Partie 3 : Le début d'une relation ; Ennemi, compagnon de travail, amitié platonique entre une enseignante et son élève, partenaire, et début d'une amitié :
La femme qui louait la maison à Jenny, Madame Wilkitoch, était une femme du début de la cinquantaine, qui louait la maison pour pouvoir gagner un maximum d'argent à cause de son travail difficile, de femme de ménage, qui ne lui apportait qu'un petit salaire, l'obligeant ainsi à vivre dans un immeuble avec sa fille ; et étant pour l'instant dans l'incapacité à vendre la maison, ne trouvant pas d'acheteur potentiel, elle avait donc pris la résolution de louer ; cette femme très désagréable, hautaine, méchante et à un fort caractère, et très aigri, et portée sur elle le poids de beaucoup d'amertumes.
Dès lors que Jenny avait eu Mme Wilkitoch au téléphone pour obtenir des informations sur la maison, et le loyer ainsi que l'autorisation de visité et de signet des d'occupant ; Jenny avait eu tout de suite le sentiment que cette femme était très désagréable, et que ce serait une propriétaire autoritaire, difficile et ennuyeuse qui lui mènerait sans doute la vie dure... La propriétaire de la maison, avait fourni certaines règles à Jenny ; ne voulant pas que cette dernière abime la moindre parcelle de sa propriété, ni de faire des travaux dans sa maison, sans lui demander l'autorisation - cela va de soi selon Jenny- et surtout ne pas se faire mal voir des voisins qui était un quartier respectable et surtout ne pas donner aux gens de penser que Jenny pouvait être de mauvaise réputation ainsi ruiner ses chances de louer à nouveau la maison et que la qualité et la respectabilité de la demeure et la propriétaire.
Jenny était assez furieuse que quelqu'un lui parle ainsi sur ce ton et avait également établi ses règles ; ne voulant pas êtes dérangé ni harceler et recevoir des visites surprises et bien sûr recevoir des courriers avec plusieurs semaines d'avance si c'est le cas ; et la même chose s'applique s'il en prenait envie à Mme Wilkitoch de mettre fin au contrat de Jenny pour la maison et il serait de même pour Jenny.
Et aussi une dernière chose que Jenny avait exigé de la part de sa prioritaire était de refaire le papier peint du salon ainsi que du couloir qui menait à la porte d'entrée. Et bien sûr c'est ce qu'elle fit.
Et oui il était tout à fait clair et d'une façon évidente et presque des signes avant-coureurs que Jenny et Mme Wilkitoch ne seraient pas amies du tout, et ne seraient pas en très bon terme.
Avant de signer les papiers d'emménagement et de contrat et de pouvoir accepter la location ; Jenny avait visité la maison, il y avait une allée qui menait au garage, avec un petit jardin à l'avant de la maison, il y avait un mini-escaliers de trois marches qui menait à la porte d'entrée, il n'y avait pas de porche, mais cela convenait tout à fait à Jenny. Le garage était assez grand pour y placer sa voiture ainsi que divers cartons ou autre mobilier et matériel de bricolage.
A l'intérieur se trouvait un couloir qui menait de la porte d'entrée au salon ; qui se trouvait être living-room, où Jenny pourra installer un porte manteau ainsi qu'un meuble pour placer ses chaussures. Le salon n'était ni trop grand, ni trop petit, il y aurait de la place pour un canapée et peut être un ou deux fauteuils, ainsi qu'une télé, son téléphone fixe sur un meuble, ainsi qu'une table basse devant le canapé. Il y aurait de la place pour une table dans un coin du salon, pour manger avec des invités.
A côté du salon se trouvait une porte menant à la cuisine de taille moyenne ; avec un plan de travail et deux éviers, et un meuble pour ranger les assiettes, les couverts et autres ustensiles de cuisine. Il y avait une autre porte à l'arrière de la cuisine qui menait à un jardin à l'arrière de la maison.
Dans le salon, il y avait un escalier menant à l'étage et à l'arrière de l'escalier se trouvait une porte menant aussi au jardin, et une autre porte menant directement au sous-sol de la maison ; où Jenny pourrait installer sa machine à laver et étendre son linge ; et aussi selon ce que Mme Wilkitoch lui avait été un abri tempête au cas où il y aurait une tornade ou des tempêtes trop fortes et que les autorités demandaient à la population de se mettre en sécurité dans leur abri.
Jenny profita de visiter l'extérieur du jardin, il y avait quelques dalles à l'avant près des portes menant à l'extérieur et le reste du jardin était couvert d'herbe, tout au fond se trouvait une sorte de cabanon, assez grand en largeur, de bois blanc, où Mme Wilkitoch gardait autrefois ses ustensiles de jardinage et aussi sa tondeuse ; Jenny pourrait faire pareil et également installer un petit coin pour son chat quand elle souhaiterait passer la nuit dehors.
Jenny fut conduite à l'étage et on lui montra deux chambres ; une qui sera pour elle-même, il y aura de la place pour son lit, avec une commode pour ranger ses vêtements, une armoire, une table de nuit ; et une autre qui servira de chambre d'amie et également de bureau où installer son ordinateur. Jenny visita la salle de bain qui était assez grande, avec un lavabo, de la place pour mettre un meuble pour ranger ses serviettes, gants de toilettes et autres produits de bain, et il y avait également une baignoire.
Et Mme Wilkitoch lui montra les toilettes qui se trouvaient à l'étage et ainsi qu'une autre porte juste devant les escaliers qui menait au grenier.
Jenny avait été très satisfaite de sa visite et décida qu'elle se plairait remarquablement bien dans cette maison...
Le jour de l'emménagement avait été une longue journée fastidieuse ; Jenny avait rempli sa voiture dans son coffre et dans les sièges arrière de sa voiture au maximum de cartons. Et le reste avait été sous la garde et charger par les bons soins des déménageurs ; Jenny avait pris l'autoroute jusqu'à Sunnydale et avait trouvé la maison où elle logerait dorénavant assez facilement à travers les routes et différents quartiers. Elle arriva alors que le camion des déménageurs était arrivé quelques minutes plutôt et l'attendait.
Durant la majeure partie du reste de la journée, Jenny veillât à ce que les déménageurs rentrent en sécurité ses meubles et leur donna des instructions pour les ranger aux endroits précis où elle les voulait et le montage de ses meubles ; au final, quand ils terminèrent leur tâche et furent partis, il ne resta qu'elle et ses cartons qu'elle devait déballer, et ranger ses affaires.
Jenny déballait ses cartons durant presque une journée et demie. Quand tout fut soigneusement rangé et mis en ordre dans la cuisine ; le mobilier, ses vêtements rangés dans son armoire et sa commode.
Ainsi que ses CD dans son salon à côté de sa chaine stéréo, ses cassettes TV.
Il ne restait plus qu'un carton, avec certains bibelots et livres, et autre carton rempli de fournitures pour le garage qu'elle rangeât près de sa voiture. En prenant sous le bras et près de sa hanche le carton remplit de livres ; elle se dirigea vers la porte de sa maison ; quand Jenny aperçu une femme de la maison voisine, lui faisant signe de la main pour la saluer et lui dire bonjour.
La femme s'approcha de la haie qui s'éparait les deux jardins et déclara d'un ton profondément enjoué, bienveillant et chaleureux et particulièrement accueillant :
"Bonjour, vous devez être notre nouvelle voisine !" Déclara la femme en en tendant la main pour serrer celle de Jenny, qu'elle prit bien entendu dans la sienne et acquiesça en souriant, la femme poursuivit "j'ai vu le camion de déménagement hier, et je vous ai aperçue très brièvement ; j'aurais voulu passer chez vous si vous me le permettiez pour vous saluer et ainsi me présenter."
"Oh oui bien sur vous pouvez, j'ai juste un carton à déballer, si vous le souhaitez, passez me voir dans une dizaine de minutes."
Le sourire de la femme s'élargit "C'est parfait à tout à l'heure."
Jenny se détourna pour revenir à l'intérieur, son chat, Bouboule était caché son un meuble, Jenny avait prévu de la laisser enfermée dans la maison pendant deux semaines pour qu'elle s'habitue à son nouveau chez soi ; au début quand Jenny avait ouvert la cage du panier de transport, elle avait remarqué combien son chat était effrayé par tout ce remue-ménage et ses va-et-vient, Bouboule était sortie prudemment de la cage en reniflant certains meubles et les reconnaissant ; Jenny faisait le maximum pour que son petit animal de compagnie soit le moins effrayait possible et qu'elle se sentant en sécurité et revienne dans ses bras.
Jenny rangea, son dernier carton, avec ses livres dans sa bibliothèque et les étagères. Quand elle eut fini ; Jenny entendit la sonnette de la porte retentir ; elle se leva de sa position de ses genoux affaissés sur le sol et alla ouvrir la porte à la dame qui était sa voisine ; elle lui sourit, et Jenny lui permit d'entrée.
La femme déclara qu'elle lui avait apportée des pâtisseries de bienvenue ; des muffins à la fraise, framboise et au chocolat, tout un panier en osier ; Jenny lui prit avec gratitude le panier et lui dit qu'elle n'aurait pas dû et ajouta qu'elle lui rendrait le panier bientôt.
Jenny apporta du jus d'orange et une carafe d'eau pour son invitée et la femme déclara :
"Je m'appelle Susan et j'habite juste la maison à côté de la vôtre ; cela fait des années que j'habite ici, voyez-vous, j'ai passé toute ma vie à Sunnydale, je vous souhaite vraiment la bienvenue dans notre rue et quartier si vous ne le connaissez pas encore. Mais, et vous ma chère, comment vous appelle-t-on ? vous habitiez où avant de venir dans Sunnydale ? si je puis me permettre de vous poser des questions ? Ou alors vous venez d'une autre ville ?" Demanda Susan, en remerciant Jenny pour le verre de jus d'orange et accepta un muffin.
"Je m'appelle Jennifer, Jennifer Calendar, mais pour mes amis c'est Jenny, si vous voulez vous pouvez m'appeler ainsi." Susan lui fit un sourire éclatant en déclarant qu'elle l'appellerait Jenny, et la jeune femme acquiesça, et Susan lui dit combien elle était charmante et donnait l'impression d'être très gentille et accueillante ; et Susan rajouta ce n'était pas comme avec les anciens locataires qui étaient véritablement sans gêne et des vrais sauvage sans aucune manière et rajouta ensuite où comme la propriétaire de la maison qui n'est pas du tout accueillante et chaleureuse, et Susan appris à Jenny que cette chère Mme Wilkitoch avait réussi à se mettre toute la rue sur le dos, et elle continua en murmurant dans la confiance et conseilla à Jenny de faire bien attention à elle.
Jenny, bien sûr, serait sur ses garde, et avait très bien compris le jeu et les tentatives de manipulation de sa propriétaire. Jenny continua à expliquer à Susan comment elle avait emménagé ici, et d'où elle venait.
"Et bien comme vous le savez, je viens juste d'emménager dans cette maison, et comme vous devrez le savoir je n'habitais pas du tout à Sunnydale avant." A cela Susan fit un léger "Ah d'accord" et rajouta d'un ton aimable et bien si Jenny avez besoin de quelque chose, de comment se déplacer en ville il lui suffisait de lui demander et lui montrerait comment faire ; Susan expliqua qu'elle avait vécu toute sa vie à Sunnydale. "Et j'habitais avant à San Francisco, j'ai fait toute ma scolarité et mes étude universitaire là-bas, mais avant je suis née dans l'Arizona ; mes parents aimaient beaucoup voyager, mais un jour ils ont décidé de s'installer en Californie." Jenny s'était mordue la lèvre au commencement et à la fin de sa dernière phrase, en se demandant si elle en avait trop dit, mais avait fait attention à son choix de mots et avec minutie ; Jenny essaya de se rassurer en se disant que ce n'est pas parce que ses parents aimaient les voyages que Susan allait forcément assembler les morceaux et en déduire qu'elle était une bohémienne.
Susan eu un sourire de joie et eu momentanément une montées de paroles et un piaillement de minauder à quel point Jenny avait eu de la chance de partir en voyage comme ça, et lui posa des questions si elle se souvenait où Jenny avait séjourné, sur cela Jenny répondit en essayant de ne pas trop dire qu'elle parcourut la moitié des Etats-Unis si non cela ferait suspect, elle déclara qu'elle était allée dans l'Indiana, dans le Dakota, le Minnesota ; et à la fin Susan finit par changer de sujet en s'excusant presque :
"Excusez-moi ma chère si je vous pose trop de questions dites le moi je vous en prie on me dit toujours que je suis une vraie pipelette." Jenny lui déclara en toute honnêteté et aussi pour rassurer sa voisine qu'elle n'était pas tout contrariée par ses questions "Et bien voilà, je me demandais qu'est-ce qui vous amène à Sunnydale ? Pourquoi avoir voulu déménager ici ?"
Jenny trembla légèrement à la question, mais ne le montra pas ; "C'est juste que je voulais changer de ville et voir d'autre endroit et que Sunnydale m'aspirait tout simplement et surtout que je suis enseignante et qu'on m'a proposé un poste au lycée de Sunnydale et que c'était une occasion pour moi."
Les yeux de Susan s'illuminèrent encore plus à la réponse de Jenny ; et lui demanda ce qu'elle enseigner, et lui dit à qu'elle point elle était courageuse et lui fit la confidence qu'elle la trouvait si jeune, Jenny lui dit qu'elle avait vingt-sept ans ; et Susan soupira de mélancolie en regardant le plafond d'un regard de nostalgie en disant à quel point c'était un bel âge ; sur quoi Jenny répondit qu'elle enseignait l'informatique ; à cette réponse le visage de Susan tomba dans la perplexité et surtout confuse face à toute ces nouvelles idées et technologies qui apparaissent au cours de ces dernières années ; mais déclara avec un sourire rassurant que la nouvelle technologie était un bien et surtout apportait des nouvelles et un certain progrès pour la science et les jeunes ; si on s'en servait bien sûr à bon escient. Susan ne comprenait pas vraiment étant une jeune retraitée et faisant partie presque de la vielle génération. Et Jenny avait de la chance de travailler sur un tel univers et de science technologique.
Susan lui demanda timidement, et s'excusant d'être aussi directe et impulsive et indiscrète, si Jenny était fiancée ou avait un compagnon qui vivait avec elle, ou bien un petit ami ; et si elle prévoyait de se marier. Jenny répondit que non. Susan dit que c'était un quartier très paisible avec beaucoup d'enfants dans les environs et juste à côté de ce quartier il y avait pas mal de banlieues qui étaient un endroit idéal pour fonder une famille.
Au bout d'un moment, Susan réalisa qu'il commençait à se faire tard et mit une pause dans leur conversation, et déclara que si Jenny le souhaitait, elle pourrait passer chez elle demain, ou un autre jour si elle sera disponible ; Jenny déclara qu'après demain elle aura rendez-vous avec le principal du lycée pour faire connaissance avant la pré-rentrée des professeurs qui aurait lieu juste le lendemain, dans exactement trois jours, alors.
Bouboule sortit en choisissant ce moment, alors de sa cachète ; et Susan aperçue le chat de Jenny en s'exclamant combien était mignon ; et Jenny expliqua que c'était une chatte et avait deux ans ; et qu'elle s'appelait Bouboule ; en passant entre les jambes de Susan, cette dernière se pencha pour caresser discrètement la tête du chat.
Jenny et Bouboule, c'était une longue histoire d'amour et d'amitié ; Jenny avait adopté Bouboule alors qu'elle avait deux mois et demi ; Jenny avait aperçu l'annonce d'adoption de chaton, et Jenny avait été attirée par elle, son pelage de trois couleurs blanc, avec du noir et gris, sur le dos, son museau était blanc et près de sa truffe une tache gris-noire lui donnait un air de petit regard étonné, il y avait une tache sur son dos de blanc qui lui donnait une marque distinctive.
Bouboule s'habitua très vite à sa nouvelle compagne et maîtresse, et était en adoration devant elle et réclamait des caresses, des câlins, et être sur ses genoux sans cesse parfois quand Jenny était appuyée contre le dos de son canapée, Bouboule arrivait et se drapait sur ses épaules en s'accrochant à son cardigan, et ronronnait. Parfois Bouboule venait au milieu de la nuit contre Jenny se pelotonnait contre elle et se mettait en boule contra sa poitrine ; en ronronnant, en posant sa truffe ou sa patte contre la joue de sa maîtresse.
C'était une habitude que Bouboule prenait en ayant appris à détecter tout sentiment de Jenny, Bouboule extrêmement sensible, chaleur et fidèle et intelligente et émotive et savait sentir toute détresse de jenny ou autre personne. Bouboule avait donc pris l'habitude en voyant Jenny en déteste ou frustrée et malheureuse ou au bord des larmes et la voyant solitaire ; elle passait de longues minutes sur ses genoux ou sa poitrine en ronronnant en se blottissant près d'elle et posant sa patte contre sa joue, en signe de réconfort et de soutien comme pour dire "Ne pleure pas, c'est bon, ça va aller, je suis là."
Comme beaucoup de chats aimant se balader dans les environs près de chez eux, parcourant les rues et parfois rencontrant de mauvaises connaissances ou se perdant, ou encore rencontrant d'autres chats et ne rentrant pas ainsi avant plusieurs heures, Bouboule ne faisait pas exception à la règle, et aimait donc se promener ; c'est après deux mois après son adoption par Jenny ; quand un jour elle se perdit étant allée beaucoup trop loin et les pots d'échappement, le manque de repaire et l'odeur ayant disparu ne retrouvant pas la direction de son foyer.
Jenny observant que Bouboule ne rentrait pas, commençait de plus en plus à s'inquiéter ; et la cherchant partout, durant plusieurs heures et à la fin perdant peu à peu espoir, mais essayant de contacter la CPA pour savoir si quelqu'un ne leur avait pas amené son chat, mais des réponses négatifs s'ensuivirent ; Jenny était bouleversée ; et perdit peu à peu espoir de la revoir, ce n'est qu'au troisième jour en partant pour son travail traversant un parking alors que le soleil était encore bas dans le ciel, que Jenny fut alertée par de faibles miaulements de chat, de peur, de chat perdu ; elle s'approcha d'une voiture et vit, ne croyant pas ses yeux, sa Bouboule ! son chat bien aimé ! Jenny en eue des larmes aux yeux et pleura de soulagement.
Bouboule l'avait s'en doute reconnue, et appelait à l'aide dans l'espoir que Jenny l'entende ; et elle se laissa faire quand Jenny la prit dans ses bras ; elle était toute menue et affamée ; donc Jenny se précipita chez elle et garda son chat à l'intérieur lui donnant tout une gamelle de croquettes. Bouboule mangea désespérément au risque presque de s'étouffer, elle était affamée.
Au moment de l'adoption de Bouboule ; Jenny l'avait fait vacciner contre la rage et puceler pour que si jamais elle la perdait la fourrière pourrait la ramener et détecter que c'était Jenny sa propriétaire.
Le soir après son travail, ne voulant toujours pas croire au retour de son chat et au miracle de l'avoir retrouvé, Jenny passa la soirée avec son chat dans les bras étant heureuse que Bouboule ait retrouvé Jenny et en sécurité dans les bras de sa maîtresse.
A presque un an, Bouboule tomba enceinte après avoir eu ses premières chaleurs et mit bas, sur le lit de Jenny, en journée, de cinq petits chatons ; au retour de son travail voyant Bouboule sur son lit ; fatiguée de son accouchement et blottie confortable dans le lit douillet et moelleux de sa maîtresse ; Jenny aperçu les cinq bébés, n'en croyant pas ses yeux. Sachant Bouboule serait méfiante et dans son rôle de protectrice de mère si Jenny s'approchait, et surtout qu'il ne fallait pas toucher un chaton nouvellement né pas avant dix jours après la naissance au risque de mettre sa propre odeur sur les chatons et leur mère ne pourrait pas ainsi les reconnaitre et les abandonnerait où les mangerait ; alors Jenny décida de laisser Bouboule et ses petits dans sa chambre, et c'est ainsi que Jenny passa les prochains jours sur son canapé lit.
Après les deux mois passés après le sevrage des chatons, et après qu'elle les ait donnés à plusieurs personnes pour les adopter et surtout étant certain que ce serait des bons compagnons pour les petits ; il ne resta plus de bébés, et Jenny décida de stériliser la petite Bouboule.
Après sa stérilisation qui ne la traumatisa nullement mais certes l'ayant un peut fatiguer ; Bouboule passa beaucoup moins de temps dehors et comme elle avait pris l'habitude de le faire autrefois et surtout durant ses chaleurs ; et son caractères s'adoucie encore plus et devient beaucoup plus affectueuse que jamais avec sa maîtresse, alors que déjà Bouboule était autrefois un amour de tendresse, Jenny était au comble et dépasser toute ces espérances.
Et un autre grand amour n'acquis ensuite avec Bouboule, une nouvelle page de leurs vies ensembles s'ouvrit et s'écrit...
Susan fut émue par l'histoire que Jenny lui avait racontée d'elle et de son chat ; et elle lui dit également qu'elle possédait deux chats et un chien qui avait cinq ans, une petite femelle, nommée Touinette.
Susan lui sourit et déclara en partant qu'elle l'attendait demain pour continuer à discuter et à lui parler des environs et des personnes du quartier et aussi lui parler d'elle-même.
Jenny la regarda partir et soupira de contentement souriant à elle-même pour s'être faite surement une nouvelle amie, et fermât la porte à clé.
Et elle décida que le lendemain, elle apporterait un pichet de citronnade en cadeau pour Susan…
En début d'après-midi ; entre 1 h 30 et 2 h 00 de l'après-midi ; Jenny sortit de chez elle avec un pichet de citronnade à la main et se dirigea vers la maison de Susan puis alla frapper à la porte.
Durant la matinée, Jenny avait passé une demi-heure presque une heure à préparer sa citronnade en guise de cadeau de remerciement de l'invitée chez sa nouvelle amie et un cadeau à apporter pour ne pas arriver les mains vides chez Susan. Et ensuite Jenny avait passé le reste de sa matinée à réaliser et préparer ses cours de l'année pour ses classes de 10ème, 11ème et 12ème année et préparer certains plans de cours, méthode pédagogique qui permet de planifier et de décrire les cours de manière détaillée, pour des leçons futures durant l'année où en cas où elle devra revoir son programme, le modifier ou l'adapter selon certain niveau de classes et d'élève.
Quand la porte s'ouvrit, c'était Susan qui l'accueillit avec son sourire habituel de la veille et comme un éternel sourire qui on dirait qu'elle portait toujours sur elle "Ah, bonjour à vous Jenny." Elle s'écartât pour la laisser entrer et lui fit signe qu'elle pouvait entrer "Je vous en prie ma chère, entrez, je suis heureuse que vous soyez venue."
Jenny entra et lui présentât son pichet de citronnade "Bonjour Susan, je voulais vous apporter quelque chose ; tenez de la citronnade."
Susan lui répondit tout en la remerciant, qu'il ne fallait pas lui donner cette peine. Et elle la conduisit vers son jardin derrière la maison ; elles s'acièrent toutes les deux autour de la petite table, Susan porta le pichet que Jenny lui avait apporter et partie chercher des verres et aussi un gâteau qu'elle avait préparé le matin même, un clafouti à la cerise.
Jenny évoqua maladroitement et après s'être rendue compte de son erreur se gifla mentalement pour avoir été aussi stupide et être aussi directe.
Sa question avait été si l'époux de Susan n'était pas dérangé au fait qu'elle vienne pour une visite chez eux, et s'il serait tout aussi heureux que Susan de faire la connaisse de leur nouvelle voisine.
A cela le sourire de Susan s'estompa et son regard s'assombrit de douleur et de mélancolie, et son esprit s'embué et se rempli de souvenirs aussi bien heureux que douloureux ; Susan réussie à répondre avec difficulté mais avec une voix qui se voulait neutre et que son deuil fut accompli et fini, et résigné, elle avoua que son mari était décédé il y a maintenant quelques mois d'une tumeur au pancréas.
Jenny en fut bouleversée et déclara combien elle était stupide et maladroite et regrettait d'avoir été indiscrète comme cela, et dit si elle avait su n'aurait tout simplement rien dit... Mais Susan la coupa en répliquant qu'elle ne savait pas et lui montra une photographie de son défunt époux prénommé Hans.
La photo datait des années 1950, Hans avait une vingtaine d'années, il était dans un uniforme de soldat prise durant son ordre de mobilisation, et l'avait d'ailleurs épousée en portant cet uniforme, Jenny supposa donc que cette photo devait être prise au moment du mariage de Susan.
Jenny avait remarqué que Susan n'était pas tout à fait, même très loin de son âge ; Susan s'était en effet blondie, pour cacher ses cheveux blancs, les cheveux qu'elle avait autrefois châtains très foncé presque noir. Susan était une jeune retraitée qui avait entre soixante-cinq et soixante-dix ans, et qui avait pour être tout à fait précise soixante-huit ans.
Susan avait vécu toute sa vie à Sunnydale, en Californie, et y avait grandit, y fait ses études, et avait vécu son adolescence durant la seconde guerre mondiale. Susan racontât à Jenny qu'à la fin des années quarante ; les femmes qui étaient auxiliaires dans la branche féminine de l'armée américaine ayant accomplie des exploits sur des avions, Susan avait voulu s'entrainer à apprendre elle aussi à piloter et au moins à obtenir un permis de pilotage ; plus qu'elle n'avait pas l'autorisation de son père pour devenir pilote diplômée dans l'armée et y en faire son métier.
Susan avait réussi bien sur cet exploit qu'il n'était pas donné à toutes les femmes de réussir ; et bien sûr, étant donné qu'on était encore fin des années quarante et tout proche de l'année où la guerre s'était terminée, il y avait encore l'esprit, l'ambition et l'espérance et les fantômes de ses femmes qui avaient voulu changer les mentalités et faire avancer le féminisme et le travail était d'ordinaire attribué à uniquement des hommes qui soit aussi donné aux femmes de faire de même, Susan voulait faire partie de ces femmes qui continué d'honorer et d'avoir en mémoire ces jeunes femmes héroïne de guerre.
Après cela, Susan avait rencontré son futur mari, Hans, avec qui elle flirtait et ensuite était courtisée ; bien vite elle tomba amoureuse et un an après de relation, il lui demanda de l'épouser, ce qu'elle accepta ; pendant ce temps Susan devient professeur d'anglais grâce à ses études littéraires ; elle devient enseignante dans un collège.
Susan eu quatre enfants avec Hans ; deux garçons et deux filles. Ils étaient tous partis faire leur vie ailleurs mais recevait des nouvelles de tous très régulièrement ; et avait également plusieurs petits enfants, sept petits-enfants.
Il y avait d'abord eu Peter son fils ainé, ensuite il y a eu Hélène, Edmund et Lucy.
Après toute ses années de bonheur, la vie de Susan changea avec la déclaration et la découverte du cancer de Hans ; Susan était très dévouée à son mari et se transformât en une véritable infirmière, le cajolant, le rassurant, lui insultât tout son amour et son courage pour qu'il se battre contre cette maladie. Après toutes ces années où ils s'étaient connus, Hans et Susan étaient toujours aussi amoureux l'un de l'autre, et malgré les crises auxquelles ils ont dû faire face aux cours de leur mariage, leur amour était toujours aussi fort ; et plus encore, l'amour et leur force s'était ravivé et, le fait que grâce à sa maladie, à l'épreuve l'amour de Susan était encore plus fort que jamais.
Malheureusement l'état de Hans ne s'améliora pas, et quelques semaines avant son décès son état s'aggrava davantage, et il souffrait en silence ne pouvant plus parler et ayant du mal à s'exprimer et former des mots. La tumeur de Hans avait été détectée trop tard pour que les médecins arrivent à le soigner, Hans et Susan, inconsciemment, savait quand ils l'avaient découvert qu'il n'avait pas beaucoup de chance de survie ; et après trois ans de lutte contre la maladie, le cancer emporta Hans, et il quitta Susan à tout jamais ; Susan avait été présente lors de sa mort ainsi que sa plus jeune fille, Lucy ; elles pleurèrent dans les bras l'une de l'autre.
Susan parla également à Jenny que depuis le décès de son mari, elle passait tous les samedis matin dans un café restaurant qui offrait le petit déjeuner, qui se trouvait à deux pâtés de maisons d'ici ; l'endroit s'appelait chez Coco ; la serveuse et le patron de l'endroit étaient des gens très aimables ; et depuis plusieurs mois, Susan était devenue une habituée et une très bonne cliente ainsi qu'une amie, comme de longue date.
Susan a aimé et aime toujours voyager ; elle était beaucoup partie en vacances parfois à l'étranger avec son mari. Et Susan souhaitait vraiment continuer des voyages à l'étranger si possible, avec une association de voyage qui organisait des voyages guidés, organisés à l'étranger.
Susan évoqua également qu'ayant grandi à Sunnydale et ayant été témoin de faits étranges et inexpliqués et connait beaucoup de gens ; et côtoyant quand elle était enfant d'autres petits camarades de son âge de son quartier ; ils racontaient toutes sortes d'histoires digne de contes de fées et tout droit sortis de romans d'horreur et fantastique, pour des enfants pour la fête d'Halloween.
Susan déclara en riant et disant que les gens de cette ville pouvaient parfois tomber dans la paranoïa et, dans une certaine peur, mais étant habituée aux phénomènes paranormaux, personne n'en mentionnait durant des jours où faisait la une des journaux et les informations du soir niveau régionaux ; Jenny avait l'air inquiète et surtout intriguée par ses informations et curieuse, et ne voulant effrayé Jenny, ou la faire fuir et la pousser à fuir cette ville que Susan aimait tant et si petite et à l'apparence humaine, Susan se précipita pour la rassurer et lui dit que c'était de vieilles légendes pour faire peur... Et surtout c'était anti-touristique à fond ; et bien sûr, Susan n'y croyait pas. Et bien sûr pour elle c'était étrange tout ceci et dit :
"Vous vous rendez compte Jenny, il y a des gens prêts à croire aux vampires dans cette ville ! Non mais vraiment dans quel monde nous vivons." Voyant que Jenny était pensive, alors qu'elle riait d'un rire nerveux, elle reprit un visage sérieux et lui demanda avec inquiète "Mais et vous, chérie, ne me dites pas que vous y croyez ?"
Ne voulant pas attirer l'attention sur elle, et qu'on la soupçonne de quoi que ce soit, et voulant vivre le plus normalement possible surtout voulant éviter ce sujet de vampires, et effrayait son amie et apaisait ses craintes, Jenny secoua la tête d'un air grave est déclara "Non, bien sûr que non, je n'y crois pas cela, à l'air tellement farfelu et hors de notre vie."
Susan semblait soulagée par cette réponse et beaucoup moins inquiète pour Jenny ayant peur que cette discussion veuille faire fuir Jenny hors de la ville par peur et superstition. Jenny, quant à elle, voulu changer de sujet et profita de sa pensée, qu'elle se souvenait que la veille femme voulait lui parler en quelque sorte des habitants du quartier donc elle s'aventura vers cette zone beaucoup moins dangereuse :
"Euh, Susan, vous m'aviez dit que vous me parleriez un peu du quartier et de ses habitants j'aimerais beaucoup en savoir plus sur cela."
Le visage de Susan s'éclaira de nouveau à la mention de parler du quartier à Jenny et lui faire en quelque sorte le tour et lui servir de guide, elle lui dit : « Ah oui c'est vrai ! Donc, Jenny vous avez vraiment de la chance, c'est un quartier particulièrement paisible où il y fait bon vivre avec des résidences et des maisons d'assez bonnes qualités ; et c'est, je vous prie de me croire, un quartier rêvé pour y vivre et élever ses enfants." Susan sourit à cette mention puis continua : "Vous verrez qu'il y a beaucoup de familles avec des enfants..." Puis Susan s'arrêta regardant attentivement Jenny pour vérifier qu'elle avait toute son attention, qu'elle ne remarqua pas de réaliser qu'elle l'avait et dit "Je suppose que vous n'avez pas vraiment vu personne ? Personne qui ne vous a rendu visite, pour vous souhaiter la bienvenue ?" Jenny secoua la tête tristement en révélant que non, effectivement personne n'était venu la voir à l'exception de Susan, et Jenny lui avoua qu'elle en était assez étonnée, car croyant venir vivre dans une rue paisible où il y fit bon vivre et dont les gens étaient accueillants... A ses mots, Susan fut alarmée et s'empressa de rassurer et réconfortée Jenny en se hâtant de dire " Oh non, ma chère, vous n'avez aucun soucis à vous faire, je vous assure ; les gens ici sont très amicaux et il y fit bon vivre, vous n'avez pas à vous inquiéter , je vous le promets, c'est juste qu'à l'approche de la rentrée scolaire les parents ont beaucoup à faire et doivent préparer les enfants et la rentrée."
Jenny acquiesça à cela, n'ayant pas pensé du tout à cette alternative ; et se frappant mentalement pour ne pas y avoir pensé elle-même qu'en tant qu'enseignante elle était bien placée pour le savoir et le comprendre.
Susan lui expliqua qu'il y avait un terrain de jeux, ainsi qu'un parc avec des balançoires et des jeux pour les enfants ; elle lui parla également d'une boulangerie et également une épicerie, où achetait des aliments de tous les jours ; viandes, poissons, œufs, produits laitiers, fruits et légumes et boite de conserve...
Susan évoqua aussi que pas très loin d'ici se trouvait également une église Catholique, ou si Jenny voulait y aller, elle pourrait si rendre ; Susan confessa qu'elle était Catholique et lui fit l'offre de l'accompagner à l'église le dimanche si elle le souhaitait... Jenny la remercia pour cette information, et lui dit que ce serait avec plaisir si elles s'y rendaient ensemble, mais Jenny n'y allait pas toutes les semaines. Et Susan évoqua aussi l'existence qu'à côté de cette même église se trouvait un temple protestant, si Jenny était protestante et non catholique.
Bien sûr, Jenny n'était ni l'un, ni l'autre.
Susan commença à parler et décrit certaines maisons et familles de leur rue et des environs du quartier ; pas tous car ne connaissant pas assez bien certains voisins et entourage, elle préférait s'abstenir de tout commentaire où bavardages qui pouvaient être sans doute mal vus. Mais c'était déjà un début :
La maison qui se trouvait être en face de celle de Susan se trouvait être la maison d'un jeune couple qui avait emménagé l'année précédente, alors qu'ils venaient tout juste de se marier ; aujourd'hui, ils attendaient à présent leur premier enfant ; et il s'agit d'une petite fille d'après ce que la future jeune maman avait révélée à Susan, et lui avait confiée qu'elle l'inviterait chez elle pour célébrer la naissance à son retour d'hôpital.
La maison juste à côté de celle du couple, se trouvait celle d'une famille, également ; dont ils habitaient à présent depuis plusieurs années ; le couple ne s'entendait pas très bien, et il y éclatait dans leur foyer de violentes disputes ; selon ce qu'elle a vu et entendu, peut-être c'était des rumeurs où des paroles malveillante pour rajouter encore plus de fumer colporter par quelqu'un qui voudrait voir cette famille se déchiré un peu plus et que les parents divorcent ; Susan ne savait pas, mais quoi qu'il en soit, le mari trompait sa femme, et cela presque devant ses yeux avec une jeune femme beaucoup plus jeune que lui - il avait quarante ans - la jeune fille en question avait dix-huit, et l'époux voulait quitter sa femme et divorcer.
Susan, dit à Jenny de se méfier de cet homme, mais en revanche l'épouse est très charmante ; elle a cinq enfants ; un fils ainé de dix ans, presque onze ans, qui va faire sa rentrée au collège ; deux autres fils des jumeaux, âgés de huit ans et enfin une petite fille de cinq ans.
Susan évoqua aussi, une autre voisine également veuve, qui élevait seule, sa petite fille qui était une adolescente ; après le décès étrange et brutale de ses parents. Susan s'entendait très bien avec sa voisine, mais n'aimait pas trop la jeune fille qui était une vrai rebelle et une incroyable manipulatrice, faisant croire à tout le monde sa bonne volonté en implorant tout le monde de bienveillance, et ainsi que tout le monde prenne pitié d'elle, mais en réalité dans sa tête c'était une toute autre histoire, et manipulait s'en cesse sa grand-mère qui la croyait aveuglément bonne et douce ; et surtout ce qui exaspérait particulièrement Susan était que cette jeune fille s'habillait de manière provoquante et surtout portait des vêtements qui la faisait presque passer pour une prostituée ; Jenny croyait qu'elle aurait sans doute à faire à elle au lycée, mais Susan arrêta ses pensées en déclarant qu'elle n'était pas inscrite au lycée où Jenny enseignerait ; à ses paroles souffla intérieurement de soulagement.
Susan indiqua aussi la maison de la jeune femme qui était sans doute la maîtresse du mari adultère ; cette jeune fille avec ses parents ; elle avait pour ambition de faire des études de marketing dans la vente de vêtements ou de chaussures pour femmes ; Susan pensait que voyant le niveau intellectuel et les notes presque médiocres de la fille, elle aurait tout juste le niveau pour être vendeuse ; c'est sûr, Susan ne doutait pas qu'elle saurait vendre ; mais c'est tout d'après elle il ne fallait pas qu'elle espère plus.
Susan parla ensuite de d'autre famille avec des enfants, où des couples de personnes âgés que Susan avait appris à bien connaitre au fils des années et puis ensuite ; Susan évoqua un couple, qui avait presque le même âge à une dizaine d'années près, peut-être plus jeune qu'elle, à trois pâtés de maison plus loin et qui vivait tout près d'un autre quartier à la limite de la frontière entre deux quartier pour être précis ; il s'agissait d'un couple âgé, qui avait vécu pendant des années dans la même maison et bien sûr Susan les connaissait très bien ; ils avait été parents de trois enfants et bien sûr à présent avaient des petits enfants ; dont ils s'occupaient régulièrement, pour soit un week-end de temps en temps, ou soit ils les prenaient pendant la semaine chez eux.
La famille s'appelait, les Rosenberg ; Samuel et Heidrun Rosenberg ; ils étaient d'origine juif ; et ils s'occupaient avant tout des trois enfants de leur fils ainé, Ira.
Susan déclara combien cette famille était gentille, en particulier, elle connaissait très bien Heidrun et ses petits-enfants ; trois filles ; la plus âgée à quinze ans et la plus jeune à trois ans. Susan révéla à Jenny qu'elle aura s'en doute la jeune fille en classe car elle était inscrite au même lycée qu'elle enseignera ; le lycée de Sunnydale.
Susan fit l'éloge de la jeune fille, combien elle était adorable et attachante mais très timide.
Cela faisait plusieurs heures que Jenny et Susan bavardèrent ; et quand elle eut fini de parler de la vie du quartier, et lui redit que les personnes étaient très accueillantes et généreuses et lui dit également qu'elle lui ferait présenter quelques-unes personnes qu'elle avait fait mention ;
Au cours de la conversation, Susan montra et présenta les différents animaux qu'elle possédait à Jenny ; en premier il y avait sa petite chienne, prénommée Touinette, une petite chienne de presque âgée de cinq ans ; au pelage noir et au gabarie petit presque de la taille d'un Yorkshire mais à un poil plus haut, une truffe longue presque à un louveteau ;
Quand Touinette avait aperçu Jenny, elle s'était mise à aboyer gaiement, et lui avait tourné autour tout en la reniflant pour y décelait son odeur et son parfum et avait fini par poser ses pattes sur les genoux de la jeune femme, en se laissant caresser.
Jenny remarqua à quel point, elle était affectueuse et finalement au bout d'un moment, Touinette avait fini par monter sur les genoux de Jenny pour se faire caresser davantage en remuant la queue de contentement.
Les deux chats de Susan étaient deux femelles nommées Kitty et Kelly ; mais Jenny n'avait pas eu la chance de les voir car il y en avait une qui dormait dans son panier et tandis que l'autre se cachait de sa vue.
Jenny avait mangé deux ou trois parts du clafouti à la cerise de Susan et bus un peu de citronnade.
Susan fit l'éloge de la citronnade de Jenny et en échange Jenny lui dit à quel point ses gâteaux étaient bons.
Puis après s'être fait mutuellement la bise, Jenny quitta Susan et la maison et revient dans la sienne ; s'apprêtant dès le lendemain à rencontrer son nouvel employeur...
Le lendemain matin, Jenny se réveilla, prête émotionnellement pour sa rencontre avec le principal Flutie ; elle se leva et prit un petit déjeuner léger ; ne se sentant pas la force de manger et consommer quelque chose de trop lourd à cause de sa nervosité ; ensuite Jenny remonta à l'étage pour prendre une douche rapide, et puis s'habillât d'un chemisier fleurie avec une longue jupe, elle attrapa ses vêtements sales de la veille qu'elle avait laissés jetés au hasard sur une chaise, puis se coiffa, décidant de laisser ses cheveux lâchés sur ses épaules.
Jenny attrapa son sac et vérifia qu'elle avait tout ce qui lui fallait ; elle avait glissé la veille ses plans de cours ; pour prévoir si jamais Flutie voulait vérifier son travail et parlait avec elle du programme scolaire informatique. Jenny sortit de sa maison en verrouillant la porte et se dirigea vers sa voiture ; installée sur le siège conducteur, en tournant sa clé dans le contact et fit démarrer le moteur, elle démarra, tout en réfléchissant et pensant à ce que Jenny et le principal allaient discuter, et bien sûr il lui ferait surement visiter le lycée ; elle n'avait pas à s'inquiéter où à se faire du souci.
Jenny trouva facilement le lycée, et trouva le parking où elle y pu se garer ; bien sûr il y était tout fait facile et accessible et simple à trouver une place de libre étant donné que la rentrée n'avait pas commencé et pu voir également deux autres voitures qui étaient garées pas très loin sur le même parking, une qui devait appartenir au principal Flutie et une autre également était là, et Jenny reconnu la marque comme étant une Citroën ; et se demanda qui pouvait bien venir également avant la pré-rentrée des professeurs à part elle-même pour rencontrer le directeur sûrement un autre enseignent supposa-t-elle pour elle-même . Et sortit de sa voiture en prenant son sac et se dirigea directement vers la porte d'entrée principale.
En montant les marches jusqu'aux portes, Jenny vit le principal Flutie qui l'attendait un air totalement jovial, qui était, le fait est totalement contagieux, il possédait une bonne humeur extrême et qui ne s'arrêtait jamais, et surtout il était très conciliant, de bonne volonté et amical et faisait tout pour rendre ses enseignants et étudiant à laisser, et leur donner toujours une chance de réussite. Jenny avait eu ce sentiment de bien-être et d'être à son aise avec lui et avait senti sa bonne humeur quand elle avait discuté avec lui lors de leur entretien téléphonique.
Le principal l'acculât et la salua dès qu'il l'aperçut en lui demandant
"Bonjour ! vous devez être Mlle Jennifer Calendar ?' Jenny acquiesça, et le principal lui tendit sa main pour qu'elle lui serre, "Enchantez de vous rencontrer, je vous attendais ; je suis le principal Flutie votre nouvel employeur ; et je voulais vous accueillir avant la pré-rentrée pour que vous ayez le temps d'avoir vos reperds à travers le lycée et de vous y mettre à l'aise, je ne voudrais pas que vous soyez intimidée pour votre rentrée ; et je voulais également vous faire visiter pour que vous ne soyez pas perdu."
Le principal Flutie faisait tout pour mettre à l'aise Jenny ; cette dernière le remercia pour ses attentions et lui répondit qu'en effet c'est tellement plus simple de commencer à connaitre un endroit avant d'y travailler soi-même ; et Flutie lui parla gentiment en disant qu'il connaissait les difficultés et voulait accorder sa sympathie à tout le monde et que les élèves méritaient d'avoir les meilleurs outils pédagogiques et les meilleurs enseignants pour réussir ainsi que de bonnes conditions de travail et de matériel.
Le principal Flutie fit entrer ensuite, Jenny dans les locaux en parlant, de tout et de rien, pour ainsi mettre l'atmosphère à l'aise, des vacances d'été et du temps, de la pluie, du climat météorologique de la Californie. Jenny autorisa le principal à l'appeler sous le nom de Jennifer quand, il lui demanda s'il pouvait l'appeler comme cela.
Flutie lui montra les différents étages du lycée ; le laboratoire de physique-chimie, la salle de sport et gymnase, la cafétéria où mangeaient les étudiants ainsi que la pièce réservée aux professeurs ; il lui montra la cours du lycée, et la vitrine des trophées qu'avait remporter certains étudiants en concours de natation et de football, Jenny l'entendit dire l'éloge de certains étudiants brillants et talentueux qui avaient réussi dans le domaine sportif , ainsi que c'était tallent d'écriture et lui parla que chaque année, fin Mars début Avril l'école organisée un après-midi talent ; où chaque élève s'il le désirait pouvait choisir quelque chose à présenter qui était un talent ; comme une pièce de théâtre, du chant, des marionnettes, où un talent de ventriloques, et bien d'autre encore.
Flutie lui montra ensuite son bureau et juste à côté le bureau de sa secrétaire, ainsi que la salle des professeurs et ainsi Jenny pu découvrir son cassier, où elle commença à mettre quelques-unes de ses affaires ; Jenny en profita alors pour dire au principal Flutie et lui montrer ses plans de cours et ses idées pour le programme scolaire et il déclara :
"Bien, bien Jennifer ; je vois que vous êtes une personne organisée si vous me le permettez je vais les regarder d'un peu plus près, et je vous les rendrais dès demain à la fin de la réunion." Jenny accepta cette offre.
Tandis qu'ils marchaient tous les deux dans les couloirs ; Flutie lui parla de son travail et ses études d'informatique ; et lui dit tout en s'excusant de sa maladresse qu'il la trouvait très jeune ; mais également très brillante, et lui dit qu'en tant que professeur d'informatique, elle devra bien sûr enseigner l'informatique à ses élèves et également du groupe option science informatique ; mais également collaborer et avec ses collègues enseignants de mathématiques, d'histoire et de science pour réserver et enregistre les réservations que ses collègues feront dans la salle des ordinateurs et collaborer pour aider les élèves à réaliser leurs projets scientifiques sur l'ordinateur et préparer également des dossiers pour les cours d'histoire selon les évaluations.
Flutie se rendit bien vite compte que Jenny était une jeune femme très brillante ; ce qui signifiait que ses bulletins scolaires ainsi que les commentaires de ses anciens professeurs ne mentaient pas ; et n'avait pas volé son droit de poste parmi eux au lycée.
C'est ainsi que la visite de termina ; quand il conduisit Jenny vers sa classe à elle, qui lui était destiné ; le laboratoire d'informatique ; lui présenta les ordinateurs et son bureau ; Jenny pris un moment pour s'imprégner de la pièce et se permit d'allumer son ordinateur de travail et de se connecter à son compte grâce aux identifiants que le principal lui avait donnés.
En quittant la salle de classe, Flutie lui annonça que la visite était terminée et que c'était tout pour aujourd'hui et lui demanda d'un air soucieux si cela lui convenait et si elle se sentait à l'aise ; sur quoi Jenny répondit que tout allait pour le mieux ; ils passèrent alors devant les portes de la bibliothèque de l'école, et Flutie lui attrapa son coude pour lui dire qu'il avait complètement faillit oublier de lui faire visiter la bibliothèque ; il lui expliqua que le nouveau bibliothécaire était également un nouveau membre du corps enseignant et lui expliqua avec lui aussi elle devra travailler en collaboration car Flutie lui expliqua qu'il souhaiterait que Jenny insère dans son programme scolaire avec ses élèves des trois niveaux ; comme enregistrer des livres dans des bandes de données et les classer par titre et par auteurs ainsi que thèmes et catégories ; car ils avaient depuis longtemps un système où les élèves et le bibliothécaire écrivait sur une grille faite main pour signaler un livre qui a été emprunté ; mais ce système est dépassé et que cela irait plus vite par technologie, et lui parla également du système de carte pour les numéros et adresses des enseignants.
C'est alors que Flutie la laissa devant les portes battantes de la bibliothèque, lui disant qu'il voudrait qu'elle fasse la connaissance du bibliothécaire et son nouveau collègue ; et lui dit qu'avant qu'elle arrive elle-même au lycée, Flutie avait fait visiter le lycée à Rupert Giles -c'était son nom- et la laissa donc ici pour lui dire qu'il revenait tout de suite car il avait également oublié de lui fournir certains manuels scolaires d'enseignement pour Jenny.
Le principal Flutie, lui avait donc dit qu'il était toujours à la bibliothèque faisant sans doute l'inventaire des livres. Jenny resta seule quelques secondes au milieu du couloir, et pris une profonde respiration, poussant doucement les portes de la bibliothèque. Elle passa lentement la tête à travers l'embrassure de la porte, pour voir s'il y avait quelqu'un. Voyant qu'il n'y avait personne à première vue mise à part le son de bruissement et de mouvement fluide, de livres et de pas ; Jenny dit doucement "Bonjour ?" Comme personne répondit, elle s'avança marchant de quelques pas plus loin dans la bibliothèque, et se doutant quelle n'avait peut-être pas parlé assez fort ; elle continuât "Il y a-t-il quelqu'un ?"
La voix de Jenny alerta bientôt Giles, en entendant une voix féminine, inconnue, mais qui demandait sans doute à le voir. Elle l'avait appelé timidement et incertaine, crainte de déranger, mais en même temps espérant faire sa connaissance. La tête de Giles, ainsi que son corps sortirent, étonnés, de derrière des piles de livres et des étagères : "Oh, bonjour... Madame... Mademoiselle... Que-puis-je pour vous ?" demanda-t-il toujours étonné de voir une jeune femme, ici, avant la rentrée scolaire et intrigué, et troublé et sous le coup de l'émotion et saisis d'avoir était interrompu.
Jenny sourit à l'homme devant elle, d'un regard bienveillant et d'espoir, et heureuse de pouvoir faire sa connaissance, elle déclara "Excusez-moi de vous avoir dérangé, mais je suis nouvelle ici ; je suis une nouvelle professeure, et le principal Flutie m'a dit qu'il y avait quelqu'un ici ; alors j'ai profité pour venir vous dire bonjour et me présenter ainsi que de vous saluer." Expliqua-t-elle en souriant, et essayant de s'excuser pour le dérangement, et espérer qu'il soit aussi impatient qu'elle de faire sa connaissance.
Mais à la façon dont il lui avait parlé, il s'emblerait qu'il soit quelqu'un d'assez renfermé et timide ; et elle remarqua qu'il avait un accent britannique il lui s'emblerait ; elle allait faire de son mieux pour être aussi gentille que possible et bienveillante pour, elle l'espérait se lier d'amitié peut-être avec lui. Il était très beau et assez séduisant, et il s'emblait plus âgé qu'elle de dix ans son ainé, ou peut-être un peu plus, Jenny devait se l'admettre et il avait un air de bourgeois, ou de gentleman et une personne de haute fonction, sortie de bureau de fonctionnaire du gouvernement avec sa tenue vestimentaire ; comme on porte dans un bureau ; il portait une veste et un pantalon en tweed, avec une chemise blanche à rayures.
Giles sortit complètement des couloirs des étagères de la bibliothèque, en l'entendant fournir ces explications et sourit doucement à la jeune femme ; en comprenant qui elle était et surtout comprenant ses attentions, en voyant que c'était la jeune enseignante que Flutie lui avait parlé et était heureux de faire la connaissance de quelqu'un qui ne connaissait pas vraiment l'endroit et ne connaissait pas vraiment personne non plus :
"Oh... Très bien, je suis enchanté de faire votre connaissance, je suis également nouveau, et le bibliothécaire du lycée, je m'appelle Rupert Giles, et vous ?" Dit-il en s'approchant d'elle et tendit sa main pour prendre la sienne, alors que la main chaude de Giles toucha celle de Jenny, et en s'emmêlant leurs doigts et pressant légèrement leurs mains ensemble : elle déclara :
"Je m'appelle Jennifer Calendar, mais vous pouvez m'appeler Jenny ; tout le monde me nomme comme ça." Giles lâcha sa main à contrecœur, il se sentait étrangement réconforté par son doux contact et ses doigts fins ; il lui répondit, en déclarant qu'il ne voulait pas la vexer ni la froisser, ou la blesser, que puisqu'ils ne se connaissaient pas encore très bien, il préférait rester au formalité en l'appelant tout simplement "Mlle Calendar" ; à ses mots Jenny redressa son menton, et bougeant légèrement ses épaules et se redressa de tout son dos bien droit, ne voulant pas montrer sa déception et sa blessure déclara sur un ton presque taquin et hautain :
"Très bien comme vous voulez, M. Giles."
Giles lui expliqua quand Jenny lui demanda pour changer de sujet ne voulant ainsi pas rester maladroit l'un envers l'autre, ni laisser l'atmosphère pesante et lourde ; demanda où Giles était originaire, et aussi le dernier établissement où il avait travaillé.
Giles expliqua qu'il était originaire d'Angleterre, ce qui expliqua son accent britannique, et qu'il y avait vécu toute sa vie ; et la raison pour laquelle il était venu s'installer aux Etats-Unis était parce qu'il avait envie de changer d'horizon, de culture et surtout il aimait voyager, donc cela semblât une occasion de partir vivre ailleurs ; un genre d'aventure l'attendait. Et il révéla également qu'il n'avait pas toujours travaillé comme bibliothécaire, son dernier poste était en effet bibliothécaire mais le précédent avait été dans un muséum d'histoire naturelle, et surtout dans la partie historique de Grande-Bretagne ; et il y avait travaillé une bonne décennie.
Giles lui demanda d'où elle venait et combien de postes d'enseignantes elle avait effectué, selon lui cela devait être sa première place ; voyant à quel point elle était jeune. Jenny répliqua que c'était son deuxième poste en tant qu'enseignante titulaire mais avant elle avait fait un stage à l'université en tant que professeur remplaçante dans un collège et une école primaire ; et elle regarda Giles avec défit, en lui disant, presque irritée, et avec une note de colère dans sa voix, qu'elle avait vingt-sept ans.
Giles la regarda lentement en se disant qu'elle était bien jeune ; et surtout elle avait l'air d'une jeune femme intelligente et brillante, et Jenny semblait si fougueuse, remplit d'énergie de dynamique et pétillante. Giles fut coupé dans ses pensées quand elle lui demanda son âge, il lui dit répondit qu'il avait quarante ans.
Jenny eu le souffle coupé, et ses yeux était émerveillés, il avait l'air si jeune et beau surtout avec son sourire timide et en coin ; il avait donc, comme elle le pensait, presque treize ans de plus qu'elle, cela répondait définitivement à sa question.
Au même moment, le principal Flutie rentra lui aussi dans la bibliothèque, coupant ainsi la conversation, pour l'instant ; il avait toujours son visage et ses lèvres joviaux visiblement heureux et ravis que Jenny et Giles et commençaient par faire connaissance :
"Ah ! je vois que vous avez tous les deux commencé à faire connaissance. Comme cela demain, à la réunion de pré-rentrée vous vous reverrez et serez tous les deux, comme de vieux amis." Dit-il avec un grand sourire, en donnant à Jenny ses manuels de cours d'informatique, elle le remercia silencieusement, elle souriait toujours à Giles espérant qu'ils continuèrent à discuter plus tard. Flutie avait mis plus de temps que nécessaire à aller chercher les manuels de Jenny, ne se doutant pas qu'il a dû être retardé par un coup de téléphone ou d'autres dossiers, mais Jenny soupçonnait qu'il avait pris son temps pour qu'elle fasse plus la conversation avec Rupert et elle croit qu'il a peut-être dû entendre une partie de ce qu'ils s'étaient dit. Flutie continua de parler se tournant vers Giles.
"Je suis heureux et je vois, M. Giles, que vous avez commencé à parler et sympathiser avec Jennifer ; il faut que vous sachiez que vous travaillerez sans doute en étroite collaboration ; étant donné que vous êtes le bibliothécaire et que Jennifer est professeure..." Giles savait où il voulait en venir, car Jenny allait surement amener ses élèves par petits groupes faire des recherches dans les livres et différents manuels scolaires ; mais son attention et son regard se leva subitement quand Flutie évoqua que Jenny enseignait l'informatique.
Jenny avait alors remarqué au coin de la bibliothèque vers une table au coin d'un mur se trouvait quatre ou cinq ordinateurs, qu'elle n'avait pas fait attention en regardant autour de la pièce. Giles fit la grimace et était stupéfait d'apprendre qu'elle enseignait les sciences informatiques ; Giles ne comprenait pas l'utilité des ordinateurs et pour une raison ou une autre en était effrayé, et se demandait ce que cela pouvait bien servir et surtout qu'est-ce que cela apportait de mieux et de nouveau, et surtout les ordinateurs tombaient toujours en panne et était très long et lent à manipuler ; il n'aimait pas l'effet que cela prodiguait chez les jeunes et l'influence parfois néfaste sur eux.
Flutie partit après un moment, et ayant partagé une minuscule conversation et des formalités à Jenny et Giles.
Giles sourit à Jenny et lui dit maladroitement et bégayait légèrement, et presque sans préambule ; que comme cela, alors, elle avait étudié et enseigné l'informatique ? Jenny acquiesça, touchée par son côté curieux et elle pensait, admirative, et voulait en savoir plus, elle déclara sur un ton en gonflant presque sa poitrine de fierté, en se préparant à dire tout ce qui la passionnait, mais fut coupé, par un rire nerveux de Giles et légèrement moqueur ; qui par la suite, il regrettera et fut désolé et fâché de l'avoir fait souffrir et maladroit. Et dit qu'il ne comprenait pas pourquoi elle perdait son temps avec une soi-disant science, qui est un coté nouveau, et qui ressemblait à une mode et surtout qu'il était tout à fait certain que d'ici une décennie les ordinateurs seraient dépassés et plus personne ne si intéresserait ou s'en servirait et qu'elle serait peut-être au chômage à cause d'avoir choisi une branche qu'il était sûr qui ne tiendrait pas et serait trop fragile et serait perdue et n'aurait aucun avenir.
Jenny était blessée et offensée, c'était comme avoir été frappé à l'estomac ; et elle le regarda de haut, et surtout ses yeux clignèrent dangereusement et se plissèrent d'une telle façon, qu'on aurait dit deux fentes. Elle commença alors à répliquer, qu'elle ne comprenait pas son attitude, ni son raisonnement ; que depuis des années, voire même des siècles, chaque personne, chaque scientifique pensait que leur invention n'était qu'une mode que les gens s'en laceraient, ni durerait que personne n'était fait pour le changement ; et Jenny éclata avec passion et férocité dans sa voix, Giles posa son coude contre le comptoir, regardant Jenny avec admiration et respect voyant comment elle savait se défendre, et sourit presque en secret. Elle continua en disant qu'il suffisait de donner quelques exemples ; comme le téléphone, la radio, la télé, les fusées qui volaient en direction de l'espace... Tout ceci les gens croyaient que c'était une mode une invention passagère, mais cela avait marqué l'histoire et garder bien précieusement et gagner de l'ampleur et du terrain, et que tout ceci n'était nullement passager.
Giles ne voulait pas montrer son admiration ni son affection pour cette femme et ne voulait surtout pas admettre que Jenny avait raison : il déclara, qu'il détestait les ordinateurs et n'aimait pas s'en servir et surtout c'était très compliqué pour lui, que c'était un véritable casse-tête, ou du chinois pour lui, et que c'était très compliqué à comprendre, qu'il n'avait rien trouvé pour l'aider à mieux comprendre avec facilité et des mots simples.
A cela, Jenny s'adoucit en disant doucement et s'approcha de Giles, posant sa main sur son avant-bras ; à cela Giles ressentit une chaleur et une décharge électrique, mais essayer donner pas montrée ce que Jenny provoquait comme sentiment chez lui, et dit qu'elle pourrait essayer de lui apprendre, qu'elle voudrait l'aider s'il voulait bien ; et apprendre certaines bases.
Mais il refusa, ayant trop peur et avait développé vraiment une phobique de ces engins ridicules et inutiles. Mais Jenny ne voulait pas baisser les bras, et voulait surtout avoir Giles comme ami et continuait à lui sourire comme les lumières galactiques, un sourire, les mêmes sourires qu'elle donnait étant bébé à sa maman et sa mamie.
Mais Giles était catégorique et croisa les bras résolument et de manière presque définitive sur sa poitrine ; Jenny poussa un long soupir exaspéré et se détourna de lui en disant ; qu'elle le verrait probablement demain à la réunion des professeurs. Et lui dit au revoir.
Giles l'avait regardé partir et il souffla furieux en retirant ses lunettes et se pinça l'arête du nez en s'exclamant de manière irrité et furieux, et il ne pouvait pas s'empêcher d'avoir des sentiments et pensées contradictoires en pensant et son esprit dévia vers la jeune femme, il préféra, c'est plus simple, rejeter de la colère et sa frustration « Mais ce n'est pas vrai, ce n'est pas possible, cette femme ! quelle plaie, mais quelle plaie, celle-là ! quand je pense que je vais devoir la supporter."
Jenny, elle aussi, une fois chez elle se demandait combien il pouvait être à ce point énervant, mais elle voulait le connaitre d'avantage car il avait cette impression d'être si gentil, et beau à la fois et surtout il semblait être intéressant et affectueux, et cultivé ; et avait de la conversation.
Le lendemain ; Jenny se rendit à la réunion de pré-rentrée des professeurs ; le principal Flutie l'avait prévenue qu'étant une nouvelle, elle devra se présenter devant ses collègues ainsi devant tout le monde et lui avait demandé de préparer un petit discours sur ce qu'elle était, quelle était sa matière de prédilection, ses intérêts et d'où elle venait et surtout d'écrire son parcours universitaire à l'école secondaire qui était très brillant et qui méritait d'être su et aussi ce qu'elle aimait faire et aussi dire qu'elle avait beaucoup voyagé avec sa famille étant petite, car ce genre de choses, selon lui, plaisait beaucoup au gens et apportait de la curiosité et de l'admiration : Donc c'est ce qu'elle fit, en entrant dans la salle de réunion à côté de la salle de professeurs elle remarqua un bon nombre de professeurs et cela l'impressionna, mais ne fut guère surprise en voyant et constant la taille du lycée, il était tout à fait normal d'avoir un assez bon nombre d'enseignants ; elle sympathisa avec deux enseignantes et collègues de mathématique qui enseigneraient à tour de rôle pour une classe de 10ème année ; et Jenny fut présentée à Craig le professeur de physique-chimie, qui lui souriait avec sympathie et une certaine lumière dans ses yeux, de convoitise et un léger flirte s'engage avec lui, qu'il avait lui-même déclenché, mais elle lui fit vite comprendre qu'elle n'était pas intéressée. Quand tout le monde furent assis et près à commencer et le principal réclama le silence ; Jenny était assise à côté de Giles, elle lui souriait discrètement et lui avait murmuré un doux "bonjour".
Le principal Flutie parla et déclara avant de commencer la réunion il voulait présenter deux nouveaux employés.
Jenny commença par se présenter en déclarant : "Bonjour à tous, je m'appelle Jennifer Calendar... Mais tout le monde me surnomme Jenny..." Elle prononça alors le discours que Flutie lui avait encouragé à dire et finit par ces mots "Je suis heureuse d'être parmi vous aujourd'hui et au cours de l'année venir, j'aime beaucoup Sunnydale, c'est une ville qui semble tellement paisible et amicale, j'ai emménagé dans un très bon quartier... Merci de m'avoir écouté." A la fin, Jenny fut applaudie.
Giles se leva également ; murmura en se présentant en expliquant ses fonctions et combien il était timide et intimidé de parler devant tant de gens, et expliqua qu'il venait également d'arriver à Sunnydale et qu'il était originaire d'Angleterre, puis s'assit, tout le monde l'applaudit. En rougissant légèrement, et regardant Jenny du coin de l'œil et voyant qu'elle lui souriait de manière encourageante il se détendit.
Il eut quelque rire d'encouragement, face à sa remarque qu'il n'aimait pas parler en public, Jenny ne faisait pas partie des personnes qui riaient, mais sourit discrètement et posant ses doigts sur ses lèvres et se dit...
Oh, Dieu du ciel quel snob.
Le principal Flutie, parla de l'année à venir, du programme scolaire, des diplômes qui devront être délivrés aux étudiants ; ainsi que l'organisation de certaines fêtes, comme un bal de Noël, de Saint-Valentin, et un bal de promo de fin d'année et aussi la journée des talents qui à lieu tous les ans. Il rappela le règlement et les règles et punitions qui devront être données au fauteur de trouble, et certaine réunion auront peut-être lieux pour des cas d'indiscipline ou conseil disciplinaire...
Le principal Flutie rendit à Jenny comme promis ses plans de cours la félicitant encore pour son organisation et sa minutie, face à son travail d'enseignante...
La semaine de la rentrée des classes s'annonçait calme et sans incident, la rentrée se passait tranquillement et dans le calme ; Jenny rencontra au fil de la semaine les différentes classes qu'elle aurait à charge, elle se présentât à ses nouveaux élèves leur expliqua qui elle était et les règles de vie de sa classe et fit un monologue sur le respect de soi et des autres et sur la vie de classe et de groupe et leur expliqua son programme ; bien sur ce n'était pas le même pour chaque classe et niveau ; elle développa son programme et expliqua selon les étudiants ; un jour elle fit son premier cours de classe avec des élèves de 10ème année, et en plus de cela qu'elle s'aperçut que quelques élèves de cette classe faisait partie de l'option science informatique ; Jenny les aurait donc également quelques heures de plus par semaine.
Parmi ses élèves de cette option et aussi de 10ème année, un nom, en parcourant sa fiche d'étudiants qui était dans chacune des classes, un nom lui saute aux yeux ; Rosenberg ; le nom que Susan lui avait donné parmi les différents habitants du quartier et avait également évoqué que la petite-fille de ses voisins serait peut-être parmi ses élèves.
Et cette jeune fille s'appelait Willow Rosenberg. Willow était assise au premier rang, le regard timide et une expression et un visage enfantin ; elle possédait de longs cheveux roux foncé qui descendaient en cascade au milieu du dos, elle se les attachait parfois en deux couettes, ou en simple tresse, ou alors elle les laissait flotter derrière son dos ; Jenny avait observé combien Willow était timide et mal dans sa peau, elle l'avait observée tout de suite et cela c'était toute suite vu ; un pincement au cœur la provoqua Jenny, quelque chose remue d'étrange dans sa poitrine son rôle d'enseignante et de femme, d'adulte voulait apporter son soutien à cette fille et lui faire gagner confiance, en elle-même et ses capacités ; Jenny observa également combien Willow lui ressemblait quand elle avait son âge ; timide incertaine d'elle-même et l'envie de plaire aux autres et en particulier à sa famille ; et vit également que son manque de confiance et de complexité corporelle se voyait et était visible et ressentit à travers son style vestimentaire.
Willow portait des pulls assez gros et épais, ou parfois des hauts fleuris, style pull, et des gros collants en laine en portant des jupes, qui ressemblaient et donnaient une impression d'avoir été achetés dans des associations caritatives, et comme elle avait entendu dire par des filles dites populaires de l'école qui suivaient la mode, à un point d'avoir les derniers articles et vêtements qui venaient de sortir et mis en rayon en magasin ; que Willow s'habillait "comme un sac à patate " ou une fille "qui ne devrait pas exister".
Ces réflexions, Jenny ne les supportait pas et surtout lui faisait mal au cœur, et la choque à en perdre le contrôle, et au point de vouloir protéger cette adolescente.
Comme en chaque début d'année, Jenny demandait à ses élèves d'écrire, une sorte de dissertation ou simplement écrire leur nom et prénom, leur âge et surtout leur histoire scolaire et ce qu'ils aimaient faire dans la vie ; et voulait en profiter pour les évaluer, sur la forme d'écriture, orthographe, et style et leur façon de s'exprimer à l'écrit ; et juger de leur compréhension écrite et Jenny voulait profiter de voir le niveau des élèves par rapport à l'informatique.
Après chaque fin de cours, Jenny ramassa les copies des dissertations de présentation de chaque élève, enfin ceux qui les laissaient sur leur bureau, tandis que d'autres lui apportaient directement à son bureau avant de sortir et en lui disant "Au revoir Mlle Calendar, à la prochaine fois", Willow faisait partie des élèves qui lui avait apporté sa copie à son bureau en lui tendant, Willow lui fit un sourire timide et Jenny lui rendit et elle murmura :
"Merci beaucoup Willow" cette dernière fut étonnée que son enseignante qui la connaissait à peine se souvienne déjà de son nom ; et lui fit un plus grand sourire à cela, en lui disant à bientôt et qu'elle avait hâte d'avoir son prochain cours avec elle.
Le soir, Jenny corrigea les copies qu'elle avait ramassées, elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait hâte d'arriver à celle de Willow ; alors en fouillant dans la pile de dissertations, Jenny trouva finalement celle qu'elle cherchait et la lut attentivement ; Willow avait une écriture fine et délicate et soignée, les lettres se formaient en boucle et soigneusement attachée les unes aux autres, son style d'écriture était également très bien et beau, elle s'exprimait parfaitement bien à l'écrit ; mais avait trouvé une ou deux fautes d'étourderies et également dans une phrase, une virgule qui n'était pas où elle devait être, mal positionnée ; et Jenny pu apprendre certaine chose sur son élève ; par exemple, Willow avait quinze ans, elle a obtenu son brevet des collèges avec Mention Très bien, elle avait obtenu de bons résultats à travers les matières enseignées au collège ; et elle était passionnée par tout ce qui était scientifique ; comme la biologie, les sciences physiques et la chimie, la science informatique, et les matières technologiques de fabrication de robots, de création de programme informatique...
En lisant attentivement sa dissertation, et après l'avoir corrigée, Jenny décida de lui mettre la note, B +.
Jenny apprit plus tard et à travers le dossier scolaire de Willow, qu'elle n'avait pas menti, elle était brillante dans toutes les matières et obtenait des félicitations ou bien des encouragements, sauf en sport où elle était médiocre. En rendant sa copie à Willow lors du prochain cours, qui eut lieu le lendemain en option informatique ; Jenny lui dit et la félicita devant tout le monde à quel point sa copie était excellente, et la mise en garde contre certaines fautes ; et lui dit également qu'elle mérite absolument et sans hésitation un A, mais lui dit qu'elle avait mis délibérément un B + car Jenny voulait que Willow s'améliore davantage et surtout pour lui donner l'occasion de fournir des effort et la pousser plus loin en gardant des notes d'élèves, ce n'était nullement un punition. Jenny dit à Willow de faire attention aux fautes d'étourderie et de faire attention à l'endroit où placer sa ponctuation.
Willow Danielle Rosenberg est née, le 10 Avril 1981, elle est la première fille, et premier enfant d'Ira et Sheila Rosenberg, elle est née à l'hôpital mère-enfant, maternité de l'hôpital de Sunnydale. Willow et sa famille sont d'origine juive ; et de ce fait, un mois après sa naissance, Willow eu une grande fête familiale à la maison et aussi à la synagogue, une cérémonie du Zeved Habat, comme on le prénomme. La cérémonie peut se faire aussi bien à la synagogue qu'à domicile. La maman remercie Dieu pour l'accouchement, puis est chantée certains versets du Cantique des Cantiques (2:14, et si c'est une aînée, le verset 6:9), puis vient ensuite la prière où le nom est donné, c'était Ira qui annonça les prénom de sa fille. La présentation d'une fille à la synagogue et généralement un mois après la naissance alors que pour les garçons cela se fait huit jours après la venue au monde, où la circoncision est pratiquée. A la synagogue, l'annonce de la naissance est donnée.
Willow a vécu depuis son enfance en Californie, à la crèche, à peine un an, elle fit la rencontre de son meilleur ami depuis toujours et surtout qui restera à jamais ensemble, et l'ai toujours même au lycée ; Willow fit la rencontre d'Alex Harris. Alors qu'ils jouaient à l'extérieur, Alex prit un seau rempli de sable et le fit couler partout dans les cheveux de Willow, qui cette dernière fut sous le choc. Les auxiliaires de puériculture ainsi que certaines nounous, ou agent de la petite enfance réprimanda sévèrement l'enfant pour ce qu'il avait fait à Willow.
Mais malgré cela, Willow et Alex devinrent les meilleurs amis, permettant à leurs mères respectives de faire connaissance et ainsi se lier par l'entremise des enfants ; Willow et Alex quand ils passaient leurs après-midis ensemble, le Week end et faisaient leur sieste, Willow n'hésitait pas à grimper dans le lit de son ami, et ainsi tous deux s'endormaient l'un à côté de l'autre, la tête inclinée l'un à côté de l'autre.
Quand Willow pleurait, Alex était toujours là pour la consoler, lors de leur premier jour de classe à l'école maternelle, Willow s'était mise à pleurer après avoir casser un crayon craignant que sa maîtresse la dispute ; Alex l'avait alors prise dans ses bras et consolée et aussi racontait des histoires et fit le clown pour la faire rire ; ce qui marcha.
Malgré que Willow pleurait fréquemment et facilement ; elle était en à l'opposition et en réalité très courageuse et déterminée ; à l'âge de six ans, son père lui avait retiré ses petites roues de son vélo pour qu'elle apprenne à en faire désormais qu'avec deux roues, au début elle avait peur, et suppliait son père de ne pas la lâcher ; mais trouvant toujours cela amusant, elle suppliât bien Ira de la laisser conduire seule, mais malheureusement tomba de son vélo et sa chute provoqua une grosse blessure et une égratignure légèrement profonde ou du sang coulait et fut vite sec, malgré sa blessure et ses pleurs, et ses gémissement, Willow déclara "Allez, papa, je veux continuer à en faire" elle déclara qu'elle voulait toujours monter à vélo, et finalement après plusieurs essais, elle réussit à pédaler toute seule.
Willow eu est devient au cours de son enfance grande sœur, deux fois, elle eut deux sœurs cadettes ; Dawn Rebecca née en Février 1988, Willow avait sept ans, et Gaëlle Naomie née en Février 1993, Willow avait douze ans.
Dawn avait donc actuellement huit ans, presque neuf, et Gaëlle trois ans, presque quatre.
Willow et Alex passait tout leur temp ensemble, parfois en semaine ou certains week-ends, Willow allait rendre visite à ses grands-parents paternels, Samuel et Heidrun, et ces derniers aimaient et s'occupaient volontiers des deux enfants, ils jouaient ensemble, cueillirent des fraises dans le jardin, et partageaient une ambiance et une joie familiale qu'ils ne connaissaient pas avec leurs propres parents.
Quand Willow et Alex eurent six ans, et arrivèrent en cours préparatoire, soit au 1er Grade, ils firent la connaissance d'une petite fille qui était une véritable fille à papa, une riche, et une pimbêche ainsi qu'une garce, et quelqu'un qui leur cherchait couramment des ennuis et aimait embêter et presque harceler la pauvre Willow, se moquant parfois d'elle. Qui était nommée Cordélia Chase.
Pendant ce temps, Willow appris dès l'âge de six à jouer du piano - et en joue encore aujourd'hui - une vraie pianiste passionnée et un incroyable talent s'offrait à elle ; pour l'encourager à l'école de musique et à jouer des mélodies et apprendre le solfège, ses parents décidèrent de lui offrir un piano, en bois marron foncé, qui fut placé dans un coin du salon ; Willow appris son premier morceau de partitions à jouer "Au claire de la lune" et bien d'autre encore...
Arrivé au collège, Alex se lia d'amitié, avec Jesse McNally, qui devient bien vite l'un de ses deux meilleurs amis ; bien sûr, Jesse fut inclus dans le duo et Willow et Alex, et formèrent désormais, un groupe de trois ; que les grands-parents de Willow et plusieurs autres personnes les nommèrent affectueusement les trois mousquetaires.
Willow était une élève brillante et en plus de ses matières préférées qui étaient les matières scientifiques ; Willow était fascinée par l'histoire et la littérature et adorait lire et passer du temps à la bibliothèque de l'école ; et lire le soir avant de s'endormir, après avoir fait ses devoirs d'école.
A l'âge de douze ans, Willow fit sa Bar Mitzvah, car en effet les filles juives, réalisaient cette cérémonie aussi bien qu'un garçon mais beaucoup plus tôt en âge ; car la majorité religieuse chez une fille juive est douze ans.
La Bar Mitzvah de Willow fut une grande célébration et lut la thoras en hébreu, elle devait porter un voile de dentelle sur sa tête, dans ses cheveux ; elle invita pour l'occasion Alex et Jesse qui devaient porter à l'intérieur de la synagogue une Kippa, leur expliquant que dans la communauté juive c'était un symbole et une obligation de se couvrir la tête dans leur temple et que chez les garçons juifs ou un homme du peuple, cela signifiait et que pour leur rappeler que Dieu était au-dessus de tout et de leur tête.
Après la célébration, tout le monde fut invité chez les Rosenberg, et ils mangèrent un grand festin, suivit en dessert d'un gâteau où il eu un glaçage avec l'inscription Bar Mitzvah de Willow.
Willow eut une autre surprise peu de temps après ce fut la naissance de sa petite sœur Gaëlle.
Willow adorait ses sœurs, et les aimait tendrement et aimait plus que tout s'en occuper, bien vite Sheila confia ses jeunes enfants à la garde de Willow mais sous la surveillance d'Heidrun, quand elle ne pouvait elle-même pas s'en occuper.
Mais Willow était tout de même jalouse de ses sœurs, car en effet, Willow était une petite fille négligée et presque abandonnée et ignorée par ses parents. Alors que Dawn et Gaëlle, quant à elles, étaient tout pour leurs parents et étaient adorées et leur mère était pleines d'admirations pour elles-deux.
Willow rencontra alors Jenny Calendar, qui pour elle était une excellente et fabuleuse professeure, qui était passionnée par son travail d'enseignante et la matière avec laquelle elle enseignait. Willow était presque totalement devenue instantanément tombée en admiration devant Jenny.
Pour Willow était une enseignante incroyable et extrêmement motivée et dévouée à son métier et la meilleure qu'elle n'ait jamais eu ; sans le savoir Jenny avait redonné de la confiance à Willow, de la motivation et lui avait transmis son goût et sa passion ; et Willow s'inspira ainsi de Jenny pour devenir une adolescente plus épanouie.
Au cours des jours, Jenny vit que Willow lui rendait toujours des devoirs excellents, levait toujours la main, avait toujours des questions à poser et était une vraie passionnée d'ordinateurs, et donnait toujours les bonnes réponses et avait des facilitations à travailler et à la manipulation d'ordinateurs.
Peu de temps après la rentrée, Jenny appris parmi ses collègues la disparition ainsi que le décès prématuré et soudain de Jesse McNally, le meilleur ami d'Alex Harris et aussi celui de Willow ; elle sut tout de suite que quelque chose de surnaturel s'était produit, et aussi quelque chose d'anormal. Tout le monde était bouleversé par cette mort, mais bien sur dans une ville comme celle-ci il n'y avait rien d'étrange et bien vite tout redevient comme avant comme si rien ne s'était passé ; et cela bouleversait et énervait Jenny plus qu'elle ne l'aurait voulu, et cela la choquait et la troublait.
Et aurait voulu vivre cela dans d'autres circonstances voire pas du tout ; et c'est à cet instant et dans ces moments Jenny souhaiterait ne pas être ici, mais dans une ville normale, ou bien dans cette même, mais qu'elle soit comme n'importe quelle autre ville.
Jenny avait remarqué combien ces trois adolescents étaient proches et amis, entre temps, elle vit que Willow s'était liée avec une nouvelle élève et aussi également nouvelle en ville, car étant d'origine de Los Angeles et après la mutation de travail de sa maman à Sunnydale ; Buffy Summers avait emménagé en ville.
Jenny voulait parler avec Willow, et un jour lorsque les enfants firent un exercice de graphisme sur leurs ordinateurs ; tandis que Jenny passait dans les rangs pour examiner et surveiller leur travail, Jenny s'approcha de Willow en s'accroupissait pour être à sa hauteur et après avoir regardé son travail et lui dit que c'était bien et qu'elle devait continuer elle lui chuchota "J'aimerais te parler à la fin du cours, viens me voir à mon bureau pour qu'on discute cinq minutes." A ses paroles, Willow se tendit, et se demandant si elle avait fait une bêtise ou quelque chose de mal, ou avait mise en colère Jenny pour une raison ou une autre.
Jenny sentit alors qu'elle avait peut-être effrayé Willow ou la mettre en panique et se précipita pour la rassurer en posant doucement sa main sur la sienne en murmurant "T'inquiète pas tu n'as rien fait de mal."
La fin du cours approcha, et Jenny donna des devoirs à faire à la maison, et demanda ensuite que chacun enregistre sur disquette leurs travaux et lui remette avant de partir les disquettes avec leurs noms étiquettes dessus ; Willow prit son temps pour ranger ses affaires et quand elle vit qu'elle fut la dernière, elle prit son sac et s'avança vers le bureau de Jenny, et demanda timidement :
"Vous vouliez me voir, Mlle Calendar ?"
Jenny leva les yeux de ses papiers qu'elle examinait sur son bureau, en entendant la voix de Willow et lui sourit gentiment en disant :
"Oui, Willow, je voulais te voir." Comme Willow était debout devant son bureau elle l'invita à prendre une chaise et à s'assoir près d'elle à côté de son bureau, ce qu'elle fit ; et Jenny en passant doucement sa langue sur ses lèvres, demanda doucement comment elle allait, en déclarant qu'elle était sincèrement désolée pour la disparation de Jesse et donna à Willow ainsi qu'à Alex ses plus sincères condoléances ; en disant combien elle savait qu'ils étaient proche tous les trois.
Willow baissa la tête tristement murmurant un doux, merci, et une seule larme tomba sur sa joue, mais la retira très vite ; et elle demanda ensuite est-ce que c'était pour cela que Jenny voulait la voir. Jenny lui répondit que non, il n'y avait pas que ça ; elle demanda ensuite et parla du fait que Willow rendait toujours du très bon travail et lui demanda si son père ou sa mère l'aidait à les faire - bien sûr il n'y avait aucun jugement, ni aucune colère, ni méfiance de la part de Jenny- et lui demanda si elle recevait du soutien ou des aides dans son travail scolaire ; Willow alors lui répondit d'une manière très franche et sincère que non, elle avait l'habitude de travailler seule ; que ses parents n'étaient pas vraiment intéressé par ses notes en général, mais plus pour ses bulletins et ce qu'elle apprenait en général et il la laissait faire.
Jenny lui dit qu'elle avait d'excellentes compétences et de capacité intellectuelle et qu'elle pourrait aller très loin si elle continuait ainsi ; et Jenny lui avoua qu'elle voulait lui parler car elle était intriguée et curieuse d'avoir une élève aussi brillante, curieuse et voulait lui en apprendre plus sur elle.
Jenny lui dit que si elle le souhaite, Willow lui parler n'importe quand aux heures de cours, et après les leçons d'informatiques il ne fallait pas qu'elle hésite à venir discuter avec elle et lui parler et avoir une oreille attentive si jamais Willow avait des problèmes.
Jenny ensuite lui demanda, si elle était bien la petite-fille de Samuel et Heidrun Rosenberg ; Willow curieuse et surprise de l'entendre poser cette question fronça les sourcils et lui demanda pourquoi elle demandait ça ; et sa réponse était oui. Jenny lui répondit qu'elle avait emménagé récemment dans un quartier - elle lui donna l'adresse, le nom du quartier - et lui dit qu'une de ses voisines, Susan, avait parlé des grands-parents de Willow et on lui a dit que l'un de leurs petits-enfants pourrait être l'un de ses élèves ; c'était pour cette raison que Jenny avait posé cette question à Willow.
Jenny sourit visiblement très détendue avec Jenny ; et déclara qu'elle connaissait très bien Susan, car depuis qu'elle est une petite-fille en allant chez ses grands-parents, Susan lui donnait souvent des chocolats ou bonbons, et était très gentille avec elle ; et Willow rajouta que si un jour Jenny rencontrait ses grands-parents elle n'avait aucun souci à se faire car ils étaient très gentils et chaleureux. Et que Willow venait souvent rendre visite à son papy et sa mamie avec ses sœurs ; et Dawn et Gaëlle aimaient souvent rendre visite à Susan.
Jenny lui sourit alors et déclara qu'elle était heureuse de l'avoir prévenue mais un peu effrayé d'avoir abordé la question et le sujet, si jamais elle s'était trompée, et lui dit qu'elle voulait la prévenir, car si jamais Willow venait dans sa rue, qu'elle ne soit pas surprise de voir Jenny et qu'elles voulaient éviter tout malentendu, gêne occasionnelle ou bien maladresse.
La conversation était maintenant terminée entre les deux, Jenny lui dit qu'elle pouvait s'en aller à présent. A partir de ce moment-là alors que Jenny regardait Willow partir ; à partir de cet instant Willow vient régulièrement parler avec elle après les cours ou l'aider à ranger sa classe et à discuter.
Peu à peu, une amitié commença à se former et à naitre entre Jenny Calendar et Willow Rosenberg, une amitié particulièrement inoffensive qui ne ferait pas de mal au travail ou à l'emploi de Jenny, ni ne mettrait de frein à Willow, elle voulait juste aider son élève et devenir en quelque sorte son mentor, mais elles devaient le garder pour elles, car il pourrait y avoir des jaloux, et préféraient toutes deux parler en toute tranquillité...
Deux semaines après la rentrée des classes, la journée de photographie de classes, d'élèves, et des professeurs et des photographies individuels ; était un mercredi, c'était en une belle journée de mois de Septembre. Les prise de photos avaient commencé dès 8 h 00 du matin ; les classes avait commencé à passer à travers un planning planifié par le principal Flutie quand quelle classe devait être prise en photo avec leurs professeurs principaux.
Dans la cour de l'établissement était écrit en toute lettre et en gros : Photo de classe de l'Année scolaire 1996/1997.
Jenny décida avec deux de ses collègues de mathématiques, qu'elle avait rencontrée lors de la pré-rentrée et était à présent devenues amies de travail, de passer pour être prise en photo, en début d'après-midi, elles avaient toutes les trois un temps libre d'une heure, alors elles profitèrent de cette occasion ; Les deux nouvelles amies de Jenny se prénommèrent ; Natascha, et l'autre, Mathilda.
Mathilda était plus âgée que Jenny de deux ans, et venait tout juste de se marier ; Mathilda enseignait depuis trois ans au lycée de Sunnydale qui avait été son deuxième poste d'enseignante.
Tandis que Natascha plus jeune que Jenny, elle venait tout juste de sortir de l'université et avait son concours de professeur en poche, elle avait vingt-trois ans ; et c'était donc son premier poste, en tant qu'enseignante remplaçante. Mathilda et Natascha se partageaient les cours de mathématiques des classes de 10ème année.
Jenny passait parfois du temps avec ses amies collègues, en salle des professeurs, ou bien mangeaient toutes les trois ensembles à la cafétéria du lycée ; en parlant de tout et de rien, et de leurs projets de travail qu'elles auront peut-être en commun.
En ce belle après-midi, de début Septembre, un grand soleil de début d'après-midi éclairé et illuminé la cour et le parc du lycée ; Jenny se dirigea avec Mathilda dans la cour, le matin même elles avaient eu une photo de groupe, avec tous les autres enseignants, le photographe les avaient pris en photo depuis le haut d'une fenêtre et pour avoir une vue complète de tous les professeurs.
A présent, c'était le moment pour Jenny d'avoir une photo individuelle ; Jenny parlait avec Mathilda ; de crème de beauté et de soin pour les jambes et soins esthétiques ; Jenny parlait qu'une fois par semaine ou une fois par mois, le Week-end elle se réalisait un masque d'argile sur le visage, qui recouvert toute la surface de sa peau, la crème était verte et biologique entièrement naturel elle déclara :
"Je t'assure Mathilda c'est très efficace contre les boutons, et ça rend la peau très douce et saine, cela apporte de fraicheur et de l'hydratation à ta peau comme cela les pores de la peau sont plus bouchés et peuvent respirer." Jenny se réalisait des masques depuis des années, maintenant et cela avait un effet bénéfique sur sa peau et le soin de son corps, Mathilda l'écouta avec attention, en déclarant et expliquant ses propres méthodes de soin de tout le corps avec un bain d'eau et de la crème de lait, comme on utilisait des bains en lait durant l'Antiquité de l'ancienne Egypte ; et Mathilda parla également de bain d'algue et de soin en salle d'esthéticienne, et déclara d'une manière entrainante "Tu devrais vraiment l'essayer ! "Je sais qu'un enveloppement aux algues semble bizarre, mais il te réapprovisionne vraiment..." Et murmura ensuite en réflexion profonde marmonnant "Bien qu'au début que cela ressemblait plus un sushi qu'à un soin de spa."
Pendant qu'elles parlaient, quelqu'un s'avança et bondit juste derrière leurs dos, en babillant et riant, et les entoura d'un bras autour de leur épaule ; il s'agissait bien sûr de la pétillante Natascha :
"Eh les filles ! me voilà, je suis désolée d'être en retard... Mes respects mesdames de quoi parlions nous ?" Mathilda se tourna vers son amie avec un regard qu'elle tentait de montrer d'être exaspéré mais cela sonnait son expression plus comme un amusement "Oh Natasha tu es encore en retard ! tu es exaspérante, même pour un rendez-vous de photo individuel."
Et Mathilda et Natasha partirent dans une conversation tout en gloussant et amenant la conversation à Jenny pour qu'elle puisse participer ; depuis la rentrée et que Jenny s'était lier d'amitié avec ses collègues, elles ont pris l'habitude de l'appeler "Jenny" alors que d'autres collègues la prénommaient toujours "Jennifer", ou d'autres la vouvoyaient, mais ses amies la tutoyaient ainsi que d'autres collègues comme Craig.
Tout en discutant, Mathilda regardait par-dessus l'épaule de Jenny, en fixant un point en particulier, et déclara au bout d'un moment :
"Oh regardez ce que nous avons là, et qui arrive ! Notre cher et bien-aimé bibliothécaire M. Rupert Giles." dit-t-elle d'un ton sarcastique, et moqueur, elle déclara que sans doute il se dépêche de revenir à sa chère bibliothèque et ses livres bien-aimés.
A ses paroles, Jenny se retourna, et son visage s'illuminait à sa simple vue, à la vue de lui, et sourit, taquine, et affectueusement.
Rupert Giles marchait d'un pas vif et précipité ; sous les colonnes de pierre qui constituaient une sorte de l'abris en cas de pluie, une sorte de près-haut, il avait un livre à la main, qui cachait sous une sorte de protection pour couvrir un livre, mais pas en plastique ou transparent plus en papier marron, qu'on utilisait comme enveloppé pour les grands courriers de poste ; c'était un livre qui l'étudiait sur la démonologie et le surnaturel. Giles marchait vite, car il ne voulait parler à personne en particulier, c'était la journée de photographie et tout le monde était excité, ou en ébullition et regardait sur pile électrique, chacun parlait que de cela, les filles, en particulier, que ce soit les étudiantes et ses collègues homologues féminins, des femmes, n'arrêtaient pas de parler et de vérifier leur tenue ou coiffure pour s'assurer d'être présentable et belle ; cela importait peu à Giles, tout ceci, le plus important pour lui en ce moment était de vite revenir à la bibliothèque et d'entreprendre des recherches sur les vampires et autres démons que Buffy aura s'en doute à faire face et également de préparer l'entrainement de sa tueuse qui voulait avoir avec elle, le soir après les cours.
Giles avait déjà effectué et fait prendre sa photo individuelle très tôt le matin, le fait est tout de suite après la photographie de groupe d'avec ses collègues ; ainsi il ne voulait pas être pris dans l'effervescence et le brou-ah-ah et la folie de la journée à venir, et comme ceci, tout cela il évita, et c'était ainsi fait pour lui, la file d'élèves et les enseignants accompagnant leurs classes respectives pour les photos.
Giles venait juste de croiser Buffy, Willow et Alex, qui lui demandèrent tout exciter et d'excellente humeur comme toujours et dynamique, et en hilarité devant la journée particulière, et avec entrain et de façon de se soucier de lui, s'il allait se faire photographier ; il répondit à Willow que c'était déjà fait pour lui, et Alex répliqua qu'eux aussi, ils avaient effectué leurs photos le matin même.
Leur rencontre fut brève et les encouragea à aller rejoindre leurs classes, et leur dit de venir le rejoindre après les cours.
Alors Giles, continuait à marcher son livre ouvert à une page en particulier, entre la page 394-395 ; sur les démons inoffensifs ; son regard était plongé dans les explications, quand soudain, il l'entendit, sa voix, il la reconnaitrait partout à présent ; c'était elle, la femme qui habitait et abritait ses pensées depuis quelques temps, malgré qu'il était fasciné par elle, il la trouvait en même temps exaspérante et la prénommait dans sa tête "Cette horrible femme, exaspérante Mlle Calendar" ; il l'entendait parler de sujets personnels avec d'autres collègues, l'entendre rires, et les autres gloussaient ; Giles fut tellement absorbé et fasciné et hypnotisé par le son de sa voix et ce qu'elle disait, que à un moment il ne sut plus ce qu'il faisait ni marcher et se heurta sans le savoir, d'un seul coup et rapidement, sur un des piliers de colonnes. Il se cogna la tête contre l'une des colonnes de pierre qui décoraient la cour intérieure de l'école ; il lâcha son livre sous le choc d'être heurter et la douleur ses lunettes avant de tomber au sol, glissa de ses yeux et se tordit sur son visage, avant de tomber au sol.
Quand Jenny, Mathilda et Natasha virent la scène, elles rirent ; les amies de Jenny, ainsi qu'elle-même, ne pouvait s'empêcher de glousser discrètement, leurs mains plaquées sur leur bouche, regardant Jenny, et Giles avec des yeux brillant et rempli de malice et taquin ; Jenny sentit son cœur cogner dans sa poitrine à la vue de la scène et de se pauvre Rupert qui c'était visiblement fait mal, et elle eut envie de l'aider et s'approcha discrètement, et son cœur et son envie d'être près de lui fut magnétique et inexplicable pour Jenny : elle s'agenouillât près de lui et pris le livre et les lunettes tombées, en passant sa main contre l'épaule de l'homme en face d'elle, et lui demanda si cela allait et lui remit ses lunettes sur son nez ;
Quand il reprit ses esprits et sa vue s'améliora grâce à la présence de ses verres, il vit la personne en face de lui et sourit maladroitement, et balbutiât un remerciement, et pris le livre qu'elle lui tendait, elle le regardait avec compassion et dit en taquinant qu'il ferait mieux de regarder où il marche ; il déclara en balbutiant, un :
"Bonjour, Mlle Calendar" timidement, et baissant les yeux.
Elle lui rendit son bonjour, en croisant les bras sur sa poitrine, et déclara, comme pour s'excuser ne sachant rien dire d'autre, et essayant de trouver une parole réconfortante, elle dit " Rupert, j'espère que vous allez bien, je suis vraiment désolée pour ce qui est arrivé, ça va ?"
Giles observa Jenny pendant ce qu'il semblait être un moment, stupéfait et hypnotisée de voir à quel point elle était belle et charmante ; aujourd'hui pour la journée photo ; Jenny portait un chemisier vert foncé qui allait parfaitement bien avec ses yeux brun, et une jupe descendant au niveau de ses genoux, noirs avec des motifs à carreaux ou autre, avec des chaussures ouvertes avec un petit talon, d'environ trois quatre centimètres ; ses cheveux étaient tirés en arrière avec des barrettes qui plaquaient ses mèches derrières ses oreilles, soigneusement attachées derrière l'oreille.
A un moment, Giles réalisa et sut qu'elle avait dit quelque chose et devait lui répondre, voyant son regard d'inquiétude ; il se rendit compte alors, en inspirant profondément que les mains de Jenny s'étaient attardées sur lui, une main contre son bras qui s'était déplacé sur le côté de son corps ; il inspira discrètement une respiration alors qu'il sentait des mains s'attardaient sur son côté, ne se souvenant pas de la dernière fois qu'il avait ressenti une forme de contact bordant à un niveau légèrement plus intime qu'une tape sur l'épaule.
Jenny se rendit compte de ce qu'elle faisait, elle a réalisé que ses mains étaient contre sa taille. Se raclant la gorge, elle détourna les yeux au moment où il se détournait de son contact ; elle marmonna des excuses.
« Ce n'est pas grave, Mlle Calendar, il n'y a pas eu de mal, merci pour votre sollicitude."
Jenny lui sourit alors d'un sourire, d'un beau sourire, et lui dit qu'elle était rassurée et que c'était temps mieux si tout allait bien ; elle voulut changer de conversation en demandant ce qu'il lisait, et puis vis que la couverture était cachée par du papier marron, Jenny baissa la voix en se penchant vers lui de façon taquine et demanda avec espièglerie :
"Lisez-vous un roman érotique, ou magazine pornographe."
Giles devient alors rouge écarlate, et indigné par son audace et ses insinuations et lui dit que non pas du tout, en claquant sa voix ; c'est juste un roman de science-fiction et un roman fantastique ; il la regarda avec un regard dur et plein de jugement et noir ; elle haussa les sourcils et se dit que s'il lui disait cela c'est que cela devait être vrai.
"Rassurez-vous Rupert, je vous taquinais juste. Détendez-vous un peu." En regardant autour d'elle avec un sourire radieux et voulu à nouveau changer de sujet pour continuer à converser, elle lui dit que Mathilda, Natasha et elle allait se faire photographier et lui demanda s'il souhaitait venir avec elles, ou bien alors il venait juste de faire sa photo.
Il lui répondit qu'il l'avait déjà faite ; en le regardant, Jenny que bien sûr c'était évident pour éviter de sociabiliser ou socialiser, ou éviter tout contact humain il y était allé de bonne heure. Sur cela elle se détourna et lui souhaita bonne journée, et partit vers ses amies.
Mathilda et Natasha avaient assisté à toute la scène et à l'interaction entre Jenny et Giles, en les regardant stupéfaite, avec de grand yeux, souriant moqueuse ; et se demandant s'il y avait quelque chose entre eux. Et souriait la bouchée Béa, et espièglerie en essayant de repousser leurs rires au fond de leurs gorges, devant ces deux personnes atypiques et complètement différentes.
Quand Jenny revient vers elles ; Mathilda souffla de soulageant réprimant un frison en murmurant, très clairement mal à l'aise face à Rupert Giles :
"Oh mon Dieu, cet homme me donne la chair de poule, il est étrange. Comment arrives-tu à lui adresser la parole Jenny. Moi-même je n'y arriverais pas ; je serais totalement tendue à ces cotés."
A cela, Jenny haussa les épaules, en regardant par-dessus son épaule, le voyant s'éloigner et son visage était émerveillé et rêveuse ; en murmurant qu'elle ne savait pas, mais qu'elle le trouvait gentil, et étrange mais en même temps fascinant et complexe et il semblait intelligent avec une conversation très rationnelle.
"Franchement, Jenny, crois-moi, tu devrais faire attention, et méfis toi, il est étrange, toujours tout seul ; à ce qu'on m'a dit, il pourrait pratiquer des trucs paranormaux et de la magie noire."
Jenny secoua la tête que cela ne s'emblait pas son genre, et qu'elle en doutait et que cela pourrait être des rumeurs ; pourtant Mathilda persista en déclarant qu'elle l'avait presque vue ou quelqu'un d'autre l'avait vu faire un rituel vaudou :
"Je t'assure Jenny, fais attention. Ne reste pas seule avec lui." Dieu seul sait ce qu'il pourrait lui faire, Mathilda se souciait bien trop de Jenny et Natasha pour risquer leurs vies à toutes les deux.
Natasha, quant à elle, en restant silencieuse avait réprimé et frissonné en tremblant, et claquant des dents, devant ces choses étranges et paranormales et presque psychopathes ; déclara que de toute manière, Jenny ne resterait pas seule souvent à la bibliothèque réalisant des recherches avec ses élèves, et que de plus, parfois Jenny l'accompagnerait et aiderait les travaux de mathématiques avec elle et Mathilda sur les ordinateurs de la bibliothèque.
A ses paroles, Mathilda se détendit, et ce fut la fin de leur conversation, pendant que Natasha lia ses bras à ceux de ses deux amies et les conduisit vers le photographe. Jenny passa devant, Mathilda et Natasha pour sa photo individuelle, et retourna en classe, oubliant la conversation essayant de la sortir de sa tête, en secouant physiquement la tête...
Durant la même semaine qui suivit les photos de classes, Jenny arriva finalement à finir la semaine et le samedi, ce qui signifiait le week-end était arrivé, c'était un samedi ensoleillé, Jenny avait fini de corrigeait quelques copies la veille au soir, ce qui signifiait qu'elle avait du temps libre, pour un samedi tranquille dans son jardin.
Le soleil de Septembre frappait toujours aussi fort, elle profita d'avoir placer une chaise, pour un brin de bain de soleil, contre sa peau, tout en lisant un livre, et ensuite après avoir lu un chapitre ou deux ; le soleil frappant contre sa tête, elle leva la main pour se protéger les yeux ; Jenny voulait profiter également de son temps libre pour désherber le jardin et faire un peu de jardinage.
Jenny alla donc dans son garage et rassemblât quelques outils de jardinage, pour au moins avoir la chance de planter un plan de lavande qu'elle avait acheté ; et pouvoir désherber ; tandis que Bouboule était confortablement allongé dans la terre sèche, près de feuillage dans un coin du jardin profitant des rayons du soleil sur sa fourrure dormant, et semblant heureuse.
Pour éviter une insolation Jenny avait sorti son vieux chapeau de plage qui était jaune crème avec des fleurs dessus, qu'elle utilisait adolescente, en allant à la plage se baigner avec sa sœur, dans l'océan près de la baie de San Francisco. Et mettait son chapeau quand elle était étendue sur le sable chaud de la plage ou jouait avec ses sœurs à construire des châteaux.
Jenny travaillait sur le potager, que Mme Wilkitoch lui avait demandais d'entretenir, ainsi que le reste de jardin et certain bosquet de fleurs ; elle désherbait en tirant de toutes ses forces les racines des mauvaises herbes. Elle sortait un arrosoir pour arroser les plantes ; Jenny continuait à travailler la terre, alors qu'elle entendait des rires d'enfants, dans le jardin de Susan, elle entendait crier et appeler :
"Attend Gaëlle ! je vais venir jouer toute à l'heure... Rends moi le ballon." Cria une petite fille d'une voix un peu plus âgée que la première.
La seconde qui avait l'air plus jeune, et bien petite, continuait de rire, et déclara qu'elle voulait jouer au ballon, avec elle, et la fillette plus âgée s'appelait, Dawn, et essayait de le faire rebondir et de l'attraper. Jenny supposa que c'était peut-être les petit-enfants de Susan, mais se rappela que ces enfants actuellement ainsi que leurs propres enfants habitaient assez loin de Sunnydale à présent, et que c'était donc assez compliqué de rendre une visite d'un après-midi à leur grand-mère ; et Jenny se souvient que Susan lui avait dit qu'il y avait certains enfants qui venaient jouer dans son jardin, et qu'elle aimait la compagnie de ses enfants, qui étaient les petits enfants de certaines de ses amies ; c'était peut-être donc un de ceux-ci, Jenny ne se souvenait pas quand elle avait aperçu la brève vague de cheveux roux et brun que les petits enfants de Susan sur certaines photos avaient ce type de cheveux...
Jenny continua donc son travail de jardinage, quand elle vit une ombre ronde, et un vol dans l'air suivis de la chute, d'un ballon rouge en plastique... Cela fit sursauter de surprise Jenny, et aussi Bouboule qui se redressa immédiatement de sa sieste, puis aller renifler l'intru qui avait osé la déranger, et vit que ce n'était rien d'inoffensif, voulait donc commencer à jouer avec, en touchant le ballon avec sa patte ; mais Jenny l'en empêcha en disant :
"Non, Bouboule, ce n'est pas pour toi, cela doit sûrement venir du jardin d'à côté." Elle attrapa le ballon pour le rentrer à l'intérieur et le posa sur la table de la cuisine.
Quand le ballon avait atterri dans son jardin, Jenny avait entendu un halètement, suivi de protestations et d'un " Non ! mince alors", et de pleurer d'avoir lâché son ballon, et de l'avoir lancé trop fort, la fillette pensait sans doute qu'elle ne reverrait jamais son ballon.
Alors que Jenny plaçait le ballon dans sa cuisine, se demandant comment elle allait rendre le ballon, et expliquait et faire un monologue qui rassurait les personnes qui peuvent être essayeront de s'excuser de l'avoir lancé chez elle, Jenny répondrait qu'il n'y avait aucun mal que c'était des choses qui arrivaient, et voulut trouver une réponse à ses questions ; quand alors qu'elle était plongée dans ses pensées, Jenny entendit la sonnette de la porte retentir, la sortant de ses questions : Elle alla donc ouvrir, se demandant qui cela pouvait être, mais ayant une vague idée à cela, et eut sa raison sous ses yeux dès qu'elle ouvrit la porte.
En ouvrant la porte à la personne qui avait sonné et frappé quelques minutes plus tôt la petite fille ; Jenny fut face et eut sous les yeux la plus belle et la plus adorable fillette qu'elle n'avait jamais vue, avec des cheveux roux, avec quelques taches de rousseurs sur le nez, des couettes qui attachaient ses cheveux, et des yeux couleur marron claire-noisette, la petite fillette avait un t-shirt Winnie l'ourson avec un short rose, la fillette lui était familière et de plus elle était très jeune elle devait avoir environ quatre ans : Jenny sortit sa pensée de sa bouche sans même le savoir d'une voix étonnée :
"Willow ? C'est toi ?"
La petite fillette regarda Jenny avec un regard brillant et remplit de question et de timidité :
"Willow, c'est ma sœur, moi, je suis Gaëlle." En levant son regard, Gaëlle, demanda "Tu connais ma grande sœur ? Dit madame."
Jenny savait alors que les fillettes qu'elles avaient entendues et répondant à une partie de sa question, étaient sans doute les sœurs de Willow, dont elle lui avait beaucoup parlé ; et sut alors que Willow et ses sœurs avaient peut-être passé un moment chez leurs grands-parents et avaient profité de cet après-midi ensoleillé pour rendre visite à Susan ; Jenny lui répondit en s'agenouillant qu'elle la connaissait un peu, et puis ensuite lui demanda en fronçant les sourcils, mais sachant déjà la réponses, qu'est-ce que Gaëlle faisait ici, et qu'est-ce qui lui valait cette visite ; alors la fillette se rappelant pourquoi elle avait frappé chez une inconnue, la regardant timidement avec un brin de peur :
"Excuses-moi, madame, mais j'ai fait tomber mon ballon chez toi, et j'aimerais le récupérer, s'il te plait." Jenny lui sourit avec sympathie lui disant que ce n'était pas un problème et qu'elle l'avait ramassé ; au même moment une voix au loin appela Gaëlle, et une fillette courut dans leur direction, en cirant à sa petite sœur, qu'elle ne pouvait pas déranger les voisins comme ça, et lui dit que c'était mal élevé d'envoyer un ballon dans le jardin des autres.
La seconde fillette avait entre huit et neuf ans, et il s'agissait de Dawn, la fillette se présenta à Jenny, elle avait des cheveux longs brun roux, qui lui donnait couleur auburn, elle avait des yeux marrons un peu plus foncés avec une ombre de bleu et des petites taches de bleu foncé qui apparaisse à certains endroits.
L'incertitude ne faisait plus aucune place au doute, les deux petites filles, Dawn et Gaëlle, étaient bien les sœurs de Willow Rosenberg, elles lui ressemblaient, il y avait un air de famille et elles avaient toutes les trois le même nez.
Jenny fit rentrer les enfants, quand elles leurs dit qu'elle avait trouvé le ballon dans son jardin, les autorisant à récupérer leur ballon ; Jenny tendit le ballon à Gaëlle qui lui dit merci, et Dawn, quant à elle respira de soulagement en faisant une confession qu'elle craignait de la déranger ou de la mettre en colère face au dérangement et à l'invasion d'enfants.
Car en effet, les anciens locataires de la maison n'avaient pas été aussi conciliant, et étaient même carrément hostiles, et peu accueillant, et étaient souvent fâché quand Gaëlle envoyait le ballon dans le jardin d'à côté, et parfois peu sociable, et insociable, malgré les enfants qui habitaient dans cette maison ; Dawn se souvient que cette famille ne venait jamais aux invitations ou aux barbecues-diners par différents voisins, et ils détestaient les enfants des autres.
Pendant ce temps, alors que Dawn discutait avec Jenny, Gaëlle, aperçu Bouboule, et s'écriât alors, en tournant l'attention de Jenny sur elle ; la fillette s'exclama "Oh un petit chat ! qu'est-ce qu'elle est belle."
Gaëlle voulait aller la caresser, mais ne savait pas que Bouboule craignait en quelque sorte les étrangers, et plus particulièrement les enfants, n'étant pas habitué à en voir ; c'est pour cette raison, qu'il fallait faire très attention à elle, et être prudente, bien sûr cela ne voulait pas dire que Bouboule ne pouvait pas cohabiter si nécessaire avec des enfants ; mais il fallait tout simple attention et être patient et doux et attentif, et au fils du temps, Bouboule s'habituait aux autres et peut-être à Gaëlle.
Jenny l'arrêta alors, et lui expliqua qu'il ne fallait pas l'effrayait, car ne la connaissant pas elle pouvait avoir peur ; Gaëlle en fut déçue, de ne pas pouvoir caresser et jouer avec le chat de Jenny ; alors elle lui demanda quel était le nom de son chat ; c'était Bouboule. Gaëlle sourit et rit devant le nom qui était adorable et mignon.
Alors en tournant son regard vers Bouboule en souriant, elle dit "Ne t'inquiète pas Bouboule, je suis gentille, un jour je te caresserais tu vas voir."
Dawn déclara alors qu'il était temps de partir, si non, Susan et Willow se demanderait où elles sont passées ; Jenny secoua la tête en signe d'approbation. Gaëlle demanda avant qu'elles partent comment elle s'appelait, et Jenny lui donna son nom.
"Jenny" Répéta alors Gaëlle, testant le nom dans sa voix, et semblait approuver.
Alors que Jenny ouvrit la porte aux filles, leur disant de bien rentrer à la maison ; Jenny entendit une voix inquiète et alarmante appeler Dawn et Gaëlle, et vit rapidement qui s'était en plus de reconnaitre la voix ; c'était Willow. Elle la reconnut, et l'aperçu dans un mouvement faisant voler ses cheveux au vent et un mouvement fluide de ses vêtements ; Willow avait les cheveux attachés en une longue tresse.
Willow portait un visage d'inquiétude, mais s'illumina de soulagements à la vue de ses deux jeunes sœurs "Ah vous voilà ! je vous cherchais" et était rassurée en voyant qu'elles n'avaient rien et que c'était son enseignante qui les avaient trouvées ; Willow était tout de même confuse et en quelque sorte ébranlée par la vue de Jenny, quand la mémoire et le souvenir de conversation lui revient qu'elle habitait tout près de chez ses grands-parents.
"Bonjour... Bonjour Mlle Calendar." murmura quelque peu gênée Willow, Jenny lui rendit son sourire et son bonjour, et li demanda comment elle allait, mais fut coupée par Gaëlle qui s'exclamait et sautait de joie en babillant tournant autour de Willow lui expliquant que Jenny lui avait rendu son ballon.
Willow était vraiment gênée par le comportement de sa petite sœur, et fit ses excuses à Jenny, et dit qu'il fallait qu'elles rentrent ; alors qu'elles partaient toutes les trois vers la maison de Susan ; Jenny entendit Gaëlle demandait à Willow pourquoi elle l'appelait "Mlle Calendar" que son prénom était Jenny ; que c'était elle qui lui avait dit.
Willow expliqua à Susan qui était inquiète de la disparition des deux enfants qu'elles étaient en réalité parties à côté récupérée leur ballon ; et Susan sourit de soulagement en expliqua aux trois filles combien Jenny était gentille et chaleureuse ; et vraiment accueillante qu'elles n'avaient aucun souci à se faire avec elle.
Willow déclara à Susan, que sa voisine était sa professeure d'informatique au lycée ; ce que Gaëlle interpréta que Jenny était une maîtresse de Willow, car elle ne comprenait pas le mot professeur, et Willow lui expliqua que c'était comme une maîtresse comme elle avec sa maîtresse à l'école, qu'elle appelait "Sylvie".
Pendant ce temps, après le départ des trois enfants, Jenny voulait remercier leur accueil, et leur gentillesse et voulait s'assurer que Susan n'avait pas à s'inquiéter, et voulait rassurer sa voisine qu'elle s'était bien occupée des enfants pendant leur visite surprise, qu'elles les avaient dérangées et voulu apporter des biscuits et des gâteaux pâtisserie qu'elle avait achetées à la boulangerie très tôt ce matin-là. Décider à rendre visite à Susan, avec un léger sourire sur les lèvres, elle rassemblât quelques gâteaux et les mis dans une boite en carton, donner par la vendeuse, boulangère même ;
En portant la boite d'une mains et sortant de sa maison tout en prenant soin de fermée la porte, elle souriait toujours à l'agréable surprise qu'elle ferait à Susan et aux enfants ; elle sonna à la porte et quelques instants plus tard, Susan l'ouvrit en voyant que c'était Jenny, elle lui sourit avec un visage illuminé et déclara "Oh c'est toi, Jenny ! Rentre donc, je te remercie de passer me voir Gaëlle m'a dit que tu lui avais récupérée son ballon, la pauvre petite avait peur de venir craignant de se faire disputée." Dit-elle en riant, se rappelant comment ses derniers voisins traiter les enfants du voisinage.
Jenny déclara qu'elle était venue dans l'attention d'apporter des gâteaux aux enfants pour leur gentillesses et leurs mots de bienvenue et surtout leur visite surprise ; Susan acquiesça ne cessant jamais de sourire et la remercia pour les gâteaux, Susan fit rentrer Jenny au salon, où Willow était assise sur un fauteuil en train de lire un livre ; tandis que Dawn et Gaëlle étaient toutes deux allongées sur le ventre, sur le tapis du salon en jouant aux jeux des petits chevaux.
Willow leva les yeux, en entendant Susan arrivée avec une la visiteuse qui avait frappé à la porte et vie que c'était Jenny, elle lui sourit alors et ce leva "Mlle Calendar ? C'est vous, quelle bonne surprise."
Susan déclara avec un ton jovial, "Les enfants, regardez qui vient nos rendre une petite visite, c'est ma voisine qui vous a rendu votre ballon ; Jenny Calendar." A ces mots, Dawn et Gaëlle levèrent les yeux et ouvrirent grand les yeux à cette adorable surprise, et se levèrent en parlant toutes deux en même temps, Susan essayait de les faire terre, et quand elle obtient en fit le silence elle continua "Jenny vous a apporté des gâteaux pour vous remercier de votre visite, je vous suggère donc de la remercier pour sa gentillesse et ce cadeau."
Willow, Dawn et Gaëlle lui dire merci, et Jenny ouvrit la boite de gâteaux en ayant l'approbation de Susan qu'elles pouvaient en avoir chacune un seul pour l'instant ; Gaëlle fut la dernière à en prendre un, hésitant un instant et finalement sortie de sa timidité en voyant que Jenny l'encourager et lui disait qu'elle pouvait choisir n'importe lequel.
Après avoir mangé son gâteau, Gaëlle demanda si elle pouvait en avoir un autre, Dawn pouffa de rire, en essayant de le cacher enfouissant son visage dans le creux de son bras ; Susan lui dit qu'il fallait attendre le gouter.
Cette dernière encouragea ensuite Jenny à rester parmi eux, et permis à Jenny de s'assoir, elle choisit donc de s'assoir à côté de Willow ; ainsi elle put voir ce qu'elle était en train de lire "Le journal d'Anne Frank" ; Jenny lu le titre à haute voix, et Willow rougit à cela, en murmurant qu'elle aimait tellement ce livre ; que ses parents lui avaient offert à l'âge de dix-onze ans, et que depuis elle était passionnée par la seconde guerre mondiale, et tout ce qui portait au génocide juif, tzigane et autre discrimination de l'époque ainsi que ce qui se passait à l'époque durant l'Allemagne nazie, la propagande et les lois anti-raciales.
Dawn soupira en entendant la conversation, en déclarant d'un ton las et taquin "Cela fait maintenant une dizaine de fois qu'elle lit ce livre."
Jenny s'avait que Willow avait une certaine passion pour les livres, tout comme elle-même à son âge quand elle adorait passer du temps à la bibliothèque, et encore aujourd'hui Jenny aimait toujours lire ; d'ailleurs quelques jours après la rentrée elle avait vu à travers le hublot de la bibliothèque Willow qui passait son temps après le déjeuner à lire des romans à la bibliothèque en compagnie de Rupert. Elle en avait d'ailleurs entendu parler de la part de ses collègues.
Jenny se dit alors en repensant à ce que Mathilda lui avait que si Willow restait seule avec lui, alors Jenny, elle-même ne risquait rien ; puisqu'il pourrait attaquer facilement, une enfant-adolescente de quinze ans, et Jenny avec.
Willow lui avoua également que par moment, une fois par semaine, Buffy, Alex et elle-même, se réunissaient à la bibliothèque avec Giles pour discuter et parler de livres dans l'univers fantastique et de science-fiction ; Jenny en fut étonnée. Et une pensée lui traversa alors l'esprit que si Willow et Jenny étaient toutes deux passionnées d'ordinateurs et tout ce qui avait attrait à la technologie et, qu'en plus, elles étaient passionnées de lecture ; alors ce n'était tout simplement pas un freint entre ces deux mondes, l'univers des livres et l'univers des ordinateurs ; ordinateurs et livres allaient de pair, et pouvaient travailler ensemble, et cohabiter, et trouver une place à part.
En regardant tout autour d'elle, Jenny aperçue un piano qui était dans un coin du salon de Susan ; et sachant la passion et le talent que Willow disposait face à la musique et au pianiste ; pour Jenny c'était une occasion d'entre Willow jouer, elle avait voulu l'entendre jouer dès lors que Willow avait évoqué ses leçons de piano ; et Jenny avait déclaré que tout le monde avait un talent, un talent que les gens disposaient, qu'ils le sache ou non ; et elle lui dit :
« Willow, c'est un piano que je vois là est-ce que tu pourrais en jouer pour moi ? » Willow, se recroquevilla instantanément dans sa coquille et sa timidité, elle avait les mains moites et avait peur de décevoir ou faire ou réaliser une fausse note et décevoir son enseignante, elle voulait bien faire ; elle voulait pouvoir jouer, mais voyant la confiance que Jenny avait pour elle, et son sourire d'encouragement ; elle déclara qu'elle ne pouvait pas, elle ne pouvait pas faire cela, et la supplia de ne pas la forcer.
Et ce, malgré que Gaëlle s'accrochât à son bras et voulait qu'elle se lève du fauteuil pour qu'elle s'installe au piano et joue. Une musique douce ou une comptine.
Mais Willow persista et refusait toujours, les joues rougies d'embarra ; et Jenny céda et ne voulant pas la forcer contre son gré ou la mettre plus mal à l'aise qu'elle ne l'a déjà, accepta, mais lui dit qu'elle lui devra une faveur.
A la fin de l'après-midi, Gaëlle demanda de nouveau si elle pouvait avoir un autre gâteau. Mais ayant tout mangé et avoir eu un copieux gouter, plus que nécessaire, et Susan se sentait légèrement coupable et quelque peu culpabilisée alors qu'elle avait dit à Heidrun qu'elle ne les engraisserait pas afin de leur couper l'appétit pour le diner, mais bon, ce qui comptait c'était que les filles s'étaient régalées et avaient mangé avec plaisir les pâtisseries de Jenny.
Jenny s'accroupit face à Gaëlle qui la regarder tristement tout en faisant une moue, Jenny lui dit avec excuse "Je suis désolée ma poucinette, mais vous avez tout mangé." Jenny l'embrassa légèrement sur son estomac, en continuant "De plus il ne faudrait pas que tu ais mal à ton petit bidon, à force de manger."
Gaëlle éclata de rire, en se tortillant dans les bras de Jenny, qui lui chatouiller le vendre avec ses doigts, en essayant de l'arrêter elle dit "Arrêtes-tu me chatouille." Alors que la fillette, était toujours en train de rire, avec Jenny ; le père de Willow arriva, et il fut salué par Susan ; Ira venait chercher ses enfants, apprenant, il y a quelques minutes, par sa mère qu'elles étaient chez leur voisine, ici.
Gaëlle, aperçut son père par-dessus l'épaule de la jeune femme, et cessa de rire, en criant "Papa !" Et se détachant de l'étreinte de Jenny, Gaëlle courut vers Ira, l'enfant, se cramponna à ses jambes essayant de monter dans ses bras, son père s'agenouillât pour la prendre ; Dawn et Willow furent averties que leur père était venu les chercher ; et leur disant bonjour ; Ira aperçut Jenny et lui sourit, une question dans sa voix alors qu'il accueillit sa main, tandis qu'il la prenait :
"Bonjour ?... Mlle ?" Dawn regardait son père, qui avait une lumière dans ses yeux et ne manquant pas la façon dont il observait la silhouette de la professeure de Willow, et ce demandant comment sa mère réagirait si elle le surprenait à observer des jeunes femmes avec temps de convoitise et d'envie. Quant à Willow et Gaëlle, elles n'avaient rien remarquée, excepter Susan, qui se raclait la gorge souriant discrètement en sachant que tout homme regardait n'importe quelle femme, avec une grande beauté ; et Jenny faisait partie de ses femmes. Susan s'était raclée la gorge pour détourner l'attention d'Ira de Jenny ;
C'est Gaëlle, cependant, qui détourna tout le monde de leur attention en expliquant à son papa "Papa, c'est l'une des maîtresses de Willow."
Ira était confus. Willow lui expliqua que c'était sa professeure d'informatique, dont elle lui avait parlé et qui habitait près de "Grand-père" et "mamie". Ira comprit alors tout en déclarant d'un léger "Oh", et sourit plus largement à Jenny en lui serrant la main, qu'il était ravi d'enfin la rencontrer, et expliqua avec une certaine fierté et ignorant la gêne et le malaise de Willow, car sachant ce que son père allait dire, continua en disant Willow n'arrêtait pas de parler d'elle à la maison, combien elle adorait ses cours, et combien elle était admirative de son enseignante d'informatique, et disait tout le temps "Ah Mlle Calendar, ma dit ça... Mlle Calendar nous a appris telle ou telle chose." Et Willow disait combien elle expliquer bien et combien Jenny était une professeure incroyable et proche des élèves ; Willow rougit de plus en plus en voyant que Jenny était surprise d'apprendre cela, et se tourna vers Willow pour la remercier devant tant d'éloges.
Et voyant à quel point la jeune fille était gênée dit calmement : "Je crois qu'on devrait arrêter car si non elle va finir par rougir." Ira acquiesça et lui dit qu'il espérait la revoir, et puis conduit, Dawn et Gaëlle à l'arrière de sa voiture pour les aider à s'attacher, tandis que Willow s'approcha de Jenny lui disant qu'elle avait passé un bon après-midi, et lui souhaita une bonne fin de week-end et espérait la voir lundi.
Et Willow rentra dans la voiture de son père en avant, sur le siège passager ; Jenny et Susan se tenaient dans son jardin et regardèrent la famille Rosenberg partir, elles pouvaient entendre Gaëlle parler inlassablement et très fort, au point que Jenny entendait sa voix à travers la portière fermée. Willow s'était retourné dans son siège et parler avec ses sœurs et tentait de calmer Gaëlle, tandis qu'Ira démarra la voiture et partit.
Susan soupira alors que la voiture s'éloigne et proposa à Jenny, si elle le voulait de rester un moment encore...
Depuis que Jenny avait emménagé dans le voisinage et depuis la rentrée de fin août ; Susan et Jenny s'étaient beaucoup rapprochées et étaient devenues de très bonnes amies, et avaient également passé du temps ensemble à sympathiser et à être amicale, et discutée ; Susan avait tenu sa promesse à Jenny en la présentant à quelques personnes du voisinage ; l'un d'entre eux étaient la famille dont Susan avait parlé, avec les cinq enfants ; Barbara, l'épouse avait rendu visite à Jenny pour se présenter et faire amble connaissance ; elle avait parlé de son amour pour son mari, Yves, et aussi de ses enfants, Lucas, l'ainé, qui venait d'entrer au collège, ses deux jumeaux, Homer et Bartholomew, et leur petite dernière une fille, nommée Ariel.
Lucas était le seul des enfants à savoir ce qui se passait réellement dans l'histoire de ses parents, il savait qu'ils s'entendaient mal, et avait été réveillé plusieurs fois par leur violente dispute ; et après que son père et quittait sa chambre ; Lucas venait voir sa mère pour la réconforter et voulait aussi être réconfortée et rassurée par elle.
Jenny avait rencontré Yves qui était peu chaleureux et toujours sur la défensive et près à s'énerver à tout moment. Jenny n'était pas à l'aise avec lui ; en partant Jenny était allée voir Susan pour lui en parler, et lui avait dit qu'elle l'avait prévenue ; que c'était tout simplement un homme étrange et peut-être dangereux.
Jenny déclara tout de même à quel point malgré qu'elle ne connût pas Barbara, elle pouvait sentir et ressentir l'amour qu'elle portait aveuglément à son mari ; sans rien se douter, et on aurait dit qu'elle n'était pas au courant qu'Yves voulait divorcer.
Et il n'y avait rien pour arranger les choses, c'était peut-être de pire en pire, comme on dit le mal engendre le mal, le lendemain, alors qu'elle était dans sa cuisine, Jenny avait regardé en posant les yeux sur sa fenêtre et écartant légèrement un côté de son rideaux ; elle vit avec horreur Yves, l'époux de Barbara, dans la rue avec la jeune femme dont Susan parlait, et qui se nommait Vanessa, ils s'embrassait dans un coin près d'un arbre qui les cachait de la vue de tous près d'un bosquet ou plutôt d'une aide de jardin.
Jenny avait vu l'acte avec des yeux effarés et un regard de dégout et horreur ; les mains d'Yves se déplaçant contre le bas du dos jusqu'aux fesses de Vanessa, ils s'étaient embrassés durant de longues minutes, des baisers brulants, la passion et la peur ou peut-être l'excitation de se faire prendre en flagrant délit, leurs bouches dansant ensemble, leurs langues cherchant l'autre. Le genou de Vanessa remontait contre l'entre-jambe de son amant, et se pressant contre son pantalon.
Jenny avait été malade d'avoir été témoin de cela, les joues brulantes de malaise et de honte d'avoir vu une scène aussi intime ; et le plus grave c'était qu'ils n'étaient même pas discrets, combien de temps durait cette relation ? Comment cela se faisait-il que Barbara ne se doutait de rien ?
Jenny savait que ce n'était pas à elle et surtout ce n'était pas ses affaires ni son droit de se mêler de cela, et qu'elle n'avait à avertir Barbara de cela ; mais elle se sentait tellement coupable, de connaitre un si grand secret, alors qu'elle lui faisait confiance, et Barbara lui avait même dit qu'elle la considérait comme une amie, malgré le fait qu'elles ne se connaissait que depuis quelques jours ; et Barbara avait proposé à Jenny de se tutoyer, et elle avait accepté n'osant pas lui demandait en premier.
Et puis un jour, Barbara avait été tellement déterminée à sauver sa relation son couple qu'elle sentait qu'il allait mal depuis quelques temps et pour être honnête avec elle-même depuis un long moment déjà ; elle voulait sauvée son mariage et dire à son mari qu'elle continuait à l'aimer ; et Barbara avait fait cette confidence et son désir d'arranger les choses à Jenny.
Jenny avait été perplexe devant cet aveux et coupable connaissance la vérité et sachant parfaitement que Barbara était loin de se douter que c'était pire que ce qu'elle croyait et était loin de se douter du naufrage. Et Barbara avait senti son malaise, de sa nouvelle amie et l'avait regardé avec inquiétude et un regard et une voix larmoyante en lui demandant ; qu'avait-elle ne croyait-elle pas que c'était une bonne idée ? Jenny secoua la tête en souriant disant qu'il n'y avait rien dont elle devait se soucier et voulait encourager et rassurer Barbara au maximum devant cette bulle d'espoir et d'illusion.
Jenny avait regardé alors Barbara s'éloigne avec un sourire d'inquiétude et de tristesse. Et voulais la voir heureuse.
Jenny se sentait mal, et voulut aller voir Susan pour parler de son mal-être et de ses sentiments et donner son avis par rapport à cela, n'y tenant plus et ne pouvait plus garder cela pour elle seule plus longtemps ; Susan lui avait dit qu'il ne fallait rien dire que ce n'était pas à elle de s'en mêler qu'elles risquaient de faire des dégâts, et surtout qu'il ne fallait pas parler de cette liaison que cela ne les regardait nullement...
Mais Jenny avait des réponses maintenant et des nouvelles, elle déclara à Susan que Barbara voulait tout faire pour arranger son mariage ne sachant pas qu'elle était trompée, et Jenny lui dit qu'elle avait vu de ses propres yeux, le mari ayant une liaison et une rencontre romantique avec cette jeune fille, Vanessa ; et lui dit qu'il fallait agir, qu'elles devaient lui dire car Barbara croyait que Susan et Jenny était ses amies. Et Jenny ne pouvait tout simplement pas se taire, elle méritait de savoir, d'être heureuse, d'être libre de ce mariage de prison dorée, ce mariage toxique et méritait la garde complète de ses enfants.
Susan avait alors accepté en déclarant que Jenny avait raison ; qu'au nom de leur amitié elles devaient être honnête avec Barbara, et si elle le découvrait elle-même, qu'elle soit là pour être épaulée et ne pas être toute seule, et sachant au moins qu'elle avait des épaules sur qui se tourner.
Susan avait alors, invité ; Yves et Barbara chez elle, pour une soirée, officiellement c'était une soirée pour présenter Jenny, elle avait invité quelques voisins dont les parents de Vanessa ; mais ce qu'elle n'avait pas prévu c'était que les parents avaient emmené leur fille avec eux ; et Jenny et Susan en la voyant lui lancèrent des regards glaçaient et noirs pleins de reproches et surtout d'amertume et qui disaient long qu'elles savaient toutes les deux, son secret et sa liaison.
Susan voulait profiter de la soirée pour parler avec Jenny en compagnie de Barbara et tout lui avouer, la soutenir et lui dire combien elles étaient désolées.
Mais bien sûr, rien de tout cela ne se passa comme prévue ; Au moment où Jenny et Susan était prête à parler avec Barbara, elle était introuvable, ont leurs dit qu'elle était montée à l'étage se nettoyer sa robe car elle avait renversée son vin dessus ; mais à l'étage se trouvait Yves et Vanessa, souillant sans vergogne sans pudeur et sans honte le lit de Susan ; Barbara en montant à l'étage s'était rincée et essuyée du mieux qu'elle put sa robe mais en quittant la salle de bain et prête à redescendre et rejoindre ses amies qui voulaient lui parler, elle fut arrêtée et surprise par des sons et bruissements de draps et des murmures ainsi que des gémissements... Et c'est là, à cet instant, que le monde Vanessa s'écroula et fut figé de stupeur et d'horreur... Elle vit Yves et une jeune fille couchant ensemble, complètement nus...
Le reste ne fut pas raconté, il eut une violente dispute et bien sûr cela alerta Jenny, Susan et ses autres invités, ce qui suivit un silence effroyable dans le salon ; Jenny ne sut pas ce qui c'était passé...
Barbara avait été inconsolable, elle savait qu'elle pouvait compter sur les épaules et l'écoute de Susan et Jenny, bien sûr, Barbara mi à la porte Yves qui partit sans faire d'histoire et était trop heureux et soulagé d'enfin libérer sa véritable personnalité en lui disant et lui révélant que cela faisait bien longtemps qu'il en avait marre d'elle et voulait la quitter, et surtout cela lui permis de s'installer et fuir avec Vanessa.
Jenny, après que la famille Rosenberg, soit partie, déclara à Susan qu'elle souhaiterait réinviter des voisins avec Barbara, pour qu'elle obtienne du soutien face à sa situation ; mais Susan n'était pas optimiste et à déclarer :
« Jenny, ma chère, tu dois comprendre que ça me met très mal à l'aise, et puis je n'ai pas envie que nos voisins s'entretuent dans mon salon. Si tu vois ce que je veux dire ? »
Barbara avait déclaré beaucoup plus tard, à Jenny qu'elle était enceinte, et le savait depuis un moment déjà ; et cette grossesse l'avait rendue si heureuse elle avait espéré que ce nouveau bébé, enfant, aurait le pouvoir et une sorte de bénédiction à arrangerait leur couple ; car Yves avait toujours espéré avoir un dernier enfant après Ariel, et il voulait surtout avoir une seconde petite fille.
Barbara avoua qu'elle ne pouvait plus rien faire maintenant, et que de plus elle ne pouvait pas avorter car elle était déjà à trois mois de grossesse presque la fin du premier trimestre ; Jenny en était malade, pas que Barbara soit enceinte, non ce serait une bénédiction d'avoir un autre enfant et une consolation dans ces moments de trouble, mais ce qu'il la fâchait c'était que malgré qu'Yves ait une liaison, il avait continué à avoir des rapports conjugaux avec sa femme et l'avait mise enceinte, sans le moindre remord.
Jenny voulait savoir, elle voulait savoir quel serait le sexe du futur bébé ; il existait un sortilège pour connaitre la réponse ; elle installait des ingrédients et fit un cercle de bougies, au milieu de son salon et voulait invoquer les esprits et la déesse de la protection de la famille et également la déesse de la fécondité ; en répétant en latin la formule ; pendant l'incantation, il eut une lumière blanche, comme une étoile, blanche brulante enfouie au fond.
La lumière a disparu et elle a été plongée dans l'obscurité. Pendant un instant Jenny crut qu'elle avait échoué, mais alors, une autre lumière, un filet bleu, et un autre rose ; c'était de couleur pour dire qui signifiait et symbolisait le sexe d'un bébé ; le bleu signifiait la venue d'un garçon et le rose celui d'une fille.
Pendant un moment, et puis il y a eu une étincelle, une fine ligne courbe d'argent qui a soudainement éclaté en bleu, et elle s'est élevée jusqu'à ce qu'une fine vrille apparaisse au bord de cet endroit sombre. Il brillait doucement en une fine couleur de rose. Les deux couleurs dansaient l'une autour de l'autre - se séparant puis s'enroulant en spirales. Le rose est devenu plus dense, plus solide et alors qu'il commençait à tisser un maillage de réponse qui lui était propre, Jenny sentit que le rose gagnait de l'ampleur ; un cœur battant en synchronisme et elle savait qu'elle avait été attirée en lui aussi profondément qu'il était entré en elle, ce serait une fille... Le rose avait gagné car une longue et brillante lumière rose presque aveuglante illumina toute la pièce ; Jenny dut détourner le regard.
Jenny sourit alors que la magie et le sortilège fut rompu, le sort avait fonctionné ; ce serait une petite fille...
Barbara n'aura pas à regretter de garder son bébé et serait heureuse ; Barbara divorça et put garder sa maison actuelle avec la garde compte de ses cinq enfants, presque six, et elle n'entendit plus parler d'Yves qui avait coupé tout contact avec elle, et s'était enfui dans un autre Etat avec sa maîtresse, mais il envoyait des chèques de pension pour les enfants...
Pendant ce temps, le mois de Septembre continuait à s'écouler et l'année scolaire suivait son cours, et parallèlement la relation entre Jenny Calendar et Rupert Giles, continuait à se détériorer et allait de mal en pis ; au début, Jenny s'approchait de Giles dans l'espoir de lui parler, de faire sa connaissance et d'en apprendre plus sur lui, et Jenny espérait secrètement qu'ils se lier d'avantage et deviennent amis en plus d'être partenaire de travail.
Mais Giles était farouchement contre cet idée, et qui plus est son argument qu'ils étaient totalement et si différents l'un de l'autre, ils n'avaient pas les même gouts, pas les mêmes centres d'intérêt, aucuns points communs, mis à part qu'ils se détestaient farouchement et s'étaient déclaré comme ennemis ; et Giles avait déclaré en quelque sorte une guerre qui en réalité a été déclarée par Jenny, sur leur lieu de travail ; Jenny voulait tout faire pour moderniser la bibliothèque, l'aider à comprendre, les bases et le béaba de l'informatique. Mais il refusait toujours et était obstiné à refusait d'être moderne et se passait le plus possible, et au maximum, et tant que cela était possible d'un ordinateur.
C'est donc à partir de cet instant que Jenny avait voulu arrêter et essayer d'être l'amie de Rupert ; voyant qu'il était obstiné et ne faisait aucun effort pour être courtois avec elle, malgré sa gentillesse sa bonne foi, et son honnêteté dans son regard.
Giles la trouvait exaspérante, têtue et bornée et stressante, mal polie et aucun respect pour la vie privée et l'espace donné aux autres ; et Jenny, quant à elle, trouvait Rupert odieux, snobinard, insociable également têtu, et il l'irritait toujours pour le plaisir ; tout ce qu'elle essayait de faire était de lui poser des questions et passait du temps avec lui et l'avait défendu d'ailleurs face aux calomnies et les potins et rumeurs d'autres enseignants, et c'était comme ça qu'il l'a remerciait ?
Alors que Giles, bien qu'à contre cœur, et en contradiction, il aimait parler avec elle, avec cette femme, ces questionnements étaient toujours charmants pour lui, bien que parfois ennuyeux, mais il aimait le silence et voulait mettre cet exercice en pratique avec elle, pour le plaisir surtout et en particulier face à de belles journées comme il y en avait actuellement, et surtout ne plus avoir à se parler mutuellement quand ils étaient dans la même pièce. Il ne la regarda pas délibérément, sachant que cela l'agaçait davantage. Pour une raison ou une autre, voir sa colère était ... le mettre sous tension.
Jenny comprenait de plus en plus pourquoi Giles n'avait aucun ami au sein du corps enseignant, et n'arrivait pas à sociabiliser et était tout seul, et isolé, c'était parce qu'il ne voulait parler à personne et s'énerver face à d'autre argument qui ne se classait par avec les siens.
Mais un jour, Jenny découvrit quand fait pas du tout, il s'entend bien avoir les autres professeurs et même certains étudiants, ainsi que la conseillère d'éducation, Mme Béatrice Rousseau, et le directeur ; tout le monde l'aimait bien et avait de rares conversations civilisées avec des collègues qui, certes, étaient neutre et courtes mais il était courtois. Jenny en était stupéfaite et sous le choc ; pourquoi agissait-il différemment avec elle ? Pourquoi le simple fait qu'elle soit à ses côtés l'énervait-il et il ne pouvait pas la voir ? Et surtout qu'avait-elle fait pour mériter d'être traitée de la sorte, d'être déclaré comme une rivale et une ennemie ?
Jenny se posait toutes ces questions et avait demandé un jour à Willow, comment se comportait-il lors de son club de lecture et ses heures d'aide aux devoirs, ou de soutien avec elle, Buffy et Alex ; Willow lui répondu, étonnée, qu'il était très gentil et amical et que c'était toujours un plaisir de travailler et faire équipe avec quelqu'un comme Giles ; il était un vrai passionné de livres, et surtout il avait une incroyable culture générale et un esprit très ouvert aux nouvelles choses - Jenny ouvrit la bouche sous le choc, Rupert Giles, ouvert au idée nouvelle, elle aura définitivement tout entendu ! - est une incroyable connaissance de toute matière, que ce soit l'histoire, les langues mortes et les différentes sciences qu'apportaient le monde qui nous entoure.
Jenny était toujours sous le choc ; pourquoi Giles était-il si braqué et en conflit avec elle ? Pourquoi la repoussait-il ? Pourquoi il agissait comme cela qu'avec elle ? Et avec les gens tout allait pour le mieux ? Pourquoi l'avait-il définitivement prise en grippe ?
Rupert Giles était définitivement un mystère pour Jenny.
C'est alors que la voix de Willow coupa ses pensées ; elles étaient toutes les deux dans la salle d'informatique, après les cours pour discuter comme elles le font habituellement, Jenny était à son bureau tandis que Willow était assise à sa table habituelle, elle osa parler d'une petite voix incertaine et prudente "Excusez-moi Mlle, puis-je vous parler librement ? Je m'excuse si je vous offense, mais je crois que Giles m'a dit quelque chose à propos de vous."
Jenny hocha la tête pour autoriser et encourager Willow à s'exprimer ; et Willow prit une profonde inspiration avant de s'excuser une nouvelle fois et dit qu'elle pense que Giles lui avait dit "Qu'il vous trouve exaspérante et envahissante, et mal poli, et presque orgueilleuse et indélicate, et qu'elle était une personne fausse, toujours à venir perturber son sanctuaire à la bibliothèque."
Jenny ne croyait pas ce qu'elle entendait ; comme cela, Rupert la trouvait fourbe, irritante, ingrate... Et beaucoup de choses encore ; et bien, c'est ce qu'il allait voir, Jenny n'était pas prête à se laisser faire.
Willow la regardait avec inquiétude et lui demandait pardon pour ce qu'elle avait dit ; le visage de Jenny s'adoucit alors, en souriant doucement à Willow, étant plongée dans ses pensées étant bouillonnée de colère et faire presque perdre son contrôle de soi, Jenny en avait presque oublié la pauvre Willow qui n'avait rien demandé ; en lui disant tout bas que ce n'était rien, que rien n'était de sa faute qu'il ne fallait pas qu'elle s'inquiéter...
Et Jenny laissa partir Willow...
Le lendemain en début d'après-midi, lors de la première heure de cours après le déjeuner, Jenny n'avait pas de cours, mais avait été invitée par Natasha à venir la rejoindre pour son cours de mathématiques qui avait lieu à la bibliothèque sur les ordinateurs et elle devait l'aider avec un logiciel d'exercice de calcul ; Jenny pénétra dans la bibliothèque une dizaine de minutes après le début du cours ; sa véritable raison pour laquelle elle était également ici, était que Jenny voulait parler avec Rupert.
Giles avait sorti des livres de mathématiques pour les élèves, il avait vu Jenny rentrer et parlait avec Natasha mais l'avait à peine regardé, en posant juste un rapide regard sur elle ; puis s'en alla à travers les différentes piles de la bibliothèque.
Jenny aida certains élèves avec des logiciels, et expliqua du mieux qu'elle put certains exercices de mathématiques... Tout en discutant avec sa collègue, en souriant et riant silencieusement sur un sujet qu'elle avait abordée, quand, à un légèrement moment, Jenny détourna son attention et son regard de Natasha et des enfants, pour se diriger vers les étagères de la bibliothèque, elle soupira doucement, en inspirant profondément, se rappelant pourquoi elle était également dans ce sanctuaire en premier lieu et voulait parler avec Rupert ; Jenny s'excusa alors auprès de Natasha et lui dit qu'elle avait un livre ou deux à chercher, et se détourna d'elle ; Natasha la regarda avec suspicion et un regard de surveillance dans le dos de son amie...
Jenny fit son apparition et trouva rapidement Rupert, cherchant certains livres et les classant méthodiquement, elle s'approcha de lui, Giles ne l'avait pas entendu approcher ce n'est que lorsqu'elle attira son attention sur elle par un doux et silencieux raclement de gorge qu'il tourna son visage vers Jenny.
Qui lui déclara sans préambule, qu'il fallait qu'elle lui parle et avait laissait un mot ; dans sa boite mail professionnelle, et un message dans son casier à la salle des professeurs ; de toute évidence, il l'avait ignoré. Jenny déclara aussi qu'il ne pouvait pas pour toujours l'ignorait et la traiter de cette façon...
Rupert la coupa alors en déclarant, et était incrédule que c'était Jenny qui avait commencé, et qu'il était furieux qu'elle ait l'audace de dire qu'il la traitait mal, alors qu'elle était tout simplement injuste et pratiquement méchante et manipulatrice avec lui.
Jenny continua en disant, qu'ils devraient apprendre à travailler ensemble qu'il le veuille ou non, Jenny et Giles étaient partenaires de travail et, de ce fait, collègues, et ils devaient se respecter et apprendre à cohabiter et à trouver un arrangement et une certaine entente et des compromis.
Jenny voulait l'aider avec l'informatique, le faire changer d'avis sur certains points et idées ; essayer ensemble de moderniser et d'apprendre aux étudiants à classer des livres ; sur un logiciel d'ordinateur. Au moins, apprendre les bases à Rupert, mais il lui déclara avec patience qu'il lui avait pourtant répété à maintes et maintes reprises et fois, qu'il avait aucune compétence en informatiques, et que toute cette technologie lui déplaise et lui faisait peur et craignait les ordinateurs ; et qu'il voulait d'abord attendre d'être plus à l'aise et être apte à apprendre à se sentir plus confiant dans ses capacités ; et qu'il pourrait apprendre en toute confiance avec une personne qui le respect et qui arrivera à le supporter et à être patiente avec lui, ce qui clairement n'est pas dans le cas d Jenny, et ne voulait rien apprendre de Jenny ni encore moins l'écouter ou lui faisait confiance.
Jenny regard profondément Rupert, voulant rire devant l'ironie de la situation et finalement, laissant échapper un rire noir et sans humour ; et déclara comment il était incroyable, en secouant la tête et levant les yeux au ciel, elle aura tout entendu, et était très énervé de voir que Rupert était prêt à apprendre avec tout le monde sauf avec elle ; alors que Jenny qui le défendait, qui l'avait soutenu et était prêt avec la plus grande gentillesse au tout début de leur rencontre du moins qu'elle voulait lui enseigner ; et elle le trouvait pas du tout convainquant quand il déclarait qu'il était prêt à apprendre quand il aurait dépassé sa peur.
Elle déclara alors : " Vous êtes un technophobe total." Giles se redressant alors de toute sa haute taille et dit :
"Que c'était totalement faux, et que c'était encore une bonne raison de ne rien apprendre de vous, plus que vous m'insultez de technophobe." Et lui dit qu'elle avait un manque de compassion sur autrui ; et Jenny répéta la phrase avec incrédulité, colère et outrage, et décida de reprendre la ligne de pensée sur les livres et la technologie qui allait de pair ensemble et qu'ils devraient tous mis en commun et trouvait un équilibre ensemble ; elle appela alors Willow qui était plongée dans ses exercices de mathématiques.
Giles, à la mention de Willow, était consterné et en colère que Jenny mette une adolescente entre eux ; Jenny voulait que Rupert voie qu'on pouvait s'entendre sur différents points, et que Willow était aussi bien passionnée d'ordinateurs que de livres.
Willow se sentait mal à l'aise en voyant que Jenny, son enseignante préférée et amie se disputer avec Giles, le mentor de Buffy ; Willow répondait aux questions de Jenny, et voulait montrer son point de vue à Giles également qu'il n'avait rien à craindre des ordinateurs, mais Jenny, vue que Willow était affectée par la discussion, - ou plutôt disons une dispute qui ne devrait pas être mêlée à une enfant - et la laissant donc s'en aller, et s'excusant auprès d'elle, Willow hocha la tête et fit un sourire d'encouragement à Jenny puis repartit à sa leçon.
Jenny tourna son regard vers Giles et lui lança une nouvelle pic " Vous êtes définitivement un analphabète en informatique." Giles répliqua alors que c'est totalement faux et qu'il ne l'était pas, et elle lui dit avec plus de passion possible dans sa voix :
"Mais si, vous l'êtes, vous ne connaissez rien à l'informatique. J'aimerais juste que cet endroit soi plus accueillant et mieux disposer à ce que des élèves se sentent à l'aise dans un endroit qui peuvent leur rappeler des temps anciens tout en se sentant chez eux dans le monde moderne."
Jenny ne voudrait pas que Giles transforme cet endroit en bibliothèque d'Alexandrie ; même si en regardant tout autour d'elle, la taille de la bibliothèque du lycée était très grande et possédait beaucoup et énormément de livres, ce qui faisait d'elle presque une bibliothèque municipale ; et en voyant les livres, en voyant que les livres pouvaient venir et avaient un certain niveau de littératures étrangères, russes, allemandes, français... Cela ressemblait totalement à Alexandrie avec toutes ces œuvres qui venaient de beaucoup de pays étrangers...
"La bibliothèque d'Alexandrie a brulé." lança Giles avec fureur, et ne voulant pas qu'elle compare ce qui n'était pas comparable.
Jenny était définitivement hors d'elle, et en avait vraiment marre et était épuisée qu'il trouve une réponse à chacun de ses arguments et répliques et lançant avec colère et impulsion et crachat "Vous n'avez qu'à bruler avec." Elle claquât cette phrase à voix très basse et sifflante, pour ne pas se faire remarquer des autres dans la bibliothèque espérant que personne n'avait entendue leurs éclats de voix.
Et Jenny s'enfuit, loin de Rupert, à grande enjambées, et aussi loin que possible, elle retourna auprès de Natasha lui disant qu'elle devrait préparer son cours, et était désolée de ne pas pouvoir rester pour l'aider ; essayant de cacher sa colère hors de sa voix et sa frustration ainsi que ses larmes.
Jenny partit le plus vite possible hors de la bibliothèque et de ses portes battantes ; ignorant que Giles la suivait aussi, en courant presque pour la rattraper, à quelques centimètres d'elle, il lui agrippa son coude, et la força à se retourner pour lui faire face :
Il déclara d'une voix basse, et essayait de faire valoir son point de vue avec force, car ils étaient dans un couloir et ne voulant pas alerter le directeur, ni des élèves ou d'autres enseignants :
"Vous savez ce que vous êtes, Mlle Calendar ?" déclara Giles en la regardant dans les yeux "Vous êtes méchante, profondément injuste, hautaine et calculatrice, vous n'avez aucunes émotions, vous envoyez et abandonnez vos sarcasmes et votre veine aux gens en face de vous espérant naïvement ou peut-être égoïstement ou avec lâcheté qu'on ne vous dira rien, que vous pouvez vous en tirer à si bon compte." Giles s'arrêta une seconde la regardant dans les yeux, voyant qu'elle était en colère et avait toute son attention, car il voulait être certain qu'elle entende bien ce qu'il avait à dire et surtout qu'il la corrige parfaitement bien, et l'envoi balader, "Et vous savez ce que vous êtes ? Je pense que vous êtes, une petite fille et une jeune femme égoïste, pourrie, gâtée ; vous avez dû, sans doute, avoir toujours ce que vous désirez sur un plateau d'argent que vous êtes habituée à ce que d'autre et des domestiques face tout pour vous, et qu'on obéisse à vos quatre volontés, vous avez dû grandir dans le luxe, votre papa et votre maman vous on sans doute fait tout passer, en vous croyant sottement que vous êtes la reine ; vous avez dû avoir vos parents pour payer vos études et avoir tout ce que votre petit cœur désire, vous êtes une fille riche, et née avec une cuillère en argent dans la bouche. Vous avez sans doute l'habitude qu'on vous fasse tout, qu'on vous obéisse et que vous ayez papa et maman qui vous tienne la main. Vous êtes pourrie gâtée, vous êtes une garce ; mais laissez-moi vous dire une bonne chose, vous n'êtes plus une enfant, du moins physiquement, vous êtes plus à l'université ni à la maison, vous êtes dans la vrai vie, au milieu de votre travail, et un jour il va bien falloir qu'on vous remette en place."
Jenny était glacée, et un regard blessé, et devant le monologue et le discours de Giles, et la haine et la froideur de son ton, aucune émotion n'en sortait " comment osez-vous ?!" Murmura-t-elle avant difficilement la boule et les larmes refoulés dans sa gorge, "Vous ne me connaissez pas, vous ne savez rien de moi et vous me jugez ? vous ne savez rien de ma vie, vous entendez, et je vous interdis de parler de choses que vous ignorez !" Dit-elle avec colère, en réussissant à se dégager de la prise de Rupert sur son bras. Et courut aussi vite que ses jambes la portaient, jusqu'à la salle des professeurs, aussi vite que possible.
Giles la regarda partir, sachant qu'il avait touché un nerf sensible, mais il savait ce qu'il avait dit était la vérité, du moins la vérité de ce qu'il pensait en étant en colère. Peut-être était-il allé trop loin, il avait vu la blessure dans ses yeux bruns, et l'avait vu pour la première fois vulnérable, et mise à nu, et exposée ; cette guerre devait prendre fin à un moment donné, et quelqu'un devait faire le premier pas pour s'excuser et enterrer l'amertume de chacun et commencer à faire amende honorable...
Mais ce fut Jenny, qui fit en fin de compte le premier pas... En se réfugiant dans la salle des professeurs, elle était seule et a pu pleurer toutes les larmes qu'elle avait cachées et pu se recroqueviller sur une chaise et finir dans un tas de chiffons pathétiques sur le sol, son corps en désordre, prête à pleurer ; à la fin de la journée elle restait bien après que les enseignants eurent tous quittés la salle des professeurs ainsi que l'école. Jenny était assise à une table, ses copies et des papiers éparpillés sur la table en face d'elle, le regard perdu au loin plongée dans ses pensées et son plus noir et profond secret.
Tandis que Jenny était plongée dans les profondeurs de ses pensées et son chagrin qu'elle avait en partie créé, et avec l'aide et fini par Rupert. Jenny entendis la porte de la salle des professeurs s'ouvrir et Rupert Giles, y pénétra ; son regard était triste en la voyant, là, toute seule, rongée de culpabilité, incertain à ce qu'il devait dire où faire ; pour s'excuser, mais de quoi, là était la question : il voulait lui demander comment elle allait, et quand il essaya d'ouvrir la bouche, le silence qui eut dans la pièce fut rompue par Jenny, Giles se figea les yeux grands, regardant avec espoir et tristesse retenant son souffle face à ce qu'elle allait dire :
"Je vous demande de me pardonner, Rupert, j'ai mal agit vous aviez raison j'étais une vraie garce avec vous, j'ai perdu le contrôle et j'avais tellement espéré pouvoir m'entendre avec vous, et devenir votre amie, mais j'ai échoué." Elle se tue en inspirant profondément, Giles la regardait impuissant, terriblement désolé lui aussi, et surtout après que Jenny lui dise qu'elle voulait être son amie, cela rendait la culpabilité beaucoup plus lourde, elle continua dans un murmure "Vous savez, je n'ai jamais était très riche, ma famille, mes parents vivaient dans la pauvreté, nous étions d'origine de la classe laborieuse, et contrairement à ce que vous m'avez dit je n'étais une petite fille pourrie gâtée et je ne suis pas née avec une cuillère en argent dans la bouche, et contrairement à ce que vous pensez de moi, je n'ai pas toujours eu ce que je voulais." Jenny haussa les épaules, et continua alors que Giles voulait la couper pour s'excuser auprès d'elle, les larmes lui montaient aux yeux et voulait chuchoté son prénom, alors qu'elle continuait " Bien que mes frères et sœurs étaient parfois jaloux de moi, mon frère et ma sœur ainés, disaient que j'étais la préférée des parents ; ce dont je ne suis pas sur malgré que mon père m'a toujours montré son plus grand amour ; j'ai grandi au milieu de tous mes frères et sœurs dans une petite maison ; je n'étais ni l'ainée de ma fratrie, ni la petite dernière, j'étais l'enfant du milieu." A cela, elle haussa de nouveau les épaules devant l'ironie de la situation et le plus grand cliché familial, plus que tout le monde sait que l'enfant du milieu a toujours été la plus mauvaise place dans une fratrie, et Jenny était vraiment le symbole du cliché, car un enfant du milieu, et soit assez grand pour aider les plus âgés, ou soit trop petit pour rester tard le soir debout ; c'est soit, tu es trop petit, soit tu es trop grand ; " Mais j'ai grandi malgré tout dans une famille aimante, avec une sœur incroyable dont j'ai un lien très fort, Et ce que vous pensez de moi face aux études, était que j'étais une élève brillante bien que travaillant dur pour obtenir ma place dans la classe et avoir un niveau élevé pour pouvoir continuer, je n'ai jamais eu d'aide de mes parents ; je me suis toujours débrouillée toute seule ; mes professeurs étaient toujours heureux de m'avoir dans leur classe, et j'ai dû travailler deux fois plus dur à l'université, et j'ai dû payer moi-même mes études en travaillant et trouvant un travail à temps partiel, et voilà où j'en suis pour mettre battu bec et ongle."
Il eut un silence lourd, alors que Jenny leva son regard vers Rupert, qui déglutit difficilement ; il s'approcha doucement d'elle essayant d'articuler l'émotion montante dans sa gorge, il se permis une seule fois de prononcer son prénom, "Jenny... Je suis désolé, vraiment désolé. Pardonnez-moi."
Jenny baisa le regard, en murmurant qu'elle le sait et que ce n'est pas la peine de s'excuser, et qu'elle ne voulait rien entendre, elle rangea ses papiers dans son sac, et se leva regardant Rupert en s'approchant doucement de lui, plongeant son regard brun dans ses yeux verts, et déglutit en remarquant à quel point ses yeux étaient beaux " Ne vous excusez pas Rupert, ce n'est pas la peine. Je ne veux plus entendre ce que vous m'avez dit. Et je veux que vous réfléchissiez à ce que vous m'avez dit et ce que je vous ai dit, et surtout je veux de vraies excuses ; non pas celles que vous venez de me donner, dans un coup d'émotion ; s'il vous plait faite cela pour moi. Bon week-end à vous."
Et avec cela elle partit, le laissant tout seul ; on était vendredi soir ; Jenny passa le reste de son week-end à se remémorer ce qui avait été dit, la dispute entre Rupert et elle ; Jenny était allongée sur son canapé, ses mains posées entre son ventre et son estomac ; à réfléchir à ce qui se passait dans sa tête et la blessure que Rupert lui avait infligée, elle savait qu'il était désolé, et voulait lui pardonner mais voulait avoir du temps pour réfléchir, et que lui-même réfléchisse.
A la fin du week-end, Jenny était lasse et fatiguée, mais prête malgré tout à une nouvelle semaine de travail et d'école ; le lundi matin en arrivant dans la salle des professeurs et rangeant ses affaires dans son casier ; Jenny vit et aperçue une petite note, sur un bout de papier, griffonnée avec beaucoup de soin, et reconnut comme l'écriture de Rupert, elle le déplia et le lut :
Adressée à Mlle Jennifer Calendar,
Mlle Calendar, j'ai réfléchi à tout ce que vous m'avez dit, et j'aimerais vous parler de vive voix si c'est possible dans la bibliothèque le plus tôt possible, je n'ose pas venir dans votre salle d'informatique ; si vous le désirez venez ce lundi - donc aujourd'hui- à l'heure du déjeuner, nous pourrons parler, je vous en prie, acceptez.
Votre,
Rupert Giles
Jenny mit dans sa poche de sa robe, le billet de Rupert, et attendit avec impatience, le moment de leur rendez-vous, la matinée passa donc très vite, mais pas assez vite aux yeux de Jenny et aussi de Giles qui était très neveux à l'idée qu'elle ne viendrait pas, ce dont il ne pourrait pas lui en vouloir.
Alors que Giles travaillait sur des fiches de livres empruntées et travaillait à triller différents livres, et les classer, il était dans une brume et un chao dans sa tête, et surtout, il était fatigué et rempli de remords, et de regrets, il voulait pleurer, et implorer le pardon au pied de Jenny.
Ce n'était qu'alors qu'il était plongé dans ses pensées en train de travailler, que Jenny pénétra dans la bibliothèque avec prudence, elle lui fit un léger bonjour maladroit, tandis qu'il la regardait n'osant pas la regarder dans les yeux directement sachant qu'il n'avait pas le droit de faire cela, et lui dit bonjour, également, en la remerciant d'être venue et d'accepter sa demande.
Rupert déclara à Jenny combien il avait été maladroit avec elle et n'aurait pas dû s'emporter avec elle, et que surtout ils étaient partis sur de mauvaises bases tous les deux, surtout qu'il s'était braqué tout de suite face au travail de Jenny face aux ordinateurs, et qu'il n'appréciait tout simplement pas, et sa haine de la technologie c'était déplacée sur Jenny, et voulait en quelque sorte lui faire payer et se venger. Il voulait lui demander pardon face à ce qu'il a dit sur la famille de Jenny et sur son éducation reçue ; elle a raison, il n'avait pas le droit d'agir et de dire des choses pareilles, et qu'il la trouvait très courageuse et surtout d'avoir grandi dans une famille nombreuse en sachant qu'elle était pauvre, et avoir réussie sa scolarité dans ses conditions.
Giles avait bien sûr accepté les excuses de Jenny, et elle accepta à son tour les excuses remplies d'émotions et de sincérités de Rupert, et il en fut soulagé et murmura un doux "je vous remercie" avant de presque fondre en larmes, disant qu'il ne le méritait pas ; Jenny s'avança alors vers lui et sortit un mouchoir en tissu de sa robe ; un mouchoir de dentèle avec ses initiales dessus et des broderies autour de vert claire, en forme de feuillage, et ne voulant pas le taquiner à un moment pareil, elle dit heureusement, elle était l'unique témoin du flux d'émotions de Rupert et bien sûr elle ne le dirait à personne.
Giles prit le mouchoir de Jenny, et l'admira pendant un moment en remarquant combien il était beau et bien entretenu, et joliment bien dessiné ; il était unique comme Jenny, il portait son parfum et s'accordait bien à elle.
Jenny déclara que Giles et elle devront faire équipe désormais et travailler ensemble et aussi être partenaire de travail et se comporter comme des collègues, presque amicaux...
Rupert Giles accepta son offre et se détendit face au sourire timide de Jenny, et lui prit la main pour la pressée doucement dans la sienne, c'est ainsi que leur collaboration et leur partenariat de travail commença...
En arrivant à Sunnydale, Jenny Calendar avait une mission et réalisée et contribué à continuer et préservée la vengeance de son peuple, voilà pourquoi Jenny était venue s'installer en premier lieu dans cette ville. Dès son arrivée, elle écrivait régulièrement à son oncle, comment elle allait et comment son installation et ses premiers temps de travail s'étaient passés, déroulés. Jenny avait aussi pour mission de rendre des rapports à Enyos sur ses observations sur Angel.
Dès ses premiers week-end à Sunnydale, Jenny s'était alors mise au travail, et en particulier le vendredi soir et samedi soir dans la nuit noire, à la nuit tombée, Jenny partit en patrouille et à la recherche d'Angel et l'endroit où il se cachait, elle n'eut pas longtemps à chercher, et le trouva bien vite, même si cela n'avait pas été facile et il n'était pas très facile à trouver, ce n'était pas non plus comme s'il voulait ni le fait qu'il voulait sociabiliser et se faire connaitre des humains, et c'était tant mieux, cela rendait les choses faciles pour Jenny, car elle craignait et surtout était méfiante à son égard et avait peur et craignait qu'il commentait une grave erreur et bêtise et commette un crime en tuant un humain.
Jenny l'avait repéré, près d'un bar, ou plutôt une discothèque, appelée le Bronze, elle l'avait suivi ; à chaque fois qu'elle sortait de chez elle comme elle le faisait le vendredi et samedi soir en patrouille et à la traque et surveillance d'Angel, elle gardait précieusement un pieu et bien sûr une croix qu'elle cachait sous son chemisier ou à l'intérieur de sa robe, la croix ressemblait à celle que possédait sa grand-mère, en bronze-argent avec des motifs gotiques et possédait d'incroyables et puissants pouvoirs de protection et de magie, c'est sa grand-mère qui lui avait offert avec une chaine comme ceci, elle pouvait le porter autour de son cou.
Jenny réussit à suivre Angel dans pratiquement toute la ville, sans jamais se faire remarquer ou qu'on lui jette le moindre soupçon qu'il était suivi par une jeune femme. Et c'était un véritable miracle, qu'il ne l'ait jamais remarquée ; mais Jenny avait réussi à apprendre à ne pas se faire prendre et à se déplacer et à espionner avec beaucoup de tallent, et de presque flexibilité. Jenny avait suivi et avait réussi à savoir où Angel vivait ; dans un quartier délabré, dans les quartiers dits "sensibles" ou "populaires" ; les quartiers de cité où vivaient les classes ouvrières et les classes laborieuses ; Jenny sentit malgré elle une once de pitié et de tristesse pour Angel de vivre dans ses conditions ; et réussit par elle ne sait quel miracle de se faufiler dans l'immeuble et de trouver sa porte d'entrée.
Mais avant tout, ne voulant pas prendre de risque, ni risquer sa vie ni se faire prendre, Jenny décida de partir et rentrer chez elle le plus vite possible, et en sécurité.
La malédiction était toujours en place, il était malheureux et regrettait ce qu'il avait fait et en cela en le voyant quasiment de près, elle crut voir une once d'humanité, et presque eu pitié de lui, et savait qu'il regrettait et vivait dans une profonde douleur et avait du regret pour Angel.
Jenny apprit plus tard, que pour se nourrir, il buvait et consommait du sang de porc, ou autres animaux ; ce qu'elle avait cru entendre d'après la recherche de démons et plus particulièrement de vampires sur leurs façons de manger et se nourrir, c'est que les vampires qui se nourrissaient du sang animal étaient nommés comme vampires "végétariens". Donc, les vampires buveurs de sang humain, dit normaux, étaient "carnivore".
Jenny malgré ses efforts, et ses observations, elle ne vit aucune interaction suspecte, ni un signe de la tueuse, ni de son observateur ; elle ne savait même pas qui ils étaient ; Enyos, furieux et terriblement en colère, lui disait de continuer à chercher à faire plus d'efforts que cela, car pour l'instant, d'après lui, elle n'en faisait aucun.
Jenny obéit et continua de chercher sans aucun succès, malgré le fait qu'elle croyait maintenant véritablement et de façon incontestable que ce conte de "tueuse de vampires" n'était qu'un leurre, une histoire pour enfant, une vieille légende ridicule...
Également, Jenny se posait des questions sur Angel, et se demandait s'il était véritablement mauvais, et méritait de souffrir, Jenny voulait faire part de ses doutes et quand elle le fit, Enyos rentrait alors dans une véritable fureur et fou de rage en la traitant de folle, que bien il devait payer et à jamais, pour l'instant Jenny Calendar, Janna Kalderash faisait du bon travail en surveillant Angel, mais ce n'était pas assez, elle devait trouver la tueuse, selon son oncle...
Pendant ce temps et parallèlement, Jenny continuait à mener une vie qu'elle souhaitait le plus normalement et le plus tranquillement possible en dehors de sa vie d'enseignante loin du lycée, et loin de ses obligations de surveillance d'Angel et ses amies, du travail et les lettres présentes et enflammées de son oncle et de son frère ainé ; Jenny souhaitait avoir un semblant de normalité chez elle, ainsi que des amies normales dans son quartier ; et c'est ce qu'elle a eu, avec Susan encore une fois.
Susan lui avait présenté le jeune couple qui avait emménagé un an auparavant et qui s'était marié l'année dernière également et avait été donc de jeunes mariés quand ils ont rencontré Susan ; ils se nommèrent Éric et son épouse Blanche, Éric travaillait comme cuisinier et serveur dans un restaurant pas très cher qui se trouver à côté de la gare de Sunnydale, la spécialité de la maison était le steak tartare ; et d'après ses clients, son steak tartare était absolument divin et succulant ; Jenny avait alors confié à Éric qu'elle adorait le steak tartare et que cela faisait qu'elle n'en avait pas mangé.
Et Éric lui avait donc proposé qu'un jour il en ferait tout spécialement pour elle.
Quant à Blanche, elle ne travaillait pas, enfin du moins plus, car quand son ancien employeur avait appris sa grossesse il l'avait licenciée, car il ne pouvait pas se permettre qu'à la fin de la grossesse une de ses meilleures employées parte en congés maternité ; Blanche avait travaillé en tant que styliste, dans une entreprise de réalisation de lingerie féminine.
Blache était assez belle et raffinée, et extrêmement belle et avait un certain gout pour la mode ; c'était en partie pour cette raison qu'elle avait choisi la branche du stylisme, et avait une certaine passion pour le dessin et la réalisation et les croquis de mode, vêtements et lingerie. Elle possédait de magnifiques cheveux blonds qui descendent, jusqu'au milieu de son dos, et elle était un peu plus jeune que Jenny, et Éric, son mari avait exactement le même âge que Jenny.
Quand Jenny les rencontra, c'était à la fin Aout, et Blanche était enceinte de sept mois ; la naissance de son bébé était prévue pour fin Octobre. Jenny était devenue une assez bonne amie du couple et de Blanche.
Septembre s'était enfin écoulé et s'était terminé pour laisser la place à un nouveau mois, le début d'Octobre était arrivé ; mais ce que Blanche n'avait pas révélé à Susan ni à Jenny, c'était qu'elle avait rencontré des difficultés au cours de sa grossesse, un problème de croissance du fœtus avait été constaté pendant les échographies ; une à deux semaines de retard.
Blanche avait donc passé des examens pendant une semaine entière alors qu'elle avait été hospitalisée ; pour savoir ce qu'il n'allait pas avec le bébé, mais tout était normal, et en fin de compte, le fœtus continua sa croissance malgré tout ; mais en ce début d'Octobre, Blanche eu des contractions, et l'accouchement s'était déclaré tout seul d'une manière parfaitement naturel, avec presque trois semaines d'avance avant terme ; Blanche et Éric étaient effrayés et craignaient de perdre leur enfant.
Mas les médecins dirent que c'était une bonne chose que leur bébé naissait avant terme ce qui lui permettrait de ne pas souffrir à la naissance ; et quand bien même l'accouchement ne s'était pas déclenché naturellement, le médecin et la sage-femme qui suivaient la grossesse de Blanche avait proposé aux jeunes parents, de déclencher eux-mêmes la naissance pour que l'enfant naisse tout de même par voie normale.
Blanche avait pleuré et était presque dans un état d'hystérie face à la situation ; malgré, les tentatives d'apaisement et de baisse d'inquiétude de la sage-femme, Éric lui avait tenue la main, soutenue, tout en regardant, surveillant les battements de cœur ; l'électrocardiogramme ; voyant la fréquence cardiaque était tout à fait normale, Blanche respirait, et sentait les contractions devenir de plus en plus régulières et fortes ; Blanche était fatiguée et respirait de manière apaisante et tranquille.
Au bout de plusieurs heures ; l'enfant d'Éric et Blanche est venu au monde... Une petite fille, qu'ils nommèrent, Anaïs. Une petite Anaïs.
Anaïs, ne pesait presque rien, elle était très légère comme une plume, ou n'importe quel bébé ; elle était parfaitement formée, il n'y avait strictement rien d'anormal ; mais pesait tout de même qu'un kilo presque deux. Anaïs, passa trois jours dans le service de néonatalogie ; le service où on admet les bébés prématurés ; Blanche avait choisi d'allaiter dans un premier temps sa fille.
Anaïs, avait un joli duvet de cheveux blond sur sa tête ; elles restaient à l'hôpital pendant une quinzaine de jours, pour tout examens post-natals, et examiné le bébé pour voir si tout continuait à se dérouler normalement, Anaïs avait également repris beaucoup de poids, au point de peser le poids d'un nourrisson de trois kilos, le poids d'un bébé normal à la naissance.
Peu de temps après leur retour à la maison, Éric et Blanche invitèrent Susan et Jenny qui avaient envoyé leurs félicitations et également leur soutien face à la naissance prématurée.
Jenny découvrir alors pour la première fois la petite Anaïs, qui était confortablement allongée et installée dans son couffin ; Anaïs avait été réveillée par la sonnette, de la porte d'entrée, et avait ouvert ses petits yeux, d'un bleu magnifique et très clair, en regardant avec curiosité les deux femmes, quand Jenny s'était approchée et avait tendu son index vers les petits doigts du bébé, Anaïs avait instinctivement pris le doigt de la jeune femme et s'était agrippée avec force.
Jenny avait apporté un cadeau pour le bébé, en sachant que les jeunes parents tout ce qu'ils leur fallait sur le plan de doudous et habits de naissance Jenny avait apporté une petite peluche, qui pourrait faire office éventuellement de doudou dans quelques mois, sur l'emballage il y avait écrit et recommandé pour un enfant de six mois et plus ; il s'agissait d'une poupée en tissu, qui était drapée dans une sorte de tissus, avec des bras et des jambes en tissu, coton ; qui était facilement manipulable et pouvait être apportée dans la bouche d'un enfant.
Jenny avait eu la chance de prendre Anaïs dans ses bras, en posant sa tête sur le coin de son bras tandis que l'autre était drapé sous son petit corps et soutenait de manière rassurante ses fesses, ; Blanche lui avait expliqué que les puéricultrices lui disaient que comme cela, on portait son bébé en "berceau".
Bon, la vie pouvait continuer dans le quartier, Jenny avait réussi à se faire aimer, encore une fois d'autres voisins, et lui avait dit que s'ils avaient besoin de quoi que ce soit il ne fallait pas hésiter à l'appeler, Jenny voulait aussi aider du mieux qu'elle put en toute discrétion dans le monde de l'occultisme, et au milieu surnaturel si quelque chose se passait dans son quartier...
Dans cette petite partie, nous allons voir et observer les sentiments et véritable impression et affection, et les observations de Rupert Giles face à ses altercations, discussions, leurs différentes communications et moments ensemble partagés avec Jenny Calendar.
Voilà plus d'une dizaine d'années que Giles n'avait pas courtisé ou regarder une femme d'une quelconque manière autre que professionnelle, ou familiale, ou aimante, par amour pour sa mère où ses sœurs, et autres membres féminins de sa famille. Ou regarder d'autres femmes à son travail. Arrivé à son trentième anniversaire, Giles avait cessé d'espérer de trouver l'amour, ou d'avouer une relation sérieuse et considérée comme durable avec une femme ; après tout il était un observateur et un homme plutôt timide et solitaire, et la voix et sa vocation ne l'autorisaient pas d'une manière saine à être avec quelqu'un à aimer, ce serait plutôt mettre en danger, la personne aimée ou l'amante. Et de toute manière, ses histoires d'amour, romance, et aventure se terminaient toujours mal, soit une dispute, soit il la perdait, soit cela se terminait en tragédie...
La première fois que Giles vit Jenny à la bibliothèque la veille de la rentrée, Giles a tout de suite été submergé et captivé et voulait entretenir une conversation avec cette charmante jeune femme, au regard timide, au sourire enjôleur et espiègle, et presque incertaine sans le déranger dans son travail ; Jenny était belle, vraiment très belle, sa peau couleur de lune, d'olive, son teint couleur d'ivoire, ses cheveux bruns soigneux et brillant, et ses yeux couleur d'un brun profond, couleur chocolat noir pâtissée comme du noir fondue, comme une marre profond de café.
Sa silhouette élancée et frêle, Giles devait admettre que Jenny était d'une grande beauté, presque saisissent à couper le souffle, et possédait un grain de beauté ou une sorte de tache de naissance sur le côté de son cou ; elle possédait de beaux habits qui mettaient en valeur ses formes, et pouvait ressembler facilement à un mannequin, enfin de son point de vue, elle tentait toujours de s'habiller à la mode, et avait un style totalement bohème et libre, et il aimait par-dessus tout, ses jupes longues.
Sa voix était belle et douce ; mais qui pouvait énerver facilement Giles, quand elle était en colère, ou espiègle et taquine, et se disputer. Et Giles avait remarqué combien les lèvres de Jenny étaient belles et pleines.
Jamais Giles n'avait été captivé, ni eut de désir ou attiré pour une femme, mais c'était seulement de l'attirance physique, car Jenny était jeune et pleine de vie, et ses connaissances et son envie de discuter avec lui l'avait conquis et plus, et il était heureux de discuter avec quelqu'un qui partageait des connaissances aussi vastes.
Mais ce que Giles n'aimait pas chez Jenny, c'était son insistance et sa détermination, sa fierté, et sa dirigeante à vouloir tout contrôler, et sa passion à parler toujours des ordinateurs et du progrès, et le fait qu'elle le provoquait et le tourne en dérision pour lui faire perdre la tête et le mener par le bout du nez, et qu'elle insiste pour qu'il fasse les choses à sa manière ; et aussi sa façon des provoquantes, de s'habiller parfois selon comme une provocatrice, bien qu'en réalité Jenny ne s'était jamais habillée aussi provocatrice, mais Giles voulait voir et essayer à tout prix de trouver des défauts à cette femme qui la captivait et le fascinait.
Malgré son sourire agréable et gentillesse, et bienfaitrice ; et son regard d'encouragement, ses regards attentionnés et inquiets.
Parfois, Giles savait très bien qu'il était tout seul et sans ami parmi ses collègues, et solitaire, et ce fait pouvait apporter une certaine suspicion, et crainte et étrangeté parmi des personnes normales et qui sont considérées comme des personnes ayant des bons rapports sociaux et une vie sociale saine ; Giles avait entendu plusieurs critiques et des commentaires dédaignés et mesquins voire cruels de la part du corps enseignant, et tout ceci derrière son dos, en croyant sans doute qu'il n'entendrait pas, mais il s'en fichait, il se moquait bien de tout ce qu'on pouvait dire de lui ainsi que des rumeurs qui ont étaient fondées à partir de rien, et qui n'avaient ni queue ni tête, et qui faisaient plutôt mourir de rire Giles devant tant de bêtise humaine.
Et c'est là qu'il l'avait entendue, cette femme qu'il avait tout pris voulu repousser et détester, et qu'il l'exaspérait tant, et qui était si loin de son monde, et l'avait entendue le défendre, à maintes et maintes reprises ; cela lui réchauffait le regard et voulu lui envoyer grâce à sa touchante et profonde et réchauffement quiétude, lui envoyait grâce à sa chaleur un silencieux "je vous remercie". Giles l'avait entendu dire haut et fort pour que tout le monde sache qu'elle était de son côté et ne laisserait personne dire du mal de lui "J'aime bien, Rupert, même s'il est un peu étrange, je le trouve fascinante avec sa culture et son intelligence, et ses connaissances sur n'importe quel sujet ; et vous devriez prendre exemple sur lui, au lieu de vous moquer ; grâce à ses livres, il emporte avec lui dans ses bras à lui seul tout un univers et de culture étrangère et d'autres époques et civilisations de culture générale, on ne peut pas en dire autant de beaucoup de personne, ici." Et Jenny avait dit un jour "Oh, mais, sérieusement, regardez-vous tous ! Je ne peux pas croire qu'on ait ce genre de conversation, vous n'en avez pas marre de colporter des ragots et n'importe quel potin ? Nous sommes tous ici des adultes matures et responsables ici, oui ou non ?" Et avait poursuivi quand quelques collègues la regardaient avec interrogation et perplexité et lui avait demandé ce qu'elle voulait dire ; " J'ai l'impression, de ne pas être dans un lycée, ou on apprend aux jeunes le respect de l'autre, on devrait tous mettre en pratique ce qu'on leur dit, vous ne pensez pas ? Parce que si non, on ne vaut pas mieux que des délinquants, à parler derrière le dos de l'un de nos collègues ; j'ai l'impression d'être revenue au collège ou au lycée à ce qu'on parle et glousse comme des adolescents et adolescentes de quatorze ans. Franchement j'ai vraiment honte."
Et Jenny avait alors quitté la table, et aussi la salle des professeurs, ses collègues la regardant avec ahurissement et incrédulité ; Giles l'avait regardée pendant tout ce temps, une minuscule sourire de remercîment et gratitude et de fierté pour Jenny, mais quelque peu inquiet qu'elle se mette contre ses collègues pour lui et qu'elle s'en fasse des ennemies et se les mette contre elle ; et d'admiration pour elle.
Mais Giles malgré tout, était toujours déterminé à ne pas que Jenny essayait d'être son amie et ce lier avec elle ; car la majorité du temps il la trouvait exaspérante et insupportable, malgré le bien, l'admiration que Willow avait pour elle ; et il savait également qu'il était beaucoup plus âgé qu'elle et de ce fait plus, adulte et mature que cette jeune femme, et il ne voulait pas prendre le risque de s'attacher à Jenny et la mettre en danger, car malgré tout il l'aimait bien, et il y avait tellement de regards qu'ils se lançaient et quand ils se regardaient, Giles pouvait sentir ses yeux s'illuminer à la vue d'elle, et sentait ses taquineries. Et ne voulait pas tomber amoureux d'elle ; il se promettait de ne pas tomber amoureux désespérément amoureux de cette femme. Et il y avait tous ses sentiments contradictoires ; il voulait être proche d'elle, être son amie, et discuter avec elle, mais en même temps il la trouvait détestable et exaspérante et ils étaient si loin de s'entendre et loin mais très loin d'avoir les mêmes points communs, et n'appartenait pas au même monde et à la même culture.
Mais un jour, Giles trouva Jenny véritablement détestable et une vraie peste ; et surtout une garce, une véritable enfant gâtée, Giles avait véritablement l'impression que Jenny ne se rendait pas compte de ce qu'elle disait et des blessures qu'elle pouvait lui infliger, et surtout ça se voyait qu'elle était une personne gâtée ayant obtenue ce qu'elle désirait et arrivait à obtenir tout ce qu'elle voulait des autres et arrivait toujours à ses fins ; Giles avait l'impression que Jenny avait dû vivre dans un environnement où elle avait grandi dans une famille où elle était très protégée du monde qui l'entoure et dans une bulle et dans du côté, grandit en dehors du monde réel et véritable.
Giles était même arrivé jusqu'à penser, que Jenny était une enfant dans sa tête et devait avoir l'esprit et émotionnellement instable ; un esprit d'une jeune fille de dix-sept ans ou dix-huit ans qui venait de terminer son adolescence, et elle était véritablement immature ; malgré le fait qu'il détestait ces mots qu'on utilise pour qualifier ou décrire le comportement psychique d'une personne, mature ou immature, Giles devait finir par admettre et à accepter l'idée de la qualifier de cette façon ; ce qu'il regrettera ensuite après l'avoir blessée si profondément.
A partir de ce moment, la tension qui s'était installée entre eux s'était apaisée, Giles et Jenny, étaient devenus de véritables partenaires de travail, et travaillaient en collaboration dans une certaine harmonie ; et ils avaient voulu recommencer leur relation, au tout début, en repartant sur de nouvelles bases, asseyant d'oublier leurs anciennes erreurs et d'y apprendre de ce qu'ils avaient fait et avait appris.
Jenny était presque devenue une amie pour Giles, elle le taquinait et aimait toujours rire avec lui, et faire des blagues ; une fois, elle s'était cachée contre l'une des étagères de la bibliothèque dans l'attente et l'attention qu'elle lui fasse une surprise et une sorte de peur pour le faire rire, elle était arrivée alors qu'il était sorti de la bibliothèque allant chercher quelque chose à la salle des professeurs, Jenny avait attendu patiemment qu'il revienne, inconscient qu'elle était dans sa bibliothèque ; Giles était revenu, et s'approchant involontairement de l'endroit où Jenny se cachait ; Jenny avait surgi alors devant lui, en criant et riant :
" Bou ! Surprise ! Je vous ai eu !" Dit Jenny, en riant, un sourire illuminait son visage et enfantin, ne croyant toujours pas qu'elle avait réussi son coup et que Rupert ne l'avait pas du tout entendue.
Giles avait sursauté de surprise et de stupeur et avait été effrayé par son apparition soudaine, il avait failli lâcher ce qu'il tenait devant et face au choc, son cœur s'était mis à battre beaucoup plus fort, son rythme cardiaque augmentant soudainement, essayant de se reprendre et attendant que son rythme revienne à un battement relativement normal.
Jenny aimait tellement le taquiner et l'embêter en lui faisant de petite plaisanterie amusante mais qu'il savait qu'en même temps, cela l'exaspèrerait et l'ennuierait ; mais, il s'en moquait, il pouvait bien laisser Jenny faire ce qu'elle voulait, il était presque impuissant face à elle.
Mais un jour, voulant la taquiner à son tour, et voulant lui montrer à quel point parfois elle était ennuyeuse et voulant lui faire comprendre qu'elle avait un effet sur lui ; il lui dit qu'elle était ennuyeuse et énervante, et que parfois il ne savait pas si elle plaisantait ou était sérieuse, si Jenny parlait du travail ou pas ; et Jenny avait répliqué qu'il avait dû prendre un sacré coup sur la tête, et qu'elle l'avait vraiment réussi à le mettre autour de son doigt, si il n'avait pas réalisé ce qu'elle disait, s'il parlait en tant qu'ami, plaisir ou travail.
Giles avait été sous le choc, et lui dit "Vous êtes exaspérante, tout en vous et exaspérant."
Jenny l'avait regardé avec étonnement réalisant qu'il ne plaisantait plus et le regarda avec un regard sérieux et hautain ; "Tout ?" Demanda-t-elle, étonnée.
"Oui, tout, absolument." Appuya-t-il voulant marquer son point et voulant souligner chacune de ses paroles "Tout en vous est exaspérant ; la façon dont vous me taquiner et embêter sans cesse, la façon dont vous parlez avec passion de votre travail, vous êtes admirant et ses exaspérant, la façon dont vous parlez, dont vous bougez, le son de votre voix, la façon dont vous vous habillez, vous êtes belle..." Il ne pouvait pas continuer bafouillant ses paroles. Il ne supportait plus Jenny à ses côtés, son parfum, la façon dont ses doigts bougeaient sur son stylo quand elle réalisait des corrections, quand elle fredonnait pour elle-même, des mélodies incohérentes et inconnues, ses lèvres bougeaient et se plissaient dans des mouvements de concentration. Absolument tout était énervent et dont ses yeux ne pouvaient se défaire, ni oublier son cerveau.
Jenny le regarda pendant un long moment et dit "Bon. Très bien, si c'est ce que vous pensez, je ne m'attarderais pas."
Giles voulait l'arrêter, et l'appela du mieux qu'il put pour tenter de s'excuser, et voulant lui dire de revenir "Attendez ! je me suis mal exprimé." Bien sûr Jenny ne se retourna pas, et Giles souffla furieux, de frustration, et se dit que ce n'était pas bien grave que de toute façon, Jenny finirait par revenir, étant pour un instant, fâchée et blessée, il fallait juste qu'elle ait son espace et du temps pour elle, pour se calmer.
Jenny réalisa Giles voilà bien longtemps, maintenant que depuis qu'elle lui avait demandé de l'appeler par son prénom, mais avait refusé voulant garder une certaine distance et garder un professionnalisme, et peut-être après qu'il ait entendu certains autres collègues l'appeler "Jenny", il ne savait vraiment pas quand il avait commencé à penser à elle comme cela ; mais il avait commencé à la nommer dans sa tête par son prénom. Jenny, Jenny, Jenny. C'était comme une mélodie, une chanson et une douce brise, il a chanté son nom dans sa tête ; son cœur sautant des battements comme il l'a fait. il avait supprimé le désir de commencer à chanter et sauter dès qu'il la voyait comme un adolescent ; il se sentait rajeunir et renaitre avec Jenny à ses côtés, elle le faisait se sentir si jeune et revenir à ses douces années où il courtisait des jeunes femmes, après tout Jenny n'avait pas encore trente ans, et était jeune, c'était sans doute pour cela qu'il rajeunissait avec elle, et renaitre quand elle lui faisait des blagues comme Jenny venait de le faire, il avait voulu rire avec elle et la prendre dans ses bras, et la faire tourner. Mais avait refoulé et réprimé cela et cette envie.
Un jour, courant du mois d'octobre, la secrétaire du lycée, reçut toutes les photos de classe du photographe, ainsi que la photo individuelle de chacun des étudiants, et du membre du personnel ; Giles eut la sienne rapidement, ainsi que la photo de groupe des professeurs, et paya le tout.
Giles eut par erreur également dans la pile de photos qu'il reçue, et aussi, qu'on lui avait apporté à donner aux autres collègues ; quand il les eut toutes données, enfin c'est du moins ce qu'il pensé, quand il vit qu'il avait une autre photographie, une photo individuelle, et celle de groupe, qui ne lui appartenait pas, et qui devait revenir à Jenny... Quand Giles la découvrit, il ne put détourner le regard devant la situation et devant ce qu'il avait entre les mains, le souffle coupé, abasourdi. Il eut le souffle dans sa gorge, ses yeux braqués sur la photo, la regardant, de longues minutes, la regardant sous tous les angles, voulant découvrir quelque chose qu'il n'avait pas remarqué avant sur elle.
Jenny était si belle, le sourire éclatant et le plus éblouissant qu'il ait vu, son regard fixé sur le projecteur du photographe, la tête inclinée sur le côté, les yeux brillants ; il se souvenait parfaitement de la tenue que Jenny portait le jour de la photo de classe ; un chemisier vert foncé et une jupe descendant au niveau de ses genoux, noire avec des motifs à carreaux ou autre, avec des chaussures ouvertes avec un petit talon, d'environ trois-quatre centimètres ; ses cheveux étaient tirés en arrière avec des barrettes qui plaquaient ses mèches derrières ses oreilles, soigneusement attachées derrière l'oreille.
Elle était magnifique et sublime ce jour-là. Giles était plongé dans ses pensées alors qu'il était submergé par l'image de Jenny, et était noyé dans sa photographie, et un sentiment et une idée montât doucement dans son esprit l'empêchant de réfléchir et ne voulant disparaitre, ni partir ; il voulait garder la photo de Jenny pour lui, il ne voulait pas la lui donner, pouvoir garder quelque chose, quelque chose qu'il lui appartenait pour pouvoir penser à elle plus souvent... Mon Dieu, quel idiot il était, mais qu'est-ce qui lui prenait comme ça, il fallait que Giles se reprenne, et il secouât la tête physiquement ; Giles décida qu'il lui rendrait dès qu'il aurait l'occasion, dès qu'il verrait Jenny.
Ce qui ne devait plus tarder maintenant...
Au même instant, Jenny pénétra dans la bibliothèque pour pouvoir réserver l'espace, et la librairie pour pouvoir faire des recherches avec ses élèves de 12ème année. Giles acquiesça et lui demanda pour quel jour elle souhaitait faire sa réservation ; et Jenny dit que ce serait pour vendredi après-midi.
Giles écrit sur un papier de réservation que Jenny pourrait venir sans problème, plus qu'aucune classe, n'avait fait de réservation le vendredi après-midi aux heures qu'elle lui avait indiqué.
Giles se raclât la gorge pour attirer l'attention de Jenny, voulant qu'elle ait son attention ; ce qui fit relever la tête de Jenny, en fronçant les sourcils :
"Euh, Mlle Calendar. Je voulais vous dire que j'avais conservé par erreur dans une pile de livre, vos photos individuelles que vous aviez commandées, je m'en excuse pour mon erreur." Il tira de l'endroit où il les avait cachées pour ne pas qu'elles soient abimées d'une façon ou d'une autre, et qu'elles soient vues par d'autres élèves, et les tendit à Jenny "Tenez les voici."
Jenny regarda attentivement ce qu'il lui tendit et vérifia que c'était bien de sa propriété ; et le regarda à travers ses cils, les yeux légèrement baissés, Giles déglutit difficilement et nerveusement, face à ses gestes ; et finalement lui répondit "Merci Rupert."
Il y avait plusieurs photos ; une en format grand, cinq mini-petites photos en noir et blanc, d'autres de taille moyenne en couleur, et d'autres toutes petites.
Le soir, alors que Giles revenait dans la salle des professeurs, il vit quelque choses par terre ; son souffle se bloqua et ses yeux s'agrandirent légèrement à la vue devant lui, n'en croyant pas sa chance, et sourit doucement ; Jenny avait lassée tomber une photo de taille moyenne sur le sol, il la prit avec précautions, et la mit dans sa poche intérieure de sa veste en tweed, il voulait la garder le plus longtemps possible et se demandait si il voulait la garder, déchiré à l'idée de lui rendre et déchiré face à ce qu'il doit être honnête et lui rendre. De toute évidence elle a dû la perdre...
Et en effet, le lendemain, matin étant le premier dans la salle des professeurs, il prit une tasse de thé, à la table, au centre de la pièce, et vit Jenny arriver, légèrement troublée, elle fouillât dans son casier pendant un instant, et était toujours plongée dans ses pensées, quand elle s'assit à côté de lui, et lui demanda doucement "Excusez-moi Rupert, mais je me demandais si vous n'aviez pas vu une photo de moi, une photo individuelle que j'aurais peut-être fait tomber, et si vous la voyez pourriez-vous me le dire, s'il vous plait, je vous en demande peut-être beaucoup."
Giles sentit son souffle se couper lorsque face à son inquiétude et ressentit une once de culpabilité ; il lui dit ne trouvant pas de mots à dire, et essaya de gagne du temps, Giles lui suggéra que si elle ne la trouvait pas, ni trouvée par un des concierges, elle devrait demander auprès du secrétariat ou auprès des objets trouvés...
Jenny acquiesça et le remercia de son soutien et de sa sollicitude, après qu'il lui ait dit qu'il était désolé et espérait qu'elle la retrouve, et ses subjections.
Giles se leva alors et s'excusa auprès d'elle en disant qu'il devait aller à la bibliothèque ; en arrivant à son bureau, Giles sortit la photo de sa poche la regardant avec tristesse et mélancolie, et ne voulant pas être aussi égoïste et particulièrement touché par la tristesse et la déception de Jenny d'avoir perdu une photo. Et il eut une idée.
Il pourrait essayer de la scanner avec l'aide de Willow et lui promettant de garder le secret et surtout sa discrétion et qu'elle ne dise rien à Jenny ; Willow scanna la photographie et la photocopia, et Giles garda la photocopie et rendu à Jenny la photo originale ne voulant pas attirer ses soupçons que c'était lui qu'il l'avait depuis le début, qu'elle l'a perdue. Willow ne posa aucune question ; elle était heureuse que Giles et Jenny s'entendaient et pouvaient sentir les sentiments contradictoires de Giles pour cette enseignante.
Quand Giles lui rendit la photo et lui expliqua qu'il avait fouillé sa bibliothèque et qu'elle était tombée sur son Contoire, à cela elle lui sourit avec éclats et le remercia chaleureusement ; et s'excusa auprès de lui, pour peut-être son inquiétude et son stress excessif face à la quasi perte d'une simple photo... Giles la coupa alors lui disant qu'il comprenait et ne la jugeait pas.
Jenny ne soupçonna pas que Rupert avait possédé sa photo avant de lui rendre.
Giles la regarda partir, en se disant ; et sans le savoir que leur relation ne faisait que commencer et continuait à avancer et ne sachant pas qu'elle continuerait à être ambigüe et complexe pendant de longs mois...
A la fin du mois d'Octobre, c'était la fête d'halloween, la fête des enfants, des monstres, des contes de sorcières, et des contes d'horreurs ; toute cette soirée la Jenny fut dérangée, les nombreuses sonnettes, des enfants qui frappaient à sa porte, déguisés en sorcières, une déguisée en lutin, ou en fées, ou princesses, et d'autres en monstres, extraterrestres, sorcières, et Batman, ou en voleurs masqués, fantômes, tueurs en séries, et personnages littéraires de Shakespeare… ; et bien sûr Jenny eut la visite des sœurs de Willow, accompagnés justement par l'adolescente, qui était déguisée en indienne une panoplie de costumes qu'elle possédait depuis des années avec la perruque avec des longues tresses noires ; Dawn était habillée en une robe blanche, habillée à la mode des années 50 avec du sang dessus ; à l'origine la fillette avait hésité avec un costume de sorcière, mais voulant faire vraiment peur, elle avait donc opté pour celui-ci, et cela avait été véritablement un succès. Quant à Gaëlle elle s'était costumée en une hyper Woman, c'était en réalité un déguisement de Batman pour les petites filles, pour devenir ainsi une hyper-héros ;
Gaëlle et Dawn, avaient criée quand Jenny avait ouvert la porte :
"Massacres ! Bâtons où Bonbons ?"
Jenny avait été bien entendu et véritablement effrayée par le sang sur la robe de Dawn, lui à expliquer qu'il s'agissait de sauce tomate, qu'elles faisaient croire à du sang. Jenny avait prévu cette soirée où des enfants frapperaient à sa porte, et avaient fait un véritable approvisionnement de bonbons, de chocolats, chewing-gum... Jenny donna plusieurs bonbons aux fillettes, qui l'attendaient sur le pas de la porte pour qu'elle revienne avec les bonbons qui étaient dans sa cuisine, en leur disant de faire attention à ne pas se gâter les dents. Avant de refermer sa porte, Gaëlle lui demanda en riant, si elles lui avaient fait peur.
Et Jenny déclara qu'elle avait eu très peur en effet.
Le temps continuait à s'écouler ainsi que les semaines défilèrent jusqu'à la dernière semaine de cours qui se déroulait juste avant la fin du premier semestre avant les vacances de Noël ; deux semaines de vacances pour Jenny loin des cours et du lycée, Jenny contait rester pour les fêtes à Sunnydale, son premier Noël, loin de sa famille.
La dernière semaine de cours juste avant les vacances, malgré que les fêtes et la fin d'années était symbole et synonyme de joie, de bonheur et de renouveau ainsi que de bien être familiale ; n'arrêtait nullement et pas néanmoins un drame, et un meurtre, qui avait un lien de surnaturalisme…. Mais officiellement un acte de morsure de chien mortelle. Cela se déroulait de la nuit de Dimanche à Lundi, au commencement de la dernière semaine.
Le meurtre, le drame était lié au quartier de Jenny, et ses habitants étaient en deuil et des victimes, car personne ne croyait qu'une tragédie pareil allait se produire ; Susan avait frappé à la porte de Jenny tôt, le matin du Lundi, pour lui annoncer cette terrible nouvelle ; Susan était si bouleversée, et avoua qu'il s'agissait de la petite Bonnie, l'adolescente et la petite fille de son amie veuve, c'était la jeune fille rebelle dont Susan lui avait parlé, Evanna, la grand-mère, qui était totalement anéantie, elle était dans un état d'hystérie totale, elle était inconsolable et rien absolument rien ne saurait la consoler, cette femme, l'amie de longue date de Susan avait perdu d'abord son mari, depuis plusieurs années maintenant, ensuite son fils et sa belle-fille qui était décédés tout deux il y a trois ans, et bien sur elle avait pris dans sa maison, et sous son aile, le seul membre de sa famille encore vivante, car si Evanna ne prenait pas Bonnie dans son foyer, elle n'aurait plus personne, car il n'y avait aucun autre membre de la famille.
Bonnie avait été âgée de seize ans et-demi, elle avait passée la soirée du dimanche soir avec un jeune homme vraiment étrange qu'elle avait rencontré juste le Vendredi soir, au bronze, le jeune homme déclara et que d'après lui, ils se seraient baladés, tous deux, dans un parc, qui ressemblait vaguement à une forêt, qu'ils furent attaqués par un chien, qui s'avéré être un pitbull, d'une grande violence et qui s'avérerait particulièrement férocement dangereux.
Selon les enquêteurs et ce qu'ils auraient révélés au journaliste, la preuve du crime serait des crocs profondément enfoncés dans le cou de Bonnie. La jeune fille se serait vidée de son sang.
Jenny avait été affecté par cette affaire et surtout pour le drame qui touchait, la pauvre vieille dame, Evanna. Jenny voulu en savoir plus sur ce crime et surtout, être certaine qu'il n'avait rien avoir et aucun lien avec le paranormal, ou de vampires.
Jenny réussit à avoir un accès et à pirater, les dossiers policiers sur le site privés et compte de dossier de gendarmerie ; Et avec cela Jenny, vit les photos du crime et du corps de la victime, des photos particulièrement horribles sanglantes et dégoutantes qui donnaient les larmes aux yeux, un haut le cœur, et la nausée à Jenny, et soudain une photo lui saute aux yeux : la photographie du cou de Bonnie, la morsure, la forme et les centimètres qui étaient écartés entre les deux trous, le fait est qu'il s'agissait en réalité sans aucun doute, là une morsure de vampires, Jenny avait suffisamment vue des victimes, son oncle lui avaient montrés mille et une imagines des milliers d'images pour qu'elle apprenne à reconnaitre une morsure de vampires à une simple morsure normale, d'animaux, de chiens…
Jenny s'avait alors qu'il s'agissait d'un vampire et d'après les centimètres de distances entre les deux trous et la forme de la bouche, il s'agissait d'un vampire male… Le sang de Jenny se figea à cette pensée. Mais Jenny devait presque sans douter et savait que cela devait finir par arriver pour une jeune fille comme Bonnie, la façon dont elle vivait avec qui elle fréquentait, cela devait finir par arriver et à devenir inévitable.
Jenny fondit alors en larmes, en se disant qu'elle aurait dû la surveiller d'un peu plus près, d'être plus méfiante ; Jenny avait essayé de se rapprocher de Bonnie, d'abord méfiante par cette adolescente rebelle, et appris combien elle devait être perdue et méfiante et traumatisée par la perte de ses parents ; Bonnie était une enfant rebelle et perdue, et si elle continuait elle deviendrait totalement délinquante si cela n'était pas déjà fait ; Jenny avait presque réussie à ce lier totalement avec Bonnie et à réussir à ce qu'elle lui fasse totalement confiance, mais elle aurait pu faire plus, et tellement mieux, il lui avait manqué du temps,
Jenny pensa aussitôt après avoir détecter et identifier la morsure de vampires ; Jenny pensa soudainement à Angel, et son sang et sa respiration se bloqua, cela ne pouvait pas être possible. Mais il y avait une autre possibilité, le jeune homme avec lequel, Bonnie avait passé la soirée et qui disait avoir était attaquée par un chien fou dangereux, cela dit en passant les policiers n'avait pas retrouvé le chien.
Le soir même, Jenny était passée plusieurs heures à la morgue espérant que Bonnie ne se réveille pas et se lève, en démon, vampire, cela briserait totalement le cœur et la vie d'Evanna si elle apprenait que le corps de sa petite-fille bien aimée avait disparu, et cela terroriserait et anéantirait et traumatiserait Jenny de devoir tuer, Bonnie, une nouvelle fois et la transformer en poussière.
Mais heureusement rien ne se fit, rien ne se passa. Mais, Bonnie avait été bien mordue et tuée par un vampire, mais il avait bu tout son sang au point de la tuer totalement, en la vidant de toute vie, ainsi que de sang, sans la transformer.
Jenny menât ensuite une enquête discrète sur Angel, et l'avait également suivi avec discrétion, mais rien de suspicieux, ni rien d'anormal, ne survient, et appris par certaine personne qu'Enyos l'avait mise en contact lui appris qu'Angel n'avait tué personne, et n'était en aucun cas redevenu un démon maléfique, il n'était pas revenu en Angélus.
Jenny soufflât de soulagement, en sachant qu'Angel n'avait rien, elle ne voulait pas à l'avoir à le tuer, pendant un instant elle avait cru que le moment aurait peut-être était venue de l'abattre, mais non.
Plus tard, Jenny retrouva, le jeune homme suspect, et étrange dont les médias avaient évoqué ; mais Jenny fut en grand danger, ses craintes furent révélées être exacte et authentique et malheureusement une bonne analyse, en le rencontrant, cet homme était un vrai charmeur avec une voix envoutante et apaisante, et dont il essaya de séduire, Jenny et de l'attirer avec lui dans une ruelle, Jenny essaya de lui parler de sa soirée avec Bonnie ; mais il essaya d'ignorer ses questions et éluder toute tentative de Jenny,
Quand ils sortirent du bar, le jeune home, sans prévenir, embrasser Jenny, ses lèvres effleuraient sa mâchoire et sa tempe, et son cou, il la poussa, contre un mur dans une ruelle ; il lui susurra à l'oreille :
« Tu sais, tu es tellement belle, et tu sens si bon, je peux sentir ton sang palpiter et couler à travers tes veines, tu as l'air meilleure et beaucoup plus bonne que cette idiote de Bonnie que j'ai tué, l'autre nuit. » Jenny retient son souffle à cette aveux et se figea, elle trembla, alors qu'il relever son visage qu'il avait presque contre son cou, et presser contre sa clavicule et sa poitrine pour sentir sa respiration et son odeur, il révéla alors son visage, son vrai visage déformer de la forme, déformer et de la peau ressortit, d'un vampire, il sourit ses crocs ressortant de sa bouche, le regard jaune, et particulièrement mauvais, en ricanant « Et oui, ma belle, les démons existent, et tu es seule et sens défense, tu vas mourir se soir pour avoir était trop curieuse. J'ai tué Bonnie. »
Avant qu'il ne puisse, dire autre choses, Jenny avait sorti un pieu de sa manche, et le plantât en plein dans le cœur, le jeune homme se figea alors, son visage revient comme à un homme normal et la regarda un instant avant de se changer en poussière.
Le cœur de Jenny battit toujours avec frénétique dans sa poitrine, un cris terreur voulait s'échapper de ses lèvres, mais ne pouvait pas, elle tremblait, et murmura « Non, tu as échoué, tu ne m'as pas tuée. »
Jenny était toujours choquée, et en transes de post-stress traumatique, elle sortit prudemment de la ruelle, regardant autour d'elle s'il n'y avait personne de suspect, où quelqu'un qui l'avait remarqué, mais il n'y avait personne.
Alors, Jenny marcha prudemment et lentement jusqu'à chez elle, le pieu toujours dans sa main ; une fois chez elle, elle verrouilla sa porte, et s'effondra sur son canapé ; les larmes menaçant de tomber devant tant d'émotions et de tout ce qui s'était passé au cours de la nuit ; des sanglots fit trembler violement son corps, et des larmes chaudes jaillirent et s'écoulèrent sur ses joues qui lui brulèrent la peau.
Le reste de la semaine, Jenny la passa sans émotion, et presque en transe, et totalement en automate comme si son corps faisait mécaniquement, sans qu'elle dût, sans que son esprit soit là, ni même elle ; elle souhaita néanmoins à Rupert ne bonne fête ainsi qu'à Willow, qui lui souhaita également de bonnes vacances.
Inconscient tout les deux, totalement de sa détresse.
Jenny avait commencé à préparer les fêtes de Noël et de fin d'année, à la dernière semaine d'octobre en installant le sapin de Noël, Jenny n'avait pas eu les moyens de s'acheter un véritable arbre alors elle s'en était procuré un qui était artificiel, comme-ce-ci elle pourrait durant de longues années, et le décorant de guirlandes, de boules brillantes à plusieurs couleurs lumineuses et certaines boules porter le visage du père noël et de ses lutins ainsi que de la mère noël, Jenny avait également trouver des objets à y accrocher qui ressemblait à des Anges de Noël et de la vierge Marie ; Jenny avait également une guirlande lumineuse ; et au final, une fois que toute l'arbre a été décoré, elle sortit avec précautions et délicatesses de sa boite revêtue de papier, l'étoile en couleur or et brillante de Noel qu'elle put installer et accrocher au sommet de l'arbre, et ensuite installer avec précautions au pied du sapin la crèche de noël.
Jenny accrochait du houx à différents endroits et également sur l'entrée de sa porte ; une couronne de branchage et verdure.
Jenny sourit à la vue devant elle, mais aussi avec mélancolie ce serait son premier noël toute seule, loin de sa famille, et de son beau-frère et de sa nièce ; mais elle l'avait voulu ainsi, se délecte de cette façon de son premier noël de liberté et loin de San Francisco, loin des bohémiens et Kalderash, et son premier noël à Sunnydale, qu'elle considérait de plus en plus comme chez elle.
Malgré tout, Jenny avait toujours aimé et adorer Noël et les fêtes de fin d'années ; qui signifiait amour et famille, pour elle ; Jenny se rappelle de l'hiver, de ces véritables noëls loin de la Californie et dans des Etats où l'hiver était pour Jenny de véritables hivers, cela voulait dire des températures extrêmement basses voir glaciales, avec de la neige tombant en abondance ; avec des couches de plusieurs centimètres ; Jenny se souvient étant emmitouflée dans un confortable et chaud manteau d'hiver, avec de solides épaisseurs, et avec des gants, et un chapeau recouvrant ses oreilles, quelques boucles de cheveux noirs rebelles tombaient et refusaient de se cacher sous le chapeau de laine, elle était une magnifique petite fille, la miniature et l'exactitude de ce qu'elle était maintenant ; Jenny avait les joues roses, glacées de froid, elle riait et faisait des batailles de boules de neige avec sa sœur, Nolwenn et son frère Thomas, ou jouait à réaliser des bonhommes de neige et également à glisser sur une luge. ; assise confortablement dessus tandis que Thomas la tirait derrière lui.
Jenny se souvient de la préparation de noël dans sa famille ; avec des chants anciens en provenance de la Roumanie et remerciant les esprits et souhaitant que la nouvelle année soit meilleure ; et bien sûr il y avait l'arbre, un sapin, apporter par son père et Enyos, que Jenny décorait avec son père, qui lui expliquât quand elle prenait un ange, ou une petite poupée qui ressemblait à de la porcelaine de ne pas les casser car c'était fragile ; Jenny avait été dans les bras de Riggie alors qu'elle décorait le sapin.
Et Jenny se souvient de Lily qui insistait pour l'installation d'une crèche de noël, chrétienne ; bien sûr Riggie était pour et absolument ravie et d'accord avec sa femme que leurs enfants connaissaient la culture et les autres religions, mais Enyos était furieux et en colère contre cette crèche qui ne voulait rien dire pour lui.
La crèche de son enfance était différente de celle que Jenny avait à présent ; en effet, Jenny s'était procurée une crèche ou tous les petits personnages étaient solidement accrochés à l'intérieur ; alors que dans son enfance, Lily sortait de la boite et installait l'enfant Jésus la veille et la nuit de Noel, et Jenny se souvient des paroles de son papa :
"Janna, est-ce que tu sais pourquoi, on ne met que Jésus dans la crèche seulement maintenant ?"
Jenny qui était dans les bras de Riggie, avait retiré son pouce de sa bouche et avait répondu d'une petite voix "Parce que Jésus n'était pas encore né, et que maintenant il est né, alors on peut l'installer."
Jenny se souvient des cadeaux qu'on installait au pied du sapin, elle se souvient de l'histoire du père noël ,qu'on lui racontait, et ce dont elle croyait avec une force incroyable et une grande conviction, quand elle eut sept ans, et avait appris par elle-même et également par son frère Thomas qui lui avait dit sans aucun tact, que le père noël n'existait pas que c'était juste une histoire pour enfant, que c'était les bébés qui y croyaient, et que c'était en réalité leur père qui leur achetait leurs cadeaux ; Jenny s'était alors sentit trahie, tout son univers, toute la magie de son enfance, la trahison et le fait et la réalisation qu'on fait croire n'importe quoi à des enfants, Jenny avait beaucoup pleuré au cours de cette période de révélations ; et c'était jurée que si elle avait elle-même des enfants un jour, jamais Jenny ne leur demanderait de croire à cette histoire.
Bien que le fait de conte de noël, de lutins, des rois mages, de Jésus et autres histoires de neige et magie, et l'invention d'une personne comme le père noël ne soit pas une mauvaise chose en soit ; c'est juste que ce qui était néfaste et malsain, c'est que cette fête familiale devienne un véritable commerce et surtout qu'on trahit et transforme en trahison et en réalité un personnage d'histoire, comme s'il était réel, et le jour où un enfant le découvre, ce serait comme une trahison et un véritable désarroi, et une peine terrible.
Non, Jenny n'allait pas raconter et faire subir un tel mensonge à ses enfants ; elle allait leur dire que c'était des personnes d'histoires inventés de noël, et n'allait pas choisir délibérément de leur faire croire que le père noël existait réellement.
Jenny se souvient, également, de paroles dites et racontées de sa grand-mère. Maria lui avait parler un jour de la véritable signification et les origines véritables de Noel, loin des fêtes religieuses que nous connaissons et une fête païenne.
Maria s'était agenouillée près de Jenny et lui avait dit : " Janna, écoute-moi, la fête de Noël, tiens et trouve ses sources à l'origine dans des fêtes païennes ; la date du 25 Décembre a été en réalité choisie beaucoup plus tard, et surtout ça a été choisie, à cause du solstice d'hiver qui marque le temps nouveau et les journées qui se rallongeaient pour se transformer en printemps, les païens honoraient et vénèrent le dieu du soleil, et le soleil lui-même pour marquer le temps nouveau, la fin de l'hiver, et la fin de l'année, pour célébrer un avenir meilleur. »
Jenny reçut des lettres de sa famille, et surtout de son oncle, qui n'était pas particulièrement chaleureux comme à son habitude avec elle, lui rappelant sa mission et surtout de continuer à surveiller Angel même en cette période de l'année ; Jenny reçut une lettre de Marie, qui lui demandait constamment comment elle allait, lui demandant sens cesse de vraies nouvelles, son travail, sa vie, ses amies à Sunnydale et sa santé, Jenny lui avait parlé de tout, son travail combien il était toujours aussi passionnant, ses élèves, et aussi Willow, et ses voisins et surtout elle lui avait parlé de Susan ; et bien sûr de ses collègues ; Jenny hésitait à parler de Rupert à sa grand-mère, elle devrait attendre de voir comment sa relation évolue et s'ils deviennent vraiment amis, bien qu'elle en doutait fortement parfois, c'était selon lui.
Enyos avait mis en garde, Jenny de ne s'attacher à personne à Sunnydale et surtout pas à cette enfant, Willow. Malgré elle, Jenny en avait parlé brièvement à son oncle, qui l'avait forcée en quelque sorte à parler et à lui dire la vérité sur ses véritables relations ; et Jenny n'avait pas eu le choix que de parler.
Jenny savait que tout ce qu'elle enverrait à Maria, sa grand-mère ne dirait rien. Elle avait également reçu une lettre de Katja, lui demandant comment elle allait, et aussi lui avait donné des nouvelles de Noé et Lydia.
Jenny avait eu la désagréable surprise de recevoir une lettre écrite en mains propre et signer par l'Ancienne même, Ileana ; lui souhaitant de bonnes fêtes de fin d'années, un joyeux noël, et surtout lui rappelait combien le peuple l'aimait et également son propre amour pour elle, et lui rappelait combien Jenny était précieuse et que sa mission et son destin était de la plus haute importance et que le clan tout entier des Kalderash lui faisaient confiance et compté sur elle, et ne devait pas les décevoir.
Jenny ressentit une boule nerveuse dans sa gorge et un long stress, devant le poids de ses responsabilités, et la pression qu'elle n'avait pas eu à faire face ni à voir depuis bien longtemps ; ce qui mis un brouillard épais devant les yeux de Jenny et la magie de noël.
Mais Jenny retrouva vite le sourire, en voyant et s'apercevant qu'elle avait reçu une lettre et une carte de Quentin, et un magnifique dessin de sa nièce ; qui lui souhaiterait tous deux, un grand amour et de merveilleuses vacances.
Jenny fut invité chez Susan pour la veille de Noel et rencontra ainsi la plus jeune fille de Susan, Lucy, qui elle seule de tous ses enfants a pu venir, avec les petits enfants de Susan. Jenny reçut un cadeau de la part de Susan et aussi de Barbara.
Jenny reçut également une carte de Willow, qui lui souhaitais une bonne fête d'Hanouka ; qui l'avait envoyé sous l'insistance de Dawn et Gaëlle, et les petites filles avaient dessiné des cœurs, et aussi avait inscrit qu'elles l'aimaient très fort, inscrit en grosses lettres sur un dessin à part.
Jenny offrit à Bouboule, un cadeau de noël, des friandises, et ainsi des gamelles, et de la pâtée pour chat ; et aussi également pendant les vacances, Jenny avait le temps de cuisinier, et préparer de la nourriture et divers ingrédients pour son chat, pour qu'elle mange avec appétit, et avec une diversification alimentaire.
Bouboule se jetait sur la nourriture, qui lui était présenté comme un festin et surtout attiré la bonne odeur de la cuisine de sa maîtresse et l'odeur de pâtée et de viandes et poissons.
Jenny avait vraiment passé d'incroyables fêtes de fin d'années avec ses nouvelles amies, et un premier vrai noël, qui signifiait véritablement pour la première fois, et porté la véritable signification de noël, Jenny ne voulait pas se l'avouer et surtout ne s'en était pas rendu compte ; mais elle commençait à trouver et à comprendre ce qu'était une vraie famille, et que son foyer était véritablement à Sunnydale à présent.
Et pour tout le monde, elle était réellement Jenny Calendar, elle était véritablement comme elle l'a toujours voulu être et comment on l'appelait, Jenny ; elle n'était pas une imposture à leurs yeux de tous ; et elle n'était plus Janna Kalderash.
L'année 1997, commença alors, et ce n'est qu'au courant de la première semaine de Janvier que Jenny défit toutes ses décorations ; ainsi que ranger son sapin dans son grenier. A la rentrée, de Janvier, Jenny eu la bonne surprise d'avoir reçu, deux cartes de cadeaux qui venaient toutes deux de Mathilda et Natasha.
Et également en se dirigeant dans sa salle de classe, Jenny fut suivi par Craig, qui voulait lui dire de vive voix, combien elle lui avait manqué pendant les vacances et lui souhaitait une bonne et heureuse année ; Jenny sourit à cela, mais expliqua encore une fois combien elle était son affection et son attention et son intérêt évident et soucis évident pour elle, mais Jenny que comme un ami, et n'était pas intéressée par lui, de cette façon.
Craig lui dit que si elle avait besoin de lui de quelque manière que ce soit, et si elle le désirerait il sera toujours là pour elle. Jenny avait soupiré intérieurement, décidément il ne serait pas facile de se débarrasser de lui, c'était un homme totalement collant et imprévisible.
Au cours de la journée, Jenny croisa Rupert, alors qu'elle se dirigeait vers la bibliothèque ; et il lui sourit alors, en balbutiant et baignant, maladroitement et un bonjour, et lui demanda comment elle allait, et surtout si elle avait passé de bonnes vacances, et lui souhaitait une bonne année. Et lui offrit une carte de noël, où il y avait à l'intérieur une photographie prise du ciel de Londres, illuminée par les décorations de Noël, ainsi que son marché.
Jenny en fut extrêmement et le remercia, s'excusant qu'elle n'avait pas pensé à lui offrir quelque chose en échange ; mais cela la touchait grandement. Giles voulait lui dire, que ce n'était pas un problème, qu'elle n'avait pas besoin de lui offrir un cadeau ou une carte, le simple fait qu'elle ait passé de bonnes vacances et qu'elle aille bien était déjà un réconfort et un cadeau en soit, mais il se tut et ne dit rien.
Jenny lui fit cependant une bise et en souriant lui murmura, un simple merci. Rupert ne dit rien, et essaya de cacher son rougissement qui apparaissait légèrement, mais invisible au regard de Jenny.
L'année avait pourtant bien commencé, mais toute bonne choses a une fin, mais malheureusement le bonheur et l'insouciance disparut bientôt ; au courant du mois de Janvier, à la mi-janvier pour être précis, le 15 Janvier 1997, Jenny, Rupert et les autres enseignants furent convoqués d'urgence pour une réunion imprévue, et totalement catastrophique, elle fut dirigée par le principal adjoint et la secrétaire du principal Flutie ; annonçait à tous, que le principal Flutie était mort, assassiné et dévoré par quatre étudiants ; des cannibales ; la police fut rapidement sur les lieux du crime et du drame, et bien sûr tout le monde soupçonnait quelque chose de surnaturel, et pour ne pas effrayer la population, la police, la marie déclareront de manière officielle que ce serait des loups et des chiens effrayant enragés qui avaient fait irruption par la fenêtre ouverte du principal ; et pour ne pas alarmer les personnes, les vétérinaires diront que ces animaux ont été pourchassés et neutralisés ainsi que piqués, pour éviter la peur ainsi la panique.
Jenny était totalement bouleversée, effrayée, anéantie et sous le choc et prise de panique devant la mort de son si gentil et attentionné employé qu'avait été Flutie ; Jenny tremblait et était dans un état second, quittant la salle de la réunion, quelques secondes avant la fin ; Giles la vit partir, lui aussi bouleversé et choqué et traumatisé, il était larmoyant et voulait la suivre pour la consoler et lui apporter son amitié, bien qu'elle n'en voudrait peut-être pas, et une main apaisante et amicale et un soutien pour elle.
Jenny était sortie, de la salle de réunions, sachant qu'il se passait sans aucun doute quelque chose d'anormal, malgré le fait qu'elle savait que ces quatre étudiants étaient de véritables fauteurs de trouble et surtout des délinquants de la pire des manières, elle savait qu'il n'avait pas pu agir comme cela, s'ils avaient été conscients de même, ou sauf si elle les jugeait pas assez sévèrement et était sans qu'elle s'en doute avec une incroyable innocence et naïveté qu'ils n'étaient pas des cannibales ; mais s'ils l'étaient.
Jenny était dans un couloir désertes et vides de tout étudiant qui était tous en cours ou en salle de permanence, elle avait parcouru et arpenté différents couloirs, quand à un moment, ses jambes fébriles devant le poids de ses émotions et la fatigue, elle pressa son dos contre des casiers, et essayait de s'essuyer les larmes qui avait coulaient sur ses joues à l'aide de sa manche de robe en pull, elle avait changé de position, en pressant son bras gauche ainsi que son épaules contre un mur, son dos au couloir ; elle ne savait pas que Rupert l'avait suivi et s'approchait doucement d'elle, avec la plus grande douceur et précaution pour ne pas l'effrayer ou la bouleverser d'avantage.
Giles l'avait suivis silencieusement à travers tous les couloirs dans lesquels Jenny avait marché, à une bonne distance de sécurité et de prudence pour éviter qu'elle ne le voit ; à un moment, Giles avait froncé les sourcils se demandant ce qu'elle pensait et avait réalisé qu'il était inquiet et anxieux pour elle, et se demandait où elle allait, quand est-ce qu'elle allait s'arrêter de marcher ; il l'avait suivi dès lors que Jenny avait quitté la réunion voulant s'assurer qu'elle se sentait bien, et qu'elle n'allait pas s'effondrer ou s'évanouir de choc, ou bien tomber inconsciente évanouie et tremblait tellement que cela allait lui provoquer des convulsions ou une crise d'hystérie et de panique. Car Jenny était si jeune pour connaitre de telles atrocités et des choses paranormale comme celle-là, et sans doute qu'elle ne connaissait rien à l'existence du mysticisme, de l'occultisme et de sorcellerie et autre... Si c'était le cas, il serait absolument impressionné, effrayé et sous le choc et définitivement inquiet pour elle.
Giles s'avança vers Jenny, inquiet et le regard adouci tandis qu'il observée son dos et sa forme, il voulait lui murmurer des choses apaisantes et réconfortantes, il voulait l'appeler par son prénom "Jenny" mais il devait garder ses distances et surtout ce ne serait pas approprié ni convenable et ils devaient garder un certain professionnalisme, alors, il décida de l'appeler par son nom complet, il ne voulut pas l'effrayer et l'appela timidement en déclarant, qu'il ne voulait pas lui faire du mal, et qu'elle n'avait rien à craindre, étant donné la situation "Jennifer... Excusez-moi de vous dérangez, j'étais inquiet pour vous quand vous avez quitté la réunion si soudainement, je voulais vous apporter mon réconfort."
Jenny s'était retournée au son de la voix de Rupert, son visage baignée de larmes et larmoyant et totalement sens défense, et vulnérable et exposée, elle ravala un sanglot, en essayant de rentrer sa tête dans ses épaules, et ne put arrêter ses pleurs, et se précipita dans les bras de Rupert, qui était stupéfait par son geste, mais l'accueillit néanmoins avec gratitude et bonne volonté en lui tendant les bras d'une manière invitante et réconfortante, il la serra dans ses bras, une de ses mains frottant doucement son dos, lui chuchotant que tout irait bien, qu'elle allait passer à travers cela, et savait combien cela devait être difficile pour elle ; Jenny détacha son visage du cou de Rupert et murmura combien elle était désolée de le mettre dans l'embarra, et déclara combien cette ville était étrange. Elle déclara d'une petite voix, proche d'un murmure :
« Vous savez Rupert, vous pouvez m'appeler Jenny. »
Rupert s'éclaircit la gorge mal à l'aise, « Je ne préférais pas, j'aimerais garder mes distances et avoir un certain professionnalisme auprès de vous… Est-ce que vous comprenez ? »
Jenny hocha la tête en signe de compréhension, bien que déçue de sa réponse, et même si le fait qu'ils étaient familiers et proches d'une affection mutuelle en se tenant dans les bras de l'autre, Rupert ne la lâchant pas, mais elle l'avait senti se raidir et la tenir une fraction de secondes maladroitement.
Jenny déclara, que c'était totalement injuste de boucler cette affaire et que ces jeunes s'en tiraient trop facilement ; et que la police ne faisait pas son travail et que si elle le pouvait elle rendrait justice elle-même et essaierait de réparer les choses grâce à des moyens surnaturels et des pouvoirs de sorcières.
A cela, Rupert se raidit et pris un visage neutre et sérieux, en essayant de raisonner Jenny et la suppliant de ne rien faire de stupide ou d'irréfléchi, qu'elle n'a aucune idée du monde qui l'entoure, ni de l'univers paranormal, et qu'elle ne devrait pas s'y intéresser ni s'y impliquer que c'était trop dangereux ; que la police ferait son travail et que s'il le fallait des groupes qui connaissent ce monde feraient également son travail, mais que Jenny devait rester en sécurité ; et il demanda à ce qu'elle lui promettait d'y rester, et de faire attention à elle, et surtout de lui promettre pour lui et sa conscience d'esprit qu'elle irait bien, et qu'il ne pourrait pas supporter de perdre quelqu'un qu'il avait presque réussi à apprécier.
Jenny fronça les sourcils face à tout ce que Rupert lui avait dit ; qu'est-ce qu'il ne lui disait pas ? Qu'est-ce qu'il lui cachait ? Dans quoi était-il impliqué ? pourquoi se souciait-il d'elle ? Et comment connaissait-il des univers mystiques et spirituels ? Jenny savait que Rupert avait ses secrets tout comme elle. Jenny était touchée par son affection apparente pour elle, et son souci et sa bienfaisance, et sa gentillesse ainsi que son réconfort elle s'était sentis en sécurité dans ses bras, et également heureuse.
En fin de compte, les quatre étudiants, à la fin de cette affaire. Deux filles et deux garçons, passèrent en conseil de discipline et sans aucune mise en garde et d'avertissement, ils furent renvoyés immédiatement de l'établissement ; et par la suite un nouveau principal fut nommé, le principal Snyder ; le principal adjoint qui avait été au service de Flutie pensait que ce serait lui le nouveau principal, et il s'avèrerait que nom, car il était encore trop jeune d'après le ministère et l'administration éducative, mais le jour viendra où il deviendra principal à son tour...
Cela faisait plusieurs semaines à présent, même depuis avant les vacances de Noël que Jenny Calendar, au temps de ses cours donnait d'informatique qu'elle avait établi son programme qui constituait que chaque après-midi avec ses différentes classes et différents niveaux, c'était toute la période de l'après-midi, temps pour elle de commencer à numériser des livres et des documents dans la nouvelle base de données de la bibliothèque. Ce qui signifiait à chaque fois passée son temps, à voir et à être en compagnie de Rupert Giles chaque jour de la semaine, voir cet homme, ce bibliothécaire étouffant mais inexplicablement attrayant.
Jenny se déplaçait lentement le long de la rangée d'ordinateurs, jetant un coup d'œil par-dessus les épaules de ses élèves pour inspecter leur travail. Tandis que Rupert la regardait, actuellement, et discrètement de l'autre côté de la table.
"Oh, génial, un bouquin." Jenny entendit Buffy Summers s'exclamer avec un simulacre d'enthousiasme, et souffla la poussière pendant que le bibliothécaire lui indiquait où le déposer.
"Je n'ai pas eu le temps d'examiner ce qui venait d'arriver, pose-le sur cette pile vous pourrez le euh... Scinner."
Elle ne pouvait s'empêcher de sourire un peu à son ignorance, et arriva à sa hauteur, voulant le taquiner et lui apprendre certains mots de vocabulaire informatique, avec un ton taquin et sarcastique, et détachant en prononçant et appuyant sur chaque syllabe "Scanner ! Rupert. On dit Scanner."
Giles ferma brièvement les yeux près à faire face à son ton dur et à ses donneuses de leçons avant de se tourner pour lui faire face, un livre ouvert dans sa main. "Bien sûr." Il essaya de son mieux de lancer un regard noir, mais il était sûr que c'était plus une grimace enfantine, en regardant Jenny comme si c'était une évidence et qu'il avait fait exprès de se tromper.
Giles ne comprenait vraiment pas pourquoi cette femme, se souciait tellement qu'il fasse des progrès dans son vocabulaire informatique et dans sa culture technologique ; il ne comprenait pourquoi, elle ne supportait pas qu'on puisse se tromper dans un mot, et surtout quand l'erreur venait de lui ; Jenny aimait tellement l'ennuyer et l'embêter. Ce n'était pas comme s'il s'en servait tous les jours, où en aurait l'utilisation de sitôt.
" Tous cela est encore loin de vous, mais j'ai bon espoir de vous voir atterrir au XXème Siècle." Répondit Jenny en souriant, et avec une note moqueuse, et bien sûr pour lui donner du courage et pour le motiver, et être sure qu'il comprenne qu'il ne pourra pas y arriver s'il n'y mettait pas un peu du sien, elle déclara " Si vous travaillez d'arrache-pied."
"Mlle Calendar" grinça, Giles, alors que Jenny relevait la tête avec défit le regardant, et bougeant légèrement la tête essayant de se concentrer sur ce qu'il aller dire et n'aimant pas la tournure des événements, intérieurement au ton de sa voix, réalisant qu'il semblait probablement encore plus grisonnant et ancien que la plupart des grands-pères de ces enfants. "vos cours d'informatique son surement passionnant, mais je veux croire qu'il est encore possible de vivre à notre époque sans être esclave. " Giles fit signe dédaigneux paresseusement à l'un des ordinateur "de ses gros machins."
Il baissa les yeux vers la machine, espérant que la conversation avait pris fin, avec lui le dernier mot. Il se sourit d'un air suffisant. Mais à parement ce ne fut pas le cas, et il en fut en colère.
"C'est la télé." Le corrigeât-t-elle, " C'est gros machin, C'est la télé, d'accord ?"
Cet homme, quand il avait une idée en tête, cela ne sortait pas de lui si facilement, il préférait sans aucun doute et avec passion et farouchement, ses livres. Comment a-t-il survécu dans la société moderne ? Ses précieux livres ne lui faisaient visiblement pas grand bien, malgré que Jenny, aussi, aimait lire, un livre, mais pas tout le temps ! Pourtant, il ressentait manifestement le besoin de continuer sa petite diatribe, en déclarant "Moi, je préfère un bon bouquin", chantant une fois de plus les louanges de la page imprimée. Ce qui, malheureusement, a envoyé l'un de ses élèves, Fritz, dans une diatribe.
Jenny regarda Rupert Giles lancer une boucle, sur sa bouche comme un O, reculant presque d'un pas devant la férocité dans le ton de Fritz. À la fin de la tirade, Fritz saisit ses affaires et sortit de la bibliothèque, laissant Jenny prendre une profonde inspiration lente et hocher la tête dans son sillage.
"Merci ! Fritz." L'appela-t-elle " Tu nous fait passer pour une bande d'illuminés." continua-t-elle presque en riant malgré elle d'un rire nerveux.
Elle regarda le bibliothécaire s'approcha pour ranger quelques livres et elle se retrouva bientôt à le suivre... ayant besoin de défendre son point de vue sur la question, mais pas avec autant de véhémence que son élève, et voulant le défendre également et presque en s'excusant. "Fritz. Fritz, y est allé un peu fort, mais il a raison sur un point." En haussant les sourcils, elle lui fit comprendre : " Le courrier électronique devient plus fréquent que le courrier normal."
Jenny n'obtint aucune reconnaissance, juste un regard de dédain et d'agacement, mais elle continua, le suivant toujours. " Plus d'information numérique que de conversations passe par le téléphone." Dit-elle avec passion. Il devrait s'en rendre compte et s'en saisir tôt ou tard...
"Oh alors là, c'est pour moi le comble absolu de l'horreur." Il la regarda avec inquiétude, et peur à chaque fois que Jenny évoquait ses stupides et précieux petits ordinateurs qui ne servaient à rien du tout, se demandant pourquoi elle avait trouvé le besoin d'entrer dans son espace personnel. Ce qui le troublait le plus était le fait que cela ne le dérangeait pas autant. Mais il décida de maintenir la mascarade, s'éloignant d'elle chaque fois qu'elle s'avançait, jetant des regards agacés sur son chemin.
Jenny sourit simplement au commentaire qu'il lui lança par-dessus l'épaule. Et savait que ce serait sa réponse d'un regard déçu et triste et presque vaincu, et comprenait et était fâché de son obsession et que son avis était différent du sien, mais ne voulant pas abandonner " Je m'en serais douté." Puis, comme si elle se rendait compte qu'il y avait encore des étudiants dans la salle, elle les a renvoyés. "Très bien, ce sera tout pour aujourd'hui."
Comment avait-elle si facilement oublié leur présence juste à cause de ... de lui ? Cela n'avait aucun sens. Elle n'avait pas non plus besoin d'infiltrer son espace personnel, son besoin de déclencher sa colère à chaque occasion qu'elle avait.
"J'ai encore un truc à faire... J'ai presque fini." répondit Willow à Jenny, lui faisant un sourire d'encourageant, elle détestait tellement quand Jenny était fâchée contre Giles, et était témoin de leur dispute, et les regardait se chamailler et se taquinant, voyant Jenny parler avec passion à Giles, espérant lui montrer qu'elle était aussi passionnée que lui ; c'était tous deux des personnes passionnées par leur univers. Willow s'était rendue compte, qu'involontairement Jenny voulait presque plaire à Giles, et voulait lui montrer sur monde, et l'impressionnait par ses connaissances du monde moderne.
Jenny hocha la tête vers Willow avec reconnaissance devant son élève préférée, "Ah, merci » et se mit à rassembler des papiers et des livres. Elle ne cessait d'apercevoir Rupert dans sa vision périphérique pendant qu'elle déplaçait les choses, attendant qu'il (très poliment) la chasse de sa bibliothèque.
Il regarda distraitement le reste des étudiants sortir, tandis qu'il parcourait mentalement les marches pour remettre sa précieuse bibliothèque en ordre. Regardant autour de lui, il réfléchit par où commencer.
Il ne l'admettrait jamais, même à lui-même, mais son odeur était enivrante. Il savait qu'il pouvait très bien rester là avec Jenny, tant que Willow était à leurs côtés, se sentant en sécurité tant qu'il n'était pas tout seule avec Jenny, Willow qui avait généreusement offert de rester et d'aider, travaillait sur la numérisation, mais il savait qu'elle devait se distancier de son professeur, et bientôt partir, même si elle aimait l'aider.
Willow adorait Jenny, et aimait lui rendre des services à Jenny et l'aidait à éteindre les ordinateurs et à scanner des livres restants, et à programmer de nouveau logiciel, et les nouvelles numérisations des livres.
Giles, quant à lui, était en train de réfléchir rapidement à ce qu'il allait dire, essayant de localiser la zone la plus éloignée de la source de son agacement et de son excitation. "Oh. Je vais rester et mettre un peu d'ordre, avant... avant de retourner au moyen âge." Dit-il en employant un nom d'époque pour plaisanter et ennuyer Jenny, et se moquant de lui-même, comme si elle pourrait deviner et croire qu'il arrivait tout droit d'un autre temps, déclarant son intention alors qu'il se dirigeait vers sa destination, vers les étagères aux étages.
Jenny n'a pas pu résister à l'occasion en or qu'il vient de lui offrir. "Retournez ? Vous dites." railla-t-elle, un sourire diabolique sur son visage.
Quand il la regarda, Giles était blessé et voulut l'ignorer comme un adulte refusant de lui donner le plaisir de riposter, elle était impuissante à arrêter le sourire triomphant, et elle se tourna pour le regarder marcher péniblement le reste de l'escalier, dans les piles de ses précieux livres.
Elle avait tellement de questions à son sujet qu'il fallait encore répondre. Et elle savait que Willow passait beaucoup de temps avec lui, mais demander à une élève semblait juste ... plutôt inapproprié, et surtout voulait évitée de mettre, Willow dans l'embarra et surtout pas ses problèmes, Jenny se souvient de trop bien, son visage bouleversé alors que la jeune fille avait regardé et était positionnée entre deux dans un coin d'une étagère quand ils s'envoyaient des piques.
Alors Jenny se retrouva à regarder les étagères derrières lesquelles il se cachait très probablement, attendant son temps jusqu'à son départ, alors qu'elle se contentait de réfléchir et d'être en pleine réflexion à son sujet. Réfléchi à l'attraction naissante à leurs points communs ensemble à la chimie et la physique métallique comme des aimants qui lui rendait trop facile de creuser ses ongles en lui, de l'insulter, de plaisanter avec lui.
Lorsque Willow lui tapota le bras pour lui poser une question, elle dut se détourner de l'endroit où se trouvait Rupert, mais pas avant qu'elle ne l'aperçoive en train de la regarder à travers les piles. Et Jenny sourit discrètement à cela.
Willow resta un peut plus tard au lycée, voulant continuer à effectuer à mémoriser certains livres et à les scanner ; quand un grand livre tout poussiéreux tomba en collision avec la peau de sa main, elle ne vit pas sur la couverture du livre la tête du démon à corne, Moloch.
Willow aimait travaillé tard pour Jenny, pour l'aider dans ses cours, et dans ses différents logiciels informatiques ; elle l'aidait souvent après la classe, à éteindre les ordinateurs, ranger les disquettes, les copies, porter ses livres jusqu'à la salle des professeurs ; Et Willow aimait parler d'informatique et de technologie avec sa professeur, et aimait qu'elle lui parle, et lui enseigne et lui face apprendre de nouvelles choses, et sur des programme plus avancés, que Willow n'en était en cours.
Elle le scanna, et quelques minutes plus tard, après que Willow soit partie, et l'ordinateur éteint. Il se ralluma, et sur une page blanche, sur une boite mail, fut inscrit ; Où suis-je ?
En rentrant chez elle, Willow, se connecta à sa boite mail ; pour vérifier ses messages électroniques, depuis plusieurs mois maintenant ; Willow s'était inscrite sur un site, ou un forum de discussions sur les sciences en tous genres, et des jeunes scientifiques, et aussi sur une page d'un même forum, sur la littérature et parler de différents auteurs actuels, contemporains, ou écrivains d'autres siècles.
Willow s'était inscrite virtuellement, et s'était donnée un pseudonyme, et une image avatar, et s'était faite et réaliser plusieurs connaissances en parlant, principalement de science et littératures, et bien vite en voyant que les discussions se passaient et se déroulaient dans une bonne entente et un bonne état d'esprit ; Willow commença à parler de sujets historiques et variés, et petit-à-petit elle parla de tout et de rien, de musique, de livre fantastique, de science-fiction, de cinématographie… Et Willow se retrouva à parler de ses amies de la vie réelle et un peu de sa vie…
En rentrant, Willow vit un message envoyé à son profil sur l'internet, et vit que c'était un nouveau membre, intéressé par ses discussions et ses différents points de vue, elle commença à parler avec lui, il s'appelait en réalité, autre que son nom de profil, Malcom Blake, âgé de dix-huit ans.
Willow commença à parler avec Malcom, crieuse et véritablement intéressée par cette personne, et étonnée que quelqu'un s'intéresse à ses pensées et à ce qu'elle avait à dire, qui était véritablement curieux et envieux de la connaitre, bien vite la discussion et les futures conversations étaient un véritable plaisir pour Willow.
Ils parlèrent de tout, et n'importe quels sujets scientifiques et surtout historiques, Willow attendait bien vite et avec impatience que Malcom lui parle, et se connecte ensemble, sur le réseau.
Willow avait les mêmes points communs et les mêmes envies, et dès les nombreux atomes crochus ensemble, et surtout, il la comprenait, et soudain, Willow se sentit moins seule et plus entourée et plus confiantes en elle-même, et moins prisonnière quand elle était toute seule chez elle, loin de Jenny et ses amis.
Willow, bientôt, n'attendait plus d'attendre d'être chez elle sur son ordinateur personnel et seule dans sa chambre ; elle voulait à tout prix parler avec Malcom, et lui aussi voulait lui parler dans la journée, sur différents sujets de cours, de dissertations et voir comment elle allait durant la journée ; Willow était devenue totalement dépendante de ces conversations, et ne voulait plus quitter quelqu'un qui avait les mêmes idées, les mêmes projets, les mêmes points de vue et avis et opinions sur des textes analytiques littéraires, telle que Tolstoï, les sœurs Brontë, les livres évoquant la seconde guerre mondiale…
Willow se concerter souvent, dans le laboratoire d'informatique quand Jenny n'était pas là et était sûre d'être toute seule, quand il n'y avait pas de cours….
Une semaine après que Willow ait scanné cet étrange et inconnu livre, et après le soir-même où elle fit la connaissance de Malcom, Willow avait un cours d'informatique, et juste avant, elle eut une discussion avec Buffy, et lui appris qu'elle avait rencontré quelqu'un sur internet…
Willow était inquiète et nerveuse, bien qu'au début elle était heureuse et enchantée de révélée à sa meilleure amie qu'elle tombait lentement amoureuse et avait rencontré un garçon, qui enfin s'intéressait à elle ; mais plus la conversation avançait plus Willow était gênée et peinée et anxieuse et regrettait sa décision de lui en avoir parlé, car Buffy refusait d'entendre cette idée et était méfiante ; Willow avait toujours su au plus profond d'elle-même, qu'elle aurait cette réaction, et avait donné son avis, comme si elle connaissait absolument tout de la gente masculine, et était une grande expérience en la matière d'hommes.
Et était également sûre que Buffy serait jalouse, ou créer des histoires, ou essayerait d'en apprendre plus, et de chercher l'épine là où il n'y en avait manifestement et résolument pas ; car Buffy pouvait être jalouse et envieuse si, toute la lumière et le soleil et le bien être brillerait chez les autres et non sur elle.
Pendant le cours d'option d'informatique, ou Jenny Calendar n'avait en charge que trois élèves ; Fritz, Dave et Willow ; elle leur donna quelques sujets et articles de recherche et donnait à réaliser pour reconstituer des diaporamas et ensuite, Jenny les notera chacun, selon la taille et la richesse des recherches, et de la culture générale de chacun, la mise en page, la couleur et aussi la construction et le savoir-faire sur un outil informatique…
Jenny leur demanda également d'écrire sur ce qu'était un site internet, comment en créer un, comment mettre en page et aussi créer une affiche publicitaire qui donnerait envie aux gens d'aller voir sur le dit-site ; et bien sur comment avoir de l'originalité et faire en sorte que son site internet ne ressemble à aucun autre…
Pendant que les élèves travaillaient en silence, Jenny profita de ce temps pour aller dans ses paramètres professionnels et professoraux et la bande de données de l'informaticienne ; pour ainsi avoir tous les historiques et surveillances, et autres recherches internet et recherches de travail, que ce soit pour des recherches durant les cours ou des recherches pour des devoirs fait maison, bien sûr Jenny devait s'assurer qu'aucun élève n'allait sur des sites inappropriés et qui sortaient hors du cadre de l'établissement et des sites qui n'avaient rien à faire dans une salle de classe ou bien des sujets personnels, Jenny n'avait encore jamais eu à faire à ce genre de cas tant qu'elle était dans ce lycée, mais cela ne faisait que quelques mois qu'elle était ici, et également le temps passé des élèves sur le compte des ordinateurs, des différents ordinateurs du lycée et en particulier ceux des élèves.
Jenny durant sa cherche historique vit que Dave et Fritz avaient passé beaucoup plus de temps qu'à leurs habitudes sur leurs ordinateurs, mais n'arrivaient pas à voir leurs cherches internet, et ce qu'ils y faisaient ; et donc leur demanda, sur ce qu'ils répondirent que c'était un nouveau projet de travail scientifique, et elle leur demanda curieuse et un brin de soupçon si cela avançait ; car elle voulait s'assurer qu'ils ne perdent par le temps et surtout qu'elle n'aurait pas à voir qu'ils passaient plus de temps que nécessaire sur un projet.
Bien sûr, leurs travaux avançaient.
Durant sa recherche cependant, Jenny ne s'attendait pas, mais vraiment pas à voir que son élève, Willow, passait la majeure partie de son temps libre sur son ordinateur du laboratoire, Jenny ouvrit de grands yeux quand elle le découvrit et faisait défiler sa recherche, en regardant attentivement chaque heure et le nombre de minutes qui étaient très longues passées sur le web, Jenny fut inquiète et légèrement ébranlée et nerveuse; et que de toute évidence Jenny pouvait voir ces recherches et surtout ce qu'elle y faisait ; c'était tout son temps passé sur la boite e-mail, et à envoyer des messages et à passer sur sa messagerie et pouvait voir que quelqu'un, une personne inconnue au lycée, lui envoyait régulièrement des messages.
Jenny releva la tête de l'écran de l'ordinateur et regardait dans la direction de Willow qui travaillait actuellement sur le travail qu'elle avait demandé ; elle la regarde néanmoins pendant un long moment le visage pensif, inquiet, et les sourcils froncés ; elle se décida tout de même à se lever et marcha dans sa direction, et demanda à Willow de venir la voir après le cours, elle devait lui parler d'une chose importante et sérieuse qui avait pour sujet ses recherches internet.
Jenny ne s'attendait pas à ce qu'elle doive réprimander et soupçonner Willow et en était profondément attristée.
La sonnerie, qui indiquait la fin des cours, retentit une demi-heure plus tard ; Willow prit son sac et ses livres, sous son bras et se dirigea vers le bureau de Jenny ; Qui lui demanda si tout allait bien, et si elle n'avait rien à lui dire, ou des problèmes personnels avec qui Willow voudrait parler avec Jenny.
La jeune fille lui dit que non ; et en soupirant Jenny lui révéla, et lui avoua qu'elle avait découvert ses recherches et qu'elle avait passé beaucoup de temps sur sa messagerie personnelle.
Willow en fut alarmée et soudain eut très peur d'avoir des problèmes avec la direction et ses parents ; et Willow lui dit qu'il n'y avait rien de grave et d'inquiétant vraiment, quand Jenny lui dit qu'elle était inquiète pour elle, et surtout qu'elle ne voulait pas que Willow soit distraite par quelque chose de graves ou une peur dans sa vie quotidienne et que ses notes en pâtissent ; mais Jenny la rassura en disant qu'elle était toujours aussi brillante que d'habitude et qu'elle était toujours dévouée dans son travail et que ses devoirs étaient toujours excellents.
Mais Jenny demanda à Willow ce qu'elle faisait ; et Jenny lui révéla qu'elle était inscrite sur un forum de discussion qui parlait avec des étudiants en scientifique, histoire, et littérature que ce n'était vraiment rien de nocif ni de dangereux, qu'elle faisait que discuter et elle s'y avait fait un ami, et que c'était avec lui qu'elle discutait depuis sa boite e-mail.
Willow supplia alors Jenny avec sa voix brisait de chagrin et les yeux alarmants de ne pas en parlait au principal, qu'elle essayerait de se ressaisir et qu'elle ne voulait pas avoir de problème, et qu'elle n'ira plus sur ses comptes personnels dans l'enceinte du lycée.
Jenny regarda Willow pendant de longues minutes en silence essayant de l'évaluer, et de réfléchir à ce qu'elle allait dire, et voulait tout en même temps la rassurer et lui venir en aide et voulut qu'elle soit prudente, finalement elle parla en déclarant de manière prudente et basse :
Si Willow était prudente, et qu'elle devait continuer à l'être, car elle pouvait tout de même rencontrer de mauvaises personnes sur le net, même si Jenny était heureuse et encourageait ses élèves à travailler sur un ordinateur et parler virtuellement avec des gens, cela enrichissait une personne et créait des liens ; mais Willow devait tout de même être prudente, et si quelque chose n'allait pas, Willow devrait lui en faire part et surtout Jenny irait en parler directement avec ses parents, s'en passer par le bureau du principal, ce qui rassura l'adolescente.
Et qu'elle devait utiliser l'ordinateur à bon escient, Willow lui promit et la remercia, Jenny la laissa alors partir.
Et Jenny était sûre en ayant regardé avec profondeur dans les yeux de Willow, qu'elle ne lui mentait pas, et qu'elle était sincère avec elle ; sauf que Jenny avait détecté de l'embarra, du souci et de la crainte.
En parallèle, avec tout ce qui se passait, Jenny en travaillant sur divers ordinateurs, avait remarqué combien le réseau informatique était plus long à se charger, et à fonctionner que d'habitude, Jenny remarqua qu'il y avait des fichiers qui disparaissaient, d'autres qui arrivaient de nulle part, sans que personne ne les ait tapés du moins un élève ou un professeur, quelqu'un d'inconnu ayant piraté le réseau ; il y avait des pannes curieuses, des arrêts soudain sans cause qui provoquaient cela elle était allée voir l'informaticienne qui n'avait pourtant rien détecté d'anormal, l'écran devenant noir sans raison… Jenny était de plus en plus inquiète.
Au tout début de ceci, de cette histoire, Jenny crut que cela avait un lien qu'avec les ordinateurs du lycée, mais bientôt elle s'aperçut que cela devenait de plus en plus grave et tout allait de mal en pis, et que le monde et beaucoup d'ordinateurs étaient touchés, et certains ordinateurs de l'hôpital ; comme des patients allergiques à la pénicilline, tout ceci avait disparu, les fichiers des patients, les fichiers et des certificats de naissances disparus, des patients du service de pédiatrie, atteints de cancers de leucémie, ou des enfants soient malades de la grippe saisonnière, ou des enfants soient opérés de la appendicite, plusieurs dossiers informatiques avaient disparus.
Elle voulait savoir si cela avait un lien avec de la magie noire, ou un démon ayant pénétré internet, ou un ange déchu ayant décidé de faire en sorte que le monde virtuel et le monde moderne s'écroule.
Le soir, Jenny s'était connecté à son ordinateur, de son bureau de la chambre d'amis à son domicile.
Depuis plusieurs années, Jenny s'était elle-même inscrite sur un site internet et forum de discussion parlant et évoquant la sorcellerie et plus précisément la magie blanche ; c'était un site de Wicca ; La Wicca ou wiccanisme est un mouvement religieux basé sur l'« Ancienne Religion Païenne » et redéfinie par Gerald Gardner. La wicca inclut des éléments de croyances telles que le chamanisme, le druidisme et les mythologies gréco-romaine, slave, celtique et nordique. Ses adeptes, les wiccans, prônent un culte envers la nature et s'adonnent pour une grande partie à la magie. Jenny aimait la sorcellerie et la magie blanche et était depuis son enfance et particulièrement depuis l'adolescence et début de l'âge d'adulte fasciné par la magie, qu'avait pratiqué sa mère et également sa grand-mère.
Mais Jenny au cours de sa recherche, et de ses discussions avec ses amies virtuelles, et sorcières du monde entiers et notamment, venant d'Angleterre et du reste des Etats-Unis, il eut des bugs soudain des arrêts et aussi, elle eut la désagréable impression et soupçonner et surtout septique et mal-à-l'aise à l'idée que peut-être Jenny ne parlait pas avec ses amies, mais avec une autre personne. Jenny regarda son écran pendant à long moment, essayant de trouver des réponses en vint pianotant, sur les touches de son clavier, les doigts volants sur les touches, mais rien, elle ne trouva rien, aucune piste ou mise en garde.
Jenny continuait de regarder son écran, le regard étonnait la bouche ouverte de scepticisme ; elle était tellement absorbée et obnubilée et inquiète qu'elle ne s'aperçût pas de la présence de Bouboule, qui essayait d'attirer son attention sur elle, et d'obtenir des caresses de sa maîtresse, Bouboule, qui frottait son museau contre le bras de Jenny, et miaulait doucement, en vain ; quand soudain elle sauta sur ses genoux et se mit à ronronner, Jenny murmura en la caressant :
"Mon Dieu, Bouboule, tu as une idée de ce que je vais faire ? Je ne le sais pas moi-même." Bouboule la regarda, et Jenny baisa la tête pour embrasser et étreindre sa chatte. En soupirant et se disant qu'elle n'obtiendrait rien ce soir-là, elle éteignit son ordinateur, vaincu, pour l'instant, et pris dans ses bras Bouboule et la conduisit avec elle dans son lit pour la nuit…
Une semaine entière s'était écoulée sans que Giles ne voie, Jenny, ce qui fut un soulagement en soi et en même temps un grand vide, mais dans ce cas-là il pouvait se reposer et se remettre de leurs querelles constantes et chamailleries, car Giles en était fatigué et avait marre de cette situation.
Il était en train de ranger la bibliothèque, quand il fut interrompu par Buffy et Alex qui lui parlèrent d'effractions et d'entreprises fermées qui avaient un lien avec l'informatique. Le CRD.
Sa restauration et son rangement, classement avait été interrompu par Buffy et Alex qui étaient sur le point de partir pour participer à un travail d'effraction, bien que tout au nom du bien-être et du sain, se dit-il, pour le bien du monde et l'avenir paisible de gens innocents. Quand soudain Jenny était entrée.
"Oh attendez, s'il vous plait réfléchissons." dit-il à Alex et Buffy, qui n'avaient même pas pris la peine d'effacer l'excitation de leur visage. Il savait que ses mots ne finiraient probablement pas tombés dans l'oreille d'un sourd, mais il essaya tout de même. "Je ne vous ait pas conseillé d'entrer..."
Il se coupa quand il la vit, quand il vit Jenny, se coupant avec une toux pas si subtile que cette professeure d'informatique s'infiltra dans son refuge "... Ces données dans les fichiers, les livres sont classés par titres et par auteurs."
Giles regarda autour de lui, essayant d'agir comme si de rien était, de manière décontractée et ne rencontrant pas tout à fait le regard de la jeune femme.
Jenny ralentit son rythme en entrant dans la bibliothèque, capable de sentir que quelque chose se passait même sans regarder Rupert, l'expression aux yeux sournois sur son visage de l'homme devant elle. Et rit intérieurement devant sa tentative de faire comme si de rien était, comme s'il tentait de cacher quelque chose sans succès. Elle a pris une note mentale pour lui dire, qu'il était un accès grand menteur, et qu'elle voyait clair en lui, comme un livre.
"Excusez-moi, je suis passée vérifier si les bases de données avaient bien été sauvegardées." Avec une attitude hautaine, elle s'approcha de lui, en le regardant droit dans les yeux, son ton prenant un de ces airs de "Voyant donc cela", et puis repris, "Inutile de vous demander si cela vous a effleuré."
"J'essaye de me sortir du chaos que vous avez laissé derrière vous." Elle le regarda passer ses bras sur sa poitrine et fut frappée par l'envie de rire de la pétulance dans sa voix.
Elle pencha une fois de plus la tête, plissant les yeux et ses sourcils en étant un court "Humm, humm." en réponse. C'est alors qu'elle revient à elle-même une nouvelle fois, et réalisa que Buffy et Alex étaient toujours dans la pièce, à les regarder, l'un et l'autre.
Ce qui était cet homme qui lui fait perdre tout sens du temps et de lieu ? ce serait la deuxième fois en une semaine qu'il lui faisait ça, et que cela arrivait.
Elle se tourna vers les enfants, le visage se plissant dans une expression perplexe. " Vous êtes encore là ? J'ignorais que vous étiez aussi accros à la bibliothèque."
Alex, qui la regardait ne sachant pas quoi dire, et pour un peu, on dirait presque paniqué, et l'avait regardé et Rupert interagit avec un peu d'amusement la mâchoire lâche, à bafouiller après Buffy qui lui dit "Nous sommes des littéraires." et il dit après la jeune fille "La lecture va faire de nous de brillants étudiants."
Jenny se mit à rire, son visage se transformant en un sourire moqueur et surtout amusé, tandis que les yeux de Buffy s'écarquillaient et la jeune fille avait presque trainé son ami hors de la bibliothèque avec elle, l'avertissant en chemin, lui chuchotant "Mais t'es débille ou quoi ?"
Une fois qu'ils eurent disparus, elle s'est tournée vers Rupert, lui demandant " Ban, alors ça vous dérange si je me connecte à chacun de ces ordinateurs et vérifie les fichiers et les tableaux ?"
Giles fit un signe de dédain et désinvolture aux ordinateurs, avec un air distrait ; "Oh, je vous en prie, finissez-en avec cela, par tous les moyens, connectez-vous donc à ces choses, et vérifiez toutes vos données et fichiers, ou tableurs ou je ne sais quoi, de votre cœur, qui vous tienne tant... en haleine ; et que je n'en entende plus parler." Il jeta un coup d'œil à son bureau, son esprit recherchant déjà, et se focalisant et se concentrant sur des choses plus importantes telles que ce qui se passait de surnaturel actuellement au lycée, son esprit recherchant le bâtiment CRD et se demandant, se posant des questions sur les évènements qui s'y passaient à l'intérieur. Mais tout ceci, il y avait du mal, il n'était pas dans son élément, et ce n'était pas sa spécialité, sauf pour le domaine du surnaturel, ni sa tasse de thé.
se tournant vers Jenny qui était déjà en train de faire ses recherches informatiques et plongé dans son travail, lui demanda néanmoins, s'éclaircissent ; "Du thé ?" Jenny le regarda et il précisa, "Pour boire ? Voulez-vous une tasse de thé ?" Il lui offrit et lui proposa avant de pouvoir s'arrêter, maudite éducation britannique et bourgeoise, se réprimanda Giles, avant d'offrir à Jenny un sourire forcé.
Jenny, sourit, acceptant avec un "merci", tout en souriant, avant de reprendre ses tâches à accomplir. Elle attrapa le regard sur le visage de Rupert, le regret de lui avoir dit beaucoup de choses, encore plus le regret d'avoir était aimable avec elle en lui proposant à boire. Etant un Britannique, un anglais, c'était probablement un réflexe de la bienséance et la courtoisie, pour lui offrir des tasses de thé, qu'il apprécie ou non la personne à qui il propose.
Quand il est revenu avec la tasse, quelques instants plus tard, elle a tenté un sourire amical et doux et gentil, dont elle était certaine que s'est arrivée par reflexe. Elle souffla sur le liquide chaud fumant puis regarda les ordinateurs autour d'elle attendant qu'ils chargent, "Vous savez, je devrais peut-être boire ça au comptoir pour ne rien renverser sur les claviers."
"Bien sûr que non." Rupert lui dit, quand elle l'entendit, grognant alors qu'il se penchait à côté pour ranger quelques livres "Je ne voudrais pas de ça, sur mes livres, ni ailleurs, il faut tout garder à sa place ; et ne rien mélanger."
A ses paroles, cela l'a pris, elle ne pouvait plus se taire, ça l'a fait. Jenny posa son thé, près d'un des livres, l'un de ses précieux manuscrits, dans l'espoir que la tasse se renverse d'elle-même dessus. Avant de se retourner et de déclarer : "Vous êtes d'un snob".
Indigné, il se leva d'un bond, se levant il répondit en répliquant, "Mais pas du tout."
"Oh si, vraiment snob." Elle commençait à gesticuler sauvagement, en bougeant ses bras et ses mains dans tous les sens, quelque chose qu'elle savait qu'elle faisait quand elle était en colère. Comment cet homme à l'esprit fermé pouvait-il accomplir un tel exploit si facilement ? "Parce que vous pensez que le pouvoir doit être déposé dans des lieux jalousement gardés, ou seul l'élite universitaire aurait le droit d'accéder."
"Oh sottise." S'exclamât-il grimaçant légèrement devant la grandeur que sa voix avait prise - son exclamation haletante de choc et de dédain."
"Tout simplement, je n'adhère pas à cette croyance systématique, qui veut que tout ce qui est nouveau est un progrès." Il a essayé de gardait la véhémence hors de sa voix, mais savait qu'il échouait, il se moqua silencieusement de lui-même. Un snob ! comment osait-t-elle l'insulter ? Elle a même eu l'audace de l'appeler snob ! ais en même temps Jenny y avait parfaitement le droit étant donné qu'il l'avait lui-même insulté quelques mois auparavant. Au moins il n'était pas fou - ne dépendait pas de ces technologies monstrueuses non sécurisés, qui pourraient explosés à tout moment, et anéantir et aspiré le monde dans l'enfer.
Giles fronçât les sourcils, un snob, en effet.
"Mais c'est un fait Rupert !" Jenny fit quelques pas vers le comptoir, gesticulant toujours sauvagement. Une partie d'elle voulait lui tordre le cou pour le faire taire.
L'autre partie, plus rationnelle, d'elle voulait le prendre dans ses bras pour le faire taire. Elle se força à continuer et expliquer que c'était des faits exacts et scientifiques, "Nous sommes en train de créer une nouvelle société."
Giles la regarda consternée, se sentant très conflictuelle en ce moment, alors qu'elle envahissait de nouveau son espace personnel, encore et toujours à jamais peut-être mais pour quad aussi, avec non seulement ses explosifs pour détruire son univers et ses habitudes, mais aussi avec son être même - quelque chose qui l'avait à la fois excité et effrayé.
Une société dans laquelle le matériel aura toute sa place ?" Il regarda autour de lui, presque comme s'il cherchait quelque chose à faire, comme s'il cherchait quelque chose d'effrayant, où un monstre, quelque chose qui l'effraie tout particulièrement, "Dans laquelle les gens seront totalement manipuler par la technologie ?"il leva les mains en défense, quoiqu'assez désinvolte alors qu'il continuait sa quête vers la distraction et d'autre chose à faire et ses destinations "Et bien je... merci bien, je m'en passe."
Quand Rupert sortit de derrière le comptoir, l'air frustré et agité, soudain, la proximité était trop pour elle, alors qu'il était juste à ses côtés. Pas qu'elle ne l'ait jamais laissé voir. Alors elle souffla, jeta ses cheveux derrière son dos, et se détourna de lui, allant s'assoir sur la table alors que sa voix s'éleva "Bien !" Jenny s'éclaircit la gorge, saisissant un grand volume de la table et faisant une grimace, "Alors, vous devez être très heureux avec vos bouquins qui sentent le moisi."
Elle en ouvrit un et fût presque maitrisée et saisit par la moisissure et un presque haut le cœur, et fut étonnée de trouver des pages vides, et blanches. Comment pouvait-on rester près de ces choses pendant plus d'une minute sans avoir mal à la tête à cause de l'odeur de vieux moisi ?
Soudain, Jenny ne pouvait s'empêcher de se demander ce que Rupert sentait comme odeur et parfum. Bien qu'elle ait inhalée une partie de son odeur, quand il l'avait tenue dans ses bras, pour la consoler, et Jenny avait senti une douce odeur masculine et réconfortante ; Sentait-il la moisissure de ces vieux livres qu'il chérissait ? Bien sûr que non ! ou sentait-il comme un homme typique ? Savon ordinaire avec peut-être être une lotion de rasage de la mousse à raser, et un soupçon de lotion après-rasage ?
Elle était presque désespérée de savoir et se réprimanda pour avoir de telles pensées. Jenny tourna quelques pages dans le livre et ignora soigneusement son regard malgré le fait de pouvoir le sentir sur elle, la brûlant, et sentit qu'il la brulait de son intensité.
Giles gardait sa voix dangereusement grave et calme, et une parfaite maitrise de soi devant cette femme qu'il commençait à en avoir véritablement marre, presque défensive de sa passion, de sa vie, il proclamât : "Ces livres qui sentent le moisi, comme vous dites, ont plus de choses à nous dire que vos... vos surfs sur le web." dit-t-il en direction des ordinateurs.
Et il fronça les sourcils se demandant soudainement pourquoi depuis qu'ils se connaissaient depuis le début de l'année scolaire, comment il avait été si facilement entrainé dans ce duel et ces duels quotidiens et presque réguliers, avec elle. N'importe qui d'autre, il les aurait ignorés, il aurait préféré se battre avec quelqu'un d'autre, tout le monde dans ce monde dans l'enfer, parmi les enfers, tout mais pas elle. Soit admis une idée fausse et une fausse défaite, afin de débarrasser leur présence.
Giles n'avait jamais voulu se battre avec Jenny ; il l'appréciait et l'aimait beaucoup malgré lui ; malgré qu'il la surnomme "horrible femme que cette Mlle Calendar".
Mais avec elle, tout était si différent.
"Humm" Jenny se contenta de frôler ses sourcils toujours plus légèrement et essaya d'ignorer l'effet de sa voix sur elle. Tournant une autre page, elle commenta légèrement, avec curiosité et prudence "en tout cas celui-là n'a plus grand chose à dire."
Elle leva les yeux vers lui, ses yeux le défiant. Quand il a regardé le livre, se demandant de quoi elle parlait et avec étonnement et scepticisme, les yeux se déplaçant d'avant en arrière dans la confusion, elle a tourné une autre page "C'est un journal on dirait."
Quand Rupert posa son livre qu'il tenait et se dirigeait vers elle, à l'endroit où elle était assise, Jenny prit son souffle aussi inaudible que possible et comme elle le pouvait, chaque muscle se contractant et la picotant.
"Oh c'est curieux, je n'ai pas eu le temps d'y jeter un œil," murmura-t-il maintenant curieux, Giles regarda autour de lui et l'examinât, il regarda brièvement Jenny son attention de regarder le livre, le coin de ses yeux se posant involontairement sur ses jambes nues. Il se reprit puis s'arrêta, parcourant les répertoires et registres des nouveaux livres et fouillant dans son esprit et sa mémoire, se demandant s'il l'avait déjà vue avant, dans son esprit, cherchant toutes les possibilités de discerner quel type de livre cela pouvait être.
Alors Giles ferma le livre, et son souffle se coupa n'en croyant pas ses yeux, ses mouvements s'arrêtèrent, ses yeux prenant immédiatement la couverture, et la gravure. Il retient son souffle, ce n'était pas possible, et espérant que Jenny ne pouvait pas sentir la tension qui sortait et émana de lui et le consumait lentement.
"Qu'est-ce qu'il y a ?"
Giles entendit sa voix au loin et l'appeler, plongeait totalement dans son esprit, notant une certaine inquiétude de Jenny, qui le regardait, mais il était trop distrait pour lui donner une quelconque importance ou réponse, et ne voulant de toute manière et en aucun cas la mêler à cela, c'était trop dangereux. "Oh, rien du tout, c'est un journal, oui, oui, oui, je pense que c'est ça." Giles sentit, un sentiment de malaise descendre au creux de son estomac de devoir mentir, mais c'était pour son bien, et il mentit facilement, ses yeux fixant toujours la couverture. Au visage du démon.
Giles prit le manuscrit et quitta l'endroit où Jenny était assise voulant le mettre en lieux sur dans un endroit sécurisé avec ses autres grimoires dangereux et de magie noire, il s'arrêta une seconde néanmoins, perdue dans ses pensées "J'ai été ravi de discuter avec vous." Sa voix prenant naturellement un ton agréable, malgré sa distraction, ne se rappelant tout simplement pas de ce que Jenny et lui s'était dite et le conflit qu'ils les opposait. Il continuât de s'éloigner en direction de son bureau, avec le livre dans ses mains.
Jenny le regarda partir, les sourcils levés et froncés ne comprenant pas ce qu'il se passait et son soudain changement d'attitude, devant le soudain changement de comportement, et quelques choses à propos de ce livre le dérangeait évidement « On se disputait." lui rappela-t-elle avec douceur et décontraction.
"Et bien nous recommencerons une autre fois." Commenta-il distraitement par-dessus son épaule quand elle lui a rappelé ce qui avait été dit, et se dirigeant définitivement vers son bureau il ajouta "A bientôt".
Jenny continua de fixer le chemin de sa retraite le regardant, le regardant avec curiosité fascination et désir, et passion et admiration et cette envie de le connaitre et être près de lui. Clignant des yeux plusieurs fois de suite, pendant qu'elle rejouait tout ce qui c'était passer entre eux et l'évènement du livre vierge, son cerveau tentant de le comprendre. Venant rien, à rien du tout, elle soupira et sauta de la table, ses pieds atterrissant au sol, sa main se déplaçant contre son ventre, près de son estomac, et nombril et sentant le petit bijou, qu'elle avait accroché à son nombril, pendant que sa main passait.
Pliant doucement l'ourlet de sa chemise, elle y a vue et découvrir son piercing ou plutôt une sorte de boucle d'oreille en argent, longue et fine comme une boucle d'oreille. Jenny s'était fait percer la peau du ventre à quelque millimètre du nombril quand elle était adolescente, à l'époque c'était pour ennuyer et provoquer la famille, elle se l'était fait faire avec deux autres filles appartenant au Kalderash, Jenny avait eu mal pendant plusieurs secondes alors qu'on lui perçait cet endroit de la peau, la douleur avait été bien plus longue que lorsqu'elle s'était faite percer les oreilles à l'âge de douze ans. Ben sûr, elle s'était occupée de son piercing avec de l'antiseptique et faisant attention à ne pas que cela s'infecte, et savonnant régulièrement dessus ; Jenny vit sa boucle préférée qu'elle possédait depuis des années maintenant.
Jenny sortit délicatement l'aiguille de la boucle du trou de son nombril hors de son ventre, souriant sournoisement à elle-même, elle eut une idée, en le plaçant entre les nouveaux livres, et l'enterra parmi les nouveaux livres bien en évidence à la vue du bibliothécaire, pour que Rupert le vis, et soit obligé de lui rapporter en espérant qu'il ferait le lien avec elle ; juste un petit quelques choses pour se garantir qu'ils se croiseraient à nouveaux, car elle voulait le revoir, elle voulait désespérément l'avoir à ses côtés.
Puis avec un coup de cheveux, elle quitta la bibliothèque.
"Bonsoir... Mlle Calendar, ici, Giles, Rupert Giles, excusez-moi de vous déranger au milieu de votre soirée, et aussi compte tenu du fait qu'on ait eu des différents dernièrement, mais le fait est que je ne vous dérangerais pas si ce n'était pas pour une urgence, voyez-vous. Il faut absolument que je vous voie, et qu'on parle. C'est une affaire très importante dont il faut que je vous parle, à la bibliothèque. S'il vous plait. Venez absolument dès que vous aurez écouté ce message, le plus vite possible, si vous le pouvez. A bientôt."
Après avoir réécouté, son message et s'assuré qu'il était cohérent et compréhensible pour Jenny, il le valida, et reposa le combiné du téléphone, en passant ses doigts sur ses yeux, grimaçant légèrement, devant la fatigue, et l'inquiétude et aussi l'irritation. La nuit était déjà tombée alors qu'il était assis seul dans son bureau, la zone éclairée uniquement par une petite lampe. Dans le fond de son esprit, il a inconsciemment enregistré la radio, bien que sa distraction résidât, espérant que Buffy et Alex avaient pu localiser Willow saine et sauf.
Giles avait soupiré doucement pour lui-même, détestant qu'il aurait besoin de son aide. L'aide de Jenny, il ne supportait pas l'idée, et lui demandait de l'aide à contre cœur, c'était presque une question de vie ou de mort, c'était un démon qui pouvait anéantir le monde, d'une simple manipulation des réseaux informatiques. Il écoutait la radio, en murmurant pour lui-même, "Des rituels contraignants."
Il était là, s'efforçant de prendre ses distances et ce tueur tatillon devrait aller suggérer la seule chose que, même si c'était la plus logique et la seule alternative, c'était toujours la seule chose qu'il avait voulu éviter. Il serait seul, une fois encore avec cette maudite femme. Horrible Calendar. Faire des sorts. Il ferma brièvement les yeux, gémissant doucement contre lui-même. Il aurait tellement voulu lui éviter cela. Mais il n'avait pas le choix cette fois ci. Et Dieu sait qu'à la fin de tout cela, il aura bien grand besoin d'une bonne douche glacée.
Jenny, avait entendu son téléphone sonné, mais n'avait pas pu répondre à temps ; quand elle put descendre, après avoir éteint son ordinateur, et avoir joué avec Bouboule qui était occupé à jouer sur son lit, c'était en partie pour cela également n'avait pas pu répondre. Elle descendit rapidement les escaliers, voulant voir le numéro qui avait tenté de l'appeler ; et vit que c'était celui de la bibliothèque du lycée.
Jenny fronça les sourcils, et plus encore quand elle vit qu'il y avait un message et l'écouta ; devant l'urgence du ton de Rupert, son besoin de la voir, et l'urgence à laquelle elle devait arriver et le travail à effectuer, et sa demande.
Jenny prit rapidement ses clés de voiture, sachant que cela avait l'air très urgent et surtout Rupert était très nerveux et s'emblait agiter ; elle se l'avoua à elle-même, quand elle fut au volant de sa voiture en direction du lycée, elle était inquiète pour lui ; espérant qu'il n'avait rien, espérant qu'il n'y avait pas eu de meurtre, ou de quelques choses de totalement mystérieux et surnaturel, qui relevait de la sorcellerie ou du spiritisme. Se demandant également dans quoi il avait bien pu s'embarquer et surtout dans quoi il s'était mêlé et ce qu'il avait avoir avec ce genre de choses, si c'était de ça qu'il s'agissait ; et Jenny se demanda 'il avait un lien avec le surnaturel et qu'est-ce que Jenny aurait à avoir et à lui apporter si c'était le cas, et c'est un sujet comme ceci, comment aurait-il découvert son lien avec le monde spirituel, connaissait-il son secret ?
Jenny, fut enfin arrivée et avait roulé aussi vite et aussi prudemment que possible essayant de ne pas dépasser les limitations de vitesse. Et se garera sur le parking du lycée. Jenny marcha rapidement jusqu'à la bibliothèque.
Jenny inspira profondément en s'approchant du bureau de la bibliothèque, où elle savait qu'il l'attendrait. Le noir de la nuit qui avait déjà envahi les couloirs de l'école vide était maintenant à pied d'œuvre sur ses inhibitions, évoquant des images de ce pourquoi il lui demanda de venir.
Concentres-toi Jenny, calmes-toi et restes calme, se rappela-t-elle en s'approchant de la porte.
Frappant doucement, elle jeta un coup d'œil timide à la tête, le repérant à son bureau en train de feuilleter un livre. "Bonsoir," appela-t-elle, se glissant le reste du chemin dans son bureau. "J'ai eu votre message, cela à l'air urgent ?"
Il semblait presque surpris de l'entendre, et il éteignit rapidement la radio qui jouait tranquillement, rangeant le livre qu'il parcourait en la remerciant d'être venu si tard la nuit. Giles la regarda le regarder, vit quelque chose dans ses yeux qu'il ne pouvait tout à fait expliquer. Ce n'était pas de l'appréhension ou de l'ennui - cela semblait si loin de cela. Il y avait une volonté, mais il n'était pas sûr de quoi.
Il hésita beaucoup dans son explication, bégayant, hésitant et avait de l'appréhension à comment Jenny pourrait réagir à tout ceci, suçant toujours le bonbon avec lequel il avait joué, dans sa bouche, nerveusement. Il se maudit lui-même et son bégaiement, embarrassé que Jenny puisse facilement l'affecter ainsi.
Son visage était enveloppé d'obscurité alors qu'il demandait nerveusement son aide, et pendant un instant, tout ce qu'elle pouvait faire était de le regarder. Et continua de se demander, en cherchant dans son esprit de quel type d'aide il devait avoir besoin. Jenny continua juste de le regarder, appréciant la façon dont il bégayait comme un écolier agité alors qu'elle espérait bêtement que c'était à cause d'elle. Sa demande de lui faire croire quelque chose qu'elle ne voudrait peut-être pas croire l'a bouleversée légèrement - non pas parce que la demande était tellement là-bas, mais surtout parce que ses yeux à l'époque étaient concentrés sur sa bouche, et les bonbons qu'elle voyait reposé sa langue, jouer avec, et cela la charmait.
Elle a dérivé pendant si longtemps qu'elle ne s'était pas rendu compte qu'il balbutiait toujours sa raison de lui demander de venir jusqu'à ce qu'il sorte et dise : "Il y a un démon sur Internet." Il avait retenu son souffle, attendant sa réaction.
S'il était tellement aussi franc, alors elle aussi le serait, et Jenny d'un ton neutre et honnête déclara sans peur, mais appréhension dans son cerveau "Je sais." Elle cligna des yeux, attendant sa réaction.
A ses mots, il eut un moment de silence, presque assourdissant pour Giles, maintenant il était presque soupçonné détestant l'idée même de soupçonner cette femme ; là regardant avec méfiance et décroisa les bras, se levant avec prudence. "Vous le saviez déjà ?" Comment est-ce possible ?" Il la regarda avec méfiance, se demandant pendant un bref instant si elle pouvait être la cause ou peut-être sous l'influence de Moloch. Certes, cela ne pouvait pas être si farfelu - elle connaissait l'instrument qui était utilisé, connaissait la présence.
Elle en savait trop pour une civile, ou une personne innocente, ou une personne qui n'était pas une sorcière ou avait un gout et avait déjà croiser des forces surnaturelles. Peut-être que les sentiments inconfortables qu'il avait éprouvé toute la journée n'étaient pas une attraction, mais plutôt son sens inné de ressentir le mal. Comment sa tueuse l'appelait-elle, le… huitième sens ?
Il acquiesça presque à lui-même, heureux d'avoir résolu cette énigme. Oui, il n'était pas attiré par cette femme impétueuse et intimidante. Il venait d'être attiré par sa connexion avec l'occulte. Ça et rien de plus.
Jenny déclara que depuis plusieurs jours, elle avait des indices, des pannes curieuses, des arrêts soudain sans cause, et des problèmes informatiques, lui révélant tous les problèmes rencontrés sur internet et l'ordinateur en général. Une aiguille dans un botte de foin à dénicher, parfois. Détestant la façon dont il la regardait ... comme si elle était une criminelle ou quelque chose du genre. Sa position était défensive, ses mains dans ses poches, et il ne bégayait plus comme un écolier. Elle entra plus loin dans le bureau.
Ne voyant pas le regard qu'il lui lançait mais capable de sentir ses yeux sur elle, elle tourna les siens vers le plafond, les roulant presque en secouant la tête. "Je savais qu'un jour ou l'autre cela arriverait." a-t-elle poursuivi, reprenant ses allers-retours. Je veux dire que c'est probablement un, euh ... un démon, vous savez ? Une sorte d'ange déchu ou un être maléfique..."
"Cet être, c'est Moloch." Il soupira, se demandant pourquoi il lui offrait si facilement des informations. Oubliez les chambres de torture, pensa-t-il avec un sourire morbide, l'ennemi n'aurait qu'à faire entrer Jenny Calendar, enfiler quelque chose de serré et brillant et les hommes partout dévoileraient ouvertement tous leurs secrets.
Il pressa ses lèvres l'une contre l'autre, essayant de ne pas imaginer l'image qu'il venait de conjurer.
"Le Corrupteur ? Oh mon Dieu, j'aurais dû me le rappeler..." Dit-elle en le regardant et finissant sa phrase pour lui, heureuse d'avoir enfin trouvé cet être, ce démon qui terrifiait tout internet, et bloquait toutes les informations importantes, et lui offrit un sourire à Rupert.
"Je suis étonnée de vous voir aussi peu surprise... Qui êtes-vous ?" Demandant-il en la coupant et brisant ainsi son sourire, Il l'interrompit, ses yeux se plissant légèrement. Il se demanda si c'était une bonne idée de la provoquer à révéler son identité. Dieu sait les conséquences qui pourraient en découler et il n'aimait vraiment pas recevoir une commotion cérébrale de la part de la jeune femme.
Jenny combattit le sourire narquois voulant essayait de faire un peu d'humour devant la gravité de la situation et malgré les soupçons qui était posés sur elle, appréciant plutôt l'inconfort évident du bibliothécaire avec l'étendue de sa connaissance de l'occulte " J'enseigne l'informatique dans ce lycée, à tous nos élèves."
" Une profession dans laquelle on ne cherche pas une aiguille dans une botte de foin."
"C'est faux, archi-faux grand snob." En répliquant une pique et voulant à nouveau s'énerver avec une voix hautaine et forte pour le faire se rabaisser et se voir petit, elle pencha la tête. Elle se rappelait moins pourquoi elle voulait l'étreindre et plus pourquoi elle voulait le gifler. Elle recommençait à gesticuler...
"Vous, vous croyez que le domaine du mysticisme est réservé aux seuls initiés des textes anciens."
Il la regarda juste avec méfiance... même si elle remarqua le léger sourire qu'il fit craquer.
" Et que la science d'aujourd'hui a fait disparaître la magie. La magie existe dans le monde virtuel comme ailleurs." Elle haussa une épaule et secoua la tête.
Sa mention de magie semblait augmenter un peu son rythme cardiaque, et il s'efforça de se convaincre que c'était par peur et non par la beauté de Jenny, tordue malade. Il lui sourit, la regardant d'un regard et un œil nouveaux, commençant ainsi une nouvelle page de leur histoire.
Il gloussa presque à haute voix face à sa situation. Laissez-le se déranger suffisamment pour être excité à la mention de l'occulte. Il y avait définitivement quelque chose de déranger chez lui.
Il essaya de jouer facilement son attirance, s'appuyant nonchalamment contre le classeur. " Vous, êtes une sorcière ?"
Elle fit une grimace et secoua la tête, roulant légèrement les yeux à l'idée fausse commune, " Je n'ai pas ce genre de pouvoir". Se penchant légèrement vers lui, presque de manière conspiratrice, elle baissa la voix et lui dit « Techno-païenne » serait le mot qui convient.
Elle saisit la façon dont il se moquait, mais ne pouvait pas non plus manquer la façon dont un sourcil se cambrait d'intrigue. Elle sourit en réponse à sa question non posée, la regardant, Giles d'un œil vraiment nouveau et la regardant avec émerveillement, fascination, envie, et admiration, elle sourit d'un air espiègle, "On est plus que vous ne croyez."
Giles la dévisagea un moment surpris, et fasciné par elle, il la regardait d'un œil nouveau, et voyait ses yeux briller. Et elle avait un esprit très ouvert, et n'était pas simplement accroché à l'idée des ordinateurs, mais également fasciné à son rythme et sa façon au monde du mysticisme, avec quelques livres et bien sûr avec de la technologie, mélangeant les deux, les deux ensembles, les deux cultures et monde cela faisait un beau mélange. Sa bouche bougea mais aucun mot ne sortit alors il tentait de rassemblait ses pensées et les informations, pour les traiter :
"Dans ce cas, je crois que vous allez pouvoir m'aider." Il a commencé à rassembler ses livres ainsi que celui de Moloch, alors qu'il se dirigea vers la porte il déclara par-dessus son épaule, d'un ton grave et urgent et inquiet, " Il se passe vraiment de drôles de choses dans le monde virtuel."
"Je connais les procédures de rituels par cœur mais là, je ne suis pas dans mon univers." Giles a presque couru vers l'ordinateur, suivit de Jenny, l'excitation et son état nerveux alimentait ses mouvements dans un rythme presque spasmodique. Il bougea la chaise en face de l'ordinateur et la lui tendis, pour qu'elle puise s'assoir. Les mains toujours posées sur le dossier de la chaise, il se penchât plus près d'elle. Il pouvait distinguer son parfum, et il se rapprocha espérant qu'elle ne s'en rendrait pas compte.
Jenny s'était précipitée vers l'ordinateur aussi vite que Rupert, essayant de suivre son rythme rapide, en s'asseyant sur la chaise qu'il avait déplacé pour elle, Jenny déclara "Je peux vous aider. Je crois. Enfin je crois".
Elle avait apprécié le geste de chevalerie alors qu'il avait tiré la chaise pour elle. Son cœur battant légèrement tandis que sa main, agrippant le dossier de sa chaise, la touchant pendant un moment fugace. Et se sourit à elle-même alors qu'elle se doutait que Rupert espérait intérieurement qu'elle ne se doute de rien, comment la façon dont il la regardait. Elle continuât toujours à parler en disant " C'est… mon premier essai. Comment est-il entré ?" Demanda-t-elle ayant besoin de cette information pour comprendre la situation et la gérer et y faire face au mieux ; ayant besoin de toutes les informations possibles, qu'il disposait. Elle avait levé les yeux vers lui, alors que Jenny sentit tout proche d'elle, pouvant ainsi sentir le savon qu'il utilisait dérivant vers elle.
"Il a été « scanné »… c'est le terme approprié ?" Ils échangèrent un sourire narquois face au souvenir quand elle l'avait corrigé, et elle pencha la tête pour le plus bref des moments.
"Il faut le renvoyer dans le livre." Demanda Jenny, et analysant et comprenant d'elle-même ce qu'il voulait.
Mais avant qu'il ne puisse répondre, le téléphone sonna, les séparant efficacement quand Rupert se précipita pour y répondre.
Jenny le regarda alors qu'il y répondit ; c'était Buffy Summers, qui l'appelait, elle était, d'après ce que Giles, lui dirigea c'était qu'elle s'était dirigée avec Alex à la recherche de Willow qui s'était faite enlevée, et qu'elle était introuvable, et Buffy déclara qu'ils se dirigeaient tous deux au CRD.
Quand Rupert eut raccroché, Jenny lui demanda pourquoi Buffy l'appelait-il qu'est-ce qu'il se passe ? Et pourquoi est-elle impliquée dans ce type d'histoire ?
Giles expliqua de manière vague à Jenny, qu'avec lui-même, et ainsi que Buggy, Alex et Willow ils formaient un club de recherches littéraires fantastiques et surnaturelles, et il s'avérait que Buffy voulait aider, et aussi parce que Willow était en danger, et qu'elle s'était sans doute faite enlevée par probablement des hommes-de-mains de Moloch.
Mais Jenny était effrayé et effaré et inquiète et stupéfaire, et surtout totalement abasourdie que des enfants s'intéressent au surnaturel, que Buffy s'implique dans cet univers « Mais, Buffy n'est qu'une adolescente. » déclara d'une voix tremblante Jenny.
« Croyez-moi, Jenny. » Murmura Rupert d'une voix calme espérant l'apaiser, lui expliquant que Buffy était tout à fait capable de gérer cela, et qu'elle était une excellente combattante et une très bonne sportive.
Mais Jenny tremblait et balbutiât, inquiète, le regard effrayé « Mais… Elle n'a que seize ans. »
Giles lui révéla ensuite que Willow avait passé beaucoup de temps sur son ordinateur ainsi que sa messagerie, et qu'elle avait été en contact avec un mystérieux Malcom, et que ce garçon qui s'était fait passer pour quelqu'un de bien ainsi la séduire et lui faire croire qu'il était de son âge, était en réalité le démon.
Jenny ouvrit de grands yeux à cela, elle avait toujours su dès qu'elle avait parlé avec Willow et voulu qu'elle se confie à elle, elle avait senti que quelque chose se passait, que quelque chose était en train de se produire, intérieurement elle l'avait senti, mais Jenny avait ignoré ce malaise et s'en est voulu, elle aurait dû faire plus attention à Willow, la culpabilité monta encore, et l'inquiétude s'intensifiait espérant qu'il ne serait pas trop tard, en pressant une main contre sa bouche elle refoula un sanglot et murmura « Oh mon Dieu… Willow. »
Jenny s'aperçut au cours de cette conversation, que Rupert était assis, inquiet pour Buffy, il l'aimait beaucoup, ayant passé beaucoup de temps à la bibliothèque à se lier, et à créer des liens ; Jenny s'aperçut que Giles avait pris sous sa protection et sous son aile Buffy, et que Jenny avait fait la même chose, en créant une amitié, une protection, des liens, et avait pris Willow dans ses bons soins.
Rupert et Jenny avait tous deux, leur préférée : Rupert avait Buffy, tandis que Jenny avait Willow.
Jenny s'était enfin calmée, et avait réussie à se contrôler, en réalisant des exercices de respiration et d'apaisement et d'un moment de sophrologique, Rupert avait posé ses mains contre ses épaules, pour l'aider à se sentir mieux ; et Jenny se sentit mieux et en sécurité et rassurée par son toucher.
Jenny travailla sur l'ordinateur, tandis que Rupert s'arrêta, le livre ouvert alors qu'il revoyait silencieusement le rituel dans sa tête.
Elle avait étudié le type de rituel qu'elle devait effectuer, avait commencé à rassembler des affaires. Et les installer sur la table.
« La première chose à faire est de former le Cercle de Kayless. D'accord ? »
Ses yeux ont saisi la scène, en particulier la façon dont la lumière des bougies a dansé sur son visage, éclairant ses magnifiques traits. Il cligna des yeux plusieurs fois, se forçant à se concentrer et à ne pas être contrôlé par sa forme de Jenny, sa voix, ses yeux et le fait qu'il commençait par se sentir attirer par elle.
"Former un Cercle ? Mais nous ne sommes que deux. Il ne sera pas très rond." Marmonna-t-il les sourcils froncés.
Jenny se mit à installer les bougies dont elle aurait besoin pour le rituel, allumant chacune alors qu'elle essayait de ne pas laisser ses pensées impures l'emporter sur elle.
Mais cela ne pouvait pas être aidé. C'était l'atmosphère ; la façon dont la lumière vacillante des bougies jouait sur son visage quand il se tourna pour la regarder... la façon dont il la regarda quand il revint la rejoindre aux ordinateurs.
Elle ressemblait presque à une atmosphère romantique. Tout ce dont nous avons besoin, c'est d'un peu de vin et de musique d'ambiance, et- Elle arrêta brusquement la pensée, forçant son esprit à revenir au rituel, faisant apparaître le cercle de Kayless.
Elle sentit Rupert bouger derrière elle et elle le regarda à peine par-dessus son épaule pour le voir regarder dans l'autre sens. Bien. Peut-être que cela fonctionnerait mieux s'ils ne se regardaient pas directement.
« Essayez de comprendre. » lui dit-elle, tout en affaires. « On va former un Cercle à l'intérieur. Dit-elle en appuyant et insistant sur le mot intérieur, Assise devant l'ordinateur, elle a commencé à taper. « Je vais provoquer un flash. J'espère que la machine va répondre. »
« Et si Moloch vous en empêchait ? »
Il se pencha à nouveau vers elle et Jenny se força à garder les yeux sur l'ordinateur. Il était bien trop proche. Si elle le regardait... elle serait folle. Ils le seraient tous les deux. Ses inhibitions partiraient, ses lèvres chasseraient les siennes, et toute cette fichue bibliothèque s'enflammerait.
Du type littéral et figuratif.
Non, mieux vaut garder les yeux sur l'ordinateur. Elle a répondu aussi régulièrement qu'elle le pouvait : « Je vous parie que j'arrive à entrer le rituel avant qu'il s'en aperçoive. »
« Espoir, parier. » Rétorqua-t-il « C'est tout ce qui nous reste ? »
Elle lui lança un regard, « Vous voulez faire une prière ? » Avec un haussement d'épaules, elle a continué à taper. Ne mastiquant ses mots, « Faut pas vous gêner. »
Et du coin de l'œil, elle le vit remonter ses lunettes et se pencher en arrière.
« J'y suis presque. » Murmura Jenny se concentrant sur l'écran les yeux rivait dessus.
Il leva les yeux, sa voix interrompant son rythme. Sans permettre à son raisonnement logique de l'empêcher, il s'approcha d'elle, secouant son cerveau, essayant de localiser certaines connaissances sur la technologie.
« Pourrait-on arrêter Moloch par inoculation d'un virus ? Vous connaissez les virus ? » Il se pencha, son visage près du sien. Il admirait son profil doucement, même lorsqu'elle parlait.
« Vous avez vu beaucoup trop de films. » en ne quittant toujours pas l'écran du regard.
Sa bouche s'ouvrit, voulant presque corriger sa déclaration en ce qu'il ne les regarda jamais vraiment au début, mais il décida de la laisser tomber.
« Ça y est. C'est prêt. » Murmura-t-elle soulagée et avec espoir, n'osant pas croire d'avoir réussie presque… « Vous lisez, je tape. Bien ? »
Ses yeux rencontrèrent les siens pendant une fraction de seconde avant qu'elle ne détourne le regard, et il regarda ses cheveux rebondir, caressant son visage pendant un moment. Il sera le poing, ses doigts lui faisant mal de se perdre dans ses cheveux. Il l'imaginait épais et soyeux ... et frais au toucher.
Il vacilla légèrement, réalisant qu'elle le regardait avec espoir. « Oh, oui, bien sûr » . Il se leva, récupérant son livre...
« Par le pouvoir divin, par la puissance de la parole, » a-t-il poursuivi, en regardant ses doigts délicats frapper les touches successivement, avec ses quelques bagues qu'elle portait aux doigts, « démon, je t'ordonne... »
Il fit un petit pas, continuant de lire son livre. « Par le pouvoir de Cercle de Kayless, démon, je t'ordonne » Il fit une pause, se penchant plus près, "Kayless, avec un 'K' ..."
Il se sourit doucement à lui-même, se demandant pourquoi diable il trouvait cela attachant, avant de continuer le rituel.
Jenny tapa aveuglément, se perdant au son de sa voix, remarquant à peine qu'elle avait mal orthographié Kayless jusqu'à ce qu'il le lui fasse remarquer. Ses joues rougirent roses pendant une fraction de seconde alors qu'elle corrigeait son erreur, avant de continuer.
Il y avait quelque chose à l'entendre lire une incantation dans cet élégant accent qui était si, étrangement... érotique. Peut-être que sa libido s'était tordue au cours de sa période de sécheresse actuelle. Peut-être que son accent faisait juste quelque chose de sexy et érotique. Quoi qu'il en soit, elle eut soudain le désir de s'allonger avec lui dans un lit, enroulée contre son corps, les yeux fermés, l'écoutant lire à haute voix des romans classiques.
Elle dut presque secouer la tête contre elle-même et repoussa ses pensées absurdes.
« D'où tu viens, retourne ! »
Ses sourcils se levèrent à la soudaine intensité, la soudaine intensité de sa voix, et elle souhaita que les pensées absurdes reviennent, car son esprit évoquait maintenant d'autres exemples dans lesquels il pouvait crier sa dernière commande.
... Moins le démon.
Le mélange de son rythme, la lecture de l'incantation et sa proximité avaient fait monter la température de la pièce un peu. Il avait jeté sa veste, tout en se gardant bien en couches comme prévu, et avait retroussé ses manches.
Une main sur sa hanche, l'autre tenant le livre, il a continué à lire à haute voix.
« Démon, obéit ! »
Il jeta un coup d'œil à Jenny, la regardant pendant qu'elle tapait et quelque part au fond de son esprit, il réalisa qu'il n'avait pas vraiment besoin de lire avec autant d'entrain. Mais les incantations l'avaient toujours rendu très nerveux, et il n'a jamais pu se battre pour se laisser prendre dans l'affaire.
« D'où tu viens, retourne ! »
« Démon, obéit ! ! » Cria-t-il, grimaçant intérieurement au ton dramatique de sa voix. Il jeta un coup d'œil à Jenny lorsque l'ordinateur commença à s'allumer.
"WHOA!" Jenny a crié quand l'ordinateur a commencé à produire des étincelles ... bien que cela ait dû en partie au soufflet venant du bibliothécaire habituellement calme.
Cela la fit sursauter, envoya son cœur sacrément près de sa gorge, puis profondément dans les recoins de son corps jusqu'à ce qu'une douleur sourde commence à son cœur.
Elle était presque reconnaissante lorsque le scintillement de son moniteur a déclenché un vent de force coup de vent à l'intérieur de la bibliothèque, faisant sauter des pages et refroidissant son corps chaud et dérangé.
Le sentant s'approcher lentement, elle garda les yeux sur l'écran vacillant devant elle, ses mains agrippant les bras de sa chaise car elle ne leur faisait actuellement pas confiance pour ne pas l'attraper et le jeter sur la table.
Il s'avança directement derrière elle et se pencha, leurs joues à quelques centimètres du toucher. Elle lui jeta un coup d'œil dans sa vision périphérique, réalisant que si elle tournait la tête et qu'il tournait la sienne, ils seraient assez proches pour s'embrasser.
... Qu'est-ce qui n'allait pas avec elle ?
Il inhala son odeur en se penchant, regardant la myriade de couleurs scintiller sur l'écran - une apparence pour être proche d'elle. Il a reconnu que son manque de distance n'était pas complètement sans mérite : si un danger devait se présenter, il pourrait la protéger avec un peu plus de facilité que de traverser la pièce.
Il déglutit difficilement. Oui, continue de te le dire, tu es trop vieux pour elle, tu devrais avoir honte, elle est trop jeune et mérite beaucoup mieux que toi Se dit-il.
« Il a quitté le réseau. C'est la fin. »
Il continua à regarder l'écran, n'osant pas la regarder, sachant qu'il était de nouveau distrait. Au lieu de cela, il se dirigea vers le grand livre relié en cuir et l'ouvrit prudemment, retenant son souffle avec anticipation.
Il laissa échapper un soupir, de la frustration se glissant dans sa voix. "Il n'est pas dans le livre."
Jenny se leva et s'approcha de lui, jetant un coup d'œil par-dessus son épaule et faisant écho à voix basse, d'une voix remplie d'effroi : « Il n'est pas dans le livre. » Elle était inquiète, et le dit avec inquiétude
Les deux regardèrent ensemble autour de la bibliothèque pendant que Jenny posait l'inévitable question. "Alors ... où est-il ?" Elle leva les yeux vers lui, cherchant sur son visage tout indice de ce à quoi ils pouvaient s'attendre maintenant.
Mais tout ce qu'il a dit était, qu'il voulait la protéger : « Ecoutez Jenny, nous devons nous cacher, il pourrait être dans l'école. »
Il regarda avec inquiétude autour de lui. Giles se tourna vers Jenny la regarda dans les yeux pour lui offrir un sourire sympathique et rassurant rempli d'amour, Jenny déglutit et déclara un faible « d'accord, mais reste avec moi, je ne veux pas être seule, ni me cacher sans vous, je refuse que vous vous me mettiez en danger. »
Il acquiesça passant ses mains sur les épaules de la jeune femme, et puis la pris par la main, pour la conduire, vers les grilles de la cage, ou il rangeait ses armes, et lui dit de rester ici et de ne pas faire de bruit.
Quand Giles eut l'idée de se cacher dans cette cage, il voulut à tout prix et par n'importe quel moyen, protéger Jenny, et être près d'elle, et de manière égoïste l'avoir que pour lui, et pouvoir savourer et se délecter de chaque minute cachée l'un à côté de l'autre en étant si près, leurs corps se touchant ; la réconforter, et sentir son parfum.
Giles pourrait sans doute sentir trembler Jenny alors qu'ils seraient dans le noir, attendant que le démon apparaisse à n'importe quel moment, avoir sa main dans les siennes, et lui passer sa chaleur de sécurité.
Jenny n'a plus eu le temps de réfléchir à cela, elle avait pensé à être près de lui dans le noir, se recroquevillant contre son bras, leurs épaules s'efflorèrent et peut-être, juste peut-être glisser sa main dans la sienne, cependant, alors que le téléphone sonnait encore (Buffy, encore une fois), et ils ont été informés que tout allait bien et que Willow allait bien, malgré qu'elle soit choquée et encore dans un état second elle allait parfaitement bien et saine et sauve, et avait juste besoin d'aller dormir. Quand il raccrochât, Jenny soupira de soulagement et déclara :
« Je suppose que vous n'avez plus besoin de moi, n'est-ce pas ? hein ?» elle gloussa de manière taquine. Elle repensa ses mots en voyant le regard qui brillait dans les yeux du bibliothécaire. Un regard qui lui ramena toute cette attraction antérieure.
Elle a essayé de se dire que c'était juste la lueur des bougies qui lui jouait des tours. Se raclant la gorge, elle lui fit ses adieux sur le ton le plus professionnel, en offrant sa main pour qu'il puisse la presser, et qu'elle put gérer et lui rappela par-dessus son épaule de souffler les bougies.
Et aussi de rangée les livres, en souriant malicieusement à elle-même, en repensant au bijou qu'elle lui avait laissé trouver.
Et alors qu'elle se dirigeait dans les couloirs sombres vers le parking, elle savait que rien ne l'empêcherait pas de rejouer plusieurs fois ce soir.
Willow était encore sous le choc, son corps et ses jambes tremblante, et ayant du mal à marcher à causes de toute l'émotions et l'intensité et la dangerosité de toute la soirée et début de la nuit.
Willow rentra chez elle fatiguée, et ébranler par le traumatisme et la trahison, et la crainte d'avoir vue, un robot, qui était en réalité un démon sorti d'un livre, qui avait été prisonnier dans un ordinateurs, et l'avait pris sous son contrôle.
Et avait crus d'une manière absurdement naïve, que ce serai un garçon bien, qu'elle avait enfin rencontrer grâce à internet et le monde virtuel, un garçon qu'elle n'aurait jamais pensé rencontrer dans la vrai vie ; et tout ce qu'il a fait était de la manipuler, en lui faisant croire qu'il était un garçon de son âge ; faisant semblant de s'intéresser au même choses qu'elle, en réalisant et créant un semblant d'attraction et un flirt virtuel.
Willow, ouvrit la porte d'entrée avec ses clés, qui était verrouillés, tout le monde chez elle étaient parti se coucher, sa mère et ses sœurs ; à son grand soulagement, Willow pourrait ainsi, un peut mieux cacher sa détresse, et ne pas montré le choc et le mal-être sur son visage.
Mais en quittant le vestibule, Willow entendit dans le salon, la télé qui était toujours allumées, et le salon plongé dans le noir ; c'était son père forcement qui était resté plus longtemps debout.
Avec précaution, elle marcha près de l'entrée du salon, car sachant qu'Ira avait sans aucun doute entendu les clés dans la serrure et entendu Willow rentrer, elle devait, c'était la moindre des choses, signaler sa présence et dire bonsoir.
« Papa, excuse-moi, je suis rentrée tard, j'avais beaucoup de travail à faire avec Buffy et Alex. » Murmura Willow sa tête passant dans l'embrassure de la porte, et observant qu'il était en colère ou fâché qu'elle n'ait rien dit et sans la moindre prévention.
Tout ce qu'elle entendit, était un grognement d'Ira, qui était tellement bien concentré sur l'émission qu'il regardait, avait été dérangé et sortit de sa stupeur par sa fille ainée.
« Bonsoir, Willow, oui effectivement avec ta mère on se demandait où tu étais passée, on t'a gardé des spaghettis à manger. »
Willow murmurant merci, mais voulu rajouter qu'elle n'avait pas faim, mais au final ne dit rien, car sachant que ses parents voudraient qu'elle mange un minimum, elle ne dit rien, et murmura un bonsoir, à la place.
Suivit d'un autre grognement de son père qui déclara « Bonsoir, ma fille. »
Willow mangea un peu, puis monta directement à l'étage, en enfilant une chemise de nuit, puis se coucha précipitamment dans son lit, en s'emmaillotant, et roula ses couvertures autour de son corps ; et essaya de dormir un peu afin de se reposer pour la nouvelle journée de lycée du lendemain.
Buffy lui avait dit que Moloch avait réussi à sortir de l'ordinateur grâce à l'aide de Giles ainsi que de Jenny, qui l'avait aidé pour cette procédure de rituel.
Buffy lui avoua que Jenny avait été inquiète en apprenant qu'elle avait été sous l'emprise et mêlée à tout ceci, à cause de ses discussions sur internet.
Willow s'était alors senti très mal devant cet aveu et cette information que Buffy avait reçu de Giles, comment Jenny allait-elle réagir le lendemain durant le cours d'informatique ? Elle allait surement être furieuse ? Déçue, triste que Willow lui ait caché des choses volontairement et lui ait menti ? Jenny allait-elle refuser de lui parler, à présent, après les cours. Elle voudra sans doute ne plus rien à voir à faire avec elle ? Elle ne lui fera sans doute plus entièrement confiance comme autrefois ? Et Jenny en aurait raison. Allait-elle prévenir ses parents, de la surveiller lui confisquer son ordinateur ? Jenny allait -elle à présent la baisser dans son estime, ne plus la voir différemment, l'observant à présent comme une enfant où adolescente, jeune, comme les autres, la voir comme une adolescente rebelle, qui n'écoute rien aux règles où au règlement, ne pas écouter.
Willow était tellement affectée devant toute ces images de Jenny, étant déçus la repoussant, et qu'elle voie comme une personne ordinaire, entièrement unique, et cela lui faisait mal de perdre cette amitié qu'elle avait construire avec sa professeure, comme une relation privilégiée entre enseignante et élève ; l'amour qui s'était développer entre Jenny et Willow, cet amour fragile qui risquait de se briser et qui était à présent si fragile. Cette amitié précieuse aux yeux de Willow, ne voulait pas qu'elle s'éteigne. Willow avait temps d'admiration pour Jenny.
Le lendemain, à la fin du cours option d'informatique, à la fin de l'après-midi et donc aux dernières heures de cours, Willow avait été toute seule durant l'option science informatique, étant que Dave et Fritz est était tous deux assassinés, il ne restait plus qu'elle en option ; et Jenny devait trouver d'autres élèves pour remplir sa classe dans cette option, si non le principal menaçait d'annuler entièrement cette option.
Willow avait été seule avec Jenny, lui faisant la classe parlant des derniers progrès des diaporamas effectuer dernièrement ; des notes, et des dissertations que Willow lui avait rendues.
Elles n'avaient pas avancé dans le programme, juste discuter, et parlant de ce qui avait déjà était vue dans les derniers cours, et profitant ainsi pour revoir d'autres bases apprises durant les derniers mois, et Jenny lui avait fait réaliser – des QCM- des questions à choix multiples, pour voir si son niveau était toujours correct.
Jenny avait dû annuler ce qu'elle avait prévu durant son cours pour la journée, étant donné ce qui s'était passé la veille.
Willow avait été assise en silence, réalisant ce que Jenny demandait, répondant quand elle lui posés des questions sur le cours ; Willow était extrêmement tendue, les muscles noués et un véritable problème éthique s'offrait à elle, le corps rigides et droit, ses mains lui faisant mal à causes du stress, et de la boule nerveuse aux ventre, menaçant doucement de se mettre à pleurais. Willow baisser les yeux, avec obstinations et résolument ayant peur, de voir la colère et la déception dans les yeux de Jenny.
Jenny avait été inquiète toute la journée et la nuit précédente pour Willow, et elle avait réellement hâte de la voir en option, et pouvoir lui parler, et s'assurer qu'elle allait et surmontait son choc, et traumatismes.
Et voulait lui dire et lui faire savoir et l'assurer qu'elle n'était pas fâchée ou déçue d'elle ; et que Willow était jeune pouvait commettre des erreurs.
Jenny regarda tristement Willow durant le cours, voyant comment elle était une pauvre âme torturer et en peine, craignant de se faire dévorer par elle.
Quand vers la moitié du cours ne pouvant plus voir Willow ainsi et garder ses pensées pour elle-même, et la laisser couler, elle devait faire quelques choses, dire quelques choses d'apaisant et réconfortant ; Jenny devait saisir cette occasion étant donné qu'elles étaient entièrement seules pour cette fois, étant donné que Willow était sa seule élève.
Jenny s'approcha doucement du bureau de Willow, et pris une chaise dans une des places vacantes ; et s'assis juste à côté de Willow ; Willow avait senti l'approche de Jenny et senti son mouvement et le bruit de la chaise contre le sol, et l'odeur du parfum et la présente de sa professeure juste à côté.
« Willow » murmura Jenny, dans un murmure pour ne pas l'effrayer et couper le silence qui était présent autour de la salle, Jenny bougea son corps et se pencha vers la jeune fille, en plaçant une main apaisante et ne montrant aucun signe d'hostilité, et elle lui sourit avec gentillesse, en passant son pouce sur le dos de sa main « Ma chérie, je sais ce qui te tracasses, je ne suis pas fâchée de ce qui s'est passé. J'étais avec Giles hier soir, et je sais ce qui s'est passé… »
Jenny marqua une pause, voulant observer si elle avait bien toute l'attention de Willow, quand elle avait commencé à parler, Willow avait redresser lentement là tête, en lui disant qu'elle ne savait pas ce qu'elle pensait et qu'elle ne traversait, personne ne pouvait savoir.
Et Jenny lui demanda doucement et lui dit, de lui expliquer si elle le souhaitait et d'essayer ; Willow secoua la tête, refusant de dire à Jenny, ce qui lui passait par la tête, ayant peur de sa réaction, qu'elle se moque d'elle, ou la trouve tout simplement immature et idiote ; devant tout ceci, les émotions étaient trop fortes et puissantes, Willow ne pouvait pas arrêter la houle d'émotions et la tristesse et le chagrin qui la tuait presque dans son cerveau, comme une mort longue et douloureuse, une mort cérébrale, Willow sentit un sanglot lui parvenir et ses épaules tremblèrent.
Des larmes chaudes coulèrent silencieusement sur ses joues, et elle espèrent que cela ne se voient pas, mais rien à faire, elle sentit le bras de Jenny s'enrouler autour de ses épaules, elle l'entendit murmurer « Oh ma pauvre chérie » et la sentie, la pencher doucement contre elle, Willow posa sa tête, contre la poitrine de Jenny, et Jenny enroulas ses bras la serrant fort et de toute la tendresse qu'elle put, en roucoulant des mots d'apaisement, en lui chuchotant que tout irai bien, que cela finirait par s'arranger qu'elle allait bien et qu'elle était en sécurité et c'est cela qui comptait pour l'instant.
Jenny passa sa main dans les cheveux de Willow caressant sa tête ; Willow fis de son mieux pour se calmer et essayer d'arrêter de trembler, peu à peu, elle entendit le silence dans la pièce, sa respiration peu à peu se régulariser, grâce au réconfort et la tendresse de Jenny, elle sentit la battements de son cœur, les doux battements réguliers, faisant effet sur Willow qui essayait de respirer au rythme du cœur de Jenny.
Au bout de quelques minutes, quand Jenny sentit Willow se calmer, et bougeant doucement dans ses bras et essaya de s'éloigner, elle détacha ses bras du corps de la fille, et s'éloignant elle-même un peu, sans pour autant lâcher les mains de Willow et les garda dans les siennes.
Jenny lui demanda doucement si elle se sentait un peu mieux, sur quoi Willow répondit, un peu, en ayant les yeux fixés sur ses genoux.
Jenny prit une profonde inspiration avouant à Willow qu'elle savait peut-être pourquoi elle était si mal ; à cela Willow leva les yeux vers elle, les sourcils relativement froncés ; Jenny la regarda et lui dit : qu'elle craignait qu'elle soit fâchée et déçue d'elle et de son comportement.
Willow hocha la tête en signe affirmativement lui disant qu'elle avait raison ; et qu'elle craignait de perdre Jenny et perdre la confiance qu'elle avait acquise, et surtout qu'elle ne lui fasse plus confiance en utilisant un ordinateur.
Jenny la regarda étonnée et sous le choc avec incrédulité, jamais Willow ne la perdrait, et elle serait toujours dans son estime, et que pour ce qui était des ordinateurs il est vrai que Jenny était déçue et triste que Willow ne sache pas comment la voir et lui faire confiance pour lui parler de ce soi-disant garçon qu'elle avait rencontré sur internet. Et qu'elle aurait pu profiter de la dernière fois où elles s'étaient parlées pour lui révéler son secret, mais elle ne l'avait pas fait.
Mais jamais Jenny n'arrêtera de lui faire confiance par rapport aux accès et aux recherches effectuées par elle, qu'elle avait le droit de faire des erreurs et que parfois internet avait certain pièges et dangers, mais qu'il ne fallait pas qu'elle s'inquiète.
Jenny avait été inquiète pour Willow, mais elle savait qu'elle était une adolescente responsable et mature, sachant comment s'organisait et tout le reste, savait qu'elle ne ferait pas d'idioties ou de bêtises graves la mettant délibérément en danger. Jenny n'arrêtera pas de lui faire confiance.
Willow, après quelques minutes de silence, demanda à Jenny, timidement à travers ses cils et la tête inclinée vers le bas ; comment elle savait pour le démon sur internet ? Comment elle était censée connaitre ce type de créateurs et ce monde ?
Jenny retient son souffle devant le poids du secret face à elle-même ; elle lui répondit qu'elle s'intéressait à l'occultisme et la magie sur internet, et devant le regard curieux, émerveillé et presque fasciné se demandant ce que tout ceci signifiait et voulait sans doute en connaitre d'avantage, Jenny leva une main pour arrêter tous ses espoirs et voulant l'avertir que tout ceci ne la regardait pas et que cela pouvait être dangereux et qu'elle était trop jeune, et Jenny dit qu'elle était quelques sortes techno-pïenne. Par contre Willow ne devait rien dire à ses amies ; et Jenny vit le même regard d'admiration que Rupert lui avait donner.
A la pensée, à cette simple pensée, tout son corps rougit et, se perdit dans les souvenirs de la nuit dernière.
Willow lui parla que Giles s'intéresser à cette branche, et qu'elle-même, Buffy et Alex avaient une sorte de club de romans fantastiques et science-fiction… Jenny l'arrêtât de nouveau et lui demanda comment cela se faisait-il que trois adolescents étaient mêlés à tout ceci.
Willow resta silencieuse et figée et répondit d'une petite voix qu'elle ne devait rien dire, qu'elle avait promis le secret, en s'apercevant qu'elle en avait trop dit et que Jenny ne devait en aucun cas être au courant ; mais quêtant une habitante de Sunnydale et étant une originaire de cette ville, depuis sa naissance et sa plus tendre enfance Willow avait entendu parlé de tous ses fait paranormaux ; ce qui était un demi-mensonge, elle en avait effectivement entendue parler mais croyant que c'était des histoires pour enfants et des contes d'horreurs.
De toute évidence, cette réponse convient à Jenny et abandonna le sujet, pour ce lever et se dirigeait vers son bureau ; Willow la suivit restant proche du bureau, tandis que Willow disait qu'elle était heureuse que Jenny commence à s'entendre bien avec Giles, Willow l'avait remarquée le changement peu à peu de comportement de Jenny face à Giles, et elle en était heureuse, d'une manière étrange Willow se sentit proche de ses deux adultes, et était prête à les encourager dans n'importe quel chemin de leurs relations, et espérant que leur relation évoluerait dans le bon sens et elle ne savait pas pourquoi mais arrivait à sentir l'alchimie et les étincelles et une certaine magie et essence entre eux deux, une certaine tension romantique et autre, elle n'arrivait pas à déchiffrer. Willow sentit la tension dans le corps de Jenny tandis qu'elle évoque Giles, et de toute évidence essaya de cacher son malaise et ses sentiments profond pour cet homme.
Elle lui parla soudainement d'un livre qu'elle venait de terminer de lire et qui venait tout juste de sortir, et avait voulu le prête à Jenny depuis un petit moment maintenant, Willow sortit de son sac le livre dont elle parlait.
Jenny la regardait visiblement curieuse ; et Willow lui tendit le livre et Jenny y lut sur la couverture Harry Potter and the Philosopher's Stone.
Willow commenta à quel point ce livre était formidable, et très bien écrit et que cela venait d'une toute jeune auteure ayant jamais écrit auparavant, nommée J K Rowling, et elle lui dit qu'il y aura surement d'autre tomes des aventures d'Harry Potter que l'auteure avait prévu d'autres suites mais Willow ne savait plus combien de suites il y aura.
Jenny remercia son élève avec un grand sourire, lui disant qu'elle le lira bientôt et essaiera de lui rendre le plus rapidement possible, sur quoi Willow la pressa en lui disant qu'il n'y avait rien d'urgent à lui rendre son livre.
Et Jenny se pencha vers Willow en chuchotant avec espièglerie et conspiratrice, comme si elle préparait quelque chose, et dit, que si jamais le livre lui plaisait elle s'en procurera un autre pour elle-même qui restera ainsi dans sa bibliothèque privée à la maison.
Willow gloussât doucement à cela ; et puis soudainement se rappelant de tout ce qui s'était passé durant les derniers jours, son regard de mélancolie la frappa de nouveau et puis baissa la tête vers ses chaussures les trouvant soudainement fascinante à observer.
Jenny avait vu le regard de Willow changerait, et lui demanda ce qu'il n'allait pas, si elle avait dit quelque chose de mal et Willow la regarda alarmait en éclatant
« Oh Mlle Calendar ! je suis si nulle, pourquoi aucun garçon ne veut de moi ? pourquoi je suis tombée amoureuse d'un monstre ? Qu'est-ce que ça fait de moi ? Vais-je rester seule toute ma vie ? »
Willow était véritablement bouleversée, Jenny essaya de l'apaiser et de la calmer en disant quelle n'y était pour rien. Willow lui confia que ce n'était étonnant qu'un garçon ne veuille pas d'elle, car elle était si moche, tellement mal habillée, et ses cheveux étaient une véritable horreur.
Et ses habits… Jenny lui confia qu'elle aussi à son âge elle non plus n'était pas sûre d'elle, elle était aussi à l'aise qu'un poisson qu'on sort de l'eau, malgré qu'au début de son adolescence elle était sûre d'elle et bien habillée.
Willow la regarda avec stupéfaction et incrédulité et dit « Vous ? Mais vous êtes tellement belle, tellement raffinée, vous vous habillez si bien ! et moi ! regardez-moi, je ne ressemble à rien, je suis affreuse comparé à vous. »
Jenny lui dit qu'elle était encore bien jeune, au fils des mois et des années, Willow trouvera ses propres gouts et ses propres tenues vestimentaires, et surtout Jenny était plus âgée qu'elle et était adulte, mais cela n'empêcha pas Jenny de dire à quel point elle admirait Willow et la trouvée courageuse et brillante pour son âge, et cela était un véritable à tout.
Jenny, la rassura également en expliquant à Willow qu'elle était encore très jeune, et avait le temps de trouver quelqu'un de bien qui illuminerait sa vie ; et elle lui promit qu'un jour elle trouvera le bonheur, qu'elle trouvera quelqu'un qui soit digne d'elle, et en qui elle à entièrement confiance. Willow devait simplement être patiente et attendre.
Willow rougit devant les compliments de son enseignante, au même moment la cloche de la fin du cours sonna, et au moment où Willow dit « Au revoir » à Jenny était prête à partir. Tandis que Jenny rangea certains documents et papiers et le livre que Willow lui avait prêté, et ouvrit un tiroir du haut de son bureau, elle aperçut le sachet de bonbons aux citrons qu'elle voulait offrir à Willow.
Jenny l'interpella de nouveau, en se rappelant qu'elle voulait elle aussi lui offrir quelque hose « Oh Willow ! Attend, j'ai quelque chose pour toi. »
Willow se retourna et rentra dans la classe, de la curiosité sur le visage, elle vit, Jenny fouillait son tiroir et sortit un paquet de bon, en lui disant que c'était un cadeau pour Gaëlle ; et lui demanda ensuite tandis que Willow pris le paquet en murmurant des remercîments mais qu'il ne fallait, pas et disant que c'était naturel et qu'elle en avait envie.
Jenny demanda comment ses sœurs, allait-elle ? Willow lui répondit qu'elles allaient toutes les deux très bien, et répondit que Gaëlle serait surement ravie et heureuse du cadeau ; Jenny tendit ensuite à Willow deux autres bonbons à part ; et dit qu'il y en avait un pour elle et l'autre pour Dawn.
Elle les plaça dans la paume de la main de l'adolescente, qui la regardait les yeux écarquillés et remplis de larmes, et Willow murmura à quel point Jenny était gentille et bonne, et Jenny la pris une nouvelle fois dans ses bras, avant de lui dire qu'elle pouvait partir à présent…
Alors que le jour qui suivit la nuit précédente avec Jenny prenait fin, Giles se retrouva contre le mur, juste devant sa classe. Les salles étaient calmes car les cours étaient terminés pour la semaine, laissant un certain air paisible, respirant avec le chaud vendredi après-midi.
Il baissa les yeux vers l'objet dans sa main, caressant la fine boucle d'oreille en tire-bouchon qu'il avait trouvé au milieu des livres éparpillés dans la bibliothèque. Heureusement personne d'autre ne l'avait trouvé, et elle devait être là depuis pas très longtemps donc. Si quelqu'un d'autre l'avait trouvé, ils auraient pensé que des actes terriblement méchants étaient en cours dans sa bibliothèque. Pas qu'il y ait eu quelque chose de mal à cela. Si quelqu'un avait supposé que lui et Jenny étaient ... dans la bibliothèque ... eh bien, il aurait été plutôt fier de penser que les gens croyaient que ce pauvre bibliothécaire coincé et ses manières Britanniques ait une liaison avec quelqu'un. Son ego se serait contenté de penser qu'une femme de son calibre - si agaçante soit-elle - serait intéressée par un mec comme lui. Mais elle n'avait manifesté aucun intérêt, à part l'intimidation inoffensive. Ce qui, aussi difficile qu'il a essayé d'ignorer, la trouvait très attachant.
Il a voulu que son esprit ne s'égare pas et a essayait de se convaincre qu'il était simplement venu déposer la boucle d'oreille, espérant du moins que c'était à elle, car elle serait furieuse contre lui si ce n'était pas le cas, et vexé qu'il ait pensé à elle en premier lieu pour avoir supposé un acte aussi dérangeant dans un lieux de l'établissement. Sa visite n'avait rien à voir avec le fait qu'il voulait la voir, qu'il voulait être proche d'elle.
Et pourtant, il restait toujours dehors, la tête appuyée contre le mur alors qu'il réfléchissait à sa situation. C'était absurde : il ne tombait pas pour ça... cette techno-païenne. Non, il était juste courtois.
Il se repoussa du mur et tourna le coin, l'observant pendant une fraction de seconde avant de frapper légèrement à la porte. Il saisit la boucle d'oreille durement, sachant que la forme pressait contre sa peau, indentant la chair ; quoi que ce soit pour interrompre la chaleur qui se propageait dans son estomac à la vue d'elle.
Pendant qu'elle démarrait chacun des ordinateurs du laboratoire, Jenny se faisait des bruits incohérents, les lèvres pincées. Cela avait duré presque une journée entière et elle n'avait pas encore entendu parler de Rupert - n'avait pas encore appris qu'il avait trouvé son anneau de ventre.
Peut-être qu'il aurait simplement supposé qu'un élève l'avait laissé derrière lui et qu'il l'avait jeté ou mis dans la boîte perdue et retrouvée. Ou peut-être qu'il était tombé par terre et avait été aspiré par le concierge. Elle était idiote de penser qu'un homme aussi raffiné qu'il verrait quelque chose comme ça et le lierait naturellement à elle, cela pouvait appartenir à n'importe qui après tout.
C'est à ce moment-là qu'une gorge se racla derrière elle, et les jointures frappèrent sur le cadre de sa porte. Elle se retourna, s'attendant à voir l'un de ses élèves là-bas, implorant une prolongation d'un projet, mais ... il était là. L'homme la tourmente actuellement à chaque pensée.
Elle ne pouvait s'empêcher de lui sourire largement, ravie qu'il lui rende visite. « C'est vous. Ça, c'est gentil. » Jetant un coup d'œil dans sa salle de classe, elle désigna les ordinateurs « Bienvenue dans mon antre. » Elle plissa légèrement les yeux, d'une manière taquine et intimidante, tandis qu'elle croisait ses bras sur sa poitrine. « Effrayé ? »
Non, je peux garder mon calme. » lui fit-il avec un sourire amusé, jouant avec bonne humeur.
« Je voulais juste vous rendre ceci. » Il leva la boucle d'oreille, se demandant si elle pouvait voir les creux dans sa paume. Se rapprochant, il la rencontra juste à côté de son bureau. « C'était dans un des nouveaux livres et je crois que c'est à vous. » Dit-il espérant ne pas se tromper et l'observa lui donnant un regard d'excuses.
« Oui, merci. »
Il retint son souffle tandis que leurs doigts frôlaient légèrement et se réprimandait de ne pas pouvoir détacher ses yeux d'elle. Il regarda hardiment ses yeux bruns chauds, se sentant attiré par leur traction.
Il cligna des yeux plusieurs fois, se raclant doucement la gorge. « Bien. On se reverra plus tard. » Il se retourna, reconnaissant de faire sa sortie avant de faire quelque chose de stupide.
« Vous pourriez vous enfuir encore plus vite, non ? » L'appela-t-elle et taquina, l'arrêtant sur ses traces.
Lentement, il se tourna pour lui faire face, les mains glissant dans ses poches. Elle s'assit sur son bureau et joua avec le tire-bouchon dans sa main, toujours capable de sentir le fantôme de son toucher sur le bout de ses doigts. « A vrai dire, me sentir entourer d'ordinateurs me dit moins qu'avant ».
Jenny haussa légèrement les sourcils, lui rappelant : " C'est à cause de votre livre que tout a commencé. Pas à cause d'un ordinateur. »
Il ouvrit la bouche pour répondre ; puis, clairement perdu, il le referma et baissa le menton. Elle l'étudia avec la tête inclinée et les yeux plissés légèrement ... le contemplant et l'étudiant essayant d'analysée. « Qu'est-ce qui manque à cette technologie pour vous plaire ? »
Il détourna momentanément le regard, se demandant s'il devait divulguer le raisonnement plutôt étrange derrière l'un de ses nombreux dégoûts de la technologie. « Une odeur », déclara-t-il finalement, définitivement.
« Les ordinateurs n'en ont pas, Rupert. » Souffla-t-elle avec émotion, et essayant de lui indiquer le chemin et une route à suivre.
Pendant une seconde, sa lèvre se redressa. Elle était l'une des rares personnes de sa vie à l'avoir appelé par son prénom. Et il appréciait beaucoup la façon dont elle le prononçait, mettant l'accent sur la première syllabe et s'adoucissant vers la fin.
« Je sais. » se remit-il dans la conversation. « Mais les parfums peuvent ranimer des souvenirs de façon très forte. » Il enleva ses lunettes, pour se distraire de son regard pénétrant. Cela le surprit : elle était réellement intéressée par son raisonnement. Et il appréciait cela, qu'elle ait un large d'esprit et non pas encré d'un quelques choses d'unique et qu'elle soit ouverte à d'autres idées. « Une odeur de fleur ou une bouffée de fumée peuvent faire réapparaître des choses occultées. Le parfum des livres est puissant et riche. »
« Le savoir qui consiste dans un ordinateur semble être désincarné, sans aucune vie. Il arrive, il s'en va. » Il fit un pas de plus, se tenant juste à côté de la fenêtre, sentant la lumière s'infiltrer à travers les stores tirés. Ses yeux traversèrent la pièce tandis qu'il parlait, voyant mais ne voyant pas. « L'acquisition de connaissances doit s'appuyer sur du tangible, doit avoir une odeur. »
Il prit une inspiration, la regardant finalement, s'émerveillant à nouveau du fait que son attention n'avait pas dérogé.
Jenny le regarda errer dans la pièce, se dirigeant vers la fenêtre alors qu'il expliquait son aversion pour les merveilles technologiques qu'elle tenait tant. Ses yeux étaient attirés par son visage lorsque ses lunettes se sont détachées, et pour la première fois, elle a remarqué à quel point ses yeux étaient verts.
Et un peu comme la nuit dernière, elle laissa le son de sa voix la submerger pendant qu'elle absorbait chaque mot, chaque inflexion. Quand il se tut, à la fin de son discours, elle laissa simplement ses mots pénétrer, ses lèvres s'étirant en un sourire.
Puis, elle s'est levée. Rupert lui avait fait une description, un essai, et une véritable analyse de ses pensées qui était tout simplement féerique et incroyable, et presque romantique et romancée en soit, « Bon, vous auriez dû naître à une autre époque. »
Elle appréciait la façon dont ses yeux s'éloignaient des siens tandis qu'il remettait ses lunettes, balbutiant sur la façon dont il n'avait pas suspendu un tire-bouchon de son oreille.
Ensuite, elle n'a pas pu résister. Il lui a donné toute l'opportunité de secouer les fondations de tout ce qu'ils construisaient, lui a donné toute l'opportunité de le secouer ... et elle allait en profiter. « Ça n'est pas ce que j'ai voulu dire. » répondit-elle nonchalamment, en passant devant lui avec juste un murmure d'un sourire malicieux sur son visage. En adoucissant son ton et lui lance un regard coquin.
Il sentit une rougeur le submerger, frôlant même le bout de ses oreilles. Il la regarda reculer pendant une seconde alors qu'elle s'affairait avec son ordinateur, avant que son regard ne se pose sur lui, et il essaya d'imaginer où l'on pouvait balancer un élément aussi offensant que son oreille.
Après avoir énuméré mentalement et imaginé tous les endroits, il se sortit de sa rêverie, sachant quel spectacle il devait regarder : debout seul, regardant au loin avec ses lèvres pincées sous le choc. Il s'éclaircit la gorge et jeta un coup d'œil au professeur d'informatique, lui faisant un signe de tête timide.
Giles voulait continuer néanmoins la conversation pour être plus proche de Jenny, et il était étonné par ses questions astucieuses et le fait, qu'elle soit si ouverte d'esprit.
Sa question était astucieuse. Il lui fallut un peu de temps pour formuler une réponse.
Il suppose qu'il y a quelque chose de douloureusement impersonnel dans les ordinateurs. Il semble que nous ayons distillé l'acquisition des connaissances dans leur forme la plus élémentaire, supprimant la recherche physique de celles-ci au profit de l'opportunité. Autant prétendre qu'apprendre à utiliser un ordinateur serait un processus douloureusement lent pour lui et presque une perte de temps, mais il est bien conscient que si un jour il doit s'en servir, il devra apprendre et essayer, il pourrait maîtriser le concept assez rapidement s'il avait quelqu'un pour lui apprendre. C'est ça qui le dérange.
Les livres sentent le moisi et la richesse. Ils ont un poids réconfortant entre vos mains. Vous pouvez les feuilleter distraitement ou les feuilleter avec férocité. Ils ont un sentiment de finalité pour eux que les ordinateurs n'ont pas. L'encre, après tout, ne peut pas être effacée, mais vous pouvez cliquer loin d'un article Web et il cesse d'exister pour vous.
Les livres sont stables et constants ; les ordinateurs peuvent être appris et oubliés en un clin d'œil. Le concept de connaissance à tir rapide me dérange s'il se fait au détriment de pouvoir s'immerger dans ce que vous apprenez. On a l'impression que la valeur de l'apprentissage est en train d'être effacée, sans aucun signe de sa présence.
Giles s'arrêta alors s'excusant. Cela est passé d'une simple conversation sur la technologie à une sorte de débat philosophique.
Jenny lui répondit qu'il n'avait rien à s'excuser, et aimait l'entendre parler, se rappelant également sa conversation présente avec Willow, elle rougit légèrement ; c'était tellement drôle et sensuel pour elle, sa conversation et le son de sa voix.
Elle devait dire que Jenny partage son appréciation de la tangibilité. La connaissance est quelque chose qui doit être savouré et non pas accéléré. Jenny pense cependant qu'il y a un problème avec son point de vue : il suppose que la tendance naturelle de l'homme est de consommer la connaissance sans discernement sans pensée ni raison. Chacun a sa propre relation personnelle avec les choses qu'il veut apprendre, et elle ne pense pas que Giles refusera cette hypothèse.
Le fait est que, bien que Jenny aime parler de manière large et philosophique, et il lui demanda ensuite si elle pourrait lui apprendre à utiliser un ordinateur, cela la fit sourire, et bien sûr cela pouvait pour Jenny que Rupert avec un esprit large et ouvert, est-ce que, pour lui, les ordinateurs ne se sentiront jamais aussi réels ou solides que les livres. Elle ne sait pas quoi faire à ce sujet, mais Jenny sait ce qu'elle aime chez les ordinateurs étant donné qu'elle est dans cette profession, et peut-être que cela l'aidera à en savoir un peu plus sur leurs meilleurs aspects.
Elle lui apprit alors qu'elle est née et avait grandi dans une famille très traditionnaliste. Sa bibliothèque locale était petite et bien qu'émerveillée par la multitude de livres, pour elle, il n'y en avait pas assez, extrêmement ennuyée, et elle avait fini de tous les lire là-bas avant l'âge de dix ans. Au lycée, les ordinateurs ont commencé à devenir une possibilité beaucoup plus accessible, et Internet gagnait du terrain, et Jenny avait l'impression… que ce tout nouveau monde lui était donc ouvert et offert de nouvelles possibilités de débats. Après tant de temps avec tant de questions, voulait se plonger dans toutes les nouvelles choses que cela pourrait éventuellement apprendre lui apporter.
Les livres sont tangibles. Il a raison à ce sujet. Mais les livres peuvent aussi être plein d'un langage académique pédant qui la laisse perdu. Les ordinateurs peuvent diluer les connaissances, mais ils rendent également les connaissances beaucoup plus accessibles aux personnes qui n'ont peut-être pas le temps ou la patience pour les livres et surtout beaucoup plus d'informations. Rupert est un véritable homme à l'ancienne, et un grand universitaire et cela signifie qu'il aura toujours de la patience pour les livres - mais s'il pense un instant aux gens qui ne le font pas, Jenny pense que les ordinateurs pourraient commencer à avoir un peu plus de sens pour lui.
Jenny rougit encore plus face à leurs conversations, et Rupert la regarda avec émerveillement et étonnement ; sachant combien maintenant elle avait l'esprit ouvert, et c'était la véritable première fois qu'ils se parlaient et discutaient en toute honnêteté sans se disputer ou se crier dessus.
Ils arrivaient ensemble à avoir, des véritables conversations philosophiques et merveilleuses, et Giles était heureux que Jenny s'intéresse à la littérature, il lui demanda qu'elle fût son roman préféré et elle lui dit sans aucune hésitation : Jane Eyre de Charlotte Brontë et également Les hauts de Hurlevent d'Emily Brontë.
Giles retira ses lunettes une nouvelle fois pour les essuyer face à des poussières invisibles avec un mouchoir.
Giles, sachant parfaitement que Jenny avait été honnête avec lui, lui révélant qu'elle étudiait l'occultisme et la magie blanche, sur l'ordinateur ; dans ce processus et cette quête de vérité l'idée de mentir à Jenny sur sa véritable intention de s'être installé à Sunnydale, la raison pour laquelle il était ici pour être l'observateur même de la tueuse et de la former, mais il ne devait rien lui avouer de tel et surtout pas l'existence qu'il existait une tueuse de vampires, et plus qu'il s'intéressait au surnaturel au démonologie en général et de façon approfondie comme le devait être sa formation qui avait était extrêmement complète, mais s'en intéressant toujours autant, il inventa un demi-mensonge pour Jenny ne voulant pas lui cacher quelque chose d'aussi gros et surtout se doutant et pensant qu'elle devait se poser des questions à son sujet ; se demandant sans doute pourquoi il connaissait, et comment avait-il appris une telle existence, toutes ces choses ; alors il lui dit tout simplement qu'à force de lire des romans fantastiques l'idée et le gout de connaitre peut-être une réalité et connaitre et réveillant la connaissance dans le monde d'être surnaturel ; il s'est mis à faire des recherches dans cette branche et cette science, et avait appris qu'à Sunnydale tout particulièrement, il existait de telle force, et voulu en apprendre plus et ce serait une occasion pour lui de voyager surtout d'en apprendre d'avantage, et au finale peut-être que ses recherches et ses notes, le permettrons de créer un livre et d'en faire faire un.
Jenny le regarda avec inquiétude, et surprise, l'étudiant, et analysant son visage, pour chercher quelconque information supplémentaire, craignait qu'il se soit blessé dans une de ses quêtes. Mais en l'observant, elle ne vit rien de tel ; Giles attendant sa réaction était inquiet de l'avoir bouleversé, et qu'elle s'imagine des choses dangereuses de magie noire, il était submergé et rougissant et nerveux face à son regard intensif et rempli d'inquiétude qui le touchait profondément en plein cœur.
Elle lui sourit alors et lui murmura "Merci d'avoir était honnête avec moi, Rupert. Mais je vous en prie, soyez prudent, et ne mettez pas inutilement ces enfants en danger."
Il lui sourit avec douceur et lui promis de faire attention et surtout de garder le trio d'amis, en sécurité.
A présent, Giles pensait sincèrement et en toute bonne conscience que Jenny et lui pourraient parfaitement bien s'entendre et être de bons amis du moins il l'espérait ; tandis que Jenny, pensait la même chose de lui voulant de toutes ses forces être une amie, et compter parmi les amis actuels de Rupert Giles.
Tandis que Giles, lui dit qu'il devait rejoindre sa bibliothèque, absolument dès à présent et déclara à Jenny qu'ils se reverraient très bientôt : Jenny l'arrêta une nouvelle fois, en lui demandant incertaine, il était surpris c'était la première fois qu'il la voyait si peu sûre d'elle, et s'arrêta pour la regarder :
« Rupert, dites-moi, nous sommes amis n'est-ce pas ? »
Il la regarda en souriant et acquiesça devant la boule dans sa gorge et l'émotion, en lui murmurant que bien sur ils l'étaient, effaçant ainsi toutes ses craintes, et effaça ses doutes, et lui signifiant clairement qu'ils l'étaient, qu'il n'y avait plus besoin d'aucun doute.
« Et de très bons amis. » Ajouta-Jenny avec espoir.
Le soir bien après la fermeture du lycée, Jenny revient dans la bibliothèque déterminée à ce que Rupert ait son premier cours d'informatique avec elle ; et elle lui fit la surprise en arrivant à l'improviste et sans avertissement.
Jenny lui dit qu'il n'avait aucune raison d'avoir peur, qu'avec elle, quand elle enseignait les bases, elle reprenait tout depuis le début, en expliquant comment fonctionnait un clavier, à apprendre à éteindre et rallumer un ordinateur.
Bien sur Giles, savait déjà effectuer ces démarches, et en le taquinant Jenny, lui dit « Et bien vous voyez que vous savez réaliser des choses sur un ordinateur. »
Elle lui expliqua comment fonctionnait une page Word et comment envoyer un courrier électronique, elle le fit s'entrainer en lui faisant rédiger un courrier depuis sa boite mail professionnelle, et pour qu'il lui envoie depuis la sienne.
Tandis que Giles était installé devant l'ordinateur à taper maladroitement sur les touches du clavier ; Jenny se pencha pour le guider, et allait à la ligne quand il le fallait et observait l'écran, à un court instant, elle se pencha si près de lui, que Giles la sentit tout près et son corps pressé contre le sien, Jenny avait appuyé l'un de ses seins maladroitement contre le dos de Rupert.
Ce dernier retient son souffle espérant ne pas trembler, elle avait un tel effet sur son esprit et son corps et encore plus depuis cette nuit où il découvrit qu'elle avait un lien et des contacts dans l'occultisme cela la rendait si fascinante et plus belle et désirable, il commençait à avoir des sentiments pour Jenny, face à cette situation, mais heureusement Jenny ne s'en apercevait pas. Mais le contact dura quelques instants, le fait est qu'il dura plus longtemps, mais c'était trop court pour Giles. Et Jenny s'était déjà retirée.
Grace au soutien, à l'aide et à la patience de Jenny, car parfois ils s'avérèrent que Rupert était maladroit où ne comprenait pas très bien ce qu'elle disait ou tentait de lui expliquer, Giles fit quelques progrès.
« Et bien. » Dit-t-elle un soir en se tournant vers lui et lui souriant avec fierté « Vous faites des progrès Rupert. »
« Oh oui. » Balbutia-t-il « C'est en grande partie grâce à vous. » Giles baissa son regard, puis regarda Jenny avec contemplation, heureux qu'elle lui face des compliments et heureux qu'elle le rende heureux et qu'ils passent du temps ensemble, en tant qu'amis….
Définitivement une nouvelle page de leur relation, était en train de s'écrire et de se créer et aussi de se tourner, il fallait qu'ils voient tous les deux, où cela les conduirait…
