Auteur : Toujours Moi.

Titre : Pour le meilleur et pour le pire.

Série : Gundam Wing, ou tout au moins les persos.

Genre : UA, yaoï, pas mal de colère, une pointe d'amour et pour le reste….Lisez !

Couples : Surprise !

Disclamer : Aucun perso n'est à moi.


Chapitre 8 : La seule raison.

On tambourinait à la porte d'entrée de son appartement avec une vigueur effrayante. Trowa sortit de sa chambre et avança vers le panneau de bois qui, à ce rythme, allait bientôt être défoncé. Il déverrouilla la serrure et ouvrit la porte pour se retrouver face à son meilleur ami.

- Heero, fit-il étonné en le laissant entrer.

- Il est là, hein, grogna le japonais en frappant du poing contre un mur.

- De qui tu parles ?... Et qu'est-ce qui t'arrive ? Je ne t'ai jamais vu dans un tel état.

- JE SAIS QU'IL EST ICI, cria Heero. JE VEUX LE VOIR.

Il empoigna la chemise défaite de son ami et le secoua violement.

- Laisse-le, ordonna une voix calme.

Heero lâcha Trowa et se tourna vers la chambre de celui-ci. Sur le pas de la porte se tenait Duo, les cheveux détachés, le t-shirt déchiré et le pantalon déboutonné, les mains sur les hanches, la tête sur le coté, un sourire goguenard sur les lèvres.

- C'est moi que tu cherches, non ? Je suis là….Et bien, ça ne te réussit pas de te faire plaquer par ton mari…Tu es dans un état pitoyable, ajouta-t-il brusquement, commeQuatre il y a trois jours….

- Tu l'as donc bien vu avant qu'il disparaisse. Où est-il parti ?

- Je lui ai promis de ne le révéler à personne et surtout pas à toi.

- OU EST-IL PARTI ?

- Ce n'est pas en hurlant que tu parviendras à me convaincre de te le dévoiler… Donne-moi une seule raison de te le dire. Une seule.

Heero sembla un instant ébranlé par le calme de l'américain, il baissa les yeux et murmura quelque chose que personne ne comprit. Trowa s'approcha de lui et posa une main fraternelle sur son épaule pour l'encourager à répéter. Heero regarda alors Duo droit dans les yeux :

- Je l'aime….C'est la seule raison valable…

- Je te crois, fit Duo avec un sourire triste, je peux voir dans tes yeux que tu es sincère mais ce n'est pas à moi que tu dois faire cet aveu.

- Alors dis-moi où il est, je t'en prie…

- D'accord, même s'il va me tuer pour te l'avoir dit, soupira le jeune homme. Tu connais le lac à vingt kilomètres d'ici ? Ma famille possède un chalet là-bas, sur la rive nord. C'est là que je l'ai emmené.

- Merci, répondit le brun avec gratitude.

Il se dirigea vers la porte mais Duo le rappela.

- Heero…Je ne sais pas ce qui s'est passé entre vous. Quand Quatre est venu me voir, il n'a rien voulu me dire et je respecte son silence …. Mais je le connais depuis l'enfance et c'est la première fois qu'il me cache quelque chose….C'est aussi la première fois que je le vois être mal à ce point, presque ravagé…J'ignore ce que tu lui as fait et ça ne me regarde sans doute pas…mais si jamais tu le fais encore souffrir d'une façon ou d'une autre…je te tuerai de mes propres mains.

Heero, comme Trowa, fut surpris du sérieux inhabituel qu'il affichait. Le japonais hocha la tête et s'avança de nouveau mais se retourna vers ses deux amis avant de sortir.

- Tu n'auras pas à le faire. Je le ferais bien avant toi si jamais je commets la bêtise de le blesser une fois de plus….. Tro, pardon pour m'être énervé contre toi….

- C'est pas grave, affirma-t-il avec un sourire. Je crois avoir compris que la situation est assez…spéciale.

- Il me semble que les félicitations sont de rigueur….Je ne m'en étais même pas aperçu mais…je suis heureux pour vous deux, heureux que vous ayez trouvé un peu de bonheur ensemble….et, ajouta-t-il en rougissant quand il remarqua enfin la tenue du nouveau couple, pardon pour le dérangement.

- Pas de problème, rigola Duo. Tu n'as rien interrompu qui ne puisse être recommencé et...approfondi.

- DUO, cria son petit ami rouge de gêne.

- Ben quoi ? C'est vrai…

Pressé de retrouver son mari, Heero les quitta avec un dernier signe de tête. Trowa referma la porte derrière lui et s'approcha de Duo. Il l'embrassa doucement avant de demander :

- Pourquoi tu ne m'as rien dit, sur leur dispute et le départ de Quatre ?

- Parce que cela ne regarde qu'eux. Leur problème, quel qu'il soit, ils doivent le résoudre seuls…

- Oui, tu as raison. C'est en surmontant ensemble les épreuves que leur couple pourra survivre.

- Bon…fit Duo avec un sourire carnassier, où on en était avant cette petite interruption ?

Avec passion, il reprit les lèvres de son petit ami, et sautant dans ses bras, il noua ses jambes autour de sa taille. Sans rompre leur baiser, Trowa le porta jusqu'à sa chambre qui résonna rapidement de leurs gémissements de plaisir.

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Assis sur le canapé en cuir d'un petit salon, face à une table basse recouverte de papiers, Quatre avait la tête enfouie dans ses mains.

Cela faisait trois jours qu'il était arrivé dans ce chalet que Duo lui avait prêté. Si ce n'était les quelques promenades autour du lac qu'il avait fait pour s'oxygéner le cerveau, il avait passé son temps à étudier ces papiers, les épluchant sans fin, cherchant une faille qu'il n'avait pas trouvée. Tout simplement parce que tout avait été prévu pour qu'elle n'existe pas.

Et maintenant qu'il était arrivé à cette conclusion, il se posait une question : avait-il vraiment voulu la trouver ? Avait-il envie de le faire ? Il n'en était plus aussi sûr qu'il y a trois jours. Il ne savait plus quoi penser, il était perdu.

Il se leva pour aller se chercher à boire dans la cuisine mais avant qu'il y arrive, on frappa à porte. Etonné, il se dirigea vers l'entrée. Peut-être le résident d'un autre chalet ou un chasseur qui passait dans le coin, quelqu'un ayant besoin d'une aide quelconque.

Le temps qu'il traverse le couloir pour arriver à la porte, la personne avait recommencé à frapper.

- J'arrive, fit-il.

Il empoigna fermement la poignée et ouvrit la porte.

Quatre se figea brutalement. Devant lui, se tenait Heero, l'air fatigué mais en même temps d'une beauté extraordinaire, immobile attendant une réaction de la part du blond. N'importe quelle réaction mais pas ce silence et cette pâleur cadavérique qui l'avaient saisi en le voyant.

Quand Quatre avait ouvert la porte, Heero avait cru voir dans ses yeux une lueur heureuse, vite remplacée par de la fureur. Si vite qu'il pensa avoir rêvé cette étincelle de joie.

Alors, incertain, angoissé par ce qu'il allait advenir, il attendait que Quatre fasse un geste, dise quelque chose. N'importe quoi, plutôt que ce silence pesant reste entre eux, plutôt que cette tension, cette attende qui lui mettait les nerfs à fleur de peau.

Et enfin, le jeune arabe laissa échapper un murmure rauque.

- Qu'est-ce que tu fais là ?

A SUIVRE.


Voilà, j'avais prévenu que ce chapitre serait court.
Dans le prochain, grande discussion entre les époux.

Mais avant dites –moi ce que vous avez pensé de celui-ci.

Kiki