Jenny avait regardé durant la dernière semaine de Janvier, courant de la semaine, le calendrier destinée aux anniversaires du corps enseignant ; de chaque mois de l'année, elle voulait le vérifier et le regardait pour connaitre les différents anniversaires de ses collègues et amis, pour leur souhaiter une heureuse journée spéciale, et peut-être un cadeau, s'il s'agissait d'amis ou de personnes proches dans ses relations ; Jenny avait pensé à vérifier ce calendrier dans l'espoir de voir les anniversaires de ses amies, Mathilda et Natasha, qui lui avaient confié que ce serait pour bientôt ; Mathilda fêtait son anniversaire en Janvier et Natasha en Mars.
Pendant que ses yeux parcouraient les dates d'anniversaires, Jenny s'attarda sur le mois de Février, et vit avec surprise que ce mois-ci se serait l'anniversaire de Rupert. Il ne lui en avait jamais parlé, et en avait été déçue. Oubliant de vérifier avec précision le jour exact de sa date de naissance ; Jenny décida que, peu importe le jour, elle essayerait de lui souhaiter un excellent mois d'anniversaire, et d'essayer de le faire dès le début du mois, pour éviter d'être ni en retard, ni en avance, sur le jour.
Et l'esprit de Jenny dériva vers Rupert tout en pensant à lui, il serait sans doute heureux, peut-être un peu gêné de recevoir cette attention imprévue, et peut-être surpris qu'elle le sache, car Jenny pensait et se doutait presque que Rupert n'avait pas confié le jour de sa naissance à un autre collègue et que personne ne saurait que c'est son anniversaire, mis à part avec le principal, qui avait été autrefois Flutie. Jenny soupira longuement avec tristesse en ayant une pensée soudaine pour ce très cher principal parti trop tôt et sa mort tragique, Jenny pleurait toujours sa perte ; Jenny essaya de se reprendre en passant ses doigts le long de ses mèches de cheveux et les lissant, et s'attardant les doigts sur son cuir chevelu, en respirant doucement et longuement.
Elle voulait offrir, quelque chose à Rupert, après tout, ils étaient amis ; et il serait heureux que quelqu'un pense à lui, et de plus encore plus heureux et touché que ce soit Jenny, du moins elle espérait, elle voulait le voir sourire, ce petit sourire timide, sa joie, et ses yeux brillants devant elle, et ses balbutiement, tout en parlant et la remerciant et ils parleraient sans doute de ce qu'il ferait le soir de cette grande journée, elle voulait être la cause de son bonheur, et aussi être une personne exceptionnelle qui lui ferait sans doute oublier peut-être qu'il n'était pas en Angleterre, car le jour de son anniversaire, il aurait sans doute le mal du pays ; et Jenny voulait être près de lui, et lui apporter du réconfort et de la magie de l'amitié et d'anniversaire.
Jenny réfléchit longuement au cadeau qu'elle fera à Rupert, car elle voulait lui offrir quelque chose ; mais elle ne le connaissait pas très bien, du moins, elle ne connaissait pas assez ses gouts, elle savait que trop bien, et avec certitude et avec passion que Rupert aimait les livres par-dessus tout, et que c'était sa passion, et qu'un livre lui ferait merveilleusement plaisir et que de plus ce serait un cadeau fabuleux et idéale pour lui.
Mais Jenny voulait lui offrir autre chose, quelque chose de particulier et de vraiment touchant qui marquerait son mois d'anniversaire, et quelque chose qui avait un lien avec sa patrie d'origine et son enfance, peut-être, quelque chose qui ait un lien avec un lien avec l'Angleterre, peut-être une statuette, quelque chose à manger, un repas typiquement british, une construction de maquette à fabriquer avec facilitée ayant un lien avec un monument de Londres ou autre contrée ? Jenny ne savait pas et plus elle cherchait, et à un moment donné, elle eut une idée, peut-être quelque chose de lié à une tisane, ou café Anglais ?
Avec un sourire, elle trouva son cadeau d'anniversaire, et décida d'attendre le premier jour de Février pour être certaine, d'être parfaitement dans les temps et le mois pour offrir, à Rupert son présent.
Le 1er Février, de l'année 1997, arriva et Giles, se réveilla comme à son habitude, pour une autre jour de travail, mais ce jour-ci n'était pas un jour ordinaire non, et pas non plus un mois ordinaire, car aujourd'hui était le jour où il devait fêter normalement, comme à son habitude et à la coutume, le jour de sa venue, au monde ; il était mélancolique et distrait ce jour-là car sachant que pour la première fois, il ne serait pas en Angleterre, ni près de sa famille ; sa mère, et ses frères et sœurs, pour fêter cette journée, qui était le tout premier jour de Février.
Mais ce qui réconfortait Giles, c'est qu'il savait qu'à travers cette journée des personnes de sa famille pensaient à lui, et qu'il aurait des cartes et courriers à ouvrir pour cette journée, et peut-être quelques parquets envoyés par sa mère, et de la part de tout le monde ; et aussi un appel téléphonique de la maison, malgré le décalage horaire, cela lui réchaufferait le cœur, et peut être un courrier de Quentin Travers, le chef et le directeur des observateurs qui était le seul de ses collègues à connaitre le jour de son anniversaire.
Personne à Sunnydale, personne de ses collègues ne connaissaient et ne savaient que le premier Février était une date importante pour lui, pas même Buffy n'était au courant et ni les autres enfants, Alex et Willow, et il devra peut-être leur dire, surtout à Buffy car il savait qu'ils seraient tous trop profondément déçus et peinés et fâchés qu'il ne leur ait rien dit, et surtout il savait qu'ils voudraient célébrer l'événement, en lui apportant des pâtisseries et une grande carte de fête, signée chacun par eux trois.
Son esprit dériva et s'éloigna en pensant à Jenny, qui elle non plus ignorait tout de son mois d'anniversaire ; il aurait voulu lui dire, mais cela aurait été particulièrement snob et présomptueux et prétentieux, et Giles aurait pensé que saurait été narcissique de se mettre ainsi en avant devant Jenny, et lui faire comprendre ; qu'il était là, et cela aurait envoyé comme des signaux et n'aurait pas envoyé le bon message en s'écriant et sonnant "C'est moi ! c'est moi ! c'est mon anniversaire ! regardez-moi."
Giles se disait tout en marchant dans les couloirs, le matin pour aller en se dirigeant vers la bibliothèque, que le temps passait, et que maintenant, il avait un an de plus, un autre âgé s'était écoulé et ne rajeunissait pas, mais pourtant Jenny le faisait sentir si jeune, peut être que s'il la voyait aujourd'hui ne serait-ce qu'un instant, ou simplement lui parlait tout en prenant, un café et une tasse de thé, cela faisait de cette journée un évènement, et une journée heureuse et mémorable, et cela en faisait un sens de continuer de vivre et la lutte ; une simple raison d'être.
Giles avait aujourd'hui quarante et un ans, malgré le fait qu'il était encore jeune, et peut-être pour certain, on lui dirait que ce jeune encore comme âge, qu'il était encore tout juste dans ses jeunes années et la leur de l'âge, tandis que d'autre crierait la sonnette d'alarmes et dirait qu'il commence à sérieusement vieillir, et qu'il fallait de toute urgence trouver quelque chose à faire, et une raison et une vocation sur le champ.
Quand il rentra dans les portes de la bibliothèque, Willow, Buffy et Alex était tous là à l'attendre, et il se dit que ce serait peut-être l'occasion de leurs dire ; quand il eut fait sa déclaration et avouée le jour de sa naissance ; Willow se leva de sa chaise et s'avança vers lui, pour l'étreindre et lui souhaita avec un sourire éclatant et une immense joie un très bon anniversaire ; Buffy, quant à elle, avait haleté au choc et à la nouvelle et avait crié un très bon anniversaire et sa joie, tandis qu'Alex, sourit et s'ensuivit tout un monologue sur les anniversaires et la façon de les célébrer, et déclara combien Giles devait en avoir eu, et sourit difficilement un regard maladroit devant Giles qui le regardait avec un regard d'avertissement et ce qui voulait également dire, qu'il en avait trop dit, et qu'il en avait déjà marre qu'Alex parle ; et donc Alex se leva de la table où il était assis et se dirigea vers le bibliothécaire et lui tapota l'épaule.
Et bien, comme Giles devait s'y attendre, les enfants lui apportaient une grande carte, papier carton utilisé dans leurs cours d'art plastique, avec sur chaque page, un dessin qui recouvrait toute la surface blanche ; avec écrit joyeux anniversaire Giles, avec un mot personnel de chacun.
Le mot de Buffy était ; je vous souhaite un très bon anniversaire et fait que cette année et nouvelle année d'âge vous porte bonheur ainsi qu'à nous, et remplisse de bonne chose et bonne fortune pour combattre les démons. Vous êtes le meilleur de tous et mon meilleur et très bon observateur. - Buffy
Le mot d'Alex était ; Je vous souhaite simplement et avec un minimum de mot un très bon anniversaire, voyait mon discours et simple et concis en ne gaspillant pas ma salive ou devrais-je dire dans ce cas mon encre étant donné que je vous ai déjà fait tout un monologue, vous êtes le meilleur, continuez comme ça. - Alex
Et enfin le mot de Willow était sans doute le plus long et le plus émouvant et c'était ; Très cher Giles, je regrette de ne pas avoir su plus tôt le jour de votre anniversaire, je vous aurais au moins préparé un gâteau, mais bon dans ces circonstances et cette occasion une carte suffira ; vous êtes la meilleure personne que j'ai rencontrée, le meilleur bibliothécaire et ainsi le meilleur professeur qui m'ait appris des connaissances que je ne savais pas et que j'ignorais jusque-là, vous m'avez passé du temps, à apprendre et à m'encouragé sur différentes lectures et passez du temps avec vous, je veux que vous sachiez en ce jour exceptionnel que vous faites partie de mes très bons et meilleurs amis, et que vous êtes le meilleur de tous et que je vous apprécies du fond du cœur ainsi que je vous aime énormément ; faites que cette journée ainsi que l'année de cet âge qui vient d'arriver soit bonne et merveilleuse, je vous donne de nombreux baisers – Willow.
Giles eut quelques larmes aux yeux, en lisant chacune des notes des enfants, et particulièrement celui de Willow ; il décida que c'était l'un des meilleurs cadeaux qu'il ait eu et l'un des plus réfléchit, et peu importe que ce soit une carte, elle était magnifique et très jolie et faite avec amour et amitié, et avec des mots sincères et bien formulés.
quand Jenny arriva au lycée ce jour-là, elle tenait dans ses mains deux petits paquets enveloppés dans du papier cadeaux couleur bleu foncé avec un ruban soigneusement attaché sur les paquets avec écrit dessus un papier collé blanc sur chaque paquet ; Cadeaux N° 1 et Cadeau N° 2 ; elle souriait dans son propre fort intérieur un sourire doux et tendre, Jenny s'était demandé ce qu'elle devait faire, arriver de très bonne heure bien avant tout le monde et se glisser discrètement à bibliothèque et placer ses cadeaux dans le bureau de Rupert pour qu'il les voit et ne sache pas que ça vient d'elle, et qu'il ait un bonheur secret et sachant qu'une personne inconnue pensait à lui, ou bien les glisser dans son casier dans la salle des professeurs et qu'il ne sache toujours pas de qui cela provient.
Mais finalement Jenny voulait que Rupert sache de qui cela provenait et qui était le lien derrière de tel cadeau, ne voulant pas qu'il croit qu'il avait affaire à une admiratrice secrète, où qu'il pense qu'une élève était secrètement amoureuse de lui et commence à lui offrir des cadeaux anonymement.
Jenny voulait lui donner en main propre, et lui dire qu'elle avait repéré le mois de son anniversaire sur le calendrier des fêtes des professeurs, et voulait en profiter pour échanger et réaliser une conversation avec lui, en profiter pour le connaitre d'avantage et profiter de l'occasion pour lui demander quel jour exactement était son anniversaire.
Ayant en tête, et un scénario et un schéma et une idée parfaite et qui, elle l'espérait, fonctionnerait au mieux et avec perfection et à son avantage et dans de bonnes conditions, Jenny attendit la pause entre les cours qui avait lieux à 10 h 00 du matin, pour profiter de se rendre à la bibliothèque, espérant qu'il y serait ; elle se glissa doucement et silencieusement, la boule au ventre, et un nœud étrange qui palpitait dans son estomac d'appréhension, d'angoisse et de hâte et bonheur à l'idée de voir Rupert, elle se murmura ;
Allez, calme-toi ma fille. Ce n'est pas la première fois que tu parles à un homme et encore moins à un ami.
Jenny se glissa dans l'embrassure dans la porte du bureau, tenant entre ses mains et contre sa poitrine les paquets ; Rupert était de dos, et pouvant l'examiner et le regarder entièrement, et laissant balader ses yeux sans crainte ni peur qu'on la surprenne à regarder cet homme, et surtout qu'il ne la remarque pas le regardait avec une telle intensité.
Jenny se disait qu'il était si beau, toujours habillé de tweed, les cheveux toujours impeccablement coiffés et surtout pas ébouriffés avec des mèches rebelles ; mais Jenny devait sortir de sa rêverie et de ses désirs et ses fantasmes et surtout arrêter de penser à de telles choses pour un ami, et arrêter de flirter, sans vergogne, et arrêter tout ceci, elle ne serait jamais amoureuse d'un tel homme, et ne serait jamais autorisée à l'aimer et encore moins vivre une histoire d'amour sans ce cacher, elle serait bannie et renié, déshonorée et pire encore ; elle n'avait pas le courage de Nolwenn, elle ne l'avait plus, et par-dessus tout elle avait une mission et un destin à accomplir.
Jenny se racla la gorge doucement pour attirer l'attention de Rupert, et lui faire connaitre sa présence, quand il se retourna quand il l'entendit :
"Bonjour Rupert, ne vous inquiétez pas ce n'est que moi."
Giles sourit alors quand il la vie, et murmura véritablement heureux de la voir en ce jour et essaya de lui faire qu'elle était la bienvenue ici. Et l'encouragea à rentrer.
"Bonjour Mlle Calendar, je suis vraiment content de vous voir, comment allez-vous ?" Cela faisait un ou deux jours qu'ils ne s'étaient pas vue, et Jenny sourit en penser à quel point elle sentait que Rupert était content de la voir, et lui avait révélé qu'il était content, et à ses mots ses yeux avaient brillé. Jenny lui répéta encore, qu'il pouvait l'appeler Jenny et arrêter avec son nom de famille ; il rougit un peu, et bafouillât une excuse.
Jenny s'assit sur le rebord du bureau de Rupert ; il vit alors qu'elle avait quelque chose dans les mains, et supposa que c'était surement pour un ami, ou un petit-ami, il ne lui avoua pas sa pensée ; mais pendant qu'il avait cette pensée en tête, Jenny lui avoua, qu'elle, était venue ici tout spécialement pour le voir-lui, et rien que lui et espérer passer un moment en sa compagnie et à parler, car cela faisait quelque temps maintenant qu'ils ne s'étaient pas vue, et Jenny déclara enfin qu'elle avait vue sur le calendrier des fêtes que le mois de Février, il y aurait son anniversaire, alors Jenny ne sachant pas précisément quel jour exactement et ne voulant pas l'ennuyer et lui faire également une surprise, c'était permise d'acheter un cadeau et voulu lui souhaite une bonne fête en avance, et avait espéré lui dire tout ceci le premier jour de Février pour éviter d'être en avance en retard, sur le jour, et Jenny lui tendis les boites achetées :
"Tenez, c'est pour vous." Murmura Jenny en se mordant légèrement la lèvre inférieure "Je ne savais pas quoi vous offrir je pensais à quelque chose qui vous rappellerait la maison en ce jour si particulier et peut-être vous faire passer la mélancolie d'être tout seul et le mal du pays, j'ai voulu vous offrir quelque chose qui vous ferez penser à l'Angleterre, j'espère que vous aimerez."
Jenny lui tendit les deux paquets, il était étonné et visiblement ému et touché par son geste, et la remercia lentement sa voix était comme un chuchotement, la regardant dans ses yeux bruns, il voulait tellement se pencher à ce moment-ci et la remercier avec un baiser mais ce retient, ne sachant pas comment elle allait réagir et surtout ne voulant pas être grossier ni paraitre un profiteur de la situation, ni un personnage malsain et obscène, et voyant les étiquettes où étaient inscrites N° 1 et N° 2, il défie le premier paquet avec un grand soin ne voulant abimer le papier qu'elle avait dû prendre un grand soin à emballer, il y sortit une boite, n'en croyant pas ses yeux et regarda avec émotion et tendresse et avec amour sachant qu'elle avait dû chercher longtemps quoi lui offrir et ouvrit à sa gentille attention et au cadeau soigneusement trouvé, et lut dessus Thé d'origine anglaise, Breakfast, il lui murmura une nouvelle combien c'était gentil de sa part et si attentionné, et la remercia encore.
Elle lui dit qu'elle espérait que le thé soit délicieux et espérait qu'il lui en dirait des nouvelles ; Jenny lui sourit tandis qu'il ouvrait l'autre paque, tout en lui disait que qu'elle n'aurait jamais dû lui offrir deux cadeaux que celui-ci le rendait suffisamment heureux et qu'elle n'aurait vraiment pas dû, faire tout ça pour lui ;
Giles sortie une nouvelle boite, une autre boite de thé, cette fois ci un hé et plus particulièrement de la tisane pour avant d'aller se coucher qui était d'origine Allemande. Giles ne savait vraiment plus quoi dire, il était à court de mots, et essaya d'ouvrir la bouche mais rien ne sortit alors à la place, il prit la main de Jenny dans la sienne et la pressa avec gratitude et plongea son regard vert dans le sien, et lui fit comprendre combien il la remerciait, et Jenny hocha la tête, pour dire qu'elle avait compris, ne voulant pas parler, ne voulant pas casser et briser le moment, et voulant correspondre au sentiment de Rupert.
Giles tenait toujours la main de Jenny dans la sienne, il la souleva doucement, Jenny retient son souffle, alors qu'il apportait doucement et avec précaution sa main à ses lèvres, pour y déposer un baiser sur ses jointures, et murmura enfin.
"Je vous remercie, Jenny."
Jenny hocha la tête, ses joues ayant pris une teinte légère de rose, et déclara, qu'elle ne savait pas quoi lui offrir et connaissait son amour pour les tasses de thé et le thé en général et en plus elle voulait lui offrir quelque chose qui lui rappelle sa patrie et au final, c'était le meilleur cadeau qu'elle pouvait lui donner et auquel il était idéal, qu'elle avait pensé ; il eut un moment de silence, quand Jenny se redressa de sa position sur le bureau et se leva pour se rapprocher de Rupert, et murmura, "Alors dites-moi, c'est quand l'heureux jour, de votre anniversaire ?"
Giles l'avait regardé s'approcher de lui, le cœur battant la chamade, il déglutit et retira ses lunettes de ses yeux pour la regarder et lui donna un sourire timide et presque amusant, et heureux de dire, "En fait, c'est aujourd'hui mon anniversaire."
Jenny eut une grande surprise face à ses mots, le temps de donner les cadeaux, et d'avoir pensé à son jour de naissance, et sourire doucement et avec tendresse en chuchotant " Dans ce cas bon anniversaire Rupert."
Sans rien dire, après s'être doucement reculée après cette déclaration, elle s'approchât de nouveau de lui, et sans rien dire, toujours, elle se leva sur la pointe des pieds, et enroula doucement et avec précision ses bras autour de lui en le serrant doucement contre avec affection et presque, ce dit Giles, avec amour.
Elle le garda quelque instant dans ses bras, avant de se retirer et se détacher à conte cœur, ayant profité de cet instant pour humer son parfum et le shampoing qu'il utilisait pour ses cheveux, voulant garder en mémoire son odeur pour elle-même pour toujours. Jenny lui sourit timidement en s'éclaircissent doucement la gorge et demanda s'excusant d'abord ne voulant pas l'offenser, lui demanda combien cela lui faisait-il en âge à présent, qu'il lui avait dit le jour de la rentrée quel âge il avait Jenny ne se rappelait plus trop bien ; et de toute façon elle aimant entendre l'âge d'une personne le jour de son anniversaire et voulant entendre celui de Rupert :
"Cela me fait quarante et un ans."
Giles rougit quelque peu et gêné d'avoir évoqué son âge pour la première fois à voix haute, il en avait honte, se disant de nouveau et pour un nombre incalculable de fois, se répétant sans cesse espérant ainsi que son désir et ses sentiments pour Jenny qui ne cessaient de croitre finissent par disparaitre ; il était trop vieux pour elle, et Jenny, était si jeune encore. Mais Giles espérait qu'il ne l'ait pas effrayé ou dégouté, où qu'elle soit tombée dans le désespoir et l'abandon et abandonner l'idée et l'image de leur amitié ; Giles ne voulait pas de ça, il ne voulait pas arrêter d'être l'amie de Jenny Calendar.
Jenny souriait à Rupert devant l'aveu et la révélation et la réalisation de son âge ; en lui disant en respirant et soufflant qu'il était au début d'une décennie, et qu'il était encore jeune, bien qu'âgé pour la plupart, et que de plus pour célébrer et en l'honneur d'une nouvelle décennie qui avait commencé pour lui il y a un an à présent, peut-être devrait-il célébré cela, tous les deux, ou bien tout seul, et si c'était le cas Jenny lui demanda ce qu'il comptait faire ; bien sûr, il lui répondit que rien d'intéressant et d'extraordinaire, car pour lui c'était un jour comme les autres, et que même s'il avait eu le début de la quarantaine cette année il ne fêterait rien, la dernière fois qu'il avait vraiment célébré un anniversaire était pour ses trente ans. Et que vraiment il ne voulait rien faire, il avoua à Jenny que l'horloge pour lui tournait, et qu'il commençait à se faner, Jenny, bien sûr, se demandait pourquoi il disait des choses pareilles, il était encore beau et jeune et encore de belles années devant lui, et qu'il se sentait mélancolique.
Jenny le regarda avec compassion et tristesse et un semblant de pitié, et lui demanda si cela l'aiderait-il s'il avait quelqu'un avec qui parler et une amie à ses côtés le soir de son anniversaire ; et elle ajouta, que quant à elle, elle ne devrait célébrer ses trente ans que dans presque deux ; et dit qu'elle aurait vingt-huit ans ; Rupert se redressa face à ses aveux et lui sourit en lui disant de bien profiter de ses jeunes années et la fin de sa vingtaine et de célébrer du mieux qu'elle pourra son trentième anniversaire.
Jenny le laissa entendre que, son anniversaire, ce serait en Juillet. A ses paroles, le visage de Giles tomba, mais essaya de faire au mieux pour le cacher, mais échoua car Jenny, sa tristesse et mélancolie, car son anniversaire tombait en Juillet, donc en plein milieu des vacances d'été, et Giles n'aurait pas l'occasion de lui souhaiter de vive voix ni de lui offrir un cadeau, bien que c'était encore loin l'été, il se surpris à penser combien elle lui manquerait pendant ces mois de vacances et combien il se sentira seul sans elle, et à penser à elle.
Ensuite, Rupert lui dit qu'il était vieux, et pas assez bien pour elle, et que de plus Jenny était beaucoup plus jeune que lui, et cela était un fait, et cela se voyait très clairement et distinctement, et surtout, ils avaient à priori, treize ans d'écart, Jenny fit rapidement le calcul dans sa tête, et comparant son année de naissance à celle de Rupert, elle lui demanda s'il était né en 1956 ; il la regarda avec étonnement, se demandant comment elle savait, mais bien sûr elle avait dû faire le calcul, après qu'il lui ait dit qu'ils avaient treize ans d'écart, alors Jenny à du comparer son année de naissance et faire un rapide un calcul mental, et bien sûr c'était le cas, alors la réalisation frappa Giles, Jenny est née en 1969.
Finalement, Jenny lui dit qu'elle n'était pas d'accord avec lui, qu'il avait encore le droit au bonheur et ne devait pas cesser de vivre, ou d'attendre la retraite car il avait encore beaucoup d'années devant lui ; et qu'il était encore tout aussi jeune qu'elle.
Et à la grande surprise et consternation de Giles ; elle lui proposa de sortir avec lui le soir même, pour diner ensemble afin de célébrer cette journée ; et devant la rougeur et l'hésitation de Giles, Jenny sentit qu'elle était peut-être indélicate et trop prévenante, et se penchant vers lui en parlant avec douceur et d'une voix rassurante et presque taquine lui dit :
"Rassurez-vous Rupert, je ne vous propose pas un rendez-vous, seulement de passer une soirée entre amis ; et je vous demande, que voulez-vous faire avec moi ce soir ? C'est à vous de décider" Jenny s'était sentit trembler et exposer et nerveuse, intimidée, et rougissante et se demandait quel était le sens de ses mots et paroles et comment Rupert les interprétera-t-il face aux mots "que voulez-vous faire avec moi", Jenny espérait qu'il ne sous-entendrait pas quelque chose, ou des mots à double sens, qu'elle ne flirtait pas avec lui, ni ne supposait une nuit d'amour, ou une soirée sans lendemain ; elle n'était pas ce genre de fille, elle n'était pas cette personne, et Rupert, en gentleman, le savait.
Giles, heureux, n'avait pas les pensées rougissantes de Jenny, ni cette nervosité, il lui demanda et lui révéla qu'il aimerait que Jenny lui fasse découvrir la culture Américaine, et plus précisément leur alimentation et produits culinaires ; il aimerait réaliser quelque chose d'Américain, pour remercier Jenny en retour de lui faire des cadeaux Britannique et multiculturels.
Jenny qui avait secoué la tête, pour supprimer et effacer ainsi éloigner ses pensées impures et scandaleuses de sa tête et faire disparaitre sa rougeur, proposa à Rupert de l'emmener manger dans un Macdonald, là-bas, il y faisait préparer des hamburgers, frites, boissons, et autres ; soit à emporter, soit à consommer sur place, bien sûr Rupert mangeait sur place.
Et Jenny lui donna le nom du restaurant ; Macdonald, pour enfants et parents ; Alimentation Américaine.
Jenny lui révéla que ce n'était pas très loin de chez elle, et s'aperçut que ce n'était pas loin de chez Rupert également. Jenny lui proposa de se retrouver là-bas aux portes du MacDo, et de s'y attendre, vers 7 h 30 du soir, comme cela n'aurait rien avoir avec un rendez-vous, et Rupert ne serait pas nerveux et il n'y aurait aucun malaise entre eux.
Giles accepta, ce que Jenny lui disait, et connaissait très bien, du moins de vue, et après y avoir passer de nombreuses fois devant, ce Macdonald, et il était pressé et impatient d'y aller avec Jenny, et gouter pour la première fois à des hamburgers.
Le soir-même après les cours, Giles rentra chez lui, le cœur gonflé de bonheur et de joie et d'amour à l'idée et l'attente de voir et passer du temps avec Jenny la première fois en dehors du lycée ; il prit une longue douche, voulant à tout prix sentir bon et propre, avec du shampoing légèrement appliqué dans ses cheveux ; il devait être parfait pour Jenny, se dit-il est faire une bonne impression devant elle, et surtout ne pas sentir le moisi comme elle l'appelait, et sentir comme s'il venait de se doucher, avec un savon d'une excellente qualité, et il tenait également à se raser, bien que Giles les fait le matin même, il voulait également avoir la peau des joues douces comme une peau de bébé et soyeux, il espérait secrètement et avec espérance quand il la verrait, elle l'embrasserait sur la joue ; il choisit également une tenue, et un ensemble qui ne ressemblait pas à une tenue traditionnelle de travail et ne portait un costume trois pièces fait de tweed, il voulait prouvé à Jenny qu'il possédait d'autres vêlements, plus relaxant et plus dignes d'une soirée à la maison, ou une journée simple à l'extérieur sans travail ni pression, une journée passée chez des voisins...
Il avait un gilet bleu foncé-clair, une veste, un pantalon ample mais qui ressemblait toujours à quelque chose comme un pantalon de bureau, et il sortit une chemise blanche à manches courtes, en coton et légère. Il essaya de mettre également un peu de parfum pour homme qui allait parfaitement bien et était assortie à l'odeur d'après-rasage, pour éviter que Jenny s'aperçoive qu'il en avait peut-être trop fait ; et voulait éviter qu'elle ait l'impression qu'il soit différent, malgré le fait qu'il voulait que Jenny le remarque, le trouve beau, il voulait lui plaire il voulait s'habiller comme pour sa petite-amie.
Giles se rendit sans difficulté à pied - tout comme Jenny le fera - au restaurant-MacDo, il n'avait pas eu à attendre bien longtemps ; quand il la vit s'approcher, son cœur sautât de sa poitrine jusqu'à sa gorge à sa vue, à la simple vue d'elle, Jenny était si belle ce soir, bien qu'elle l'était tout le temps, il fallait bien qu'il le reconnaisse, elle s'était aussi changée de vêtements et ne portait pas les mêmes que durant la journée, et avait dû prendre une douche ; ses attentes et son espoir qu'elle l'embrasse se réalisa, car, quand Jenny le vit, elle s'approcha de lui en souriant lui disant bonsoir.
Et s'approcha davantage de lui, jusqu'à ce qu'elle effleurât sa joue dans un baiser de plume qui avait à peine touché sa peau, et il lui rendit sa bise, et elle sourit à cela. la peau de Jenny était douce au touchée des lèvres de Giles, et il avait raison sur ses instinct, elle avait dû se doucher et passer une crème sur son visage, car elle était douce et lisse, et crémeuse, son parfum était également différent, une sorte de parfum floral et enivrant, et resta pendant plusieurs minutes sur Giles, traversa et laissa un soupçon dans l'air autour d'eux ; Jenny avait changé de vêtements, portant une robe pull, couleur marron, avec sa veste en cuire, et des chaussures à petits talons, et ses cheveux étaient relevés avec l'aide d'une pince, et quelques mèches pendaient et encadraient son doux visage, des mèches rebelles.
Giles lui demanda si elle voulait rentrer, et elle lui répondit sur un ton taquin et doux que c'était pour cette raison qu'ils étaient ici, à cela Giles rougit en baissant le regard, se demanda comment elle pouvait continuer à l'ennuyer ainsi à le mettre au supplice, et se disait qu'à chaque fois qu'il parlait, il employait toujours des mots qui lui donnaient une occasion de rire et de l'amusait ; Giles invita Jenny à rentrer, en lui tenant la porte.
Jenny avait été tout aussi nerveuse pour sa soirée avec Rupert, mais en avait était heureuse voulant à tout prix le voir, et être à ses côtés pour le soir de son anniversaire ; elle avait attendue donc, le soir, la soirée, et l'heure convenue avec impatience ; et s'était habillé du mieux qu'elle pouvait avec ses plus beaux vêtements qu'elle avait dans l'esprit pour cette soirée, ne voulant rien de trop extraordinaire ou de chic.
Jenny avait vue l'expression heureuse et de bonheur sur le visage de Rupert quand elle le retrouva, et ignorait si c'était la joie d'aller dans un fast-food, ou la joie de la voir elle, Jenny n'en savait rien c'était peut-être les deux ; mais ne voulait pas paraitre arrogante ni présomptueuse de penser que c'était pour elle. Mais Jenny d'être à ses côtés.
Dans le McDonald, il y avait une grande file d'attente ; Jenny chuchota à Rupert et le mettant en garde, qu'ici aux Etats-Unis comme il a dû s''en rendre compte, que tout était plus grand et volumineux que partout ailleurs, et que dans ces cas-là, dans ce contexte, il devait faire attention, car la nourriture, les hamburgers, surtout, étaient plus volumineux et gras et imbibés de nourriture à l'intérieur des sandwich, et qu'ils étaient donc plus grand et plus imposant que s'il en consommait en Angleterre ou en France. Et Jenny conseilla à Rupert de prendre la plus petite part, et s'il avait du mal à finir, elle pourrait toujours l'aider à consommer ; Il acquiesça, la remerciant de ses conseils.
D'après ce que Giles a vu sur un panneau d'affichage et les conseils et avertissements de Jenny ; il y avait quatre types de formats et grosseurs d'hamburgers : petit ; moyen ; grand ; géant.
Jenny avait choisi en plus de son hamburger, qu'elle avait pris de petite taille - le même que Rupert ne voulant qu'il soit choqué et lui montrait ainsi à petite dose le monde Américain, sans l'effrayer - des frites, en boisson, une bouteille d'Orangina, un yaourt à boire en dessert, et une mini-salade, elle paya sa part, refusant que Rupert paie pour elle, elle avait dit en souriant et chuchotant à son oreille, ce n'est après tout pas un rendez-vous.
Giles avait pris pratiquement la même chose que Jenny, sauf pour la boisson et le dessert, il avait pris une simple bouteille d'eau, quant au dessert, il n'en avait pas pris, se disant qu'il en mangerait un, une fois tranquillement installé chez lui. Avec une simple salade, des frites, sans sauce, et des nuggets en poulet.
Ils s'installèrent tous deux, une fois payé, avec leurs plateaux au fond du restaurant, près d'une fenêtre et loin du bruit et des enfants qui criaient et babillaient dans tous les recoins ; Pendant qu'ils mangeaient tranquillement, il demanda à Jenny à quoi cela pouvait ressembler un hamburger géant, le nom qu'il avait vu sur l'affiche qui présentait le choix des tailles.
Jenny réfléchit à sa question, remarquant et s'apercevant combien il était curieux, et essaya d'y répondre, quand elle vit un client assez obèse, d'un poids important, et de forme ronde ; se disant qu'il devait manger très régulièrement à cet endroit et surtout étant l'homme typique de l'Américain d'aujourd'hui de la classe moyen, Jenny se disait qu'il devait très mal se nourrir et manger régulièrement du gras, et il devait sûrement avoir des problèmes de santé ou de diabète, au vue de la quantité de sucres qu'il va ingurgiter au dessert, et de cholestérol.
Jenny fit un signe discret de tête vers l'homme le montrant discrètement à Rupert, pour qu'il voit à quoi ressemble un hamburger géant ; justement ce que l'homme était en train de manger ; Giles tourna légèrement la tête, et vit la taille du sandwich ; qui était vraiment volumineux avec plusieurs tranches de viandes, de fromages, salades, tranches de tomates, tout ceci à plusieurs niveaux.
Giles était quelque peu sous le choc, il était vrai qu'il n'avait pas eu l'occasion d'en voir en Angleterre, mais on lui a toujours dit que la nourriture des Américains était assez riche en calories et en graisses, et impressionnante en taille et quantité. Jenny le regarda avec amusement.
Giles décida de parler à Jenny, des cadeaux qu'il a reçus, et des cartes et lettres de sa famille, et également de la carte offerte par Buffy, Willow et Alex, et lui avoua combien cela avait été émouvant de leur part ; Jenny se dit sans réfléchir si elle pouvait voir la carte qu'il a reçu avec une simple curiosité ; malheureusement Giles dut décliner sa demande car étant très personnel et ne voulant pas que Jenny découvre l'existence de tueuse et d'observateur, il ne voulait pas la montrer, et devant le regard déçu et désappointé et triste de Jenny, il s'empressa de dire que quand ils se connaitraient mieux, il lui montrerait car c'était vraiment une carte personnelle.
Giles parla de sa mère à Jenny ; qui se prénommait Rose ; il lui dit qu'elle lui avait offert tout un colis, de nouvelles chemises et vêtements pour sa garde-robe car craignant, comme elle lui avait écrit qu'il n'en ait pas assez.
Ses frères lui avaient envoyé une carte d'anniversaire avec, comme dessin, la bibliothèque d'Oxford ainsi que son université, et ses sœurs lui envoyèrent, une carte avec de l'argent, ainsi que des cookies fait maison, et lui avait écrit combien, la maison était vide sans lui, et combien Giles manquait à tout le monde.
Jenny écouta avec intérêt tout ce que Rupert disait, et tout ce qu'il avait à dire sur ses cadeaux et lettres qui étaient personnelles. Jenny s'aperçut et se rendit compte qu'elle voulait en connaitre plus sur lui. Et donc à la fin du repas, une fois qu'ils eurent tout manger, ils laissèrent leurs plateaux sur un chariot à disposition et s'en allèrent.
Jenny ne voulait pas rentrer tout de suite, et profiter de ce début de nuit pour marcher et se balader dans l'air frais, et Giles non plus ne voulait encore rentrer, il s'aperçut de cela quand elle prononça elle-même les mots ; ils marchèrent ensemble dans différentes rues, du quartier et près de chez Jenny ; Jenny demanda à Rupert de lui parler un peu de lui et de sa famille, où il était originaire, où il avait grandi...
Giles essaya de ne pas trop parler de tout ce qu'il a vécu ou fait, il avait de grands secrets et essayait de les effacer surtout, en ce qui concernait ce qu'il avait réalisé et fait au début de ses années universitaires avec ses amis ; donc il ne dit pas tout à Jenny et essaya d'omettre certains détails.
Giles parla de sa vie en générale, son enfance passée dans une famille très traditionaliste et stricte, avec un père, prénommé George, très rigide et qui faisait marcher ses enfants bien droits, et leur donnait des punitions ou des regards durs et sévères et leur donnait de bonnes leçons s'ils ne faisaient pas les choses correctement. Rose, sa mère, était beaucoup moins stricte et plus maternelle et douce que son mari, bien que Giles ainsi que ses frères et sœurs, aient été élevés par des Nanny au cours de leurs petites enfances, et après par un précepteur et une gouvernante quand ils étaient plus grands. Rose passait la majeure partie de son temps, et essayait de passer le plus de temps et d'heures possibles à éduquer ses enfants elle-même et à être proche d'eux, et donner des consignes strictes aux personnes qui avaient en charge les enfants, pour qu'ils soient éduqués comme elle le souhaite quand elle ne pouvait pas être là. Giles, quand il arriva à ses années de collège, fut envoyé à Eton, ainsi qu'à Oxford.
Giles dit également à Jenny, qu'il avait trois frères, et trois sœurs, dont une était sa sœur biologique et deux autres dont lesquelles elles avaient était adoptées par sa mère. Giles lui expliqua que sa mère, s'occupait d'une association qui travaillait pour aider des gens dans le besoin et des personnes nécessiteuses, et une des personnes dont elle s'occupait est morte de maladie en laissant deux enfants derrière elle ; une fillette de trois ans et une autre de trois mois environ.
Giles demanda pardon à nouveau à Jenny de lui avoir dit toutes ces horreurs sur elle, alors que lui-même avait était élevé dans une famille relativement riche et petite-bourgeoise. Jenny lui dit et le coupa qu'il n'avait rien à s'excuser. Giles se sentit, un peu mieux alors qu'ils marchaient ensembles dans les rues presque désertes, en souriant discrètement, alors que Jenny se rapprochait de lui en effleurant vaguement son épaule de la sienne, il lui prit discrètement la main dans la sienne, et entrelaça leurs doigts. Jenny ne dit rien face à son geste, et pressa un peu plus fort sa main.
Elle lui demanda où il avait grandi, où il était né, Rupert lui dit qu'il est né dans le comté de Westbury ; que c'était un endroit magnifique et des paysages superbes avec une excellente verdure ainsi que de belles collines ; et de jolies maisons, enfin si on venait d'un milieu noble et bourgeois, ce que Giles était, il lui parla brièvement de la maison dans laquelle il a grandit, et la nursery où il a vécu.
Giles tourna son regard vers Jenny et murmura heureux et d'une voix pressente "Assez parlez de moi, parlez-moi de vous." En vérité à force de parler de lui même, il craignait qu'à force d'en dire trop, Giles finisse par lui avouer son passé dérangeant, et son passage et expérience dans la magie noire et les arts sombres. Et il ne voulait rien lui avouer sur tout cela, il ne voulait pas l'impliquer, il ne voulait pas lui faire de mal, ni qu'elle se blesse et voit son côté sombre et qu'elle continue à le voir tel qu'elle l'avait toujours connu.
Jenny sourit, heureuse que Rupert ait partagé quelques informations avec elle, elle se sentait si heureuse, il lui faisait confiance, et avait pu imaginer quel genre de petit garçon il avait été imaginant sa mère aimante et le fait qu'il soit entourée de frères et sœurs. Elle se sentit mal de ne rien pouvoir dire, mais elle voulait partager un bout de son enfance avec lui, il n'y avait vraiment rien de mal à cela, ce n'était pas comme si Jenny lui révélait son identité et ses origines.
"Vous savez il n'y a vraiment rien à dire sur moi, j'ai vécu dans une famille très nombreuse, avec mes parents et ma grand-mère, j'étais dans un foyer assez pauvre et je viens d'une classe sociale moyenne voir même laborieuse, nous avons vécu dans une petite maison ; mais j'ai été heureuse malgré tout, mon père me jouait du violon étant petite quand j'avais peur de l'orage ou était triste, ma mère aussi était incroyable, je l'aime vraiment beaucoup ; ainsi que ma grand-mère ; quand je suis née, j'étais la cinquième enfant, j'avais deux frères ainés ainsi que deux grandes sœurs ; mais je n'étais pas vraiment proche deux, la seule personne avec qui j'étais proche et laquelle j'ai gardé contact une fois adulte est ma sœur Nolwenn, qui a deux ans de plus que moi, mes parents ont eu d'autres enfants après moi, j'ai eu deux petits frères et deux sœurs."
Giles n'en revenait pas, et était incrédule et avait la bouche légèrement entre ouverte au récit de Jenny ; il ne savait pas qu'elle venait d'une famille aussi nombreuse. Elle lui parla ensuite des voyages qu'elle a effectués avec sa famille, déclarant que ses parents aimaient voyager.
Jenny essayait de parler un peu d'elle-même et surtout sa relation avec Nolwenn, Rupert avait l'air profondément ému face à son amour pour sa sœur et le lien qui les unissait ; et réussit à sentir combien elle était sincère dans ses souvenirs, elle lui parlait brièvement de quelques bêtises qu'elle ait faites quand elle était toute petite avec Nolwenn, mas resta tout de même sur ses gardes, et essaya de rester vague. Et du grand amour qu'elle éprouvait pour sa famille, et le lien qui l'unissait avec eux.
Rupert resta silencieux un instant avant de déclarer tout bas, "ils doivent vous manquer, n'est-ce pas ? Vos frères ? Vos sœurs ? Et vos parents ? Vous comptez leur rendre visite pendant les vacances d'été ?" Giles était neveux ne voulant pas penser à l'été à venir, ne voulant pas qu'elle quitte Sunnydale.
Soudain il la sentit nerveuse, et sentit qu'elle était triste et essayait de retenir ses larmes, il se pencha vers elle en chuchotant "Jenny ? Que vous arrive-t-il ? J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?"
Jenny secoua la tête en pressant une de ses mains contre sa bouche et réussit à dire "Non, non vous n'avez rien fait de mal... Mais je ne vais pas leur rendre visite, car... mes parents sont morts." Elle releva son regard vers Giles qui la regardait sous le choc, devant ses mots, et était figé les lèvres entrouvertes pour s'exprimer, mais craignant de la blesser.
"Oh Jenny je suis vraiment désolé, pardonnez-moi j'ai été maladroit, pardon, je ne savais pas".
Jenny secoua la tête lui disant qu'il n'y avait rien à pardonner ni à dire, et Giles la regardant toujours trissement et peiné pour elle, lui demanda si elle voulait en parler ; et ensuite comment c'était arrivés. Jenny lui dit que c'était à cause et lier à des problèmes de santé ; son père avait un problème au cœur, et il est décédé voilà près de onze ans, tandis que sa mère est morte le cœur brisé après la mort de son père, ou bien à cause de problèmes de santé dus à ses grossesses rapprochées, elle ne sait pas ; et dit qu'elle est décédée voilà près de huit ans à présent.
Giles était vraiment bouleversé, et triste pour Jenny, et ayant les années de mort et d'écart des parents de Jenny ; Giles fit un rapide calcul, en réalisant, horrifié, que Jenny avait perdu son père à l'âge de dix-sept ans et sa mère à l'âge de vingt ans ; il était vraiment bouleversée et ce n'était pas non plus étonné qu'elle devait payer elle-même ses études, une haine de soi, un profond méprît pour lui-même d'avoir blessé Jenny à l'instant et le fait de l'avoir traitée de pauvre petite fille riche lui fit mal au cœur ; il voulait la prendre dans ses bras et la consoler, il plaçât doucement une main apaisante sur son épaule ; Jenny se laissa tombée malgré elle, contre sa poitrine enfonçant son visage contre son torse, il enroula alors son bras autour de ses épaules, et la retient pendant un instant, savourant et profitant de l'avoir dans ses bras, cela lui faisait du bien de la tenir ainsi
Jenny vit qu'ils approchaient de sa maison et proposa à Rupert de passer chez elle, Jenny l'avait demandé avec espoir, et espérant qu'il accepterait, s'il le voulait, mais il ne le souhaitait pas ne voulant pas empiéter sur sa vie privée, et s'immiscer que ce serait peut-être pour une prochaine fois, Jenny, déçue, mais accepta qu'il refuse, après tout ils avaient passé une bonne soirée.
"Dommage que vous ne vouliez pas, vous auriez pu rencontrer mon chat de cette façon."
Rupert la regarda curieux et intriguée avec curiosité et lui souriant "Ah, vous avez un chat, je ne le savais pas."
Jenny sourit, alors qu'elle détacha sa main de celle de Rupert en marchant devant lui "Oui j'ai un chat, ou plutôt une chatte ; elle s'appelle Bouboule, elle est vraiment adorable, un vrai amour et très câline je suis sûre que vous l'adoreriez."
Jenny ne voulait pas gâcher cette belle nuit en insistant de trop, elle était heureuse et avait beaucoup rit avec Rupert ; en apercevant, le parc avec les jeux pour enfants ; Jenny se retourna et attrapa la main de Rupert et l'entrainait avec elle en courant ; ce dernier se demandait ce qu'il se passait et ce qu'elle avait ; elle lui répondit simplement qu'il y avait quelque chose qu'elle voulait lui montrer.
Arrivés sur le terrain de jeux, en riant, Jenny déclara que c'était cela qu'elle voulait qu'il voie ; toujours en riant elle monta sur le tourniquet en déclarant :
"J'adorais jouer sur un tourniquet comme ça quand j'étais enfant, avec ma sœur. Allez venez ! Ne me dites pas que vous n'avez jamais jouer à ça quand vous étiez petit, ça va être amusant."
Ne voulant pas décevoir Jenny et la faire se sentir déçue et la voyant si heureuse en cet instant, que son bonheur et sa joie était contagieux, alors sans hésiter il la rejoint ; Jenny rit aux éclats pendant plusieurs minutes, mais commençait à avoir la tête qui tourne, elle chancela soudainement, Giles la rattrapa en plaçant une main autour de sa taille, et riant tous les deux ; elle se penchât près de lui en riant toujours.
"Oh mon Dieu, ça fait du bien de rire comme ça, je n'avais pas ri depuis si longtemps ; vous voyez combien c'était amusant."
Giles remarquât, combien le visage de Jenny était proche du sien, et il déglutit difficilement mais réussie tout de même à lui répondre, en confirment combien c'était amusant et lui rappelant son enfance, mais il lui dit de faire attention à ne pas rire trop fort, pour éviter d'alerter les voisins ; sur quoi elle répondit, qu'il n'y avait rien à craindre mais qu'en effet ils devaient être prudents.
Jenny réussit à se calmer, et elle enroula son bras avec celui de Giles, et lui proposa de le ramener jusqu'à chez lui ; il accepta ne voulant pas et n'étant pas près à la laisser s'en aller, malgré qu'il craignît qu'elle soit seule après dans la nuit, dans les rues.
Ils marchèrent tout en discutant de tout et de rien, et ne lâchant jamais le bras de l'autre, Jenny ne s'était pas aperçue de ce qu'elle avait fait et était si proche de Rupert ; quand ils arrivèrent à sa résidence, Jenny vit une cour avec une fontaine, et un escalier menant au premier étage ; l'escalier était à l'extérieur et le couloir des appartements menait directement à l'extérieur et à l'air libre, et on pouvait y voir la lune, et dans le cas de la journée, le soleil.
"C'est très beau ici et la cour est vraiment petite et très familiale, c'est un endroit idéal pour des enfants ici ? N'ai-je pas raison ?"
Rupert acquiesça et lui confirmera qu'il y avait certains jeunes qui venaient ici parfois et des enfants de différents étages. Giles lui demanda si elle voulait rentrer, si elle le voulait bien sûr. Jenny répondit avec un sourire que oui. Une fois à l'intérieur.
Giles s'excusa rapidement, lui révélant qu'il n'avait vraiment pas eu le temps de faire le ménage, et qu'il ne pouvait donc pas lui faire visiter.
"Ça ne fait rien, c'est un endroit tout à fait charmant d'après ce que je peux voir."
Il y avait en effet un certain dérangement et livres, et disques, et un certain chaos, chahut ou bataclan le salon ; et au grand soulagement de Giles, Jenny n'était pas dérangée ; elle aurait voulu faire un commentaire taquin déclarant que cela faisait sans doute un moment qu'une femme n'avait pénétré chez lui, mais ne le fit pas, sachant que Rupert était parfaitement capable de se gérer lui-même ainsi que de faire le ménage et entretenir sa propre maison ; et il ne devait pas mentir ou lui faire de fausses excuses quand il lui disait qu'il n'avait pas eu le temps et c'était donc vrai, et de plus sa remarque aurait été sexiste et anti féministe.
Jenny ne savait plus quoi dire d'autre et se dit qu'elle devait peut-être s'en aller, et le saluait et faire ses adieux, car après tout, elle l'avait raccompagné chez lui comme il se le devait ; et Jenny toussota un peu, et s'avança tranquillement, et lentement vers Rupert en levant son visage vers lui et dit :
"Je crois que je devrais m'en aller à présent."
Elle était déçue et lui aussi, tous deux blessés de se quitter, et Giles lui répondit, à contre cœur et avec une grande douleur, que bien sûr elle le devait ; et Jenny le regarda un instant, espérant qu'il lui dise de rester, avant qu'il la conduise vers la porte, en l'ouvrant ; elle retrouva son sourire qu'il aimait tant et avec chaleur elle déclara :
"Et bien, bonne nuit Rupert et merci pour cette soirée, à demain."
Rupert lui murmura également une nuit et un « à demain », Jenny le regarda un instant figé alors qu'il lui avait pris la main pour la presser dans la sienne, inconsciemment elle s'était rapprochée de lui, et voyant ses yeux brillant d'affection et de reconnaissance et gratitude, elle ne put s'empêcher de faire ce geste-ci, qui vient ensuite, lentement très doucement, les yeux écarquillait de peur, elle respira fortement, alors qu'elle se penchait doucement, lentement avec précautions, elle ferma un instant les yeux, et pressa ses lèvres contre celles de Rupert, l'embrassant, et lui donnant un petit baiser sur ses lèvres, la bouche fermée, elle s'éloigna alors en murmurant :
"C'était un baiser d'anniversaire."
Giles était figé, il n'avait pas pu respirer, il hocha doucement la tête incapable de parler, il était certain d'avoir une lueur de convoitise de désir, d'adoration et d'amour dans ses yeux qu'il ne put lutter contre ça et n'arrivait pas à le retirer de son regard ; Jenny pris cela comme un encouragement et un signe qu'il n'y avait rien à craindre et qu'elle pouvait lui en donner un autre, elle se pencha plus lentement, en posant une main contre la joue de Rupert, et il ne faisait aucun signe pour l'éloigner ou la contredire, elle commença à baisser la tête pour un nouveau baiser, mais elle était à présent à quelques millimètres de ses lèvres, quand Rupert lui attrapa soudain le poignet en soufflant contre ses lèvres "Non".
Jenny rouvrit doucement les yeux qui étaient à demi clos, et se reculât lentement chuchotant "Je m'excuse, je suis désolée, je croyais que vous aviez de la tendresse pour moi ou un désir."
Rupert tenait toujours son poignet il avait baissé son regard incapable de la regarder dans les yeux, son pouce était pressé contre le haut du poignet où il pouvait sentir ses pulsations de son pouls, qui devait battre très vite, "Excusez-moi Jenny, je ne peux pas, croyez-moi, vous comptez beaucoup pour moi je vous assure vous êtes une amie très chère, et précieuse et je ne veux pas abandonner et perdre cette amitié, et surtout vous mettre mal à l'aise au travail, vous comptez énormément pour moi et m'êtes très chère... Comprenez-vous ?"
Jenny secoua la tête et chuchota "Oui je comprends."
Elle lui demanda de lui pardonner encore une fois, et lui dit de faire comme s'il ne s'était rien passé, sauf pour le premier baiser, qu'elle considérait comme un baiser d'amitié et d'anniversaire et qu'il devait le compter, comme un autre cadeau venant d'elle, et ne s'en excuser nullement.
Giles accepta ce qu'elle lui proposa, et espéra qu'elle ne soit pas en colère contre lui, mais ses craintes furent apaisées et diminuèrent quand, il la vit courir dans les escaliers et en bas, dans la cour près de la fontaine, elle se retourna pour lui sourire, et lui fit un rapide et joyeux signe de la main. Giles était définitivement soulagé, et puis il ferma sa porte quand il vit qu'elle était partie et ne la voyant plus...
Durant les semaines qui suivirent, le temps s'écoulait jusqu'à arriver en Mars, et Jenny avait également un autre anniversaire qu'elle voulait célébrer, ce mois-ci ; celui de sa nièce, la fille de Nolwenn et Quentin, qui allait fêter ses six ans.
Malheureusement, Jenny ne pouvait pas y assister, son anniversaire était un jour dans la semaine, et de plus elle ne pouvait également pas se rendre à Los Angeles, faire l'aller et le retour en un week-end, il y avait trop de choses à faire, et Jenny avait encore une grosse responsabilité ; son oncle était furieux contre elle, car elle n'avait pas trouvé le moindre indice et la moindre trace où était localisé et l'existence de la tueuse et de son observateur, et Jenny devait également des rapports minutieux envoyés de ses nouvelles très régulièrement ; il était très strict là-dessus, et pointilleux.
Donc, pour compenser et éviter des larmes de déception et de désespoir, et qu'elle soit fâchée, Jenny, le jour de l'anniversaire de sa nièce, avait appelé chez Quentin, pour lui confirmer qu'elle ne pouvait pas venir les voir, malgré, que la fillette soit fâchée, et est boudée et était tristesse pendant un moment, et pourtant avait essayer d'espérer que sa ante vienne pour son anniversaire ; Jenny avait réussi à lui parler, pendant plus d'une heure, au téléphone, en entendant les babillages et les nombreuses conversations incessantes de l'enfant, lui raconter à quel point elle était grande à présent, et son jour de classe elle avait apporté des bonbons, ses camarades lui chantant un bon anniversaire, ses vêtements que son père fait porter, avec une jolie jupe pour son anniversaire.
Jenny promit à la fin de la conversation de l'appeler à nouveau, le Week-end qui arrive ; et ainsi elle tint sa promesse, et le même babillage et la voix d'enfant, et la joie et l'excitation de la journée et pouvoir entendre sa tante au téléphone ; Jenny passa avec sa nièce plus d'une heure à nouveau, à se parler ; la petite fille lui raconter que son papa avec organiser un gouter pour inviter quelques petits amis et camardes pour fêter son anniversaire durant l'après-midi, que tout ceci avait lieu dans le jardin, il y avait des ballons, un gâteau à la myrtille, des jeux., et de décorations spéciales pour ses six ans, et un anniversaire...
Avant de raccrocher, l'enfant dit à nouveau à quel point elle était triste que Jenny ne puisse pas être là avec elle ; Jenny eut une poussée d'émotions dans la gorge et lui donna sa promesse qu'elle viendrait pendant les vacances d'été rendre visite, et qu'elle essaierait de rattraper le temps perdu ; cette promesse fut suivie d'un cri de joie d'enfant, et un appel à son père pour lui dire et l'appeler "Papa ! Papa ! Tu as entendu ? Tata Jenny viendra pour les grandes vacances."
Un mois plus, tard et plus précisément le 10 Avril, Jenny c'était rappelé et avait gardé toute les dates et jours de naissances de chacun de ses élèves, mais voulait à tout prix et garder le meilleur et faire une surprise à Willow, et lui apporter un cadeau et la remercier pour son amitié au cours de l'année et sa gentillesse, et voulait la rendre heureuse pour ce jour spécial ; alors Jenny, assez tard le soir après les cours durant la semaine, se rendit à la résidence des Rosenberg dans l'espoir de voir Willow et pouvoir lui parler, pendant quelques instants ;
Jenny se gara près de leur maison, et marcha jusqu'à la porte où elle sonna, attendant nerveusement pendant quelques instants ; quand elle vit que quelqu'un s'approcha de la porte et des bruits de pas, et la serrure se déverrouilla, et enfin à la porte s'ouvrit sur Willow, les cheveux détachés et descendant en cascade derrière son dos, qui était vêtu, dans un grand tee-shirt, descendant jusqu'aux genoux.
Willow fut pétrifiée, et largement étonnée de voir Jenny sur le pas de sa porte, surtout tard le soir ; elle réussit à balbutier après être sortie de sa stupeur, en la regardant avant ; "Mlle Calendar ? Bonsoir, qu'est-ce que vous faite ici si tard ? Il y a quelque chose qui ne va pas ? J'ai oublié un livre dans votre classe ?"
Jenny secoua la tête, en déclarant que tout allait bien, et qu'il n'y avait pas de raison qu'elle s'inquiète ; et Jenny expliqua sa présence chez elle, en demandant, lentement si elle pouvait rentrée.
Willow s'écarta alors de la porte d'entrée pour l'inviter silencieusement à pénétrer chez elle, et s'attentant de déclarait ; "Oui, bien sûr, entrez Mlle Calendar."
Jenny regarda autours, d'elle, la maison était silencieuse, et grande ; les parents de Willow gagnait très bien leurs vies ; et le salon n'était pas éclairé, Jenny se tourna vers Willow en espérant qu'elle ne la dérangeait pas ; Willow lui dit que non, qu'elle s'apprêtait à monter à l'étage pour vérifier si Gaëlle dormait bien, et jouait pendant un moment avec Dawn avant d'aller elle-même se coucher, et avoua ensuite à Jenny, qu'elle était seule avec ses sœurs ce soir et devait s'en occuper et les surveiller, car ses parents, surtout sa mère était partie à un diner d'affaire, pour son travail et que son père devait l'accompagner.
Ira et Sheila Rosenberg n'était pas souvent chez eux, et n'étaient pas assez présents pour leurs filles, en particulier Willow, ils travaillaient beaucoup et énormément pour subvenir au besoin de leurs filles.
Jenny dit à Willow qu'elle était venue la voir en espérant lui offrir un cadeau pour son anniversaire, elle lui tendit une petite boite, qu'elle avait emballée très soigneusement dans du papier cadeau, Willow la regarda et hésita à prendre le paquet elle le fit avec des doigts tremblants, et murmura un doux :
"Je vous remercie."
A ce même moment, Dawn, habillée d'un pyjama rose très claire, rose bonbon, de princesse et poupée Barbie, descendait doucement les escaliers, en demandant d'une voix plaignante et suppliante que Willow monte avec elle, et lui demande de jouer avec elle à la poupée, Barbie. Willow leva les yeux vers sa sœur, et lui répondit qu'elle était en train de discuter avec son enseignante, mais qu'elle allait bientôt monter, et lui déclara d'un ton ferme de remonter dans sa chambre ; mais Dawn resta là où elle était, posant ses mains sur la rampe d'escaliers, et posant ensuite ses bras et s'appuyant dessus :
"Qu'est-ce qu'elle t'a offert ?"
Willow la regarda avec un regard exaspéré et d'un œil qui lui faisait perdre presque patience, en lui répondant que ce n'était pas poli de demander. Jenny intervient d'une voix douce, en déclarant que ce n'était pas grave, et encouragea avec un signe de tête à Willow qu'elle pouvait ouvrit son paquet.
Willow l'ouvrit avec précautions, et découvrit à l'intérieur une boite de CD, des meilleures chansons et tous les classiques de Madonna, sa chanteuse préférée ; Willow regarda le trésor entre ses mains, les yeux larmoyants ne sachant pas quoi dire ou faire, à part remercier dans un murmure Jenny.
Celle-ci lui répondit que ce n'était rien, et qu'elle avait en réalité hésité à lui offrir des CD de Claude François, ou bien cette chanteuse-ci.
Willow sourit maladroitement en gloussant, qu'elle avait déjà des CD de Claude qu'elle adorait également. La voix de Dawn les interpella et les interrompit, et leur fit lever la tête, qui regardait avec étonnement et déception le cadeau de Willow, qu'elle tenait dans ses mains, en se disant pour elle-même, dans sa tête, que c'était de simple CD :
"Normalement, Willow n'a plus vraiment de fêtes d'anniversaire, car elle était devenue trop vieille et âgée pour ça... Maman dit qu'il y aura une fête pour célébrer ses dix-huit ans, la dernière fois que Willow a eu un véritable anniversaire c'était pour ses dix ans."
Willow tourna brièvement et timidement son visage et regard alarmés vers Jenny qui fronçait les sourcils devant cette confession, n'arrivant pas à croire que Willow n'ait pas fêté ses seize ans, Willow était devenue soudainement timide, et n'osant pas regarder dans les yeux de sa professeure, mais néanmoins se tourna vers sa sœur avec colère et dit :
"Bon, ça suffit Dawn, tu en as assez dit, tais-toi, monte maintenant !" Dawn grommela pour elle-même de choses incompréhensibles, en murmurant "D'accord."
Willow se tourna alors vers Jenny en s'excusant pour le comportement déraisonnable et maladroit de sa sœur.
« Ça ne fait rien, Willow" Répondit avec douceur Jenny, et s'inquiétant pour la jeune fille, qui était quelque peu négligée par ses parents, elle lui dit, si tu as besoin d'elle, ou de quelque chose qui la gênaient ou de personnelle, il ne fallait surtout pas hésiter à venir la voir, et lui souhaita une nouvelle fois, un très joyeux seizième anniversaire ? Et Willow prit Jenny, par surprise dans une douce étreinte...
Willow hocha la tête en la remerciant encore une fois, et lui ouvrit la porte pour qu'elle puisse s'en aller, et Jenny lui dit de passer une bonne soirée, ainsi qu'elle espérait la vor le lendemain au lycée...
A l'approche de l'heure du midi, et donc du déjeuner, Giles ne savait pas pourquoi, mais il voulut aller à la cafétéria du lycée, pour y manger, d'habitude il n'y allait pas, n'aimant pas vraiment la cuisine de la restauration scolaire, et savait combien c'était pas vraiment mangeable pour lui et se demandait combien leurs nourritures étaient comestibles, n'aimant pas tout simplement le bruit des lycéens, la cacophonie des conversations et l'ensemble de sociabilisation, ou devoir se mêlée aux autre collègues et enseignants, dans la salle qui leur étaient réservées au personnel, d'habitude Giles mangeait tout seul dans son bureau de la bibliothèque, ou la salle des professeurs quand il était certain qu'il n'y ait personne, ou bien il y allait à la cafétéria quand il n'y avait plus d'étudiant et de professeur et pouvait y manger tout seul en toute tranquillité.
Il ne savait pas ce qu'il y avait poussé à y aller cette journée-là, peut-être que c'était parce qu'il était forcé d'y aller à cause qu'il avait oublié sa préparation de nourriture chez lui ce matin-là ; le fait est que Giles avait décidé qu'il voulait être un peu plus sociable aujourd'hui. Le déjeuner s'est toujours avéré être un temps plutôt mort à la bibliothèque et il a obtenu un sursis d'une heure pour le déjeuner.
Après être sorti, entré, ressorti et rentré dans la bibliothèque, il avait finalement redressé les épaules et décidé de vivre la vie un peu plus dangereusement. Car combien il savait, qu'il n'a pas eu assez de danger en vivant sur la bouche de l'Enfer, et voulait prendre des risques normaux, cette fois-ci.
Giles se dirigea vers la cafétéria, en voyant la queue d'étudiants, qui attendaient chacun leur tour pour passer ; Giles soupira, se demandant comment réussir à passer...
Jenny aimait la pause déjeuner du midi, il lui arrivait quelque fois, d'aller à la cafétéria avec ses amies ou d'autres collègues et discutaient et riant tout en mangeant, mais d'autres fois, avec Mathilda et Natasha, elle se rendait à la boulangerie qui se trouvait juste à côté du lycée et allait s'acheter du pain et des croissant, en allant ensuite retourner à la cafétéria pour y manger ; mais il y avait d'autres jours, Jenny voulait éviter d'y aller, et passer une très bonne heure à l'aire de restauration du centre commercial, et à y manger seule.
Donc, Jenny fut poussée, cette journée à la cafétéria n'étant pas vraiment certaine de ce qui l'y attirait ; en arrivant en un instant, elle y aperçut Rupert essayant de passer, elle sourit doucement en le voyant, Et un sourire lent et bouche bée commença à se répandre à la simple vue de lui, et lui dit "Et bien, et bien, cette pause déjeuner sera remarquablement intéressante, et qu'il y avait une personne intéressante dans cette cafétéria après-tout."
Jenny décida d'attirer son attention, en l'appelant.
Quand Giles entendit sa voix, il se retourna et un sourire timide et lent se rependit sur son visage, il était si heureux de voir Jenny, depuis leur soirée au McDonald, ils n'avaient pas mangé ensembles, peut-être que ce déjeuner en sera l'occasion ;
Il l'a salua, et Jenny réussit à se faufiler jusqu'à lui, et l'aida à passer la foule de lycéens, en parlant fortement de bien vouloir les laisser passer, la surveillante de la cafétéria, réussit grâce à son aide à les faire passer ; Jenny saisit le bras du bibliothécaire avec une de ses mains, l'aidant et le guidant avec elle, admirant la façon dont le muscle se contractait sous ses doigts, et arrivait à l'endroit où on prenait son plateau et des couverts, elle se pencha tout en le tenant pour saisir, ce dont elle avait besoin.
Elle lui jeta un coup d'œil une fois de plus, le trouvant la regardant avec la bouche légèrement ouverte. Le fait qu'elle ne puisse pas lire son expression la jeta un peu. Elle haussa un sourcil. Réalisant que sa main était toujours sur son bras elle se détacha, et lui demanda ce qu'il n'allait pas.
La première chose que Giles avait remarqué c'était sa prise de main sur son bras, et ce n'était certainement pas quelque chose qu'il aurait même dû considérer, en particulier debout au milieu de la cafétéria à l'école, sans parler de sa dextérité.
La prochaine chose qu'il remarqua fut qu'elle était maintenant devant lui. Il fronça les sourcils, regardant presque comme s'il cherchait quelqu'un pour justifier quoi et comment ce phénomène s'était produit.
Il ouvrit la bouche pour parler, mais la referma, ne sachant pas comment aborder le sujet. Peut-être qu'elle ne l'avait juste pas réalisé, se dit-il. Il se demanda s'il devait essayer de tirer son coup, mais il n'y avait aucun objet à saisir autour d'elle.
Il ferma les yeux, se détournant immédiatement d'elle. En l'entendant soudain de loin, lui demandant ce qu'il n'allait pas.
Et il répondit en lui murmurant ; qu'il y avait impressionnable jonchés de la cafétéria. Et comment pouvait-elle même penser à enseigner, si elle est sensée définir un bon modèle si ne pouvez pas elle-même suivre les règles d'une bonne étiquette ? Même s'ils n'avaient rien fait de mal, en réalité, mais Jenny se tut, et lui avait coupé la langue, et avait réussie à avoir le dernier mot avec elle.
Giles était satisfait.
Tandis que Rupert, prenait ses couvert et son plateau, elle lui murmura des excuses, et s'en alla, déclarant, qu'elle avait emmené une salade de Tomates fait maison, et attendait juste un instant pour pouvoir prendre une assiette d'un plat principale ; et déclara qu'elle l'attendait dans la salle des enseignants.
Natasha était ici, elle lui sourit et discuta un peu avec elle, et le sourire de son amie se figea quand Jenny annonça qu'elle comptait déjeuner avec Rupert Giles. Natasha hocha lentement la tête, et fronça les sourcils, tandis que Jenny se dirigeait vers le frigo pour prendre sa nourriture, un instant plus tard, Rupert arriva et s'assit à l'endroit où elle avait posé ses affaires.
Pendant que Giles passait, avec son plateau dans les mains, à attendre qu'on le serve, il avait aperçu Buffy et le reste du Scooby-gang, et les avait salués de la main, et après être passé près de leur table, il avait discuté un instant avec eux.
Jenny attendit quelques instants, voyant qu'il n'y avait plus beaucoup de monde elle s'avança vers la cantinière et demanda ce qu'elle souhaitait manger ; il y avait un steak-haché avec des petit-pois carotte, et en dessert un yaourt nature et un beignet au chocolat. Quand elle revient, dans la salle réservée au personnel, elle ferma la porte, Rupert la vit revenir, et se leva, c'était un geste totalement noble de se lever quand une femme rentrait dans une pièce, et tira sa chaise pour que Jenny puisse s'assoir.
Le cœur de Jenny palpitait alors qu'il tirait sa chaise pour elle, la poussant une fois qu'elle était assise. Remettant des cheveux derrière son oreille, elle sourit et murmura un calme, "Merci", alors qu'elle se demandait juste quand c'était que cet homme bouché et réprimé avait acquis la capacité de la transformer en écolière timide.
Tandis qu'il regardait autour de la pièce de repas des professeurs, rangeant ses ustensiles de cuisine sur son plateau, elle posa son sac sur la chaise à côté d'elle et pris un pichet d'eau pour se servir dans un verre, et demanda discrètement s'il en voulait également, celui-ci acquiesça.
Au même moment, Natascha se leva brusquement, un peu trop fort et faisant bruisser les pieds de sa chaise contre le sol et faisant ainsi sursauter Jenny, en murmurent "Pardo, excusez-moi." Elle prit son plateau ayant terminé son repas, elle se dirigea vers eux avec un sourire forcé, et dit :
"On se voit plus tard, Jenny, j'ai un petit problème sur mon ordinateur dans ma classe, tu pourras le regarder pour moi ? C'est pour pouvoir utiliser un logiciel de géométrie avec mes élèves." Jenny lui répondit, que bien sûr elle ira la voir et y jeter un coup d'œil.
"Merci à toi, c'est parfait. Oh et à tout à l'heure dans la salle des professeurs." Salua-t-elle alors qu'elle s'éloignait en disant également "Bonne appétit à vous deux."
Jenny et Giles étaient à présent tout seuls, l'un en face de l'autre, il la regarda doucement, alors commencer à ouvrir sa boite de tomates, et en manger lentement. Jenny commença alors à discuter avec lui, sur différents livres, et aussi du temps qu'il faisait ; pendant qu'ils parlaient, la main de Jenny se déplaça sur la table, aveuglement, et soudain tomba en contact avec quelque chose de chaud et doux, et lorsque ses doigts sont entrés en contact avec une peau chaude, elle a levé les yeux brusquement, trouvant la main de Rupert sur la sienne... Et près de son plateau repas.
"Désolée." marmonna-t-elle, même si elle n'était pas vraiment pleine de remords, et glissa lentement ses doigts hors des siens, saisissant sa serviette en papier pour avoir quelque chose à tenir.
Il se demanda si elle avait remarqué la façon dont son pouce glissait si légèrement, embrassant ses doigts se retirant en plume - mémorisant la sensation de sa peau sur la sienne.
Il baissa les yeux rapidement, son expression passant de surprise à dégoût alors qu'il fixait sa nourriture, s'attendant pleinement à ce que cette nourriture se transforme en déchet où bouillonne à force d'être mauvaise sous sa langue, à tout moment.
Giles lui parla des romans policiers, se demandant, aimant ce genre de littérature ; Jenny était fascinée et curieuse bien sûr, voulant savoir ce qu'il lisait, et il lui parla d'un auteur en particulier, bien qu'il en connût pleins d'autres mais voulait être simple et parler d'auteurs connus et que tout le monde pouvait connaitre ; il nomma ainsi Agatha Christie.
Giles parla d'Hercule Poirot, Miss Marple, et bien d'autres qu'il avait lus, et qui avait marqué son adolescence... Jenny le coupa soudainement en évoquant qu'elle avait adoré et qui avait été le premier qu'elle avait lu de cette auteure, et grâce à ce livre elle en avait lu et découvert d'autres d'Agatha Christie, ce livre avait pour titre, And Then There Were None, le titre paru aux Etats-Unis, et Ten Little Nigger, au Royaume-Unis :
"Mais si vous voulez le titre en français il s'agit des "Dix petits Nègres." Giles hocha la tête en signe qu'il comprenait et lui dit qu'il avait lui aussi lu ce livre, Jenny déclara que c'était son préféré, également sous l'influence que c'était le premier qu'elle avait lu de cette auteure.
L'histoire s'agissait de dix personnages, qui ont tous, par le passé, perpétré un homicide devant lequel la justice est impuissante, sont invités à se rendre sur une île : bien qu'ils en soient alors les seuls résidents, ils sont mystérieusement assassinés les uns après les autres, d'une façon qui rappelle les dix couplets d'une comptine.
C'était assez effrayant et morbide, et très homicide, mais qu'est-ce que Jenny pouvait faire, c'était le style d'Agatha Christie et tous ses romans sont en partie sanglant et morbide.
Jenny évoqua alors que les vacances approchaient et que dans quelques semaines, ils ne les verront pas venir ; elle demanda à Giles, s'il comptait passer ses vacances en Angleterre. A cette pensée, Jenny se crispât :
"Peut-être, je n'en sais encore trop rien."
Et soudain, une idée horrifiante et presque de peur la submergea et s'il rentrait, s'il quittait l'Amérique et elle ne le reverra jamais, elle essaya de trouver le courage de lui demandait, en repoussant la boule de stress de sa gorge qui l'oppressait tellement, qui la menaçait de pleurait et ses yeux pouvaient devenir à n'importe quel moment larmoyant, elle chuchota :
"Et si vous rentrez en Angleterre pour les vacances ? Ne reviendrez-vous pas jamais à Sunnydale ? Rentrez-vous pour toujours." Rupert, à son grand soulagement, secoua la tête en signe de négation, qui la fit respirer plus facilement et desserra instantanément les nœuds qui s'étaient formés dans sa gorge, sa poitrine et son estomac, et lui sourit alors doucement tandis que Rupert lui disait qu'il comptait rester pas mal de temps ici voir peut-être plusieurs années, car il avait encore beaucoup de choses à réaliser ici.
Jenny hocha la tête en signe de compréhension et d'écoute.
Giles voulait la voir le regarder, il savait et pouvait sentir son bouleversement à l'idée qu'il parte, et voulait la sentir près de lui ne serait-ce que son pied où la peau de sa main sur la sienne. Ses pieds se balançaient sous sa chaise, se croisant et se décroisant. Il pouvait la voir le regarder, avec une incroyable intensité, il attendait qu'elle parle, car il se doutait, savait qu'elle avait encore des questions pour lui, peut-être ce qui concernait son pays ; Tandis qu'ils balançaient légèrement ses pieds sous la table près de sa chaise à lui, son pied a heurté quelque chose qui n'était certainement pas la jambe d'une chaise ou de la table, mais celle d'une personne.
Il leva légèrement ses yeux sans lever la tête et vit dans sa vision périphérique, Jenny agrippant ses doigts sur sa fourchette, mais ne dit rien, faisant semblant d'être absorbé par sa nourriture dans son assiette, et continua à manger comme si rien ne se passait.
Elle leva brusquement son regard voulant continuer la conversation, et lui demanda, si l'Angleterre lui manquait parfois, si sa famille lui manquait ?
Giles lui répondit que bien sûr son pays lui manquait terriblement, comme son ancien travail, des personnes proches lui manquaient comme sa famille et des êtres chers, et surtout sa famille, dont il attendait avec impatience à chaque fois des nouvelles. Et il se tût alors baissant son regard vers son assiette, Giles passa légèrement son pied contre le mollet de Jenny, et il l'a senti tendue, et ses mains agrippa le bord de la table. Mais il se retira très bientôt, ne voulant pas la pousser et surtout la mettre en colère et la faire bouillonner.
Au même instant, la porte s'ouvrit ; et une autre enseignante pénétra à l'intérieur, il s'agissait de Mme Frank, professeur de Français depuis de nombreuses années dans le même lycée, elle avait le début de la cinquantaine, avait des cheveux bruns très cours ; et quand elle vit Jenny et Giles, un sourire se répandit sur son visage, en posant sur une autre table son plateau, elle s'exclama ;
"Bonjour à vous deux et bon appétit." Jenny lui murmura un bonjour et lui rendit son bon appétit tandis que Rupert faisait de même.
Se tournant vers Jenny, elle lui dit "Je ne crois pas qu'on ne se soient vues ce matin, Jennifer ? Bonjour à toi."
Jenny lui sourit, et tandis que sa collègue se baissait vers elle pour lui faire la bise, elle répondit : "Oui Emma, effectivement nous ne nous sommes pas vues, bonjour à toi."
Mme Frank s'installa à une table et dit tout en faisant la conversation, comme le temps passait incroyablement vite, et chaque année les années scolaires passent si vite, et qu'ils seraient bientôt en vacances d'été ; et Emma expliqua comment déjà, dans pratiquement une dizaine d'années elle sera à la retraite, et parla brièvement de ses enfants et surtout de ses plus âgées, cinq filles, qui une avait déjà un bébé, et donc Mme Frank venait d'être grand-mère pour la première fois. Tout en discutant, elle dit combien le métier d'enseignant était passionnant et une vocation au début de sa carrière, mais à présent elle se sentit comme un relâchement s'installer en elle, expliquant que les jeunes d'aujourd'hui ne voulaient rien appendre et n'étaient pas aussi passionnés et dévoués dans sa matière comme autrefois ; ce qui était bien dommage.
Mais Mme Frank repris son sourire se tournant légèrement vers Giles et déclara sur un ton enjoué et sympathie "M. Giles cela fait bien longtemps que je ne vous ai vu ici, manger en une si agréable compagnie, vous allez si bien ensemble, vous deux, je suis heureuse que vous sortez de votre coquille peu à peu."
Giles répondit, en rougissant et balbutiant des remerciements, ne voulant pas croiser le regard de Jenny qui, il savait, le regardait avec intensité.
Jenny, regarder Rupert, avec un sourire narquois, et presque taquin et une envie de victoire, et un sourire diabolique en coin se dessinait au coin de sa bouche discrètement ; Elle avait senti comme son pied c'était frotté à sa cheville, comment il l'avait caressé, et bien voilà ; s'il voulait jouer à ce jeu, il allait jouer ! Et il allait être servi à volonté, elle ne comptait pas se laisser faire, bien que ce fût dangereux à présent étant donné qu'ils n'étaient plus seuls, et avec la présence de Mme Frank dans la pièce...
C'était une ligne dangereuse qu'ils empruntaient, mais Jenny Calendar ne faisait pas attention à un petit danger de temps en temps. Enfer, elle a récemment caché ce lourd secret à ses proches et amis de Sunnydale et surtout avait créé une amitié avec Rupert Giles, qu'elle croyait qu'il allait devenir son ennemie et le détestait jusqu'à la fin. Elle pouvait gérer un petit flirt et un engouement naissant avec le bibliothécaire de l'école.
Jenny commença à tendre son pied et son pied glissa de nouveau sur le côté, sa chaussure entrant en contact avec une chaussure habillée en cuir. Elle leva légèrement ses orteils, les glissant contre le côté de la chaussure... Le testant.
Giles l'avait senti, et pensait que tout ceci était de sa faute, il n'aurait jamais dû essayer de mettre son pied près de sa jambe, il n'aurait jamais dû profiter de son contact, et de sa peau. Il se concentra sur sa respiration pendant qu'il fixait son déjeuner intact. La regardant, il remarqua le petit sourire narquois sur ses lèvres charnues, comme un sourire, on aurait dit de... victoire.
Jenny continua leurs conversations qu'il avait eues auparavant comme si de rien n'était ; et lui demanda s'il avait quelqu'un, qui l'attendait de son retour en Angleterre, quelqu'un qu'il appréciait, quelqu'un de proche ou d'exceptionnel, quelqu'un qu'il avait dans son cœur, et que cette personne l'avait dans le sien.
Giles répondit tout en gardant sa respiration stable, alors qu'elle continuait de frotter sa chaussure contre sa jambe, montant un peu plus haut, qu'il n'y avait personne, qui l'attendait.
Et Jenny lui demanda, s'il avait quelqu'un, une petite-amie, alors, aux Etats-Unis où même ici à Sunnydale ; il soupira lentement sa main sur la table devenait blanche alors qu'il agrippait la table et plaquait sa paume de sa main contre le milieu de la table pour se stabiliser.
Il disait qu'il y avait peut-être quelqu'un qui comptait pour lui, mais ne savait pas où ça irait, ni ses intentions, ni s'il savait qui était cette personne. Jenny rit doucement devant sa réponse :
"Vous n'en savez rien ? Et elle, est-ce qu'elle le sait ?"
Tous deux ont remarqué que le contact n'avait pas encore été rompu, et pourtant, aucun d'eux ne l'a mentionné. Le pied de Jenny était enroulé autour de la cheville de Rupert, Et elle a pris du réconfort dans le fait que leurs pieds sont restés fusionnés, échangeant de la chaleur, pour le reste de la période. Elle avait fait monter son pied, jusqu'au genou de Rupert, caressant doucement sa jambe avec son pied et sa chaussure, d'une manière tendre, et douce et taquine.
Giles n'en pouvait plus, il tremblait, son excitation augmentait, l'envie de l'avoir près de lui, l'excitation qu'elle frôle sa peau, ainsi que ses nerfs, et sa libido, essayant pendant toutes ces années de se contrôler devant une femme, n'aidait pas à le calmer.
Alors que Jenny avait posé sa question, elle s'était penchée légèrement, avec sa main sous la table, et avait pressé sa main contre le genou et le caressant et le touchant en gardant un simple instant sa main figée sur le genou de l'homme en face d'elle, attendant sa réaction ; mais rien, rien ne vient ; Jenny soupira, son manque de réponse un peu décevant. Mais Giles avec une grande intensité, et ne dit toujours rien l'observant tout simplement, avec une lumière et clarté dans son regard et ses yeux.
Jenny abandonna, avec presque de la défaite se redressa et retira sa main ; Jenny vit que la main de Rupert était toujours placée et l'avait gardé sur la surface plate de la table, il était toujours nerveux, et tendu et lent, et crispé, et contracté, il était toujours dans l'attende de ce qu'elle allait faire par la suite.
Jenny prit doucement sa main dans la sienne, la caressant et tourna sa paume vers le haut, en murmurant :
"Vous savez quand j'avais dix ans avec ma sœur, Nolwenn, nous étions sur un marché, une sorte de vide grenier, plus tôt, et Nolwenn a acheté un livre qui racontait la bonne aventure et les symboles et traits des différentes significations de la main... Voulez-vous que je vous raconte la vôtre." Murmura-t-elle toujours en passant son pouce contre sa peau.
Giles déglutit et hocha la tête ; en silence, Jenny fit courir ses doigts contre ses traits et passa ses pouces contre son poignet les frottant doucement, elle resta silencieuse un moment avant d'expliquer ; la main de Rupert, que Jenny tenait, était sa main gauche, la main gauche symbolise la personne que l'on est, et Jenny allait prendre également son autre main pour y voir son avenir, car enfin la main droite dirait son avenir ; La ligne de vie qui part de l'index, finit sa course sous le mont de Vénus, à la base du poignet. La ligne de tête part aussi de l'index mais se termine parfois jusque sous l'auriculaire. La ligne de cœur démarre de l'auriculaire et s'étire vers le majeur ou vers l'index. Et la ligne du destin est, contrairement aux autres lignes, plutôt verticale. Elle part de la base du poignet pour remonter vers l'annulaire ou le majeur ou encore l'index.
Jenny évoqua le passé de Giles essentiellement celui de son cœur, il n'a pas eu de relation d'amour facile, rompu tragiquement ou du jour au lendemain, mais une seule de son passé avait réussi à capturer son cœur et à le faire vraiment vivre, et cette personne était incroyable et chère, et dont le destin était hors norme, et dont la vie a été tragique. Giles se tendit et à nouveau et devant les informations qu'elle lui donnait ; elle avait totalement raison, et c'est ce qui l'effrayait comment devinait-elle tout cela, il avait peur et se sentit vulnérable et exposé face à sa présence, Jenny pouvait tout découvrir de lui, et le faire se sentir, bondir, son cœur et vivre comme jamais avant, avant cette tragédie.
Sa ligne de vie, Jenny déclara qu'il avait une vie bien remplie et une vie compliquée et fastidieuse et que sa vie était incroyable et hors du commun, sa vie d'enfant avait été compliquée et encore plus son adolescence et son début de l'âge adulte, mais Jenny n'arrivait pas à voir pourquoi.
La ligne du destin ; d'après sa ligne avait été tout trace pour lui.
Jenny prit ensuite sa main droite, inconsciente qu'il tremblait et était exposé et vulnérable face à elle, et combien Jenny avait un effet de plus en plus désastreux sur lui, et surtout le faisait se sentir presque amoureux et soucieux d'elle et fascinait par ses connaissances et son jeux des lignes de la main ; Jenny avait du mal à lire son avenir qui était assez flou selon elle, mais d'après jenny, il serait heureux et trouverait l'amour et la femme qui lui convient et que peut-être il l'avait déjà trouvé sans le savoir, que cette femme serait quelqu'un qui n'arrêterait pas de jouer avec lui, de lui faire passer des tests, qu'elle serait son égale en tout point...
Giles ne pouvait pas continuer à l'écouter, Giles se sentit nerveux et il était presque fragile et vulnérable et inquiet que cette femme dont Jenny, involontairement, ou volontairement était peut-être elle-même, il la testait sans doute, mais surement le taquinait-elle de manière innocente et involontaire.
Jenny lui dit qu'il aura une belle vie, et qu'à partir d'un certain moment, sa vie changera du tout au tout, et se transformera, mais à un moment majeur de sa vie et que ce sera peut-être plus tôt qu'il ne le croit ; mais que par contre le reste était incertain et flou.
Jenny finit par lâcher ses mains.
Giles baissa son regard en la remerciant, le regard de Jenny était quant à lui impénétrable et illisible, ses lèvres pressaient l'une contre l'autre, se demandant si elle n'était pas aller trop loin ou bien franchit une ligne d'intimité et d'espace personnelle, elle avait dit tout cela dans un murmure pour que seul Rupert l'entende et que Emma ne s'aperçoive de rien de ce qui se disait.
Jenny espérait ne pas avoir dévoilé son secret de bohémienne.
Giles était toujours incertain et exposé face à Jenny, et ils ne dirent plus rien ; Le reste de la pause déjeuner se passa en silence, dans un certain silence, même si le silence n'était pas entièrement inconfortable, comme il devrait l'être.
Giles tout d'un coup, se leva et dit qu'il devait partir Jenny ne le regardait pas, mais avant, Jenny finit par dire, en le contournant après s'être levée, et glissa à la place une main sur ses épaules alors qu'elle appelait la sienne, "Je vous verrais n'importe où, Rupert."
Jenny se rassit alors, attendit jusqu'à ce qu'elle soit certaine qu'il y avait une distance suffisante entre eux et elle tendit le coup de son siège, le regardant reculer en arrière, observant le dos de cet homme, qui lui fit perdre son souffle, et inexplicablement.
Ses sourcils se froncèrent lorsqu'elle vit qu'il s'arrêta, et elle remarqua qu'il était maintenant stationné vers l'emplacement où les élèves mettaient leurs plateaux à l'endroit où ils devaient être nettoyés. Elle leva les yeux sur son visage, surpris de voir ses yeux verts la regarder.
Jenny ouvrit la bouche comme pour expliquer pourquoi le regardait-elle mais rien ne vient, alors la refermât, et toute sorte d'images venant dans son esprit du temps et des nombreux moments passés ensembles. Elle lui offrit un sourire, secouant la tête et se concentrat sur la fin de son déjeuner, faisant semblant de rien, mais sachant parfaitement, tous les deux qu'elle avait été prise.
Jenny l'entendit partir, et puis ainsi respirer plus facilement, et se déplaça vers la table d'Emma pour entamer une conversation avec elle, voulant chasser ses pensées de sa tête. Elle ne savait pas exactement quoi, mais elle savait que quelque chose était ouvert et elle se demandait quelles conséquences allaient bientôt se produire.
Giles déglutit, sentant la déception peser lourdement dans ses tripes alors qu'elle se contentait de lui dire au revoir silencieusement, même malgré le fait, qu'elle s'était levée et avait posé ses mains sur ses épaules.
Il cligna des yeux en arrière de l'émotion inexplicable qu'il ressentit, se demandant si peut-être qu'il la lisait mal et l'avait mal analysé. Peut-être se contentait-elle juste de flirter et s'amuser avec lui, Jenny n'avait aucun sentiment pour lui, c'était très déroutant et angoissant de ne rien savoir de ne pas pouvoir être proche d'elle, Peut-être que les contretemps dans son souffle, les regards dans ses yeux, n'étaient que le fruit de son imagination ; un vœu pieux l'emportant sur lui, espérant pour rien, c'était juste de la gentillesse et de l'amitié pour lui.
Il était presque sorti de la cafétéria quand il s'est arrêté, ressentant ce sentiment d'être observé. Lentement, toujours aussi lentement, il pivota sur lui-même et la vit le regarder.
Un lent sourire doux et timide, la bouche légèrement entrouverte se répandit sur son visage, commença à traverser ses lèvres quand il regarda son visage et ses yeux remplis d'émotion et de confusion et de perplexité. Puis, comme si la réalité l'avait rattrapée, ses yeux remontèrent son corps jusqu'à ce qu'ils rencontrent le sien, et le regard en eux cette fois était indubitable - elle avait été attrapée, à le regarder ce n'était pas son imagination, alors qu'il se pinçait, discrètement pour s'assurer qu'il ne rêvait pas.
Giles n'avait pas tort. Quelque chose se passait ici. Il ne savait pas quoi, mais... il avait une idée que c'était quelque chose de bien. Que leur relation avancerait encore et encore, et il ne voulait pas la laisser partir ou qu'elle s'éloigne de lui, et qu'elle se blesse, il ne le supporterait pas.
La fin de l'année approchait, nous étions à présent fin Mai, presque le début du mois de Juin, plus que deux petites semaines et ce serait les vacances d'été, Jenny attendait cela avec impatience et pourtant, il y avait quelque chose qui l'inquiétait... Quelque chose d'inexplicable se passait, Jenny en était certaine, quelque chose de gros et de dangereux et effrayant, elle ne savait pas quoi, et se doutait que c'était un lien avec le surnaturalisme ; ce qu'elle ne comprenait pas c'est pourquoi son peuple, son oncle et l'Ancienne, s'ils avaient su ou détecter quelque chose d'inhabituel ne l'avait pas avertie, ne l'avait pas prévenue des forces surhumaines, surnaturelles et démoniaques ; Jenny avait tenté d'écrire à Enyos et de le contacter par téléphone , ses réponses étaient toutes les mêmes "Ne te mêle pas de ça Janna ! ce n'est pas ton rôle ! et nous n'avons rien à voir là-dedans, même si on savait quelque chose on te dirait rien. Ta mission est de surveiller Angélus, rien d'autre, rien d'autre n'a d'importance."
Jenny avait reçu des courriers et e-mails, sur son site de la Wicca d'après son adresse mail, car les gens du monde entier se posaient des questions sur des forces étranges ; et même dans sa rue, ici même, il se passait des évènements horribles et anormaux, et d'horreur ; comme par exemple, chez Blanche et Eric, leur bébé, d'à présent sept mois était très malade, Jenny leur avait dit que cela ne servirait à rien de l'envoyer chez un médecin, car celui-ci ne trouverait rien ; ce qu'il fallait c'était demander conseil à des professionnels du surnaturel et sorcellerie ; Car la petite Anaïs avait de la fièvre, vomissait beaucoup, arrivait tout de même à se nourrir de lait, que de liquide, et vomissait un liquide noire, très épais et gluant, en forme de petite flaque ou morceau qui ressemblaient à des limaces.
Blanche n'arrivait pas à croire à quelque chose d'aussi horrible que la magie noire, mais devait se rendre à l'évidence, avec toutes ces rumeurs étranges de vampires et forces des ténèbres à Sunnydale ; le risque et la probabilité de ces existences était tout à fait probable et plausible, et la jeune femme faisait entièrement confiance à Jenny.
Dans une autre partie de la rue, il se passait exactement un autre phénomène étrange, la vieille veuve, Evanna, qui avait perdu sa chère petite, i présent quelque mois se remettait doucement de sa perte, Jenny venait la voir régulièrement, ou aussi souvent que possible et voir comment elle allait ; parfois après la messe du Dimanche matin, Jenny se retrouvait chez Evanna, pour boire un thé et manger des gâteaux secs et différents biscuits ; en ce moment, ce qui se passait dans le sous-sol d'Evanna était particulièrement étrange, la vieille dame avait retrouvé dans son sous-sol, et en avait averti Jenny, avec peur, et lui avait montré pour l'aider et lui demander si elle voulait l'aider à s'en débarrasser ; de plusieurs rats, et ceci, Jenny le vie avec horreur et effarement, Evanna qui était derrière elle, était tremblante de peur, en lui disant :
"Alors, qui a-t-il ? Vous avez peur aussi ? Que voyez-vous ?"
Jenny, et vit et montra à Evanna grâce à l'aide de sa lampe torche, qui hurla d'horreur à la simple vue et réalisation ; une jeune rate femelle, qui venait de mettre au monde une portée de petites souris grises, et une autre, des souris blanches.
Il était en train de se passer des choses horribles, et effrayantes, et Jenny de trouver un moyen, d'aider et contourner le problème et arrêter cela ; et elle voulait demander de l'aide à Rupert, l'avertir, se demandait s'il aurait peut-être une idée de ce qui se passait.
Ce soir-là, tard dans la soirée, la nuit était arrivée, il était presque 10 h 00 du soir, Jenny avait rassemblé ses différentes copies de devoirs et de cours, et les avaient rangés dans son sac, ainsi que certaines copies d'e-mails et de produits et phénomènes paranormaux, pour les étudier ; elle rangea son bureau et éteignit toute les lumières, avant de ranger quelques livres qu'elle avait sortis de sa bibliothèque ; et ensuite monta dans sa chambre, et se déshabillât, pour enfiler sa chemise de nuit, blanche au tissu léger, Bouboule était sur son lit, elle se glissât dans ses draps, et prit un livre de Barbara Cartland, la romancière à l'eau de rose, qu'elle avait posé, sur sa table de nuit, l'attrapait, et alluma sa lampe de chevet ;
Jenny lisait depuis presque cinq à dix minutes, tandis que soudain, elle sentit une secousse et un bruit, comme de l'orage, qui brisa le silence, son lit tremblait, ainsi qu'elle entendit, quel objet tombé dans la pièce d'à côté et le salon ; Bouboule qui avait été soigneuse pelotonnée contre elle, et rouler en boule, s'était réveillée et avait miaulé de peur, et provoqué de feulement.
Jenny se demandait ce qui se passait, jamais elle n'avait eu à faire à des tremblements de terre dans un souffle, elle murmure "Wouah. Mais qu'est-ce que ? Qu'est-ce qui se passe ?!"
Jenny bougea hors de son lit, elle sentit sous ses pieds nus, le sol tremblait, et elle vit Bouboule se glisser hors du lit, pour se réfugier dessous, les secousses durèrent encore plusieurs minutes, malgré que le plus fort tremblement soit passé, Jenny s'accrocha au cadre de la porte, effrayée et tremblante de peur, aussi effrayée que son chat ; quand les secousses s'arrêtèrent enfin, elle resta un moment immobile écoutant son cœur battre à tout rompre, n'osant pas bouger le moindre muscle, ni faire le moindre mouvement, elle craignait que si elle bougeait ou ouvrait les yeux cela serait pire et que le séisme recommencerait, verrait sa maison détruite ; au bout d'un instant voyant clairement qu'il ne se passait plus rien, qu'elle était hors de danger et que le silence avait repris sa course dans la nuit et avait repris ses doigts, elle osa ouvrir les yeux, se redressant du cadre de la porte et se détachant de lui.
La première chose qu'elle vit et de s'agenouiller sur le sol, et vit Bouboule recroquevillée de peur, la regardant des yeux grands ouverts, Jenny essaya de l'atteindre, mais elle était au centre du lit et n'arrivait pas à la prendre dans ses bras, et de toute évidence Bouboule ne voulait pas se faire attraper, car elle miaula longuement et avec colère et menaçait de sortir ses griffes et ses crocs pour ainsi attaquer sa maîtresse.
Jenny se redressa à contrecœur, peinée et bouleversée que sa chatte réagisse ainsi et la rejette.
Alors qu'elle partait, il la regarda partir du coin de l'œil, la tête légèrement inclinée sur le côté.
Une partie d'elle se sentait coupable d'avoir exprimée sa peur de la confiance, mais il avait été plus curieux de sa réaction.
Il se permit une distraction momentanée, permettant à ses pensées de s'égarer légèrement alors qu'il repensait à ses sentiments initiaux envers le professeur d'informatique. L' affreuse femme du Calendrier, comme il l'avait appelé si ouvertement, c'était la première fois que cela arrivait, toutes les deux étaient bouleversées par ce qui venait de se passer ; Jenny alla vers sa commode, et redressa les cadres des différents photographies, et remis un bibelot en place, elle alla ensuite dans son bureau, et vit que plusieurs disquettes étaient tombées sur le sol ; elle ramassa tout ce qu'elle pouvait, constatant qu'il n'avait pas eu de dégâts, autre que des objets tombant par terre, et pas de dégâts graves causés sur la maison.
Elle décida d'aller au salon, et en bas, pour constater et vérifier, et s'il n'y avait rien d'autre de casser et dégâts matériels ou fissurés sur les murs de la maison ; heureusement, il n'y avait rien de tel ni de dommage irréversible, elle vit que la télé commande de sa télé qui se trouvait sur la table basse et tombée sur le sol, ainsi que quelques livres de sa bibliothèque et de ses étagères, elle vit dans la cuisine, qu'une assiette, qui reposait auparavant sur le Contoire s'était brisée au sol, elle nettoya le sol du mieux qu'elle put, rangeât des dégâts et des étagères qui s'étaient décrochées.
Elle mit plusieurs minutes à tout remettre en l'état, et dans l''ordre ; ensuite elle regagna sa chambre ; voulant vérifier comment se portait Bouboule, et si elle allait, et s'était calmée ; Jenny se baissa sus son lit, mais vit qu'elle n'y était plus, Jenny commença à paniquer ses sourcils se fronçant, mais en se redressant, un peu, elle vit une légère bosse sous ses draps , elle se clama aussitôt, avec un sourire narquois et en silence, du mieux qu'elle pouvait grimpa sur son lit, s'agenouillant, elle prit le bord d'un drap et le souleva l'entement, pour y trouver Bouboule :
"Oh ma pauvre chérie." Murmura-t-elle, à la forme tremblante et allongée sur son matelas, Bouboule leva la tête et regarda sa maîtresse au son de sa voix.
Jenny la prit délicatement dans ses bras, et la posa sur sa poitrine tout près de son cœur, en murmurant et la berçant au milieu des couvertures et toujours agenouillée, "Tu verras cela va s'arranger Bouboule, tout va rentrer dans l'ordre, je vais trouver un moyen de découvrir ce qui se passe."
Dans un moment de silence, et après des bercements et un long silence pesant, Jenny, essaya de se coucher, en s'allongeant, les couvertures autour de son corps, avec Bouboule dormant avec elle. Jenny devait trouver quelque chose et vite, se décida-t-elle en s'endormant...
Le lendemain matin, Jenny pensait à ce qui s'était passé durant la nuit dernière ; tandis qu'elle s'habillait lentement tout se préparant avec soin, se disant qu'elle avait largement le temps, et qu'elle n'était pas pressée ni en retard ; et pouvait se maquiller, s'habiller et prendre un petit déjeune, et qu'elle avait largement le temps ; mais ses pensées et son espoir d'avoir le temps et qu'il n'y avait rien d'urgent fut brisé, et ses espoirs envolés, quand Jenny entendit soudain, la saunerie de son téléphone, elle allait répondre, pour constater que c'était le principal Snyder, qui l'appelait et lui demandait de ses nouvelles et voir comment elle allait, à propos et quant à ce qui s'était passé durant la nuit ; il lui dit ensuite de manière vive et urgente, qu'il voulait la voir d'ici à peine une demi-heure, pour une réunion urgente du personnel et du corps enseignant, à propos du séisme de la nuit dernière, et il raccrocha.
Snyder n'avait pas vraiment donné le choix à Jenny, qui dans un sens il était son employeur, d'un autre elle était une enseignante et dans ces conditions devait obéir et qui plus est faire ce qu'on lui disait et était obligée d'assister à cette réunion, et de plus le principal lui avait pratiquement ordonné, et s'était énervé et aboyé des ordres à Jenny, pour qu'elle arrive le plus vite possible, en lui disant très clairement, d'obéir à ce qu'il disait et, que si non elle aurait des ennuis et sinon il en référerait à l'académie et la renverrait.
Jenny prit ses affaires, le plus vite possible étant attendu dans un délai très cours, et dans les plus brèves minutes ; elle se précipita à sa voiture et se rendit au lycée de Sunnydale. Jenny arriva en même temps que Rupert, qui lui sourit nerveusement et perplexe et inquiet de ce qui s'était passé durant la nuit, il lui demanda, alors qu'il marquait à côté d'elle si elle allait bien, et si elle n'était pas blessée.
Il lui chuchota qu'il avait été inquiet et légèrement terrifié, et surpris par le tremblement de terre.
Quand, tous deux, arrivèrent dans la salle de réunion, il ne restait plus que deux sièges au fond de la salle, Giles, s'assit donc aux côtés de Jenny, qu'il vit, heureux d'être juste à ses côtés, qu'elle était fortement ennuyée par la réunion qui allait suivre, ainsi par le discourt incessant et les bavardages de Snyder ; en effet Jenny voulait se reposer, et être partout sauf ici, devant ce principal.
Jenny fit semblant d'écouter, mais pris tout de même des notes, d'une main lasse, et feignant l'indifférence ; elle prit des notes, comme pour faire semblant de porter attention à ce que disait son employeur mais surtout pour ne pas qu'il s'aperçoive, qu'elle s'ennuyait.
Jenny, et Giles, essayèrent de se parler durant, la réunion ; Giles pencha la tête vers Jenny, en lui murmurant ce qu'il se passait, et essayant de la distraire, lui disant que tout irait bien, qu'il ne savait pas ce qu'il se passait, tandis que Giles et Jenny entendirent, Snyder révéler les dégâts causés par le séisme, il avait incliné sa tête vers la sienne, faisant semblant de s'intéresser aux notes que Jenny avait prises, et laissant pensées aux autres qu'il était tout simplement en train de lire, alors en réalité il discutait avec Jenny, elle lui murmura :
"Vous savez cela me rappelle la discussion et nos remercîments mutuels durant la réunion, qui s'était déroulée après Moloch."
Giles lui sourit, doucement essayant de réprimer un gloussement face au souvenir, et lui chuchotant, qu'il s'en souvenait également.
Snyder avait réuni tous les enseignants pour une réunion, de ce qui s'était passé pendant plusieurs jours, voire plus d'une semaine au moment où cela avait eu lieu, et les problèmes liés à la technologie et aux problèmes informatiques et les réseaux, et tous les enseignants devaient rentrer leurs notes, et les avis sur tous leurs élèves individuellement, ainsi que les devoirs en ligne sur le sites et leurs comptes professionnels du lycée ; pendant que le principal parlait, Jenny et Giles étaient assis l'un à côté de l'autre, au fond de la salle, comme dans le présent, où Giles était en train de se souvenir ;
Giles s'était penché vers elle, en lui murmurant ses remerciements grâce à son aide et soutien face à ce qui s'était passé, et ne l'avait pas jugé, pour être quelqu'un qui s'intéressait et avait des connexions liées au paranormal et un gout certain pour cette branche.
Jenny lui avait alors répondu que ce n'était rien qu'elle avait été heureuse de l'avoir aidé, et lui avait confié et avoué qu'elle avait été surprise de lui et impressionnée et avait vu une nouvelle image de lui, et qu'elle le trouvait plus ouvert et large d'esprit qu'elle l'avait pensé, et concerné, et très cultivé. Et que Jenny l'avait mal jugé et qu'elle s'en excusée pour tout ce qu'elle lui avait dit dans le passé et récemment, comme horreur et méchanceté.
Giles lui répondit, touché, que cela ne faisait rien, qu'il avait eu sa part de responsabilité, de ce qui s'était passé entre eux, et qu'il n'aurait pas dû la traiter, non plus, comme il l'avait fait ; et la trouvait en ajoutant également qu'elle était fascinante, et incroyable, et qu'il ne s'attendait pas, non plus qu'elle soit liée à l'occultisme ; et il lui demanda ensuite.
"Est-ce que vous me trouvez toujours aussi snob ? Serais-je toujours pour vous un snob ?"
Jenny secoua la tête d'un regard triste et taquin dans la lumière brillant dans ses yeux "Excusez-moi pour ça aussi. Je ne vous trouve plus snob, vous ne le saurez plus pour moi, c'est fini, on peut faire la paix."
Jenny avait souri en se rappelant de leur dernière phrase ; et se redressa pour éloigner un peu du visage de Rupert qui s'était rapprochée du sien, elle déglutit un peu, essayant de se concentrer un peu plus sur la réunion, à présent, Snyder évoquait les dégâts causés par le tremblement de terre à la bibliothèque ; et déclara, que quelqu'un devait aider Giles à ranger et nettoyer la bibliothèque, et la remettre en ordre et en état.
Sans que personne ne puisse réagir, un une fraction de seconde plus tard, après avoir balayer la salle de son regard intense, Snyder déclara sur un ton presque triomphant et légèrement joyeux et ravis de sa décision et de l'ordre qu'il s'apprêtait à donner : "Je crois que Mlle Calendar s'est portée volontaire pour cette tâche. Oui je crois que c'est ça, c'est une bonne idée. Mlle, vous aiderez M. Giles à tout ranger et à nettoyer pendant tous vos temps libres et le soir après les cours de la journée, je veux que tout soit réglé avant ce soir."
Jenny ne put réagir, les yeux écarquillés ne pouvant rien dire, alors que le principal annonça la fin de la réunion, tout le monde s'était regardé, et incrédule face aux dernières consignes, et le brouhaha et les discussions et paroles des enseignants s'ensuivirent et lentement, chacun quitta la salle et se dispersèrent ; Tandis Jenny rassemblait ses affaires et se lever en même temps que Rupert, Snyder leurs fit signe de les rejoindre en faisant signe du doigt à chacun l'un deux :
"J'espère que vous suivrez mes ordres à la lettre vous deux." Murmura Snyder pour éviter que quelqu'un les entende, "J'ai remarqué combien vous étiez devenu proche l'un envers l'autre au cours de ces derniers mois, et que Mlle Calendar passait beaucoup de temps, plus que nécessaire à la bibliothèque ; donc j'ai pensé que vous seriez ravie Mlle, de travailler à nettoyer cette bibliothèque." Jenny regardait le chef d'établissement ne disant rien, et n'obtenant aucune réponse de l'un ou l'autre, et voyant qu'ils recevraient toute son attention et les paroles, Snyder fit un sourire en coin avant de lever la tête ainsi que les épaules : "Maintenant au travail vous deux, plus de temps à perdre."
Jenny et Rupert, ne se le firent pas dire deux fois, et se dépêchèrent de quitter la salle de réunion, et Jenny suivit, Giles à la bibliothèque ; il avait remarqué les dégâts assez importants, mais en se tournant vers la jeune femme, il lui dit qu'elle n'avait pas à s'inquiéter, aucune rampe, où étagère était brisée, ou carreaux des fenêtres.
Jenny aida donc, Giles à ranger méthodiquement, et par matières et thèmes et titres et auteurs, les différents livres, en remettant en place quelques étagères qui étaient tombées, mais rien de brisé ; Jenny devait regrettablement, le quitter alors qu'elle commençait tout juste à ranger à chaque période, mais elle l'aidait un grand minimum du moins, c'est ce qu'il lui disait pour la rassurer quand elle s'excusa auprès de lui, de ne pas pouvoir et réussir davantage à l'aider.
Mais ce fut le soir, après les cours, que Jenny l'aida au mieux, et en balayant aussi le sol, et les sols aux étages de la bibliothèque, de grosses traces de saleté et de poussières qu'avait provoquées le séisme ; Giles n'avait pas pu faire grand-chose quand il était tout seul, car il devait chercher les causes de cette chose surnaturelle et de prophétie et aidait Buffy dans un risque imminent qui approchait, mais ne savait pas de quoi il s'agissait encore. Quand elle était là, ils purent ensemble, travailler mieux et au maximum et plus vite ; au bout de deux heures de rangement et de dépoussiérage et balayage ; Jenny soupira heureuse et de contentement d'avoir réussi à travailler.
"Ah ! je suis heureuse que ce soit fini, je crois qu'on a réussi l'impossible n'est-ce pas ?"Dit-elle en se tournant vers Rupert en souriant, "Je pense que Snyder nous avait demandé cette tâche s'attendant à ce qu'on échoue face à la limite du temps donné ; mais il a eu tort, il va être étonné et très surpris." Dit-t-elle en riant.
"Oh oui vous avez raison." Lui répondit Rupert, en retirant ses lunettes et passant sa main sur son front et le bout de ses doigts sur l'arête de son nez, il la remercia en souriant d'un regard las et fatigué, qu'il essaya au mieux de cacher "A présent, je vous suggère de rentrer chez vous, et de vous reposer, merci pour votre aide." Dit-il avec hésitation espérant qu'il ne lui donnait pas un ordre.
Jenny le regarda un moment inquiet espérant qu'il n'est pas de problèmes personnels ou des ennuis. Elle lui sourit "D'accord, alors on se voit demain, si vous voulez ?" Dit-elle en testant sa réponse et regardant sa réaction et gardant de l'espoir de le voir, car elle devait lui parler de ce qui se passait, elle avait voulu le faire aujourd'hui, mais n'avait pas eu le temps, et avait dû repousser et reporter ses intentions. "Bonne nuit Rupert."
Giles la regarda de nouveau en souriant de manière vraiment sincère cette fois-ci, et il lui dit "Oui bonne nuit à vous aussi, Mlle Calendar, et oui on se verra demain."
Quelque chose se passait, Jenny en était sûre et certaine ; et voulait aller voir Rupert pour lui en parler mais elle n'avait pas eu le temps ni les moyens et surtout elle ne l'avait vu que brièvement et pendant que quelques instants. Autant elle essayait d'ignorer les signes, que quelque chose était désormais indéniable. Et maintenant, c'était au point où elle ne pouvait plus le gérer seule. Elle avait besoin de parler à quelqu'un. Elle avait besoin de lui parler.
Jenny était assise sur une chaise rembourrée dans un coin de la salle des professeurs, relisant un courriel imprimé qu'elle avait reçu pour ce qui ressemblait à la millième fois. Elle porta son pouce à ses lèvres, mais se retient de ronger son ongle. Elle n'était jamais du genre à gâcher une manucure, alors qu'elle avait réalisé la vieille au soir ses soins d'ongles et appliqué avec soin et méthodisme son vernie à ongle rouge foncé couleur cerise.
Elle était également secouée par le tremblement de terre, ce qui n'aidait pas les choses. Elle voulait désespérément aller à la bibliothèque, lui parler, la seule autre personne de cette école qui ne se souciait d'aucune mention des phénomènes occultes ou paranormaux. Fox Mulder de Sunnydale.
C'est alors qu'elle le vit entrer dans la salle des professeurs. Ses pas étaient rapides, précipités, alors qu'il se dirigeait vers la théière. Son cœur battait dans sa gorge à la vue de lui.
Fini la veste en tweed qui cachait normalement son corps à sa vue, et au lieu de cela, elle avait un regard sur ce qui se trouvait en dessous : une chemise oxford rayée, des manches déboutonnées et retroussées jusqu'aux coudes, et une cravate en soie desserrée soigneusement rentrée dans un vêtement sur mesure gilet. L'ensemble n'était pas serré du tout, mais cela lui donna une assez bonne idée de la forme du corps en dessous. Une hirondelle roula dans sa gorge qui séchait rapidement à cette pensée.
Elle ouvrit la bouche, commença à se lever pour attirer son attention, mais il sortait déjà du salon des professeurs, ne levant même jamais les yeux pour remarquer sa présence. Déçue, elle ferma la bouche et baissa légèrement le menton, baissant les yeux sur l'e-mail du frère Luca, qu'elle avait reçu tôt ce matin ; elle avait déjà reçu beaucoup de semblable au cours des deux dernières semaines. Le son de la cloche sonnant une fraction de seconde plus tard la fit soupirer. Elle irait le voir tout à l'heure, après son dernier cours qui aurait lieu dans un instant.
Ella alla le voir à la bibliothèque, mais Rupert n'avait pas le temps de lui parlait, il lui dit qu'il était assez occupé en ce moment. Jenny lui proposa de l'aider dans ses rangements, ou bien alors ses recherches, mais il lui dit que non ce n'était vraiment pas nécessaire, et qu'elle ne devait pas être ennuyée par des recherches qu'il faisait, et non plus se fatiguer.
"Mais je peux vous attendre alors, nos deux voitures sont sur le parking, on se raccompagnera mutuellement dans ce cas-là. Je peux vraiment attendre vous savez " Dit-elle en s'appuyant sur le comptoir le regardant avec espoir tout en lui souriant, gentiment.
"Non, non rentrez chez vous ça va me prendre beaucoup de temps je vous assure, et puis je ne veux pas que vous gaspillez votre temps avec moi." Murmura-t-il la fin de sa phrase en marmonnant, il avait dit le début en l'encouragea à partir et lui faire savoir que ça allait, qu'il se débrouillait très bien tout seul, mais Giles releva la tête essayant de ne pas la blesser, mais il vit une blessure dans ses yeux et un regard de déception, il la regarda et prit une forte inspiration espérant que son ton ressemble à de l'espoir "Je vous promet qu'on se verra demain, si vous le souhaitez, quand vous le voudrez, je pourrais mieux discuter avec vous, c'est promis ; bonne soirée, maintenant, Mlle Calendar."
Jenny soupira de défaite et lui dit également de passer une bonne soirée. Alerter Rupert Giles de l'apocalypse imminente devrait évidemment attendre.
Le lendemain : Jenny était définitivement et catégoriquement décidée à voir Rupert, Jenny n'était pas libre de traquer le bibliothécaire avant le lendemain soir, après que la plupart des professeurs soient déjà rentrés chez eux. Elle serra quelques dossiers sur sa poitrine alors qu'elle s'approchait de la bibliothèque, souriant poliment au concierge de la soirée.
Une fois à l'intérieur, ses yeux balayèrent rapidement et ne trouvèrent aucune preuve de sa présence, même si elle repéra la lumière provenant de son bureau. Alors qu'elle se rapprochait de plus en plus, elle l'entendit parler. Et quand elle atteignit la porte, elle aperçut le téléphone pressé contre son oreille. Elle s'appuya contre le cadre de la porte, attendant, juste à temps pour l'entendre dire :
"Il faut que je vous voie. Oh, oui bien sûr, j'en ai conscience... Heu, venez après le coucher du soleil. Entendu. A tout à l'heure."
Son cœur se serra à l'idée qu'il ait déjà une petite amie... ou qu'il voyait au moins quelqu'un. Elle aurait dû savoir. Cela expliquerait les signaux mitigés ... pourquoi il se retint lorsqu'elle flirta avec lui. Tout cela avait du sens. Quel idiote, Jenny avait été, elle aurait dû mieux savoir... Jenny, Janna, tu es une idiote, stupide, total sanglante ! Ce maudit-t-elle. Pourtant il lui avait dit qu'il n'avait personne, et cela lui avait donné un léger espoir, enfin en y réfléchissant bien, il n'avait pas vraiment dit grand-chose.
Encore. Pas de sens de s'y attarder. Surtout quand l'apocalypse était à portée de main. Elle a donc attendu qu'il remette le combiné téléphonique sur le support avant de parler. En murmurant, chuchotant sur un ton doux, et sans qu'elle le sache, attentif " Votre tenue est identique à celle que vous portiez hier. En plus froissée. Vous êtes resté ici ? Elle espérait qu'il ne faisait pas attention au fait qu'elle avouait essentiellement faire attention à ce qu'il portait - ou du moins ce qu'il portait hier. Et en voyant le regard hagard sur son visage, elle ne pouvait pas garder l'affection de sa voix alors qu'elle demandait doucement, "Vous êtes restez toute la nuit ici, n'est-ce pas ?"
Il déglutit difficilement, essayant d'empêcher son cœur battant de s'arracher de sa poitrine. Des pensées se brouillèrent dans son esprit, toutes les hypothèses et pourquoi sur son rôle, et le rôle de sa tueuse dans tout ce foutu bordel. Il laissa tomber sa tête contre sa poitrine, pensant à la mort imminente de sa tueuse - elle n'était qu'une enfant !
Il s'était retourné soudainement à la voix soudaine de Jenny, et au son de sa voix, quand il la vit, il ne put s'empêcher de se dire ; qu'elle était si belle ! comme toujours.
Il se ramena, bien que partiellement car il resta neutre, bien que touché intérieurement par l'inquiétude dans sa voix. Quand il lui avait jeté un coup d'œil pendant une fraction de seconde, cela l'avait réchauffé de voir l'affection là-bas, ainsi qu'une infime trace de déception. Il prit une inspiration. "Je suis désolé mais... j'ai peur de ne pas être en état de discuter."
Et malgré sa présence qui le rendait avec le modèle de la parole, un rire nerveux et une rougeur embarrassée d'un jeune écolier, le destin de Buffy lui causa un malaise d'estomac.
Eh bien, ce petit débroussaillage fragile n'allait pas la dissuader. Petite amie ou pas de petite amie, Rupert Giles avait manifestement besoin d'aide pour tout ce qui se passait.
"Il se passe certains évènements et je pense que vous savez de quoi il s'agit." Et espérait qu'il en savait plus qu'elle, car malgré son affinité pour le paranormal, elle était complètement perdue ici.
Rupert se leva de son siège, ou plutôt son fauteuil. Tout en se levant il dit :
"Et vous, que savez-vous ?"
Jenny a pris cela comme son invitation à entrer dans le bureau : " Moi" soupira-t-elle, sortant les papiers de ses dossiers pendant qu'elle le frôlait, essayant d'ignorer l'odeur de son savon et quelque chose qui lui était propre. "j'ai fait une petite synthèse de tous les faits inexpliqués."
Elle s'assit sur son bureau et se tourna pour le regarder, trouvant déjà son regard sur ses… lèvres, ou peut-être ses cheveux ? "Les gens m'envoient des récits dans ce sens, ils pensent que l'occultisme est mon idée fixe. Voyons voir le plus récent en date."
Saisissant une copie d'un article de presse, elle a lu un titre sur un chat donnant naissance à une portée de serpents. Cela a été suivi d'un article décrivant une famille qui est allé nager dans le lac Whisper lorsque soudain le lac a commencé à bouillir. Et enfin, un article sur la naissance d'un garçon, les yeux tournés vers l'intérieur. Alors qu'il se détournait, elle descendit lentement de son bureau. " Je ne suis pas idiote. C'est l'apocalypse qui s'annonce."
Elle le regarda attentivement alors qu'il se dirigeait vers le mur, se calant dessus avec une main, visiblement affolée par cela. Ou ... peut-être autre chose ? Elle continua " Ajoutez à cela le séisme d'il y a deux nuits... », sa voix chuta à un murmure proche, "et on peut dire qu'on a un problème."
Alors qu'il s'appuyait contre le mur, elle haussa les sourcils et ajouta: " La fin des temps approche à vitesse grand V."
Il la regarda, poussant un soupir. "Puis-je avoir confiance en vous ?" Dit-il doucement, levant son menton presque comme pour la défier. Et voulant être certain et sûr, et voulant s'assurer qu'il pouvait avoir confiance et lui révéler ses secrets ; il voulait tellement lui dire qui il était, il voulait qu'elle sache tous sur les lieux, savoir en quoi Jenny s'engageait.
La vérité était, il savait qu'il pouvait lui faire confiance en ce qui concerne le secret de l'affaire, ou même dans ses capacités à obtenir des informations - même si elle semblait assez bien familiarisée pour commencer.
C'était une autre sorte de confiance, un Giles était surpris qu'il ait même exprimé. Il était inquiet de savoir si elle resterait avec lui, voir à travers. Il détourna les yeux, appuyé contre le cadre de la porte, les mains jointes derrière son dos.
Peut-être que ce serait mieux si elle n'était pas du tout impliquée, pensa-t-il de manière révélatrice. Elle serait aussi en sécurité qu'elle le pourrait - à l'abri du danger. Il la regarda à travers ses cils et se demanda pourquoi il se sentait malade même pour l'imaginer se blesser.
Elle ne pouvait pas croire qu'il l'avait même dit. Et elle devait se demander pourquoi l'entendre exprimer son inquiétude de lui faire confiance lui faisait si mal. Cela lui faisait presque mal au ventre qu'il ne la laisserait pas entrer.
Pourtant, elle a masqué cette blessure et l'a transformée en une réplique d'incrédulité agacée " Grâce à mon aide, le démon a été chassé d'internet, ça mérite un brin de confiance."
"Oui, c'est vrai." Murmurât-il baissant son regard d'elle vers ses chaussures. Ils restèrent juste à se regarder pendant un long moment, le vert évaluant le brun et le brun contemplant le vert. Doucement, elle a avoué ce qu'elle voulait que personne ne sache. Même lui. " J'ai peur vous savez."
Avant qu'il ne puisse répondre avec un quelconque regard compatissant dont elle ne voulait certainement pas, elle se détourna et fouilla dans ses dossiers. "Plus le fait qu'il y a une espèce de fou, un moine, qui m'envoie des messages à propos du successeur ?" Elle a donné à la fin de la déclaration un ton ascendant et interrogateur, espérant qu'il avait déjà entendu parler de ce successeur.
Il fit un pas en avant, son cœur se serrant dans sa poitrine. " Le successeur ?" Il prit une inspiration, quelque chose qui ne correspondait pas à sa déclaration. " Mais... Mais il est mort. Vous êtes certaine ?
"Je n'y comprends rien." Déclara-t-elle ne comprenant plus rien de ce qui se disait et que se passait-il, les mains passant au crible les e-mails.
Il ôta ses lunettes, sentant la bile monter dans sa gorge. Il avait été certain que le successeur avait été détruit, retardant ainsi les plans du Maître. S'il y avait des informations qui circulaient toujours, cela signifierait que - "Il passa une main dans ses cheveux " Oh, qui est ce moine ?"
Il avait besoin de plus de temps pour réfléchir. Il avait besoin de plus d'informations pour formuler un plan pour non seulement sauver Sunnydale, mais plus important encore, sauver Buffy.
Elle le regarda retirer ses lunettes et passer une main dans ses cheveux, et elle fut momentanément fascinée par l'acte. Ses propres doigts la démangeaient de courir dans ses cheveux, et elle voulait se perdre dans ses yeux.
Sa petite-amie soit damnée. Elle ne savait peut-être pas, ou manifestement pas quelle chance elle avait d'être près de lui, cela devait être une garce, ou une chipie, jugea Jenny se permettant de juger quiconque était trop proche de Rupert, elle se permettrait et jugerait n'importe qui doutant que personne ne soit assez bien pour lui. Même elle ... S'il y en avait une, bien sûr.
Revenant à la réalité, elle regarda à nouveau l'e-mail imprimé. "Heu, frère Luca, quelque chose comme ça. Il ne cesse de m'envoyer des messages qui parlent de prophètes."
Il écouta ses paroles, écouta le ton calme de sa voix, ne se doutant pas du danger et de la gravité de la situation, comment le pourrait-elle de toute manière, qui avait momentanément donné un répit à ses nerfs frustrés.
"Contactez-le immédiatement, qu'il vous raconte ce qu'il sait." Il détourna les yeux, son esprit évoquant des situations et des possibilités, des désespoirs et un faible espoir. Dit-il d'une voix pressante, et autoritaire, et tremblante.
"Ecoutez, Rupert" sa voix interrompit ses réflexions morbides, bien qu'il ne la regarde toujours pas, d'une vox presque en colère et aussi perplexe et se demandant sans doute pourquoi il lui parlait ainsi. "vous ne m'expliquez rien et vous me donnez des ordres." Ajouta-t-elle d'un ton dure et en colère définitivement.
Il manquait de patience et voulait toujours garder secrète l'identité de Buffy. Plus elle savait de gens, plus elle était en danger, ainsi que tout le monde. Il laissa échapper un soupir frustré. "Obéissez !" Il éleva la voix, regrettant aussitôt de lui avoir exprimé sa colère. "Je vous... je vous expliquerai plus tard." Il parla plus doucement, une certaine promesse dans la voix alors qu'il la regardait avec excuse, avant de détourner rapidement le regard. Promettant silencieusement, ne pouvant regardait son regard, énerver et, son visage qui le défiait, en le regard perplexité.
Jenny vient de l'étudier, les rides d'inquiétude sur son front et autour de ses yeux ... la paresse dans sa posture. Quelque chose pesait lourdement sur cet homme, et elle voulait désespérément alléger le fardeau.
"Espérons." menaça-t-elle, bien que la menace soit inactive et très douce. Et espoir, en voulant l'encourager à lui parler, il était si seul, bien qu'il ait quelqu'un dans sa vie - Peut-être- on s'occupait mal de lui et ne veillait pas assez à son bien-être.
Elle voulait le toucher et le toucher... même un geste aussi simple qu'une tape sur l'épaule pour lui offrir une forme de confort.
Mais les souvenirs de cette conversation téléphonique sur laquelle elle est entrée la tenaient à bout de bras. Elle devait se rappeler qu'il était un grand garçon. S'il voulait parler à quelqu'un de ses problèmes, il le ferait. Et si c'était elle, tant mieux.
Sinon, alors ... il lui suffirait de s'en occuper.
Silencieusement, elle rassembla ses affaires et lui dit qu'ils parleraient davantage demain, après avoir eu plus de temps pour entrer en contact avec frère Luca. Il avait simplement hoché la tête, ne rencontrant toujours pas son regard, et elle quitta son bureau le cœur lourd.
Alors qu'elle partait, il la regarda partir du coin de l'œil, la tête légèrement inclinée sur le côté.
Une partie de lui se sentait coupable d'avoir exprimé sa peur de la confiance, mais il avait été plus curieux de sa réaction.
Il se permit une distraction momentanée, permettant à ses pensées de s'égarer légèrement alors qu'il repensait à ses sentiments initiaux envers le professeur d'informatique. Cette affreuse femme Calendar, comme il l'avait appelée.
Giles et Jenny se retrouvèrent et se rencontrèrent à la bibliothèque le lendemain en fin d'après-midi après les cours, en l'approche du soir et de la nuit ; Rupert Giles était définitivement décidé d'avouer à Jenny son secret ainsi que l'existence de vampires - bien que peut-être elle en connaissait déjà l'existence réelle étant impliquée dans l'occultisme, mais il ne savait pas vraiment alors voulant partager son secret il se devait de tout lui expliquer depuis le début - ainsi que la réalité des tueuses de vampires et la présence de leurs observateurs ainsi que la destinée des tueuses, et ce pourquoi elle se batte ; pour éviter des apocalypses et sauver le monde, tuer et vaincre des vampires et si nécessaire des démons, de n'importe quelle espèce, et savoir faire des recherches, être autonomes en tout temps, et savoir comment reconnaitre des démons particulièrement dangereux, ou agressifs et vicieux et particulièrement mécréants, et bien sûr il y en avait d'inoffensifs et très gentils, voire peut-être même utiles...
Quand il vit Jenny le rejoindre à la bibliothèque, il sourit quand elle s'approcha et la vit ; il devait lui parler et tout lui révéler, il était temps, il demanda à Jenny de s'assoir et lui proposa un mug de café, et il lui révéla qu'il avait des choses sérieuses à lui dire, tout en balbutiant et bégayant, il lui demanda de lui pardonner de ne pas lui avoir tout dit sur lui, il s'arrêta une fraction de seconde et vit qu'il avait toute son attention prête à entendre n'importe quelle révélation et écouter ce qu'il savait par rapport à tout ceci, mais il le devait cacher tout ceci, car c'est ce qu'on exigeait de lui et que c'était une vie très secrète, qu'il menait et personne, des innocents en particulier, ne devait apprendre l'existence, il parla des innocences comme des "civiles", et surtout il ne lui avait pas vraiment menti, mais plus précisément pas tout dit, enfin bon si elle le voulait ce serait plus un mensonge, d'omission, mais le fait est qu'il prenait véritablement des notes dans l'univers du paranormal, et tout ce qui concernait le monde démoniaque, spiritisme, surnaturel et autre univers parallèle et peut-être enfers infernaux, et dimensions.
Giles prit une inspiration en réalisant qu'à présent Jenny était alerte et prête à tout entendre, espérant qu'il lui dise tout, et qu'il ne cacherait rien ; et il réussit à trouver le courage, ce qu'il savait et son plus grand secret ainsi que sa vie secrète et son identité, de raconter et lui conter cette vieille légende, et l'histoire des tueuses "Savez-vous qu'il existe dans ce monde des forces obscures et des forces des ténèbres et bien, par où commencer ? Il y a une légende qu'on pourrait qualifier d'histoires pour enfants, ou contes d'horreurs ou histoires d'Halloween, et farfelues, pour les personnes qui n'ont pas l'esprit ouvert ou des personnes qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, et large et bienveillant, le fait est qu'il y a depuis la nuit des temps depuis les tous premiers hommes et les premiers membres de démons rodant sur la terre ; à chaque génération il y a une élue. Seule elle devra affronter les vampires, les démons et les forces de l'ombre, qu'on appelle Tueuses de vampires, c'est seulement des filles qui sont lues, elle est seule et est choisie parmi des centaines de filles qui y sont destinées grâce à leurs personnalités ou leurs forces mentales, mais elles sont choisies parmi des maisons ou des familles ordinaires, et une seule fille et choisies à chaque fois jusqu'à la mort de cette dernière, ensuite la prochaine est élue automatiquement après sa mort ; et parmi ses tueuses, existe un conseil d'observateurs ; qui sont formés dans l'univers démonologiste, et ce conseil se situe depuis la nuit des temps en Angleterre ; l'observateur a pour mission de surveiller et observer et former la jeune tueuse au combat ; celle-ci une fois élue à des pouvoirs de force, et c'est se battre et doit apprendre toutes sortes de combats, et mouvements, elle doit savoir comment utiliser un pieu, et aussi reconnaitre et savoir quand on voit un vampire ou pas..."
Jenny était alerte, elle connaissait cette histoire d'élues ; et cela lui rappela aussi une autre, une autre en qui elle était implicitement concernée et qui la liait à une prophétie depuis sa naissance, Jenny ne comprenait pas pourquoi Rupert lui disait et où il voulait en venir, mais ce qu'elle savait et redoutait presque de penser, c'est qu'il en savait selon elle, sur cette histoire et contes de la tueuse de vampires, même elle ne connaissait pas autant de détails ; et Jenny réussit à murmurer le corps raidi crispé dans l'attente de pourquoi, il lui disait tout ceci ?
Giles ferma les yeux brièvement et passa sa main dans ses cheveux jusqu'au niveau de son cuir chevelu, le massant doucement, il rouvrit les yeux et murmura "... Jenny, je veux que vous sachiez que l'élue est Buffy et moi-même je suis son observateur..."
Le cœur de Jenny s'évanouit, et s'arrêta de battre, et tout son corps se tendit encore plus ; son oncle le savait, il avait raison, et elle avait tort, elle avait toujours pensé que c'était une vieille légende de superstition elle n'avait pas pris au sérieux cette histoire, essayant en vain de trouver cette fameuse tueuse en ville, mais en vain, Enyos avait insisté pendant des mois pendant qu'elle continuait à chercher ; et pendant tout ce temps elle ne s'était aperçue de rien, n'avait jamais rien douté, ni soupçonné, que Rupert Giles pouvait être lié au conseil des observateurs, et encore moins Buffy, elle est si petite et menue... Elle avait été chargée de garder ses distances ne surtout pas se lier à des observateurs ils sont dangereux d'après ce qu'on lui avait dit, qu'il pourrait peut-être protéger Angel des gitans, et ne devait surtout pas se lier ni trop se rapprocher enfin se rapprocher tout en gardant ses distances d'une manière raisonnable qui n'attirait pas les soupçons sur elle ; et voilà qu'elle commit sa première erreur, une grave erreur et si son oncle ou l'Ancienne s'en apercevrait elle aurait de graves ennuis, avait sympathisé avec Rupert et avait flirté avec lui, l'apprécier énormément et voulait se rapprocher de lui, et être honnête avec lui, et être son amie, continuer à l'être, et continuer sa relation avec lui, et peut-être se rapprocher de plus en plus, au point qu'il pourrait se passer quelque chose, elle ne sait pas, seul l'avenir le dirait, et peut-être avoir des ennuis avec son peuple et devoir le quitter, mas il ne devait penser comme cela, elle devait être loyale et parler avec son cœur et son amour, et être loyale dans les deux camps, car tout ceci, lui était concerné et s'en souciait...
Giles continua à lui parler de toute urgence s'approchant d'elle et prenant ses mains dans les siennes, qui étaient posées sur ses genoux, et lui dit qu'il ne voulait pas qu'elle se blesse, que c'était très dangereux pour elle de connaitre toutes ces informations et qu'il voulait la protéger et que peut-être elle voudra s'en aller et il la laissera et ne lui en voudra pas si elle le fait, et que peut-être elle connaitra de manières définitives cette vie, car normalement aucun civil ni même des proches de la tueuse et de l'observateur ne connaissent leur identité et activité secrète, et travail tout seul jusqu'à la fin, l'un de la mort et l'autre jusqu'à la mission de l'observateur ; mais Jenny devait savoir que Buffy était proche d'un vampire, mais il s'empressa de la rassurer quand Jenny ouvrit de grand yeux et se figea et son sang se glaça et commença à paniquer ; Giles lui expliqua que ce vampire se prénommait Angel et qu'il s'avérait avoir une amie, et cet âme lui avait été donnée par des bohémiens, des gitans, qui voulaient le punir pour tous ses crimes commis, afin qu'il ressente des remords et des regrets et qu'il ait une conscience et puisse se racheter et sauver des victimes potentielles et racheter ses erreurs et aider les autres.
Jenny écoutait et se disait, si Rupert savait la véritable raison pour laquelle Angel - ou plutôt Angélus- avait été maudit et surtout s'il savait qu'il était en cet instant même en train de parler et se confier à une bohémienne du clan Kalderash, il serait absolument horrifié, en colère, méfiant et nerveux, s'il savait...
Giles lui révéla également que Buffy ne devait pas avoir d'amis et travailler également seule, mais par la force des choses et grâce au fait que Buffy ait sauvé deux de ses amis et surtout lui ont découvert son secret ; ils ont fait partie du secret et du destin du Buffy et ainsi les aidaient au cours de leurs aventures, et Giles avoua à Jenny qu'il s'agissait de Willow et Alex, qui étaient impliqués et également dans le secret. Jenny ouvrit la bouche horrifiée et de peur voulant à tout prix aider Willow et faire partie du secret ; disant dans un murmure presque en larmes, mais ce ne sont que des enfants.
Giles parla du Maître et de la bouche de l'Enfer et qu'il était actuellement sur cette bouche précisément, que cette ville était construite sur une zone d'Enfer, ou les démons pouvaient y pénétrer, et l'Energie mystique du démoniaque est très forte, et c'est en partie pour cela qu'à Sunnydale il y a plus d'origine et de faits paranormaux et de dangerosité.
Le lendemain, Jenny se retrouva à nouveau dans la bibliothèque, se calant sur une chaise ; elle en avait besoin, après toutes les révélations qui venaient d'être lancées sur elle. Alors qu'elle regardait Rupert poser une série d'armes sur la table, la plupart d'entre elles d'apparence médiévale, elle essaya de parcourir ce qu'elle venait d'apprendre.
Jenny voulait à tout prix lui révéler qui elle était mais n'avait tout simplement pas le droit, ni la volonté et le courage de le dire, elle s'était tellement impliquée émotionnellement et amicalement avec Rupert qu'elle ne voulait lui avouer une telle chose en lui révélant qu'elle avait totalement sur ses origines et son véritable nom, et il se sentirait plus que tout trahis, et triste ; et surtout, surtout, elle avait promis à son peuple, à son oncle et à l'Ancienne elle-même et donnait sa parole qu'elle ne révèlerait jamais son identité à quiconque, et surtout qu'elle n'avait pas le droit, sa mission était top-secret et ne devait non plus révélée ses véritables intentions et motivations à pénétrer dans le monde moderne qui n'était pas le sien, et surtout sa mission de surveillance d'un vampire, et elle avait Angel sous les yeux depuis tout ce temps, et ne s'était même pas aperçue qu'il était proche de Buffy, et Buffy proche de lui ; c'est incroyable mais alors ! Elle avait été aveugle.
Surtout, elle ne devait pas qu'on sache qu'elle était une Gitane, qu'on croit d'elle, qu'on croit à de vieilles superstitions où rumeurs et vielles histoires, et la voir comme une diseuse de bonne aventure, la voir habiller et voulant qu'elle s'habille comme une bohémienne, une longue robe, de couleur exotique, avec motifs orientaux, et un grand décolleté voyant avec visibilité sa clavicule et le début la montée et le gonflement de ses seins ; et surtout que de hommes particulièrement vulgaires et sales, et pervers croient qu'étant une gitane, elle serait une fille facile, une fille de joie, une fille de rien, une prostituée, couchant avec tout le monde pour de l'argent, et qu'on la traite, de putain, de catin et de trainée... Les pires horreurs inimaginables.
Et Jenny voulu lui dire ; Mon vrai nom est Janna, mon vrai nom est un prénom d'origine Roumain, cela n'a jamais été Jenny. Mes parents ont enregistré à ma naissance sous le nom de Jennifer pour que l'état civile ne sache pas que je suis d'origine Gitane, et voulaient que j'aie un nom à consonance Américaine et que je sois considérée comme une Américaine à part entière aux yeux du gouvernement, j'ai américanisé mon prénom en me faisant surnommer Jenny, mais Jenny est aussi le diminutif de Jennifer, je n'ai rien inventé, je n'ai pas menti.
" Donc ce type-là, le Maître, a forcé l'entrée, enfin la porte de l'enfer. Mais il y est resté coincé." Elle regarda la table, sans le voir, parfaitement consciente de Rupert qui grouillait, récupérant plus d'armes. "sauf que maintenant, tous les signes présagent qu'il va sortir, donc les portes de l'enfer vont s'ouvrir ce qui va libérer les démons, ce qui annonce la fin du monde."
"Oui. Cela résume assez bien les faits." Elle entendit les sons distincts de lui quelque part derrière elle, balançant quelque chose de tranchant. Une épée peut-être, ou une machette. Ça n'avait pas d'importance, elle n'allait pas regarder.
Elle avait du mal à garder son attrait pour lui en échec ; elle n'avait certainement pas besoin de le voir brandir un énorme symbole de pouvoir. Elle se contenta donc de hocher la tête, satisfaite de l'exactitude de son résumé.
"Vous savez ce qui m'épate le plus ? C'est de savoir que Buffy est une Tueuse de vampires." Elle a fait une grimace, et un geste en montrant son point combien elle était petite, et mince "Elle est si fragile".
"Avez-vous pris contact avec frère Luca, le fameux moine ?"
Maintenant, il sortait une arbalète. Tuez-la maintenant. De préférence avec l'arbalète, Elle se mordit la joue, en secouant la tête de négation, étant assez fâchée par-delà " humm...Non. D'ailleurs personne n'a plus de nouvelles. Il a disparu. Il m'a envoyé un dernier message très similaire."
"Oh, qu'est-ce qu'il disait ?"
"Isaiah 11:6, que j'ai vérifié diligemment." Elle ramassa la Bible qu'elle avait avec elle et l'ouvrit à la page marquée d'un signet, mais il avait déjà deux pas d'avance sur elle.
Il se dirigea vers la table où reposaient les autres armes, presque avec une douleur alléchante à utiliser. Sans manquer un battement, il a récité le passage, " 'Le loup vivra avec l'antilope, le léopard se couchera avec l'enfant, la vache, le lion, la brebis s'abreuveront ensemble et le jeune enfant les guidera.'
Il regarda autour de la table, parcourant sa liste interne pour se préparer. Tandis que Jenny l'avait regardé avec attention, et attention, plongé dans ses pensées et la réflexion, et la concentration, et regardant diligemment en parcourant le passage, pendant que Giles récitait le passage, connut par cœur.
"C'est un tantinet plein d'espoir pour un message de mort."
Il sourit presque à son commentaire désinvolte, voulant désespérément être d'accord avec elle. "Sauf si leur guide les conduit au démon. Aurelius avait parlé d'un successeur. 'La chasseresse ne le connaîtra point, il la guidera en enfer."
Il regarda autour de lui, voyant presque les paroles de la prophétie devant lui, ayant passé la plus grande partie de la nuit à mémoriser chaque signification.
"Il croit que le successeur est un enfant ?"
Il la regarda pendant une fraction de seconde avant de dégainer un couteau, vérifiant la lame. "Si le vampire que Buffy a tué n'est effectivement pas le successeur, c'est fort probable."
"Il faut la prévenir."
Il rengaina le couteau, intérieurement touché par l'inquiétude de Jenny pour Buffy. Il n'était pas surpris, la femme était passionnée. Il en était conscient le premier jour de leur rencontre. Elle était l'une des rares âmes véritablement attentionnées au monde. Il prit une inspiration, se demandant paresseusement comment sa décision allait l'affecter. Que dirait-elle ? La soutiendrait-elle jusqu'au bout ? "Au contraire. Je ne veux pas la mettre au courant."
"Ah bon. Pourquoi pas ?"
Sa question fut rapide pour le tirage au sort, et il se pencha sur la table, essayant désespérément de lire l'intention dans ses yeux. "C'est moi qui vais affronter le Maître. C'est moi." Il a déclaré avec conviction. Ses paroles furent dites sans aucune place au doute, et avec détermination et sans qu'on l'en empêche et sans place à la protestation.
"Sûrement pas." S'exclama la voix forte de Buffy.
Une voix à côté d'eux attira à la fois leur attention, et ils levèrent les yeux pour voir Buffy marcher vers eux, les mains sur les hanches, portant une veste en cuir et ce qui semblait être une ... robe de mariée ou quelque chose ?
Jenny ouvrit la bouche pour l'interroger mais la referma tout aussi rapidement. Devant l'Adolescente.
De plus, la combinaison n'avait pas l'air si mal. Rugueux avec doux. Girly et garçon manqué.
Elle se sortit de ses pensées. La bouche de l'Enfer est sur le point d'ouvrir ... La fin du monde est sur le point d'arriver, et ... vous vous interrogez sur le choix de mode d'une adolescente de seize ans ?
"Alors, le bourreau est un enfant ? C'est lui qui va me guider ?"
Elle avait l'air confiante ; préparée. Rien de tel que Rupert a décrit qu'elle avait été comme la nuit précédente.
" Je ne vais pas t'envoyer à une mort certaine." Elle regarda avec amusement Rupert planter ses poings sur ses hanches, reflétant pratiquement la position de Buffy. Une partie d'elle voulait ricaner - il ressemblait à un super-héros. Tout ce dont il avait besoin, c'était d'une cape, et une tenue de Superman avec un R inscrit sur le torse...
"Tu as raison. Ça fait si longtemps que je me suis plongé dans les vieux bouquins que j'en oublie la vie réelle. Il est, il est temps d'y reprendre pied."
Jenny regarda la jeune fille secouer la tête, lui disant calmement : "Mais l'élève c'est moi, j'ai une mission !"
Bien. Bien. Jenny était parfaitement d'accord avec cela, car franchement, l'idée que Rupert s'envole aveuglément dans les profondeurs de l'enfer, face à une mort certaine, la rendait nauséeuse et anxieuse et une grande envie de sangloter et le supplier de ne pas y aller seul.
"C'est à moi de combattre." Bien sûr, il ne serait pas lui sans un entêtement.
Buffy était apparemment têtue comme un bélier aussi. Il était facile de voir comment ces deux-là fonctionnaient si bien l'un avec l'autre. "Non je regrette."
"J'ai fait ma déclaration, le mien en premier !" s'exclama-t-il puérilement, les poings toujours sur les hanches.
C'est à ce moment que Jenny a dû se retourner pour étouffer le rire menaçant d'éclater. Oui, il essayait de protéger sa Tueuse. Cela n'a pas empêché l'explosion d'être drôle.
Elle se retourna juste à temps pour le voir entrer dans Buffy, lui parlant sévèrement " Un peu de respect veux-tu ! Je suis un peu plus vieux que toi et plus sage. Et fais ce qu'on te dit pour une fois ! D'accord ?"
"Non, pas d'accord du tout. J'irai puisque c'est écrit."
Jenny détourna le regard de Buffy, puis retourna vers Rupert.
"Je me fiche de ce que disent les textes. Je défie la prophétie. Je me battrai et rien de ce que tu pourras dire ne m'en empêchera."
"Têtue" Elle regarda Buffy acquiescer avec compréhension, abandonnant apparemment le combat. Elle se tourna pour partir, et c'est alors qu'elle se balança et frappa Rupert au carré dans la mâchoire, l'envoyant se balancer en arrière.
Alors que les yeux de Jenny s'écarquillaient et qu'elle sautait du bord de la table, Rupert vacilla précairement sur ses pieds avant de retomber, l'arrière de sa tête frappant le sol de la bibliothèque. Dur. Et son estomac a chuté.
Elle se précipita vers lui, prenant doucement sa tête dans ses mains et la berçant sur ses genoux. Au moment où elle leva les yeux vers Buffy, elle serrait une grande croix autour de son cou et lui demanda "Quand il se réveillera dites-lui bien que... dites-lui quelque chose de réconfortant, de sympathique." Dit-elle en essayant d'être sarcastique, pleine d'humeur et décontractée, et pourtant quand elle avait commencé à déclarer sa première phrase c'était comme, Jenny l'aurait pensée, comme pour dire ses adieux et vouloir s'excuser ou révéler ses sentiments pour son mentor, comme son père.
Jenny ne put s'empêcher d'essayer d'avertir la fille têtue une dernière fois "Si vous y allez, vous mourrez. C'est le destin." Elle ne pouvait s'empêcher de la vouvoyer depuis la première fois qu'elle la connaissait depuis qu'elle l'avait comme élève, en cet instant ce n'était pas son élève, c'était la tueuse, et elle agissait comme si elle était une étrangère, et voulait la traiter avec respect, presque avec crainte, comme si Jenny ne la connaissait pas vraiment.
Mais Buffy hocha la tête, acceptant son destin. "C'est possible. "Elle ramassa une arbalète sur la table et la regarda, ainsi que sa croix. "J'essayerai au moins qu'il meurt avec moi."
Sur ce, elle se tourna et quitta la bibliothèque, laissant Jenny la regarder partir avant que son attention ne soit attirée sur l'homme inconscient sur ses genoux.
Il avait l'air paisible comme ça... comme s'il dormait. Bien qu'elle puisse voir les débuts de ce qui était sûr d'être une belle trépointe se formant le long de sa mâchoire. Je vais devoir lui apporter de la glace quand il viendra, se rappela-t-elle.
Elle savait qu'elle aurait pu le déplacer à ce moment-là pour aller récupérer la glace, mais ... il y avait cette partie égoïste d'elle qui voulait rester aussi près de lui dans un moment sans surveillance.
Ses doigts caressèrent le long de ses pommettes, flottant à travers eux dans un baiser de plumes. Elle enleva lentement ses lunettes et les posa sur la table au-dessus d'eux, juste au cas où cela le désorienterait trop à son réveil, Jenny espérait qu'il soit aussi confortable, et tranquille et souffre le moins possible, et l'aider à se sentir mieux. Elle inspira par le nez et expira de la même manière en un souffle. "Rupert, Rupert, Rupert, Réveillez-vous, vous irez bien je vous le promets, revenez à moi, je prendrai bien soi de vous" Chuchota-t-elle d'une voix suppliante et l'encourageant à revenir espérant qu'il l'entend et soit attiré par sa voix pour revenir à lui et puis le réprimanda doucement. "Vous auriez dû savoir qu'il n'aura pas fallu affronter une tueuse et surtout pas une jeune fille aussi têtue qu'elle".
Au moins, il ne combattait pas le Maître.
La première chose qu'il remarqua fut son odeur, et il s'y plongea momentanément. Sentant la présence de Jenny, tout près de lui, et son visage à quelques centimètres du sien ; elle était si proche de lui, et sentit le tissu doux de sa robe.
Le sentiment de finaliste, cependant, était la douleur dans sa mâchoire. Plissant les yeux, il ouvrit la bouche pour parler, s'arrêtant alors que son souffle se bloquait. "Aïe." Il gémit doucement. Il fit une pause, les yeux toujours fermés. "Elle m'a frappé, n'est-ce pas." Il connaissait déjà la réponse - Bon Dieu, il sentait la réponse palpiter.
Jenny hocha la tête en signe de confirmation en murmurant "Elle vous a frappé " En déplaçant doucement ses doigts dans ses cheveux et les lisant avec précaution et faisant extrêmement attention et voulant éviter toute blessure après sa chute, prenant soin de sa tête, et déplaçant doucement le bout de ses doigts sur son cuir chevelu dans des signes apaisants et de soutiens.
Il ouvrit les yeux, fixant les bruns concernés. Il laissa échapper un petit rire haletant, souriant d'un air embarrassé, "Je suis désolée que vous nous ait vue comme ça, mais je n'ai pas vraiment de contrôle sur cette fille et je dois en quelque sorte la suivre, car elle a de l'instinct." Il a déclaré, un peu sur la défensive, alors qu'il commençait à se poser en position assise, "Elle est la Tueuse, vous savez. La force de la Tueuse et tout puissant," Giles s'arrêta, quand il sentit une main se posant sur sa mâchoire. "D'accord, taisez-vous maintenant, j'ai compris."
Giles osa, néanmoins, lui chuchoter et murmurer d'une petite voix qu'il ne se connaissait pas et qu'il ne reconnut pas, par crainte et aussi parce qu'il devait savoir pour Buffy "Elle est partie n'est-ce pas ? Elle n'a écouté personne." Jenny lui murmura, qu'en effet, Buffy était partie, après l'avoir assommé.
Jenny se pencha plus près de Giles, pour vérifier s'il allait bien, et parce qu'elle devait sentir qu'il avait besoin de réconfort et quelqu'un à ses côtés dans sa tristesse et sa détresse ; il voulait tellement lui dire, qu'il l'avait senti prêt de lui alors qu'il était évanoui, l'avait sentie l'appeler et l'encourager à revenir, sa voix l'appelant vers la lumière.
Le souffle chaud de Jenny à ce moment-là, près de sa joue, lui procura du réconfort et un bien-être irrésistible et des chatouillis sur sa joue, il tendit la main pour pouvoir la presser et caresser sa joue, il regarda dans ses yeux bruns, et elle dans les siens, verts. ; ils étaient si proches en ce moment, que Giles était tenté de se pencher un peu plus près et de l'embrasser. Mais il se retient de cette envie et ce besoin.
Il se pencha légèrement en arrière, se sentant un peu étourdi. Il retint son souffle en sentant ses seins pressés contre son dos, lui apportant son soutien.
"Là, là " Encouragea doucement Jenny en le pressant d'avantage contre elle, et essayant de le soulager et qu'il puisse se reposer, " Calmez-vous Rupert. Vous pouvez vous pencher en arrière, Rupert. Je vous ai."
Elle aurait voulu rajouter : Je suis là, je ne vous lâcherais pas, vous êtes contre moi. Mais ne le fit pas.
Jenny, lui expliqua également si Buffy n'était pas intervenue, n'y apparue, au moment, où Giles lui avait fait sa déclaration et lui avouant qu'il voulait affronter le maître lui-même à la place de la tueuse, Jenny aurait voulu et insister pour aller avec lui, au péril de sa vie ; car elle aurait refusé qu'il aille seule, peut-être que s'aurait été leur destin de mourir ensemble.
La déclaration était chargée et il se demandait comment elle l'interprétait. Il se permit de donner un peu plus de poids, se détendant contre elle pendant qu'il essayait de reprendre son souffle.
Jenny voulait s'enrouler autour de lui au moment où elle le sentait se détendre contre elle, son poids se pressant contre elle à tous les bons (et mauvais, pour la situation et le jour et tous) les endroits. L'arrière de sa tête reposait contre sa clavicule, les touffes épaisses de ses cheveux chatouillant juste sous son menton. Elle voulait enfouir son nez et ses doigts dans ces cheveux ... se perdre en lui, ne serait-ce que pendant un moment. Ne serait-ce que pour oublier le danger dans lequel ils se trouvaient.
"Comment vous sentez-vous ?" demanda-t-elle doucement, posant sa paume sur son front pour des raisons à son insu.
"Je sens..." Il s'interrompit et elle inspira, la retenant presque en attendant sa réponse.
Lorsqu'aucune n'est venue pendant une bonne quinzaine de secondes, sa fréquence cardiaque s'est accélérée. S'il a eu une commotion cérébrale et s'est évanoui à nouveau ... Mais cela ne devrait pas l'être, il ne risquait probablement rien, étant donné, et plus que Buffy l'avait frappé à la mâchoire et non à la tête.
"Rupert ?" elle essaya à nouveau, un peu plus stridente, incapable de masquer la panique.
Puis il a parlé. Lentement... comme si ça faisait mal de le faire. "Je me sens... Fatigué, et presque envie d'une sieste, mais je suppose que ce n'est vraiment pas le moment ?" Ce n'était pas une question, il voulait dire ce qu'il voulait dire, ils avaient un grand danger au-dessus de leur tête et une apocalypse qu'ils devaient neutralisées.
Jenny ferma les yeux et poussa un petit rire, masquant son soulagement. "Très bien, Rupert, essayez de vous lever... on va y aller doucement, d'accord ne vous inquiétez pas." Elle le prépara, guidant ses mouvements jusqu'à ce qu'elle soit certaine qu'il pourrait le faire par lui-même. Puis elle leva juste les mains derrière lui au cas où il deviendrait étourdi et retomberait à nouveau. "Prudemment... Allons, ça va aller, ça va aller, ne vous en faites pas" Elle l'encouragea doucement, à marcher jusqu'à la table, et à s'y assoir, en murmurant et chuchotant des encouragements, en fierté et sourire, qu'il s'en sorte si bien.
Quand il était debout, il se tourna lentement, pour s'assoir sur une chaise, pour lui faire face. Elle sourit et leva deux doigts. "D'accord... Regardez-moi, et dites-moi combien j'ai de doigts et combien vous vous me voyez ?"
Il la fixa momentanément, se concentrant sur son visage avec un air quelque peu vitré. Il baissa ensuite les yeux. "Huit." Il a déclaré définitivement. "Neuf si vous comptez le vert ondulé, et vous êtes deux, ou une dizaine, vous êtes toutes très belles", ajouta-t-il, tendant la main et traçant le long de son index.
Il sourit intérieurement en la regardant, les yeux écarquillés tandis que sa bouche s'ouvrit puis se ferma, se demandait si ce ne serait pas si grave plus qu'elle ne l'aurait pensé ou imaginé et que cela il en avait l'air, sans aucun bruit, rougissant timidement et silencieusement espérant que ce ne soit pas visible, aimant la façon dont les tables étaient retournées en sa faveur.
"Je plaisante." Il sourit, hochant la tête vers sa main. "Deux, et vous êtes toute seule, la seule et unique, vous êtes unique." chuchota-t-il pour lui-même, les derniers mots. Il tendit de nouveau la main, touchant légèrement chaque extrémité. "Vous voyez que je sais faire des blagues, et m'amuser." Jenny hocha la tête le regardant intensément et ne le quittant pas une seule fois du regard.
Il sourit sérieusement, l'entendant glousser alors qu'elle baissait la tête, ses cheveux tombant sur son visage.
L'apocalypse imminente momentanément oubliée, il s'autorisa un bref moment d'intimité, tendant la main et passant deux doigts dans ses cheveux, glissant doucement un brin derrière son oreille.
Il laissa échapper un souffle tremblant, sa main glissant pour prendre doucement le côté de son cou.
Jenny, se dégagea de son étreinte légère, et lui dit qu'elle allait, juste rechercher, un chiffon humide ou un gant, pour le presser d'eau fraiche sur son visage, partit mortifiée et blessée. Elle revient, quelques secondes plus tard, en lui appliquant le gant, qu'elle avait imbibé d'eau, et légèrement égoutté, et retiré d'eau, pour ne pas mouiller et tremper le sol, elle se rapprocha de Rupert, et lui appliqua avec douceur sur sa joue, en lui murmurant ; que tout irai bien, qu'il n'allait pas souffrir, Jenny se demandait, si elle le rassurait lui, ou alors elle-même ; Elle sentit, la main de Rupert revenir, vers sa taille et la rapprocher de lui, sons bras l'encerclant, alors que ses mains reprenaient leur emplacement initiale.
Jenny déglutit, et réussie à demander, murmurant "Est-ce que ça vous fait du bien ? Le gant d'eau froide je veux dire." Il hocha la tête la remerciant doucement de ses soins.
Jenny retint son souffle dans sa gorge lorsque sa main tomba sur le côté de son cou, certaine qu'il pouvait sentir son pouls s'accélérer contre son pouce. Ses yeux le parcouraient d'avant en arrière, à la recherche de la glaçure, à la recherche de cette faiblesse, des vertiges, qui le poussaient sûrement à agir aussi hardiment qu'il l'était.
Ce qu'elle a trouvé - une sobriété cristalline dans les verts - lui a presque coupé le souffle. Elle a dû détacher ses propres yeux de peur de se perdre... peur de se noyer dans le sien. Elle a donc visuellement tracé son visage ; chaque ligne, chaque cicatrice ... finissant finalement par la trépointe violette sur sa mâchoire.
Silencieusement, sa bouche a formé un "Oooh" sympathique, alors qu'elle tendait la main vers lui. Quand elle le toucha à peine, il attrapa son poignet et elle leva les yeux pour rencontrer son regard, effrayée de l'avoir blessé.
Jusqu'à ce qu'elle réalise qu'il avait toujours sa main sur son cou. Ils se regardèrent simplement, le regard brisé et les yeux dérivant sur les lèvres, puis recula. Lorsque son pouce caressa le dessous de son poignet, le sien caressa sa pommette.
Inclinant la tête, Jenny lui sourit ... espérant qu'il prendrait le feu vert silencieux qu'elle lui avait donné. Avec la fin du monde, quel mal y aurait-il à se livrer à l'attraction ne serait-ce que pour un moment ?
Elle se lécha les lèvres et l'attendit.
Il laissa échapper le souffle qu'il avait retenu, les yeux braqués sur ses lèvres alors qu'elle les humectait puis remonta vers ses yeux. L'excitation y fumait et il connaissait son reflet.
Il glissa sa main pour prendre l'arrière de sa tête, les doigts écartés vers la nuque. Les yeux reposant à nouveau sur ses lèvres, il ouvrit la bouche pour parler avant de refermer ses lèvres, ne sachant pas quoi dire.
Avec une légère pression, il l'a incitée à avancer alors qu'il s'approchait lui-même. Leurs visages étaient proches, si proches qu'il pouvait sentir son souffle sur ses lèvres. Il leva les yeux une dernière fois alors que leurs lèvres se touchaient à peine, un murmure de pâturage, avant de les fermer, et de s'abandonner à elle.
Voulant ce moment d'intimité avec elle, qu'il avait tant attendue ; mais comment réagirait-elle à tout ceci, peut-être que c'était juste l'émotion de tout ceci, et de l'avoir vue frapper, à quelques millimètres des lèvres de Jenny, il se figea et réussit un peu à s'éloigner ; et lui murmura :
"On ne peut pas faire ça, je ne peux pas vous faire ça je suis désolé." Jenny hocha la tête de compréhension et savait en reprenant ses esprits que ce serait une grave erreur "nous, nous devons, appelez pour moi Willow, et Alex d'accord et dites-leur de me rejoindre ici d'accord, leurs numéros de leurs domiciles sont sur le comptoir ?"
Jenny acquiesça et dit qu'elle le ferait, Giles avait pris le gant, qu'elle lui avait apporté, et le pressant sur sa joue, tandis que Jenny, réussi rapidement à trouver le numéro de Willow. Elle prit le téléphone et le composa, doucement, il eut la sonnerie d'attente, attendant doucement à chaque sonnerie que quelqu'un réponde :
"Halo, oui bonsoir, Qui est à l'appareil ?" C'était une voix de femme adulte, que Jenny ne reconnut pas, elle retient son souffle espérant pouvoir parler à Willow.
"Oui, bonjour Madame, excusez-moi de vous dérangez, mais suis-je bien à la résidence des Rosenberg ?" La voix, de la femme parue soupçonneuse et répondit que c'était le cas, et lui demanda qui elle était, et si elle appelait pour essayer de leur vendre quelque chose, Jenny attendit patiemment que la femme arrêtait de parler, et laisse Jenny s'exprimer, "Non, madame, en fait, j'appelle pour pouvoir parler avec Willow je suis... Je suis l'une de ses amies."
La femme poussa un léger "Oooh." Et Jenny l'entendit l'appeler, éloigner du téléphone, en criant à Willow, qu'il y avait quelqu'un pour elle au téléphone, une de ses amies ; la femme revient au téléphone et s'adressa à nouveau out souriant à travers le téléphone à Jenny "Oui excusez-moi J'appelai Willow, elle arrive, attendez un peu, je suis sa mère, je suis Sheila Rosenberg." Jenny parlait un peu avec Sheila, et entendit à un moment, le téléphone, un bruit, et il changeait de main, et Jenny pu entendre soulager d'entendre la voix de son élève.
"Oui ? Allo, qui est-ce ? C'est toi Buffy ?"
Jenny se racla la gorge, et parla doucement et vite pour ne pas attirer l'attention sur eux, des parents de Willow, Jenny, se méfiait de cette femme, Sheila, la trouvant froide et peu sympathique, "Euh non, Willow, c'est moi, c'est Jenny... Euh Mlle Calendar ; excuse-moi de t'avoir dérangée à cette heure et de mettre fait passer pour une de tes amies, mais écoute, Giles a besoin de toi ainsi que d'Alex à la bibliothèque, peux-tu venir le plus vite possible."
Willow écoutait attentivement, les oreilles alertées et le visage alarmé, et entendit Jenny qu'elle appellerait Alex pour le prévenir de venir "Euh merci à vous, Mlle Calendar." Chuchota Willow pour ne pas être entendue de sa mère "Mais que se passe-t-il ? Comment êtes-vous au courant de tout ceci ? Si vous voulez, j'arrive le plus vite possible avec Alex, c'est moi qui le préviendrais, d'accord."
Jenny hocha la tête, bien que Willow ne pût pas la voir faire ce geste, alors elle continua à parler, "D'accord Willow, écoute c'est une longue histoire, on te racontera à toi et Alex une fois que vous serez, ici."
"D'accord à tout à l'heure, merci de m'avoir prévenue, Mlle Calendar." Dit Willow avec reconnaissance et soulageant, mettant fin alors à la conversation, en mettant et en entendant par Jenny une tonalité. Jenny avait expliqué à Willow que Giles n'avait pas pu appeler lui-même car, Giles s'était évanoui après que Buffy l'ais frappé.
A la fin de l'appel et la conversation, Jenny revient vers Rupert, lui expliquant que ce serait Willow qui contacterait Alex, qui la regardait avec reconnaissance, en lui murmurant "Je vous remercie."
Jenny le regarda un moment souriant nerveusement, se tenant devant lui, et déglutit un peu ; Avec un sourire hésitant, elle déclara qu'elle allait lui apporter de la glace, pour son ecchymose qui commençait à se former sur sa joue, il la remercia une nouvelle fois pour tout ce qu'elle ; et battit en retraite précipitamment, mais sprintait pour le bureau de l'infirmière. Une fois qu'elle se referma dans le bureau sombre, elle soupira et ferma les yeux, voulant que sa fréquence cardiaque ralentisse.
Son toucher.
Ses yeux fumants.
Ses lèvres.
Et ce murmure d'un baiser qui les envoya presque au-delà de cette ligne qui disparaît rapidement. Jenny voulut remercier Rupert silencieusement, pour leur avoir empêché une grave erreur qui aurait pu lui couter chère.
Se raclant la gorge, elle jeta un coup d'œil à la recherche d'un sac de glace et, en en trouvant un, dévissa le capuchon et laissa tomber plusieurs glaçons à l'intérieur avant de le sceller et de retourner délibérément à la bibliothèque.
Alors qu'elle s'approchait de plus en plus, ses pensées devinrent de plus en plus cruelles, lui jouant des tours - la convaincant que Rupert ne voulait peut-être pas l'embrasser.
C'était le moment.
C'était la proximité.
Le putain de monde se termine et il voulait une dernière bise, peu importait qui.
Elle franchit les doubles portes de la bibliothèque, et repérant qu'entre-temps Willow et Alex étaient arrivés aussi vite qu'ils l'avaient promis, et était maintenant en train de planer autour de Rupert. Aussi loin que possible et aussi doucement que possible, elle pressa le sac de glace contre sa mâchoire. "Là."
"Je vous remercie."
Leurs yeux se rencontrèrent alors qu'il se penchait pour s'accrocher à la banquise, les doigts échangeant de la chaleur pendant un instant - chaleur qui, craignait Jenny, pourrait faire fondre la glace à l'intérieur destinée à soulager la souffrance du bibliothécaire.
Elle chercha un signe dans ses iris verts, mais ne put voir au-delà du regret. Alors, elle fit un léger sourire aux lèvres fermées et laissa ses yeux brillés leurs excuses en arrière avant de s'éloigner et d'aller de l'autre côté de la table, appuyée contre une étagère.
"Alors Giles, vous vouliez nous parlez de Buffy. Que se passe-t-il ?" Déclara avec hâte Alex, rejoint par Willow qui continuer sa ligne de pensées, en déclarant "Oui Giles, que s'est-il passé ?"
Giles se rassit sur la chaise, le coude posé sur le bras, la main soutenant le sac de glace où sa mâchoire reposait. Il se pencha plus près, pressant le côté de son visage dans la fraîcheur engourdie.
Ses doigts brûlaient toujours lorsque leurs mains se frôlaient et il ouvrit les yeux, la regardant ouvertement. Ses lèvres se contractèrent, désirant son goût. Il soupira, essayant de réprimer ces sentiments, sachant que ce n'était pas le moment de laisser sa libido appeler les coups de feu.
Il ferma momentanément les yeux, écoutant Alex exprimer son ressentiment nouvellement développé envers Giles, le questionnant sur la façon dont il pouvait laisser Buffy aller à sa destinée. Quand il eut expliqué ce qui s'était passé avec eux, et la vérité et l'existence de prophétie.
"Comme en témoigne le beau bleu qui orne ma joue, elle a agi sans autorisation." Déclara en s'exclamant Giles énervé, en en totale impuissance, et qu'après qu'Alex lui avait demandé ; comment il avait pu l'y autoriser.
Alors que Willow posait la question inévitable - comment aider Buffy, et qu'il faudrait la rattraper - Jenny a ressenti le besoin d'intervenir et de leur rappeler l'apocalypse imminente. Alex lui a retourné quelque chose, tandis que Willow a demandé une question, comment se faisait-il qu'elle connaissait tout cela, et était étonnée tout en le disant et sur le fait d'être dans une sorte de "groupe" et que Willow si Jenny y était membre à présent.
"Hey !" Elle fit une grimace et cachait son indignation et sa voix aigüe, pour que tout le monde se rappelle qu'il y avait un plus grand danger à faire face et auquel il fallait se préparer, tendant ses bras comme pour retenir le vif de l'adolescence, devant se retenir de leur rappeler qui était les adultes et les enseignants. "Une fois que le Maître sera libre, l'enfer va s'ouvrir, les démons débarqueront, ce sera l'anémie générale."
Alors qu'Alex continuait à parler de sa bien-aimée Buffy, elle et Rupert échangèrent un regard d'exaspération, les sentiments momentanément poussés au second plan.
" Encore faudrait-il savoir où elle est." Résonna et rappela Rupert, calmement.
Mais Alex a juste marmonné quelque chose à propos de savoir comment le découvrir avant de marcher, en les laissant avec une seule adolescente, une jeune fille totalement sans défense, de plus à gérer. Jenny se demandait comment il ferait pour la retrouver, et vit Rupert, la regarder et lui faisant comprendre et lui rappelant de ce qu'il lui avait dit, qu'Angel faisait partie en quelque sorte du groupe, et qu'Alex allait surement lui demander de les aider ; elle ne devait pas s'inquiéter, il lui serra la main, la pressant, lui disant qu'elle n'avait rien à craindre avec ce vampire, car c'était tout de même un vampire.
Il est vrai qu'il était mystérieux, mais il était très ami avec Buffy et digne de confiance, savant toujours, presque, ce qu'il fallait faire et avait toujours un maximum d'informations et de préventions et d'instincts à leur donner ; Jenny secoua la tête, rassurait et se demandait si elle ne s'était pas trompée sur lui, et son peuple l'avait mal jugé depuis qu'il avait changé, peut-être est-ce un gentil ?
Giles demanda doucement à Jenny, si elle voulait s'éloigner et rentrer en sécurité chez elle tandis qu'il en était encore temps ? Si elle voulait rester en dehors de tout cela, de tout ceci, en plus du danger ?"
Jenny se rapprocha doucement et prudemment de lui, en lui souriant avec gentillesse et lui assurant en chuchotant, que non, elle resterait elle était trop impliquée maintenant. Et qu'elle ne le voulait pas savoir en danger, ni Willow et les autres. Elle ne voulait pas retourner chez elle et se cacher, pendant que la fin du monde arrivait, et elle resterait, avec lui, qu'il ne devait pas être seul, et qu'elle y resterait jusqu'à la fin, si nécessaire.
Giles lui sourit avec gratitude. Et inquiétude et fierté et admiration, Jenny lui sourit et en retour lui rendant son sourire, il lui prit sa main dans la sienne.
Sa mâchoire lui faisait toujours mal, mais comme beaucoup de ses blessures et ses années passées à les soigner, il avait appris à faire face et à ignorer.
Il sourit tristement, sachant qu'il appliquait souvent la même mentalité à ses émotions.
Il jeta un coup d'œil autour d'une des bibliothèques, les yeux espionnant sa forme alors qu'elle finissait de remuer son thé. Il sourit doucement, se sentant un idiot romantique à l'intimité notée qu'elle buvait son thé, mais plus encore, s'y étant aidé.
Il se retourna, la tête inclinée sur le côté tandis que son doigt glissait sur les différents titres de sa section de démonologie - bien caché du reste de ses tomes. Il repensa à leur conversation, essayant silencieusement de contrôler la colère qui s'était levée comme la bile quand Alex avait été irrespectueux envers Jenny.
Ce n'était pas un club de popularité ni une activité de loisirs. C'était un groupe choisi de personnes - toutes destinées à être ici pour lutter contre le destin imminent. Une fois à l'intérieur, des vies étaient en jeu. C'était une décision consciente pour tout le monde, sauf lui-même et la Tueuse. Les deux jeunes avaient choisi, tout comme Jenny, et il souhaitait vraiment qu'il en soit plus conscient.
Il déglutit difficilement, jetant à nouveau un coup d'œil à sa forme. Elle a choisi quand elle aurait pu facilement s'éloigner. Elle a choisi d'aider à se battre, mettant sa propre vie en danger. Hochant la tête pour lui-même, il jura de la protéger. Il ne laisserait aucun mal à son chemin et l'arrêterait personnellement si c'était le cas.
"Je vous le promets, Jenny," murmura-t-il doucement, souriant à sa forme inconsciente, derrière les étagères alors qu'il regardait la table, où elle était assise avec Willow, et se permettant de prononcer son prénom pour lui-même n'osant pas s'adresser à elle comme cela, car pour lui ce serait une forme d'inconvenance, ils ne se connaissaient pas encore assez bien pour cela.
Prenant une profonde inspiration, il atteignit le dernier tome en question, sans même avoir à le regarder. Le plaçant au sommet d'une pile qu'il tenait solidement dans ses mains, il retourna au centre de la bibliothèque, pour rejoindre Jenny et une Willow très distraite.
" Le Maître est le plus vieux vampire dont on ait fait mention. Jusqu'où iront ses pouvoirs s'il refait à la surface ? Les textes sont muets sur le sujet."
Prenant ce qu'il a dit avec un hochement de tête, Jenny tendit les paumes, l'une d'entre elles enroulée autour de sa tasse de thé (qu'elle espérait qu'il ne manquerait pas. "D'accord, voici ma question : " Quand elle le sentit s'arrêter derrière elle, elle y entra " l'enfer ouvre ses portes."
Elle s'interrompit, jetant un coup d'œil autour d'elle au sol, la voyant mais ne la voyant pas vraiment en réfléchissant.
"Oui."
Elle se tourna vers lui et termina sa question. " Mais où ? L'enfer est sous la terre où le Maître est coincé. Où va-t-il sortir ?"
Jenny regarda le même regard de confusion vide qu'elle savait qu'elle arborait probablement alors qu'il commentait, "Ah oui c'est crucial." Puis, ce fut comme si un interrupteur était actionné en lui et il devint soudainement animé "Bon, cherchez dans les chroniques de magie noire..."
"Oui." Elle tendit son bras libre pour l'aider à remettre l'un des livres les plus gros et les plus épais entre ses mains. Et, ce faisant, sa main effleura par inadvertance juste sous sa poitrine. Ses yeux se posèrent sur les siens, se demandant s'il avait même remarqué.
Il s'est forcé à continuer, ne se permettant pas de s'attarder sur la sensation illicite de son sein. Cela ne faisait qu'une seconde, mais la chaleur s'était accumulée dans le creux de son ventre. Se raclant la gorge, il essaya de le faire oublier. Il était impressionné par la perspicacité de Jenny, et était fier qu'elle ait posée une question que lui-même n'avait pas vraiment pensée ; le fait est qu'il n'avait pas pensé où cela allait se dérouler, s'ouvrir plus précisément.
Assis, il se tourna vers la jeune rousse, essayant d'attirer son attention. "Et, Willow ?" Comme elle n'avait toujours pas répondu, il éleva légèrement la voix, sachant qu'elle s'inquiétait pour ses meilleurs amis. "Willow ?"
Après avoir reçu une réponse auditive, il a continué, ouvrant quelques livres et les feuilletant. " Cherche dans les textes classés géographiquement. Essaie de faire des regroupements entre les lieux des incidents étranges."
Elle a accepté et a continué son chemin, les laissant tous les deux seuls. Il a mémorisé la sensation de sa courbe - si brève qu'elle soit maintenant gravée dans son cerveau. Il espérait qu'elle ne le considérait pas comme un pervers, se demandant s'il devait aborder le sujet et lui faire savoir que c'était une erreur. Il leva les yeux timidement, son souffle se reprenant alors qu'il rencontrait son regard.
Dès que leurs yeux se rencontrèrent, elle sut ce qu'il pensait. Et malgré le fait que le toucher avait été accidentel, elle ne pouvait s'empêcher de le taquiner. "Vous savez, vous êtes vraiment méchant de me taquiner et m'embêter ainsi, l'Anglais. Profiter d'une fille quand elle n'a pas les mains libres pour se défendre." Elle baissa les yeux sur le livre dans ses bras, avec un sourire narquois.
En vérité, elle n'avait pas fait attention au toucher. Pas du tout. Cela envoya des picotements directement au cœur d'elle, directement sur ce minuscule paquet de nerfs en son centre, lui faisant mal pour des touches plus illicites de ses mains douces.
Le son de lui bégayant une explication lui donna raison de lever les yeux, lui souriant dans l'espoir qu'il se rendrait compte qu'elle ne pensait pas qu'il était vraiment perverti ou prédateur.
Giles se leva, balbutient, essayant de faire des excuses maladroites, et dit qu'il ensuite, qu'il devait aller chercher d'autres livres dans les étagères, pour leur rechercher, elle ne lui répondit en ne détournant pas le regard de son livre de ses mains qu'elle était en train d'étudier. Giles partit le plus rapidement, sans pour autant lever de suspicions, qu'il était gêné, Une fois, réfugié à travers les piles et nombreuses étagères, il posa et pressa son dos légèrement contre une étagère, mais pas trop fort pour éviter de la briser ou le faire tomber, il respira en inspirant et expirant fortement, en poussant des soupirs de soulagement ; il se demandait ce qu'il lui arrive tout autour de Jenny, il avait le visage rouge et avait l'impression d'être brulant, à chaque fois qu'il était près d'elle depuis ce soir, il se sentait nerveux, un désir, une envie de l'avoir pour lui, son excitation se sentit forte et puissante, jamais il n'avait ressenti cela pour personne d'aussi fort avec personne, il a eu bien sûr de petite-amie dont il avait été attirée, mais jamais, il aurait pensé aux mots "amour" ou "amoureux", il avait ressenti cela pour une fille plus jeune que lui, autrefois il y a bien longtemps, cela Giles avait l'impression que c'était il y a des siècles, jadis, et c'était il y a longtemps, au début de sa vingtaine, mais ce n'était arrivé qu'une seule fois.
Il essaya de secouer la tête et de sortir de telles pensées de sa être, Jenny était une de ses meilleures amies la plus précieuse et la plus proche ; il ne pouvait pas et ne devait pas être amoureux d'elle c'était impossible.
Ses pensées furent coupée quand il entendit des frottements du tissu, et bruissement de vêtements, et des pas féminins comme il reconnut comme étant ceux de Jenny, pensant qu'elle allait la rejoindre, il devient nerveux et impatient, un nœud dans son estomac, espérant la voir, mais ce n'était pas vers lui qu'elle se dirigeait, Giles fronça les sourcils et la regarda, l'observant et l'espionnant, en déplaçant et à travers quelques livres ; il entendit, d'autres pas, ceux de Willow, et entendit, la jeune fille se plaçant en s'asseyant légèrement contre sa chaise, en reniflant, et sanglotant, et des larmes et reniflements ; Jenny s'approcha de Willow :
"Oh Willow ma chérie." Dit-elle en s'agenouillant "t'inquiète pas, tu es courageuse, je sais c'est enfin je pense que tout ceci doit être très dur pour toi et ce qui se passe durant tous ces jours, mais il faut que tu sois forte et courageuse ; tu es la personne la plus extraordinaire que je connaisse. Personne de ton âge ne devrait subir et faire face à ce que tu vis je le sais, mon poussin, mais t'inquiète pas je suis là, je suis là et Giles, on veillera sur vous, vous tous, n'es pas peur, personne ne te fera de mal."
Jenny essaya les larmes de Willow en les essuyant avec son pouce, tandis que Willow reniflait exprimant ses excuses auprès d'elle, qu'elle est une idiote, et as dû être courageuse, elle a peur, et tout cela lui fait si mal.
"Je sais que cela te fait mal, mais tu verras la douleur s'estompera et cela ne fera plus mal au bout d'un moment."
Giles retient son souffle, devant la scène et les bruits ainsi que les murmures de Jenny, jamais il ne l'avait vue si courageuse, douce, maternelle sans taquiner et à son plus grand naturel et sa grande gentillesse et une grande bonté, à ce moment son estime pour elle ne fit qu'augmenter et s'intensifier ainsi que ses sentiments ; Jenny ne lui avait pas mentit, quand elle lui avait avouée combien elle était proche de Willow, et étaient amies, cela se voyait dans leurs interactions, Willow avait une admiration sens faille, et un grand respect pour Jenny, et un grand amour, et grand respect, Willow ferait n'importe quoi pour Jenny, et elle aussi.
Giles sourit de nouveau à tout ce qu'il avait entendu, et essaya de reprendre ses esprits et aussi, son esprit centré sur les points de recherches, et sortie des piles pour revenir où il était assis auparavant. Tandis que Jenny revenait, où elle fut assise avec lui.
Il détourna son regard, décidant de simplement ignorer la situation, avec l'espoir aveugle qu'elle disparaîtrait.
Il baissa la tête, plus bas que nécessaire, faisant semblant d'être complètement fasciné par les mots.
Les yeux écarquillés, il la regarda, il voulait lui répondre sur ce qu'elle avait dit plus tôt. "Vous aimez vraiment m'embarrasser, n'est-ce pas ?"
"Oui, je suis désolée," gloussa-t-elle en secouant la tête. "C'est juste ... si facile."
Il a énormément soufflé contre elle et est retournée à sa lecture, manifestement contrariée qu'elle l'ait énervé.
Lentement, elle but une gorgée de thé, le regardant par-dessus le bord de sa tasse, les lèvres picotant à la simple pensée que peut-être ses lèvres, à un moment ou à un autre, avaient touché le même endroit.
"vous savez," murmura-t-elle, penchant pensivement la tête et faisant tournoyer son doigt autour du bord de sa tasse. Une moitié de sa bouche se fissura en un sourire, et elle garda les yeux baissés en lui disant doucement : "vous êtes mignon quand vous êtes gêné."
Elle sentit ses yeux se lever vers elle mais elle ne leva pas son propre regard. Au lieu de cela, elle a poussé quelques mèches de cheveux errants derrière son oreille pendant que sa bouche coulait sans elle, révélant ses pensées secrètes. "Le fait est que vous êtes mignon tout le temps."
Elle reprit, un regard et masque sérieux en murmurant, qu'elle devait parler avec Willow et la consoler, qu'elle était inquiète, et se confia à Giles, et lui murmurant, lui révélant, "Pauvre Willow, elle est vraiment touchée par tout ceci et si fragile mais à la fois si forte, je veux être avec elle et la protéger comme vous le faites avec Buffy."
Rupert la regarda en lui souriant avec compassion et compréhension en hochant la tête en étant d'accord sur son point et avec elle ; ensemble, ils allaient veiller l'un sur l'autre et sur chacun de leurs protégés.
Il la regarda, les lèvres pincées de contemplation. Ses yeux étaient cagoulés, le visage légèrement plié et obsédant sa capacité à lire ses intentions.
Il pencha légèrement la tête sur le côté, se sentant plus gêné que flatté ; juste parce qu'elle pensait qu'il était mignon ne voulait pas dire qu'elle voulait passer plus de temps. On peut toujours admirer un objet mais pas forcément vouloir la marchandise. Oui, c'est probablement ce qu'elle voulait dire, se dit-il. Elle venait juste de la taquiner. Mais tout en étant sérieuse sur ses sentiments pour lui-même, et sur tout le groupe et en particulier avec Willow, en cela il la respectait, beaucoup plus et plus fortement et férocement.
Il baissa les yeux sur son livre, crayonnant quelques notes et ne sachant pas quoi lui dire d'autre.
Après des moments de silence, il appuya un coude sur la table, une frustration évidente dans sa voix, ils étaient tous deux en train de réfléchir après avoir lu différents passages du manuscrit "Essayons de réfléchir." Il ôta ses lunettes, se frottant les yeux fatigués " Les vampires commencent à se réunir et ils attendent le Maître. Ils forment son armée."
Jenny essaya d'ignorer le sentiment de naufrage qu'elle ressentit lorsque son flirt resta dans l'air entre eux, juste suspendu dans les limbes. Tout comme ils l'étaient, semblait-il. Un pas en avant et dix pas en arrière. Feraient-ils pour toujours cette danse ?
"C'est devant l'enfer qu'ils se rassembleraient ?"
Ce fut alors que Willow fit de nouveau connaître sa présence, et Jenny espéra fugitivement qu'elle n'avait pas entendu la tentative plutôt embarrassante de flirt. Cependant, elle n'a montré aucun signe de cicatrices émotionnelles, alors elle a pensé qu'elle était en sécurité. Au lieu de cela, Willow a décrit la dernière tentative du Maître de quitter la bouche de l'Enfer - la récolte, une récolte de sang.
"Où ont-ils opéré ?"
Elle regarda alors les yeux de Rupert s'élargir, la réalisation se levant. "Le Bronze."
La réalisation ne frappa Willow qu'un battement plus tard "Le Bronze." répéta et déclara-t-elle après Giles, et une terreur, et réalisation et une pensée effrayante fit son chemin dans son esprit "Le Bal !"
Alors que Rupert se levait de son siège, il enfila ses lunettes et s'exclama humblement : "Il faut les prévenir."
Jenny se leva d'un bond, sachant qu'il devait être disponible pour sa Tueuse si elle avait besoin d'aide. Elle tendit ses bras pour l'empêcher de bouger, le touchant presque mais pas tout à fait. Elle ne pouvait toujours pas s'y résoudre. Réussissant à arrêter et faisant arrêter Rupert, " On y va. Vous vous trouvez un moyen de tuer les créatures diaboliques." Elle attrapa son sac à main et commença à diriger Willow vers la porte, ne voulant pas qu'elle y aille seule, et non plus Jenny n'y aille seule, et surtout ne voulant pas quitter sa protégée des yeux et veiller sur elle. "Ma voiture est au parking."
Ce n'était pas comme si elle manquerait à Rupert beaucoup de toute façon.
Son cœur se serra et il eut l'impression qu'il allait vomir. Impliquer déjà Jenny dans le facteur de recherche de leur devoir, la mettait en danger. Mais maintenant, il la regarda ramasser son sac à main, elle sortait dans le champ. Non armé et non préparé.
Il se sentait nauséeux en la regardant commencer à partir.
Elle sortait sans protection. Sans sa protection.
Il a finalement trouvé sa voix. "Surtout ne vous séparez pas ! Et je vous en prie, ne faites pas de folie." Il aboya son ordre, hochant la tête quand Willow répondit, mais ses yeux étaient sur Jenny tout le temps.
Sa tête nageait alors qu'elle se précipitait hors de l'école, fouillant dans son sac à main. Willow était près d'elle, demandant quelque chose sur ce qui se passerait si les vampires arrivaient au Bronze avant eux, mais Jenny pouvait à peine se concentrer.
Avec la combinaison de l'apocalypse imminente, des signaux mixtes que Rupert lui envoyait, et de ses propres sentiments contradictoires, elle était surprise qu'elle soit toujours debout.
L'inquiétude qu'il lui témoignait avant leur départ lui réchauffait le cœur... jusqu'à ce qu'elle recommence à deviner ses intentions, en supposant que, plutôt que de s'inquiéter pour elle, il se préoccupait du bien-être d'un de ses élèves.
Quand elle a finalement trouvé ses clés, elle a levé les yeux et s'est arrêtée net dans ses traces à la vue devant elle "ça n'a pas d'importance !" elle a répondu à Willow, passant son bras devant la jeune fille la stoppant et la protégeant de tout danger.
"Pourquoi ?" La jeune fille était visiblement distraite, en rejoignant Jenny à côté d'elle, se rapprochant, et Jenny tendit son bras pour l'empêcher de marcher plus loin alors que leurs deux yeux se tournèrent vers ce qui se passait devant eux.
"Ils n'ont pas l'air d'aller au Bronze." Vampires. Dans tous les sens. Les entourant. Couper toutes les sorties possibles. Elle ne pouvait pas respirer, ne pouvait pas penser. Ne pouvant rien faire d'autre qu'écouter le bruit de son cœur battre dans ses oreilles. Elles regardent devant elles et voient une horde de vampires s'approcher. Ils arrivent de tous les côtés. Elles se retournent et en voient d'autres qui leur bloquent le chemin. Elles sont encerclées.
"Qu'est-ce qu'on fait ?" elle a finalement trouvé sa voix, demanda à Willow une réponse qu'elle ne pourrait évidemment pas lui donner, la pauvre chose était aussi effrayée qu'elle, même si elle savait que Willow ne serait pas en mesure de répondre à sa question. Peut-être qu'une seule personne le pourrait. Et il était actuellement enfermé dans la bibliothèque, consultant des livres sur la Prophétie.
Willow tremblait, Jenny essaya de la protéger de son corps mince, et de la cacher à la vue des vampires, espérant qu'ils ne la verraient pas et ne verraient qu'elle ; et ne s'attaqueraient qu'à Jenny, et Jenny seule, et que si l'une d'elles devait mourir durant la nuit ce serait Jenny ; elle réussit à chuchoter "T'inquiètes pas, t'inquiètes pas, Willow, je te protégerais, je suis là, je ne te laisse pas." Willow tremblait de plus en plus en disant qu'elle essayait et qu'elle savait et faisait confiance à Jenny de toute son âme et sa vie, "Surtout ne tremble pas, les vampires peuvent sentir la peur des humains, et cela leur donne plus faim, et plus d'envie, car ils trouvent notre sang plus appétissant et plus bouillant."
Willow poussa un petit cri, et tremblait se cramponnant à Jenny, et s'arrêta grâce au geste à ne prendre le contrôle d'elle-même "D'accord, pardon, je n'y peux rien, j'ai peur." Jenny ne put s'empêchée de tourner légèrement son regard et sa tête vers Willow, et lui dire en toute honnêteté qu'elle aussi avait peur, doutant que cela aiderait la jeune fille et l'apaiserait.
Des cris de pneus ont interrompu sa ligne de pensée, de questionnement interne, et elles se sont toutes les deux tournées pour voir Cordélia Chase se relever, un regard paniqué dans les yeux alors qu'elle s'exclamait : "Grimpez ! En vitesse."
Elles n'avaient pas besoin d'être averties deux fois. Elle et Willow plongèrent pratiquement dans la voiture alors que Cordélia racontait quelque chose sur ce qu'elle avait fait plus tôt dans la soirée avant que les vampires ne commencent à venir vers elle. Jenny rentra et s'assit sur le siège passager à l'avant, et Willow à l'arrière.
Et à peine avaient-ils monté dans la voiture et fermé la portière qu'un des vampires a plongé dans la voiture. Elles crièrent tous les trois.
"Qu'est-ce qu'on peut faire ?" Jenny se surprit à demander à haute voix, se retournant vers Willow la regardant pour voir si elle allait bien, horrifiée et inquiète, le visage terrifié. Et encore une fois, elle a supposé que le seul endroit avec la réponse fût dans la bibliothèque.
Comme si elle sautait dans son courant de conscience, Willow s'exclama : "Il faut retourner à la bibliothèque !"
"Tenez-vous bien. C'est partie." Cordélia n'avait pas besoin qu'on lui explique, et savait pourquoi il fallait se rendre à la bibliothèque Avec un regard déterminé dans ses yeux, Cordélia décolla, les pneus crissant tandis qu'elle roulait tout droit vers l'école.
Les yeux de Jenny s'élargirent alors que les portes de l'école se rapprochaient de plus en plus. Elle entendit faiblement Willow commenter qu'ils se rendaient généralement à la bibliothèque, avant que Jenny ne ferme les yeux et ne se fasse la promesse que, si elle traversait la nuit, elle affronterait de front ses sentiments alambiqués pour la bibliothécaire.
Il leva les yeux, les entendant avant de les voir, il entendit des bruits et un moteur de voiture, des portes se détruisant ainsi qu'un couloirs et murs. La panique le frappa et il se leva, la voix rauque de peur. "Que se passe-t-il ?" Il regarda Jenny, Willow et Cordélia devant eux, alors qu'elles fermaient les portes, s'appuyant sur eux. Des vampires entrent à toute allure dans le couloir alors que les filles étaient sorties de la voiture, hurlant tout en courant dans la bibliothèque. Elles avaient fermé les portes derrière elles juste au moment où les vampires arrivent. Les filles s'adossent aux portes.
"Des ennuis." Jenny répliqua en tenant la porte fermée.
"Pourquoi est-ce qu'ils viennent ici ?" Hurla-t-il, sachant que c'était de la rhétorique. Il vint à leur aide alors qu'ils commençaient à empiler des meubles contre la porte, saisit un meuble et il l'amène jusqu'à la porte et place le meuble devant la porte puis il saisit la photocopieuse et l'utilise aussi pour bloquer la porte, essayant de garder les vampires à l'extérieur. Une partie de lui voulait la cacher, la garder en sécurité mais il se rendit compte qu'il avait aussi besoin d'elle à ses côtés. Sa présence était inestimable et il a pris note de lui faire savoir s'ils survivaient. Il déglutit difficilement, attirant son attention et partageant un moment qu'il ne pouvait pas tout à fait déchiffrer. Il secoua la tête, levant les yeux vers les rangées et les rangées de livres. Non, pas s'il survivrait à cette chose, même s'il devait mourir en les protégeant.
Le cœur de Jenny tonnait dans ses oreilles maintenant, le son du sang qui coulait dans ses veines presque aussi fortes que les cris des filles et le grondement des vampires essayant actuellement de briser les portes de la bibliothèque.
Elle regarda Rupert se précipiter à leur aide, tentant de barricader la porte et se faisant frapper la tête par l'un des vampires alors qu'il le faisait. Instinctivement, sa main se dirigea vers sa tête, apaisante, tandis qu'elle restait pressée contre la porte, essayant de l'appuyer de tout son poids pour conjurer leur destin imminent.
Non. Ils ne mourront pas ce soir. Elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour protéger les filles, et elle resterait fidèle à Rupert jusqu'à la fin. Et elle était juste assez têtue pour rester dans les parages afin qu'elle puisse lui faire savoir exactement cela.
Il leva les yeux vers elle lorsque ses doigts quittèrent ses cheveux, mille questions reflétées dans le vert de ses yeux. Elle voulait s'adresser à eux, savait qu'il voulait s'adresser à eux, mais ... de toute évidence, il y avait des choses plus importantes à portée de main ici.
Alors qu'il se déplaçait pour saisir la photocopieuse, elle se précipita en avant, se pencha à la taille pour l'aider, soutenant le bas de son dos alors qu'il poussait la lourde machine contre la porte.
Une fois qu'ils ont ensuite calé un chariot de médias en bois sur le dessus de la photocopieuse, elle l'a vu se retourner par-dessus son épaule et Giles les alerter : "Ils arrivent aussi par derrière !"
Sans réfléchir, elle s'envola pour eux avec Willow, qu'elle lui avait dit avec empressement et précipitation "Viens vite !" qui suivait de près, espérant juste qu'ils pourraient supporter de retenir une autre bande de vampires.
Il se délecta de la sensation de sa main dans ses cheveux, chatouillant l'endroit juste derrière son oreille. Pendant un instant, tout allait bien. Tout allait bien se passer, à cause de son toucher. Son souffle était retenu et il la fixa, se sentant étourdi et excité. Il savait que c'était en partie de l'adrénaline, mais il ne pouvait pas nier qu'elle était la principale cause de ces sentiments agités.
Il la regarda alors qu'elle et Willow accouraient vers les piles, suivant son observation exclamée. Il sourit doucement : c'était une combattante. Pas une entraînée, mais dans son cœur.
Il les regarda renverser certaines des étagères contre les piles, avant d'entendre quelque chose dans son bureau. "Mon bureau..." observa-t-il bruyamment, laissant Cordélia s'occuper des portes et seule se charger de la porte principale. Il a couru jusqu'à son bureau, sécurisant la zone.
Soudain, il entendit la voix de Jenny, l'impliquant de l'aide tandis que les cris de Willow résonnaient dans la bibliothèque trépidante. Il se précipita, le cœur dans la gorge alors qu'il assistait à la scène devant lui, de peur de le paralyser une seconde.
Alors qu'elle et Willow appuyaient certaines des étagères contre les piles, Jenny entendit faiblement Cordélia crier à l'aide. Alors qu'elle se tournait pour regarder, Willow a soudainement crié et c'est alors que Jenny l'a vu, en hurlant quand Willow fut attrapée, et essaya de la protéger et le saisit autour de sa tailler et les bras, la retenant de toutes ses forces.
Un grand tentacule visqueux s'enroulant autour de la cheville de Willow, tentant de la tirer vers le bas dans ce qu'elle supposait être la bouche de l'Enfer maintenant ouvert. Jenny tendit la main et attrapa la jeune fille, mais ensemble, ils n'étaient pas à la hauteur de la créature qui essayait de les faire glisser, et elles tombèrent toutes les deux au sol.
"Au secours, à l'aide. Giles !" cria-t-elle désespérément. "Aidez-nous Giles !"
Quand il sortit de son bureau, leurs yeux se fixèrent sur une expression paniquée et soudain Jenny n'était plus certaine que la mort ne serait pas imminente ce soir.
Elle regarda Rupert se débattre avec lui-même, l'air presque figé sur place comme s'il ne savait pas quoi faire.
C'est à ce moment que la bibliothèque a semblé exploser avec l'action, et soudain le tentacule n'a pas semblé aussi intimidant quand un monstre visqueux à trois têtes a éclaté du milieu de la bibliothèque.
Elle rencontra à nouveau les yeux de Rupert et savait qu'il voyait la terreur en eux, savait qu'il voyait à quel point elle avait besoin de lui et espérait juste qu'il ne mourrait pas en essayant de la sauver.
Jenny essayer de tenir toujours désespérément Willow, hurlant et se débattant, et essayant d'éviter le plus possible les tentacules qui essayèrent de l'attraper aussi, elle la tenait autant qu'elle le pouvait, mais s'avait qu'à un moment elle ne pourrait plus tenir Willow, elle essaya de la rassurer en criant "Willow tiens-bon ! Je te tiens, je ne te lâcherai pas ! je te le promets ! tiens le coup, tiens bon." Elle cria de nouveau à l'aide à Rupert, espérant qu'il viendrait vite. "Je t'ai, je ne te lâcherai pas ! Tiens bon ! ! essaye de résister ! "
Il se sentit nauséeux par la peur, alors qu'il fixait la créature à trois têtes qui traversa le sol. "Oh les démons de l'enfer." Hurla-t-il, regardant en partie la crainte, la colère et la peur tandis que la créature rugissait.
Le son le fit remarquer. Ramassant une hache, il monta les escaliers pour les rejoindre. Tout ce qu'il pouvait entendre était les cris de Willow et les cris désespérés de Jenny, et son cœur avait l'impression d'être arraché. Il regarda la créature essayer de saisir Willow, Jenny tenant de toutes ses forces, et pleurant des encouragements et de tenir le coup à la jeune fille.
Il balança la hache durement, ses muscles hurlants, son esprit concentré sur une chose : les sauver. Il regarda la créature reculer tandis que l'arme la frappait, mais seulement ensuite avec plus de force. Il le balança de nouveau, frappant sa cible. Un autre swing s'est avéré trop bon d'un souhait, alors que la créature l'esquivait, le frappant.
Il grogna à haute voix, sentant la force du coup jusqu'à ses orteils. Cela le poussa juste à côté de la mezzanine, et il ferma les yeux, retenant son souffle et se préparant à l'impact de toutes les manières possibles.
Jenny cria en le regardant se jeter du niveau de la mezzanine de la bibliothèque, s'écraser sur la table et en envoyer la moitié sur le côté, une pointe pointant vers le haut. Une tête de la créature s'avança vers lui et elle pensa que son cœur allait s'arrêter tous ensembles.
Les hurlements de Willow attirèrent son attention sur la deuxième tête de la créature, qui rampait maintenant régulièrement vers eux, sa mâchoire les haletant de manière menaçante.
Soudain, dans ce qui était presque une bénédiction, quelque chose s'est écrasé à travers la lucarne et est tombé au rez-de-chaussée - un corps, atterrissant directement sur le bord pointu de la table cassée.
Un gémissement agonisant a suivi avant que le corps ne commence à se désintégrer en cendres. Les yeux de Jenny s'écarquillèrent avec l'implication de qui c'était - le Maître lui-même, se transformant en poussière devant ses yeux.
Alors que son corps continuait à se désintégrer en un simple squelette, la prise de la créature de la bouche de l'Enfer se glissa autour de la cheville de Willow. Il laissa échapper un cri strident, les trois têtes et plusieurs tentacules glissant bruyamment, reculant à sa place légitime dans la bouche de l'enfer à fermeture rapide.
Quand tout fut fini, le silence était presque assourdissant. Willow la regarda avec de grands yeux et Jenny réconforta doucement les cheveux de la jeune fille avant de l'aider à se relever. Ses muscles protestèrent le long du chemin et elle grogna alors que les deux retournaient au niveau principal, ses yeux trouvant immédiatement ceux de Rupert.
"Oh mon Dieu, Mlle Calendar ! Merci vous m'avez sauvé la vie, merci encore." Dit Willow en sanglotant, l'enroulant dans ses bras, elles se bercèrent toutes les deux dans les bras de l'autre, lui répétant silencieusement que ce n'était rien qu'elle avait fait de son mieux, Willow quittât ses bras et tenait Jenny à bout de bras, ses doigts effleurant son cardigan, "Vous allez bien aussi ?"
" Ce n'était rien Willow, merci je vais bien, juste un peu sous le choc" En se tournant vers Rupert, elle le prit dans ses bras, et il en fut surpris mais la garda également contre lui, en disant qu'il avait risqué sa vie pour elle, pour toutes les deux, avec une simple hache ; elle lui sourit d'un sourire fragile, et lui murmura "Merci beaucoup vous êtes mon héros."
Il laissa échapper un gémissement, sachant qu'il passerait quelques heures ce soir, retirant tous les éclats de son dos en redescendant les escaliers après son étreinte avec Jenny, en compagnie d'elle et Willow derrière eux. Il travailla ses épaules en rond, ignorant le spasme aigu qui semblait électrifier son corps. Il hocha la tête vers Cordélia. "Les vampires ?"
"Partis." elle répondit, alors qu'Angel entrait, posant des questions sur le statut du Maître. Giles regarda les restes squelettiques, "Mort. L'enfer s'est refermé. Buffy... Buffy ?" Il prit une inspiration, cherchant sa Tueuse. Il la regarda tandis qu'elle s'approchait, fixant les restes du Maître, presque comme en transe. "... Buffy ?"
Il sourit, quand elle lui en offrit un faible, sachant que c'était dur pour elle. Il déglutit difficilement quand Alex mentionna qu'elle était morte, plaisantant qu'il savait que même la mort ne l'éloignerait pas. Il regarda autour de la bibliothèque, redoutant de devoir la nettoyer. Mais une fois que ses yeux ont balayé le groupe, sa ... famille, un certain calme s'est installé dans son cœur. Ils avaient survécu. Ils ont été blessés, physiquement et psychologiquement, mais ils ont survécu. Et ils survivraient à cela. Il inclina légèrement la tête, un petit sourire aux lèvres.
"Si on allait fêter ça ailleurs ?" Demanda Jenny qui voulut remonter le moral et donner une note d'espoir à tout le monde. Et voulut savourer sa victoire, leur victoire, face à cet enfer, et le fait qu'ils soient toujours en vie, et que la vie, et l'espoir, la fin de l'année continuait.
Son sourire s'élargit, écoutant sa voix. Il s'éclaircit la gorge, son sourire laissant entendre une part de vérité, une part de plaisanterie. " Oui bonne idée. En ce qui me concerne je ne suis pas à l'aise ici. L'endroit est un peu symbole de malheur."
Un petit sourire se dessina sur ses lèvres à son commentaire sur la bibliothèque, bien qu'elle se sente en partie triste pour lui. Elle savait que cet environnement maintenant détruit, ces livres, étaient presque sa maison. Et ceux qui se tiennent maintenant autour de lui, sa famille.
La petite voix agaçante à l'arrière de sa tête la raillait d'être sa femme, mais elle a rapidement caché cette pensée, se concentrant plutôt sur Alex, qui évoquait le fait qu'il y avait une danse en cours au Bronze.
Bien le bal. Dans tout le chaos, elle avait presque oublié.
Tout le monde semblait disposé à y aller, et elle observa Rupert de près pour tout signe d'hésitation. Étonnamment, elle n'en a trouvé aucun - il voulait en fait quitter la bibliothèque pour assister à une cérémonie scolaire.
Peut-être qu'il n'était vraiment pas en forme.
Alors qu'ils commençaient à partir, son cœur a volé dans sa gorge quand il lui a donné un léger sourire sur son épaule et lui a dit qu'il ne danserait pas.
Jenny ne put s'empêcher de sourire en retour et de lui dire : "On verra." lors que son esprit commençait déjà à évoquer des façons de lui faire danser. Enfer, ils sont presque morts - quel mal ferait une danse ?
Quand ils arrivèrent tous au bronze, Jenny fut la dernière à renter dans le club de danse, tandis que tous les autres étaient rentrés, Rupert avait été juste devant elle, il avait gardé la porte ouverte et s'était écarté pour que Jenny puisse se glisser à l'intérieur, elle lui sourit avec reconnaissant, et en pénétrant d'avantage dans le club, elle entra d'avantage, sentant Rupert derrière elle, sentant la sueur, l'alcool et les murs tachés de fumée, tandis que la musique battait, forçant son cœur à suivre le même rythme de basse. La danse et la soirée du bal, était bien avancée et avait dû commencer, il y a un peu plus d'une heure à présent et allait durer vers entre minuit et demi et une heure du matin.
Ses yeux suivirent chaque membre du groupe, alors qu'ils se dirigeaient vers leur table préférée dans le salon, tandis Cordélia leurs dit quelque chose comme qui elle souhaitait retrouver ses amies, mais passerait les retrouver plus tard. Son temps d'observation, et le fait qu'elle est pu voir, elle avait vu combien ces jeunes adolescents, ce groupe, ce trio, ainsi qu'accompagné d'Angel et Cordélia, combien ils étaient tous proches et soudain ainsi que lier dans une profonde amitié et loyauté, qui les aidait et leur donnait une force et une grande protection et un avantage face au danger ; bien que parfois Jenny avait pu le voir au cours de l'année, Buffy et ses deux amis ne s'entendaient pas vraiment et avaient une hostilité et un forcée entre eux, mais malgré cela elle faisait partie du groupe en quelque sorte, et s'aventurer dans le danger malgré qu'elle soit coquette et effrayée et pas vraiment prête au combat, Jenny pouvait voir et savoir que ce serait une grande guerrière et combattante et un reflet qu'elle était dotée d'un grand courage. Jenny observa, le groupe criait devant leurs verres boisson sans alcool ; et peu à peu, elle put voir Buffy entrainer à un moment, Angel à venir danser avec elle.
Rupert était à côté d'elle et les observait également plongé dans ses pensées ; en rentrant au bronze, Giles, ayant déboursé des frais de couverture pour tout le monde, non sans son célèbre air d'agacement, mécontent car, il n'avait jamais vraiment apprécié les discothèques ou boites, surtout à cause du son fort et bruyant excessif des hautparleurs et le son excessif dangereux pour l'ouïe si on écoutait et était exposé de manière trop longue et surtout fréquente, mais avait voulu venir, au Bronze et écouter les différents musiques, et surveiller et observer tous les enfants danser et apprécier la compagnie de Jenny, et discuter peut-être avec elle, et lui offrir à boire... Et la regarder éventuellement danser, étant inutile qu'il danse et se sentait et maladroit, n'ayant pas danser depuis longtemps, et ne voulant, pas que quiconque découvre qu'il pourrait savoir danser ; sachant et pouvant entendre les taquineries et les exclamations et encouragements de Buffy et Willow l'encourageaient à danser, et il pourrait en entendre parler durant des mois et des mois, voire des années. Et il ne voulait pas que Jenny sache ce côté si de lui, cela le gêner et rendes timide et un tel gentleman et peut-être vieux-jeu, et il n voulait pas qu'elle voie ses côtés doux et innocents et passé d'enfance, et son côté qui pouvait se détendre et passer une douce soirée, romantique, et passer dans des différents bals.
Le regard de Giles s'était déplacé vers les enfants, les observant successivement, avec anxiété et inquiétude, voyant combien ils étaient proches émotionnellement et combien toutes ses aventures et combats les avaient considérablement rapprochés ; Il se demandait à quel point ils étaient affectés, émotionnellement et physiquement ; ils devaient être épuisés et les muscles endoloris et tendus, et cette soirée ne pouvait que leur faire du bien . Certes, ils étaient le groupe le plus courageux qu'il ait jamais vu, mais il s'était entraîné pour faire face à ces créatures toute sa vie. Mis à part Buffy, qui n'était encore qu'un enfant, ils ont sacrifié leur innocence, leurs vies normales, et avaient dû rechercher et plonger avec un grand courage dans tout ceci, et ils étaient beaucoup plus matures et presque adultes que d'autres jeunes adolescents de leur âge, et se sont battus plus courageusement que n'importe quel soldat ou guerrier. Leur vie pour leur monde et son respect pour eux étaient remplis à ras bord.
Il baissa les yeux, un doux sourire privé caressant ses lèvres. Il regarda Jenny commencer à bouger, ayant l'intention de rejoindre les autres, pour passer une soirée avec eux et discuter, et il ne put s'empêcher de permettre à ses yeux de ratisser son corps, avant de poursuivre physiquement sur ses pas, il frôla son coude. Il aimait que ses talons lui donnent cette petite hauteur supplémentaire, positionnant son front juste à la portée de ses lèvres, et surtout lui donner une silhouette encore plus élancée et gracieuse et des hanches magnifiques et belles.
Jenny sentit la main de Rupert sur son cou et se retourna à con contact et sa main chaude sur son bras et sur elle, elle lui sourit attendant qu'il lui parle, si non elle le ferait. Il tendit la main, ses doigts effleurant légèrement la douceur de son cardigan, attirant un peu plus son attention. Il se rapprocha et lui demanda, heureusement il n'avait pas à se rapprochait d'avantage pouvant s'entendre parlait l'uns à l'autre, Giles ne voulait pas être aussi près d'elle, malgré qu'une autre partie aurait voulu se pencher plus près d'elle collant ses lèvres contre son oreille mais cela n'aurait pas était approprié, Giles pouvait entendre encore le son de sa propre voix : "Voulez-vous venir vous assoir avec moi et boire un verre ou autre chose ?
Jenny, hocha la tête à l'affirmative ; et lui avoua : "Vous savez, j'allais souhaiter vous demander la même chose pour qu'on se tienne compagnie l'un et l'autre ; puisque vous ne voulez pas danser."
Rupert baissa son regard, culpabilisant et lui dit qu'il était désolé et lui demanda pardon, mais Jenny ne s'en plaignait pas, et ne lui en voulait nullement ; et surtout pas le forcer, elle dit dans une vox forte "Ce n'est pas grave, Rupert, de ne pas danser, on peut boire un verre." Oui, elle préférée cela, et voulait pas non plus, le laissée lui échappée et profitée d'une nouvelle soirée, une deuxième soirée, ensemble loin du lycée de Sunnydale, Jenny sourit le rassurant et apaisant tous ses doutes. Et suivit, Rupert vers une table vide et où ils pourraient être tranquille, près de celui, ou avaient été assis les enfants, et où leurs affaires étaient dispersées.
Elle jeta un œil au bar, se demandant ce qu'elle pourrait prendre, de la bière peut-être, elle avait toujours aimé le gout de cette boisson. Alors que ses yeux scrutaient leur environnement avant de s'assoir, un groupe d'enfants les dépassa, forçant son corps à peu près dans celui de Rupert, la renversant presque.
Un bras fort s'enroula autour de sa taille, ses doigts s'écartèrent du bas de son dos, et Jenny le regarda à travers ses cils, les bras coincés entre sa poitrine et la sienne. "Désolé !" » lui cria-t-elle, même si elle ne remarqua qu'aucun des deux n'avait encore bougé. Et quand elle s'en aperçu, Jenny se détacha aussitôt.
Giles, après que Jenny se soit assise sur sa chaise, il s'assit en face d'elle et ne put s'empêcher de prendre ses mains qui étaient posées sur la table lisse dans les siennes, il lui demanda, se penchant vers Jenny à travers la table, en chuchotant : "Qu'est-ce que vous voulez ?"
Il recula, les yeux se plissant légèrement alors qu'il observait le regard confus mais rouge qui ornait son beau visage, elle devait être troublé par la proximité de leurs mains et Jenny observait leurs mains liées, mais elle ne s'était pas éloignée, et Giles ne voulait pas se retirer
Ses lèvres se courbèrent légèrement vers le haut en souriant devant sa confusion, et il se pencha à nouveau, sa bouche toujours dangereusement proche, "Pour boire, je veux dire." Il recula son visage de nouveau, baissant légèrement la tête. Quand les mots avaient quitté sa bouche, il avait trop facilement évoqué un scénario coquin.
Jenny soufflât de soulagement, se demandant ce qu'il lui était arrivé, pourquoi se sentait-elle si chaude et rouge, et avait imaginé et s'était sentie étourdie et son cœur battre plus vite à sa première question. Quelle idiote elle était vraiment, Jenny n'était pas habituée et n'était pas du genre à être troublée par un homme, ou ses questions, elle était plus forte que ça, ni ses contacts, ou geste d'amitié d'ailleurs, pourtant, jamais de sa vie, elle n'avait connu une réaction physique et chimique aussi forte au moindre contact.
Mais pourtant Rupert lui faisait cette effet-là, et surtout lui souhaitant l'envie de flirt avec lui et souhaitant le taquiner et à être proche de lui, mais elle se rappelait qu'elle ne pouvait pas, qu'elle n'était pas autorisée ni même à sympathiser, il était l'observateur de la tueuse et elle ne devait pas oublier cela, c'était un point cruciale et elle devait tous les surveiller ; pourtant elle voulait oublier tout quand elle était avec Rupert et surtout, elle ne voulait pas se préoccuper ni obéir et ne s'en souciait pas, ni négliger les ordres donnés par son peuple, avec Rupert qui elle était et il n'était pas comme les autres ; et Jenny était absolument convaincue et déterminée de demander l'autorisation à son oncle d'avouer au moins à une seule personne qui elle était réellement, et cette personne le seul visage qui lui venait à l'esprit était Rupert.
Jenny était déterminée également qu'à la fin de sa mission, elle rejoindrait Quentin et sa nièce à Los Angeles et vivre sa vie, qu'elle mérite d'avoir dans le monde moderne et loin des gitans et leurs règles stupides, strictes et injustes et parfois contradictoires ; comme elle avait tant pris sa décision Nolwenn dans le temps, comme elles s'étaient promises de rester ensemble, c'est ce qu'elle ferait décida-t-elle et autant commencer dès à présent à réaliser ses plans et projets et peut-être rester tout simplement ici, ou s'enfuir avec Rupert et l'encourager à venir avec elle en tant qu'amis ; ou alors rester, s'occuper de Willow et des autres enfants, se dévouant corps et âme à eux.
Qu'est-ce qui lui arrivait ?
Revenant enfin à elle-même, elle réalisa qu'il la regardait avec espoir. Elle secoua la tête comme si elle se secouait d'une transe, et agrippa doucement son bras, glissant sa main vers son poignet pendant qu'elle inclinait la tête, se penchait vers lui. Alors qu'elle s'accrochait un peu plus à leurs mains liées, créant un courant électrique entre passant à travers leurs bras jusqu'à leurs cœurs. Puis elle laissa deux doigts glisser de son poignet, caressant sa paume tandis qu'elle murmurait près de sa tête "Je veux boire de la bière blanche, et vous ?" demandât-elle avec une réelle curiosité et intérêt voulant installer un début d'une conversation entre eux.
Il lui répondit dans un souffle "Du Scotch."
Et elle recula, attendant sa réaction.
Il la regarda silencieusement et pendant un moment, bégayant silencieusement, silencieusement pour lui-même, la sensation de son souffle chaud au niveau de sa tête faisant frissonner le long de sa colonne vertébrale. Il s'éloigna également, en ne mettant une distance grâce à leur table, mais laissa le bout de ses doigts frôler ceux de Jenny, il manqua leur chaleur et sa peau, mais pouvait néanmoins toucher le bout, il réussit à dire, ""Oh... Très bien vous voulez de la bière blanche et pour moi ce sera du scotch... Très bien je reviens tout de suite dans ce cas." dit-il ne bégaya et espérant lui donnant un sourire, et lui dire qu'il comptait lui-même allait leur chercher à boire.
Il se leva tandis que, ils s'arrêtèrent tous les deux, chacun arborant un regard blanc correspondant avant de laisser tomber son menton contre sa poitrine, se maudissant mentalement pour sa bouche nerveuse.
Il referma sa main autour de ses deux doigts, ses yeux rencontrant lentement les siens avant de se détourner et de partir vers le bar. Il s'appuya contre le comptoir, hochant la tête vers le barman et attirant son attention. " Une bière Blanche et un Scotch, s'il vous plait." Cria Giles au barman. Le barman hocha la tête et alla préparer leurs boissons tandis que Giles déposait une facture sur le comptoir.
Leurs boissons se tenaient maintenant sur le comptoir, côte à côte. Giles les attrapa et retourna lentement vers leur table.
Quand Rupert partit, Jenny avait tourné son regard vers Willow et les autres, dansant tous ensembles, riant, bougeant et appréciant cette soirée qui avait commencée dans l'horreur ; et ils profitèrent et savouraient la joie et le bonheur d'être toujours là et voulaient gouter à ces moments d'insouciance et de liberté. Jenny sourit doucement et discrètement en les regardant tous ; en fixant maladroite et soudain son visage vers Angel, qui dansait avec Buffy, elle ne pouvait empêcher la boule nerveuse d'être dans sa gorge et son ventre, elle était si proche de lui en cet instant, si proche de son ennemi, et était plus proche que jamais, presque son allier devant cette soirée et Rupert, et Jenny s'inquiéta des sentiments que Buffy pouvait avoir pour lui, et la relation qu'Angel entretenait avec elle ; ce soir serait l'occasion, elle n'a jamais été aussi proche depuis près d'un an de se lier avec lui et lui parler, peut-être qu'à un moment elle le pourrait et ce sera à ce moment-là, qu'elle devra saisir l'opportunité et la chance, pour le connaitre d'avantage et accomplir sa mission de surveillance.
Durant que Jenny était dans ses pensées, son corps et ses mouvements tout entier réagissaient à la musique ; elle applaudissait discrètement ses mains sous la table et sur ses genoux, au rythme des paroles et des notes et de la musique, et du rythme, le corps entier de Jenny picotait avec envie et doucement, douloureusement à son envie irrésistible de danser, elle aimerait tant pouvoir danser et profiter de cette occasion, elle a toujours aimé danser, elle voudrait en cet instant pouvoir aller sur la piste de danse, et bouger ses hanches, son corps tout entier et sentir la sensation de la musique et les notes sur sa peau, et la sensation des mouvement fluides et flexibles et souples, qu'elle avait appris durant ses cours de danses.
Et surtout secrètement, elle aimerait pouvoir danser avec Rupert, qu'il la tienne dans ses bras, et la presse contre son corps, se perdre, dans leurs valses et leurs doux balancements, et ses yeux rencontrant les siens ; s'il ne voulait pas être vu, Jenny pouvait très bien le conduire dans un endroit sombre et isolé, pour qu'ils puissent être que tous les deux et... Et se perdre dans l'instant présent, et être ensemble.
Jenny était toujours plongée dans ses pensées, alors que Rupert revenait avec leurs boissons, et elle dut revenir à elle-même, et dans l'instant, et se rappeler où elle était...
Giles revient vers Jenny, et posa son verre, juste en face d'elle, elle lui murmura un faible "Merci", avant de prendre la sienne dans ses deux mains et s'assoir à sa place initiale. Tordant légèrement son corps, car elle était légèrement tournée à présent vers la piste de danse et pouvoir être ainsi positionné comme elle, et continuait à la regarder et à poursuivre une conversation. Il fit claquer son verre contre le sien, en lui disant "A votre santé", ne quittant pas ses yeux de sa forme alors qu'il prenait une gorgée saine, pressant ses lèvres l'une contre l'autre alors qu'il savourait la chaleur amère glisser dans sa gorge.
Il continuait à la regarder, et voulut dire quelque chose, en lui disant combien il était heureux et fier qu'elle fût là tout ce temps, elle aurait pu partir et s'en aller loin du danger ; mas elle est restait à leurs côtés ne craignant pas les monstres et démons ; Jenny était la femme la plus courageuse qu'il connaissait et voulait la remercier pour son soutien, sa compréhension et son écoute ainsi que sa discrétion.
Jenny lui répondit que ce n'était, que cela avait était tout à fait naturelle pour elle, qu'elle avait voulu rester et que jamais, au grand jamais elle ne l'aurait abandonné, ainsi que les enfants ; et qu'elle l'avait fait par passion et conviction et son amour pour l'occultisme et son intérêt pour le surnaturel.
Giles la regardant silencieusement, la remerciant et lui disant combien elle était extraordinaire et tellement délicate et en contradiction avec comment elle était en générale, cela le rendait d'autant plus envieux de la connaître d'avantage et curieux face à sa personnalité.
Jenny était quelque peu nerveuse qu'il découvre qui elle était réellement ; pour se distraire, elle but une gorgée de sa bière, et la mousse qui blanchit le sommet de sa boisson dont les bulles de bière arrivèrent à monter accumulent et collectent au passage les protéines jusqu'à ce que celles-ci arrivent à la surface du verre. C'est ce mélange de bulles gazeuses protéinées qui forment la mousse, en devenant une substance mélangeante.
En buvant, le liquide amère de sa boisson glissant dans la gorge de Jenny et se répandit dans sa bouche, en pénétrant ses papilles gustatives ; Giles avait observé chacun des gestes de la jeune femme et l'avait observée silencieusement, sa façon de bouger, d'apporter à sa bouche et ses lèvres, ses lèvres se séparant légèrement pour accueillir le liquide ; et quand elle posa son verre sur la table, Giles vit la mousse qui s'était posée sur sa lèvre supérieure, lui faisant de magnifique et mignonne petite moustache blanche.
Giles ne put s'en empêcher et gloussât discrètement, Jenny le regarda avec interrogation demanda silencieusement ce qui lui faisait rire ; pour toute réponse, il ne put vraiment pas s'en empêcher et se pencha, levant un doigt pour effleurer l'endroit où la mousse s'était accrochée, et voulut l'essuyer, quand son doigt toucha sa lèvre supérieure, Jenny reculât physiquement, les yeux écarquillés, et refusant qu'il la touche, lui demanda ce qu'il faisait :
En se reculant, il bafouilla une excuse, et lui dit en plaçant sa propre main contre sa lèvre ; lui expliquant doucement "Je suis désolé, veuillez m'excusez, c'était indigne de moi, vous avez un peu de mousse au-dessus de votre lèvre."
Jenny se détendit à cela et avec la manche de son cardigan, essuya au plus vite toute trace de sa boisson, se maudissant et se réprimandant silencieusement de sa stupidité et de son état, pourquoi cet homme lui faisait cet effet-là, pourquoi elle avait peur qu'il la touche, elle regrettait de s'être éloignée et aurait voulu sentir son contact véritable, et prenant plaisir à ce qu'il essuie lui-même sa lèvre.
"Merci, excusez-moi de mettre reculée ce n'est pas votre faute vous n'avez rien fait de mal je vous assure."
Elle lui rendit son regard, alors qu'il la regardait d'un regard d'excuse, et lui sourit avec symphytie, tandis qu'elle prenait également une longue gorgée de liquide ambré, la gorge piquante alors qu'elle glissait. Ses yeux erraient dans sa forme, admirant la manière désinvolte avec laquelle il était assis sur le côté dans la même position qu'elle... quelque chose de intrinsèquement sexy à propos de la position, de ses yeux sur elle.
Tout à coup, elle voulut se distraire de ses pensées, et reprendre une conversation, n'importe quoi, qui puisse l'éloigner de ses pensées traitresses.
Jenny sentit l'inquiétude de Rupert, pour Buffy, et vit son regard qui était tourné, à présent sur la jeune fille, avec inquiétude, perplexité et totalement plongé et perdu dans ses pensées, elle tandis doucement sa main, vers son bras et le pressa légèrement, en attirent ainsi son attention sur elle, et il la regarda avec confusion et froncement de sourcils :
"Quand allez-vous lui parler ?" Demanda Jenny doucement et en chuchotant, et se penchant sur la table, pour le regardait dans les yeux.
Giles soupira et elle pouvait entendre le poids de son inquiétude un peu plus profondément.
"Demain. Je vais... j'essaierai demain. Ce soir, c'est le moment pour ses amis." Dit-il voulant que Buffy puisse avoir un moment de répits et d'amusement et de joie et ainsi connaitre le bonheur d'être avec d'autres adolescents de son âge. Et il détourna son regard d'elle.
Après cela et en le faisant, Jenny lui toucha la joue et il tourna la tête pour la regarder.
"N'oubliez pas... vous êtes aussi son amie."
"Je sais, mais ce n'est pas ce qu'elle voit en moi aujourd'hui - ni ce dont elle aura besoin de moi demain."
Jenny fronça les sourcils, incertaine s'il avait raison, mais il était l'observateur de Buffy et elle était sa couche : la dynamique de la relation connue d'eux seuls.
"Qu'allez-vous lui dire ?"
Il la surprit en soufflant un petit rire inquiet.
"Je ne... en fait, je n'en ai aucune idée." Il regarda de nouveau Buffy. "Dans toutes mes lectures des journaux intimes des observateurs précédents, quand la Tueuse est morte, elle est, de toute évidence, restée ... enfin ... morte."
"Alors faites quelque chose pour moi ? Quand vous lui parleriez ?"
Giles fronça les sourcils, et était à son écoute et avait totalement confiance en ce qu'elle voulait dire ; Jenny avait toujours eu depuis qu'elle la connaissait un grand sens moral et surtout un très bon gout et un excellent rapport des contacts sociaux et savait parler aux gens, les écouter, leurs enlever toute douleur et tristesse, il avait pu le voir quand il l'avait à Willow plus tôt dans la soirée. Jenny était tout simplement merveilleuse et unique.
"Oui ?"
"Soyez son ami, pas son observateur."
Son froncement de sourcils s'approfondit et il commença à secouer la tête, se demandant s'il pouvait faire cela, et se permettre d'oublier ses devoirs et aussi casser la frontière et la pénétrer et enlever toute barrière qui existe entre observateurs et tueuses...
"Jenny, je ne sais pas si ..."
Elle toucha un doigt à ses lèvres.
"Promettez-moi, Rupert ... et faites-moi confiance à ce sujet ?"
Et il lui répondit dans un souffle qui fit frissonner Jenny, et la vit rougir devant tant de compliments ; qu'il lui ferait toujours confiance, dans chaque parole qu'elle prononcera, il croira tout ce qu'elle lui dit, ses promesses avec sa bouche et son corps et sa beauté. Très bien, il parlera à Buffy demain ; de manière protecteur et doux et gentillesse.
Jenny baissa son regard et se mordis la lèvre devant sa culpabilité. Et essaya de trouver autre chose comme conversation. N'importe quoi, et elle eut une idée, et sourit :
"Vous voulez danser ?" demanda-t-elle spontanément, et ne fut pas surprise quand il secoua la tête, un coin de ses lèvres tremblant.
"Je vous ait dit que je ne danserais pas. Alors c'est non"
Elle haussa les épaules, "Faites comme vous voulez, alors", et lui tourna le dos pour regarder autour du bar, feignant l'indifférence.
Jenny n'était pas d'humeur à jouer avec lui toute la nuit.
Enfin ... des jeux d'esprit, en tout cas. Elle devait découvrir ce qu'il ressentait pour elle d'une manière ou d'une autre. Et la meilleure façon de savoir comment s'y prendre était par la conversation, et peut-être quelques taquineries passagères, ici et là.
Jenny passa son doigt sur le rebord de son verre de bière, admirant discrètement la forme du verre ; elle avait toujours adoré les verres qu'on servait dans les bars quand les gens commandaient de la bière, ces longs verres, et haut de formes. Elle entama donc une conversation avec Rupert ; et c'est alors que Jenny se révèle être une conteuse animée, et Giles l'écoute attentivement en lui racontant la première fois qu'elle soit rentrée dans un bar, et qu'après sa soirée, durant sa soirée elle avait fait la rencontre d'un très beau jeune homme très séduisant, elle avait ramené en laissant un jeune homme-là raccompagner jusqu'à la maison et l'avait fait rentrée :
"Je n'avais que seize ans, et j'étais rentrée dans ce club de danse avec ma sœur, qui en avait dix-huit, j'étais quelque peu effrayée au début ne connaissant pas véritablement ce genre d'endroit, et ne m'attendant pas qui je vais rencontrer, quoi qu'il en soit, j'ai fait la connaissance d'un garçon extrêmement gentil, et on s'est vite lié durant la soirée, et on a flirté également, au début j'ai ramené ce garçon chez moi, pour ennuyer et provoquer mon oncle, et je ne m'attendais même pas à ce que ça marche, car je croyais que ce garçon ne voudrait même pas rentrer et m'accompagner jusqu'à chez moi, mais ça a marché. Alors, bien sûr cela n'a pas plus à mes parents, ne le considérant pas assez bien pour moi et surtout indigne de notre famille, et mon père ainsi que mon oncle, l'ont poussé jusqu'à notre porte... Et je n'ai plus entendu parler de lui."
Jenny racontât en riant, comment elle s'était faite disputée et rabrouée par sa famille, et elle regretta et était quelque peu coupable de ne même pas se souvenir de son prénom, elle se pinça les lèvres, et Rupert lui dit à quel point elle était déjà une chipie à l'époque et combien elle était espiègle et malicieuse ; il n'arrive pas à y croire qu'elle réalise des plans pareils pour ennuyer ses parents, et montrer un côté rebelle.
Jenny, aperçue par-dessus l'épaule de Rupert et au loin dans le club, la forme et le physique, d'un de ses collègues, et il a dû l'apercevoir aussi, car il lui fit un signe de la main et un grand sourire, alors qu'il s'approchait d'eux, et fit un signe de tête, la façon dont Jenny avait regardé par-dessus son épaule, et le fait qu'elle fasse un signe de regard ou de tête vers quelqu'un en particulier poussa Giles, curieux, à se retourner sur son siège pour voir un collègue à eux deux, professeur de physique-chimie, tout droit sorti du collège des enseignants aussi. Giles lui lance un regard perturbé pour l'interruption, mais toute l'attention de Craig est concentrée sur Jenny :
"Salut Craig !" Dit Jenny en souriant.
"Bonsoir, Jenny," Répondit Craig en souriant de manière amicale et faisant ressortir ses dents parfaitement blanches et intactes sans la moindre trace de tartre, et les faisait briller, " Je ne savais pas que tu serais, ici, ce soir, à chaperonner et surtout en cette compagnie."
A cette dernière phrase, Giles se sentit bouillir, devant l'insulte ouverte, et non dissimulée, vers lui de toute évidence, et voulut l'éloigner le plus vite possible de Jenny, ce prétentieux, snobinard, cet effronté et presque narcissique en supposant peut-être qu'il pourrait tout avoir avec l'un de ses plus brillants sourires, comme un poupée, cela dégouta Giles au plus haut point, et il voulait se lever, et envoyer son poing en pleine figure de ce Craig, et lui mettre la tête au carré, et lui faire avaler toute sa prétendue supériorité et sa prétention, mais il ne voulait pas créer de scandale, surtout devant Jenny, et la mettre mal à l'aise et qu'il lui fasse honte, alors il ravala sa rage et sa colère, et se contenta de serrer les dents.
"Oui, je suis venue, accompagnée de Rupert, c'est lui qui m'accompagne et je l'ai invité." Répliqua Jenny, ne voulant pas qu'il le mette plus bas que terre, et cacha son mépris, et ignora la faible tentative de Craig d'insulter Rupert, et esquiva les coups avec brio.
Giles espéra de tout son cœur, que ce professeur partirait pour qu'ils puissent reprendre leur conversation. Mais il ne fut pas aidé, ni secouru et la chance n'était pas du tout de son côté, et il vit la scène suivante se dérouler sous ses yeux ainsi que sa demande, et il n'y pu rien faire étant totalement impuissant, car qui il était pour défendre Jenny, et se mettre entre eux pour empêcher qu'elle danse :
Craig lui sourit de manière gentille et bien vaillante et avec un soupçon de timidité, baissant son regard il lui demanda avec une voix douce : "Je sais que tu aimerais danser Jenny : alors que dirais-tu de m'offrir cette danse, ou la prochaine ? S'il te plait puis-je l'avoir ?" Demanda- t-il en plongeant son regard bleu dans celui de Jenny, dans ses yeux bruns, d'une manière presque suppliante.
Jenny sourit doucement, et était heureuse d'avoir une occasion de danser, même si ce n'était pas avec Rupert, tant pis, elle était déçue, mais acquiesça avec un grand sourire, qui fit battre le cœur de Rupert, de déception, et jalousie, et désespérément en souhaitant tellement que ce sourire lui était adressé, et non à lui :
"Ce sera avec plaisir, Craig" Dit Jenny, en se levant avec plaisir et joie de son siège, et avec éclat, et prit la main tendue de son ami, Jenny passa à côté de Rupert, le regardant avec sympathie et gentillesse et lui dressa un regard pleins de promesses pour plus tard essayant de le rassurer et lui chuchota rapidement "Ne vous inquiétez pas je reviens vite, ce n'est que pour une danse, je resterai avec vous plus tard, je n'ai pas l'intention de vous abandonner."
Giles les regarda sur la piste de danse totalement bouleversé, malgré les mots adorables, et pleins de promesses, de Jenny qui n'était réservé qu'à lui et à lui seul à personne d'autre, tant cela, il en était sa poitrine gonflant de fierté ; mais néanmoins en les regardant il se retrouve soudain à remettre en question sa résolution contre la danse, et ne pas vouloir danser.
Jenny était une bonne danseuse réalisa Giles, en l'observant, tandis qu''elle riant et danser, et il devait admettre et s'aperçue combien elle aimait, la danse, la danse en générale, sans doute avec la façon dont elle se tenait, la forme de son corps, il devait supposer qu'elle avait un corps de danseuse, dont ses muscles et les membres de son corps étaient habitués et avaient au fils des ans et du temps des choses merveilleuses à son corps ; Giles se décidât-il voulait trouver un moyen de faire plaisir à Jenny et de la rendre heureuse et voir son bonheur scintiller dans ses yeux, et quand elle le regarderait, il y verrait la gratitude lui être accordée pour lui seul seulement. Il voulait se décider à danser et lui offrir une danse pour elle, ce serait une surprise et aussi une joie et un plaisir pour sa soirée à elle.
Et se surpris à penser et à se révéler, au moment qu'il avait pensé… Il était jaloux. Il était jaloux de tout ce qui concernait Jenny et des hommes qui pourraient s'avérer malhonnête et dont Giles aurait des soupçons, il voulait être sûr qu'elle allait bien, et que Jenny n'était pas assez jeune, naïve et innocente pour tomber dans un piège d'hommes pervers ; il voulait veiller sur elle, la protéger, l'aider, lui faire plaisir, veiller sur elle, prodiguer et subvenir à ses besoins, prendre soin d'elle et être avec elle, et se réveiller à côté d'elle.
Tandis que pendant qu'il la regardait, assis tout seul ; il eut la surprise de voir Angel, s'assoir à côté de lui, voulant lui offrir de la compagnie et vit son regard plein de mélancolie et de douleur aux faites que Jenny n'était pas là, donc Angel essaya de discuter, pour lui chasser ses idées noires et sa tristesse, de l'absence évidente de l'amie de Giles, qu'Angel avait aperçu et rencontré très brièvement.
Craig était un jeune homme, qui était un peu plus âgé de deux ans que Jenny, il avait une très bonne musculature, et des cheveux bond, avec une aire de yeux bleu brillant et très claire, comme du cristal.
Craig avait posé ses mains sur les hanches de Jenny, après l'avoir conduite sur la piste de danse, et essayant de la guider vers un endroit de l'autre côté où elle avait été assise, Jenny sourit à Craig, et avait enroulé une main contre sa nuque, et l'autre reposant contre sa poitrine, tandis qu'elle sentit les mains de ce dernier se glisser contre ses hanches, dansant au rythme de la musique et des notes, les hanches de Jenny bougèrent lentement sous ses doigts ; ils dansèrent sur la playlist que le Bronze avait choisi pour cette danse et quelques autres ; comme de la Pop, le rock et de la techno.
Craig se pressa un peu contre Jenny, en enroulant ses bras d'avantage autour d'elle, il voulait apprécier son contact, Jenny ne dit rien, et il prit cela comme un bon signe ; Jenny continuait à lui sourire et lui disant qu'elle passait un bon moment avec lui, et lui dit que c'était un plaisir également d'être avec elle, et il profita de lui dire des choses gentilles, et lui parlant de divers sujets qu'il savait qu'elle, car il en avait entendu parlé et évoqué quand il avait demandé à Mathilda et Natascha de lui dire ce que Jenny aimait et appréciait au quotidien, pour avoir une chance de la connaitre mieux, et il lui dit que c'était un plaisir et dit qu'elle serait libre de revenir à Giles quand ils auront fini de danser, en se forçant à le dire malgré qu'il ne voulait pas qu'elle s'éloigne, et elle le remercia de sa compréhension d'être ami avec le bibliothécaire; Néanmoins, quand la musique se terminât, Jenny essaya de se détacher et avoir la chance de partir, Jenny tentât de s'excuser en souriant pour signaler à Craig, qu'il pouvait la lâcher et voulait décliner et prendre congés de lui et ses avances.
Mais Craig ne la laissa pas partir, elle put bouger et s'éloigner un peu, mais il lui prit la main, la pressant, en lui chuchotant alors qu'il était éloigné des couples de danseurs :
"Attend, Jenny, ne t'en vas pas." Il se pencha alors que la chanson suivante commençait à jouer.
Jenny avait baissé son regard quand elle avait senti Craig sa main, elle observa leurs mains jointes, et elle leva doucement et avec crainte et méfiance son regard dans les yeux de l'homme, elle lui dit calmement mais avec croyant qu'il voulait une autre danse, "Ecoute Craig, j'ai beaucoup aimé danser avec toi mais je t'en ai accordée qu'une."
"Jenny, je voudrais mieux apprendre à te connaitre, je t'apprécie beaucoup et tu es une excellente amie au travail, alors..."
Jenny lui dit qu'elle n'était vraiment pas intéressée et qu'elle pensait, et se doutait très bien de ce qu'il voulait et essayait de lui dire ; mais vraiment elle ne voulait pas lui briser le cœur à cause de fausse promesse, et faire semblant d'être avec lui, et de le penser qu'il y avait quelque chose entre eux, et de le laisser croire qu'il puisse sortir à des rendez-vous ensembles.
Craig déplaça ses mains, alors contre ses bras, et ses épaules, il lui dit alors sans préambule et en allant droit au but, il était véritablement attiré par elle, et il la trouvait désirable et attirante, et qu'il se doutait et savait au plus profond de lui, qu'il savait qu'elle aussi au fond d'elle-même sans qu'elle le sache qu'elle éprouvait la même chose ; d'ailleurs, il en avait une preuve, elle avait accepté de danser avec lui, et lui avait souri et ses yeux avaient brillés avec intensité.
Jenny essaya de se dégager en essayant de lui faire comprendre, qu'il faisait erreur et qu'il y avait d'énormes malentendus et qu'il l'avait mal interprété, et tout ce qu'elle avait fait était par amitié et gentillesse et parce qu'elle le trouvait gentil, mais à présent elle doutait de lui.
Craig continua en lui disant, que Jenny méritait mieux, mieux qu'un bibliothécaire, mieux que Rupert Giles, qu'il pouvait lui offrir tout, tout ce qu'elle désire, que sa vie serait un véritable conte de fée, qu'il la traiterait toujours avec respect et amour et comme une reine comme elle le méritait, et qu'il pourrait lui donner et apporter du plaisir charnelle, ce qu'elle désirait, et qu'elle ne pouvait pas se sentir en sécurité avec un homme aussi étrange que Giles, et un homme dangereux ; Jenny n'en croyait pas ce qu'elle entendait, ses yeux s'élargirent de choc, et lui dit sur un ton énervé et menaçant, comment osait-il de décider pour elle ? Comment osait-il juger Rupert ? Il ne le connaissait même pas et elle le connaissait mieux que personne, et qu'elle seule pouvait choisir et faire le choix d'être avec quelqu'un.
Et elle voulait être avec Rupert ce soir et le reste de la soirée à discuter.
Craig grimaça et lui dit, qu'il ne la méritait pas, et que Giles ne pourrait pas la rendre heureuse, comme lui pourrait le faire, et quel genre de relation se serait, s'il ne l'embrassait jamais, si elle ne pouvait pas danser comme elle aimait tant le faire, avec un homme qui soi-disant pour elle était important pour Jenny. Il ne méritait pas une jeune femme comme elle, il ne mérité pas qu'elle tache sa réputation et s'sole avec lui dans sa bibliothèque et se parjure pour lui, il ne méritait pas qu'elle sacrifie sa vie sociale actuelle pour lui et oublie ses amies, que si Jenny continuait comme cela tout le monde au lycée allait lui tourner le dos - sur quoi Jenny demanda, même Emma - ou Mme Frank comme Craig préféré- et il lui dit qu'Emma était aussi innocente et inconsciente que Jenny et qu'elle aussi avait de la compassion pour Giles -, il ne méritait pas que Jenny gâche sa vie et son temps libre à se cacher et à être coincée dans la bibliothèque avec lui et à y perdre son temps et à perdre et sacrifier tout et sa jeunesse...
Jenny lui sifflât au visage que cela ne le regardait nullement. Et si elle faisait le choix d'être avec lui c'était son choix et cela ne regardait personne d'autre qu'elle-même, et qu'elle ferait ce qu'il voulait et pourrait s'adapter à lui. Et Rupert pourrait aussi, s'adapter et faire des compromis, faire ensemble ce qu'ils aiment tous les deux.
Jenny se demanda pourquoi elle avait ce genre de discussion, pourquoi ses paroles sortaient de sa bouche, ce n'était pas comme Jenny pensait sincèrement qu'avec Rupert qu'il y aurait un avenir d'une relation plus sérieuse, et qu'elle était amoureuse et pouvait être amenée à aimer Rupert, et qu'elle était attirée par lui ; bien sûr elle était attirée, Rupert était un homme très beau et séduisant. Elle se rappela de chaque image chaque geste, chaque picotement, chaque chaleur, qui lui traversa le corps, leurs regards, et la chimie se plaçant entre eux et les traversant.
Craig perdit patience et la pressant contre le mur derrière Jenny, et plaça sa main sur sa hanche, la faisant surtout de ce contact si intime et la tendit, et Jenny se dit, elle se dit que cela avait été pour cela que Craig avait été amical avec elle tout ce temps et gentil et doux et prévenant presque séducteur et l'avait invité à danser avec lui ce soir c'était dans le seul but de vouloir coucher avec elle et Jenny n'avait jamais compris ses véritables intentions jusqu'à maintenant elle ne s'était doutée de rien que cet envie d'être près d'elle était simplement qu'elle couche avec lui ne serait-ce que pour une nuit, il huma son parfum, et se pressant contre elle, il lui chuchotât combien il la voulait, combien il la désirait depuis tous ces mois ; Jenny le suppliât de la lâcher de ne pas faire cette erreur, de ne pas gâcher tout et sa réputation, et qu'il risque qu'à tout ceci que Jenny aille répéter à tout le monde ce qu'il lui a fait, en la forçant ; Craig ne l'écoutait pas, il la caressa, et pressa sa main, tout en les baladant sur son corps, sa main passa contre l'un de ses seins le pressant et le malaxant, -Jenny gémit de douleur- et pressa son genou entre ses jambes, pour la sentir et la forçant à écarter ses jambes, et lui dit combien il pouvait la sentir, combien il sentait qu'elle était consentante, et que personne ne la croirait et qu'elle devra avoir des preuves d'avoir été violée par lui, mais jamais elle en trouvera ; et il voulait qu'elle le laissait faire ce qu'il ressentait pour elle, et qu'il voulait rentrer en elle, qu'il voulait sentir ses murs en elle, sentir son désir pour lui, et il était sûr qu'il sentirait car il pouvait déjà sentir sa tension. Et il voulait, l'entrainer dehors, cacher dans une ruelle - peut-être pour être plus intime, et pouvoir l'avoir entièrement et profondément- mais il ne réussit pas à la trainer dehors, alors ils restèrent pressés contre le mur le plus sombre du bronze.
Jenny essaya de se débattre de toutes ses forces mais aussi silencieusement que possible, elle ne voulait pas attirer les regards sur elle, elle ne voulait pas être un sujet de conversation, elle gémis - et à ce moment-là il lui dit "Tu vois je peux voir combien tu en as envie et moi aussi"- gémissant de douleur et les larmes montant dans ses yeux.
Soudain Jenny sentit la pression sur elle disparaitre d'un seul coup ; elle ouvrit ses yeux qu'elle avait fermés, et vue Rupert, qui l'avait délivrée de Craig, il était fou de rage et très en colère, l'attrapant par le col :
"Vous avez entendu ce que Jenny vous a dit Craig ? Elle veut que vous la laissiez tranquille, et surtout ne vous approchez pas de Jenny, où je m'occuperais personnellement de vous, et j'irai parler de votre comportement au principal Snyder, il sera certainement très intéressé, et sera intéressé par vos tentatives de la séduire, et Jenny n'est nullement consentante, alors disparaissez immédiatement." Répliqua Giles en chuchotant son visage si près de Craig, qu'il pouvait sentir son haleine, et il ne voulait surtout pas attirer l'attention sur eux, et ce qui rendit Giles encore plus menaçant, et plus dangereux de protégée Jenny, et déterminé et il y avait de la crainte dans les yeux de Craig, il hocha malgré lui et de défaite la tête, mais il n'était nullement inquiet et surtout il était sûr qu'il y aurait d'autres occasions.
Giles avait commencé à discuter avec Angel, quand il est arrivé, essayant de faire disparaitre son anxiété et sa nervosité et son désespoir que Jenny soit loin de lui, et peu à peu, son mal l'aise et son estomac cessa de tourner et de se serrer de douleur. Il parlait de Buffy à Angel, et celui-ci lui dit qu'il la trouvait heureuse et hors du temps et combien c'était agréable et il était soulagé et heureux de la voir s'amuser ; et Giles lui dit qu'il craignait et avait peur qu'elle soit traumatisée par tout ce qui s'est passé et quelle se détourne de son devoir et de son travail de tueuse, et qu'elle soit différente à présent et qu'elle ait perdu à jamais son innocence et qu'elle ne soit plus jamais là même jeune fille qu'on aurait connue dans le temps.
Après avoir parlé de Buffy, Angel lui demanda de façon inattendue à Giles, qu'il lui parle et se confie avec son amitié avec la jeune femme qu'il avait accompagné, et qui était aussi professeur d'informatique comme il avait cru le comprendre ; Giles lui parla des circonstances de leurs rencontres, de combien de temps ils se connaissaient, et lui dit également son nom, Jenny Calendar, et qu'elle en quelque sorte une sorcière - il avait découvert cela au cours de l'année- et il ne put s'empêcher de dire, du rose colorant ses joues très légèrement, qu'elle est la femme la plus merveilleuse, gentille et généreuse qu'il connaissais et combien elle était exceptionnelle. Et qu'il l'appréciait de plus en plus et combien Jenny comptait pour lui.
Au cours de leurs conversations, Giles n'avait pas remarqué que la musique avait changé deux fois, et qu'il ne sans était pas aperçu et qu'il n'avait encore moins remarqué que Jenny n'était pas revenue, comme elle l'avait promis ; il s'aperçut alors que la musique avait changé depuis longtemps quand, la conversation fut en pause entre Giles et Angel ; et il commença à froncer les sourcils, se demandant où était Jenny ? Et se dit avec peut-être avec optimisme et de ne pas s'inquiéter qu'elle eût changé d'avis et était restée avec Craig, mais il ne voulait pas penser au pire.
Au même moment, Angel regarder profondément derrière Giles surveillant quelque chose, se demandant en froncer les sourcils et plissant les yeux, en sachant qu'il posséder d'excellent sens en tant que vampires, il put voir dans l'obscurité, que quelque chose d'étrange, d'anormal se produisait, et il essayait de chercher également l'amie de Giles, se souvenant brièvement de sa silhouette, de sa taille et la couleur de ses cheveux, du teint de sa peau et la jupe qu'elle portait. Finalement, il se senti tendu, et inquiet pour l'amie de Giles, et dit avec une voix essayant de ne pas être tremblante et calme et tendu, il dit :
"Giles, je crois qu'il y a un problème et que votre amie est en danger, vous feriez mieux de vous dépêcher, je crois qu'elle est dans l'ombre là-bas." Dit Angel en lui montrant le coin sombre du bronze.
A ces paroles, Giles se sentit tremblant, et tandis que sa tension diminuait et sa respiration se bloquait et s'accélérait, il ne pouvait pas croire que Jenny était de nouveau en danger en une seule soirée, il devait l'aider et lui porter secours, et la sauver et la consoler et être prêt d'elle, il sentait qu'il devait la sauver car elle était humaine et innocente et il respectait la vie humaine autant qu'elle et il voulait protégé les innocences n'importe lesquels et il était choisi pour cela autant que Buffy, mon dieu Jenny ! il s'était retourné et avait vite repéré l'endroit où Angel lui avait montré du doigt. Il se dépêcha de se lever et d'accourir, sur le lieu, où Jenny était en danger, où avait des problèmes, son cœur s'arrêta à la vue, Jenny pressée contre un mur, tentant de se débattre, complètement à la merci de son agresseur, un homme essayant d'abuser d'elle, était contre elle, mon Dieu, elle était si petite et fragile dans les bras d'un tel monstre et une telle pourriture ; il sentit son envie d'agressivité, il sentit son envie de se jeter sur cet homme et se battre pour sauver Jenny et sauver son honneur, adrénaline familière, sachant qu'il était encore endormi à l'intérieur, mais il se dépêchera d'arriver, et ne serait toujours qu'un souffle loin de l'éveil, peu importe à quel point il essayait de le faire taire. Ripper n'a suivi aucune règle et n'a fait aucun prisonnier. Et il se dépêcha de se guetter sur son agresseur qu'il s'avèrerait être leur collègue, Craig, et sa colère augmentât en sachant au plus profond de lui, il n'aura jamais dû lui faire confiance ; et Ripper prit le contrôle de lui-même, il n'allait pas laisser cela se produire à nouveau, ni cela rester impunie ; il était vraiment en colère...
Avant de partir, Craig redressa sa chemise et regarda Jenny " Tu sais Jenny, si tu as besoin de moi pour quelque chose, n'importe quoi sache que je suis là, ce qui vient de se passer ne change pas mes sentiments pour toi. Si tu as assez de ton Rupert Giles, tu peux venir me voir n'importe quand, ma porte est toujours ouverte."
A ses paroles, Giles posa sa main contre la poitrine de Craig, encore plus furieux, et lui dit "Je ne crois pas que vous ayez compris la situation elle ne vous fait pas confiance alors laissez-là, et vous n'avez pas pris mes menaces au sérieux, alors peut-être devrais-je me montrer plus cohérant et explicite et vous montrez des travaux pratiques." A ses mots Giles, montra son point de vue, en pressant ses points l'un contre l'autre, et les pressa devant le visage de Craig.
Et celui-ci se recula de peur, prenant la menace très au sérieux cette fois-ci ; et s'en alla sans demander son reste.
Giles regarda Craig partir, toujours en bouillonnant de rage et de haine ses poings serrés fermement le long de sa jambe et ses bras droits et rigides et son corps entier tremblants de fureur, et s'assurant qu'il se soit bien éloigné et avait définitivement quitté le bronze pour le reste de la soirée, et il le vit partir en sortant par la porte d'entrée de la boite, il resta figé pendant un moment, essayant de se calmer son côté Ripper toujours en lui, se battant à l'intérieur, peu à peu, il réussit à se calmer, et à redevenir calme ; mais toujours aussi secoué de ce qui s'était passé et venait presque d'avoir lui ainsi que ce qui s'était presque passé comme drame, ses yeux avaient un grand éclat de douleur et culpabilité, ne sachant pas pourquoi, et sa peur, et sa crainte et son inquiétude remplit son regard tandis qu'il se tournait pour faire face à Jenny, qui était toujours contre le mur, les yeux totalement écarquillés de peur de choc, et pratiquement en larmes ; les yeux de Giles s'adoucie, et voulut la consoler et arriva rapidement à ses côtés.
Mais au même moment, Jenny se laissa tomber ses jambes flagellants, son dos glissa du mur, ses lèvres légèrement entrouvertes de choc, et tomba presque sur le sol, mais juste à temps, Giles l'attrapa, inquiet et bouleversé, il pressa son visage sa joue, contre elle, lui chuchotant des moments réconfortant la sentant trembler et lui aussi tremblant ne voulant pas l'effrayer et lui chuchotât "N'ayez crainte, je sais que vous avez peur, peut-être même de moi plus que je suis un homme, mais je ne vous ferais pas de mal, ne vous inquiétez pas, vous n'avez rien à craindre ayez confiance..." il continua à lui murmurer des choses incohérentes, lui disant que tout irait bien, qu'il la protégerait, que personne ne la toucherait, peu à peu, elle tremblait moins, Giles avait glissé avec précaution une main contre sa nuque lui caressant doucement les cheveux, leurs visages se touchant, et Giles sentait les larmes de Jenny couler et mouillant son propre visage, à un moment, elle redressa son visage pour regarder ses yeux verts :
"Merci, merci Rupert de m'avoir sauvée... Je ne vous remercierais jamais assez..." Dit-elle en réussissant à prononcer et à formuler des mots cohérents, et en enfouissant son visage sur le torse de Giles, elle chuchotant d'une voix gémissante "... Merci"
Giles la serra plus fort contre lui, rapprochant le corps frêle de Jenny du sien, ses plusieurs mèches de cheveux étaient sorties de son chignon réalisé avec une pince, et encadrait son visage, il posa délicatement sa main contre son visage écartant ses mèches et en passant le bout de ses doigts sur son visage tout en essuyant ses larmes, il la rapprochât un peu plus, en encerclant sa taille de son bras, il la regarda profondément dans ses yeux, le vert regardant au fin fond du brun, et il parla d'une voix pressante :
"Jenny... Jenny écoutez moi." Dit-il en plaçant ses mains contre son épaule et son bras, et la forçant à le regarda toujours, "Il faut qu'on parte d'ici, vous n'êtes pas en état de continuer la soirée, il faut rentrer chez vous... Ou peut-être à la police, si vous en avez la force, je resterai près de vous, et je témoignerais en votre faveur, et les enfants ne doivent pas vous voir dans cet état, ça les bouleverserait surtout Willow." Il la regarda avec sympathie ne réagissant toujours pas, le corps de Jenny était raide et ses yeux le fixaient mais ne le voyant toujours pas, "Pensez à Willow, elle vous adore, elle ne voudrait pas vous voir ainsi... Venez". Il prit doucement l'une de ses mains avec douceur ne voulant pas l'effrayer, voyant qu'elle avait une grande confiance en lui, et en aurait toujours, il se risqua à placer son bras, le plaçant et l'enroulant autour de ses épaules.
En commençant à marcher, Jenny se figea et le regardant en secouant, la tête refusant de s'en allait, elle voulait s'amuser être avec Rupert pendant la soirée, passer une nuit agréable, et voulait oublier cet accident et le drame qui avait failli se dérouler, et voulait passer à travers, voulait traverser et surmonter cette épreuve, et tout oublier, en étant dans les bras et au côté de Rupert, assise sur une chaise.
"Non... Je ne veux pas m'en aller, Rupert, restons ici, justement comme vous dites je pense aux enfants et je ne veux pas qu'ils se posent des questions, s'il vous plait, passez cette soirée avec moi, on peut rester nos conversations, je veux rester à vos côtés et j'ai besoin de votre amitié."
Giles était impuissant devant la fragilité de Jenny en cette instant, mais il sentait aussi sa force, et sa détermination et le fait qu'elle voulait aller de l'avant, il le ressentait dans sa voix et sa sonorité, il hocha prudemment la tête, en lui répondant, un document "D'accord comme vous voulez, je ne vous forcerais jamais, faites comme vous vous sentez."
Et Giles lui dit, et la consola du mieux qu'il put, en lui chuchotant à l'oreille et en brossant ses cheveux de son front, de ne pas pleurer, qu'elle était plus forte et courageuse que tout ce qu'il a pu voir dans sa vie, qu'elle devait s'accrocher et rester forte. Et à ses mots, il la supplia de le regarder et le regardait, uniquement lui, dans ses yeux et elle pourra se sentir en sécurité et s'y plonger sans crainte. Et elle, le fit, Giles posa délicatement ses mains contre ses joues, et pressa son front contre le sien.
Il lui dit également, de réarranger sa coiffure, et proposa de l'aider à se réarranger et réajuster ses habits et son cardigan, il sortit un mouchoir de sa veste, et lui proposa d'essuyer son vise pour retirer des traces de son visages. Elle le remercia à nouveau pour tout, et surtout de l'avoir sauvée à nouveau ; et Giles lui avoua, que si Angel n'avait pas été là à côté de lui, il n'aurait jamais su ce qu'il se serait passé, mais c'est grâce à lui, si Giles a réussi à intervenir, car c'est Angel qui à vue et ressentit ce qui s'était passé.
Jenny le regarda avec confusion, et des yeux grand ouvert, se sentant trembler à nouveau, alors son héros qui était Rupert, le seul héros qu'elle croyait avoir dans sa vie, réalisa-t-elle, et aussi, il y avait Angel comme nouveau sauveur, et lui avouerait presque, si elle exagéra quelque peu, lui avait sauvé la vie par procuration. Elle se sentit reconnaissance pour Angel, et une vague de sympathie, tandis que Rupert la conduisait doucement vers leur table.
Angel y était toujours assis, attendant nerveusement et anxiété et regardant autour de lui avec impatience et hâte, que Giles revienne avec son amie, Jenny. Et quand il les vit revenir, sa tension et son anxiété diminuerait et fut remplacée par un soulagement, il se leva, automatiquement à la vue de Jenny, et avait gardé ses reflexe d'homme, de gentleman du siècle dernier, d'une vieille époque et de courtoisie à la proche d'une femme où d'une dame comme quoi, il devait se lever. Jenny lui dit bonjour discrètement et timidement, quand elle s'assit, il s'assit également ; Il dit à Giles que personne ne se doutait qu'ils avaient disparus tous les deux momentanément, sauf Willow qui avait cherché Jenny, et lui avait demandé où ils étaient ; Angel avait inventé un mensonge rapide, que Giles et Jenny étaient partis dehors pour pouvoir discuter en privée de discutions importantes, et qu'ils voulaient également prendre l'air, et qu'il ne fallait pas les déranger. Et il rajouta également, que si on lui aurait posé davantage de questions, jamais il n'aurait parlé de l'incident de l'amie de Giles et lui, qu'il garderait leur secret, qu'il n'avait pas à s'en mêler ni à révéler quoi que ce soit, et que cela regardait qu'eux.
Giles le remercia silencieusement, et il profita de cette occasion pour parler avec Jenny, la présentant à Angel, et Angel se présenta également, ainsi que Jenny.
« Je sais qu'on ne se connait pas encore très bien, et qu'on vient juste de se rencontrer, mais je suis profondément désolé, pour ce qui vient de vous arriver Mlle, et je suis profondément horrifié et ne tolère aucunement ce genre de comportement, sachez que je suis de votre côté. »
Jenny fut bouleversée et inquiète et nerveuse de parler enfin avec Angel, ne s'attendant nullement qu'il lui parle ainsi, avec autant de gentillesse et de compassion, et il était si différent de ce qu'on lui a dit et ne cessait de lui répéter durant toutes ces années, ce que son oncle et sa famille, ainsi que son peuple ; elle se sentait, elle sentait qu'elle commençait et sentir son point de vue changer et la contradiction s'embrouillait et commençait un combat dans son esprit, pour la domination et savoir, ce qu'elle devait faire et lui dicter, sa raison, son devoir, sa loyauté, son cœur... Elle ne savait pas quoi faire, ni quoi penser, encore décidée. Mais le fait est qu'elle savait qu'elle devait être prudente et toujours méfiante, et se poser des questions sur son comportement, pensant que peut-être, du tout au tout, il pourra changer, et boire du sang humain, lui faire du mal ou autre personne, et être définitivement Angélus, un monstre, un fléau de l'humanité, pour toujours...
Jenny était toujours bouleversée, par sa rencontre et le revirement soudain de sa situation et le fait qu'elle découvre qu'il n'ait pas, comme elle, imaginé, et surtout cru et lui avait fait croire qu'il était comme ceci. Mais c'était son occasion pour parler, et faire plus amble et un peu plus connaissance avec Angel, et pu s'en rapprocher encore un peu.
Jenny, Giles et Angel, commencèrent une conversation à parler de tout et de rien ; en essayant d'aller la tension et le stress autour d'eux, pendant que Jenny parlait et riait avec Rupert, petit-à-petit, elle se sentit beaucoup point anxieuse et tendue à être au côté d'Angel, en sa présence et en sa compagnie, elle appris peu à peu à le connaitre, et il disait qu'il avait était seule durant les précédentes dernières plus de quatre-vingt-dix ans après avoir reçu une âme et c'est la première fois disait-il depuis qu'il est arrivé dans cette ville, il y a de cela un an environ, qu'il a commencé à sociabiliser et à côtoyer des gens, telle que Buffy, Giles et le reste du Scooby-gang.
Pendant qu'ils continuaient à discuter ; Jenny laissa entendre en murmurant presque timidement qu'Angel pouvait l'appeler par son prénom ; il accepta d'abord avec surprise tout en réfléchissant silencieusement à sa proposition, mais il finit par accepter.
Pendant la conversation, Jenny avait été assise à côté de Rupert sentant sa présence, à ses côtés sa chaleur, et la tension à ses côtés, elle le sentait qu'il la regardait du coin de l'œil la surveillant et s'assurant qu'elle allait bien d'un regard inquiet, et triste ; et Jenny continua à se poser la question qu'il lui était venue plus tôt dans la soirée et la veille, avait-il une petite amie ? Elle voulait tellement et le découvrir, Rupert se souciait-il vraiment d'elle ? Ou c'était juste un geste de chevalerie, et de secours à personne en danger ? Et s'inquiétait-il de sa protection ? Voulait-il la voir en sécurité ?
Après un moment de silence, Angel demanda à Jenny, qui n'avait pas vu et remarqué et ne savait pas, que pendant tout ce temps, il l'avait regardé avec intensité de ses yeux bruns, sans détourner le regard d'elle. Il lui demanda, plus que d'après ce qu'elle disait elle aimait tant la danse et que c'était l'une de ses plus anciennes passions, voulut-elle danser avec lui ? Il s'était levé pour s'avancer et se tenir prudemment près d'elle, et lui offrit sa main.
Sans s'en rendre compte à la demande d'Angel Jenny s'était tendu et craignait d'être dans les bras d'un autre homme après ce qui s'était passé avec Craig, Jenny ne se sentait en sécurité qu'avec Rupert, et lui seul, et ne voudrait en effet et se rendit-elle compter qu'être qu'avec lui, Jenny rassemblât ses pensées, et se demandant si elle devait accepter sa demande d'offre de danse ? Elle tourna légèrement la tête, d'une manière discrète et timide, en regardant Rupert comme pour lui demander silencieusement son avis, elle le regarda en souriant, et il comprit ce qu'elle lui demandait silencieusement avec ses yeux.
Giles acquiesça, et lui murmura qu'elle n'avait même avec un vampire. Alors Jenny se retourna et accepta la main d'Angel, alors que leurs doigts et leurs paumes se frôlèrent ; Jenny se releva doucement de sa chaise, tandis qu'elle allait s'éloigner, Giles ne voulant pas l'effrayer en l'attrapant par surprise, effleura du bout de ses doigts son poignet, ce qui la fit se retourner et lever les yeux vers lui, sans un mot d'une manière douce il enroula prudemment contre son poignet fin et délicat, et lui murmura sa réponse à la question non posée de toute à l'heure :
"Je n'ai pas de petite-amie, vous savez."
Jenny le regarda en fronçant les sourcils se demandant comment il a su "Mais... Comment avez-vous su ce que je pensais, je ne vous ai jamais posé la question."
Giles haussa les épaules et lui dit qu'il n'en savait rien il le sait c'est tout, et qu'il voulait lui répondre à sa question non posée et la rassurer et qu'elle ne vive pas dans l'incertitude et la crainte de ne pas savoir.
A ses paroles, Jenny rougit profondément, en le remerciant dans ses attentions, et de sa sécurité, elle se leva doucement glissée sur la piste de danse avec Angel, qui enroula une main autour de sa taille, et prit son autre main dans la sienne, tandis que Jenny posa sa main sur son épaule, et le laissa la guider dans la musique douce, et presque intime.
Jenny remarqua comment il la regardait avec attention, avec intensité et profondeur qu'il lui donna un sentiment de malaise et de crainte, et détourna son regard de ses yeux qu'elle n'avait pas quitté, craignant qu'il ne se doute de qui elle était et de sa véritable identité, et qu'il croit et qu'il savait et était certain qu'elle était une gitane. Angel rompit le silence quand il remarqua combien il la mettait mal à l'aise avec son regard :
"Veuillez m'excusez Jenny, je ne voulais pas vous faire peur ni vous mettre mal à l'aise c'est juste que... Je ne sais pas pourquoi mais vous me rappelez quelqu'un."
Jenny retient alors son souffle, s'avait-il, elle essaya d'écouter ce qu'il disait, et également de réfléchir rapidement à une réponse éludée, et essaya de parler avec décontraction, en lui disant qu'elle était sûre qu'il avait sans doute rencontré beaucoup de gens et de femmes et jeunes femmes, jeunes filles au cours de ses plus deux-cent ans d'existence.
Il lui dit en riant que c'était vrai, qu'il avait dû penser à quelqu'un qu'il avait connu dans le passé en la voyant, mais néanmoins il lui demanda avec prudence, si elle était d'origine Européenne, ou si elle avait vécu là-bas, Jenny répondit rapidement que cela faisait plusieurs générations que sa famille s'était installée en Amérique ; ce n'était qu'un demi-mensonge, car ce n'est qu'à partir de la génération de sa grand-mère et les parents de Maria qu'ils avaient émigré aux Etats-Unis, mais elle ne voulait pas dire et avouer qu'ils avaient fuis l'Allemagne Nazi.
Et Angel lui demanda si elle savait où sa famille vivait à l'époque quand ils étaient encore en Europe ; peut-être la Roumanie par exemple.
Jenny retient son souffle sans le savoir, tandis qu'ils dansaient sur une musique douce et romantique ; elle lui demanda avec défi s'il pensait qu'elle avait un physique ou un teint qu'il lui laisserait penser qu'elle descendait de Roumains.
Angel baissa son regard à son ton, et lui soufflât des excuses, abandonnant la conversation, il la rapprocha sans le savoir et par pur instinct dans ses bras, son souffle lui chatouille et picotant l'oreille faisait retenir le souffle de Jenny ; Il avait fermé les yeux, et elle pouvait être certaine qu'il humait son parfum et la peau de son cou, ses yeux était fermées, sans doute il était dans ses souvenirs. Angel s'était complètement perdu contre elle. Momentanément.
Jenny lui demanda, comment cela se faisait-il qu'il était ami et avait entrepris des relations avec la Tueuse ; Jenny était très curieuse, et lui dit que cela semblait être si inhabituel, il lui dit que c'était compliqué et une si longue histoire.
Mais il voulait racheter ses fautes et entreprendre le bien et ainsi chasser les forces du mal, alors quoi de mieux que et s'allier avec une tueuse de vampires.
Jenny lui dit que c'était si inhabituel de trouver un vampire aussi gentil que lui, et qu'elle devait l'excuser d'être aussi méfiante ; il lui répondit que tout ceci était une longue histoire, bien trop longue pour qu'il puisse lui raconter, et que cela ne l'intéresserait sans doute pas et ne ferait que l'effrayer.
Et Angel lui avouait qu'il se souciait énormément de Buffy et l'aimait beaucoup, et voulait veiller sur elle, et que c'était inexplicable pour lui, et totalement involontaire et qu'il ne pouvait pas s'en empêcher et rien y faire pour y changer quoi que ce soit. Jenny était perplexe et sous le choc, et inquiète et intéressée par ses aveux, elle devra les traiter et analyser ces nouvelles informations plus tard.
Jenny se retrouva à penser, qu'elle se sentait en sécurité malgré elle dans les bras d'Angel et à l'aise et bien... Mais elle devait reprendre, pourquoi elle était ici, et garder une distance, quand la musique fut finie, Jenny fut surprise qu'Angel ne lui avait pas lâché la main, et s'inclina vers elle et apporta sa main contre ses lèvres, et lui murmura :
"Merci pour cette danse, Jenny."
Et lâcha sa main, Jenny ouvrit la bouche puis la referma, en portant la main qu'il avait prise et l'embrasser si doucement, juste un baiser de plume sur ses jointures, elle apporta cette main-ci contre son cœur, tandis qu'elle revenait s'assoir à côté de Rupert.
Quand Jenny revient à ses côtés, Giles ne l'avait pas quittée des yeux, tandis qu'elle avait été dans les bras d'Angel, et pendant, qu'ils dansaient, Giles avait commandé pour lui et Jenny, un deuxième scotch, et s'était permis de commander un verre d'eau pour elle. Willow était revenue à sa place à la table d'à côté, et sourit à Jenny, en lui demandant comment elle allait et si elle s'amusait Bien ? Jenny lui souriant, en disant qu'elle passait une bonne soirée, et espérait que Willow aussi, le faisait.
Il attrapa son verre, et lui tandis, en murmurant que cela pourrait lui faire du bien, de boire de l'eau, l'hydrater, la ressourcer, lui apporter du réconfort et l'aider à aller mieux avec le stress et ce qu'elle a enduré plus tôt, et lui enlever peut-être un mal de tête qui pourrait arriver et l'aider avec sa tension sa nervosité ; elle lui sourit et le remercia, pour tout ce qu'il faisait.
Pendant un moment de silence, ils ne dirent rien, mais Giles savait que c'était peut-être le moment de faire un premier pas, et de l'inviter à venir danser avec lui si elle le souhaitait ; à ce moment-là il voulait plus que tout la rendre heureuse, la voir détendue sur une piste de danse, et qu'elle oublie tout ce qu'elle a dû endurer, et il voulait avoir Jenny dans ses bras, voir et réaliser ce que cela faisait que de danser avec elle et de l'avoir proche, si proche de son corps et de lui ; et d'avoir le plaisir à la regarder danser ; et puis sans qu'il le sache, il se pencha vers elle, et posa une main hésitante sur son épaule, et lui demanda avec hésitation et balbutiant :
"Est-ce que vous voulez... Je veux dire me feriez-vous l'honneur de danser avec moi ce soir ? dansez avec moi" Il aimerait pouvoir danser avec elle, il avait été un idiot de pensait qu'il ne voudrait pas et ne supporterait pas la danse. Jenny le regarda étonnée, qu'il ait changé et réussi à changer d'avis, et lui sourit avec sympathie, et réussi à lui donner un sourire resplendissant à couper le souffle, qui fit monter à la gorge toutes émotions de Giles, il était heureux de voir un sourire sincère et authentique venir de jenny et que celui-ci lui était adressé. Et elle accepta, en lui demandant ce qui lui avait fait changer d'avis.
Il répondit en toute honnêteté, la regardant profondément et à l'intérieur et se plongeant entièrement dans les yeux de Jenny "Vous." Dit-il sans la moindre once de doute et d'hésitation "... Uniquement vous" Il lui prit la main, tandis que Willow applaudissait et les encourageait, en murmura à l'oreille d Giles de ne pas hésiter, d'écouter son instinct et son cœur, qu'il n'avait pas à hésiter ni douter avec Jenny ; et qu'elle avait remarqué et vue observer comment il se comportait avec elle, et la façon dont il regardait Jenny, et comment il voulait être avec elle et commencer une relation ; Willow connaissait ses sentiments pour Jenny, et lui disait qu'elle les soutiendrait toujours, et qu'elle serait de leurs côtés, Willow resplendissait de bonheur et encourageait Giles à faire danser Jenny ; tandis qu'il était rouge face aux paroles de Willow, et nerveux, les mains légèrement moites, il prit Jenny dans ses bras avec hésitation, plaçant ses mains contre son dos, tandis qu'elle enroulait ses mains sur sa nuque.
La musique commença, et il s'avérait que c'était une chanson de Céline Dion " D'amour ou d'amitié."
La chanson, cette chanson-ci pour être précis, l'affecta plus qu'autre musique, car c'était exactement les paroles que prononçait la jeune chanteuse qui affecta et ressentait et dans la situation et les sentiments dans laquelle il se trouvait, et qu'il éprouvait pour Jenny ; sans savoir qu'elle aussi cela la toucha, et se sentit dérivé, et comment bien elle en était affectée.
Il dansèrent doucement, Rupert, la guidant ses mouvements, et sentant sa nervosité, Rupert ne la quittait pas des yeux, son visage était si proche du sien, et ses yeux cherchant également ceux de Jenny ; il pouvait la voir regarder nerveusement autour de la pièce comme si elle cherchait quelqu'un, une personne en particulier, se demandant s'ils étaient observés, ou bien si Craig était revenu, Rupert le sentit se rapprochant d'elle, il lui murmura à l'oreille, tout en resserrant ses bras autour de sa taille :
"Ne vous inquiétez pas Jenny, je suis là, personne ne vous fera de mal, je veillerais à cela, regardez-moi. Ne vous occupez de personne." lui chuchota Rupert contre son l'oreille. Puis elle sentit ses lèvres sur son lobe d'oreille, "Ignorez tout ce qu'il y a autour de vous." Elle soupira doucement et son corps se fondit dans le sien. Ils ont continué à bouger ensemble, perdus dans la musique. Son corps était si bien contre le sien.
Jenny releva son regard vers lui et lui sourit, se perdant dans le regard de l'autre, et également les paroles de la chanson qui passaient, les enivrant, et les envoutant, et pénétrant en eux, sentant qu'ils se sentaient comme les paroles chanter, et les affecter et avait une emprise sur eux.
Giles, tandis qu'il se perdit dans la musique, les pas de danse, alors que son menton était pressé contre l'épaule de Jenny, il respirait son parfum et profitait de sa douceur, et du tissu de ra robe qu'il pouvait toucher et la texture de ses vêtements, il sentait qu'il se passait quelque chose en lui, que ses sentiments pour Jenny avait changés depuis des mois maintenant, mais avait refusé de se l'avouer pourtant la vérité et les preuves étaient là toutes faites et prêtes, chaque fois que Jenny se rapprochait de lui, il se sentit différent, chaque fois qu'elle s'éloignait et le quittait il se sentait dépérir et son Noeux à l'estomac ne faisait que grandir, son bonheur inestimable quand il était seul avec elle à discuter à rire et plaisanter, il se sentait alors comme dans une bulle ou du coton en endroit protecteur rien qu'à eux, chaque partie d'elle le rendait nerveux, sa voix, ses défauts... il se souvint comment il avait été impressionné et surtout avait remarquablement changé d'opinion et avait revu son jument quand il a appris qu'elle avait un intérêt pour l'occultisme.
Il avait été impressionné et surtout fier, et curieux et son opinion sur elle changeait, voyant à quel point elle pouvait être ouverte d'esprit, il se souvient de tous les picotements, sensations, qu'il avait reçus dans son corps, quand Jenny était proche de lui, et l'effet qu'elle ait sur son corps, et l'excitation et le désir pour elle. il se souvient également de toute les pensées, réelle et imaginais de ces fantasme et désire sur elle quand il était allongé dans son lit seule à penser à Jenny, chaque fois qu'il se réveillait, sa première pensée était pour elle, et quand il s'endort, des images d'elle et son sourire l'accompagnent, pour s'endormir ; à présent, alors qu'il l'avait dans les bras à danser et écouter doucement les paroles de cette chanson de Céline Dion, à écouter, les tremblements de son corps, les désirs picotent, et sentir le corps de jenny contre le sien, et son parfum et la fort de son corps s'ajustant parfaitement au sien, il ne pouvait plus continuer à lutter contre ses émotions et ses sentiments, alors qu'il avait tout fait durant la majorité de l'année à essayer de les ignorer de les expulser et de les reniée et de se dire que non c'était impossible, et que c'était interdit et lui dire qu'il ne pouvait pas que ses fonctions et le devoirs l'en empêchaient, mais malheureusement la vérité ne pouvait plus laisser aucune place au doute... Rupert Giles était profondément, définitivement et avec tendresse, et indéniablement amoureux de Jenny Calendar. Il l'aimait comme il n'avait jamais aimé personne, il devait se le dire à haute voix dans sa tête et surtout quand il sera seul chez lui, plus tard, pour être certain et faire face à la réalité "Je l'aime", "Je suis amoureux de Jenny". Il l'aimait avec tendresse et une profonde affection, il voulait être son ami, son petit-ami, son gardien, son protecteur, veiller sur elle, et être son confident, et qu'ils puissent tout se dire. Giles l'aimait sincèrement d'un amour pur et véridique, l'amour vrai, avec un grand A.
Il respira doucement contre les cheveux de Jenny, inhalent son parfum et s'imprégnant de l'odeur de son shampoing, en fermant les yeux.
Jenny était en train de se dire, tandis que les paroles de la musique défilaient dans sa tête, et chantait avec force dans les haut-parleurs ; se disant, et sentant que Rupert pensait à elle et qu'elle le voyait très clairement et qu'elle ressentait, et qu'elle aussi, mais elle ne savait pas s'il pensait à elle de la même manière qu'elle pensait à lui, et se demandait si il était autant en conflit qu'elle.
Et son sourire ne ment pas, et ne pouvait le cacher, quand elle le regardait, et que Giles regardait Jenny, ils se sourirent avec la même intensité d'affection, lui avait un sourire timide tandis que Jenny avait un sourire éblouissant et affecté et légèrement timide tout en même temps, cela ils ne pouvaient pas se le mentir ni le cacher, quand ils venaient de se retrouver ou se chercher, à la bibliothèque ou une rencontre entre amie.
Il aime lui parler des choses qu'il a vues, de son univers et sa passion pour les livres, et autres recherches surnaturelles, et démoniques, tandis que Jenny aimait lui parler, de sa passion pour l'occultisme et les ordinateurs.
Du chemin qu'ils ont parcouru ensemble, et de tous leurs projets communs ou individuels, et Giles voulait savoir connaitre, ce que Jenny comptait faire et réaliser dans un avenir proche et lointain, si elle comptait avoir des enfants un jour et se marier, ceci lui donna une boule nerveuse au ventre ; et des chemins qu'ils leur restaient à parcourir.
Jenny a cru pendant longtemps et de longues heures, que Rupert voyaient d'autres filles, et qu'il était à la fois seul et isolé durant l'année, et qu'il n'avait de petites amies, et ce soir, il lui avait dit qu'il n'avait pas et avait été extrêmement catégorique sur ce point et ce sujet ; cela voulait-il dire qu'elle avait une chance ?
Et Jenny avait été déroutée et dévastée, car elle ne savait pas ce que ces filles, ces femmes pouvaient bien lui vouloir étant certaines que c'était de véritables Pim bèches et des filles sans cœur, qui le manipulaient et abusaient de sa gentillesse, et pourtant, pourtant elle ne pouvait s'empêcher de se demander, ce qu'il pouvait bien leur dire, était-il aussi gentil et attentionné avec qu'elles qu'avec Jenny, bien sûr que oui, Rupert était toujours un gentleman et très attentionné et dévoué, elle se demandait s'il réalisait ses attentions avec n'importe quelles femmes ; ou si les attentions qu'il apportait à Jenny, ses sourires, sa gentillesse et son cœur lui étaient entièrement destinés.
Elle ne sait pas où elle se trouve, quelque part dans sa vie, si elle et, oui ou non, proche de lui ou non, et c'était de même pour Giles, il ne savait pas où il se trouvait exactement dans la vie de Jenny.
S'ils comptaient en cet instant où à un moment l'un pour l'autre, ils comptent plus qu'un simple flirt, ou passage, plus que d'autres personnes dans leurs vies.
Ils sont si près l'un de l'autre, qu'ils ne savent pas, ils ne savent pas, surtout Jenny ne sait pas quoi faire, tandis que Giles ne savait pas comment l'aimer.
Jenny seule, peut décider, s'ils se parlent d'amour ou d'amitié, s'ils interagissent tous les deux, en tant que simples amis, ou en tant qu'amoureux, ou laisser place du moins, à quelques choses de plus fort et réussir à entrevoir une possibilité d'un avenir ensemble, ou un passage, un moment où ils pourraient sortir ensemble, en couple, aller à des rendez-vous en tant que petits-amis de l'un et l'autre.
Giles l'aime, il le sait avec certitude à présent alors que la musique résonnait autour deux, ils avaient totalement où ils étaient, seul l'autre comptait, et il pouvait lui offrir sa vie, en gage d'amour et de promesse de la respecter.
Et même si elle ne veut pas de sa vie, et se contente de l'aimer juste un peu, voire pas du tout, il continuerait à l'aimer de loin et à la protéger.
Giles rêve de ses bras autour de lui, et rêve de ses lèvres, pressées contre les siennes, mais il n'arrive pas à voir, à savoir comment l'aimer. Et c'était déroutant, et frustrant pour lui, et voulait savoir quoi faire, car il n'avait jamais aimé avant sauf cette jeune fille, il y a fort longtemps, et qui lui rappelait un souvenir douloureux.
Ils sont comme une île en plein océan, une île déserte, une petite ile où il n'y avait pas assez de place pour cohabiter, et leur cœur est beaucoup trop grand, et ils savent que grâce à cela qu'ils peuvent, rentrer et garder une place pour chacun dans le cœur de l'autre, et trouvait comment s'aimer.
Jenny ne savait pas quoi dire devant tout ceci, et sait bien qu'elle a tout à lui donner.
Rien qu'à ses sourires, à l'attendre qu'il vienne la chercher la conduire dans la bibliothèque pour pouvoir parler et discuter à attendre qu'il la gagne, et qu'il mérite son cœur et son âme.
Giles pense oh combien les nuits lui paraissaient longues, et tristes sans Jenny, il l'aimerait l'avoir toujours avec lui, le temps lui parait longue, et n'avait pas réussi à apprendre et sans le savoir il avait réussi à être envouté à ce qu'elle le pénètre au fond de son corps au point qu'il ne sache pas se passer d'elle, et voudrait l'avoir à ses côtés tous les matins, et rire avec elle et discuter pendant le petit-déjeuner, et l'avoir dans ses bras et le matin, et sa chaleur, son corps chaud sous les draps...
Et d'autres choses leur vinrent à l'esprit, mais ceux de Giles furent plus intenses que les siennes.
Ses pensées furent interrompues en même temps, aux mêmes moments où la musique prit fin, il ouvrit avec précaution les yeux tandis qu'ils s'éloignèrent l'un de l'autre, Jenny s'était retirée en premier, en lui murmurant, "Je vous remercie Rupert, pour avoir danser avec moi."
Giles hocha la tête lentement et avec difficulté, « Ce fut un plaisir, peut-être qu'un jour on pourrait entreprendre une autre danse » réussi-t-il à prononcer, et rejoignirent leur table, inconscient, Giles lui avait pris la main et entrelacèrent leurs doigts…
Jenny lui avait sourit et dit avec une brillance dans ses yeux « Ce serait avec plaisir, peut-être pour mon anniversaire ? C'est le 7 Juillet »
Giles avait hoché la tête, heureux de connaitre enfin, la date de naissance de Jenny, de la femme qu'il aimait.
Pendant un moment, le reste de leur soirée, Jenny était restée assise à côté de Rupert et lui avait demandé, tout en écoutant la musique, et lui avait dit et complimenté combien il avait bien dansé, et lui avait donc demandé où il avait appris ; Giles lui expliqua que c'était sa mère qui lui avait appris à danser...
Giles se souvient dans le salon, et la pièce où se trouvait leur tourne disque et également le piano, les moments où Rose, lui apprenait la valse, sur différents opéras et chants Russes, Italiens ou autres... Ou une des domestiques jouait du piano à des rythmes et note rapide et, sa mère le faisait tourner, et ils dansèrent tous les deux en riant... c'était de bons souvenirs qu'il avait eus avec sa mère.
Et Giles révéla également d'une voix basse, et surtout, elle ne devait pas révélée à Buffy ou autres qu'il savait danser,, car sinon, il en entendrait parler jusqu'à la fin des temps, Jenny acquiesça et accepta en souriant que ce sera leur secret, et il lui dit également qu'avec sa sœur, avait appris à l'adolescence des cours de danse, latine-latino, comme le tango et la salsa ; et qu'elle lui avait appris à danser, ces danses-ci également ; sa sœur avait quinze ans à l'époque ; en l'écoutant Jenny, leva son regard vers lui et demanda quelque âge il avait au moment où elle lui avait appris à danser :
"J'avais vingt-deux ans."
Giles regarda Jenny pendant tout le reste de la soirée et la majeure partie de la nuit, soit simplement la regarder, soit ils discutaient ensemble, et il attendait silencieusement, s'attendait à ce qu'elle veuille partir et s'en aller, à ce moment-ci, il pourrait également se retirer car si elle quitte la soirée, rien ne l'obligeait à rester et quel était l'intérêt de rester si elle n'était pas là ? et il s'attendait à ce qu'elle veuille rentrer car après tout ce que Jenny avait vécu et tous les traumatismes de cette soirée, fut un coup de poignard pour elle, et fut surpris qu'elle restait jusqu'au bout.
A un moment, lors de cette soirée, qui leur réservait plusieurs surprises et imprévues, fut lors d'un moment totalement imprévus et qui fit trembler et déglutir difficilement Giles, et transpirait un peu, ce fut à un moment, Jenny était partie pour se rafraichir aux toilettes, et quelqu'un durant son absence avait pris sa chaise, et en revenant, ne trouvant plus de siège libre, Jenny sans s'en rendre compte, et par pur instinct, et s'en réfléchir, et se disant que cela allait de soi, et sans rien dire, s'assit sur les genoux de Rupert. Giles en était abasourdi et sous le choc, mais ne dit rien et ce laissa faire, et submerger par le poids et le corps de Jenny sur ses genoux et la pression qu'elle lui faisait provoquer sur ses cuisses.
Jenny repensa à leur danse lente et aux sensations et sentiments qui l'avaient fait apparaitre dans son esprit, et la tension entre leurs corps, ainsi que les paroles prononcer de la musique. Et se disant et sachant que la meilleure façon de savoir ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre était quoi, et qu'est-ce que cela signifier précisément, exactement ; la meilleure façon de savoir comment s'y prendre était par le flirt ... les taquineries.
Une nouvelle chanson a commencé à retentir à travers les haut-parleurs, son tempo rapide et sa ligne de basse battante, couplé à son verre d'eau pour se rafraichir, ébranlant lentement ses inhibitions, ont fait que ses hanches se sont mises à osciller au rythme et voulait profiter, de pouvoir danser et bouger à son rythme, en applaudissant et bougeant doucement corps au son de la musique, et également ses haches, sachant qu'elle touchèrent inévitablement Rupert, et qu'il la ressentirait bouger, contre lui.
Prenant une autre gorgée saine de son verre d'eau pour se rafraichir l'esprit, ses yeux scrutèrent la piste de danse, regardant les enfants danser. Alex semblait se moquer de Willow pour sa danse, tandis qu'Angel rapprochait Buffy, les deux riant de quelque chose, ou peut-être rien du tout. Cordélia était le dernier endroit où ses yeux se posaient ; elle avait rejoint le groupe, et Jenny vit la dernière chose en quoi elle s'attendait de voir de la part des trois adolescents, Alex et Willow avaient invité à se joindre à leur danse.
Elle a souri. Malgré les événements de la soirée, tout irait bien, semblait-il. Les enfants étaient des combattants, que ce soit par devoir à vie ou par choix.
Le rythme de la chanson retomba dans son courant de conscience et ses hanches se balançaient côte à côte, se frottant maintenant contre l'homme derrière elle... l'homme même qu'elle essayait de toutes ses forces de comprendre.
Lorsque sa main se serra soudainement contre sa hanche gauche, elle se figea sur place. Lentement, une autre gorgée d'eau se fraya un chemin dans sa gorge et elle balança ses hanches, d'avant en arrière juste une fois… teste. Sa prise se resserra, s'adoucissant quelques instants plus tard seulement pour que sa main puisse glisser vers son ventre.
Jenny prit une inspiration, malheureusement alors qu'elle prenait un autre verre, et faillit s'étouffer, elle n'aurait jamais dû prendre ce chemin-là, qu'elle avait emprunter. Elle bafouilla le plus silencieusement possible et balança de nouveau ses hanches. Son petit doigt taquina le morceau de ventre exposé depuis son débardeur qui montait, et il semblait presque qu'il la pressait contre lui, dans ses bas, alors qu'elle se trouvait sur ses genoux.
Elle ne tarda pas à sentir sa tête se rapprocher de la sienne, et elle posa durement son verre sur la table, agrippant le bois pour se soutenir tandis que ses yeux se fermaient.
Non, elle n'aurait jamais dû prendre le risque de le tester et de prendre ce chemin... Jenny ne savait pas dans quoi elle s'était engagée, en le séduisant, et faisant brillait et accroitre ses sens sur elle, et l'amenait à elle.
Il se pencha en avant, sa joue glissant le long de ses cheveux soyeux jusqu'à ce que sa bouche trouve sa place près de son oreille. Il se lécha les lèvres inconsciemment, son petit doigt continuant à taquiner sa douce peau exposée, alors qu'il la retournait dans ses bras, pour que son visage lui fasse face. " "Je devrais vous avertir ... Vous ne savez pas à quoi vous vous êtes confronté et dans quoi vous vous êtes mise. Vous n'auriez jamais dû faire ça, surtout vous êtes astucieuse et courageuse après ce qui vous êtes arrivée tout à l'heure."
Jenny déglutit et hocha la tête, en murmurant, s'il allait lui faire du mal, ayant soudainement peur, pour elle-même. Les yeux de Giles s'agrandirent de choc, jamais il ne lui ferait du mal, comment pouvait-t-elle même pensée à cela ; il devait simplement l'avertir que ce qu'elle faisait été dangereux, et il était tenté, et ses hormones étaient en ébullition, et son corps la réclamait, picotant de partout, et le brulant à chaque contact de ses hanches et son corps contre le sien, et son excitation, commencent à lui faire mal, et il craignait qu'elle le ressente et prenne peur... Tout ce qu'il devait faire et tenter de faire, était de se calmer, et tout irai bien.
Il sentait cette adrénaline familière, sachant qu'il était encore endormi à l'intérieur - ne serait toujours qu'un souffle loin de l'éveil, peu importe à quel point il essayait de le faire taire. Ripper n'a suivi aucune règle et n'a fait aucun prisonnier, ni aucune limite et scrupule, et un véritable séducteur pour femme, et séduisant, et pouvait prendre une femme n'importe comment d'après ce qu'on lui avait dit c'était "Qu'il était une véritable bête au lit".
Il ferma les yeux et pria pour que le gang ne soit pas présent si son contrôle faiblissait. Il posa le côté de sa tête contre la sienne, les mains immobiles mais gardant toujours une pression contre son corps. Il espérait que Jenny serait partie depuis longtemps si Ripper décidait de s'asseoir à la barre, et il ne fallait pas que Jenny voie ça, et c'était une des pires périodes de sa vie et surtout de mauvais souvenirs, très mauvais et ne voulait pas que cela reface surface, ni que son démon reprenne le contrôle de lui-même, il était une autre personne désormais et il avait changé, en mieux, bien mieux.
Jenny sentit son pouls s'accélérer à un rythme presque alarmant à ses mots, elle se détacha de son regard et se détourna, pour que son dos soit pressé contre lui, et sur son torse ... ce rauque, presque grognant d'un avertissement. Son petit doigt glissant contre sa peau envoyait la chair de poule partout où il touchait, et la sensation de sa langue touchant juste à peine son oreille quand elle humidifia ses lèvres envoya un mince filet d'excitation le long de sa colonne vertébrale, se fondant dans son ventre.
"Rupert," souffla-t-elle, la tête tombant pour s'appuyer contre la sienne.
Cela devenait follement incontrôlable. Si ses paroles avaient été une indication, elle avait peut-être sous-estimé son pouvoir. Ce magnétisme brut qu'il éludait maintenant la laissait essoufflée, impuissante à faire autre chose qu'attendre son prochain mouvement, comme une demoiselle affaiblie entre les mains de Dracula, accablée par sa sensualité et attendant la morsure séduisante du cou.
... Mauvais choix d'analogie, et surtout ce qui a faillit être comme un drame, peut-être compte-tenu des événements de la soirée, mais le sentiment était toujours le même.
Jenny le sentit le presser à nouveau contre lui, ses hanches se frottant presque contre les siennes avant de s'agripper à nouveau fermement à sa taille, tandis qu'on annonçait bientôt la fin de la soirée et de la fête et qu'une dernière chanson allait bientôt passer, la tournant une nouvelle voix, à nouveau, pour rencontrer son regard.
"Une danse," murmura-t-il, et tout ce qu'elle put faire fut de hocher la tête, ce serait la dernière danse de la soirée et il ne fallait pas manquer cela, le suivant aveuglément sur les marches, vers le balcon isolé, et lui dit en expliquant qu'il ne voulait pas qu'ils soient vus des enfants, donnant sur la piste de danse. Jenny hocha de nouveau la tête de compréhension, car elle non plus ne voulait pas être vue, ce serait leur moment, à eux seuls, intime, et elle voulait garder cette danse en mémoire.
Il prit une profonde inspiration, essayant de calmer la sensation qui montait en lui. Un feu, allumé par elle, remua dans son ventre, les flammes alimentées par sa luxure.
Ripper convoitait. Rupert adorait.
Il était divisé en deux et il commença lentement à réaliser que Ripper était beaucoup plus présent dans sa vie qu'il ne le pensait. Cette pensée le rendit malade et l'excita d'un coup. Il était un danger - un pratiquant incontrôlable, méprisant et insouciant qui ne pensait qu'à sa bite et où la coller.
Giles laissa échapper un souffle tremblant, essayant de calmer ses nerfs alors qu'il montait finalement les escaliers. Il s'appuya contre la rampe métallique du balcon, ne l'ignorant pas complètement mais pas non plus. Il était perdu dans ses pensées et avait besoin de retrouver son sens de l'équilibre.
Jenny était si jeune et innocente, elle ne méritait pas de connaitre ce côté sombre de lui, ce côté dégoutant, répugnant et sale ; elle méritait bien mieux - en cela Craig avait raison.
Une fois qu'ils avaient atteint le haut des escaliers, c'était comme s'il était devenu une personne différente. Il ne l'ignorait pas tout à fait, mais il ne la pressait pas contre lui, lui faisant mal comme il l'avait fait il y a quelques instants.
Serait-elle toujours en train d'essayer de discerner ses sentiments pour elle ?
Avant qu'elle ne puisse répondre à sa propre question, une nouvelle chanson est apparue sur le système audio et elle a fondu presque instantanément.
Jeu méchant. Parfait.
Lentement, elle leva les yeux vers Rupert, l'expression sur son visage alarmante et illisible. "Alors ?" elle a incité. "Et cette danse ?"
Et elle s'approcha de lui alors que la mélodie commençait à jouer ; c'était "Can You Feel The Love Tonight" d'Elton Jones.
Il resta immobile alors que son corps se déplaçait vers lui avec fluidité. Les mains immobiles à ses côtés, il la regarda simplement, mémorisant la façon dont ses courbes se déplaçaient vers la musique - une chanson qu'il n'avait jamais entendue et une chanson qu'il pouvait à peine entendre.
Tout ce qu'il pouvait entendre était le tissu de sa jupe qui tremblait doucement chaque fois qu'elle balançait ses hanches.
Tout ce qu'il pouvait entendre était son cœur battre fort, résonnant dans ses oreilles.
Il ferma les yeux, inspirant brusquement en sentant sa présence proche. Il serra les poings, se forçant à prendre le contrôle du monstre à l'intérieur.
Jenny essaya d'ignorer sa posture, ses poings serrés et les mille questions tourbillonnant toujours dans sa tête alors qu'elle pénétrait dans son corps, un bras remontant lentement le long de ses épaules et autour de ses épaules, prenant en coupe l'arrière de son cou, alors qu'elle tenait dans sa main droite, haussant un sourcil dans l'expectative.
Elle n'avait aucune idée de ce que le regard dans ses yeux signifiait alors qu'il la regardait simplement, puis finalement, bien que mécaniquement, la prenant dans ses bras. Avec précaution, elle fit un pas de plus en lui, leurs corps se frôlant à peine ... des chuchotements qui, associés à la musique, la séduisirent à nouveau.
Sa main serra la sienne, leurs paumes échangeant de la chaleur alors qu'ils commençaient à se balancer, légèrement sous le tempo de la chanson. Tout comme Elton Jones chantait, Jenny n'a jamais rêvé qu'elle développerait des sentiments pour quelqu'un comme Rupert. Surtout compte tenu de la façon dont ils ont commencé.
Quand il la rapprocha un peu plus, les doigts s'écartant du bas de son dos, le cœur de Jenny bondit dans sa gorge. Ses yeux se fermèrent et elle se permit de se détendre contre lui, d'appuyer sa joue contre la sienne, et de profiter des sensations de cette étreinte intime.
Il soupira profondément, savourant la sensation de son corps contre le sien. Cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pas senti un corps pressé contre le sien, ressenti l'échange distinct de chaleur de l'un à l'autre.
Il inclina légèrement la tête, frottant sa joue contre la sienne avant de permettre à ses lèvres d'y frotter légèrement la peau douce, dans un baiser bouche bée.
Il la suivit, déplaçant son corps contre le sien chaque fois qu'elle le faisait. Il agrippa le tissu de son cardigan, sentant la douceur de ses mains alors qu'il la pressait contre lui. Il laissa sa main glisser plus bas, contournant à peine le bas de son dos, avant de glisser sous son cardigan et son débardeur, sentant sa peau chauffée sous son toucher.
Elle prit sa respiration quand ses lèvres touchèrent sa joue, traînant du feu à travers elle, et essaya de ne pas haleter quand sa main glissa sous son débardeur. Alors que Elton Jones évoquait et parlait de sa propre interprétation de ce qu'était l'amour et si chaque couple pouvait le ressentir, Jenny se serra plus près, les hanches se frottant contre les siennes.
Pour Giles c'était exactement cela, il arrivait à ressentir et à interpréter l'amour et son désir pour Jenny cette nuit-là.
Lorsque la main au bas de son dos bougea, deux doigts glissant juste à peine sous la ceinture de sa jupe, elle sentit un doux gémissement bouillonner dans le fond de sa gorge et espéra juste qu'il ne pouvait pas l'entendre.
Jenny a commencé à se sentir étourdie ... en état d'ébriété ... et elle n'était plus certaine que ce soit juste la bière ou l'eau qui le lui faisait. Elle baissa la tête, le front appuyé contre son épaule alors qu'elle tentait de contrôler sa respiration. Et quand elle le sentit presser sa main contre son cœur, sa main toujours couverte, elle soupira doucement, faisant glisser ses doigts le long de sa poitrine, à travers le revers de sa veste de costume jusqu'à ce qu'elle glisse en dessous. Sa poitrine était chaude à travers sa chemise boutonnée, et elle reposa sa paume sur son cœur une fois de plus, le sentant battre de façon erratique en dessous, en tandem avec son propre rythme cardiaque.
Il l'attira plus fort et son front s'appuya contre le creux de son cou. Elle sourit quand elle le sentit pencher sa tête vers elle, sa mâchoire frôlant le bout de son nez. Ses yeux se fermèrent une fois de plus et elle le serra plus fort, sa main glissant de sa poitrine pour saisir sa cravate.
Il laissa échapper un doux gémissement quand il sentit son câlin contre lui, et pendant une fraction de seconde, il se perdit dans un fantasme sain, se blottissant sur des canapés, dînant dans un cadre intime et se réveillant avec son visage souriant.
Il déglutit difficilement, se retourna vers la réalité, reculant brusquement alors que la chanson touchait à sa fin. "Je euh," il laissa échapper un rire haletant, essayant de masquer sa nervosité.
La façon dont elle le regardait le mettait mal à l'aise. Il pouvait facilement mettre en évidence la curiosité, l'impatience et la patience aux prises avec les ennuis. Mais il y avait une émotion qui brillait dans ses bruns chauds qu'il ne savait pas quoi faire. Affection ? Envie ? Luxure ? L'amour ? Il se secoua de ces pensées dangereuses, réalisant que pour la protéger, il ne devrait même pas envisager des émotions aussi tentantes.
"Il faut que je rentre chez moi, à présent que la soirée est terminée." Lui chuchotât-il tandis qu'il était tout près de son visage, il se recula, et regarda autour de lui, avant de croiser à nouveau son regard. "Voulez-vous que je vous raccompagne, ou préférez-vous, qu'on aille ailleurs, et je ne sais pas qu'on reste encore un eut ensemble ?" Il n'arrivait pas à croire qu'il ait dit ça, qu'il ait réussi à l'inviter.
Elle lui sourit et accepta, en chuchotant "D'accord allons ailleurs, s'il vous plait."
Il lui sourit et prit sa main dans la sienne ; et la conduisit jusqu'à l'extérieur du Bronze.
Il perdit contact avec elle pendant un bref instant, se dirigeant vers Buffy, et lui demanda si elle se sentait assez bien pour rentrer chez elle toute seule, sur quoi Buffy répondit, qu'il n'y avait plus de danger. Se penchant, il lui chuchota quelque chose à l'oreille, la faisant rouler des yeux, avec un fort bruit. Il lui lança un regard sévère avant de faire ses adieux au reste du groupe.
Et Jenny, quant à elle, fit ses adieux également aux autres et à Willow, en particulier, lui demandant à nouveau si elle allait bien. Willow lui sourit, en murmurant qu'elle allait très bien, vraiment, et qu'elle la verrait, lundi en cours, de toute façon.
Tout en marchant, Jenny demanda à Rupert, s'il voulait prendre un petit déjeuner très tôt, et rapide, et boire un café, puisqu'ils étaient très tôt et la nuit bien avancée, en regardant sa montre il était exactement, entre 1 h 30 du matin et 2 h.
Giles accepta, et lui dit qu'elle connaissait un endroit près de chez elle, qui était ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre sauf le dimanche ; c'était chez Coco, l'endroit que Susan lui avait mentionnée ; en y arrivant, ils commandèrent, une tasse de café et du thé, du pain au chocolat et des brioches et croissants ; il restèrent tout le deux assis, durant une bonne heure ; à discuter, et c'est la plus longue conversation qu'ils aient jamais eu ; Jenny en était si heureuse, et Giles aussi, ils étaient heureux et détendus ensemble.
Et Jenny l'interrogea soudain sur les événements de la bouche de l'enfer, tout en prenant une bouchée de son croissant, et ce qui s'y passe, et toutes ses choses et événements diaboliques et paranormaux qui se déroulaient dans cette ville ; Giles lui parla de tout ce qu'il savait, et Jenny était vraiment curieuse et intéressée par tout cela, et fascinée.
"Vous devez vous demander pourquoi les gens continuent à vivre dans une si petite ville, à l'apparence normale et tranquille, paisible, et que cette ville et si pleines d'enfants insouciants", déclara Jenny, après que Giles lui ait expliqué et donner ses analyses et ses théories, sur tout ce qui se passe.
« J'ai découvert que les gens veulent croire que leur vie est sûre et normale, et surtout empreint d'illusion, et qu'ils travailleront dur pour maintenir cette paix, explique Giles. "Et vous ? Vous savez ce qui se passe dans cette ville, mais vous y restez quand même, pourquoi ? Vous pourriez vivre heureuse loin de cet enfer, et en sécurité », demande-t-il avec curiosité, et se souciant profondément d'elle et par crainte qu'elle reste et y risque sa vie et la perde à jamais, et se blesse. Et il voulait partir loin d'ici, et fuir avec elle.
Pendant un moment, elle envisage de lui dire la vérité, mais Jenny sait par expérience que faire savoir aux gens qui elle est vraiment ne leur donne que la chance de l'utiliser contre elle, même si elle pense qu'ils peuvent leur faire confiance, et de toute façon il lui était impossible de dire la vérité à sa plus grande crainte et son propre désespoir, elle avait promis et serait accusé de trahir son peuple, et ce serait une trahison pour le clan, et serait accusée de trahison et de crime. Et elle pense malgré tout qu'elle peut faire confiance à Rupert.
"Je suis dans l'occultisme, vous vous rappelez ? Ici c'est un véritable terrain de jeux pour l'occulte." Dit-elle d'une manière qu'elle essayait de paraitre décontractée, et de bonne humeur et essayant de plaisanter, mais vit bien vite que Rupert ne souriait pas, et la regardait avec inquiétude et crainte, il avait peur qu'elle prenne tout cela à la légère et qu'elle ne connaisse pas les véritables dangers qui la guettaient, et il voulait lui dire, de faire attention, qu'elle était dans un endroit dangereux et que les personnes qui rentraient dans ce genre d'univers n'en ressortaient pas toujours comme avant, et il devait s'inquiéter, la plupart des gens qui sont dans l'occultisme, ne réalisent pas à quel point c'est sérieux. Ils ne croient pas à la moitié des choses qui existent et les réponses de Jenny n'ont rien fait pour apaiser les inquiétudes de Giles.
Après leur petit déjeuner, Giles et Jenny commencent à marcher, ostensiblement vers l'école pour récupérer leurs voitures. Et pour ainsi rentrer chez eux. Mais Jenny, s'arrêta tout à coup, et avoua qu'elle ne voulait pas encore rentrer, et déclarant qu'elle était trop fatiguée pour conduire ainsi que Giles, et ce malgré que, que le matin était presque là et aucun des deux n'avaient dormi de la nuit, et également l'alcool s'est dissipé il y a longtemps, et ils commencèrent à ressentir une sorte de fatigue étourdissante qui commence à le dépasser, avec des effets similaires et les effets.
Jenny commença à marcher vers un parc pour enfants, et se dirigea tout droit vers une balançoire et s'y assis en se cramponnant ; et commença un balancement tranquille, balançant librement ses bras et basculant son visage en arrière lorsqu'une brise fraîche agite l'air. Giles aimait vraiment la regarder. Il pourrait le faire pendant des heures durant, en fait pour être honnête durant des jours et des années, jusqu'à la fin.
D'une manière ou d'une autre, après qu'elle ait finit de se balancer et jouer, tout en riant, elle déclara qu'elle avait une idée, et pris la main de Giles dans la sienne ; et le conduisit, vers ce qui semblait être, à l'extérieur de Sunnydale, et Jenny le dirigea vers des collines, qui surplombaient la ville, et on pouvait y voir la beauté et la lune, les étoiles scintillantes et brillantes, et la lumière éclairante la ville ainsi que les réverbères.
"C'est magnifique ici." Souffla Giles émerveillé, Jenny se tourna vers lui en souriant ;
"C'est vrai ? Vous aimez ; moi aussi j'aime cet endroit c'est en dehors de la ville c'est parfait pour observer l'horizon, et la ville entière." Murmura Jenny, en regardant tout autour, d'elle "Si vous voulez vous pouvez rester ici avec moi et observer attendre que le soleil se lève." Elle leva à nouveau son visage vers lui remplit d'espoir "S'il vous plait, restez avec moi, quand le soleil se lèvera ; vous vous rendez compte, La lumière aurait pu se lever sur un monde très différent aujourd'hui ; Je pense que nous devrions l'apprécier." Dit-elle d'une manière suppliante.
Et Rupert accepta à son plus grand plaisir, il retira sa veste et l'étala sur l'herbe, pour que Jenny puisse si assoir sans tacher ses vêtements. Et il s'assit à côté d'elle, ils étaient encore si proche l'un de l'autre, Jenny avait tourné son visage vers lui, qui était à quelques centimètres du siens ; ils soupirèrent tous les deux ; Ils se regardent et ne bougent pas. Giles voudrait l'embrasser, doucement en pressant ses lèvres sur les siennes, et s'attarder sur sa lèvre inférieure.
Mais Il lui vient à l'esprit que, logiquement, c'est une idée terrible. Tout simplement parce que Jenny est coquette, et très belle et elle semblait si chic et peut-être très timide et pudique, cela ne signifie pas qu'elle est sérieusement intéressée. Ils se connaissent à peine.
Giles baisse son regard et s'éloigne très légèrement d'elle.
Ce sentiment et cette proximité brefs, fit rougir Jenny, et était déçue que Rupert s'éloigne, elle était heureuse de le voir à nouveau sans sa veste C'était de la folie, elle le savait, l'homme était complètement vêtu et pourtant elle était aussi excitée, et que... s'ils étaient nus.
Il l'avait prise par surprise, cette attirance. Une minute, il exaspérait l'enfer d'elle et la suivante ... Elle ne savait pas ce que c'était ; son sourire, quand il s'autorisa à sourire «la folle méfiance britannique nageant contre le flot des adolescents américains ultra-affirmés, le soin et l'inquiétude dont il faisait preuve pour ses jeunes accusations ; le calme qui émanait de lui.
Elle se demandait s'il savait où cela allait ? Que l'avoir ici était une chose dangereuse ?
Il lui avait tourné le dos et s'était levé et s'était appuyé contre un arbre, les bras contre l'écorce de l'arbre, se préparant. L'épuisement définissait chaque ligne de son corps et bien qu'il ne semblât pas l'avoir entendue traverser la pièce, il ne sursauta pas lorsqu'elle posa une main douce entre ses omoplates.
"Sur une échelle d'un à dix, à quel point êtes-vous fatigué ?"
Il tourna à moitié la tête vers elle et elle vit sa bouche se froisser légèrement.
"Je n'en ai aucune idée, mon cerveau ne fonctionne pas assez clairement pour dépasser zéro !"
Ses deux mains étaient maintenant sur son dos, frottant à plat sur les muscles tendus, caressant, apaisant. Sa tête s'affaissa en avant et il poussa un soupir. Quand elle enroula ses bras autour de lui avec hésitation, il croisa ses mains dans les siennes, les porta à sa bouche et les toucha avec un baiser à voix basse. Son murmure : "Merci." C'est perdu. Le son continuait encore et encore. Ignoré. Sans surveillance. Ils étaient immobiles, son visage pressé contre son cou, ses bras la tenant fermement contre lui. Respirer ensemble. Se réchauffer. Finalement, il s'éloigna quelques instants et ne pouvant plus le supporter, il se retourna pour lui faire face. Les larmes coulaient silencieusement sur ses joues.
"Oh, Rupert. Oh mon Dieu." Jenny était alarmée et ne savait pas quoi faire devant, les pleurs de Rupert, et voulait le consoler de toute ses forces.
Elle tendit la main pour toucher son visage mais hésita, incertaine, incertaine si, en le touchant, il se brisait, ou elle le ferait - et pourtant il lui sourit.
"Je vais bien, Jenny. Vraiment." Il ôta ses lunettes et inconsciemment quand un enfant essuya l'humidité sur sa peau. "Quelqu'un m'a dit une fois que je pleurais tout le temps." Cette fois, le sourire s'élargit. "Et je le fais ! Mariages. Films tristes. Films heureux. Films stupides."
Jenny secoua la tête et déglutit fortement. Merde cet homme ! Merde cet homme !
"'Sentimental ?" Sa voix était rauque avec les larmes non versées qui illuminaient ses yeux. "C'est un mot ?"
Son visage s'adoucit, la remerciant d'avoir accepté cette mascarade.
"Oh, oui. 'Sentimental'. 'Horreur'. 'Western'. 'Comédie Romantique ou musical'. Je les ai tous pleurés." Il lui toucha la joue avec des doigts doux, soudainement sérieux. "Ne sous-estimez jamais les qualités réparatrices d'une bonne crise de larmes."
Mais elle était en colère maintenant et s'éloigna de lui, juste à bout de bras mais il bâilla entre eux comme un gouffre béant.
"Je ne comprends pas !" Ses mains flottèrent devant elle, donnant forme à son agitation. "J'ai besoin de vous poser une question. Et c'est une question stupide ! Et ça me donne l'air stupide ! Et je sais déjà ce que vous allez dire, mais je dois le poser ! J'ai besoin de le dire !" Elle s'arrêta et prit une grande inspiration. "Comment pouvez-vous vivre comme ça ?"
Oui, comment pouvait-il vivre comme ça, comment pouvait-il vivre une vie de vocation de devoir et dévotion à être observateur ? Comment pouvait-il vivre ainsi dans une ville où résidait l'enfer qui pouvait sortir à tout moment ? Comment pouvait-il vivre seul, alors qu'il pourrait être heureux avec une famille et une épouse ? Et dans une ville tranquille, et un travail tout à fait normal ? Oui, c'est toutes ces questions que Jenny se posaient, ainsi que sans le savoir Rupert aussi se les posaient, il voudrait abandonner son emploi d'observateur, oubliant son devoir, et s'enfuir avec Jenny, en tant qu'amis et peut-être qu'ainsi leur relation se développera d'une manière saine, et sans obstacle, et ils y aura une évolution dans leurs sentiments et Jenny tombera peut-être amoureuse de lui, et il pourra lui demandé si elle accepterai d'avoir une relation durable et avoir des rendez-vous, ensemble.
Il ferma les yeux contre ses tons angoissés. Bien sûr, la réponse était brutalement simple - ils le savaient tous les deux - mais elle lui avait demandé deux fois de lui faire confiance et elle méritait sa confiance. Sa force avait été sa force aujourd'hui. Sa présence l'avait fortifié et sa clarté d'esprit l'avait maintenu sur la bonne voie. La main qu'elle avait mise dans la sienne quand il était venu et avait trouvé que Buffy était partie l'avait, il en était sûr, l'empêchait de sortir doucement de son esprit. Elle méritait mieux que son silence continu.
Il tendit la main et lui serra doucement le haut du bras.
"Venez allons-nous asseoir. Et nous parlerons."
Quelques instants plus tard, ils étaient tous les deux installés sur la veste de Rupert. Elle s'assit sur le côté, les jambes repliées sous elle, la fraicheur de la nuit de printemps et était enivrante, et se déplacer autour d'elle, Jenny pouvait sentir l'arrivée de l'été, ainsi que sa chaleur, cela la calmait. Rupert était assis à côté d'elle, face à l'avant, son expression un mélange de fatigue totale et de concentration complète. Il baissa la tête en arrière, ferma les yeux et commença.
"Mon père était observateur, vous vous souvenez que je vous avais dit qu'il se prénomme, George" Jenny hocha la tête en confirmation et l'invita à continuer en silence, " Et tout comme sa mère - ma grand-mère-avant lui, elle se prénommait Catherine, je ne l'ai pas connue, elle est morte lors d'une mission que lui avait confiée le conseil, elle n'a jamais eu la charge de former une tueuse. Et à mes dix ans, on m'a dit que je devais être le prochain."
Jeune. Très jeune, pensa Jenny. Plus jeune que Buffy quand elle a été appelée, et le même âge qu'elle quand elle apprit sa destinée et son lien avec une prophétie qui la liait à Angel, le même âge que Rupert quand elle a dû apprendre ses futures responsabilités et son appel du destin ; en un sens, ils étaient tous les deux liés, et cela les rapprochaient considérablement, et pouvaient les rapprocher à l'avenir ; ils se comprenaient de cette façon.
"Cela ne veut rien dire à cet âge. Quelques études parascolaires qui feraient blanchir tout système scolaire normal. Langues arcanes. Magies. Leçons sur la manipulation des armes." Il tourna la tête pour la regarder. "Des arcs et des flèches. Des épées. Le rêve de chaque jeune garçon."
Il sourit mais il n'y avait aucune légèreté dedans.
"Est-il habituel que les observateurs soient liés en famille ? je veux dire, de parents à enfants, etc..."
"Non, pas vraiment. Bien qu'il y ait eu quelques familles à travers l'histoire qui ont fourni plus d'un observateur, la situation de ma famille est quelque peu unique."
"Et votre mère ? Était-elle également observatrice ?"
"Non elle ne l'était pas mais, elle était liée quelque peu au conseil, elle avait appris à être secrétaire et avec des incroyables compétences en calcul, avant d'épouser mon père ; et après le mariage elle a arrêté de travailler, mais y était toujours liée d'une manière ou d'une autre, elle travaillait pour des travaux de bienfaisance, pour le conseil, et travaillait avec des familles qui étaient victimes d'attaques de démons, et de vampires, et s'occuper de pauvres, et apporter de faux papiers aux personnes qui étaient sous la surveillance et la protection du conseil, comme étant des protections de témoins... Et elle a accepté, elle a dû accepter quand on m'a annoncé que je devais devenir observateur..."
"Quoi ?! Mais pourquoi a-t-elle fait ça ?" s'écriât en se redressant, choquée, Jenny, mais il n'a pas répondu. "Rupert ?"
"Cela semblait ainsi." Il se détourna de nouveau. "J'ai découvert beaucoup plus tard que mon père lui avait fait pression pour qu'il me laisse derrière lui - il avait apparemment vu mon potentiel ".
Jenny était attristée, et bouleversée, elle tendit la main pour prendre celle de Rupert dans la sienne, et dit doucement, "Je suis désolée."
Et il lui dit que malgré tout, Rose, l'avait beaucoup aimée, et aurait voulu le protéger de tout cela, et qu'il est une vie normale, et sans vivre entournait de démons, sans connaitre, ce monde cet univers.
Jenny sentit son cœur se serrer. Sa famille était dispersée, et lointaine et très peu aimante et bien heureuse, très peu d'entre eux à proximité des États-Unis, peu importe cette partie, mais elle les emportait partout avec elle. Elle ne pouvait pas comprendre comment il vivait avec un tel écart dans sa vie. Elle se serait pliée il y a des années si elle avait été lui.
"Allez-y, continuez. S'il vous plait."
Il soupira et passa ses mains en arrière dans ses cheveux.
"Mon père a été observateur pendant très longtemps et il était très bon dans ce domaine, pendant de longues années jusqu'à sa retraite. Et bien sûr moi pendant ce temps j'ai grandi. Et j'ai étudié sans relâche. Et j'ai fait des choix de vie qui soutenaient et complétaient mon rôle à venir dans "le grand schéma des choses". Et je n'ai pas pensé à ce que je faisais pendant une putain de minute. " Une amertume soudaine tordit sa voix. Il a cessé de parler. "
Et il lui raconta l'histoire de la jeune tueuse, qu'il a formé et pris sous son aile comme sa propre fille, George disait toujours, que les filles ne devraient pas être au combat, ni être tueuses, que cela ne les regardaient nullement, mais il fut impressionné par la jeune tueuse, qu'il entraina, qu'il considérait comme un garçon ; elle se prénommait Mélissa, c'était une jeune fille qui fut élue, à l'âge de quinze ans presque seize ans, elle était d'originaire de Londres dans un quartier pauvre, à l'East End, pour protéger sa famille et ainsi préserver son secret et pouvoir vivre dans de meilleures conditions et avoir une bonne éducation, George prit Mélissa avec lui, et il fut éclairé comme son tueur et emménagea avec lui et sa famille, dans le Westbury, elle était une jeune fille extraordinaire, une jeune fille possédant des cheveux brun cours, jusqu'aux épaules, des yeux verts, Rupert, croit qu'elle était une sorcière et avait le pouvoir de changer la couleur de ses cheveux car, il la vue plusieurs fois changer ses cheveux de couleur, du brun au blond, et du blond au brun. C'est ainsi qu'il connut, Mélissa, elle était d'une nature rebelle, et indépendante et avait une forte personnalité ; Mélissa apprit la vraie vie à Rupert, durant la journée, elle l'emmenait dans la campagne Anglaise, et jouèrent ensemble, et lui faisait découvrir la vie hors d'une maison bourgeoise elle lui appris à se rebeller et la vie en dehors, des livres, et des règles et de la vie des observateurs ; ensemble ils découvrirent l'adolescence ; Mélissa était une jeune fille très piquante, et ne se laissait pas faire facilement ; Rupert et Mélissa avait deux ans de différence.
Le bonheur de Rupert fut de courte durée, deux ans de sa vie qu'il n'oubliera jamais, et qui l'avait considérablement transformé et avait changé sa vie ; d'une manière ou d'une autre, il avait aimé beaucoup aimé Mélissa et d'une certaine manière Mélissa l'avait également aimé beaucoup, énormément , elle avait un feu et de la passion en elle, une joie de vivre, et ne voulait pas mourir, mais comme toute tueuse, Mélissa était attirée par le danger et l'adrénaline de sauver le monde et tuer des vampires, et attirée en quelques sortes et inconsciemment par la mort. Quand Rupert, lui avait parler de cela ; elle s'était mise dans une colère noire, terrible la plus terrible qu'il n'ait jamais vue, c'était la première fois qu'ils se disputaient avec une telle violence et une telle ampleur, en cette dispute, Mélissa, lui avait dit qu'elle a toujours cru, qu'il était le seul à la comprendre et avait été déçu de ce qu'il lui avait dit et c'était également la première fois qu'il avait vue de la douleur et de la déception dans son regard vert. Et Mélissa était une tueuse exceptionnelle.
Elle est morte à l'âge de dix-huit ans, et Rupert avait alors à l'époque, vingt ans. Et Rupert ne l'oubliera jamais.
Jenny laissa le silence grandir, et lui laissa le temps de retrouver ses mots.
Il s'assit en avant et durant son histoire et son discours, il avait dit combien, il avait trouvé Mélissa formidable attachante, aimante, et exceptionnelle, il l'aimait beaucoup, et ne l'oublierait jamais, il ne pourrait pas, elle était inoubliable avec son comportement enflammé, et son caractère piquant et doux tout à la fois, il avaient une relation très platonique, et elle lui avait donné plusieurs baisers, dont son estomac se tordait dans des Noeux les mêmes qu'il endurait, quand il était avec Jenny et la regardait. Il prit une longue déglutition et profonde inspiration, tandis que sa déglutition suivait un chemin enflammé dans sa gorge. Il appuya ses coudes sur ses genoux et son menton sur ses mains jointes. Puis il se tourna à nouveau vers elle.
"Demandez-moi." Dit-il qu'elle avait une question non posée en elle, il n'avait jamais durant son récit, prononcé les mots amour, amant et amoureux, mais cela devait être évident dans sa voix et ses yeux s'enflammèrent.
"Vous étiez amoureux d'elle ?" dit-t-elle en prenant une profonde inspiration et expirent :
"Bien sûr que je l'étais."
"Comment ..." Jenny n'a pas pu finir la question alors Giles l'a fait pour elle.
"Comment est-elle morte ?" Elle acquiesça. Il détourna les yeux mais elle vit les rides autour de ses yeux se refermer pendant qu'il les fermait hermétiquement pendant un moment. "Horriblement, et je ne veux vraiment pas en parler je veux ne veux pas vous mêler à cela."
Jenny comprenait bien sûr, cela, qu'il ne voulait pas en parlait.
"Et votre père ?" Elle pouvait à peine supporter de demander mais elle devait savoir.
"Je l'ai perdu, en quelque sorte, il n'est pas mort, mais il était anéanti et ne fut plus jamais le même, et il était déjà très dur quand j'étais enfant, mais à ce moment-là il est devenu pire."
"Je suis désolé, Rupert." Il était anéanti à la mort de Mélissa, elle pouvait le voir dans son regard, le souvenir devait-être atroce, elle voulait lui demander quelque chose "Avez-vous une photo d'elle..." Quand il la regarda en fronçant les sourcils ne comprenant pas ce qu'elle lui demandait, "De Mélissa. En avez-vous une ?"
"Oh ! Oui bien sur tenez j'en ai une." Il se redressa et fouilla dans sa veste, Jenny était blessée et avait le cœur brisé et attristé, qu'il ait une photo de la femme de son premier amour, avec lui, et il lui expliqua qu'il avait voulu la ressortir, quand il avait appris que Buffy risquait de mourir tout ceci l'avait affecté et lui avait rappelé la tragédie de son premier amour, et il voulait se souvenir de Mélissa, et l'avoir à ses côtés eu en quelque sorte un soutien. Rupert l'avait gardé près de son cœur.
Giles tendit la photo à Jenny et la regarda et la tenant dans ses mains pendant un long moment ; elle était très belle, un magnifique sourire, s'étalant sur son visage, des cheveux bruns ondulés, lui tombant sur les épaules, elle avait l'air si heureuse et une telle joie de vivre dans son regard et son sourire, comme l'avait décrite Rupert, et elle pouvait y voir de la passion et une détermination et envie de vivre. "Elle est vraiment très belle" souffla alors Jenny.
Rupert la regarda profondément et timidement, sous ses cils et voulu lui dire, en la tutoyant pour la première fois, ces mots "aussi belle que toi, Jenny. Tu es mon deuxième amour après elle, la deuxième personne que j'aime."
Elle lui rendit alors la photo à Rupert, en lui souriant timidement et il déclara "Voilà, je vous ai raconté l'histoire de mon premier amour, et la première fois que j'ai aimé."
Il se rassit et posa une main sur son cœur, sentant à nouveau la douleur de sa perte lourde dans sa poitrine, même après si longtemps : le corps ensanglanté et brisé de Mélissa découverte dans la cabane où elle devait être enfermée avec un vampire. L'expression brisée de son père. Il y avait tellement de sang sur son visage, sur ses vêtements, sur ses mains ; et il se souvint des silences qui avaient régné dans leur maison depuis ce jour. Il avait eu… quoi… vingt ans ?
"Je n'ai pas bien supporté la perte." L'ironie coulait des lèvres. "J'ai quitté Oxford. Je suis allé à Londres. J'ai essayé tout ce que je n'aurais pas dû. J'ai fait tout ce que je n'aurais pas dû. J'ai rencontré des gens très douteux." Il la regarda. "Je ne me souviens pas de périodes entières de cette période de ma vie et des souvenirs que j'ai ..." Non il ne voulait rien lui dire, elle le détesterait et surtout ne voudrait plus lui parlait ce qui serait pire, et il ne le supporterait pas.
"Comment pouvez-vous vivre comme ça ?" répéta-t-elle, impuissante.
Il se retourna pour lui faire face. Son expression, maintenant qu'elle pouvait le voir correctement, était hantée et grise de fatigue. Il avait soudain l'air tellement plus vieux. Elle tendit une main pour le toucher mais hésita encore, comme elle l'avait fait plus tôt, toujours incertaine de sa raison de vouloir le toucher. Elle n'avait aucune idée si elle voulait le faire pour lui ou pour le sien. Et elle ne savait pas si, finalement, la raison importait vraiment d'une façon ou d'une autre.
La main qu'elle avait levée tomba sur l'herbe Il le fixa longuement, se demandant si elle avait besoin de le toucher, puis se demandant pourquoi elle ne l'avait pas fait. Il n'était même pas sûr de vouloir qu'elle le touche - il était trop ouvert à elle et cela l'effrayait. Elle le toucherait et il lui dirait tout, chaque petit secret sombre et sordide. Tout ce qu'il venait de lui dire dont il ne se souvenait pas, mais l'avait fait. Chaque abus de son corps et de son esprit. Chaque abus des arts que son père lui avait appris.
"Je vis comme ça parce que c'est comme ça." La réponse qu'elle savait qu'il lui donnerait. "Mon père m'a prononcé le discours sur le devoir et la responsabilité et le sacrifice. J'ai appris très rapidement sur le sacrifice et enfin sur le devoir et la responsabilité. J'ai terminé mes études et rendu mes services au Conseil des observateurs."
Il y eut un long silence puis elle leva un sourcil interrogateur, "Fin courte."
Avec ses yeux sur elle, un léger froncement de sourcils plissant son front, il avait l'air exactement comme il l'avait fait dans ces moments avant de lui avoir dit qu'il n'était pas sûr de pouvoir lui faire confiance.
Giles lui dit alors quand il la vit si fatiguée et baillant discrètement contre son bras ; il lui dit de s'approche de lui, et de dormir un peu, il la réveillerai quand le soleil se lèvera, doucement, il prit sa main dans la sienne, et Jenny posa doucement sa tête sur son épaule, et il la drapa dans ses bras pour la tenir contre lui ; il regarda pendant longtemps l'horizon, et les deux-trois heures qui les sépara du levée du soleil passa ; le ciel devient peu à peu rose, Giles a l'intention de regarder le soleil se lever dans cet état d'esprit philosophique.
Soudain, alors que Jenny était endormie contre lui, et il la réveilla doucement, et avec empressement, et hâte et une grande joie dans sa voix "Jenny... Jenny ? Réveillez-vous, le jour se lève."
Jenny ouvrit doucement les yeux quand elle sentit les mains de Rupert lui pressant les bras, et secoua la tête, en essayant de se redressait doucement aidée par Rupert, qui glissa autour d'elle pour la stabiliser ; le ciel commence à peine à s'éclaircir. Le Rose dans le ciel, ainsi que le jaune se mélange à l'orange, ils virent le soleil apparaitre peu à peu, C'est un beau lever de soleil :
"Regardez c'est si beau, vous aviez raison, Jenny."
Giles insiste pour ramener Jenny chez elle. Ils sont tous deux silencieux d'épuisement, mais à l'aise avec l'autre à leurs côtés. Les pensées de Jenny sont une brume agréable, et elle a vraiment hâte de monter dans son lit et se reposer.
Ils atteignent la porte de sa maison, et se tiennent dehors, Giles remuant maladroitement les pieds, c'était la première fois qui voyait sa rue et l'extérieur de sa maison. Jenny lui sourit, et lui demanda une nouvelle fois, alors qu'elle lui avait demandé plus tôt en chemin :
"Alors vous êtes sûr de ne pas vouloir rentrer, c'est sur ?"
Giles secoua la tête, et lui murmura que non, qu'il devait renter également et se reposer, et lui dit maladroitement " donc je suppose que c'est trop tard à présent pour dire bonne nuit, alors je vais vous souhaiter un bon repos."
"Bon repos, Rupert." Murmura Jenny. Il lui dit à nouveau au revoir, mais ne voulait manifestement pas partir et pas la laisser, et lui dit, que s'il ne la revoyait pas avant le début des vacances d'été, il lui souhaitait donc dès à présent, des bonnes vacances, et elle lui rendit nerveusement.
Giles s'avança vers elle, et la prit dans ses bas, un long moment, Jenny se laissa faire, en enroulant et l'encerclant également dans ses bras ; elle sentit qu'il tremblait, et essaya de cacher ses larmes, et inspira son parfum, en la serrant et la pressant contre lui, il caressa son dos, et en pressant son visage contre son cou, et laissant trainer son nez contre son épaule, le haut de son cardigan se dégagea pour laisser entrevoir, son épaule, nue, et il inspira et pu profiter un moment de sa peau et il finit par murmurer :
"Oh Jenny, si vous saviez, j'ai cru que j'aurais failli pu vous perdre la nuit dernière durant la bataille, vous êtes une amie, si précieuse et digne de confiance, vous m'êtes très chère, et je ne supporterais pas de vous perdre et vous resterez à jamais ma meilleure amie."
Il reculât d'un pas, en voyant combien ses mots l'avait affecté, et lui sourit difficilement en murmurant "Merci, Rupert." Quand il se tourna pour partir, elle l'interpella en criant presque de joie et plaisir avec une lueur de malice dans la voix :
"N'oubliez pas, Rupert, mon anniversaire est le 7 Juillet."
Il lui sourit alors, "Ne vous inquiétez pas, je n'oublierai pas, et je saurais m'organiser, et poser une date pour une soirée, spéciale pour vous, en votre compagnie Mlle Calendar."
Jenny sourit avec espièglerie, et le regarda s'éloigner jusqu'à ce qu'elle ne le voie plus et c'est à ce moment-là, qu'elle décida de rentrer dans sa maison, et de fermer la porte. Et les vacances commencèrent deux semaines plus tard, ce qui s'annonçait selon Jenny Calendar, comme elle s'en doutait comme riche en émotion en surprise, et surtout dur en événements quand elle irai visiter sa famille, et devrait faire d'autres rapports, et qu'ils s'assurent qu'elle leur revienne en bonne santé, Mais Jenny aura d'autres projets durant l'été et des airs de liberté et autres vacances et voyages en perspective...
Note d'auteur : Excusez-moi, pour la tardive mise à jour de la troisième partie de notre histoire, et ceci et une grande et intense partie, car Jenny va enfin faire la connaissance de Rupert Giles, et leurs relations vont commencer un peu... Cette partie se passe durant la saison 1 de Buffy.
Et Jenny va également faire la connaissances de Willow, qui va se lier d'amitié avec Jenny, dans cette histoire, Willow va prendre une grande importance et place dans cette histoire, le cœur de Jenny, et également jouer un rôle dans la relation Giles/Jenny ; et une autre chose importante, Willow a également deux sœurs, dans la série elle est fille unique mais je voulais qu'elle ait des sœurs, la première est Dawn – et oui, Dawn n'est pas la sœur de Buffy dans cette histoire je n'ai jamais aimé que Buffy ait une sœur, je la voyait mal dans ce rôle, et Dawn n'est pas non plus la clé - Dawn sera donc une enfant ordinaire. Et puis il y aura Gaëlle, la jeune sœur, de Willow.
