N/A : Désolée, je n'ai pas pu poster plus tôt, j'ai oublier de me réveiller. La première fois depuis longtemps que j'ai eu mon quota de sommeil.

Bonne lecture.

Chapitre 11 : Le Bal

Les filles mirent donc, comme on peut s'y attendre, très longtemps à se préparer. Elles s'habillèrent chacune de son côté puis empruntèrent un passage secret pour se rendre à la Salle sur Demande. Là-bas, elles se maquillèrent et se coiffèrent mutuellement.

Hermione portait un robe rouge en lamé or, à fines bretelles argent, et avait tressé ses cheveux bruns, les relevant ensuite sur le sommet de la tête, avec deux petites anglaises de part et d'autre du visage. Ginny, elle, s'était vêtue d'une robe noire sans manches, qui faisait ressortir le roux flamboyant de ses cheveux, qu'elle avait relevés en un chignon très élaboré.

Ariane, elle, avait préféré une longue robe verte, aux petites manches, et qui par son tissu au reflets ondoyants et les fils d'argent qui traçaient des fleurs et de petits oiseaux mobiles sur la tenue, ressemblait à un kimono asiatique… très féminin. Ses cheveux longs flottaient librement dans son dos, brillants et attirants, retenus au devant par deux barrettes émeraude.

Elle avait ensorcelé les vêtements qu'elles portaient : dès qu'une action, à part la danse, serait sollicité de leur part, les robes se changerait en tenue plus pratiques, qui varieraient à mesure qu'elles changeraient de lieu, de température, d'activité ou de situation.

Elles rejoignirent donc les garçons, qui pour ne rien changer, étaient entrain de poireauter sous les escaliers menant à la Grande Salle. Leurs habits mettaient leur physionomie en valeur. Ron et Harry, qui râlaient à cause du retard des jeunes filles, ne les virent pas arriver de prime abord.

Draco, qui fixait les escaliers, fut donc le premier à être frappé de la vision de rêve. Hermione était la première à descendre les escaliers, elle ressemblait à une reine majestueuse. Il s'inclina devant elle dans une esquisse de baise-main, et laissa la place à Ron, qui imitait l'attitude de la carpe en pleine carence d'oxygène.

Draco agit de même avec Ginny, qui lui apparut comme une vision de feu et de flammes, tempérée par la couleur de la robe. Mais quand il se retrouva devant sa dulcinée ( aïe-aïe je redeviens gnian-gnian èé), il crut être victime d'une hallucination. Ce n'était pas une jeune fille qu'il avait devant lui, mais une ondine, une nymphe, une néréide. Une créature onirique, une sirène sortant de l'onde…

Mais son lyrisme ne connut plus de bornes lorsqu'il la vit lui sourire tendrement et timidement. Elle, lui déposa un réel baiser langoureux sur le dos de la main. Puis un autre au creux de la paume, ensuite sur chaque doigts. Il s'occupa de même de l'autre main. Les autres se dirigèrent vers la porte d'entrée de la Salle, Draco lança un regard de regret vers la peau d'Ariane, lui murmura à l'oreille un « Tu es magnifique, mon amour », et la serra contre lui avec possessivité.

Quand ils entrèrent, ils s'attirèrent tous les regards. Le long silence qui suivit leur arrivée quelque peu tardive fut rompu par un gazouillis émerveillé de Dalila, à la vue de Draco et d'Ariane. Narcissa voulut assister avec sa fille au bal malgré tout, mais elles devaient s'éclipser au bout de quelques temps.

Mme Pince était là. Elle portait une robe droite et sobre, de couleur anthracite. Rusard, lui portait son costume marron des grandes occasions, et couvait la bibliothécaire d'un regard mitigé : effrayé, admiratif, angoissé et attristé.

Miss Teigne n'était pas là. Elle devait rôder du côté du bureau de Dumbledore, où se trouvaient Lupin, Thonks, Shacklebolt et Maugrey, pour que l'appareil magique recueille des informations potentiellement intéressantes . Tout le monde à l'école, à part ceux qui étaient informés, croyaient que les Aurors et le loup-garou étaient venus pour parler d'une nouvelle mission contre les Géants, dont le chef avait fait des siennes tout le long de la semaine dernière.

Et personne ne démentait les rumeurs, car cela les arrangeait. Voldemort verrait donc ses soupçons modérés, même s'il n'était pas bête à ce point-là.

Les couples dansaient à présent. Même Ron et Harry n'avaient pas rechigné à s'exhiber sur la piste, motivés qu'ils étaient par la beauté de leurs cavalières. Draco, lui, bénissait sa chance, et remerciait Merlin et le monde entier, parce qu'il avait l'heur de tenir Ariane dans ses bras. Elle était si belle, si douce… Soudain, il dit d'un ton plein de sous-entendus :

« Je te déconseille de recourir à la Légilimencie à mon encontre, parce que tu serais vraiment… choquée par les pensées qui me viennent à ton sujet. »

« Bah ! J'ai vu les fantasmes de Rusard envers Mme Pince lorsque je me suis introduite dans l'esprit du concierge. Et tu voudrais que je sois choquée par ce que tu pourrais penser à mon égard ? Non, je suis déjà traumatisée à vie, ne t'inquiète pas. En plus, je pratique pour l'instant la Légilimencie sur la Pince, j'attends que Voldemort surgisse et s'empare de son psyché. L'esprit de ce Lord de pacotille n'est que latent, mais il est sur le point d'intervenir. Demande à ta mère de s'abriter. »

Draco passa par toutes les émotions. Une formidable envie de rire, un léger agacement, le soulagement, la circonspection et enfin l'état d'alerte. Il s'exécuta, et sa mère sortit discrètement de la salle, Dalila dans les bras. Les 4 autres s'étaient arrêté de danser, apparemment, Harry les avait avertis de l'imminence du danger. Lorsqu'ils virent Mme Pince se pencher vers Rusard, Ce fut le signal. Ron se plaça à l'entrée principale de la salle, et Ginny à l'autre porte. Draco se tint aux côtés d'Hermione, tous deux la baguette levée. Les fille étaient maintenant vêtues de tenues décontractés, ce qui voulait dire que c'était réellement le moment de l'action.

Harry, lui, attendit que Rusard se lève et veuille sortir de la pièce pour se transformer en un puma menaçant, barrant la route au concierge, qui se retrouva sans autres alternatives que capituler. Ariane leva alors la main vers la bibliothécaire, qui avait maintenant deux fentes carmin en guise d'yeux et s'avançait vers la porte, alors que Ron et Ginny évacuaient les autres élèves, elle lui lança un enchaînement impressionnant de sorts :

« Expelliarmus, Impedimenta, Incarcerem, Wingardium Leviosa, Expecto bibliothécaire, Ice Jail, Liberas Soul, Specialis Revelacio. »

Mme Pince, ou du moins son enveloppe charnelle, se retrouva désarmée, puis entravée dans ses mouvements, ensuite attachée, soulevée, repoussée violemment et enfermée dans une prison de glace. Ensuite, une sorte de fumée noire commença à sortir de son corps, et le nuage noir prit la forme de Lord Voldemort, qui se matérialisa après.

Le Seigneur des Ténèbres, une expression assez admirative sur son faciès de serpent, observa la disposition de ses jeunes ennemis.

« Excellente stratégie, les morveux. Vous pourriez même m'impressionner. En plus, des sorts non répertoriés et certainement inventés par leur lanceuse, vraiment, vous m'en mettez plein les yeux ! Mais ne comptez pas me vaincre si facilement… »

Il leva sa baguette vers le ciel en prononçant distinctement l'incantation : « Morsmordre »

Fin du chapitre.

A très bientôt. Tchô.

Mery Dry