Blabla de l'auteur : Snif je sais toujours pas si vous aimez ou pas... c'est injusteuuuuh ! grosses larmes Pourtant je pensais qu'elle aurait plus de succès que Chroniques d'une demi vélane... Tant pis je m'en remettrai !
Chapitre 4
Le pardon s'offre
Nadrelan s'éveilla aux son des cloches de la petite chapelle du manoir. La douleur à sa cheville était partie. Elle se souvint de la dispute avec Drago hier dans la nuit. La jeune femme se recroquevilla dans son lit et resta un bon moment dans cette position.
"Madame est t'elle réveillée ?"
"Oui Cary", soupira Nadrelan qui détestait qu'on la dérange le matin.
"Monsieur Drago Malfoy m'envoie vous dire que Monsieur invite Madame à prendre le petit déjeuner ensemble dans les appartements de Monsieur. Quelle est la réponse de Madame ?"
"Cary tu diras à MONSIEUR qu'il aille au diable !"
Je suis bête, il y est déjà !
L'elfe parut choqué et disparut. La jeune femme se leva enfila une robe de chambre posée, certainement par l'elfe, sur une amérindienne. Sur une table était posé un plateau d'argent avec un copieux petit déjeuné. Elle avala le bacon grillé et les toasts tartinés de marmelade. Devant le plateau, une rose rouge trempait dans un vase en cristal. Un mot, griffonné à la hâte, par la main de Drago était plié de façon a ce qu'il tienne debout près de la rose.
"Je suis désolé… Je sais que tu ne veux plus me parler, et c'est normal. Je n'ai pas dormi de la nuit, j'ai compris en une nuit toute la souffrance que tu as du ressentir il y a deux ans. Je veux que tu saches que tu n'es pas obligée d'accepter. Mon but hier n'étais pas de te faire pression. Je pensais tout ce que j'ai dit. Crois moi, au moins pour une fois… Je ne te mérite pas. Pourquoi respecter un type qui t'as fait souffrir ?
Donne moi une chance de m'expliquer.
Drago M."
Nadrelan songeuse s'enfonça dans l'énorme fauteuil.
Pourquoi m'avoir fait souffrir il y a deux ans et là…recommencer. Pourquoi veut t'il a ce point se justifier ? Pourquoi j'ai les larmes aux yeux et pourquoi je ne pense qu'a lui ? J'en ai marre de me poser toutes ses questions idiotes. J'en ai marre de tenir tête a tout le monde. Je sais que je ne devrais pas accepter sa proposition…Mais quelque chose indéfinissable au fond de moi me demande d'accepter. Je n'avait jamais pensé à mon avenir, ni a mon passé. Je vivais seulement le moment présent…Et c'était bien suffisant ! Il y a des jours comme ça où tout nous tombe dessus… Et nous sommes obligés de les subire sans broncher. Mais MOI…oui MOI je me révolte…Mais là c'est plus fort que moi…C'est affreux…je sais que je pourrais tout lui pardonner…J'ai peur…
Toutes ces questions sans réponses s'entassaient dans la tête de la jeune femme. Elle se lava puis s'habilla machinalement, car son esprit était ailleurs. Trop occupée à ses réflexions… Dehors il pleuvait depuis le matin. La brume avait envahit le parc du manoir, en regardant par la fenêtre, Nadrelan sentit une profonde mélancolie l'envahir. Elle se rappela Poudlard.
« …
Drago !
Nadrelan ! (il l'a prend dans ses bras) Tu m'as manqué !
… »
« …
Nad, je veux que tu restes avec moi !
Oh ! Et depuis combien de temps tu aimes être avec Nad-miss-cheveux-en-pétard ? (le surnom qu'il lui avait donné)
Le jeune homme blond lui pris la main.
Depuis toujours.
… »
La jeune femme se surprit à sourire à ce souvenir. Elle fut interrompue par Cary une nouvelle fois :
"Madame Orinlas, Madame ma maîtresse désire vous voir. Tout de suite dans votre appartement, elle attend Madame devant la porte. Si Madame veut bien lui ouvrir…"
"Oui, oui Cary pas de problème !"
Nadrelan tourna la grosse clé dans la serrure en se demandant pourquoi Madame Malfoy ne c'était pas servi de la magie pour ouvrir la porte. Narcissa était là, attendant que l'elfe transmette son message. Elle entra dans la pièce avec toujours son sourire enchanteur peint sur ses lèvres.
"Bonjour Madame Malfoy", commença la jeune femme.
"Bonjour Miss. Je ne tournerai pas autour du pot, vous vous êtes disputée avec mon fils hier. Je le sais d'une part parce que je vous ai entendu et puis Drago m'a tout raconté. Il souffre beaucoup. Vous perdre une seconde fois serait un supplice pour lui."
"Mais il m'a perdu il y a deux ans déjà, et il ne m'a jamais récupéré."
Hier dans la nuit, je l'ai entendu de ma chambre, il faisait les cent pas…Jamais il n'agit de cette manière…Seulement, c'est différent. Il a besoin de vous…et vous de lui…"
"Je n'ai pas besoin d'un homme pour me guider !" lança Nadrelan un peu plus agressif qu'elle ne le voulait.
"Bien, je vous laisse réfléchir. Si vous avez besoin de moi…envoyer Cary pour me trouver."
Elle ferma la porte doucement, laissant Nadrelan plus déconcerté que jamais…
M'aimerait-il à la fin ? Ou ne suis-je que l'objet de sa survie. « Il a besoin de vous…et vous de lui… » Oui j'ai besoin de lui, j'ai besoin qu'il me prenne dans ses bras…Je m'en contrefiche de l'avenir. Je n'en voyais déjà aucun avant…Qui sait…peut être que c'est mon destin…
Sur ses pensées, elle s'endormie profondément sur son lit sans le défaire. Lorsqu'elle se réveilla, un autre mot était posé sa table de nuit. Elle tendit le bras et le lu :
"Ma chambre est en face de la tienne. J'ai donner des ordres pour que l'on me prépare un petit dîner pour nous deux dans mes appartements. Si ce soir tu ne frappe pas à ma porte, tu pourras partir et rentrer chez toi. Pour enfin vivre la vie que tu auras choisi.
Je t'attends…
Dray."
Il était 18h30, Elle avait tout juste une demi heure pour réfléchir…
J'y vais…Je n'y vais pas…J'y vais…non, je n'y vais pas…Si…Non…Cela dura au moins dix minutes…pour se retrouver au point de départ. Cary fit son apparition.
"Madame n'a pas encore décidé de ce qu'elle allait mettre pour voir Monsieur ?"
"Non, Cary, je n'ai même rien décidé du tout !"
"Si Madame me permet une suggestion…Madame devrait s'assoire sur le petit tabouret de sa coiffeuse et laisser faire Cary."
Ne sachant plus ou elle en était, Nadrelan s'exécuta. Cary frappa des mains car elle était heureuse de coiffer MADAME…
"Si Madame me permet encore, j'aimerai dire à Madame qu'elle a de magnifique cheveux…"
En quelques minutes, Cary avait fini de coiffer la jeune femme. Elle avait laissé les longueurs lâchées, elle avait attaché toutes les mèches du crane qui, à l'accoutumé, voletaient à chaque mouvement. Ses cheveux brillaient comme si plusieurs étoiles avaient prit refuge dans cette masse blonde cendrée.
"Si Madame veux bien passer cette robe…"
La robe que lui tendait l'elfe resplendissait dans le soleil couchant. Par curiosité, Nadrelan l'enfila. La robe brillait d'elle même. Elle était blanche avec mille petites perles plus scintillantes les unes que les autres. Les manches s'attachaient autour du majeur de la main. On aurait dit que la robe avait été cousu pour elle.
19h15…Il fallait qu'elle se dépêche, mais arrivé à sa porte, la main sur la poignée, elle n'arrivait pas à avancer plus loin.
Mais qu'est-ce que je fais ? Peut être la plus grosse bêtise de ma vie. Mais il faut que je le fasse. C'est comme si une main invisible me pousse dans le dos et une autre qui m'empêche d'avancer…Pourquoi est-ce si dure ?
Finalement, elle ouvrit la porte et s'arrêta devant l'appartement de Drago. La jeune femme pris une grande inspiration et frappa. Un homme blond avec un costume noir et une chemise blanche lui ouvrit.
Nad tu es là…comment te dire cette fois ce que je ressens…ou plutôt comment te le faire comprendre que ma vie sans toi n'est rien. Le sais tu seulement. Sais tu également que tu est la femme la plus belle qu'il soit ?Mon cœur s'emballe, je ressens exactement la même chose qu'il y a deux ans, à Poudlard.
« …
Deux jeunes gens étaient allongé dans l'herbe. Le ciel était gris et il y avait du vent. Un bouleau les abritait. Le garçon blond se rapprocha un peu plus de la jeune fille…Il lui prit la main.
Alors c'est ça la bague que tu aimes tant ?
Oui, c'est une bague irlandaise. Le futur époux offre à sa fiancée cette bague. Portée à telle ou telle main cela a un sens.
Quel est le sens alors pour toi ?
Cela veux dire que je suis amoureuse…
Le garçon s'était légèrement redressé sur son coude, il l'a regardait intensément. Mais la jeune fille ne bougea pas. Elle regardait les feuilles de l'arbre qui se balançaient au grés du vent.
… »
"Entre…"
