Partie 2 : Ses jeunes années d'adulte et une vie universitaire :

Deux longues années s'étaient écoulées depuis la tragédie, depuis le drame de la mort, disparition de Riggie Kalderash ; Jenny avait à présent dix-neuf ans, et s'apprêtait à commencer une première année universitaire dans l'univers de l'apprentissage du monde informatique. Beaucoup de choses s'étaient passées au cours de ces dernières années…

Après la mort de son père et le départ précipité de sa sœur, Jenny s'était retrouvée toute seule à seulement dix-sept ans, enfin pas entièrement seule mais c'était presque comme si, malgré le soutien de Maria et Lily, elle se sentait seule et vide sans Nolwenn ; Jenny était revenue au lycée pour sa dernière année dans le secondaire et préparait ses examens finaux du baccalauréat ; cela avait été une longue année très éprouvante et fatigante et la première année qu'elle passait sans son père.

Jenny avait fait la rencontre, lors de cette année, d'un jeune home d'un an de plus qu'elle, qui se prénommait Ludo, et qui poursuivait depuis plusieurs années des études, de sport-Etude ; pour devenir footballeur professionnel ; c'était selon, Jenny au début et à l'époque où elle l'avait rencontré ; un jeune homme très bien élevé, et très correct et fascinant, dont la conversation apportait beaucoup ; elle était vite tombée sous le charme et attirée de manière physique ; par son corps d'athlète ; ses muscles et ses capacités physiques sportives.

Jenny n'avait bien sûr rien dit à sa famille, d'existence de cet homme, ni même qu'elle était attirée par lui, et commençait à sortir avec Ludo.

En effet, Ludo avait commencé à inviter Jenny dans des bars, ou à ses entrainements sportifs ; Jenny y allait bien sûr de bon cœur, très intimidée et avec un regard doux et rempli de tendresse quand elle le regardait.

Ludo, quant à lui, était attiré par Jenny plus qu'il ne voulait l'avouer et voulait absolument qu'elle fasse partie de ses nombreuses conquêtes, et qu'il puisse la désirer et qu'elle soit assez charmée et séduite, pour qu'il puisse un jour coucher avec elle ; et Ludo voulait se battre pour elle, pour sa beauté, sa gentillesse, et il se battrait volontiers jusqu'au bout pour elle ; mais bien sûr l'espérer qu'il n'aurait plus à se battre pour Jenny.

Et qu'ils soient enfin ensemble, et qu'elle lui dise qu'il pouvait la faire sienne.

Jenny lui avait demandé un jour, d'un regard étonné, et des étoiles brillantes dans ses yeux alors qu'il était tard le soir et qu'ils étaient tous les deux assis sur les gradins du terrain de foot ; s'il se battait pour elle et la défendre et elle lui aurait demandé cela d'une voix timide et étonnée, et il lui avait répondu que bien sûr et pour toujours, avant de l'attirer dans ses bras dans une étreinte, en roulant son bras et sa main autour de sa taille, pour la rapprocher de son corps.

Quand elle fut suffisamment près de lui, Ludo, leva son autre main pour caresser son visage et sa joue, et incliner son visage vers le sien, pour se rapprocher doucement vers ses lèvres…

Pendant ce temps, après que l'année se soit écoulée, après les nombreuses évaluations et notes que Jenny avait dû rendre ; les examens finaux étaient arrivés ; Jenny en avait été extrêmement stressée et anxieuse.

Malgré les difficultés rencontrées durant l'année, et le stress émotionnel et physique, ainsi que psychologique d'être toute seule ; Jenny avait finalement obtenu son bac, avec une Mention assez Bien.

Jenny avait ensuite reçu des lettres d'admission dans différentes universités qui acceptaient de l'accueillir ; dont une qui intéressait grandement Jenny, et surtout qui ne l'éloignerait pas de sa famille et de ses obligations ni de Nolwenn ou de son nouveau petit-ami, elle choisit donc, l'université de San-Francisco.

Jenny avait à présent dix-huit ans ; et comme toute jeune fille de cet âge elle voulait quitter la demeure familiale, Enyos était absolument et irrémédiablement contre cette idée ; mais Jenny réussit à le convaincre qu'elle resterait avec une de ses amies de lycée dans un appartement proche de la faculté, que son amie avait loué.

Bien sûr, c'était un demi-mensonge, mais un mensonge d'omission, car la vérité c'était que Jenny allait emménagée avec, et chez sa sœur, Nolwenn comme il avait toujours été convenu ; bien sûr pour ne pas que leur oncle se doute ou soupçonne quoi que ce soit, Jenny allait de temps en temps vivre chez son amie.

Mais bien avant d'emménager chez sa sœur, Jenny voulait résoudre et faire un pas de plus un pas dans sa relation avec Ludo, elle voulait être avec lui plus souvent, partagée d'avantage de point commun et de sujets ; et dans son regard qu'elle lui donnait et qu'il resservait parfaitement, elle lui fit comprendre, et grâce à leur conversation sur les rapports sexuels et le fait de partager un lit, ainsi que d'être ensemble et de pouvoir profiter des caresses de l'autre ; Jenny lui fit comprendre qu'elle lui faisait suffisamment confiance pour passer à l'étape suivante, de leur relation qui était primordiale pour et dont elle avait envie.

Bien sûr, Jenny était loin de se douter de ce qui allait arriver ou se passer, son désir et sa convoitise était liée à la luxure, et le désir ainsi que la curiosité et le désir charnel de connaitre ce qui se passait entre un homme et une femme, quand tous deux étaient totalement seuls, et dans un même lit ; Jenny n'avait aucune expérience et ne savait définitivement pas comment si prendre.

Elle avait envie de faire l'amour avec un home pour la première fois de sa vie, et l'idée que ce soit Ludo là, charmée et l'attirée plus qu'elle ne serait le dire ; c'était la première fois qu'un garçon voulait aller si loin avec elle, et cela l'envoutait et l'attirait. Et c'est ce qui la fit tomber et déshonorer, et la rendit avec honte et haine de soi, et elle se sentira sale ensuite...

Le jour que Jenny attendait avec convoitise et des picotements dans son corps et des lourds battements de cœur dans sa poitrine, arrivât ; Jenny se rendit à l'appartement, Ludo lui ouvrit ; ils se souriraient nerveusement. Jenny chuchota et murmura un doux "bonjour" avant de baisser les yeux sur ses chaussures.

Ils discutaient un peu, pendant plusieurs minutes, presque une demi-heure, parlant de tout et de rien ; Ludo lui proposa à boire, un vers d'eau, ou jus d'orange, ce que Jenny accepta. Elle but ce qu'il lui avait proposé lentement, ne détournant jamais son regard de lui, attendant avec impatience et convoitise qu'il lui propose, la chose pour laquelle elle était venue

Finalement, Ludo lui proposa maladroitement comment elle allait, si elle était sûre de pourquoi elle était chez lui, et lui avoua qu'il voudrait passer plus de temps avec elle ;

Jenny lui répondit en bégayent, qu'elle aussi, elle voudrait rester et pouvoir être davantage avec lui ; en relevant la tête ; Ludo une lueur de désir brillait dans ses yeux. Il s'approcha doucement d'elle, et l'embrassa maladroitement, au début, Jenny poussa un doux soupir, entre leurs lèvres.

Luo déplaça ses mains autour de sa taille, afin de la rapprocher de son corps ; Jenny se raidit légèrement en sentant contre elle le corps chaud et solide de Ludo, ses seins étaient pressés contre sa poitrine ; alors que Ludo continuait de l'embrasser, malgré qu'elle se sentît tendue et incertaine tout à coup.

En se pressant d'avantage contre lui, Jenny sentit quelque chose de dure presser contre son abdomen et son bas ventre ; elle baissa les yeux, pour voir dans le creux du pantalon de son amant, et son entre-jambe quelque chose de dur et solide ; une érection.

Jenny déglutit difficilement ; Ludo sentit sa peur soudaine et murmura contre son oreille "N'ait pas peur… Maintenant je vais t'emmener au lit…. Il faudra que tu te déshabilles."

Jenny le regarda intensément, ne s'attendant certainement pas à cela, ni à cette tournure des événements ; elle pensait que faire l'amour avec un homme demandait du temps, du savoir être et du savoir vivre, et une longue attente ainsi que des préliminaires, des caresses des baisers, et aussi se déshabiller mutuellement... et là, à présent tout allait beaucoup trop vite, elle n'osait plus dire non, ou reculer, elle pensait qu'il était trop tard pour cela.

Ludo lui prit doucement la main, et la conduisit, la guidant vers son lit, il la fit assoir doucement, en plaçant un baiser contre ses lèvres, lui chuchotant et répétant de se déshabiller ; Jenny s'exécuta lentement, tremblant de peur, mais il ne remarqua rien ou s'il le remarquait, il ne dit rien, elle essaya de se contrôler ; elle voulut garder son soutien-gorge et sa culotte.

Ludo fit de même se déshabillant entièrement, retirant ainsi son boxer, libérant son excitation devant les yeux de Jenny… c'est ainsi qu'elle découvrit comme l'anatomie, des parties génitales d'un homme fonctionnées pendant un rapport intime.

Ludo défit légèrement les draps de son lit et invita Jenny à s'allonger sous les draps, ce qu'elle fit de manière tendue, en s'allongeant sur le dos, la tête contre les oreillers ; Ludo prit une boite dans sa table de nuit et ouvrit un sachet d'une protection.

Il rejoignait ensuite Jenny sous les draps embrassant ses sains, ses joues et ses lèvres, lui demandant de les écarter pour approfondir le baiser, et enfouis sa langue dans sa bouche, Jenny sentit ses dents et sa langue se mêler aux siennes et retient un gémissement, elle tortilla son corps contre celui de son amant, qui s'était allongé sur elle.

Ludo défit avec soin, son soutien-gorge passant ses mains derrière son dos, et parcourant de ses grandes mains fortes et puissantes le corps et le torse de Jenny jusque sur son bassin et fit glisser son dernier vêtement contre ses jambes ; en lui murmurant que ça risquait de faire mal au début ; Ludo, pressa ses hanches contre les siennes, et se pressa d'avantage contre elle, pour se pousser à l'intérieur de son corps ; Jenny haleta alors, contre son corps dur sentant qu'elle avait quelque chose en elle ;

Jenny lui avait révélé quelques semaines plus tôt qu'elle n'avait jamais été intime avec aucun homme ; Ludo voulait donc faire attention en sachant qu'elle était vierge. Quand il rentra plus profondément en elle, il sentit une déchirure et son hymen se déchirer, elle était vierge, elle ne lui avait donc pas menti ; Jenny poussa un cri de douleur, qu'il essaya d'étouffer, par des baisers, en lui chuchota "Chu, chut ; tu dois rester tranquille personne ne doit nous entendre."

Jenny ressentit une douleur dans son bas vendre en sentant sa virginité disparaitre et partir, d'un seul coup ; et pas dans les meilleures conditions selon elle. Ludo continua ses mouvements pour la faire rentrer dans un plaisir avec lui ; elle le sentit se contracter et se déferler, heureusement retenu par la protection.

Il se laissa tomber sur elle, essayant de réguler sa respiration et son souffle, tout son corps était en sueur, il resta quelques instants dans le ventre de Jenny ; avant de se retirer ; Jenny respirait lourdement sous lui, il se pressa contre elle et chuchota dans son oreille "Ca m'a fait du bien, merci Jenny."

Ludo se redressa ; tandis que Jenny s'appuya contre ses coudes, cachant son corps, avec un draps, qu'elle drapa jusqu'à sa clavicule ; Ludo revient avec une serviette, et lui tendis, lui expliquant de s'essuyer, car après un rapport, elle pouvait être humide ; Jenny sentit en effet de l'humidité entre ses jambes ; elle déglutit mal à l'aise, tandis qu'elle s'essuyait l'entement, après avoir remis son boxer, Ludo s'assit sur le lit, il prit la joue de Jenny, en coupe dans une de ses mains et la rapprocha de lui pour l'embrasser sur la joue.

« Ça a été bien nous deux, mais je crois qu'il vaut mieux éviter de parler de tout cela ; c'est pas grave."

Jenny releva les yeux, surprise, blessée qu'il ait manqué de tact avec elle pendant leur relation et l'intimidé ; mais cela a été un point de nom retour, elle ne comprenait pas ce qu'elle avait mal fait :

"Qu'est-ce que tu veux dire ? Je ne comprends pas, je n'ai pas été à la hauteur ?"

"Tu as beaucoup à apprendre sur les hommes, ta façon de faire tout à l'heure ; j'aurais dû prendre quelqu'un de plus expérimenté ; mais on ne va pas en faire une affaire d'Etat."

"Comment oses-tu dire ça ? on est censé être bien ensemble et pas parler vulgairement, j'ai l'impression que tu me juges." Balbutia avec colère Jenny.

"Ecoute, évite dans parler à quelqu'un ça vaut mieux ; de toute façon personne ne te croira, et ne ruine pas ma réputation, j'y tiens. Tu ferais mieux de partir maintenant. J'ai été ravis de te rencontrer."

Jenny se redressa, quand elle sortit de draps elle vit que le blanc du lit était souillé de sang, son sang qu'elle avait perdu en perdant sa virginité, subitement attrapant ses vêtements, s'habillant le plus rapidement possible ; elle savait à présent que le seul but de Ludo avec elle était de coucher, il n'a jamais été intéressée par sa personnalité ou qui elle était ; il avait seulement été attiré par la luxure et la posséder ; et aussi parce qu'elle était vierge.

En quittant l'appartement de Ludo ; Jenny essaya tant bien que mal de refouler ses larmes ; par sa faute, son imprudence et ses actes irréfléchis, elle était dépouillée, souillée, déshonorée et en plus de cela elle avait fait l'amour qu'elle n'aimait pas et qui plus est, ne l'aimait pas en retour. Jenny n'avait plus son honneur, ni d'avoir l'esprit et la conscience tranquille, elle se sentait sale, vulnérable et souillée ; presque comme si elle avait été violée ; pourtant elle l'avait fait avec consentement, mais son cerveau avait crié, hurlé un grand "non !" qu'elle ne devait pas faire cela, mais elle l'avait fait.

Jenny marcha dans les rues, dans un état second ; elle ne sut jamais comment elle avait fait pour retourner jusqu'à la maison ; mais cela avait peu d'importance enfin de compte ; ses yeux étaient brouillés, ne sachant ainsi pas où elle se rendait.

En rentrant chez elle, Jenny se précipita dans la baignoire ; pleurant à chaudes larmes, l'eau qui coulait, brisait et insonorisait ses pleurs, ce qui signifiait que personne ne pouvait l'entendre ; elle se savonna vigoureusement, chaque particule, chaque centimètre de peau, en frottant très fort ; si fort que sa peau devint rouge ; elle passa la barre de savon, là où les lèvres de cet homme l'avait touchées ; en déplaçant la barre de savon de ses bouts de doigts à ses orteils jusqu'à leurs extrémités. Elle se lava énergiquement entre ses jambes ; et utilisa une quantité excessive de shampoing pour se laver les cheveux et se débarrasser de cet odeur désagréable et nauséabonde qui incommodaient ses narines, du sexe.

Après s'être savonnée, elle passa son corps en entier sous l'eau jusqu'à sa tête, et y resta plusieurs minutes, des bulles sorties doucement de ses lèvres ; jusqu'à ce qu'enfin par manque d'oxygène et de nécessité absolue de respirer elle regagna la surface.

Quand le besoin de s'être douchée et nettoyée de toute saleté, et après s'être purifier au mieux ; une fois qu'elle était certaine d'avoir répondit à son besoin et essayant de se sentir mieux ; elle se redressa lentement et attrapa sa serviette ; elle constata avoir des plaques rouges à certain endroit là où l'eau l'avait brulée ; cela soulageait en quelque sorte de savoir que l'eau l'avait bruler, elle préférer cela pour compenser sa douleur évidente, et ainsi effacer toute blessure et préfère cela à la fureur de son oncle.

A cette pensée, Jenny réalisa que personne ne devait savoir ce qu'elle avait fait ; Enyos serait fou de rage, et surtout elle ne serait plus digne selon lui d'épouser qui que ce soit ; aucun homme voudra la toucher. Jenny devait trouver quelque chose, elle savait que dans certains pays, les jeunes filles qui n'étaient plus vierge à leur mariage se piquaient le doigt pour ainsi mettre du sang dans le lit et faire croire qu'elles avaient perdu leur virginité à ce moment-là. Ou alors certaines jeunes filles, même en Américaines, celles qui venaient de familles extrêmement religieuses, ou conservatrice et traditionnaliste ; ces jeunes filles qui avaient perdu leur vertu avant le mariage se faisaient recoudre l'hymen.

Cette solution éclaira l'esprit de Jenny, d'un faible espoir ; en se disant que c'était la meilleure solution, afin de réparer ce qu'elle avait fait et surtout, oublier cette première fois qui n'en était pas vraiment une, car pour elle cela ne valait rien et jamais cela ne contera dans son histoire personnelle.

Jenny se sentit vide d'émotion et complètement anéantie et épuisée émotionnellement, elle voulait aller voir Nolwenn, et se confie à elle désespérément et c'est ce qu'elle fit ; avec crainte et espoir, mais étant effrayait d'être jugée ou rouer de coups par sa sœur, lui assenant des leçons de morales et de vertus.

Mais à sa grande surprise et à son soulagement, il n'en fut rien ; Nolwenn écouta sans jugement prit sa sœur dans ses bras quand il lui devenait trop difficile de parler où de s'exprimer ; elle sentit la culpabilité de Jenny ; mais ce n'était nullement sa faute et elle ne devait pas se blâmer ; pour Nolwenn ce n'était qu'une expérience, un test, et elle ne devait pas se sentir dégouter ou mal de ce que Jenny avait fait.

Mais lui promit tout de même de l'accompagnait à l'hôpital quand Jenny évoqua sa résolution et sa décision de se faire recoudre ; Nolwenn lui expliqua alors que cela signifiait et répondit à toutes les questions que sa sœur pouvait avoir.

Alors, le chirurgien pratique une incision au niveau des reliquats de l'hymen puis suture leurs berges en deux plans afin de refermer l'hymen solidement. Les fils utilisés pour les sutures sont résorbables et disparaissent au bout d'une quinzaine de jours. La cicatrisation est complète environ un mois après l'intervention. Jenny pourra garder l'anonymat et donner un faux numéro de téléphone, même un faux nom. Et ce sera également réalisée en anesthésie générale ou locale, selon le choix de la patiente.

Selon Nolwenn et ce qu'elle a étudié, une à trois fois par semaine, de jeunes femmes se présentent dans ces hôpitaux et services ; pour ce faire recoudre ; La plupart de ces femmes ont une histoire qui se ressemble : issues d'une famille traditionaliste qui réprouve les rapports sexuels hors du cadre strict du mariage, elles ont perdu leur virginité avant de rencontrer leur futur mari. A quelques semaines des noces, elles tentent de sauver leur "honneur" en obéissant à la règle qui veut que les draps nuptiaux soient souillés de sang le premier soir, attestant de la rupture de leur hymen, et donc de leur virginité jusque-là préservée.

Ces femmes viennent souvent les yeux baissés, honteuses d'elles-mêmes et du regard des autres, une profonde haine de soi. Et surtout elles veulent réaliser l'opération rapidement.

L'opération ne durent qu'une demi-heure.

Pendant leurs conversations très intimes et personnelles, Jenny se sentit mieux, reprenant espoir ; mais elles furent interrompues pendant qu'elles parlaient par des coups frénétiques et urgents à la porte de l'appartement de Nolwenn.

Jenny écarquillât ses yeux de peurs, craignant qu'on les suivît et que son oncle sache tout, elle se blottit dans les bras de sa grande sœur ; Nolwenn se leva après l'avoir rassurée ; regardant discrètement à travers le Juda, constatant que ce n'était que Maria. Elle la fit rentrer avec étonnement et empressement.

Maria révéla qu'elle était inquiète pour Jenny, elle était arrivée les yeux écarquillés, incertaine de ce qu'il fallait dire pour n'effrayer personne et se soucier de ce qui se passait ; et révéla ensuite qu'elle avait deviné ce qui se passait, elle l'avait découvert en regardant dans les yeux de Jenny en voyant et reconnaissant une certaine douleur inconnue, elle ne savait pas d'où cela pouvait provenir néanmoins ; elle fit comprendre à Jenny qu'elle ne lui en voulait en aucun cas, et qu'elle serait présente pour elle, ainsi que Nolwenn.

Jenny avoua qu'elle seule, ainsi que Nolwenn et Maria, devaient être au courant, personne d'autre, et en aucun cas sa mère ; elle dit qu'elle ne supporterait pas la douleur et la déception dans les yeux de Lily, quand elle rencontrerait son regard.

Jenny pleura de soulagement ; c'est ainsi qu'elle se rendit accompagnée discrètement de sa grand-mère et sa sœur à l'hôpital en toute discrétion et anonymat. Elle se fit recoudre, le plus rapidement possible, elle eut mal pendant une journée entière, voire deux jours, comme Nolwenn lui avait prédit.

Et c'est ainsi que cette terrible histoire fut oubliée et ne fut plus qu'un lointain souvenir désagréable pour Jenny.

Après toutes ces émotion, Jenny vécu l'été très paisiblement, s'installant juste avant le début des cours universitaires, chez Nolwenn ; malheureusement, à sa plus grande déception, Jenny avait appris qu'elle ne pourrait pas commencer à suivre des cours d'informatique cette année, qu'elle devrait attendre l'année prochaine, car tous les cours étaient complets il ne restait plus aucune place de libre sur les bancs facultatifs ; alors Jenny, pour ne pas perdre son année et pouvoir aller tout de même à la faculté, et ne pas perdre son temps, décida de suivre un cursus scolaire, en matière d'histoire, littérature étrangère et Latin.

En s'installant chez Nolwenn, dans son appartement, Jenny eu la grosse surprise de constater, qu'elle n'habitait plus seule ; c'est ainsi qu'elle rencontra Quentin Caledif, qui avait cinq ans de plus que Nolwenn, son ainé. Il avait donc vingt-cinq ans, ils étaient également mis en couple.

Nolwenn connaissait Quentin depuis plus d'un an à présent ; ils s'étaient en effet rencontrés après que Nolwenn ait fuit la maison familiale, et soit reniée par la famille à cause de son refus de se marier. Quentin était un jeune homme très brillant, très gentil et un parfait gentleman et courtois avec Nolwenn et n'importe quelle autre femme ; et il était également très intelligent et cultivé. Quand il apprit que Jenny s'intéresse, elle aussi aux ordinateurs sa curiosité et son envie d'en apprendre sur la sœur de sa petite-amie devient viscérale ; il était déçu et inquiet mais aussi extrêmes gentil et optimiste et espérait que Jenny puisse poursuivre des études informatiques.

Quentin travaillait dans une entreprise qui réparait les ordinateurs en panne, ou assemblaient les pièces ensemble, et participait à la réparation de logiciel informatique et créer de nouveaux programmes d'informatiques. Tout ceci était très intéressant pour Jenny.

Quand ils se rencontrèrent, Quentin déclara d'un ton bienvenu et un sourire d'accueil à Jenny ;

"Alors, vous êtes la sœur de Nolwenn ? Elle m'a beaucoup parler de vous ; vous êtes Jenny, n'est-ce pas ?"

Après plusieurs conversations, Jenny déclara et proposa à Quentin, ils pouvaient à présent qu'ils se connaissaient mieux et étaient amis et liés grâce à leurs liens avec Nolwenn ; ils pouvaient durablement se tutoyer.

Quentin avouât, plus tard à Jenny, qu'il était d'originaire de Los Angels, qu'il avait grandi et étudié là-bas, jusqu'au moment où il rentra à l'université, à partir de ce moment il partit vivre pour San Francisco, tout en étudiant, il travaillât sur des ordinateurs, pour gagner lui-même son argent, et ainsi en envoyer un peu à sa famille.

Il révéla qu'il avait plusieurs sœurs, plus jeunes, et aussi une sœur ainée, et que sa famille ainsi que lui-même étaient d'origine Catholique.

Un jour, quelques mois plus tard ; Jenny qu'elle aurait voulu connaitre comment la relation de Nolwenn et Quentin avait évolué depuis un an ; comment ils s'étaient rencontrés…. Alors, alors qu'ils étaient tous les trois assis à la table de la cuisine, tout en train de siroter un mug de café ; Nolwenn et Quentin avaient leurs doigts entrelacés qui reposait sur la table ; ils racontèrent leur histoire

Nolwenn après s'être enfuis de la maison familiale, avait réussi à trouver un refuge relatif dans un foyer de jeunes travailleurs pendant quelques semaines ; pour le reste des vacances d'été, elle avait pris une chambre, et avait juste de quoi payer pour un seul mois, avec l'argent qu'elle avait réussi à obtenir grâce à son salaire de serveuse. Mais une semaine avant la rentrée pour sa deuxième année à l'école d'infirmière, elle a réussi à trouver un logement avec deux de ses amies qu'elle avait rencontrées à l'école de la croix rouge ; elles se sont donc installées toutes ensembles ; décident de partager le loyer en trois parts.

Après avoir repris les cours, Nolwenn s'occupait d'un remplacement au cours d'une garde d'un après-midi, à l'hôpital ; alors qu'il y avait beaucoup de patients aux urgences ; Nolwenn fut chargée de s'occuper d'un jeune homme qui avait une blessure superficiel à la tête, qui demandait un ou deux points de suture, en essayant de le détendre, après avoir lu sa fiche de soins, ainsi que l'âge et le prénom du patient et pourquoi il était ici, Nolwenn s'occupa de lui, en effectuant les points de suture et nettoyant la plaie.

Son jeune patient se prénommait Quentin, l'accident à la tête qu'il avait reçu avait été totalement stupide et un totalement incongru ; il avait été sur son vélo pour rentrer chez lui après son travail, et il a heurté le trottoir quand les roues de son vélo son passées trop près du bord du trottoir ;

Nolwenn l'écouta raconter son histoire, en disant réalisant, que c'était un accident tellement stupide mais qui pouvait arriver à n'importe qui, et surtout que ce genre d'accident arrivait très vite, sans qu'on s'y attende. Quentin lui sourit, la remercia de ses soins, et lui dit qu'elle était une très bonne infirmière, qu'il n'avait pas eu mal sous ses doigts.

Nolwenn lui avait rendu son sourire ; elle avait beaucoup apprécié discuter avec ce jeune homme ; il lui nota sur un bout de papier son nom et prénom et lui indiqua son numéro et lui dit qu'il aimerait beaucoup pouvoir discuter avec elle à nouveau et plus en profondeur.

Un week-end, Nolwenn avait finalement accepté de le revoir et ; ils apprirent davantage à se connaitre.

Quentin appris que Nolwenn n'était pas en réalité une infirmière diplômée, mais qu'elle était simplement étudiante et à son tour, il lui avoua son métier, ce qu'il faisait et aimait dans la vie ; les ordinateurs, à cela Nolwenn sourit en retour et lui confia :

"Vous savez, vous pourriez très bien vous entendre avec ma sœur ; elle est aussi très passionnée d'ordinateurs."

A ses mots, Quentin fut intrigué et lui demanda curieux et fasciné d'en apprendre plus sur Nolwenn de connaitre d'avantage sa famille "Ah oui ? Et que fait elle votre sœur ? Si je puis me permettre."

Nolwenn répondit que sa sœur s'appelait Jenny mais qu'elle était encore au lycée et rêvait de pouvoir étudier l'informatique. Quentin lui posa davantage de questions espérant ne pas l'énerver ou la froisser ; Nolwenn aurait voulu éviter toutes ces questions et ne rien révéler sur sa famille ; mais décida de dire la vérité, car pour elle, si Nolwenn voulait avoir une chance d'entretenir de bonnes relations et surtout de continuer à ce que cela fonctionnait et continuait d'avancer avec Quentin elle devait lui avouer tout.

"Vous savez, Quentin, quand je vous ai dit que mon nom de famille était Calendar, j'ai un petit peu menti." A la décomposition du visage du jeune homme, et à son regard blessé et tendu, elle se précipita de continuée "Mais je n'ai pas vraiment menti, Calendar est sur ma carte d'identité et sur mon certificat de naissance à l'Etat civil. C'est juste que je sus d'origine bohémienne et que mon nom, le nom de mon peuple est Kalderash." poursuit-elle en baissant la voix, pour que personne ne les surprenne.

A ses paroles, Quentin se détendit, il comprenait pourquoi elle lui avait caché cela, mais elle ne devrait pas avoir honte auprès de lui, selon lui les Gitans ou les bohémiens sont des personnes formidables avec une culture et des croyances fascinantes, et il n'a jamais compris pourquoi ils étaient autant détestés.

Nolwenn sentit son cœur se soulever d'émotions dans sa poitrine et marteler doucement ; jamais on ne lui avait montré autant de gentillesse de compassion et lui avait dite des choses aussi douces.

Quentin était également un passionné de politique et d'histoire ; est ce qu'il l'attirait par-dessus tout était la période qui précède juste avant la Grande Guerre ; la période de la Guerre ; et ensuite les années 20 ; il aimait combien ces périodes avait affecté l'histoire, combien il y a eu des changements sociaux, surtout au niveau de la classe ouvrière et aussi des changements au niveau des droits des femmes.

Nolwenn aimait l'entendre parler, elle pouvait l'entendre parler pendant des heures durant, les yeux de Nolwenn brillèrent de bonheur et de joie ; elle avait enfin trouvé un ami avec qui ils étaient la même longueur d'onde. Au bout d'un moment, Quentin baissa la tête, honteux de parler autant et il lui demanda s'il était ennuyeux ; sur ce, Nolwenn coupa ses excuses en lui assurant et disant qu'il n'était pas du tout et loin de l'ennuyer qu'elle aimât parler avec lui.

Quentin se détendit alors, et posa des questions à Nolwenn sur ses études et l'univers du paramédicales.

Ainsi Nolwenn et Quentin devinrent amis, pour peu à peu se transformer en un amour profond et tomber lentement amoureux ; Quentin invitait Nolwenn chez lui et inversement ; quand ils étaient chez Nolwenn, ils veillaient à ne pas faire de bruit pour ne pas alerter les colocataires de la jeune femme.

Dans sa chambre, un soir tard, ils firent l'amour en silence, avec douceur et passion, comme des voleurs dans la nuit, évitant à tout prix de se faire prendre, sachant que les amies de Nolwenn étaient juste à côté ; elle avait profité de chacune de ses caresses et de ses murmures et mots d'amour.

Un jour, Quentin proposa à Nolwenn d'habiter avec lui, ce qu'elle accepta. Et c'était ainsi que leur relation en était ; espérant pour chacun d'eux qu'elle continuerait à avancer et à se développer et se transformer, espérant qu'un jour Quentin demande Nolwenn en mariage... Un jour peut-être.

Jenny avait écouté avec mélancolie, fascination et envie, et attentivement l'histoire de sa sœur et de Quentin, la trouvant merveilleuse. Jenny espéra qu'un jour elle connaitrait le même bonheur ; deviennent les pensées de sa petite sœur, Nolwenn lui dit qu'un jour elle trouvera le bonheur et un amour digne d'elle et de la rendre heureuse.

Jenny continua de vivre chez sa sœur, essayant de ne pas les déranger sachant qu'ils pourraient être gênés si elle les surprenait un jour ; alors Jenny un jour s'était arrangée pour éviter de n'être pas toujours dans leur appartement à les gêner ou les enverrait d'une quelconque manière et décida de passer certains Week-end chez une amie.

Jenny continua ses cours d'histoire et appris énormément de choses, qu'elle n'aurait pas appris au collège ou au lycée ; les cours universitaires étaient en effet beaucoup plus profond et complexe et complet, et c'était de toute évidence beaucoup plus passionnant que l'école ; grâce à cette année passée en faculté d'histoire, Jenny put discuter avec Quentin d'énormément de sujets divers qui touchaient aussi bien leurs histoires que la civilisation...

Avant qu'elle le sache l'année, sa première année universitaire s'était déjà terminée à sa plus grande déception mais aussi une pointe de joie, car elle savait qu'à la fin des vacances, Jenny commencerait ses études d'informatiques.


Ce n'est qu'en Septembre que Jenny fit sa rentrée pour sa première année d'étude d'informatique, pour ainsi obtenir une licence ; ses doigts volèrent sur les touches du clavier de l'ordinateur, à une grande vitesse, plus de mille mots par minutes ; Jenny laissait ses doigts toucher les touches du clavier, en faisant danser ses doigts sur les touches.

Jenny savait très bien taper sur un clavier d'ordinateur, car quand elle était au collège ; elle avait appris et mémoriser les touches d'une machine à écrire ; et ainsi et sur ce fait avait appris à se servir et à écrire sur une de ces types de machines. On lui a toujours dit qu'elle possédait des doigts de pianiste ; ses mains et doigts longs et fins, et extrêmement délicats, se concordant et allant de pair avec ses poignets fragiles.

Au cours de cette première année ; Jenny appris comment un ordinateur était composé, le matériel à l'intérieur ainsi que comment les réparer ; elle a appris à se servir de fichier Word, à écrire des textes, à se sévir de logiciel, et à les créer ; à apprendre à créer des tableaux de comptabilités, à rentrer des chiffres, etc. … A créer des graphiques et des diagrammes de pourcentages.

Elle a appris également à scanner et à imprimer…

Un jour, après une semaine de longues études et de devoirs et de projets à rendre, Jenny rendit visite à sa sœur, Nolwenn avec qui elle avait rendez-vous pour un après-midi de gouter et de thé ; et elle devait aussi lui dire des choses très importantes ; En arrivant à son appartement avec cet après-midi anormalement chaud de début d'autonome, Jenny rentra dans l'appartement de sa sœur, son sac en bandoulière sur son épaule :

"Nolwenn ? Nolwenn, tu es là ?" Appela Jenny en rentrant et alerta de sa présence et son arrivée dans la pièce.

En entendant la porte de son appartement se déverrouiller puis s'ouvrir lentement et enfin se fermer, et la voix de sa sœur qui l'appelait pour lui signaler sa présence et faire savoir qu'elle était là ; Nolwenn se sourit à elle-même et sortit de la cuisine, où elle avait sorti des petits gâteaux secs, ainsi qu'une bouilloire remplie d'eau chaude, avec des tasses, qu'elle posa sur la table basse du salon ; en voyant Jenny, elle lui sourit avec éclat et s'étreignirent mutuellement ;

Se demandant chacune comment l'autre allait, Jenny raconta à sa sœur comment se passait ses cours d'informatique et en échange Nolwenn, lui parla de son travail dans une crèche qu'elle avait trouvée ; car Nolwenn n'était plus une étudiante, elle était désormais officiellement une infirmière diplômée.

Les deux sœurs discutèrent de tout et de rien, du temps qu'il faisait actuellement, de la météo, comment se portait leur famille, comment Nolwenn et Quentin avançait dans leur relation. Et du travail de Nolwenn…. Quand, à un moment donné, le silence se fit dans la pièce, Nolwenn semblait réfléchir à ce qu'elle allait dire ensuite, en se concentrait sur l'ourlet de sa robe avec lequel elle s'amusait en y remuant ses doigts, un sourire timide et secret se dessina lentement sur son visage.

Jenny ne manqua pas de le remarquer et demanda ce qu'il y avait, et ce qu'elle ne lui disait pas ; elle lui sourit en retour attendit à ce qu'elle soit prête à lui dire ce qu'elle voulait ;

Nolwenn, lui déclara, alors qu'elle avait une grande nouvelle à lui annoncer et à lui apprendre, mais que ce n'était pas si simple de lui en parler, car elle voulait que tout soit parfait ; Jenny commença à trembler d'anticipation, essayant d'offrir un sourire rassurant et compatissant à sa sœur, l'encourageant silencieusement.

C'est alors, que Nolwenn se leva du canapé où elle était actuellement assise, se tournant, dos à sa sœur, elle passa doucement sa main droite contre son annulaire gauche, ses doigts effleurant son doigt. Elle réfléchit pendant quelques secondes, ne dit rien, puis sorti de sa poche, une bague, pour la glisser doucement et délicatement sur son doigt.

Nolwenn, avait retiré sa bague pour faire une surprise à Jenny, et cette partie et cette mise en scène faisaient partie des nouvelles qu'elle souhaitait annoncer à sa sœur ; elle se retourna doucement vers Jenny, cachant sa main résolument dans son dos, et en se rapprochant d'elle, et s'asseyant à côté de Jenny ; elle lui fit découvrir sa main avec sa bague de fiançailles.

En regardant et après que Nolwenn fit découvrir son doigt, Jenny ouvrit de grands yeux écarquillés de choc, de plaisir et de joie, ses lèvres s'entrouvrirent comme pour parler, mais ne trouvant pas ses mots, ses yeux se remplirent de larmes pour sa sœur, Jenny prit la main gauche de Nolwenn dans la sienne pour mieux observer le bijou ; c'était une bague en argent, avec un sertie, un design, sous forme ronde, en argent aussi avec des petites pierres blanches en diamant ; elle était absolument magnifique remarqua et décida alors Jenny ; elle sut enfin trouver ses mots, et voulu lui poser toutes sortes de questions, et depuis quand Quentin avait proposé et comment, dans quelle circonstance.

"Oh, Nolwenn c'est magnifique ; elle est vraiment sublime, …" Chuchota Jenny, sa voix menaçant de déborder d'émotions, "Depuis quand t'a-t-il proposé ? Comment c'est arrivé ?"

Nolwenn gloussa doucement, en acceptant les félicitations de sa petite sœur, et avec émotions lui dit ;

"C'était, il y a deux jours. Je ne m'y attendais absolument pas, mais je sentais depuis quelques temps quelque chose le tracasser et changer chez lui."

Nolwenn lui raconta alors avec beaucoup d'émotions, et avec une intense rougeur dans les joues, comment cette demande s'était passée. Jenny soupçonnait, quant à elle, qu'après cela, Nolwenn et Quentin avaient fait plus que discuter, ce qui expliquait, beaucoup de choses, comment Nolwenn était définitivement heureuse avec son sourire ébouillanté comme le soleil ou une magnifique journée pure d'été ; Comment Nolwenn ne voulait pas que Jenny découvre qu'avec émotion et une intensité de joie et bonheur, Nolwenn avait acceptée, de dormir dans le lit de Quentin, et avait accepté de rester intime avec lui à se reposer et à faire l'amour ; Nolwenn comprenait enfin les émotions qu'on ressentait après une demande en mariage...

Nolwenn avait été assise sur son lit, rangeant soigneusement et pliant ses vêtements fraichement repassés, et les rangeant dans son armoire. Elle passa ses doigt discrètement contre ses manches de son pull, soupirant d'anxiété, et se demandant avec nostalgie, ce qui tracassait autant Quentin et surtout se demandait qu'est-ce qui voulait tant lui parler, et lui demander qui avait tant d'importance à ses yeux, espérant qu'elle dirait oui ; Nolwenn espérait qu'il n'aurait pas de mauvaises nouvelles à lui annoncer, il voulait lui parler, le soir même, ayant une profonde conversation tous les deux ; Nolwenn était inquiète espérant que Quentin ne romprait pas avec elle. Dans tous les cas, leur conversation allait être sérieuse ; car c'était arrivé jusqu'au point où Quentin avait voulu annuler leur sortie prévue pour le week-end, et pouvoir ainsi rester à la maison avec la jeune femme.

Nolwenn, sortit de ses pensées en entendant la porte se déverrouiller et s'ouvrir ; Quentin était arrivé, son cœur sautât à sa gorge ; en l'entendant l'appeler avec espoir "Nolwenn ? c'est moi."

Quentin arrivât dans le chambre, Nolwenn se leva lentement à sa vue, et lui fit un petit sourire timide, et se laissa enveloppée dans son étreinte, elle se sentit en sécurité et rassurée en sentant ses lèvres presser un petit baiser sur sa tempe, elle releva la tête, ne réussissant pas à cacher le fantôme d'inquiétude de ses yeux, Quentin inclina sa tête vers Nolwenn pour échanger un baiser, lui picorant les lèvres et attrapa sa lèvre inférieure entre les siennes, doucement, il se retira ; il était inquiet et d'une voix tremblante lui demanda :

"Est-ce que ça va Nolwenn ? Tu vas bien ?

Nolwenn essaya de le rassurer en le prenant dans ses bras en murmurant "Oui, je vais bien. Mais je me demandais de quoi voulais-tu me parler ?"

A ses mots, Quentin se détendit un peu, et prit la main de la jeune femme dans la sienne et la conduisit dans le salon ; la faisant s'assoir à ses côtés ; il la regarda profondément dans les yeux et murmura d'une voix tremblante :

"Nolwenn, ma chérie…. Cela fait des jours et des jours que je me tracasse en me demandant comment te dire ces mots, en me demandant où nous irons dans le futur et..." Il fut coupé par le regard inquiet et transformait peu à peu de Nolwenn en inquiétude redoutée et horrifiée.

"Quentin, s'il te plait ne dit pas ça. Est-ce que c'est un discourt de rupture honnêtement ? Car si c'est le cas vas-y vite, et je t'en prie dit moi ce que j'ai fait de mal qui aurait envenimé notre relation." Nolwenn était pratiquement au bord des larmes.

Quentin, la regardant avec confusion son front plissé, et constata avec effroi qu'elle avait mal compris ses intentions et qu'il était en train de la bouleverser, il essaya de la rassurer en lui répétant, sans cesse qu'elle n'avait rien fait de mal ; qu'elle n'était nullement en faute. A ses paroles, lui dit qu'ils allaient si bien ensemble, qu'à eux deux, ils sentaient si bien et avait semblé être un avenir prometteur et heureux ; ils continueraient à vivre dans un fabuleux, fabuleux bonheur s'il laissait une chance à leur relation.

Quentin compris où elle croyait que la conversation mènerait, et il n'avait pas pensé du tout à ce tournant des événements ; il lui dit qu'elle avait absolument mal compris ce qu'elle croyait qu'il allait dire. Et lui révéla que cela faisait à présent deux années qu'ils se connaissaient, qu'ils vivaient quasiment ensemble, deux années où ils étaient amoureux l'un de l'autre, voire dépasser maintenant la case d'être amoureux, ils s'aimaient désormais.

Et il voulait lui demander quelque chose d'important ; et il avait peur que Nolwenn refuserait, cela faisait presque deux mois qu'il attendait cette occasion ; il lui demanda alors, si elle accepterait d'être sa femme, et de vivre ensemble jusqu'à ce que la mort les sépare et jusqu'à la fin de leur vie.

Nolwenn totalement bouleversée, des larmes brulantes, brulaient ses joues, et inspira difficilement, hocha la tête, et réussi à dire "Oui, oui ! J'accepte" Ne croyant pas qu'il lui demanderait un jour, ne croyant pas qu'elle était assez bien pour lui, croyant que leur relation pourrait se briser à tout instant, Quentin avait été tout aussi incertain qu'elle ; il quitta alors le salon et se dirigea vers leur chambre, vers sa commode et plus précisément son tiroir à chaussette, en sortit une petite boite qu'il avait cachée à l'insu de Nolwenn durant des mois, sous une pile de vêtements, sans qu'elle se doute de quoi que ce soit.

Quentin revient vers sa fiancée, et lui présentât la boîte, en haletant de surprise face à la beauté du bijou quand il ouvrit le couvercle avec précaution, n'osant pas toucher le bijou qui se trouvait sous ses yeux, comme s'il s'était agi d'une relique rare elle passa le bout de ses doigts en un toucher de plume, sur le haut de la bague.

"Oh Quentin, c'est magnifique, mais c'est beaucoup trop."

Il l'a réduite au silence en plaçant son doigt sur ses lèvres, l'empêchant ainsi de dire "Qu'elle ne pouvait pas accepter un tel joyaux, que c'était trop beau pour elle", il lui dit de la laisser lui expliquer que cet bague appartenait à sa famille depuis les années 20 ; que c'était l'un de leurs bijoux de famille les plus précieux et surtout le plus unique, son père lui en avait fait cadeau en lui disant que cette bague il devrait la donner à la femme qu'il souhaiterait épouser plus que quiconque et surtout l'amour de sa vie.

Quentin lui avoua alors que c'était Nolwenn qu'il avait choisi et que c'était elle qui méritait cette bague et qu'elle serait en mesure et la plus apte à avoir, il ne pensait à personne d'autre, de mieux adapté pour la porter, qu'elle.

Nolwenn accepta les larmes aux yeux en chuchotant un doux "oui", il glissa son anneau au doigt et il l'attira contre lui en entendant Nolwenn murmurer "Oui, oui, je veux t'épouser. Je t'aime, je t'aime, je t'aime."

Quentin la souleva presque dans ses bras enroulant ses bras contre son dos et sa taille, et la pressant contre son corps, ils s'embrassèrent et s'embrasèrent en chuchotant leur amour l'un pour l'autre contre leur lèvre. Quentin attire Nolwenn dans la chambre, et cette dernière se laissa tomber contre le bout du lit, en s'asseyant doucement, elle écarta doucement ses jambes, pour qu'il puisse s'installer contre elle, il s'agenouilla pour être à la hauteur de son visage ; et l'embrassa doucement, de petits baisers humides contre sa mâchoire et son cou, pressant plusieurs baisers sur ses joues.

La passion, le désir et l'amour les submergeaient, ils ne pouvaient pas se retenir, même s'ils le voulaient, mais ils ne le souhaitaient pas ni l'un ni l'autre, ils se pressèrent d'avantage leurs corps l'un contre l'autre, et finalement, ce qui devait arriver, arriva, ils firent l'amour doucement, en redécouvrant le corps de l'autre, comme si cela avait été leur première, mais cela ne l'était pas, enfin presque sauf que cette fois c'était différent, ils étaient à présent fiancés...

Le reste de l'histoire, Jenny ne l'entendait pas, elle n'était pas assez naïve pour éviter ou ne pas savoir que ce qui s'était passé entre sa sœur et son futur beau-frère, mais c'était intime, Nolwenn ne voulait certainement pas révéler, ce côté de sa vie privée à Jenny...

Quand Nolwenn eut fini de raconter son histoire de fiançailles avec Quentin, se sourit à elle-même face aux souvenirs qui l'assaillent et qui la brulaient d'émotions et la submergeaient devant la douleur et la crainte de le perdre, mais heureuse d'être enfin fiancer et prête pour une nouvelle vie ; une vie à deux.

Jenny pleura silencieusement devant ce récit plein d'émotion, et releva la tête vers sa sœur, pour lui sourire de bonheur et la félicita de nouveau ; en voyant les larmes de Jenny, Nolwenn posa ses mains contre son visage pour essuyer les larmes qui s'étaient échappées et qui ruisselaient et trempaient le visage de sa sœur, avec le bout de ses pouces.

Finalement brisant le silence, Jenny demanda :

"Et vous avez prévu une date ?"

A cela, le visage de Nolwenn s'illumina encore plus en acquiesçant fièrement et déclara "Oh oui ! ce sera pour Septembre prochain, de l'année prochaine bien sûr... Par contre, je voulais te dire qu'on souhaitait s'installer à Los Angeles près de sa famille, et on célèbrera le mariage là-bas." Jenny félicita la nouvelle de la date du mariage, mais son visage tomba rapidement quand elle apprit le départ de Nolwenn et de Quentin, pour Los Angeles, elle déglutit difficilement ; en réalisant et pensa tout à coup qu'elle allait se retrouver toute seule de nouveau, elle balbutia :

"Mais... mais, comment ça, vous irez vous installer dans une autre ville ? Vous comptez partir quand ?"

Nolwenn vit le regard de désespoir de Jenny, mais savait qu'elle n'avait pas le choix, elle ne serait toujours pas là pour elle, après tout, et voulait la rassurer, et surtout Nolwenn se disait que ce serait une occasion pour elle de s'éloigner un peu plus de sa famille et des Kalderash, les bohémiens.

Nolwenn voulait réprimander Jenny, et la secouer en disant qu'elle devait partir, et penser un peu à elle-même, mais se retient ; elle dit :

"Nous partons d'ici dans un mois... Ce sera parfait pour avoir le temps de préparer le mariage et je pourrais rencontrer beaucoup mieux et faire plus ample connaissance avec sa mère et ses sœurs..." Elle soupira en baissant le regard et attrapant les mains de Jenny et continua "Je sais que ce n'est pas simple pour toi et que cela va sans doute trop vite, mas j'aimerais faire ma vie ailleurs et tu seras toujours dans mon cœur, et tu resteras à jamais ma petite sœur, Quentin a trouvé un travail là-bas et il commence dans tout juste un mois, quant à moi, quand je serais là-bas j'aimerais beaucoup continuer mon travail d'infirmière et travailler en maternité et pour pouvoir ensuite me spécialiser en tant que puéricultrice."

Jenny hocha la tête et murmura, incertaine : "Mais tu m'inviteras n'est-ce pas au mariage et de temps en temps pour des week-end ?"

La mâchoire de Nolwenn tomba d'indignation et surtout de chagrin que Jenny puisse penser qu'elle ne l'inviterait pas, et qu'elle ne ferait plus partie de sa vie ; alors elle chassa tout de suite ces mauvaises pensées de sa tête et voulait la rassurer à tout prix.

"Bien sûr que je t'inviterai Jenny ! voyons comment penser que je ne t'inviterai pas ? D'ailleurs j'aimerais beaucoup que tu participes à la préparation de mon mariage, si tu as le temps ; on pourra se connecter via nos ordinateurs et se parler ainsi, se parler par téléphone... Et surtout Jenny, je voudrais plus que tout que tu me fasses l'honneur d'être ma demoiselle d'honneur..." Nolwenn déglutit en cherchant les yeux de sa sœur, pour enfin les trouver et les fouilla jusqu'à leur profondeur et dit avec émotion "Tu comptes plus que tout pour moi, je t'aime plus que quiconque dans notre famille, c'est toi que je préfère par-dessus tout ; bien sûr j'aimerais toujours Quentin, mais tu fais partie de mon cœur... Alors tu acceptes ?"

Jenny déglutit face à la marée d'émotions, face à la grande déclaration d'amour et de sentiments de Nolwenn, ne s'y attendant pas du tout, et finalement murmura qu'elle acceptait et voulait être sa demoiselle d'honneur. Nolwenn la prit dans ses bras après ses mots, et la serra fort contre elle ; et lui chuchota qu'elle allait beaucoup lui manquer et lui dit qu'après la fin des études de Jenny, elle pourrait, elle-même s'installer à Los Angeles pour être près d'elle ainsi que de Quentin.

En sortant des bras l'une de l'autre, Nolwenn lui demanda une dernière faveur "Est-ce que tu pourras, donner la nouvelle à mère et Bunica, j'aimerais tellement qu'elles soient heureuses pour moi ; je n'ose pas leur écrire car si ma lettre tombait entre de mauvaises mains. Et surtout essayes de t'arranger pour les emmener à mon mariage car je les invite aussi ;" elle soupira doucement et murmura "Mes trois personnes préférées réunies avec moi pour le plus beau jour de ma vie c'est tout ce que je demande."

Jenny accepta et demanda les sourcils légèrement froncer de confusion "Et Thomas ? Tu ne veux pas l'invité ? Vous étiez proche autrefois."

Nolwenn baissa son regard soudain remplit de mélancolie et de nostalgie ainsi que de désespoir et avoua que depuis qu'elle a été reniée de la famille ; Thomas aussi l'avait reniée aussi bien dans son cœur que dans leur passé et qu'elle n'était pour lui plus sa sœur.

Nolwenn se souvient également combien ils étaient proches, enfants, durant leurs petites enfances, à cette époque Nolwenn était beaucoup plus proche de Thomas que de Jenny ; ils jouaient ensemble, passer tout leur temps de journées à jouer et à se tenir par la main.

Donc Thomas n'était pas invité à son mariage.

Jenny passa sa main contre le long du bras de Nolwenn ; le serpentant de long en bas ; en voyant le visage et l'expression bouleversée de Nolwenn, quand finalement elle se reprit, Nolwenn lui demanda une dernière chose, de bien s'occuper d'elle-même et de prendre soin d'elle et de manger convenablement et de manière saine, en regardant le corps frêle et mince, presque maigre de sa sœur avec inquiétude.

Il est vrai que Jenny se nourrissait mal et peu, et avait des difficultés à trouver de la nourriture de qualité. Et n'avait pas beaucoup d'argent, et à cause de ses cours et la quantité impressionnantes de cours et de livres qu'elle devait assimilés, il n'était pas facile de manger dans de bonnes conditions. Cela étant, elle promit néanmoins à sa sœur de se nourrir et de changer ses habitudes.

Quand Quentin rentrait, Jenny était toujours avec Nolwenn ; elle lui sourit et le pris dans ses bras lui murmurant des félicitations.

Quand ils furent partis pour Los Angeles, une autre partie de la Californie, Jenny se sentit vide, délaissée et mélancolique, et seule ; mais ne se laissa pas abattre par le désespoir et continua d'étudier et entre temps visita différentes boutiques pour s'acheter une robe qui conviendrait tout à fait au mariage de Nolwenn...

Et durant cette année, Jenny prit également une nouvelle résolution ; celle d'apprendre le code de la route et d'apprendre à conduire une voiture…


Jenny venait d'avoir vingt ans, en ce début de mois de Juillet, les vacances d'été venaient de commencer ainsi que son année d'études universitaires en Septembre en allait commencer une deuxième. Le jour de son anniversaire, quand Jenny ouvrit les yeux en ce matin tout particulier en réalisant peu à peu qu'elle était définitivement une jeune adulte, et qu'elle avait quitté à jamais, désormais la fin de son adolescence ; elle était rentrée dans une nouvelle décennie, cela lui faisait ressentir une étrange sensation.

Jenny avait reçu une lettre et une carte d'anniversaire de Nolwenn et de Quentin qui la félicitèrent et souhaitaient de bons vœux et eut également l'étrange surprise que Nolwenn lui donne et lui fasse part que sa future belle-mère ainsi que belles-sœurs lui offrir sa sympathie ainsi que des vœux de gentillesse.

Nolwenn avait en effet parlé à sa future famille que Jenny était importante pour elle, et pour elle, ferait toujours partie intégrante de sa famille ; et elle avait également expliqué à quel point sa sœur était d'une grande gentillesse et un bon cœur, et une âme généreuse.

Entre temps, et pendant ce temps, dans l'intervalle de la célébration de son anniversaire, Jenny avait commencé un agréable été ainsi que de paisibles vacances qui annonçaient une saison parfaitement dans les normes et la définition même de la saison ; une chaleur de moyenne tempérée avec peut-être des hauses de températures dues à la saison, un ciel bleu d'une grande clarté. L'été s'annonçait merveilleux et d'une grande sérénité ; tout comme l'été où le père de Jenny est décédé. Mais cet été serait différent pensa Jenny, il serait différent car elle était à présent une adulte, et qu'elle a la mi-septembre, elle rentrait dans sa deuxième année d'études en informatique, et dans le même mois aura lieu le mariage de Nolwenn.

Mais malheureusement, Jenny ignorait tout de ce qui se passait dans les secrets de sa famille dans ses moments précis, Jenny ne savait pas qu'une autre tragédie, un autre bouleversement allait frapper sa vie de façon plus forte et aussi de façon perpétuelle et permanente de sa vie.

Au cours de l'année qui venait de s'écouler, l'état de santé de Lily s'était détériorée et dégradée et avait empiré ; Lily a toujours été menue, mince et à la silhouette élancée, qui lui donnait une apparence frêle ; trop frêle pour porter des enfants lui avait-on dit. Personne ne savait de quoi elle souffrait véritablement, personne ne l'a jamais su ; certaines personnes diront que Lily ne s'était jamais vraiment rétablie de la mort de Riggie ; et que cela l'avait plongé lentement dans une profonde mélancolie et dans une grave dépression ; d'autres diront que son corps ne s'est jamais remis de toutes ses grossesses rapprochées.

En vérité, c'était véritablement des deux ; toutes ses grossesses l'avaient affaiblies de façon considérable, en particulier celles qu'elle a eu après la naissance de Jenny ; et surtout la naissance de Frieda.

Au début de l'état de Lily empira et elle fut conduite à l'hôpital et hospitalisée pendant plus d'une semaine ; mais les médecins et infirmières inquiets de de rien constater de ne rien voir, qui pouvait causer son agonie, devaient être honnêtes avec la famille de Lily ; en leur révélant qu'elle ne se rétablira sans doute pas ; qu'elle empira avec le temps ; et les médecins déclareraient qu'elle était maintenant en phase terminale et que son pronostique vitale était engagé.

Le corps médical prononça leur plus sincères excuses en disant qu'ils avaient tout essayé pour la sauver ; ils leur dirent néanmoins que dans ces conditions ils donnaient le choix au patient où à la famille du patient, s'ils souhaitent que le malade décède à l'hôpital ou bien chez lui entouré dans la famille.

En constatant que Lily n'était pas en mesure de prendre aucune décision, Enyos la prit à son nom et aussi celui de sa famille en déclarant que Lily se sentirait mieux chez elle entourée des gens qui l'aiment et dans un endroit familier, plutôt qu'entouré d'inconnus et de médecins.

Les médecins consentirent donc à la laisser quitter l'hôpital et à signer les papiers de départ. Et Lily rentra à la maison ; à peine consciente de l'endroit où elle se trouvait.

Lily avait été très affaiblie, son cœur battant lentement, souffrant toujours de ses blessures émotionnelles d'avoir perdu son mari, pleurant de chagrin depuis près de trois ans désormais. Son abdomen et son ventre lui causaient des douleurs atroces et presque insupportables. De la glace sur son bas ventre avec des chiffons humides sur son front et des paquets de glace lui avaient été administrés.

Jenny avait vu la santé de sa mère se détériorer rapidement au début de l'été, et avait envoyé et contacté Nolwenn le plus rapidement possible, lui expliquant ce qui se passait, l'état de leur mère, ce que les médecins avaient déclarés. A l'autre bout du téléphone, Nolwenn était totalement bouleversée et incrédule, dans le déni le plus total… Comment cela aurait-il pu arriver ? pour qu'elle sache ce qui se passait et qu'elle souhaita peut-être être présente quand leur mère… quand leur mère décèdera à son tour. Oh non ! Jenny ne voulait pas y penser ! elle ne voulait pas imaginer cette perte.

Jenny était tout le long, dans la chambre de sa mère, pendant des jours, aux côtés de Maria qui veillait également sur elle... Un jour un coup de téléphone, de Los Angeles appris à Jenny que Nolwenn était en route pour être aux côtés de Lily.

Nolwenn arriva en fin de journée. Elle posa ses valises dans son ancienne chambre, ignorant les visages d'incrédulité et de dégout face à son arrivée que suscitait son retour aux yeux de son oncle et de ses frères et sœurs, et partie en courant dans la chambre de sa mère.

Elle étreignit très fort, Jenny heureuse de la voir depuis tous ces longs mois passés sans se voir, Jenny pleura dans son épaule ; Nolwenn la berça tendrement dans ses bras en murmurant dans son oreille pour ne pas déranger Lily et ne pas la réveiller :

"Comment va-t-elle ? Est-ce que son état s'est amélioré ?" demanda Nolwenn avec espoir, en sachant pertinemment que ce ne serait pas le cas.

Jenny secoua la tête tristement en expliquant qu'il n'y avait pas d'amélioration, mais qu'elle était arrivée à temps cependant. Lily avait gardé ses forces et son énergie ainsi que sa volonté de vivre, pour revoir une dernière fois Nolwenn. Elle avait tant de choses à lui dire, ainsi que Jenny.

Nolwenn eut un haut le cœur et une nausée montait dans le creux de sa gorge, en posant ses yeux sur le lit de sa mère, en voyant son corps si petite, si fragile, si frêle, son visage affreusement pale, avec un teint grisâtre, maladive, l'estomac de Nolwenn, en voyant les signes de la mort imminente de leur mère, en sachant pourtant très bien qu'elle, ni Jenny ne voulait l'admettre ou consentir à vouloir qu'elle parte ; la peau de ses bras devenait grise. Les yeux de Lily étaient toujours fermés, alors qu'elle respirait difficilement ; et essayait vainement de se reposer.

Jenny s'assit au bord, du lit tout près de la forme de sa mère, en lui prenant doucement sa main, dans l'une des siennes et avec une autre pressa doucement un linge humide contre son front moite et humide pour la rafraichir ; en sentant que sa mère se détendait doucement, en poussant un petit soupire, Jenny murmura et chuchota de manière rassurant à sa mère :

"Maman ? Maman tu peux m'entendre ?" Au son de la voix de sa fille, Lily ouvrit doucement les yeux, mais avec difficulté à ce geste, Jenny lui sourit de manière rassurante alors que Lily chuchotait son nom, Jenny continua alors qu'elle savait que sa mère avait à présent toute son attention, " Maman, Nolwenn est venue, elle est ici. Elle voudrait te voir avant que…" Mais Jenny ne put terminer sa phrase en laissant échapper des sanglots, Lily plaçant une de ses mains contre le visage de Jenny essayant de la calmer, et lui chuchotât doucement :

"'C'est bon, Janna, ne pleure pas s'il te plait."

Nolwenn s'approcha doucement du lit de sa mère, en murmurant qu'elle était là, en essayant de dire que tout irait bien à présent ; Lily essaya de les couper, en leur disant qu'elle avait tant de choses à leur dire, mais qu'elle n'avait plus beaucoup de temps, essayant de se rattraper ; elle était heureuse de pouvoir voire Jenny et Nolwenn une dernière fois :

" Chut, mes chéries…. Je suis si fière de vous à présent, la seule chose que je regrette avant de mourir c'est de n'avoir pas été assez présente pour vous deux, ni assez soutenue et j'aurais voulu être plus proche de vous."

Jenny pleura en baissant la tête et murmurant "Oh maman, tu as été une mère formidable, tu as été super, ne t'excuses pas j'en t'en prie… Tu as toujours été là, malgré que parfois c'était maladroit, mais tu nous as appris tant de choses."

Lily déglutit difficilement, pleine de gratitude face aux paroles de sa plus jeune fille, et tourna lentement la tête vers Nolwenn et essayant de ne pas trop faire d'effort en remuant contre son oreiller "Nolwenn, ma chérie, je suis si fière de toi ; Janna nous a dit à ta Bunica et moi que tu allais bientôt te marier, je regrette de ne pas pouvoir être présente ; j'aurais voulu y assister ; Janna nous aurait conduites et nous aurions été toutes les trois présentes avec toi. Je te souhaite tout le bonheur du monde, ton Quentin, cette personne que je ne connais pas, doit être vraiment extraordinaire pour avoir capturer ton cœur, je serais toujours avec toi."

Nolwenn acquiesça, les larmes aux yeux, elle avait tant de choses à dire encore à sa mère ; tout ce qu'elle put dire c'est un grand merci, et lui parla brièvement de sa robe de mariée ainsi que sa future belle-famille et du mariage en général ; en arrivant dans son ancienne maison familiale, Nolwenn n'avait pas vu le besoin de cacher qu'elle allait bientôt se marier et avait conservé sa bague de fiançailles à son doigt.

Après un moment de conversation, Lily s'éteignit doucement et sans douleur ; lors de son dernier souffle et son dernier soupir, Maria, Jenny et Nolwenn purent voir la forme d'un fantôme de sourire sur son visage et ses lèvres.

Quand on meure, on dit toujours que, au moment de sa mort, au dernier instant de notre vie, on se s'en attiré vers une grande lumière blanche, on peut apercevoir, tous les moments de notre vie qui nous ont marqués ; notre vie défile devant nos yeux… On peut voir un aperçu du paradis et des personnes qu'on a aimés et qui ne sont plus là. Et on pouvait apercevoir une forme de bonheur, de plus de douleur qui assaille notre corps, notre corps ayant une forme de gravité, notre âme quittant peu à peu le corps.

On dit également que quand on meure, quelqu'un que vous aimez vient pour vous. Pour Lily, ce fut Riggie qui vint la chercher ; c'était pour ces raisons qu'elle avait souri juste avant de mourir, elle l'avait vu arriver ; puis souriant de manière rassurante lui disant qu'ils ne se quitteraient plus, qu'il ne la quitterait plus. Lily lui avait souri, l'autorisant à l'emmener avec lui, quittant ainsi la terre et leurs enfants.

Jenny pleura à chaudes larmes, Nolwenn et Maria essayant de la consoler en vain ; Jenny se blottissait dans l'épaule et le creux du cou de Nolwenn, inconsolable ; Jenny avait perdu ses parents ; ses deux parents en seulement trois années d'intervalle.

Quelques jours plus tard, après avoir organisé les funérailles, Jenny se retrouva de nouveau aux côtés d'une tombe, qui lui était désormais familière ; aux côtés de sa sœur Nolwenn, lors de l'enterrement de leur mère. Lily fut enterrée dans le même caveau que Riggie sur la pierre tombale fut écrit :

Ci-Git

Riggie Kalderash

Né en 1943 et décédé en 1986

Libby "Lily" Kalderash

Née en 1943 et décédée en 1989

La famille Calendar, père et mère bien-aimés de Damien, Katja, Thomas, Nolwenn, Janna, Yann, Manolo, Eva et Frieda.

Elles étaient dans leurs robes noires de deuil, pleurant la tête inclinée l'une à côté de l'autre, leurs doigts entrelacés pour se soutenir. Nolwenn avait voulu rester avec Jenny à l'écart du reste de la famille. En sortant du cimetière, Enyos l'appela en lui lançant des provocations et lui demandant quand est-ce qu'elle allait repartir, et surtout quand est-ce qu'elle allait annoncer à tout le monde dans le clan qu'elle les avait tous trahis en omettant qu'elle allait bientôt se marier.

Nolwenn s'était retournée à ses mots ; défient son oncle du regard, en déclarant qu'en effet elle était fiancée, et qu'il n'était pas bohémien, mais qu'elle était amoureuse et très heureuse ; Nolwenn dit alors que son travail tout ce qui a de respectable en étant un réparateur d'ordinateurs et que sa famille tout à fait charmante et qu'ils étaient Catholique.

A ses paroles, Enyos cracha qu'elle était définitivement une traitresse et faillit exploser sa rage devant tout le monde ; Nolwenn tressaillit et jeta un coup d'œil à Eva et Frieda qui la regardaient les yeux écarquillés et remplis de haine et de dégout, Nolwenn déglutit, se demandant ce qui lui faisait si mal ; elles étaient encore si jeunes, Eva avait quinze ans et Frieda treize ans ; elles étaient des adolescentes et pouvaient encore changer d'opinion.

Nolwenn se précipita alors vers la maison avec Jenny en la serrant dans ses bras et murmurant :

"Je suis désolée Jenny chérie, mais je dois partir, excuses-moi de partir à nouveau si vite ; j'espère te voir le jour de mon mariage, d'accord ?" Jenny acquiesça les larmes aux yeux lui promettant qu'elle y serait. Maria vient alors vers elles ; Nolwenn tourna son visage en sentant son approche, elle lui avait préparé des sandwichs pour son voyage ; Nolwenn la remercia en silence et elle osa lui demander :

"Tu viendras n'est-ce pas, Bunica avec Janna ? Pour mon mariage."

Maria secoua la tête tristement en lui disant qu'elle ne pouvait pas venir hélas, qu'elle aurait vraiment voulu y être, mais qu'elle serait avec elle ce jour-là, dans son cœur, et qu'elle ne pourrait pas aller contre la volonté de son oncle ni de Damien. Elle lui souhaita alors bon courage et beaucoup de bonheur.

Nolwenn souhaita garder contact avec sa grand-mère, ayant perdu ses parents, elle se sentait perdu sans repère de ses aînés comme si elle avait perdu quelque chose pour toujours, et à jamais, elle voulait cette connexion avec Maria et lui promit d'essayer de lui écrire.

Avant que Nolwenn ne parte et apprenant à Quentin la maladie de sa mère et craignant qu'elle ne meure ; et après lui avoir annoncé son décès ; Quentin lui dit qu'étant en deuil, ils pourraient très bien annuler le mariage ou le reporter, Nolwenn avait failli accepter devant sa douleur, mais voulant être heureuse et refusant de se plonger dans la douleur ou la dépression, elle dit que son mariage aurait tout de même lieu refusant que quelqu'un le gâche.

Jenny passa le reste de ses vacances seule et plongée dans son chagrin...


Les vacances d'été se terminaient et avec lui l'arrivée de la fête des moissons ; les célébrations et les préparatifs de la fête commencèrent doucement à s'organiser ; les gens s'activaient à préparer les repas, à installer différentes tables ; et à couper du bois pour les feux de champ.

Vers la fin Aout, Enyos avait parlé avec Jenny, en pénétrant dans sa chambre, tandis qu'elle était en train de lire un livre à son bureau. Lui expliquant et lui déclarant sans préambule qu'il était temps, pour elle de se marier, de n'être plus une petite fille, et qu'elle était en âge à présent de porter le fardeau de sa famille sur ses épaules ; et qu'elle devait arrêter toutes ses histoires d'internet et d'informatiques et cesser tout de suite ses histoires de rébellion.

"Mais, mon oncle, je ne veux pas me marier, je suis encore trop jeune." Déclara en se redressant puis se levant de sa chaise Jenny, et continuant consternée : "De plus, je ne connais aucun homme, je ne suis pas amoureuse …" Mais son oncle la coupa.

"Qui te parle d'amour ? Je te parle de mariage ! Le mariage et l'amour non rien à voir l'un envers l'autre ! Tu vas te marier avec le jeune Ralph qui vient de Roumanie, Ileana l'a fait venir pour toi, sachant parfaitement que ce sera une bonne union."

Jenny était perplexe, les yeux écarquillés d'horreur et d'indignation face à Enyos ; elle ne voulait pas se marier, encore moins avec quelqu'un qu'elle ne connaissait pas, elle ne voulait pas d'un mariage arrangé ; quand Jenny lui fit part de ces décisions, il déclara alors en la coupant d'un œil noir et critique ; elle renonçait à ses racines Roumaine ? à son pays d'origine ? Quel était le problème qu'elle épouse un Roumain.

Pour Jenny, bien sûr, il n'y avait aucun problème, ce n'était pas le fait qu'il soit Roumain, mais c'était qu'elle ne le connaissait pas ? Bien sûr, elle préférerait épouser quelqu'un de sa culture.

Jenny se souvint vaguement de Ralph ; ce petit garçon qui avait le même âge qu'elle ; à la peau bronzée et les yeux brun avec des cheveux noirs. Ensemble, ils jouaient, deux à deux, réalisant des gâteaux de bouts. Jouant à se courir après ; riant et Ralph se moquant d'elle car ne pouvant pas le suivre, Jenny qui était en pleure, le suppliant de l'attendre, car elle s'était fait mal en tombant.

Oui, elle se souvenait de tout ça ; Ralph avait bien sûr grandi et était en train d'effectuer des études médicales ; et ce serait un beau parti pour elle… Mais, au final, ce serait à la marieuse d'en décider. Jenny appris donc qu'elle aurait rendez-vous, un entretien avec elle en privée dans exactement deux jours, le matin même…

Deux jours plus tard, Jenny se préparait pour aller voir la marieuse ; le soleil se levait doucement à l'horizon éclairant les pleines et les collines, et des rayons illuminés traversant les rideaux et la pièce de sa chambre ; Jenny était assise en tailleur, les draps totalement défaits de son lit, en boule autour d'elle ; elle portait un débardeur et short de pyjama, les draps s'enroulèrent autour de sa taille.

Jenny était en train de murmurer et de chuchoter ainsi que de réciter les principes de bonne conduite qui feront d'elle une bonne épouse, et une mariée idéale ainsi que de donner une bonne impression à la marieuse ; et ainsi préparer aussi ce qu'elle avait à dire, en se demandant qu'elle était ses qualités et ses défauts. Jenny écrivit quelques notes sur son avant-bras gauche.

Tout en mangeant son bol de céréales de craquelin, avec du lait. Quand son regard, soudain, se posa sur son réveil, il était 7 h 30 du matin ; elle allait être en retard. Jenny posa à la hâte le bol de petit déjeuner sur son bureau, et se leva à la hâte de son lit, en dénouant les draps de son corps et faisant attention à ne pas tomber.

Elle se déshabillât à la hâte, et attrapa un chemisier et jupe longue, qu'elle mit tout aussi rapidement, et noua ses cheveux en une simple tresse.

Jenny courut dans les escaliers, inconsciente que ses pieds martelaient contre le plancher et les marches d'escalier. Elle courut dehors pour rejoindre sa grand-mère et d'autres femmes du clan qui l'attendait pour la préparer, à aller chez la marieuse.

Maria marchait de long en large en se tordant les mains et les doigts, priant pour que Jenny arrive à l'heure, et qu'elle ne gâche pas tout et qu'elle fasse honneur à la famille ; elle était très inquiète pour Jenny, sachant qu'elle ne voulait pas se marier, et se demandait si elle était prête où même faite pour cette coutume ancestrale et moyenâgeuse, d'aller chez une marieuse pour se trouver un mari.

Maria espérait que Jenny ne soit pas en retard, et surtout qu'elle soit ponctuelle ; car la marieuse "Evayanka" n'était pas une femme patiente, mais une femme autoritaire, droite et rigide sur les règles d'une femme, et un esprit à l'ancienne et surtout une femme très exigeante.

Son cœur bondit et s'adoucit de soulagement, et respira enfin d'un regard doux, en voyant arriver Jenny, Maria pu se détendre enfin ; Jenny cria qu'elle était enfin là et même à l'heure ; mais Maria voulut l'apaiser en surtout atténuer son excitation ; elle la prit par le bras et la conduit à l'intérieur d'une grande maison, on se trouvait des bacs d'eau chaude, des vêtements de cérémonie et de fête et des bijoux ainsi qu'un soupçon, une note de légèreté de maquillage, économe.

Jenny se fit pousser dans une cabine par une femme, qui la regardait de haut en bas d'un œil foncièrement critiqué et la regardait sur tous les angles, en passant une main dans les cheveux de la jeune femme, voyant qu'il était sale et qu'il fallait les laver, et qu'en plus Jenny était mal habillée ; elle lui dit :

"Tu n'es pas très nette, mais crois-moi j'ai vu pire. Je vais faire de toi, cochonnet, le plus pur des saphirs … Maintenant, déshabille-toi et met toi dans ce bain."

Jenny essaya de se déshabiller le plus vite possible, mais la femme, trouvant que ce n'était pas assez rapide à ses yeux, s'empressa de l'aider, et la prit sans ménagement, pour la mettre dans le bac d'eau. L'eau était tiède et à bonne température ; la femme se pressa à la savonna et à lui laver les cheveux, avant tout bien frottés, savonnés, brillés, et rincés. C'est là une recette instantanée pour la marier dans l'honneur ; ensuite après s'être rincer et essuyer, Jenny fut habillée d'une simple robe de dessous.

Une autre femme arriva et l'aida à se peigner et à démêler ses longs cheveux bruns qui tombaient en cascade jusqu'au milieu de son dos.

Grace aux femmes qui l'aidaient à s'habiller et à la faire devenir présentable et encore plus belle aux yeux de la marieuse ; Jenny verra, grâce à elles, elle rendra fous les hommes. En la coiffant avec tant de goût, Jenny comblera d'honneur sa famille.

On a toujours dit à Jenny que les garçons aiment les filles calmes, et dociles, l'esprit agile fin et subtile, la taille gracile, qui ne sont pas d'une grande intelligence, ou des femmes intellectuelles qui sorte d'une université ou qui ont fait de longues études, un grand esprit, avec des pensées.

Jenny fut habillée d'une longue robe, au style bohème, floraux qui lui donnait une silhouette et sa taille ainsi que son torse une posture frêle et fine ; touche finale, bouche fatale, Fleur de Lotus aux reflets opales, elle fera une épouse idéale et comblera d'honneur la tribu des Kalderash.

Maria apporta à Jenny une pomme pour la sérénité et l'équilibre de son esprit, un collier, pierre de jade, de quartz, pour parer fièrement sa beauté naturelle. Jenny ressemblait à présent à une poupée de porcelaine avec sa peau en ivoire, les autres femmes de sa famille lui interdisaient toute erreur.

Avec quatre autre jeunes filles qui allaient chez la marieuse, affublées d'une grande terreur, elles allaient chez la marieuse, destinées à être câlines, avec ses jolies poupées de porcelaine et peaux en ivoire, mandarines à la peau en opaline, qui vienne offrir leur cœur à un homme, un homme qui voudrait bien d'elles et leur seront destinées.

Il était à présent 9 h 00 du matin.

La marieuse, Evayanka, appela la première personne qu'elle voulait voir, et qu'elle voulait évaluer et tester : Jenny. Elle commença à écrire des remarques et des commentaires en marmonnant pour elle-même "A parler sans permission."

Evayanka l'évalua sur son physique et sa beauté ; "Très belle, pourra porter et donner de magnifiques progénitures à sa future famille et époux ; mais trop frêle pour porter un enfant."

Evayanka n'aimait pas du tout la façon dont Jenny avait été éduquée et surtout la façon dont elle parlait ; qu'elle jugea tout à fait inappropriée, snob et aristocratique, et surtout Jenny était en train de faire des études, ce qui ne conviendrait pas.

Elle lui demanda de reciter les principes de bonne conduite ; elle lui demanda de verser du thé pour voir et observer comment elle se débrouillait face à des invités inattendus ou inopportuns, et face à une maison et pour paraitre une bonne maîtresse de maison.

A cet instant, une catastrophe se produisit, ainsi qu'un accident causé par Jenny, qui une fois la théière entre ses mains, qui furent tremblante d'angoisse et de stress face à la demande de la marieuse, cause un drame ; Jenny versa à côté l'eau bouillante sur les mains d'Evayanka, qui sur le coup et l'instant même où l'eau commença à couler sur ses mains, elle hurla de douleur et d'effrois.

Se débâtant, essayant de calmer la douleur, mais un drame en entrainant un autre, Evayanka, criait tellement fort et d'une manière hystérique, qu'elle courut dans toute a pièce, elle tomba sur un tapis qui fut proche d'un sac de charbon, ce qui provoqua aussi sa chute sur un des morceaux, le feu du poêle étant tout près qu'elle prit soudainement feu aux fesses ; Jenny paniquée, attrapa de l'eau et renversa un pichet sur tout son corps.

Evayanka la regarda avec colère et malveillance ; Jenny reconnut ce regard, et voulu s'enfuir ; tout le monde à l'extérieur de la maison, avait entendu le cris et la quasi dispute ; Jenny courut à l'extérieur rejoindre sa grand-mère qui regardait la porte avec inquiétude et savait que d'un moment à l'autre sa petite-fille allait sortir.

Maria enroula son bras automatiquement autour de ses épaules, Jenny cacha son visage de honte ; au même instant la marieuse folle de rage et rouge de colère et d'indignation, sortit pour dire haut et fort et d'une voix claire ce qu'elle pensait de cette jeune fille :

"Tu devrais avoir honte ! tu as peut-être l'air d'une mariée, mais tu n'es pas prête à te marier ou un époux digne de toi ! Et jamais tu ne feras honneur à ta famille ! jamais ! petite dévergondée ! Idiote ! maladroite !"

Maria raccompagna Jenny à la maison, Jenny était anéantie de ne pouvoir faire honneur et faire honte et surtout ne pas faire plaisir à sa famille, Jenny en fut désespérée ; Enyos su alors ce qui s'était passé. Mais un jour, tout fini par s'arranger, et il réussit à trouver le parti qui convenait à sa nièce et surtout le seul homme assez fou et assez courageux pour la prendre en mariage ; et ce jeune homme, se fut Ralph, l'ami d'enfance de Jenny. La Marieuse consentit avec indignation et contre son grès à accepter le mariage.

C'est ainsi que Jenny allait se marier, contre sa volonté, et de mauvaise grâce et dans un acte désespéré….

Jenny était assise à présent pour les préparatif de la fête, engourdie, fixant ses propres yeux vides dans le miroir pendant que des femmes de sa famille et du clan, s'affairaient avec ses cheveux et sa robe, se disputant les détails minuscules de la longueur, de la couleur, du motif et les implications derrière eux, dehors la musique avait commencée à jouer, signifiant le début du festival de la récolte d'une semaine qui se terminait par la fête et le mariage de toutes les jeunes filles à marier désignées par la marieuse du village.

Jenny serait habillée pendant ses six jours et demi de différentes robes de fête et de célébration de chaque jour ; des robes exotiques et tout à fait bohémienne, des robes couleur d'orient, une jaune avec des motifs solaires et céleste de couleur orange, des robes fluides ; et bien sûr le denier jour, Jenny portera une robe de mariée de couleur blanc pur, ou alors blanc crème digne d'une princesse d'un mariage royal. Une bleue foncée, ou bleue claire ciel, une verte olive…

Jenny pouvait entendre et sentir la musique vibrer dans sa peau, elle savait qu'elle devrait faire partie de la cérémonie, et surtout elle ne rencontrerait pas Ralph avant le jour de son mariage, quand elle marcherait dans l'allée et durant sa nuit nuptiale, ce qui la frustrait au plus profond d'elle-même et de ses os.

Elle avait envie de pleurer, de crier, de taper des pieds, de laisser couler et aller ses sentiments, ses peurs, sa colère et son mécontentement ; mais elle ne pouvait tout simplement pas faire ça.

Au début, toute cette fête l'amusait, les rires, la joie des enfants, elle en oublierait presque que toute cette fête était en partie pour elle et d'autres jeunes filles à marier, et qu'elle allait se marier ; mais le soir elle pleurait silencieusement des larmes coulent sur son visage ; le deuxième jour cependant, elle en eut assez, elle devait faire place à son courage, Jenny n'était pas n'importe qui après tout ; elle était avant Janna Kalderash, une jeune femme qui n'avait peur de rien ; mais surtout elle était Jenny, Jenny Calendar, future diplômée d'informatique et peut-être enseignante comme elle a toujours voulu s'occuper des enfants.

Elle n'était pas une femme soumise aux hommes et devait faire appel à son sens des réalités et du courage surtout on était au XXème siècle presque au XXIème, après une décennie plus tard. Jenny savait qu'elle allait faire face à la colère des hommes et de son oncle ; Enyos. On l'avait menacé et avait entendu des histoires sur des jeunes filles qui étaient vendues ou obligées de se marier contre une dote assez importante, et que si elles refusaient, elles étaient violées par leur mari, ou attacher de force à un lit, pour ainsi être prise et abusées de force, et ainsi perdre leur virginité et consommer le mariage contre leur gré.

Jenny ne voulait pas de ça ; ne voulait pas être battue par un homme, elle voulait au contraire être aimée, et soutenue et se marier par amour... Comme sa sœur, Nolwenn.

Jenny alla voir Maria, et lui dit en la suppliant au bord des larmes, à genoux et tremblant et la suppliant de l'aide qu'elle ne voulait pas de ce mariage ; elle, Jenny, demanda à ce que sa grand-mère soit son alliée et sa protectrice. Et voulu qu'elle l'aide à rester à l'université et l'aider à partir à Los Angeles pour participer et assister au mariage de Nolwenn et Quentin.

Au début, Maria ne voulut pas, n'accepta pas, regardant sa petite-fille avec un regard de choc, d'incrédulité et de désespoir sachant ce que cela engendrerait et sachant que Jenny aurait pu laisser cela se produire ; elle accepta de la laisser sans aller et de parler à Enyos et d'annuler le mariage.

Jenny se précipita dans sa chambre pour faire ses bagages et partir pour au moins deux semaines, le temps de la préparation et du mariage de sa sœur, elle avait contacté son professeur à l'université lui expliquant qu'à cause de problèmes, soucis familiaux et du mariage d'une de ses sœurs, elle ne pourrait pas assister au cours du mois de Septembre, la professeure consentit alors, Jenny à rater le mois de Septembre et lui envoya certains cours par ordinateur.

En partant, Jenny fut stoppée net par Katja qui l'attendait devant la porte de sa chambre, le visage en colère sans expression et surtout dur et froid :

"Comment oses-tu nous faire ça, Janna ?" demanda sans préambule Katja. Jenny essaya de lui répondre lui disant que ce n'était pas ce qu'elle était, ce qu'elle devait faire et auquel elle appartient.

"Tu te rend compte que tu déshonores notre famille ; Eva et Frieda auront encore plus de mal à trouver un mari. Et oncle Enyos, t'y as pensé ? Tu étais l'espoir du clan, tu vas le déshonorer, tu es la honte de cette prophétie, je me demande comme on peut te faire confiance."

Jenny répondit que ses sœurs n'étaient encore que des enfants et une adolescence elles auront tout le temps de se trouver quelqu'un, il ne fallait pas les pousser, ou les mettre dans une situation comme celle-ci, et que d'ici là tout sera oublié. Et Jenny répondit qu'elle voulait toujours restée fidèle à la famille et au reste du peuple, mais pas comme ça.

Sa sœur roula des yeux, face aux arguments de Jenny, et Katja répondit qu'elle au moins n'avait pas fui ses responsabilités, même si cela ne lui plaisait pas même, si elle n'avait pas souhaité se marier ou faire un mariage arrangé. Jenny lui répondit qu'elle aurait mérité mieux que ça, pas d'un mari qui la menace d'un moment à l'autre de la répudier, parce qu'elle n'arrive pas à lui donner un enfant.

"Oh mon Dieu, tu es d'une telle arrogance ! Damien avait raison, tu es une égoïste ! une égoïste, tu ne penses qu'à toi et tu ne sais même pas de quoi tu parles. On serait tellement mieux si tu n'avais jamais excité."

Jenny la regarde sous le hoc, et lui lança un regard dur et d'un froid dit calmement, sans expression ni ne cacha ce qu'elle ressentait "Bon très bien, je crois qu'on c'est tout dit."

Katja lui dit que si leurs parents la voyaient, ils se retourneraient dans leur tombe, ou mouraient de honte. Jenny ne pensait pas qu'au contraire ils penseraient comme ça, Riggie et Lily ont toujours été gentils et conciliants avec elle ; et était furieuse que Katja les utilise pour la faire se sentir coupable et repentante. Au contraire ils seraient sans doute fiers d'elle ; Jenny aurait aimé que ses parents soient là en cet instant, certaine qu'ils la soutiendraient.

Et elle partit alors pour son train en voyage à Los Angeles...


L'histoire de Nolwenn et Quentin :

Que s'était-il passé du côté de Nolwenn et Quentin dans leur relation ? Et leur nouvelle vie à Los Angeles ? Pour le savoir, il fallait revenir près d'un an auparavant. Comment Nolwenn s'était habituée à sa nouvelle vie ? A la rencontre de sa future belle-famille ? Comment s'entendait-elle avec eux ? Comment Nolwenn a-t-elle tissé des liens ? Et surtout son nouveau travail d'infirmière ? Sa formation qu'elle souhaite parcourir pour devenir puéricultrice ; et enfin la préparation de son mariage….

Quentin avait aidé Nolwenn à emballer ses affaires personnelles, dans des cartons, valises et autre, il lui expliqua que sa mère serait heureuse de l'accueillir et l'héberger jusqu'au mariage ; pendant ce temps, Quentin trouverait un appartement pour eux deux.

Les quelques meubles qu'ils avaient en leur possession seraient livrés plus tard, dans leur nouvel appartement qu'ils trouveraient en temps voulu.

Après avoir installé dans leur voiture tous leurs bagages et tout ce qu'ils avaient besoin, une fois près à partir, Nolwenn se tourna vers Jenny, qui avait été là pour les aider et être témoin de leur départ, et avait voulu être là, pour leur dire au revoir et bonne chance ; et avait fait promettre à sa sœur de lui écrire ; elles se serrèrent dans les bras une dernière fois, en s'étreignant avec émotion, des larmes d'émotions coulèrent sur leurs joues, mais elles se chuchotèrent qu'elles se téléphoneraient bientôt et qu'elles garderaient contact ; et Nolwenn essuya les larmes de Jenny en lui disant qu'elles allait préparer son mariage ensemble.

Quentin se racla la gorge, en leur faisant tourner la tête vers lui pour leur rappeler qu'il trouvait leurs adieux très touchants, mais qu'il fallait partir à présent.

Quentin conduisit Nolwenn en voiture de San Francisco à Los Angeles ; le trajet en voiture dura plus de cinq heures, soit presque six heures de route. Ils arrêtèrent leur voiture au beau milieu de l'après-midi, près d'une grande maison, proche d'une banlieue ; en regardant autour d'elle, Nolwenn pouvait voir qu'ils étaient loin des immeubles, ou appartements et magazine et autre folie du centre-ville ; ils étaient plus proche de la campagne.

La maison familiale de la famille de Quentin, la famille Caledif, habitait dans une maison presque campagnarde, heureuse et prospère et saine ; la maison était assez grande avec un palier sur un porche, la maison était blanche avec des volets verts. Et ils possédaient également un jardin.

En se garant dans l'allée, grâce au bruit du moteur et aux portières qui claquent ; le bruit alerta les personnes de la maison ; et une jeune fille d'environ seize ans, les cheveux roux très foncés presque brin à la silhouette moyenne et assez rondelette et robuste ; sortie, en apercevant Quentin et sa fiancée, elle sourit, avec une chaleur de bienvenue elle descendit les marches du porche et courut presque dans leur direction :

"Oh Quentin ! Je suis tellement heureuse de te revoir ! Bienvenue à la maison." La jeune fille courut vers son frère ainé, et ce dernier lui ouvrit les bras, la permettant de s'y blottir.

Quentin la salua chaleureusement, en lui disant à quel point elle avait grandi depuis la dernière fois qu'il l'avait vue, et elle rit en confirmant ses propos et lui faisant toujours remarquer qu'elle était toujours rondelette ; et se tournant vers Nolwenn, il la présenta à sa sœur :

"Nolwenn, je te présente Siobhan, ma sœur..." Dit-t-il en l'encourageant à lui serrer la main, et lui dire bonjour, en se tournant vers Siobhan, et visiblement impatiente, de rencontrer sa future belle-sœur, il déclara en souriant ;" Siobhan je te présente, ma fiancée, Nolwenn, je t'ai beaucoup parlé d'elle. Tu te souviens ?"

Le sourire de Siobhan ne faiblit pas, et s'exclama combien elle était heureuse de la rencontrer, et lui souhaite un immense bienvenu, tout en lui serrant la main et l'invitant à lui faire la bise.

Siobhan était une jeune fille très souriante heureuse de vivre, et la joie vivante même de la famille ; elle ne semblait avoir aucun complexe et semblait ainsi en l'observant être la joie et la chaleur incarnées ? Mais l'était-elle vraiment ? Siobhan était en réalité une jeune fille timide, dont les moqueries de ses camarades de classe à sa silhouette et à sa façon de s'habiller et surtout qu'elle était une jeune fille très intelligente ; n'arrangeaient pas les choses. Elle avait très peu d'amies et avait un énorme complexe face à son poids, donc les médecins essayaient de la rassurer en vain, qu'elle avait un poids tout à fait normal ; mais lui conseillèrent néanmoins des régimes alimentaires prescrire et conseiller par une diététicienne.

Siobhan aidait sa mère du mieux qu'elle pouvait avec ses trois autres petites sœurs et son frère ainé ; Franklin. Siobhan était une jeune fille douce et responsable et mature ; elle réalisait ses devoirs avec méthodologie et avec minutie. Elle aimait le football, elle adorait lire et s'intéressait également aux revues paramédicales.

Quentin pensait que Siobhan s'entendrait parfaitement avec Nolwenn, et peut-être même Jenny, si un jour elle avait la chance de la rencontrer ; ayant plusieurs points communs avec chacune des deux sœurs ; Siobhan parlerait pendant des heures sur les soins donnés aux nourrissons et à la cuisine et aliments qu'on pouvait leur donner. Et avec Jenny, elle pourrait parler de livres de la littérature romantique et plus précisément de romans historiques.

Siobhan s'intéressait également au travail de son frère et aux idées nouvelles des ordinateurs voilà un autre sujet sur lequel Jenny et la jeune fille pourraient discuter.

Siobhan avait une personnalité et un calme livresque.

Siobhan était particulièrement curieuse de la vie que son frère avait menée à San Francisco et surtout les anecdotes qui lui racontait sur sa rencontre et les différents moments passés avec Nolwenn, et ses souvenirs d'études d'infirmières ; elle aimait plus que tout savoir comment sa personnalité fonctionnait et avait véritablement hâte de faire sa connaissance ; en apprenant que Quentin s'était fiancé à la jeune femme ; Siobhan n'avait pas simuler sa joie et avait dit ; "J'ai hâte de faire la connaissance de Nolwenn et qu'elle devienne ma sœur."

Siobhan fit un dernier sourire chaleureux à Nolwenn et aida ensuite son frère avec une valise et les invita tous deux à entrer à la maison ; en franchissant la porte trois petites filles attendaient avec joie et bonheur le retour de Quentin et étaient curieuses de rencontrer la jeune femme qu'il ramenait avec lui ; Siobhan présenta à Nolwenn ses petites sœurs ; Ellen, de treize ans ; Michaëla de onze ans et enfin la petite Elsa qui avait sept ans presque huit ans dans quelques jours.

Elsa, en particulier était assez curieuse de voir pour la première fois Nolwenn car depuis qu'elle avait entendu Siobhan et leur mère discuter par téléphone que sa petite-amie et plus tard fiancé, était d'origine bohémienne ; elle était curieuse de voir à quoi exactement elle ressemblait, si elle était habillée comme une diseuse de bonne aventure, si elle pouvait lire des cartes, voir l'avenir dans une boule de cristal où était habillée comme une bohémienne ou avait l'habitude de vivre dans une caravane ; comme les légendes et les superstitions et autres préjugés ou propos qui se voulaient involontaires de la fillette comme limite raciste mais qui pouvaient être interprétés par d'autres et des propos plus aïeux pour certains qui le disaient ou le pensaient.

Siobhan fit entrer Quentin et Nolwenn plus loin dans la maison, et fut accueilli avec chaleur et bienveillance et à bras ouverts par la matriarche de la famille ; qui était autre que la mère de Quentin, qui fut présentée à Nolwenn, et elle apprit qu'elle se prénommait Marjorie.

Nolwenn sourit timidement à Marjorie et la remercia de l'accueillirent aussi gentiment et avec temps de soin ; sur ce, Marjorie encouragea Nolwenn à s'assoir à la table de la cuisine, en lui disant à quel point elle devait être fatiguée du voyage, et devait être heureuse d'être arrivée à Los Angeles, bien sûr Marjorie en profita pour lui souhaiter la bienvenue dans la ville et la bienvenue à la maison ; elle lui confia également qu'il lui avait beaucoup parlé d'elle avec une grande affection, tendresse et amour à un point où Marjorie avait hâte de la rencontrer.

Marjorie li dit qu'elle pouvait faire comme chez elle dans cette maison, elle était ici chez elle. Et qu'elle pouvait se sentir en sécurité et libre de parler ainsi que de dire ce qui lui plaisait ; elle lui parla aussi du fait que Quentin lui avait parlé qu'elle était curieuse et avait un certain intérêt pour la foi de leur famille, qui était le Catholicisme et lui demanda donc, si cela lui plairait de se rendre avec eux à l'église le dimanche ; bien sûr si elle le souhaitait ; Nolwenn accepta avec un grand plaisir et une authenticité.

Nolwenn ajouta qu'ils espèrent se marier justement dans une église Catholique.

Tout en discutant, Marjorie lui servit un café ainsi que des petits gâteaux au chocolat. Pendant ce temps, Nolwenn évoqua avec une grande prudence ses origines Gitanes ; à ses mots, Marjorie lui sourit avec sympathie et lui dit qu'elle ne porterait aucun jugement que sa foi et ses croyances ne regardaient qu'elle.

Nolwenn entendit la petite Elsa chuchoter à Michaëla : "Tu vois, c'est une bohémienne, tu crois qu'elle sait jeter des sorts ? Et pourquoi elle ne s'habille pas comme la diseuse de bonne aventure qu'on a vue à la fête foraine." Malheureusement, ce n'était pas assez bas pour que Marjorie n'entende pas ; elle se retourna et donna une légère claque à l'arrière du cou de sa plus jeune fille.

"Dit-donc, on ne dit pas des choses pareilles, excuse-toi tout de suite ! Ce ne sont que superstitions et des préjugés." Dit Marjorie d'une voix ferme et au bord de la colère.

Elsa marmonna des excuses, n'osant pas croiser le regard de Nolwenn, tandis que Marjorie s'était tournée vers la jeune femme pour bien vouloir excuser le comportant de son enfant ; espérant que personne ne l'avait froissée ou mise mal à l'aise.

A ses mots, Nolwenn sourit avec sympathie et de façon amicale et espérant montre qu'elle n'était nullement fâchée et voulait rassurée la petite fille "Oh non, pas du tout madame, s'il vous plait ne gronder pas Elsa, je comprends qu'elle soit curieuse." Et en souriant avec bienveillance à Elsa, elle lui dit "Tu sais il y a pleins de préjugés d'histoires sur nous, je ne t'en veux pas. La culture bohémienne est beaucoup plus compliquée et sérieuse qu'on ne peut bien le dire, je t'en apprendrais certaines si tu en a envie."

Après le gouter, Siobhan montra la chambre des invités à Nolwenn où elle y dormirait jusqu'au mariage ; étant une famille catholique et en cela très religieuse et strict en matière de traditions sur les relations intimes que un futur époux où une mariée pouvait bien avoir avant le mariage, Marjorie ne voulait pas de cela chez elle, et encourageait Nolwenn à ne pas avoir de relations intimes avant le mariage et surtout pas la veille du mariage, sinon cela porterait malheur pour le jour J. Mais Marjorie Caledif n'était pas naïve et savait pertinemment que les jeunes d'aujourd'hui avait des relations en dehors du mariage, mais bien sûr, elle fermait les yeux là-dessus et ne voulait pas mettre dans l'embarra la jeune femme où mettre mal à l'aise Quentin.

Siobhan aida Nolwenn à amener à l'étage les bagages de Nolwenn, la chambre, n'était ni trop grande ni trop petite ; le papier peint était de couleur blanche avec des motifs de fleurs rouge-rose foncé ; Au coin du mur, près d'un bureau, il y avait un crucifie avec le Christ sur la croix. Et il y avait également une armoire ainsi qu'une commode, et un grand lit, Nolwenn n'avait jamais eu de grand lit pour elle toute seule, chez ses parents elle avait eu un petit lit pour enfant, en habitant au dortoir de son école, elle avait eu un petit lit ; mais en venant vivre avec Quentin, il avait partagé un lit à deux places bien sûr, mais jamais Nolwenn ne s'était délectée ou avait pris plaisir ou put savourer l'avantage d'avoir un grand lit pour elle toute seule.

Siobhan la sortie de ses pensées en lui proposant de l'aider à déballer ses affaires ; en remarquant la jeune fille qui la vouvoyait, elle lui proposa de la tutoyer et de commencer ensemble une amitié. Siobhan hésita un instant, mais accepta avec un grand sourire.

En sortant quelques-uns des livres de Nolwenn, Siobhan fut attirée par la curiosité ; en remarquant un livre de sortilèges sur les guérisons et les maladies ; l'adolescente lui posa alors toute sorte de questions, vraiment curieuse de savoir si cela lui servait dans son métier, Nolwenn secoua la tête en disant qu'elle n'était pas autorisée à utiliser la magie pour soigner des personnes qui n'étaient pas de son peuple, qu'il fallait qu'elle se serve des moyens plus traditionnels ; et qu'en plus ce livre n'était pas au programme de l'école d'infirmière.

Siobhan était vraiment curieuse et intriguée par la vie de Nolwenn, son passé et les pratiques gitanes en matière de sortilège.

Siobhan fut aussi attirée par le métier qu'exerçait Nolwenn ; et après une longue conversion où la jeune fille appris à connaitre sa future belle-sœur tout en l'aidant à déballer ses affaires ; elle fut légèrement sous le choc et intimidée mais en même temps très excitée quand Nolwenn lui dit qu'elle pouvait lui emprunter des livres si un jour elle souhaitait lire. Sachant très bien que Siobhan était une littéraire et une grande amoureuse des livres, grâce aux informations de Quentin sur ses sœurs.

Quand Marjorie les interrompit en appelant sa fille depuis le bas des escaliers lui criant de venir l'aider à préparer le repas du soir ; Siobhan informa Nolwenn qu'elle rencontrerait le soir même son frère Franklin, qui avait dix-huit ans et aussi leur sœur ainée, Aliéna, qui avait tout juste vingt-huit ans et venait d'avoir un bébé, le petit David âgé de quelques mois.

Au fils des jours, des semaines et des mois, Nolwenn appris à connaitre chaque membre de la famille, à avoir ses habitudes et sa routines quotidiennes, et à finir par avoir une place intégrante et à part entière au sein du clan familial ; Nolwenn aidait à faire la vaisselle, à mettre la table, à faire le ménage où tout autre tâche quotidienne. Et avait réussi à prendre des repères dans sa nouvelle ville, grâce à l'aide de Siobhan et de ses sœurs. Et se construit une petite routine autour de cela.

Et aller même à l'église, en essayant de retenir les prières que Siobhan eu la gentillesse de lui faire apprendre ; le prêtre de la paroisse au début était contre de vouloir accepter d'unir Quentin et Nolwenn. Cette dernière n'étant pas catholique, ni chrétienne et qu'en plus elle était une gitane, Nolwenn pouvait voir qu'il en était presque dégouté.

Mais à force de persuasion, de conversation avec le curé ; et se rendant compte petit à petit que Nolwenn était une jeune femme bien, respectable et respectueuse et quelqu'un d'une grande gentillesse et espère et souhaitant avoir sa place à l'église et surtout ayant une grande curiosité pour la religion et un grand respect ; le prêtre qui se nommait Père Philippe, admis et consentit à bien vouloir les marier, et il avoua un jour à Nolwenn qu'il pensait qu'elle était une bien meilleure chrétienne que quiconque il avait rencontré dans sa vie et même lui.

Nolwenn en fut tout à fait émue et remercia très chaleureuse le prêtre.

Nolwenn essayait de trouver du travail ; au début elle avait envoyé beaucoup de lettres, sans aucune réponse essayant en vain de les contacter et aussi les poussant à lui répondre ; mais rien n'y faisait ; elle trouva finalement du travail dans une maison de retraite en temps qu'infirmière, mais elle devait aussi, à cause du manque de personnel, se charger de certaines tâches d'aide-soignante ; ce qui consistait à faire des lits, les toilettes et aussi apporter à manger à certains résidents.

Son contact dura que deux mois. Elle essaya plusieurs hôpitaux pour trouver dans le milieu de la maternité et aussi également pour élargir ses horizons et son champ de compétences et de l'expérience elle demanda du travail dans le domaine pédiatrique.

Puis un jour, alors qu'elle était désespérée et commençait à perdre courage de ne pas de trouver de travail ; sa porte d'espoir et de lumière s'éclaircit pour faire apparaitre une occasion ; en se rendant à un entretien dans un hôpital pour enfants et également de maternité ; la responsable lui fit passer tout une série de tests et de questions sur pourquoi elle désirait un poste ; et bien sûr, Nolwenn parla de sa motivation pour être infirmière et pouvoir se spécialiser en puériculture.

A ses mots, les yeux de la surveillante s'illuminèrent de curiosité et d'intérêt, elle quitta son bureau et revient avec l'une de ses collègues qui était sage-femme ; qui s'appelait Clara ; qui était âgée d'une quarantaine d'années, proche des cinquante ans.

Elle lui proposa un poste, et de signer un contrat ; au fils du temps Nolwenn put montrer de quoi elle était capable et de faire ses preuves. Clara la prit rapidement sous son aile, et dans ses bons soins et lui appris toute sorte de techniques médicales et paramédicales et les nouvelles méthodes de soins ; Nolwenn apprit également que l'hôpital qui l'avait accueilli faisait également office d'école de sage-femme et d'infirmière, et que si Nolwenn le désirait elle pourrait suivre des cours pour devenir puéricultrice.

Ce qu'elle accepta avec grand plaisir.

Quentin, quant à lui, essayait de passer du temps avec Nolwenn, dès qu'il le pouvait, ensemble ils cherchaient des appartements ; ils en avaient visité plusieurs, presque une dizaine, quand ils trouvèrent l'appartement idéal, qui n'était ni trop grand, ni trop petit, et qui serait parfait pour un début de vie à deux, avant l'arrivée d'un enfant, dans leur vie.

Entre temps, Nolwenn essaya d'organiser le mariage, en s'occupant de sa robe de mariée et aussi des fleurs ; qu'elle avait déjà choisies ; qui seraient des roses rouges, du jasmin blanc et du Narcisse étoilé blanc également. Pour ce qui était du repas et de la réception, Marjorie décida que c'était elle qui s'en occuperait en demandant au préalable ce que Quentin et elle désireraient pour le repas.

Nolwenn chercha des robes de mariées dans un magazine de mode spécial mariage ; et elle en trouva une idéale ; blanc au tissu fluide avec au niveau de la taille et du côté une ceinture où un bijou drapé sur le côté qui donnait un style grec, et les manches étaient en bretelle.

Nolwenn regarda cependant avec envie et une certaine admiration et beauté dans son regard les autres robes de mariées ; un jour Siobhan vit le magazine de mode de Nolwenn et lui demanda si elle avait trouvé sa robe de mariée ou ce qu'elle souhaiterait mettre le jour du mariage.

Nolwenn lui répondit que oui et dit qu'elle en avait trouvé une, à cela Siobhan ouvrit de grands yeux étonnés et remplis d'admiration et une lueur brillât au fond de son regard, avec de l'excitation, souhaitant voir ce qu'elle porterait ; Nolwenn lui proposa alors de venir avec elle au magasin de mariée.

Et Siobhan découvrit la robe avec émerveillement en chuchotant qu'elle lui allait si bien et qu'elle dit :"Tu as l'air d'une princesse."

Pendant les ajustements, Nolwenn profita de regarder d'autres robes, Siobhan profita pour ajuster sa robe de demoiselle d'honneur qui était un peu serrée, elle serait rose foncé pale. Nolwenn vit des robes de mariées, avec de la dentelle au niveau du cou et des épaules, ou alors qui faisait toute la longueur de la jupe ; Nolwenn vit des robes à manches courtes, à taille de guêpe, avec une longueur qui touchait le sol, des robes datant du vintage des années 20, et il y en avait qui étaient drapées au niveau du dos avec une traine de tissus qui était ajustée à la robe au niveau du dos.

Nolwenn et Quentin choisir aussi leurs alliances qui étaient en or pure jaune.

Nolwenn reçut aussi des nouvelles de Jenny, sur ses études, comment elle allait et surtout qu'elle avait trouvé une robe de demoiselle d'honneur. Nolwenn parla beaucoup de sa sœur à Marjorie, Siobhan et les autres, ce qu'ils apprécièrent tous et leur donna envie de connaitre Jenny avec une grande hâte et joie.

Nolwenn fit plus amble connaissance au cours de l'année avec les autres sœurs de Quentin ; tout d'abord, Ellen ; qui était la définition même du garçon manqué, s'il y avait une définition existante pour la décrire ce serait bien celui-là. Ellen avait les cheveux très courts, coupés jusqu'au niveau de ses lobes d'oreilles, autrefois elle avait de beau cheveux longs, brun roux, que sa mère les exposaient et lui félicitaient avec une immense fierté, mais Ellen n'aimait pas ses cheveux, mais à force de jouer à des jeux de garçons, et à s'amuser à manger du chewing-gum, qu'un jour alors qu'ils étaient détachés et l'empêchaient de jouer convenablement comme il lui palissaient, ses cheveux avec une rafale de vent furent tout embrouillés et rendus incapable de dénouer les Noeux, et pour rien arranger du chewing-gum collé partout dans ses mèches.

Alors c'était avec un immense chagrin et des larmes aux yeux que Marjorie fit couper les cheveux de sa fille ; mais quant à Ellen elle en fut ravie et heureuse et enfin débarrassée de ce fardeau.

Ellen détestait tout ce qui avait attrait à la féminité jusqu'aux jupes, ou robes jusqu'à la couleur rose. Ellen aimait beaucoup le sport et avait une excellente moyenne dans cette discipline, elle était même jusqu'à la première de sa classe dépassant ainsi les meilleurs garçons.

Elle courrait aussi vite en course dans la cour de son école. Elle se moquait de Siobhan qui était calme par nature et ne comprenait pas comment on pouvait rester à l'intérieur et lire alors qu'à la place on pouvait tout aussi bien jouer dehors, courir, sauter et jouer au football.

Malgré qu'elle se sentît plutôt bien avec Siobhan dans la discipline du football, les deux sœurs avaient seulement ce point commun à partager. Ellen avait été plutôt curieuse à l'arrivée de la fiancée de son frère, et avait décidé que si Nolwenn voulait faire partie de la famille, il fallait qu'elle soit digne d'elle, et surtout qu'elle fasse honneur à la famille.

Et oui, Ellen n'avait pas la langue dans sa poche, mais c'est ce qui plaisait à Nolwenn.

Nolwenn avait fait la rencontre de Franklin, ce dernier avait été d'une indifférence et aussi très solitaire et se recroquevillant dans sa bulle, s'occupant plutôt de jeux vidéo, et montré une indifférence à Nolwenn qui choquât Quentin, une dispute éclata alors entre les deux frères. Qui en arriva bientôt aux mains et bien sûr, Franklin n'en ressortit pas indemne ni sans quelques bleus, ou saignement de nez.

Nolwenn avait pris les choses en main, bien que blessé, horrifié et choqué par temps de violence avait soigné le frère de son fiancé ; celui-ci lui montra de la gratitude et Nolwenn que si elle devait gagner le respect de tout ce en qui elle avait soigné les blessures ; tout le monde aurait sa gratitude éternelle.

Nolwenn fit la rencontre d'Aliéna, la sœur ainée de Quentin et le premier enfant de Marjorie ; Aliéna eu d'abord des soupçons face à une bohémienne sous le toit de sa mère et de la méfiance également, mais pas pour longtemps, en discutant, Aliéna appris à connaitre Nolwenn et à la trouver extraordinairement gentille et compatissante et d'une grande générosité ; croyant à tort que si elle dirait du mal des gitans on lui gérerait un sort pour toute l'éternité ainsi qu'aux gens qu'elle aime.

Elle lui parla également de son fils David, elle s'était mariée à vingt-sept ans et peu de temps après son mariage elle tomba enceinte de son fils ; elle avait été déçue au début car pensant avoir une fille, mais bien sûr regretta son mauvais jugement et se sentit affreusement coupable.

Nolwenn appris également que Marjorie avait dut élever tous ces enfants toute seule, car le père de Quentin, Dean, n'avait jamais voulu entendre parler des enfants et avait choisi de fuir la maison familiale. Seule Siobhan gardait des souvenirs heureux de son père, qui avait déclaré qu'elle était sa préférée. Nolwenn en avait été consternée.

Quant à Michaëla et Elsa, Nolwenn appris à les connaitre également, Elsa lui rappelait sa petite sœur Frieda, mais qui était plus âgée qu'Elsa, elle était une petite fille timide et affectueuse qui aimait beaucoup Nolwenn, qui s'occupait beaucoup d'elle avec qui elle l'aidait à faire ses devoirs de maison. Et Michaëla lui plaisait beaucoup car s'intéressant à la médecine et voulant devenir médecin au niveau de la gynécologie ; Nolwenn put discuter avec elle de bons nombres de livres médicaux et lui préta son livre de biologie/paramédical qu'elle avait possédé étant adolescente.

Après de nombreux mois, Nolwenn appris la triste nouvelle concernant la santé désastreuse de sa mère ; et se sentait coupable et la culpabilité monta en se demandant si elle n'aurait pas mieux fait de rester à San Francisco près de son peuple. Mais en secouant la tête et se ressaisissant une petite voix dans son subconscient lui chuchota que cela n'aurait servi à rien sauf à la rendre malheureuse.

Après, peu à peu le mariage approcha à grand pas et il ne restait plus que deux semaines ; et Nolwenn appris la venue Jenny plutôt que prévue, à son grand étonnement mais aussi à la grande joie, car elle lui avait tant manquée ….


Jenny avait emballé des affaires et une quantité de vêtements pour un voyage de deux semaines ; elle avait pris soin de ranger et de couvrir sa robe de demoiselle d'honneur dans du papier en soie ; elle s'était aussi assurée de prendre certains manuels d'informatique avec elle.

Ensuite après avoir pris toute ses affaires et son sac polochon qu'elle mit contre son épaule, Jenny avait prévenu Quentin de son arrivée imminente dans la journée et dans quelques heures ; Jenny se dirigea vers la gare de San Francisco est pris un billet de train pour Los Angeles ; à travers la vitre du train où elle était appuyée, son visage, sa joue collée contre la vitre, elle regarda le paysage défiler sous ses yeux et au loin, elle pouvait apercevoir un bout, le soleil lumineux qui faisait briller l'océan Pacifique.

Le voyage dura dix heures ; c'était étrange combien c'était plus long le trajet en train qu'en voiture. Elle était épuisée et fatiguée, heureusement durant le voyage un chariot de friandises et de collation ainsi que de sandwich s'arrête près d'elle, et ainsi elle put commander quelque chose.

La prochaine fois qu'elle ira à Los Angeles, Jenny prendra le soin de faire le voyage en voiture et non en train. A son arrivée, elle fut accueillie sur le quai par Quentin ; qui lui fit un grand sourire lumineux et accueillit, l'accueillant et la pris dans ses bras, ils s'étreignirent longuement ; en faisant remarquer l'un et l'autre combien ça faisait longtemps qu'il ne s'était pas vu et combien ils s'étaient manqués ; et Quentin examina Jenny en voyant combien elle était mince ; avec un sourire narquois cependant il lui dit en changeant de sujet :

" Alors le voyage n'a pas été trop long ? Ça a été, t'a pu te reposer ?"

Jenny souffla de frustration devant l'humour évident de son futur beau-frère, et rit "Oh ne m'en parle pas Quentin ! c'était super long le voyage ! Je suis heureuse d'être enfin arrivée, je n'arrive toujours pas à croire cependant d'être enfin arrivée au bout. Et oui je me suis reposée"

Quentin gloussa à l'expression de Jenny et enroula un bras réconforte autour de ses épaules tout en prenant ses bagages dans son autre main ; et lui dit qu'il comprenait ce qu'elle voulait dire ; que c'était frustrant de passer par le train ; qui n'était pas un train à longue vitesse c'était pour cela aussi qu'il mettait autant de temps, et que c'était beaucoup plus pratique la voiture.

Et il lui demanda également comment elle allait, et lui fit part de ses inquiétudes car après peu de temps que Jenny soit partie ; Maria avait appelé Nolwenn pour lui faire savoir que Jenny arriverait au cas où elle ne les aurait pas informés, et quand plus de tout cela, elle leur avait avouée que leur Oncle Enyos avait voulu marier Jenny.

Nolwenn après ce coup de téléphone avait été d'une grande inquiétude et d'un grand stress, Quentin n'avait pas réussi à la calmer ; et elle espérait que Jenny pourrait leur faire part de ce qui s'était passé, car elle les avait laissés dans une grande ignorance.

Jenny, au parole de Quentin, baissa les yeux sur ses genoux, honteuse de ce qu'elle avait fait et omis de dire, elle s'en voulait mais dans un sens l'avait délibérément cachée car ne voulant pas causer de la peine et de la souffrance ainsi que de l'inquiétude à sa sœur et son fiancé ; Quentin comprit et lâcha une main de son volant pour prendre l'une de Jenny et la pressa légèrement en signe de réconfort ; Jenny souffla et respira soulagée sachant qu'elle devrait en parler avec Nolwenn ; elle ne voulait rien lui cacher, et parler avec quelqu'un qu'elle aimée et aussi avec son futur beau-frère lui procurerez un réconfort incommensurable et un poids en mois sur la poitrine ; sachant que ce qu'elle avait enduré était une grande blessure ; une blessure d'un casi mariage forcé.

Jenny regardait par la fenêtre du côté passager, en observant la ville défilée devant ses yeux, quand soudain, ils arrivèrent vers une zone de banlieue, qui ressemblait presque à un coin champagnard ; Quentin lui fit remarquer qu'ils étaient presque arrivés ; Quentin vers l'approche d'une grande maison, Jenny pu apercevoir, Nolwenn qui les attendait nerveusement à l'extérieur dans le jardin, guettant l'approche de la voiture, ayant hâte de revoir Jenny, et s'assurer qu'elle allait bien.

Quentin se gara dans l'allée, près du garage, et Jenny pu retirer sa ceinture de sécurité ; en sortant ; Nolwenn courut vers eux, le visage illuminé de bonheur et de joie les bras grands ouverts pour accueillir sa sœur :

"Bonjour Jenny, bienvenue à la maison ! Je suis tellement heureuse de te voir ! J'étais inquiète quand tu nous as avoué que tu viendrais plutôt que prévu." Les deux sœurs s'étreignirent, tandis que Jenny marmonnait des excuses contre l'épaule de Nolwenn ne voulant pas l'inquiéter pour rien ; elle aussi heureuse de revoir sa sœur, et pouvoir ainsi participer au dernier préparatif du mariage ; et Jenny avait également hâte de rencontrer la famille de Quentin.

Quand Nolwenn se détacha de l'étreinte, elle sourit toujours, mais lança bientôt un regard de reproche à Jenny mêlé de désapprobation et de mécontentement mais surtout d'inquiétude "Dit donc, tu aurais pu me dire qu'oncle Enyos voulait te marier, et que t'as été présentée à la marieuse ! Tu es une cachottière, tu aurais pu me le dire ! comment as-tu pu garder un tel secret pour toi toute seule ?" Dit Nolwenn, en attrapant Jenny par les épaules, la regardant profondément et fouillant ainsi ses yeux un regard d'inquiétude dans son regard, Jenny répondit qu'elle ne voulait pas l'alarmer et que tous c'est fait si vite qu'elle n'a rien pu faire, mais heureuse qu'elle ait eu le courage de dire non, qu'elle refusait ; et surtout Jenny n'a pas voulu que Nolwenn, la connaissant, aurait aussitôt accourue à San Francisco pour sauver Jenny et faire un scandale devant tout le monde ; Nolwenn comprit son point de vue, et soupira en continuant d'une voix douce et inquiète "Heureusement cela ne sait pas fait, et tu as réussi à y échapper, imagine mon angoisse quand Bunica m'a appris la nouvelle et quant aux raisons de ta venue soudaine, évidement je me posais des questions, mais je ne savais pas que ça pourrait être cela."

Nolwenn, au premier appel de Jenny, s'était demandée pourquoi elle venait si tôt et aussi rapidement à Los Angeles après avoir raccrochée et se disant qu'elle expliquerait sans doute les choses une fois arrivée à destination ; mais quand le téléphone avait sonné à nouveau et s'aperçue que sa grand-mère qui l'appelait d'une voix inquiète et alarmante lui apprenant la situation ; tout l'air des poumons de Nolwenn avait disparu, une monté de bile et son repas à l'estomac remonta, menaçant de la faire vomir et avoir des nausées et aussi lui faire lâcher le téléphone, bien sûr Nolwenn avait averti Quentin, Marjorie et Siobhan qui étaient tous morts d'inquiétude pour Jenny ; l'inquiétude et surtout la participation au bien-être de Jenny faisait vraiment chaud au cœur pour Nolwenn.

Elle enveloppa un bras autours des épaules frêle de Jenny, et la conduisit vers l'intérieur de la maison "Allez viens, je vais te présenter aux sœurs de Quentin et à sa mère, elles ont tellement hâtes de te rencontrer ; tu verras, elles vont t'adorer et toi aussi j'espère." Jenny tourna sa tête vers Nolwenn, lui demandant étonnée qu'elle leur est parler d'elle, et Nolwenn lui répondit que bien sûr c'est normal, Jenny fait partie de la famille.

En rentrant, Jenny fut accueillie par les sœurs de Quentin, qui viennent vers elle en lui souhaitant la bienvenue et lui dire à quel point elles avaient hâte de la voir ; Jenny retenu les noms des filles ; Siobhan, Ellen, Michaëla et Elsa.

Jenny reconnu tout de suite et avait remarqué rapidement Siobhan, en ignorant qui elle était, elle avait vu la jeune-fille rondelette aux cheveux roux, d'environ à présent dix-sept ans. Jenny aperçu ensuite la matriarche de la famille ; qui l'accueillit avec un immense sourire en sortant de sa cuisine, en ayant sans doute entendu les voix qui arrivent, et la voix étrangère de Jenny, et voulu l'accueillir comme il se doit :

"Allons, allons les filles, laissez à notre invitée le temps de s'installer et laissez-là un peu respirer, elle doit être épuisée après un si long voyage." Dit-t-elle en s'adressant à ses filles, et puis regarda Jenny, et lui fit un sourire en tendant les bras d'une manière accueillante, pour la serrer dans ses bras "Bienvenue dans notre maison, ma chère. Oh, regardez-vous, vous devez être épuisée, je suis ravie de vous rencontrer, je suis Marjorie, la mère de Quentin." Dit-elle en reculant, et l'embrassa sur les joues "Nolwenn nous a tellement parlé de vous. Et pardonnez-moi, mais nous étions si inquiets quand nous avons reçu le coup de téléphone de votre grand-mère ; j'espère que vous allez bien à présent ?"

Jenny ne savait pas trop quoi dire, se sentant soudainement timide devant toute cette démonstration d'affection, et lui répondit merci, qu'elle allait bien ; et dit qu'elle était en sécurité à présent ; sur ce quoi, Marjorie répondit qu'elle était ici chez elle, autant qu'elle le désirait étant la sœur de sa future belle-fille. Marjorie, regarda attentivement Jenny et lui dit avec douceur qu'elle devait avoir faim, et la conduisit à la cuisine pour manger un peu ; elle lui servie des beignets, de la soupe, un café des yaourts nature.

Remarquant que Marjorie tutoyée Nolwenn, Jenny déclara qu'elle ne serait pas offense si elle la tutoyer aussi, au contraire même, elle serait beaucoup moins gênée ; ce que Marjorie accepta avec un immense plaisir et un très grand sourire qui illumina son visage.

Les plus jeunes sœurs de Siobhan regardaient avec une grande curiosité, et se cachant derrière le pas de la porte observant Jenny ; Elsa murmura à Michaëla "Tu as vu comme elle est belle, la sœur de Nolwenn ?"

Michaëla confirma, qu'elle l'avait vue, et avait dit en chuchotant que c'était normal étant toutes les deux sœurs ; à vrai dire, Michaëla trouvait Jenny magnifique, mais pour elle se serait toujours Nolwenn la plus belle, car elle sentait tout au fond d'elle-même qu'entre les deux, Jenny a dû faire de l'ombre à Nolwenn étant enfants, à cause de sa beauté ; mais elle trouvait Nolwenn encore plus magnifique que Jenny.

Après avoir mangé et remercié Marjorie pour sa gentillesse, mais cette dernière la coupant en lui disant que c'était normal, elle enroula une nouvelle fois son bras autour des épaules de la jeune femme, l'aidant à se lever de sa chaise et lui dit ; "Viens maintenant, ma chérie, Nolwenn et Siobhan vont te montrer ta chambre ; tu vas devoir la partager avec ta sœur, je le crains mais Nolwenn m'a assurée que ce ne serait pas un problème ; ayant partagé une chambre pendant toute votre enfance."

Jenny murmura à Nolwenn combien, Marjorie était chaleureuse et amicale et parlait aussi beaucoup ; cela changeait de la maison où il n'y avait pas beaucoup de tendresse ; Jenny appris que Nolwenn dormait dans la chambre d'amie qui était autrefois la chambre d'Aliéna, mais fut à son adolescente réduite en chambre d'amis.

Siobhan avait sa propre chambre au même titre qu'Ellen ; tandis que Michaëla et Elsa devaient partager une chambre d'enfants.

Jenny déballa quelques vêtements de son sac et Nolwenn repéra quelques livres que Jenny avait apporté avec elle, et aperçue rapidement certain livre de magie ; des livres qui avait appartenue à leur mère. Jenny répondit qu'elle les avait pris avec elle en sa possession quelques temps après l'enterrement ; toutes les affaires de Lily avaient été entreposés au grenier, et Jenny avait réussi à dénicher les livres de sortilèges de sa mère dans un carton.

Jenny fit ensuite plus amble connaissance avec Siobhan ; elles convenaient toute les deux de se tutoyer mutuellement étant presque du même âge ; Nolwenn regardait l'échange entre les deux filles se souriant à elle-même, en ayant deviné et avec une forte intuition qu'elles s'entendraient parfaitement bien.

En se couchant la nuit, partageant toute les deux un même lit ; Nolwenn s'était tournée du côté de Jenny en lui disant que ça faisait si longtemps qu'elles n'avaient pas été comme ça toutes les deux ; en l'observant dans la nuit au clair de lune, et en soupirant doucement ; Nolwenn demanda à Jenny de lui parler de ce qui s'était passé avec leur oncle.

Jenny, alors, raconta, comment Enyos avait prévu la décision de la mariée, leur échange, l'échange avec la marieuse, son humiliation devant tout le monde quand on lui a dit qu'elle ne ferait jamais honneur à la famille... A ses mots, Jenny se coupa, essayant de respirer et masquant un sanglot, Nolwenn sentit la détresse et l'émotion montraient dans la voix de sa sœur et enroula un bras protecteur autour de sa taille, la rapprochant d'elle ; et l'encouragea silencieusement à continuer son histoire…. Le fait aussi qu'Enyos avait décidé de la marier avec un ami d'enfance, Nolwenn s'en souvenait brièvement quand Jenny fit mention de ce nom, et réprima un frison et un dégout sortant de sa bouche en disant "beurk", Ralph ce petite garçon qui jouait tout le temps avec Jenny et qui la regardait toujours avec intérêt.

Et enfin Jenny raconta la dispute entre elle et Katja, et son départ pour Los Angeles...

Le lendemain, Jenny montra à Nolwenn sa robe qu'elle avait choisi pour être demoiselle d'honneur ; elle fit sortir Nolwenn de la chambre ayant le temps de la mettre pour qu'elle puisse l'admirer ensuite sur son corps ; c'était une robe couleur Lila, avec de la dentelle blanche, mais surtout des motifs floraux blancs au-dessus de sa poitrine, une robe longue qui descendait jusqu'au cheville, l'avantage de la robe que Jenny avait choisi, elle pouvait la porter tous les jours aussi bien pour une fête que dans la vie quotidienne, et en plus de cela elle était ample et le tissu léger.

Nolwenn écarquilla les yeux à la vue de sa sœur, en murmurant combien elle était magnifique, et fit un commentaire ironique et se moquèrent en disant qu'elle allait probablement lui voler sa journée et que tous les invités auraient des yeux que pour Jenny et non pour la marier elle-même ; après Nolwenn fit rentrer Siobhan qui eut le souffle coupé en voyant la beauté de Jenny, qui rougissait à force de temps d'attention, et Siobhan lui murmura à quel point elle était magnifique.

Nolwenn montra ensuite à Jenny sa robe de mariée, qu'elle n'avait pas encore vue ; et les yeux de Jenny s'illuminèrent alors d'émerveillement et presque d'adoration, à la limite de la jalousie en voyant à quel la robe de sa sœur était belle. Et Jenny ne put s'empêcher de faire une remarque taquine à Nolwenn en lui disant ; qu'elle pense plutôt que Nolwenn serait plus éblouissante et regardée et vu que Jenny dans sa simple robe de demoiselle d'honneur.

Nolwenn éclata de rire, et lui tira la langue.

Durant ses moments de libre, Jenny profitait d'étudier ses cours d'informatique et travaillait sur ses devoirs et nombreux de ses dossiers à rendre à ses professeurs. Tandis que Nolwenn était occupée à son travail.

Entre temps, Nolwenn fit visiter les environs à Jenny et profita de la semaine et de l'absence de messe pour lui montrer l'église dans laquelle, elle et Quentin, allaient se marier ; En rentrant dans l'église, Jenny et Nolwenn firent le signe de croix en plongeant leurs doigts dans l'eau bénite. Elle était petite, très chaleureuse, avec des bancs et quelques chaises ; Jenny admira les vitraux qui ont toujours été synonymes d'émerveillement et de curiosité chez elle ; et racontait bons nombres d'histoires.

Le mariage sera organisé dans une allée de fête pour finir après dans le jardin de la maison familiale ; où Marjorie et les filles allaient installer une grande table ainsi que des décorations attachées aux arbres ; des guirlandes lumineuses avec des lampadaires/Ampoules dans des formes rondes.

Jenny fit connaissance avec les autres sœurs de Quentin et Siobhan. Elle apprit également que Franklin allait conduire Nolwenn à l'autel ; ce qui avait beaucoup émue la jeune femme ; car Marjorie que Nolwenn soit comme chez elle et que ce symbole soit réalisé pour dire qu'elle était déjà de la famille sans être mariée ; en si peu de temps remarqua Jenny, Nolwenn avait su capturer le cœur de cette famille, sa belle-famille.

Finalement, les deux semaines se terminèrent vites, les jours avaient passés si vite que Jenny n'en avait pas vue le temps passer, et elle regrettait presque que son séjour fut presque achevé, elle s'était attachée à ces gens de la famille de Quentin et celle de Nolwenn qui lui appartiendrait très bientôt ; Marjorie avait senti la mélancolie de Jenny et lui avait dit serait la bienvenue très souvent et elle pourrait lui écrire si elle le souhaitait ainsi que ses filles, pour laisser place au grand jour tant attendu : le mariage, le mariage de Nolwenn.

Tôt la veille, Quentin et Nolwenn s'étaient rendus à la mairie pour se marier officiellement et de façon juridique, Jenny avait était le témoin de sa sœur et le témoin de Quentin avait été un ami de son travail ; par contre pour eux leur vrai mariage serait à l'église avec toute leur famille.

Nolwenn se réveilla très tôt ; pour avoir le temps de se préparer de se coiffer et de s'habiller ; Ellen étonna tout le monde en aidant à coiffer les cheveux de sa future belle-sœur ; Jenny avait appris en très peu de temps qu'Ellen n'aurait pas été le genre de fille à vouloir coiffer qui que ce soit, mais comme on pouvait le voir il y avait chez des gens des faces cachées qu'on ignorait et qui était très bien accueillit, et secret qui pouvait étonner tout le monde.

Jenny pu enfin admirer sa sœur dans sa robe de mariée. Entre temps ; pendant que Nolwenn se préparait Jenny et Siobhan étaient aidées pour porter leur robe de demoiselle d'honneur.

En rentrant de nouveau dans la chambre de sa sœur, Jenny eut un brin d'émotion de voir à quel point Nolwenn était belle ; et observant que c'était un moment où les deux sœurs devaient être seules avent le mariage ; Marjorie fit sortir tout le monde : Elles se murmurèrent en disant combien l'autre étaient belles.

Et à un moment, Nolwenn pris par surprise et stupeur et avec étonnement Jenny en lui demandant si elle pouvait, elle aussi la conduire à l'autel et la présenter au curé ; Jenny balbutia une réponse incohérente et lui demandant qu'elle crût que c'était Franklin qui la conduirait.

Nolwenn lui répondit que oui elle le savait et qu'elle souhaiter toujours que ce soit lui, mais voulant que sa propre sœur, l'unique membre de sa famille à être présente ce jour-là, ce jour si particulier, le jour le plus important de sa vie, elle voulait qu'elle soit à ses côtés ; Jenny. Et bien sûr Nolwenn avait déjà mis au courant Franklin pour lui demander son avis, et surtout pour ne pas qu'il ait l'air surpris ou étonné ; et bien sur il fut d'accord et compris combien c'était important pour elle

Jenny accepta.

Mais avant de rentrée dans l'église ; Nolwenn souhaitait faire des photographies devant le parvis de l'église à côté d'un arbre, sur l'herbe ; il y en aurait deux photos ; une représentant Nolwenn avec Jenny et une autre où Nolwenn était au centre, entourée de Jenny et Siobhan… Mais juste avant de rentrer, elle demanda à en faire une autre avec elle-même et Siobhan.

La musique commença à jouer quand Nolwenn pénétra dans l'église au bras de Franklin, Jenny et Siobhan marchant derrière elle ; tandis qu'Elsa marchait à l'avant avec un panier de pétale de fleurs fait de tissus et les jetant en les éparpillant sur le sol.

En arrivant devant l'autel, Nolwenn attrapa le bras de Quentin ; qui se dirent tous les deux bonjour, pour la première fois devant son fiancé Nolwenn avait la voix timide et était rougissante ; En se tournant légèrement elle sourit à Jenny et lui tandis son bouquet de fleurs, Jenny ne manquât pas le regard déçu de Siobhan et voulu lui faire plaisir en lui donnant le bouquet ; qu'elle accepta avec un sourire timide en chuchotant un merci.

Le prête Philippe demanda qui accompagnait et donnait cette femme à marier ; Franklin et Jenny répondirent que c'étaient eux deux.

Le prêtre, une fois la musique finie, commença à s'exprimer :

" Mes biens chers frères, nous sommes réunis aujourd'hui pour unir l'union de cet homme et de cette femme dans les liens sacrés du mariage ; le mariage est un engagement comment fait d'amour, de promesse, et surtout une idée fixe qui ne doit pas être à la légère et surtout doit aller sur du long temps ; le mariage est un sacrement qui lie l'âme d'une personne à une autre pour l'amour de Dieu, de soi et de l'autre ; alors on va commencer notre citation ; Dans la joie comme dans la peine ; dans la richesse et dans la pauvreté ; pour le meilleur et pour le pire ; je promets de t'aimer et de te chérir. Et je promets que je ne laisserais rien ni personne nous séparer. Je fais cette promesse pour l'éternité. Je me lie à toi pour toujours jusqu'à la fin des temps et je resterais à tes côtés jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Quentin répéta cette citation, ainsi que Nolwenn ; Michaëla tenait les anneaux et après chaque parole et promesse.

Quentin glissa l'alliance au doigt de Nolwenn en lui disant "avec cet anneau, je te marie et je t'épouse."

Nolwenn fit de même en glissant l'alliance de son mari au doigt "avec cet anneau, je te marie et je t'épouse."

Ils se tenaient tous les deux les mains, avec émotion ; et le prêtre Phillipe déclara alors "Vous pouvez embrasser la mariée." Quentin baissa alors son voile et l'embrassa timidement sur les lèvres.

Tout le monde applaudit ; Jenny eut les larmes aux yeux, en passant son pouce discrètement sous ses yeux détournant légèrement le regard.

Après la sortie de l'église, tout le monde se rendit à la salle des fêtes où la suite devait avoir lieu ; avec des installations des tables aux fonds contre les murs ; avec des boissons et des petits fours ; il y eu de la danse et de la musique.

Jenny profita de deux danses où elle put danser avec Quentin.

Quentin et Nolwenn se tenaient l'un à côté de l'autre resservant des félicitations et certains cadeaux de mariage de la part des invités ; Jenny profita qu'ils soient seuls pour s'avancer vers eux et déclara :

"Je suis tellement heureuse pour vous deux." Jenny enlaça Nolwenn, et ensuite se dirigeant vers son beau-frère, elle demanda timidement et les yeux larmoyant si elle pouvait embrasser le marié ; Nolwenn accepta qu'elle le fasse avec un certain air moqueur et de jalousie ; Jenny s'avança 'un pas en regardant Quentin dans les yeux, se levant sur la pointe des pieds, elle pressa ses lèvres aux coins de ses lèvres ; le baiser et l'effleurement de ses lèvres ne durèrent qu'un instant.

Quentin rougit profondément à son contact. Lui murmurant un merci, et qu'elle était la bienvenue.

Ensuite à la nuit tombée ; tout le monde se dirigea vers la maison ; Marjorie avait préparé un bon repas ; une tarte au foie de volaille ; un gâteau en trois pièces qu'elle avait réussi à réaliser grâce à un traiteur. Et aussi de des tranches d'agneaux, enrobée de sauces avec du riz.

Ce fut la plus belle journée de Nolwenn ; et aussi le plus beau mariage à laquelle Jenny avait assistée.

Quentin fit un discours, sur combien il était heureux avec Nolwenn et espérait que cette journée soit aussi merveilleuse et bonne pour chacun des invités et que ce qu'il avait été pour eux deux. Et espérait que chacun allait trouver l'amour ; et souhaitait tout le bonheur du monde à chaque personne que Quentin savait qui allait se marier et surtout fit un discours personnel pour Jenny, sachant qu'elle était désespérée et envieuse de trouver quelqu'un, lui disant qu'elle allait finir par trouver l'amour de sa vie, et que la personne qui allait tomber amoureux d'elle serait chanceux et surtout quelqu'un qui mériterait son bonheur ; et lui souhaiter tout le bonheur du monde sur l'amour qui était comme une fleur rare.

Jenny ne s'attendait pas du tout, à cette petite partie du discours personnel qui lui était adressé, elle remercia son beau-frère qui lui tendit son verre et le leva pour elle ; et aperçu sa sœur lui faire un sourire rassurant.

Jenny n'avait pas connu de grande expérience d'amour ni même connu d'heureuse dans son encouragement à l'exception bien sûr, de ses parent, Riggie et Libbie qui avaient été très amoureux et avait formé un mariage d'amour qui avait duré de très longues années jusqu'à la mort de son père et bien sûr, Jenny pouvait prendre comme autre exemple Nolwenn et Quentin ; qui était très amoureux l'un de l'autre et savait qu'ils allaient former un bonheur parfait durant de longues années.

Mais Jenny ne savait pas encore qu'elle allait connaitre l'amour de manière totalement inattendue, beau et pur qui allait grandir dans le temps et l'espace ...

Après que tous les invités furent partis et que la célébration se terminait peu à peu, il était presque minuit, la nuit était bien avancée, Jenny demanda où est-ce qu'ils comptaient partir en lune de miel. Malheureusement, Nolwenn répondit qu'ils n'avaient pas assez d'argent pour partir, mais pour compenser, ils resteraient quatre ou cinq jours dans un hôtel en dehors de la ville.

Jenny leur souhaita encore énormément de félicitations et beaucoup de bonheur ; avant de partir elle-même se coucher.

Le lendemain dans l'après-midi, Jenny partit pour la gare avant que Quentin et Nolwenn ne parte pour leur hôtel ; ce qui lui laissait du temps pour un dernier adieu, et serra une dernière fois sa sœur dans ses bras, jusqu'au jours où elle la reverra. Quentin la conduisit à la gare lui-même...


Jenny devait à présent retourner à l'université ; mais après la mort de ses parents, elle ne pouvait plus se payer ses études et comme son oncle se refusait à le faire. Jenny décida et pris la décision de payer elle-même sa formation.

Jenny se trouva donc un emploi à temps partiel, tous les samedi matin dans son ancien studio de danse ; où elle avait appris durant plusieurs années la danse moderne Jazz ; elle travaillait donc toutes les fins de semaine pendant tout l'année scolaire dans un studio de danse en tant qu'institutrice remplaçante ; sachant très bien danser la directrice du studio avait pris l'initiative et avait pris la décision que Jenny était parfaitement apte à enseigner la danse ; son ancienne professeure de danse était toujours là, aux cours de danse ; elle avait été son professeur, son éducatrice et sa conseillère pendant de longues années et voilà qu'à présent Jenny et elle étaient collègues.

Jenny enseigna la danse aux petits enfants de la tranche d'âge d'entre cinq et six ans.

Jenny était très aimée à cette école ; et les enfants l'appelaient "Maîtresse" où simplement "Jenny". Elle avait rencontré des fillettes très timides ayant peur de ne pas réussir ou rencontrer des difficultés avec certain pas de danses ; certaines enfants pleuraient dans ses bras à la fin des leçons quand les autres enfants partaient ce changer ; et disaient :

"Je n'y arriverais jamais maîtresse"

Et Jenny faisait donc de son mieux pour les consoler et les rassurer.

A la fin de chaque cours, les enfants partaient avec de la joie dans leur cœur et le bonheur dans les yeux en s'exclamant "Au revoir maîtresse " ou "Au revoir Jenny" ou "A la prochaine fois" ; au moment des vacances les enfants disait "passe de bonne vacance maîtresse, au revoir" "à très bientôt".

Jenny prenait des fois des enfants dans ses bras et leur laissaient lui faire des bisous sur le visage.

Entre temps, Jenny devait effectuer des stages pour validée son semestre universitaire d'informatique ; elle effectua donc un stage dans une école primaire avec la responsable informatique de l'établissement ; et parfois durant le stage elle aider les enfants qui avait entre dix et onze ans ; durant leur cours d'informatique.

Durant ce stage Jenny a appris beaucoup de nouvelles choses et de méthodes informatiques qu'on n'apprenait pas nécessairement dans un auditorium universitaire et surtout a appris comment fonctionnait le monde du travail et appris comment devenir une informaticienne et se former tous les jours grâce à l'ordinateur ; Jenny a pu apprendre comment apprendre à gérer une classe d'élève à aider certains enfants avec leurs pages Word, ou pour certains sites qu'ils devaient visiter pour des leçons et des exercices de calculs et d'anglais.

Bien sûr, pour Jenny, il y avait des choses et des moments où son stage ne se passa pas comme prévue et on lui demanda de faire des choses et travaux qu'elle n'était pas supposée faire pour son stage ; pour une raison pour une autre ; il y avait des jours où Jenny se retrouvait dans les classes de maternelle ou au jardin d'enfants, pour vérifier les ordinateurs des institutrices ; et parfois elle se retrouvait à faire l'entretien des salles de classes ; nettoyer les bureau et le sols ainsi que les chaises ; ou alors nettoyer la cantine des petits et parfois les aider à manger.

Jenny se retrouvait à aider l'institutrice à changer les enfants quand ils allaient aux toilettes, ou bien quand ils étaient malades, elle les lavait dans une baignoire prévue à cet effet, et également à les surveiller pendant leurs siestes et à ranger les lits après que les enfants soient réveillés.

Malgré toutes ses surprises et ses déceptions, Jenny avait beaucoup aimé les enfants, qui lui faisait toujours des câlins et l'appelait par son prénom ; elle avait eu un excellent contact avec les tous petits et avait su s'adapter à ce qu'on lui demandait et aux imprévus.

Jenny avait toujours accepté les taches qu'on lui demandait de faire avec le sourire. Et sortit de son stage, avec des bonnes notes, bien qu'à certains endroits ce soit moyen ; comme par exemple le fait de faire le ménage avait été moyen ou le fait qu'elle s'attachait trop facilement aux enfants.

Mais bon, dans tous les cas, Jenny avait pu valider son année.


Jenny avait à présent vingt-et-un an ; sachant que cette année à venir serait cruciale pour elle étant que cela sonnerait la fin de ses études d'informatiques. Jenny passa un été plutôt paisible et relaxant bien qu'ennuyeux, elle reçut néanmoins des lettres de Marjorie de Siobhan et également d'Ellen, Michaëla et Elsa et aussi beaucoup de Nolwenn.

Jenny repris le chemin des cours en Septembre, et refus vers la mi-Septembre avec cela une lettre de Nolwenn qui lui annonçait une excellente nouvelle, remplie de bonheur et de joie qui allait bouleverser son monde et aussi celui de Jenny à jamais….


Lettre de Nolwenn à Jenny Calendar de Los Angeles à San Francisco

Septembre 1990

Ma très chère petite sœur,

Jenny,

J'espère que cette lettre te parviendra à toi et aussi à Bunica, en toute sécurité et le plus rapidement possible ; car j'ai tellement hâte que tu lises cette lettre. Je sais que je ne t'ai pas donné beaucoup de nouvelle ces derniers temps en particuliers sur mon mariage, sur mon travail n'y même ma santé ; nos lettres que nous nous sommes envoyés ces derniers temps étaient surtout pour parler de choses et d'autres ; en particulier les livres, la politique et toi et tes études.

Je voudrais te dire qu'avec Quentin nous sommes mariés à présent depuis un an tout juste ce mois-ci ; et on nage considérablement dans le bonheur ; nous avons bien entendu nos hauts et nos bas, mais en ce moment tout va pour le mieux. On se fixe des projets et des projets communs ; on a décoré pendant l'été notre balcon de plantes et d'un minuscule petit jardin pour faire pousser des tomates.

Quant à moi, j'ai réussi ma formation pour être puéricultrice. Et quant à Quentin, il réussit et s'épanouit plus que jamais dans son travail d'informatique.

Pour en venir au but de ma lettre ; c'était que je voulais que Quentin et moi avions hâte de partager avec toi ; excuse-moi de ne pas te l'avoir dit plutôt mais on voulait être certain que ma santé fonctionne comme il se le devait. Voilà, comme tu le sais et que je t'en avais déjà parlé, il y a un moment ; avec Quentin on avait prévu d'attendre un an de mariage avant de nous lancer dans un projet pour avoir un enfant et dans l'aventure d'être nous-même parents.

J'aimerais beaucoup que tu n'en parles à personne dans la famille et surtout pas à oncle Enyos, il va faire énormément d'histoires et créer des problèmes, et surtout pas à Bunica ; car j'aimerais beaucoup que quand je lui dirais, toi et elles soient en face de moi quand je l'annoncerais de vive-voix. Comme tu l'as sans doute devinée et lue et interpréter entre les lignes... je suis enceinte !

Excuse-moi encore de ne pas te l'avoir dit tout de suite mais avec Quentin on voulait attendre la fin du premier trimestre pour être sûr qu'il n'y ait pas de risques de fausse couche, et surtout on voulait garder le secret pour nous même et vivre secrètement cette vie à trois, nouvelles.

On a commencé à faire des essais pour avoir un enfant en Juin, car on savait que si on commençait à concevoir cet enfant à partir de ce mois-ci, il naitrait bien après notre premier anniversaire de mariage. Alors comme j'essaye de te l'expliquer, on a commencé à concevoir un enfant…. Et au bout du premier essai c'est à ma grande surprise et ma plus grande joie et bonheur que je tombe enceinte. Je ne savais vraiment pas que cela allait fonctionner aussi rapidement j'étais vraiment surprise ; en cet instant j'ai mal au cœur à la pensée de nombreuses femmes qui n'arrivent pas à avoir de bébés et moi qui tombe enceinte avec tant de facilité et de rapidité…. Mais je ne me laisse pas aller au désespoir.

Et on a découvert ma grossesse, au bout de deux semaines de grossesse.

Donc si je t'écris en Septembre c'est pour te dire que je suis effectivement bien enceinte de trois mois, et tu sais quoi, tu es la première à le découvrir ; à part moi-même, bien sûr, Quentin et notre médecin traitant.

Le bébé, d'après nos calculs, devrait arriver, être né au courant de Mars 1991.

Nous ne savons pas si ce sera un garçon où une fille ; je n'arrête pas de dire à Quentin que peu importe le sexe de l'enfant, car ce sera après tout avant tout notre enfant. J'espère de tout cœur que tu seras près de mois au moment le plus heureux de ma vie, le deuxième moment le plus important de ma vie après mon mariage avec Quentin…. Tu comptes beaucoup pour moi Jenny ; et j'aimerais de toute mes forces que tu veilles sur mon bébé, s'il m'arrivait quelque chose.

Je sais, je sais que tu dois te dire que je dramatise, que ceux sont mes hormones, ou mon corps qui se forme et crée une nouvelle vie, mais il est tout à fait normal dans mon état d'imaginer des choses, bien que je sois sûre que Quentin veillera sur nous deux ; il est merveilleux tu sais, il me traite avec beaucoup d'amour et de bonté comme si j'étais faite de verre.

Bien sûr, il y a également la médecine moderne qui fait énormément de progrès chaque jour, mais promet moi juste que tu seras là, je t'en prie…

Ta sœur, qui pense très fort à toi et fortement et qui t'aimerais, à jamais et pour toujours, toujours, toujours, toujours

Nolwenn

La nouvelle de la grossesse de Nolwenn remplie de bonheur Jenny et envoya ses plus sincères félicitations et amour à sa sœur et son beau-frère, et elle leur souhaite tout le bonheur du monde ; avec une vie remplie, bientôt à trois….

La vie de Quentin et Nolwenn était rempli de bonheur et de joie, depuis leur mariage ils étaient souvent bénis et heureux, mais là, ce cadeau de la vie était une bénédiction et un grand cadeau de Dieu. Nolwenn préparait la chambre du bébé ; et bien sûr Quentin voudrait chercher une maison pour quand le bébé sera plus grand… Et il devait commencer tout de suite à chercher car le temps de trouver le temps était bien long.

Leur vie serait changée à jamais, et ils ne savaient pas que leur bonheur serait de courte durée et bien fragile aussi et pouvait se casser à tout moment ; La vie de Quentin allait basculée à tout jamais le jour de la naissance de l'enfant, Mais ce sera la vie de Nolwenn qui allait changée à jamais, de manière tragique ; qui du bébé ou de Nolwenn la vie sera bouleversée...


Jenny continua de payer ses études en travaillant au studio de danse. Et Jenny fit un autre stage dans une compagnie d'informatique avec des informaticiens ; pour pouvoir valider son année et surtout son diplôme.

Au cours de ce stage, Jenny appris beaucoup plus de choses en informatique au cours de ce travail qu'elle en avait appris avec son autre stage ; plus que l'autre avait été fait et réalisé, conçu, surtout pour lui apprendre la communication avec les enfants et des élèves, et à apprendre à devenir une bonne enseignante, plutôt que de s'être formée en informatique.

Jenny appris à développer des site web, à être ingénieur à réparer des ordinateurs, les moteurs, à développer des fichiers et autre… A créer et confection des affiches publicitaires grâce à des logiciels pour vendre un produit ou un site d'information.

Jenny était vraiment très douée et perfectionniste dans son domaine.

Mais Jenny réussit à obtenir son diplôme d'informatique avec beaucoup de réussite et d'excellentes notes… Sa vie d'étudiante était enfin terminée et elle pourra passer à une toute nouvelle vie….


Jenny, âgée de vingt-deux ans, avait réussi à trouver un emploi grâce à l'état de l'éducation ; en tant qu'enseignante et institutrice d'informatique remplaçante à mi-temps, seulement quelques jours par semaine, dans une école primaire avec des enfants âgés qui ont entre dix et onze ans ; et aux collègues elle donnait des cours avec des classes de sixième année et de septième année ; des enfants/adolescents qui avaient une tranche d'âge de onze ans à treize ans.

Elle voulait devenir enseignante d'informatique et elle demandait de passée le concours pour ainsi devenir professeur et se spécialiser dans l'éducation/Instruction ; quand elle n'enseignait pas à la classe, elle observait et prenait des notes de ce que disait un autre enseignant qui était en chargé des classes.

Jenny avait souvent à faire à des corrections de commis ou des corrections de pages Word enregistrées sur disquette ; que ses collègues lui donnaient à corriger et à noter.

Parallèlement Jenny préparait son dossier et le cours qu'elle devrait présenter aux jurées en charge et responsable de la notation du concours.

Jenny aidait souvent les enfants quand il n'arrivait pas à faire leurs exercice sur internet ou sur Word ; Jenny se souvient d'une petite fille de la classe primaire de cinquième année ; une enfant très intelligente mais handicapée, ayant du mal à s'exprimer et parlant avec difficultés ; ayant un retard du langage, et un léger retard mental, et pour ne rien arranger elle mélangeait plusieurs lettres de l'alphabet ; Jenny l'aidait souvent dans ses exercices ; et l'enfant la remerciait avec un sourire tordu, à cause de son handicap - Jenny ne savait pas avec certitude la maladie de la fillette - , mais jolie et la remercier avec difficulté ; déclarant en bégayant "Merci maîtresse."

Quand Jenny enseignait au collège ; Jenny devait préparer des cours pour deux niveaux différents et des classes différentes ; Jenny aima chacun des enfants de la 6ème Grade et 7ème Grade, ils étaient encore très jeunes et étaient très motivés à apprendre en cours ; mais quand elle était en pose déjeuner le midi où à la pause des récréations ; quand Jenny dans la salle des professeurs et écouter certains de ses collègues se plaindre de certains adolescents perturbants, surtout remarqua-t-elle c'était des jeunes qui commençaient à se rebeller vers treize ans, et se dit qu'elle n'aimerait pas leur enseigner.

Malgré le fait qu'elle les comprenait et surtout, Jenny avait une certaine sympathie pour des cas désespérer où des enfants chahuteurs, où en manque d'affection, elle aimait être proche de ses élèves ; et voulait donner à chacun une seconde chance.

Mais pour l'instant, Jenny, sentait qu'elle n'était pas prête à faire la classe aux plus âgés et se contenter des plus jeunes.

Quand la fin de l'année scolaire approcha et les vacances d'été furent imminente et ayant fini le programme scolaire ; Jenny proposa à ses élèves un gouter, des jeux et s'amuser pour faire passer le temps de la dernière journée ; plusieurs enfants la remerciaient pour ce qu'elle avait fait pour eux, certaine lui firent la bise et lui dire "Au revoir maîtresse on ne vous oubliera jamais ; passez de bonne vacances".

La petite fille handicapée fut la dernière à sortir de façon maladroite elle s'approcha de Jenny, en baissant la tête elle lui dit "Tiens maîtresse c'est pour toi" ; Jenny avait autorisé son élève à la tutoyer voyant qu'elle avait des difficultés entre le "vous" et le "tu" ; un jour Jenny lui demanda ce qu'elle préférait, si la fillette serait plus à laisser de la tutoyer que de la vouvoyer, ce qu'elle répondit en répondant qu'elle préférait tutoyer.

La petite fille, lui avait fait un dessin, avec écrit au dos d'une carte.

"Je ne t'oublierais jamais maîtresse "Jenny" grâce à toi j'ai énormément progressé durant cette année ; grâce à ton soutien j'ai évoluer, je me suis fait une amie et en plus les autres on arrêtait de se moquer de moi ; tu as été un modèle de réussite je ne t'oublierai jamais. Je serai très triste de ne plus te voir tu vas énormément me manquer."

Gros bisous gros câlins ; Laetitia.

Jenny releva la tête en regardant la carte tendrement avec un joli dessin et en plus un dessin autre dessin sur une feuille de papier ; elle vit que Laetitia pleura silencieusement, Jenny passa doucement ses bras autour des épaules de la fillette et lui fit une très forte étreinte, en lui disant qu'elles n'ont plus, elle ne l'oubliera pas ; Laetitia se blottie contre Jenny en sanglotât "Tu vas me manquer"

Et elle lui dit comment elle aller faire au collège toute seule, elle ne connait personne et elle aura peur ce sera un grand changement dans sa vie ; et elle craignait que ce soit trop dur pour elle ; Jenny s'accroupit alors pour être à sa hauteur en lui expliquent qu'elle n'avait rien à craindre qu'elle allât dans un collège adapté pour son handicap et qu'elle allait s'épanouir dans un environnement structurer et avec un programme adapte pour des enfants comme elle.

Laetitia se sentit rassurée aux paroles de Jenny ; et lui fit un gros baiser d'adieu.

Jenny regarda partir sa petite protégée avec émotion ; mais sachant que Laetitia n'aurait rien à craindre et qu'elle finira par grandir et étudier à présent dans de bonnes conditions, elle ne s'inquiéta pas et la regarda partir avec fierté.


Deux ans s'étaient à présent écoulés, Jenny avait vingt-quatre ans, et était à présent officiellement une enseignante, professeure d'informatique pouvant enseigner dans des collèges où lycée.

Durant l'année de ses vingt-deux ans, elle avait échoué au concours, car d'après les jurys il manquait de temps son dossier était trop complet et il y avait eu des hésitations dans les réponses posées ; alors elle avait recommencé une nouvelle année et à l'âge de vingt-trois ans Jenny obtient son concours.

Jenny néanmoins continuait à vivre parmi son peuple, n'ayant pas le courage de fuir ses obligations, ni sa famille ; dont Enyos avait réussi et avait travaillé pour qu'elle soit intimidée de partir.

Jenny, qui avait vingt-quatre ans ; réfléchit à son âge et se dit que cela faisait désormais dix ans, que sa sœur, Katja, s'était mariée ; dix ans qu'elle n'avait pas réussi à avoir un enfant avec Jacob ; donc celui-ci l'accusait d'être stérile et voulait la répudier et pire encore menaçait de lui être infidèle ; sur quoi Katja lui répondit qu'elle avait toujours été fidèle et n'avait jamais pris d'amant.

Mais le miracle s'était produit au bout de presque dix ans de mariage, Katja était tombée enceinte ; bien sûr elle était heureuse, sa famille l'était ainsi que la famille de Jacob qui était heureux et dont les prières aux esprits et ancêtres avaient était finalement entendue ; Mais Jacob soupçonnait Katja de lui avoir été réellement infidèle cette fois-ci, et que le bébé ne sera pas le sien.

Jenny était très en colère et en voulait contre Jacob, de penser du mal ainsi de sa sœur, et ce demandait presque s'il ne voulait pas cachée que le problème ne venait pas en faite de Katja, elle-même, mais de Jacob ; qu'il était peut-être impuissant ou lui-même stérile.

Mais repoussa ses idées de sa tête ; et alla parler à son beau-frère :

« Réfléchit Jacob ; Katja ne t'aurait jamais trompée, elle est extrêmement fidèle, et jamais elle ne t'aurait trahie, je connais ma sœur et en presque dix ans de mariage elle a appris à t'aimer. » Jenny le regarda profondément dans ses yeux tandis qu'elle disait cela pour que Jacob voit la sincérité dans ses yeux et son regard, elle respira profondément en réalisant qu'elle ne l'avait pas fait depuis un moment et baissa le regard, et le remonta en rajoutant « Je peux te promettre que c'est ton enfant qu'elle porte. »

Jacob regarda sa belle sœur avec méfiance et l'examina en se demandant si elle disait vrai ; ce serait surement le cas pensa-t-il, jamais Jenny n'aurait osé le contre dire ou oser le défier et lui aurait parlé d'une telle manière presque isolante ; néanmoins il dit quand même, malgré que ses doutes se dissipaient « D'accord, je veux bien te croire, Janna. Mais si tu me mens et que tu es complice de ma femme, tu le regretteras ; et il reste le test ADN pour prouver que je suis le père. »

Jenny le regarda partir, en se détournant d'elle et poussa un soupir de soulagement ; quelques mois plus tard en Aout 1993, Katja allait accoucher.

Maria et Jenny furent appelées chez elle pour l'aider à la naissance qui eut lieu dans son lit conjugal. Katja souffrait beaucoup et était en sueur dans son lit, avec des perles de transpirations, et sa chemise de nuit trempée avec des contractions de plus en plus fréquentes ; Jenny était impuissante face à la douleur de Katja ; si seulement ils la transportait à l'hôpital avec des médicaments ou la péridurale pour accoucher avec le maximum de retrait de douleur ; mais son peuple, les Kalderash, ne faisait pas confiance à ses soit disant hôpitaux modernes, ils était contre d'envoyer une femme enceinte y accoucher… Le peuple des bohémiens était très retissant au monde moderne et en quelque sorte en retard sur des nouvelles méthodes moins dangereuses et meilleures pour la santé….

Jenny tenait la main de sa sœur, en lui murmurant des paroles réconfortantes, et des encouragements à ne pas abandonner à lui dire que le bébé arrivait, elle lui épongeait régulièrement le front.

Maria était penchée entre les jambes de Katja vérifiant que tout se passait comme prévue et comme il convenait de faire, vérifiant régulièrement sa dilatation ; en l'encourageant à pousser, quand il le fallait et à pousser de plus en plus fort à l'arrivée de l'enfant ; et il y avait deux autres femmes avec eux dans la chambre ; deux femmes qui réalisaient des prières pour que tout se passe bien, que Katja ne meure pas en couche, et que l'enfant arrive rapidement et en bonne santé.

Katja embrassa pour se donner de la force et remercia Jenny d'être à ses côtés leurs mains jointes et liées.

L'enfant arriva après plusieurs heures difficiles et épuisantes et émouvantes ; et ce fut un garçon, un garçon quand Jenny, lui chuchota le sexe du bébé à l'oreille ; Katja tenta de s'appuyer sur ses coudes en tentant de regarder où son bébé était et elle sourit, d'un sourire épuisé et heureux.

L'enfant fut nommé, Noé ; par Katja et Jacob qui reconnue l'enfant comme le sien et fut heureux d'apprendre que c'était bien lui le père.

Quand on lui avait annoncé que c'était un garçon il murmura « Au merci, les esprits et nos ancêtres » ; les autres homes lui avaient dit des félicitations et que les dieux gardent l'enfant en bonne santé.

Jacob avait été émue que ce soit un garçon et qu'on lui accorde enfin un fils après si longtemps d'attente et après de longues années de mariage.

Deux ans après la naissance de Noé, Katja eu un deuxième enfant, une fille qu'il nommèrent Lydia.


Une autre année s'était écoulée et Jenny avait à présent vingt-cinq ans, l'âge comme on dit dans son peuple par superstition et coutume et aussi pour taquiner et embêter Jenny, que c'était l'âge où elle était une vieille fille, car elle n'était toujours pas mariée.

Ce sentiment et ses insinuations la firent légèrement se sentir coupable, mal dans sa peau et une note de culpabilité ; mais non, Jenny comme toujours releva la tête avec force et conviction et ne se laissa pas abattre ni intimidée. D'ailleurs, elle se sentit âgée et finit doucement ses jeunes années d'adulte même si elle pouvait encore facilement être traiter comme une jeune demoiselle ; Jenny se fit coupée les cheveux ; ses magnifiques cheveux longs et soigneux qui tombaient en cascade jusqu'au milieu de son dos furent coupés jusqu'au niveau de ses épaules.

Et adopta un nouveau style de coiffure et aussi vestimentaire ; même si elle ne quittait pas ses anciens vêtements et adopter quelques peu le même style elle voulait toujours paraitre jeune et inconsciente, et belle, avec ses robes longues, ses chemisiers fleuries, une veste en cuir, des chaussures à talon, des pantalons...

Jenny eu envie d'adopter un petit chat ; un château de deux mois ; qu'elle nomma "Bouboule", bien qu'elle soit minuscule et toute menue et ressemblait à une brindille, elle possédait un miaulement à peine audible, comme un cri de petite souris ; et elle était d'une affection rare et d'une grande fidélité envers Jenny.

Jenny se rappelait durant son adolescence vers quinze ans ; au milieu de la nuit ; Enyos conduisait Jenny dans des parcs où des cimetières de San Francisco pour enseigner à Jenny comment se servir de l'eau bénite, d'une croix ou alors d'un pieux et la fit se battre avec deux ou trois vampires. Elle s'était faufilée de nombreuses nuits hors de son lit pour rejoindre son oncle, en faisant attention à ne pas réveiller Nolwenn qui dormait à point fermé.

Jenny durant deux ans ; de ses vingt-cinq à vingt-sept ans, elle écoutait et était obligée d'assister plus souvent aux rituels et aux réunions que tenaient son oncle, Enyos, ainsi que d'autres hommes du clan, des rites et des sortilèges que Jenny avait jusque-là feint d'ignorer et surtout les secrets qu'Enyos détenait d'Angel et des secrets qu'il partageait Ileana ; il recevait souvent des lettres de l'ancienne, Ileana, et des messages et autres témoignages d'espions qui espionnaient Angel -Angélus- qui se cachait à Los Angeles.

C'est à ce moment-là plus que jamais, Jenny était face à cette prophétie que depuis sa naissance elle était destinée ; et qu'à partir de ses dix ans elle avait appris l'existence et sut que c'était bientôt l'heure pour elle de la réaliser jusqu'au bout et faire honneur au peuple des Kalderash pour qu'elle mérite son titre de fille bien-aimée.

Enyos déclara qu'Angel allait bientôt quitter la ville et que surtout leur espion actuel ne pourrait plus remplir la tâche d'exercer ses fonctions, ni réussir la mission ; cela devenait dangereux et délicat et il annonça que ce serait à Jenny de réaliser la vengeance ; qu'elle devait mettre en pratique ce qu'on lui avait enseigné.

Que c'était à elle de réaliser le travail que si elle ne le faisait pas ce serait sans doute plus possible de surveiller Angélus qu'elle devait faire attention ; et qu'aucune autre personne du clan ne pouvait faire le travail...

C'est alors que Jenny appris qu'Angel était parti pour Sunnydale, une petite ville à l'apparence tranquille, de taille humaine loin d'être aussi grande que San Francisco où Los Angeles ; et qui se trouvait en Californie ; une distance de deux heures d'autoroute séparait Sunnydale de Los Angeles.

"Alors Janna ?" Lui dit son oncle "Tu sais ce que tu dois faire."

Dans le noir près du feu de champ Jenny regarda Enyos avec perplexité et inquiétude "Pas vraiment mon oncle tu peux m'expliquer."

Il lui dit alors, qu'elle devra lui obéir, lui remettre des comptes-rendus détaillés d'Angel et son lien avec une tueuse de vampires ; personnes ne sait qui elle est même Enyos ne connait pas le nom de la jeune fille ni même son observateur. Jenny ne croyait pas vraiment à toute cette histoire, légende de tueuse de vampires elle croyait que c'était une veille légende une histoire pour enfants.

Il lui dit de surveiller Angel, de faire attention qu'il ne lui arrive rien et qu'il reste souffrant et misérable et que si nécessaire elle devrait le tuer. Et surtout garder une couverture, passait inaperçu personne ne doit savoir qu'elle est une gitane.

Enyos avait fait exprès d'employer ce mot, gitane, pour lui rappelait comment le monde la voyait, ou pourrait la voir, Un gitan - un kidnappeur, un voleur, une fraude, un étranger. Pour les Américains, elle était peut-être une blague, un dessin animé, un conte pour enfant, un fruit exotique, un conte des mille et une nuits, une diseuse de bonne aventure avec des boucles d'oreilles en or et un bandana.

"Très bien mon oncle je ferais ce qu'il faut faire. Je t'obéirai."

Et surtout de prendre un travail.

Jenny avait alors parcouru des annonces et c'est alors qu'une occasion unique s'offrait à elle ; un poste d'enseignante en informatique était disponible - peut-être pour elle - au lycée de Sunnydale, elle voulut accepter et bien sûr eu un entretien téléphonique d'embauche avec le principal Flutie, qui lui demanda de lui envoyer ses diplômes, ses années d'expériences, ses études…

Jenny lui envoya tout ce qu'il demandait, après avoir examiné sa candidature, les qualités de la jeune femme et s'assurant qu'elle disait vraie ; Flutie, ne put la laisser partir Jenny était une candidate de choix, Et le principal Flutie lui offrit le poste qu'elle accepta au plus grand dam de son oncle, qui voulait qu'elle arrête à tout pris cette fantaisie d'être enseignante et cette mode des ordinateurs.

Mais bien sûr, Jenny n'en fit qu'à sa tête et ne l'écouta nullement, et pris la décision que c'est ce qu'elle ferait, elle trouva une maison à louer dans un quartier paisible et sécuritaire ; elle fit ses bagages, et partit en voiture, en maudissant entre ses dents, pourquoi elle n'était pas partie plutôt et surtout pourquoi Angel n'avait pas quitté la Californie, cela aurait été un prétexte pour Jenny de partir loin de cet Etat ; et emménage donc à Sunnydale.

C'est ainsi que Jenny Calendar, âgée à peine de vingt-sept ans emménagea à Sunnydale et que son histoire commença, et que la vie son enfance, adolescence et jeune adulte s'était passé ; elle ne savait pas en cet instant que sa vie, le commencement d'une nouvelle vie, un nouvel horizon et que cela allait la bouleverser à tout jamais, qu'elle ferait la connaissance de nouveaux amis et qu'elle allait rencontrer et faire face à des imprévus et des choses qu'elle ne soupçonnait même pas l'existence … Jenny ne savait qu'elle allait rencontrer quelqu'un qui bouleverserait sa vie, son quotidien, sa mission et son cœur à jamais ; et elle trouverait l'espoir et l'opportunité d'une nouvelle famille...