Chapitre 12 : Le Duel

Ce devait être le signal pour que les Mangemorts interviennent. Hermione et Draco désenchantèrent Mme Pince et s'en servirent pour attirer Rusard. Comme prévu, Harry, ayant gardé sa forme animal, les escorta alors qu'ils se dirigeaient vers l'infirmerie, y enfermant le vieux couple , alors que Mme Pomfresh s'était installé dans une salle près du hall, pour accueillir plus vite ceux qui seraient touchés.

Pendant ce temps, Ariane et Voldemort se regardaient en chiens de faïence. Les élèves qui tenaient à participer à cette bataille avaient été priés de se tenir devant la grande porte de Poudlard, pour s'occuper des Mangemorts qui afflueraient vers leur Maître. Ils furent rejoints par Hermione, Draco et Harry, sous son apparence d'origine. La Marque des Ténèbres brillaient dans le ciel, et déjà, la Forêt semblait agitée.

Ariane demanda à Ginny et Ron de se joindre aux autres, et s'interposa entre Voldemort et eux, pendant qu'ils s'enfuyaient, car il voulait leur lancer un sort. Elle sortit ensuite dans le parc, suivie par Voldemort et ils passèrent devant les élèves accumulés devant la porte. Elle érigea un bouclier autour d'eux, puis poursuivit sa route. Voldemort, ayant remarqué la dominance des Weasley et autres roux parmi ceux qu'elle venait de protéger, lui dit alors :

« Une mère poule qui protège ses poussins ! Ou plutôt une mère belette qui protège ses petits ! »

« Ne soyez pas bête, Voldcouincouin. Vous savez pertinemment que je n'ai pas les cheveux roux. Et vous me décevez, vraiment. Vous faites preuve d'un manque de personnalité…flagrant. Vous répétez les propos de ce cher Lucius.»

Voldemort hurla, fou de rage :

« Comment pouvez-vous seulement oser insinuer… »

Elle l'interrompit :

« Oh fermez-la ! Vous vous prenez pour qui ? Vous insultez les Weasley, alors que vous n'êtes même pas de sang pur, contrairement à eux. Et vous croyez m'effrayez. Tiens, je ne vais même plus te vouvoyer, tu n'en vaux pas la peine. Soufflé, hein, le Voldychou ? »

Cette scène se déroula au moment même où les Mangemorts sortaient de derrière les fourrés, précédés par des Détraqueurs qui devaient leur avoir ouvert la voie parmi les créatures de la Forêt. Les partisans des Ténèbres, en nombre nettement amoindri à d'habitude, ouvraient la bouche de stupéfaction. Leur Maître se faisaient charrier par une mioche ! Une fillette !

Ils en étaient tellement abasourdis qu'ils ne virent pas tout d'abord les membres de L'Ordre qui les avaient pris de revers et comptaient terminer la tâche commencée tout à l'heure, c'est à dire diminuer les troupes mangemoresques. Voldemort, fou de rage devant cette humiliation, tenta une répartie :

« Je ne suis pas le seul. Mais toi aussi, tu l'es ! Moi au moins, j'ai tué celui qui a déshonoré mon arbre généalogique ! »

« Crétin ! Je t'ai de te la fermer ! Tu es sourd, à moins que ton appareil auditif soit défaillant ? Remarque, ce serait normal, à ton âge ! Pauvre Papy Tommy, l'incontinence et les hémorroïdes doivent vraiment être pénibles ! Surtout avec ton statut d'albinos. Si t'avais pas pris cette affreuse gueule de serpent en guise de figure, tes partisans auraient été beaucoup plus nombreux et fidèles. Tu as commis une erreur. Tu as toi même annihilé ton atout principal ! »

Une voix intervint :

« Comment oses-tu traiter ainsi mon maître ? Sale Sang-de-Bourbe ! Doloris »

Ariane repoussa de la main le rayon de Goyle Senior qui se retrouva entrain de se tordre sur le sol, son fils tentant de le remettre d'aplomb. Le rang des Mangemorts ne contenait à présent que peu de jeunes gens, juste Goyle, Pucey, Montague et Flint. Le reste jonchait le sol. Mais ils n'étaient pas morts. Ariane avait jeté un sort rendant impossible l'invocations des Avada Kedavra dans l'enceinte de Poudlard.

Mais elle savait que Voldemort avait une connaissance approfondie de la magie noire, qui recensait une kyrielle de sorts mortels. Les rangs de l'Ordre eux aussi étaient un peu dégarnis. Hestia Jones était à terre, tout comme Percy (revenu à la raison face à la bêtise de Fudge), et quelques autres également. Mais personne ne pouvait mourir ici ce soir, si ce n'était de la main de Harry, Ariane, ou Voldemort.

Mme Weasley s'occupait des blessés du côté de l'Ordre, et les emmenait avec des Portoloins (idée d'Ariane) à l'infirmerie. Mr Weasley, lui, emmenait, avec le même biais, les blessés des Mangemorts au Ministère, pour qu'ils y soient incarcérés avec les autres détenus d'Azkaban, la prison étant désertée et dévastée.

Les autres élèves s'étaient joints à la bataille. Ils étaient bien entraînés et très déterminés, surtout Neville, qui trompa Bellatrix en lui jetant un Doloris alors qu'elle se moquait de lui pendant qu'il était à terre. Le sortilège fut si puissant que la sorcière n'y résista pas, et se tordit sur le sol à mesure que Neville réutilisait le sort. Il tenait sa vengeance…

Ariane et Harry se trouvaient à présent face à Voldemort. Celui-ci, face à la déconfiture de ses hommes, proposa la cessation des hostilités, et un Duel individuel. Harry et Ariane lui rétorquèrent que le Duel pouvait avoir lieu sans pour autant que les autres cessent leur combat. Tous les deux, ils mirent en place un dôme protecteur autour d'eux. Toute intervention externe était exclue, la protection pouvant absorber les sorts qui la heurteraient, autant de l'intérieur que de l'extérieur.

Dépité, Le Mage Noir acquiesça, mais argua la supériorité numérique de ses adversaires pour tenter d'obtenir un avantage. Mais peine perdue. Les deux jumeaux dirent qu'ils avaient la solution du problème. Voldemort les railla lorsqu'il les vit esquisser des pas ridicule, mais lorsqu'ils touchèrent les doigts en criant : « Fuuuusion » (1), il n'eut plus envie de rire.

Il avait maintenant devant lui une sorte d'hybride. Coupe de cheveux mi-longue, mais carrure masculine. Poitrine généreuse, mais traits faciaux indéniablement virils. Avec, en plus une aura rouge et vert qui émanait de son corps. Un sourire insolent flottait sur les lèvres de la créature, qui se tenait nonchalamment debout.

« Alors, Voldmachin, on a plus envie de rire ? »

Sa vois était à mi-chemin entre l'aigu et le rauque. Impossible de lui attribuer une appartenance, tant elle était atypique.

« J'admets être un petit peu surpris. Quelle drôle d'idée, aussi ! Mais bon, notre duel peut commencer. »

Voldemort salua de la tête, tandis que Harryane esquissa un infime geste de la tête, à la limite d l'insulte. Le salut se devait d'être franc. Voldemort voulut obliger son adversaire à s'incliner, mais il se retrouva lui-même dans la position d'un esclave qui s'inféode, sous le rire de son vis-à-vis, qui lui dit qu'il n'en demandait pas tant. Voldemort se redressa et se remit en position, fou de rage.

Son adversaire lui lança quatre sorts de son cru. Le Lord Noir ne put en contrer que deux, très difficilement, et en esquiva un. Mais le quatrième le percuta de plein fouet. Pendant qu'il se débattait contre des créatures imaginaires (un effet du sort), il put jeter un Doloris à l'hybride, suivi d'un sort de magie noire.

Harryane encaissa facilement le Doloris, et jeta un autre sort qui annihila le deuxième du Mage Noir. Ce dernier se débattait toujours contre les hallucinations très réalistes que le sort lui faisait voir. De temps en temps, il jetait un sort cabalistique à son adversaire, qui le lui retournait, le contrait, l'esquivait ou l'encaissait. Son état ne s'en ressentait pas beaucoup, ayant une double résistance. Mais il ripostait !

Voldemort recevait les sorts de l'autre mais ressentait aussi d'autres effets. Ce qu'il ignorait, c'est que les sortilèges qu'il lançait sur les démons illusoires, se retournaient contre lui. Il ne pouvait pas le savoir car, ses propres sorts mystérieux et ceux de l'hybride se mélangeait, et leurs effets en pâtissaient. Mais au moment ou le Seigneur des Ténèbres paraissait mal en point, Harryane, ayant baissé sa garde, se prit un sort de sangsue en pleine face.

Voldemort, souffrant de mille morts mais souriant victorieusement, déchanta vite quand il vit son adversaire prononcer un contre-sort, et se relever, les jambes un peu flageolantes, mais debout quand même. Oublieux de tout dans son ire dévastatrice, le vieil imbécile jeta un sort de mort violente sur les créatures pour pouvoir se battre librement et en finir avec son outrecuidant vis-à-vis, qui avait survécu plusieurs fois de trop.

Mais son sort l'affecta lui, et non ses tourmenteurs. Il se retrouva déchiré de l'intérieur, entrain de hurler de douleur et de rage. Il venait de comprendre… Sa rage et sa colère l'avaient aveuglées. Les provocations de la jeune fille, au début, l'avaient mises hors de lui. Il en avait perdu sa lucidité et son discernement. Il en avait oublié l'existence de sort d'illusion. Celui qui le recevait voyait les créatures de ses cauchemars les plus cachés l'attaquer, et tant qu'il les combattait, il subissait lui même ce qu'il leur infligeait. S'il avait un tant soit peu réfléchi ! Il n'y a pas à dire. Ces Potter étaient forts…

Mais il leur montrerait. Si on lui laissait deux minutes de répits, il pourrait prononcer l'incantation qui le libérerait du sort. Et même si cela ne marchait pas, ses Horcruxes lui assuraient l'impunité et l'immortalité. Alors, il vit le dôme disparaître et son adversaire chanceler. Cette fusion devait être contraignante… Il continua son incantation, faisant le mort. Les deux jumeaux étaient maintenant séparés et à terre. Il y était presque, plus que cinq phrases et le sort ne serait plus qu'un mauvais souvenir… Mais deux pieds chaussés de bottes apparurent dans son angle de vision. Relevant les yeux, il vit le fils Malfoy, son père à terre derrière lui. Le blond miniature lui dit :

« Je vais t'achever. Silencio. Je connais ce sort, tu ne m'auras pas. Pas la peine de sourire…..Tes Horcruxes ont tous été désenvoûtés, même le 7ème que tu as caché au dernier moment il y a une semaine, la baguette magique de Gryffondor, qui a été débarrassé de ton morceau d'âme par Dumbledore. Ton Occlumancie a connu des jours meilleures, Ariane et Harry l'ont maintes fois percée avec une facilité déconcertante et humiliante pour ta soit-disant supériorité. Crève, ordure. Mortalis !»

Fier de sa vengeance, Draco partit alors s' occuper de ses amis, laissant le cadavre de Voldemort s'évanouir dasn les airs.


EPILOGUE :

Deux ans plus tard, Harry et Ron, respectivement mariés à Ginny et Hermione, assistaient aux noces de Draco et Ariane. Le jour de la bataille, personne ne mourut, à part Voldemort, des Géants et Miss Teigne, consécutivement au sortilège de Voldemort qui la minait de l'intérieur. Les Mangemorts furent arrêtés, les Détraqueurs désintégrés. Certains élèves étaient restés au coma durant assez longtemps, mais personne ne dut vraiment pâtir e cette bataille. Rusard se consola de la perte de sa chatte dans les bras de Mme Pince, et quand ils se marièrent, tous deux changèrent radicalement. Plus gentils qu'eux, impossibles d'en trouver !

Les parents de Neville étaient bientôt guéris. Le fait qu'ils aient été vengés avait débloqué leur traumatisme. Bellatrix avait subie le baiser du dernier Détraqueur, et maintenant, son enveloppe charnelles errait sans but.

Le sort anti-Avada Kedavra persistait sur Poudlard, par mesure de prudence. Harry et ne avaient dormi trois semaine pour se remettre de la consommation d'énergie engendrée par leur fusion, qui leur conférait une résistance salutaire. Mme Pomfresh pensait que leur coma durerait au moins un an, mais elle se trompait (pour la première fois de sa vie, selon Remus et Dumbledore.)


(1) Celui ou celle qui devine d'où j'ai eu l'idée de la fusion, je lui fait un Dray/Harry à chapitres, et je publie le premier chapitre tout de suite après ou ledemain(ça dépend de quand je reçois la réponse)! Répondez par Review ou par e-mail, pour ceux qui me connaissent.


Fin du chapitre.

Fin de la fic.

Snif Snif, ma première fic à chapitres terminée. Cela fait quelque chose ! Dites ça vous a plu. Dites si ça ne vous a plu. Si vous n'avez rien à dire, pas grave ! Je remercie ceux qui m'ont reviewé, et aussi ceux qui m'ont lu sans le faire. Ceux qui ne m'ont pas lu ont évité de lire une catastrophe sans pareille, ils ont de la chance (.) J'arrête de dire des bêtises. Tchô