.

Mais il se sentait en sécurité. Et c'était bien là tout ce qui importait.

Oui, aussi court que cela fut.

« Dans mes bras… »

Pourquoi fallait-il donc que chaque fois, il se retrouve collé à elle comme un lierre à un chêne?

C'était l'été. En pleine soirée ou en pleine nuit. Qu'en savait-il au fond? Le clair de lune se reflétait dans l'eau bleue d'une gigantesque piscine où leurs corps, nus, se retrouvaient enlacés l'un contre l'autre.

Il se retrouvait dans une étrange demeure qu'il savait être la sienne. Mais jamais il n'aurait imaginé un endroit aussi magnifique et accueillant. Il se serait crû dans un palais grec, la piscine – ou cour intérieure- entourée et fortifiée d'énormes colonnes de marbre blanc.

Il faisait bon y vivre.

Apparemment, ils étaient seuls au milieu de ce château, personne en vue. Pas même Mokuba dont il ne crût pas réellement apercevoir la silhouette, ce moment d'érotisme et de liberté ne s'y prêtant pas.

Kaiba se sentit curieusement extérieur à cette scène intime, comme s'il assistait – de près- à ce qui se déroulait, spectateur indiscret. Mais c'était bien lui qui se retrouvait dans son propre corps.

Elle était d'une sensualité inimaginable, qui aurait même fait fondre ces propres colonnes de marbre tant elle était belle, tant il pouvait la désirer dans tout son corps d'homme. Et c'était sa femme. La même. L'unique qui l'attirait à elle en souriant tendrement. Ce à quoi il ne chercha pas à résister.

- Ne reste pas seule dans la piscine…pas dans ton état… s'entendit-il dire, sans réellement s'en rendre compte.

« Quoi? Qu'est-ce que ça veut dire? »

Pourquoi et comment ces mots lui étaient-ils sortis de la bouche? Il n'aurait su y répondre. Même si une part de lui-même en connaissait la réponse.

Langoureusement, les doigts de Kaiba remontèrent sur les hanches puis sur les courbes légèrement arrondies de sa muse, sous l'eau alors qu'il l'entraînait contre lui. Ça ne paraissait pas encore beaucoup. Mais lui la savait enceinte de quatre mois.

« Bon sang! Encore? »

Le Kaiba du présent aurait crû à une contagion ou un complot pour le rendre fou. Mais le Kaiba de ce rêve était fou effectivement. De joie et de fierté. Était-il prédestiné à ne faire que des enfants et à y exceller en permanence?

« Stupide! »

Et pourtant…il lui semblait qu'il n'aurait fait que ça. Quitte à passer pour un dangereux obsédé.

Affectueusement, elle s'accrocha encore plus à lui, passant les bras autour de son cou.

- Que peut-il m'arriver quand tu es là? demanda-t-elle en recherchant fiévreusement ses lèvres.

Kaiba se sentit ému d'une telle confiance.

- Et puis… si tu n'es pas rassuré… continua-t-elle en le taquinant, tu n'as qu'à rester ici avec moi et me surveiller…

J'y penserai…

« Ça me ferait assez plaisir d'ailleurs… »

« Quoi? Qu'est-ce que je dis là? »

Il ne savait toujours pas à qui il s'adressait. Depuis le temps, son visage lui demeurait encore inconnu.

Et pourtant, il la connaissait si bien, mieux que personne.

Et cet étrange sentiment de reconnaissance était partagé. De ça non plus, il ne doutait pas un seul instant.

&&&&&

- Où je le mets? demanda Ivan à l'adresse de sa jumelle.

- Commence par lui lier les mains, bande-lui la bouche et pousse-le dans le fond de la chambre, j'sais pas moi, le garde-robe, répondit-elle, déjà impatiente d'accomplir ce à quoi elle aspirait maintenant avec une certaine excitation. Du moment qu'il se réveille dans sa chaise quand tout sera fini, débrouille-toi juste pour pas que je l'aies dans les pattes.

- Très bien, dit-il en soupirant presque exaspéré par les intentions fourbes de sa sœur.

Mais lui n'allait pas y assister.

- Je reviens dans quelques minutes, lui dit-elle encore en tournant les talons.

Puis elle se dirigea en vitesse vers les toilettes les plus proches alors qu'Ivan, devenu légèrement nerveux, s'exécutait à éliminer discrètement Wheeler de l'endroit. Bien sûr, il n'avait rien contre ce pauvre bougre qui d'ailleurs ne faisait absolument pas partie de leurs ennemis particuliers. Il n'avait jamais été question de s'en prendre à quelqu'un d'autre qu'à Kaiba lui-même. Or donc, il choisit d'agir sagement, et selon les ordres en omettant d'attacher Wheeler, persuadé que le pauvre vieux en aurait pour des heures à dormir vu la quantité mise dans son café. L'expédier dans le fond du placard lui semblait plus que suffisant. Pas nécessaire d'en ajouter.

Et puis d'ailleurs, il restait d'avis que ça ne serait pas futé que le jeune homme se réveille avec la bouche empâtée et le visage encore à moitié collé par le ruban pas plus que ses poignets qui risqueraient d'être alourdis et ecchymosés par la corde. Il crût par là effacer toute trace de leur passage en ce faisant.

Aussi, il préféra donc le traîner jusqu'au garde-robe qu'il referma à double tour derrière lui.

- Alors? Demanda Ivy qui était revenue moins de quelques minutes plus tard.

- C'est fait.

- Très bien. Tu peux sortir et tu frappes à la porte pour me prévenir s'il y a quoi que ce soit d'anormal, d'accord?

- Ivy…t'en es bien cer...

- Suffit! Sors maintenant! s'écria-t-elle en baissant le ton, consciente que cet éclat de voix pourrait attirer à lui seul quelque curieux.

Mais Ivan était rapidement sorti de la pièce.

Puis enfin, elle se retourna pour regarder Kaiba qui n'avait toujours pas bougé mais dont elle connaissait la profondeur du sommeil de plomb. Même lui ne pourrait rien contre elle.

S'approchant doucement, elle se pencha vers lui, caressant de ses doigts la joue de Kaiba. Avec encore plus de fébrilité, sa langue vint goûter les lèvres de l'homme endormi alors qu'elle tentait de l'enfoncer doucement dans sa bouche à la recherche de la sienne.

Mais le baiser ne fut pas retourné comme elle l'aurait tant désiré.

De son autre main, elle remonta doucement les draps jusqu'à la hauteur du sexe de Kaiba, effleurant avec désir son membre en vue de lui donner une réaction biologique.

Depuis le début de la matinée, elle n'avait cessé de visiter les toilettes, armée d'un thermomètre vaginal, selon la méthode contraceptive à surveiller heure par heure les fluctuations de son ovulation qu'elle savait maintenant à son sommet et à sa pleine ascension thermique.

Bref, le moment idéal pour la fécondation.

Ne restait plus qu'un tout petit effort à fournir de la part de Kaiba.

Elle avait tout planifié depuis qu'elle l'avait aperçu en pleine érection; s'il en avait été capable inconsciemment, et retenu dans les rêves les plus profonds, elle avait vite compris qu'il serait peut-être possible d'en avoir la même réaction en provoquant naturellement les choses.

Bien sûr, se faire faire un enfant par Séto Kaiba n'était pas le but du plan premier. Mais elle n'avait finalement pas pu résister à l'attrait et à tous les avantages futurs que représentait cette immense opportunité. Séto Kaiba serait à ses pieds. Mieux. Peut-être qu'avec son enfant dans son ventre, il ne pourrait faire autrement que de l'épouser. Et en rêvant encore davantage, elle parviendrait sans doute à s'en faire aimer.

Elle délaissa brièvement le membre de ce dernier, encore recouvert par les draps, pour s'effleurer son propre sexe à l'approche de cette procréation tant désirée.

Tout son corps brûlait du simple désir de sentir son sexe endurci pénétrer entre ses cuisses.

Bientôt, elle se retrouverait à califourchon sur sa proie. Si seulement, une simple et toute petite réaction daignait enfin se montrer le bout du nez.

&&&&&&

La limousine roulait toujours, ayant maintenant dépassé l'autre extrémité de la ville.

Mokuba demeurait inquiet, perdu dans un silence pesant.

Atem aussi respectait ce même silence au grand dam de Yugi qui aurait préféré partager ses pensées à ce moment précis.

Et puis Tristan, lui, semblait davantage en plein voyage d'agrément, se contentant de regarder les demoiselles qu'ils croisaient tout le de la route. De quoi se désennuyer.

« Pharaon…À quoi tu penses? Dis quelque chose! » pensa Yugi devenu impatient de connaître la suite.

« Je réfléchis Yugi »

« Oui…ça, je sais. Mais à quoi? Je peux peut-être aider, non? »

Atem se ravisa.

Si le mal était déjà fait, c'est-à-dire que la carte Virus avait déjà causé les dommages escomptés, alors à quoi d'autres étaient-ils en droit de s'attendre en visitant le courrier de Kaiba?

C'est ce qui troublait tant Atem.

Le mal, en principe, était déjà fait. Et puis après il y avait eu l'accident. Jusque-là, tout se tenait en ligne droite.

« Si tu savais ta victime déjà contaminée, tu n'aurais pas à continuer à lui envoyer des tonnes de lettres en plus, n'est-ce pas Yugi? »

« Non, je présume que non. Pourquoi? »

« Très bien. Tu as raison. Alors…ça ne sert à rien d'aller visiter le manoir parce que… »

Il s'interrompit brusquement alors que les morceaux se mettaient en place dans son esprit.

« L'hôpital! »

« Quoi? »

« Réfléchis Yugi! C'est le seul endroit où il peut l'atteindre à présent. Ce type devait le savoir, surtout après l'accident. Alors, de là, comment s'y prendre? »

« Euh… » bredouilla Yugi qui cherchait à suivre le raisonnement du pharaon.

Mais Atem en était convaincu maintenant. Si Kaiba avait été affecté sournoisement par une carte, via le réseau informatique, alors de quelle manière pouvait-il l'être sur son lit d'hôpital? Un objet? Un endroit particulier dans la chambre?

Ou bien…

« Yugi! Vite! Nous devons retourner à la chambre de Kaiba! »

« Quoi? Mais.. »

« Tout de suite Yugi. Je crois que j'ai trouvé »

Yugi s'empressa d'avouer à Mokuba qu'il n'était plus nécessaire de se présenter au manoir. Ils devaient faire demi-tour pour rejoindre Kaiba.

&&&&&&

« Aïe… » balbutia Joey à mi-voix.

Il faisait noir soudain. Se pouvait-il qu'il avait dormi tout ce temps et que la nuit était tombée sur Domino, déjà? Et puis comment se faisait-il qu'il était recourbé aussi maladroitement et adossé contre un mur qui lui paraissait si dur?

Et puis, comment se faisait-il qu'il avait tant de mal à ouvrir les yeux? Il était engourdi par un sommeil alourdi et cette envie quasi irrésistible de lui céder.

Et où était donc Kaiba ? Lui non plus n'était plus sous ses yeux.

Et pourtant il aurait juré s'être assoupi à ses côtés.

Une voix. De femme.

Elle murmurait tout bas mais il aurait juré entendre une voix de femme. Le son en était étouffé, presque inaudible, comme un babillage futile. Il provenait sans doute d'une pièce voisine dont il apercevait une bribe de lumière d'en dessous de la porte.

« Arggh…et puis qu'est-ce que c'est que cette migraine soudaine? »

« Kaiba! J'ai promis à Mokuba… » se dit-il en essayant de se relever difficilement.

Quelque chose ne tournait définitivement pas rond.

Titubant, il parvint à se redresser en posant une main incertaine sur la poignée qu'il essaya de tourner sans y parvenir. Apparemment, il était enfermé.

Discrètement, il colla l'oreille contre la porte pour essayer de percevoir un bruit quelconque.

Mais cette féroce envie de dormir le fit presque glisser et trébucher. Avec beaucoup de force il parvint à se relever à nouveau.

- Tu es à moi maintenant… souffla Ivy qui continuait à caresser le membre de Kaiba à son grand dépit puisque aucune réaction ne se faisait voir.

&&&&&

Kaiba serra plus fermement sa femme entre ses bras. Ils étaient nus, tous les deux. Et toujours seuls dans la piscine.

Peut-être même dans la maison, ce dont il fut presque certain.

Elle s'en sépara doucement, son corps marquant de légers frissons de froid à être sortie de l'eau, le soir rafraîchissant l'air qui enveloppait leurs corps.

Mais Kaiba la retint doucement contre lui, recherchant ses lèvres et son odeur si agréable.

- Viens ici…souffla-t-il en désirant réchauffer le corps de cette trop agréable créature.

Elle sourit tendrement, pressentant avec facilité ce à quoi il faisait allusion.

À nouveau, son corps se moula au sien dans un pur élan de tendresse alors que Séto refermait ses bras tout autour d'elle pour lui procurer une température plus ambiante.

Fou comme il la désirait pourtant.

- Pas ici…

- Si…ici… répondit-il en baisant ses lèvres.

- Mais je suis gelée, mon ange… dit-elle encore.

« Mon ange? Elle m'aime autant? »

Oui. Sans contredits. Il en était persuadé.

Aucun son ne saurait caresser son ouie fine et lui procurer autant de plaisir. Si bien que des frissons jouissifs martelèrent son propre corps.

Mais il se fit un devoir de les sortir tous deux de la piscine et d'entourer la silhouette de sa femme avec des serviettes le plus rapidement possible.

Sitôt fait, il l'entraîna contre lui en l'embrassant ardemment jusqu'à l'intérieur de la maison.

- Non mon ange… pas maintenant… souffla-t-elle en essayant de se déprendre.

- Pourquoi…souffla-t-il en savourant sa peau bronzée légèrement par le soleil.

- Pas maintenant…. reprit-elle sur le bord de succomber à la tentation à son tour.

Ne ressentait-elle pas tout le désir qu'elle provoquait en lui comme lui le ressentait d'elle?

&&&&&&

- Oui…c'est ça…continue…murmura encore Ivy, constatant agréablement l'érection de Kaiba.

« Je connais cette voix… » pensa Joey maintenant accoté contre la porte. « C'est Ivy, je pense… mais où suis-je exactement? Ah….peut-être…mais qu'est-ce que je fais ici? Qui m'y a mis? »

« Et puis…qu'est-ce que c'est que ce bordel? »

Joey se secoua sèchement.

Quelque chose n'allait pas. Et il devait réagir même sans savoir contre quoi.

Le fait est qu'il semblait être prisonnier d'un garde-robe.

Logiquement, il en avait déduit qu'il se trouvait victime d'une très mauvaise blague.

Mais c'était fou comme il avait sommeil.

Et puis Ivy? Qu'est-ce qui se passait de l'autre côté de la porte?

Ivy descendit les draps jusqu'aux cuisses de Kaiba, suivi de son sous-vêtement qui laissa enfin apercevoir la pleine puissance de son sexe fort aguichant.

L'infirmière sentit le bas de son ventre traversé par des milliers d'aiguilles tant l'excitation fut phénoménale; elle ne se rappela même pas une seule fois où elle ait pu être aussi attisée par un sexe masculin. Et ce qui ne gâchait rien résidait dans le fait que c'était celui de Séto Kaiba, le beau, le grand, le magnifique Séto Kaiba.

Ne pouvant plus attendre, elle grimpa sur le lit, au-dessus du pdg, écartant les cuisses au-dessus du membre durci de Kaiba alors que d'une main, elle le saisissait pour le diriger vers son entrée secrète.

Un bruit sec arrêta soudain son mouvement alors qu'elle tournait la tête dans toutes les directions pour essayer de voir d'où il provenait.

Joey tenta à nouveau de tourner la poignée de porte sans y parvenir davantage. Peut-être que la claustrophobie devenait plus apparente soudain mais il fut pris d'une montée d'adrénaline qui le poussa à essayer d'ouvrir la porte en frappant de l'épaule. L'espace manquant, il s'adossa contre le mur et relevant une jambe, il frappa à nouveau de toutes ses forces.

- Pas vrai! s'écria Ivy.

D'un rapide coup d'œil, elle aperçut le café resté aux trois-quarts plein sur le petit bureau. Cet abruti de Wheeler n'avait pratiquement rien bu. Son sommeil était dû exclusivement à sa fatigue. Et voilà que son frère n'avait pas correctement fait son devoir puisque ce même Wheeler essayait maintenant de défoncer la porte du placard qui était sensé le retenir prisonnier.

- Ivan! Cria-t-elle brusquement.

Bien sûr, elle demeurait dans une position plutôt délicate. Mais il n'était pas question qu'elle rate son coup.

Kaiba était toujours en érection, quel que fut son rêve, ce qui ne l'intéressait guère. Mais le moment était trop fragile pour le laisser passer.

Dans un élan, Ivan apparut dans la chambre, détournant le regard devant ce spectacle édifiant.

- Occupe-toi de Wheeler, ragea-t-elle en écumant au bord des lèvres. Tue-le s'il le faut, je m'en fout!

« Quoi? La garce! » pensa Joey qui entendit parfaitement ses propos cette fois.

« Kaiba! Bordel! J'ai promis… »

Il n'avait aucune idée de ce qui se tramait dans l'autre pièce. Mais l'instinct lui disait que cela ne présageait rien de bon. Et il fut soudain pris d'une inquiétude tenace à manquer à sa parole auprès de Mokuba. Surtout de la honte.

Comment avait-il pu s'endormir dans un moment pareil? Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir dire pour s'excuser d'une telle lâcheté?

À nouveau, son coup de pied vint claquer contre la porte qui ne céda pas encore bien qu'il entendit un craquement dans son centre, ce qui lui rendit un peu d'espoir.

La porte s'ouvrit dans un éclair alors que deux mains agrippaient son collet pour le secouer durement. En une fraction de seconde, Wheeler comprit ce qui se passait lorsqu'il aperçut Ivy bien montée au-dessus de Kaiba. Il connaissait trop bien lui-même, pour l'avoir vu de ses propres yeux, les réactions corporelles de Kaiba.

Et cette sale garce comptait en profiter?

« Kaiba! »

Un coup de poing vint s'échoir contre son nez d'où gicla instantanément un filet de sang et le fit rebondir contre le mur derrière lui.

Une nouvelle fois, son pied remonta mais cette fois vers les parties intimes de son agresseur qui courba immédiatement en deux. À la guerre comme à la guerre.

Encore tout secoué et endormi, Joey lui saisit la tête et se déplaçant de côté, il parvint à changer de place avec l'assaillant.

Ce faisant, il le frappa à nouveau au visage d'un solide coup de poing et referma la porte rapidement en l'emprisonnant à son tour.

Le sexe de Kaiba était demeuré bien droit entre les mains d'Ivy qui après avoir laissé caresser son sexe contre le sien, s'apprêtait maintenant à l'y faire pénétrer lorsqu'elle se sentit projetée par terre durement.

Joey avait bondi sans trop savoir comment pour atteindre le lieu du drame et avait poussé Ivy de toutes ses forces avant que l'inévitable se produise. Enfin, l'espéra-t-il.

En un instant, il put voir le sexe de Kaiba, avec lequel il ne souhaitait nullement concurrencer et saisissant un coin du drap, il le referma par-dessus.

Ivy s'était relevée, terrifiée maintenant et s'apprêtait à fuir.

Elle franchissait la porte lorsque Joey, qui la suivait de près, l'empoigna en hurlant :

- Garde! À l'aide!

Curieusement, Roland fut le premier à arriver sur place et à se saisir des malfaiteurs.

- Qu'ont-ils fait, monsieur? Demanda-t-il à Joey qui, rougissant soudain des réponses qu'il devait fournir, se frotta légèrement le derrière de la nuque.

- Euh… elle a essayé de…de…de… balbutia-t-il.

Comment expliquer qu'une femme ait essayé d'abuser de Séto Kaiba sans le compromettre et sans le mettre délibérément dans l'embarras?

- Ils ont…attenté à la vie de Kaiba! finit-il par dire en bafouillant.

Kaiba jugerait lui-même de la teneur des propos et des accusations qui auraient lieu une fois réveillé.

Ce n'était pas à lui à toucher à une chose si amorale et indécente, voire dégoûtante. Mais au moins, il avait évité le pire, l'espérait-il. Parce que la question filtrait son esprit : avait-elle eu le temps oui ou non de parvenir à ses fins?

D'un pas empressé, il devait s'en rassurer. Aussi, revint-il immédiatement dans la chambre, passablement secoué maintenant autant par cette agression que par le sommeil qui le quittait.

« Argghh…je dois… »

D'une main hésitante, il prit le coin du drap pour le relever.

« Beurrkkk… merde! Et Mokuba qui n'arrive pas… ça devrait pas être à moi de faire ça…bordel! »

Mais personne d'autre n'était là.

« Et puis… si quelqu'un se pointe, je dis quoi? »

« Argghh… »

Joey soupira lourdement et demeura un court moment à scruter le dessus des draps à l'endroit même où les parties intimes de Kaiba laissaient maintenant voir le repos complet de son membre.

Mais le fait est qu'il devait savoir.

Il respira difficilement, une xième fois pour se donner le courage de regarder ce qu'il y avait en dessous.

Et puis, vivement, il retira le drap, recherchant des traces de sperme autant sur la couverture que sur le propre sexe de Kaiba.

« Euhh…k… »

À son grand soulagement, rien ne parut d'une relation complète quelconque. Peut-être qu'avec beaucoup de chance, il était arrivé à temps.

D'un geste aussi vif, il remonta les couvertures, soupira gravement.

Plusieurs explications allaient s'avérer incontournables.

Mais d'ici-là, et pour une fois, Joey Wheeler fut d'avis que la discrétion serait sa meilleure alliée.

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