Auteur : Magical Girl Kiki, qui d'autre ?
Titre : Pour le meilleur et pour le pire.
Série : Personnages de Gundam Wing.
Genre : UA, yaoï, beaucoup de torturage de Heero pour ce chapitre (chacun son tout, d'habitude avec moi, c'est Quatre ou Duo qui prennent…)
Couple : Si je remplis cette rubrique, je dévoile tout et ce ne sera plus drôle.
Disclamer : Un petit g-boy, deux petit g-boys, trois petit g-boys et quatre petit g-boys que j'utilise dans cette histoire mais aucun n'est à moi. Je ne fais que les emprunter.
Rar:
Babou: Je suis heureuse de t'avoir surprise même si je sais pas si c'est en bien ou en mal. Y aura-t-il un pardon? pas de spolier pour l'instant mais toutes tes questions trouveront une réponse dans les prochains chapitres. Merci beuacoup pour ta review.
Nope: Je vois que tu es remonté contre mon chouchou; C'est pas qu'il ne voulait pas de discussion, il ne voulait pas ce soir-là. Mais Heero ne lui a pas laissé le choix, donc...il est arrivé ça. Essaye de n'en vouloir ni à l'un ni à l'autre, comme tu l'as dit, c'est l'histoire qui veut ça. Une améiloration? je ne dis rien. Merci pur ton petit mot
Pardon à tous pour le retard. mais je viens de déménager donc pas le temps d'écrire, j'ai dû emmener mon ordi à réparer et finalement ma connexion internet m'avait lâché, donc pas la possibilité de poster. Je vous présente toute mes excuses. En espérant que vous me pardonnerez..Bonne lecture.
Chapitre 7 : Où es-tu ?
- ARRETE !
Heero se réveilla en sursaut, se redressant à moitié dans son lit. Il referma aussitôt les yeux, agressé par un rayon de soleil passant à travers les rideaux et se laissa retomber sur son matelas.
Mon dieu, pensa-t-il en se rappelant ce qui l'avait réveillé. Ce cri dans son rêve….Si désespéré…Si douloureux…..Si réel….Bon sang, quel cauchemar !
Il ne se le rappelait que vaguement mais les bribes qu'il en avait suffisaient à faire battre son cœur sourdement et lui laissaient un goût amer dans la bouche. Mais après tout, ce n'était qu'un cauchemar….
Il tenta de se remémorer sa soirée de la veille pour effacer définitivement les restes de son horrible rêve mais son esprit encore embrumé par le sommeil ne semblait pas être d'accord. Il y avait un énorme blanc concernant la fin de journée au bureau ainsi que pour le retour à la maison. Il se souvenait juste être entré dans sa chambre, s'être déshabillé et avoir avalé un somnifère juste avant de se glisser dans ses draps….
Comme chaque soir depuis leur mariage…
Les mêmes gestes….
Le même rituel…
Pour essayer d'oublier…
Pour tenter de diminuer la douleur que ses disputes avec Quatre ne cessaient de faire augmenter dans son cœur…
Une vague de tristesse l'enveloppa alors qu'il pensait à son mari et à tout ce qu'il aimerait lui dire sans jamais y parvenir. Son corps se mit à trembler et il blottit sa tête contre son torse, se recroquevillant sous les couvertures. Il étouffa un sanglot mais aucune larme ne vint rouler sur ses joues. Il n'avait jamais pleuré, on ne l'avait jamais autorisé à le faire.
Il serra les poings et inspira profondément pour enrayer ses tremblements mais il hoqueta violement….
Quelque chose avait brusquement emplit ses narines
Cette odeur sur sa peau…
A la fois douce et âcre…
Cette odeur de…
De sexe…
Une série de flashs s'imposa brutalement dans son esprit:
Quatre, face à lui, les yeux brûlants de colère…
Quatre, plaqué au sol par SES mains…
Quatre, attaché au pied du lit…
Quatre, secoué par SES mouvements dans son corps…
Quatre, lui mordant les lèvres jusqu'au sang…
Quatre, lui hurlant d'arrêter…
Quatre, nu et souillé…
Quatre…Quatre…Quatre…
Heero ne put retenir un gémissement. Non, non et non, se répétait-il pitoyablement pour se convaincre. C'était juste un rêve, un simple cauchemar. Il secouait frénétiquement la tête pour faire sortir ses visions de son esprit. Mais l'odeur entêtante était toujours là et lui ramenait encore des images mais aussi des sensations, des cris. Cette odeur l'écœurait, elle l'étouffait.
Il se redressa brusquement en avalant une bouffée de l'air frais de sa chambre et il ouvrit les yeux. C'est alors qu'il les vit, parsemant son torse et ses mains, ses tâches blanches et brunâtres, ces traces de sang et de sperme. Il n'eut pas besoin de porter les doigts à ses lèvres pour sentir les blessures qu'il avait dessus.
Et il comprit…comprit qu'il avait vraiment violé Quatre, que tout ce qu'il prenait pour un mauvais rêve était en fait un cauchemar bien réel.
Heero resta un instant tétanisé de dégoût par ce qu'il avait fait. Puis, il se leva d'un bond, enfila un pantalon et un t-shirt sans y prêter attention et sortant de sa chambre, il s'élança vers celle de son mari. Il frappa violement à la porte, appelant, suppliant Quatre de lui ouvrir, son angoisse augmentant de plus en plus au silence qui lui répondait. En désespoir de cause, il voulut enfoncer la porte mais à son grand étonnement, la poignée tourna lentement sans résister.
Les premières choses qu'il perçut en entrant furent le silence oppressant dans la pénombre de la pièce et les vêtements que Quatre portait la veille déchirés et jetés sur le sol. Le cœur de Heero se serra douloureusement quand il nota l'absence totale de son mari. Il fit le tour de la chambre, ouvrant les placards et allant même jusqu'à regarder dans la salle de bain. En vain, Quatre n'était pas là et une valise ainsi que certains vêtements avaient visiblement disparus des armoires en désordre.
Complètement abattu, Heero se laissa tomber sur le lit, impeccablement fait. Un bruit de papier froissé le fit cependant se relever aussitôt. Il remarqua qu'il s'était assis sur une feuille, posée négligemment sur les draps bleu nuit. Il la prit d'une main tremblante et reconnut immédiatement l'écriture de Quatre.
Heero.
Je ne sais pas si tu liras cette lettre et je ne sais même pas pourquoi je l'écris.
Peut être simplement pour te dire que j'ai mal… Mal à en crever.
Tu m'as blessé hier, au cœur encore plus qu'au corps…
Même si nous sommes mariés et que la colère nous a dressés l'un contre l'autre, cela ne te donnait pas le droit de me faire ça. De prendre par la force ce que je te refusais.
Tout ce que j'aurais voulu, c'est du temps, pour qu'on apprenne à se connaître malgré notre mariage précipité, devenir proches et peut-être… intimes par la suite.
Toi, tout ce que tu voulais, tu me l'as dit, c'était profiter de tes droits d'époux sans te soucier de mes sentiments.
Oui, sentiments...Car je t'aimais…
Depuis quand ? Je n'en sais rien. Mon amour était là sans que je m'en rende vraiment compte, alors l'expliquer, ce serait trop compliqué.
Mais maintenant, après ce que tu m'as fait, je ne sais plus quoi de l'amour ou de la haine remplit le plus mon cœur.
C'est pour cela que je pars.
Ne cherche pas à me retrouver.
Si je dois revenir…il faut que je le décide seul et loin de toi.
Ne me cherche pas.
Q. W.
La lettre glissa lentement jusqu'au sol et un cri déchirant retentit dans la grande maison vide.
- QUATRE !
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Trois jours plus tard.
La porte d'entrée de la maison s'ouvrit sans un bruit, laissant passer une silhouette titubante qui se dirigea vers la salle de bain du rez-de-chaussée. Des chaussures glissèrent sur le carrelage, vite rejointes par une veste, un pantalon, un t-shirt et des sous-vêtements. Heero entra dans la cabine et alluma la douche, de l'eau glacée coulant sur son corps.
Glacée…tout comme son âme…
Pendant trois jours, il avait sans succès chercher une trace du passage de son mari, le moindre indice qui pourrait lui dire où Quatre s'était enfui. Il n'avait rien trouvé, absolument rien et cela commençait doucement à lui faire perdre la tête. Il n'en pouvait plus, chaque heure qui passait renforçant son état dépressif.
Il sortit de la douche après l'avoir éteinte et s'essuya longuement les yeux perdus dans le vague. Il enfila ensuite un nouveau pantalon et un pull, soigneusement pliés dans un coin. Comme chaque jour depuis qu'IL était parti. Heero laissait toujours ses vêtements sales sur le sol et en trouvait toujours des propres dans la salle de bain. Une attention discrète des domestiques qui veillaient sur lui sans qu'il les voit, le laissant seul face à ses démons intérieurs. C'était tant mieux, il ne voulait voir absolument personne, à part LUI. Mais il n'était pas, il n'était plus là.
Heero avança lentement pieds nus vers le salon et jeta un coup d'œil morne et indifférent sur le courrier du jour. N'y voyant aucune nouvelle relative à son époux, il lança négligemment les lettres à travers la pièce. Il fit quelques pas vers le bar pour se verser un verre de whisky pur, appuyant au passage d'un geste las sur la fonction rembobinage du répondeur. La bande défila doucement, égrenant les messages divers et variés à l'intention de deux PDG.
Heero buvait lentement son verre, espérant finir suffisamment soûl pour ne plus penser. Mais une voix se fit soudain entendre sur le répondeur, une voix calme et bien connue, celle de son meilleur ami.
Heero…
Salut, c'est Trowa.
Je voulais avoir quelques nouvelles. Etant donné que je ne t'ai pas vu au bureau depuis hier, je suppose que tu as décidé de suivre notre conseil et de prendre une semaine de vacances. C'est parfait. Ne t'inquiète pas, ici, tout va bien, la situation est sous contrôle.
Mais, ce n'est pas pour ça que je t'appelais au départ.
Dommage que tu ne sois pas là, j'aurais aimé te faire partager une nouvelle de vive voix mais tant pis. Cependant, je ne sais pas comment tu vas réagir à cette annonce et j'appréhende un peu.
Allez, je me lance.
J'ai enfin eu le courage d'avouer mes sentiments à celui que j'aime. Je sais que je ne te l'ai jamais dit car je ne sais pas comment tu vas le prendre. En fait, il s'agit de…
Le verre se fracassa sur le sol dans un bruit qui résonna longuement dans la pièce, accompagné du juron que le jeune homme avait lâché. Mais il n'était déjà plus là pour l'entendre. Il avait foncé dans la salle de bain pour récupérer ses chaussures, puis s'était précipité hors de la maison, laissant la porte béante.
Il monta dans sa voiture et démarra à toute vitesse, faisant crisser les pneus sur l'allée du garage. Sortant de la propriété, le véhicule prit la route du centre ville. Assis au volant, Heero s'insultait de tous les noms possibles et imaginables dans un vocabulaire plus que coloré.
Bon sang, quel imbécile ! Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ?
A SUIVRE.
C'est fini pour aujourd'hui. Je sais que ce chapitre est un peu court. Mon découpage est peut-être un peu bancal mais si j'avais continué, j'aurais perdu ma réputation de sadique en vous disant ce qui suit. Là, je ménage le suspense pour mieux vous torturer. Le chapitre suivant sera aussi court mais je vous promets de me rattraper pour le chapitre 9.
En attendant, j'espère que vous avez aimé.
Kiki
