Voici le 2ème chapitre mit à jour ;)

avec le retour des Pevensie en Terre du Milieu =D

BONNE LECTURE XD

Sabrinabella


MISE A JOUR


Chapitre 2 : Le Retour en Terre du Milieu

_ Peter ? Peter, réveilles-toi !

Sursautant, tout en reprenant connaissance et grognant à la migraine carabiné qui enserrait son crâne, surtout en se rappelant des dernières images qu'il avait en tête, celle du camion percutant la voiture de sa mère, avec lui, son frère et ses sœurs à l'intérieur, Peter rouvrit très vite les yeux et croisa celui inquiet de Lucy vrillé sur sa personne.

_ Qu'est ce qui s'est passé ? Ou sommes-nous Peter ? Demanda Lucy en aidant son frère à se relever. Est-ce que nous sommes… ?

Prenant très vite compte de la situation, Peter découvrit que Susan et Edmund étaient eux aussi présent, se trouvant juste à côté d'eux, eux aussi assis à même le sol, sur les galets mouillés juste à côté d'une rivière qui s'écoulait, trempant leurs chaussures.

_ Je ne suis pas sur Lucy mais c'est sans doute le cas. Il y avait ce camion qui nous a percuter et ensuite… nous voilà ici remarqua Peter, avisant les rochers et les arbres autour d'eux et de la rivière.

_ Nous ne pouvons pas être à Narnia. Nous n'y avons plus droit. Donc nous ne pouvons être qu'en…

_ Terre du Milieu proposa Edmund, coupant l'explication de Susan sur l'endroit où il se trouvait et se rappelant sans peine de la discussion qu'il avait eu avec son ainé avant qu'il ne quitte la maison. Ton pressentiment a été plus rapide à se concrétiser cette fois Peter ? Lui fit-il remarquer en portant son attention sur son ainé.

_ Sans aucun doute. Aslan a dus nous y envoyez pour nous éviter l'accident admit Lucy en se relevant. Et Maman, vous ne croyez pas que… ?

_ Maman doit aller bien Lucy rassura Susan, tout en se relevant et en essuyant la poussière sur ces vêtements. Je ne crois pas qu'Aslan aurait laissé quelque chose de mal lui arriver.

_ Vous l'avez donc entendu vous aussi ? Demanda Peter à son frère et ses sœurs.

_ Entendus qui ? Demanda Susan.

_ Aslan, bien sur. J'ai entendu son rugissement juste avant que le camion nous percute. Pas vous ? Demanda Peter.

_ Non. Je ne l'ai pas entendu. Et vous deux ? Demanda Lucy en se tournant vers Susan et Edmund.

_ Non plus. Tu es sur, Peter, que s'était bel et bien… ?

_ Peter !

L'exclamation d'Edmund les fit tous se retourner vers ce dernier, qui montrait du doigt, quatre sacs posé sur la rive, juste à la lisière de la forêt, non loin de leur position. Et sur lesquelles reposaient des objets qu'ils reconnurent tous.

_ Vous êtes sûr que nous ne sommes pas à Narnia ? Demanda Edmund en détaillant les objets en question.

Qui se trouvaient être, pour les premiers, l'épée et le bouclier Narnien de Peter poser sur l'un des rochers bien en évidence, avec l'un de ces sacs se trouvant à ces pieds. Puis l'arc, le carquois et la trompe de Narnia de Susan avaient été posés sur un autre rocher à côté, avec l'épée naine de la Terre du Milieu et un autre des sacs étant placé au pied du rocher. Ensuite l'épée et le bouclier Narnien d'Edmund installé sur un autre rocher, avec la hache des nains qu'il avait reçus en cadeau de la Compagnie et une autre sacoche placer juste à côté. Tandis que le poignard et la fiole de l'élixir de Narnia de Lucy se trouvaient sagement poser sur un autre rocher, avec l'épée et le bouclier nain qu'elle avait obtenus des nains d'Erebor, ainsi que le dernier sac poser à ces côtés, bien en évidence.

Et alors que chacun, observaient avec égarement leurs armes personnelles poser sur des rochers à quelques mètres d'eux, les quatre Pevensie s'empressèrent d'aller retrouver leurs affaires personnelles, ouvrant par la même occasion les sacs, pour connaitre leurs contenus. Pour ainsi découvrir, des tenus ainsi que leurs armures, aussi bien celle venant de Narnia, que celles qu'ils avaient reçues pendant la quête de Thorin, la dernière fois qu'ils étaient venus en Terre du Milieu.

_ Quelque chose me dit que nous sommes belles et bien en Terre du Milieu ne put s'empêcher d'approuver Susan, tout en redressant la tête de son sac observant ses frères et sœur.

Composer d'une chemise blanche à manche bouffante, d'un pantalon en cuire sombre avec des bottes montantes, et une tunique en velours d'un bleu foncer à manche courte par-dessus, qui lui tombait jusqu'au pied et qui était fermer par un bustier en cuire qui allait par-dessus. Avec la cape sombre à capuchon qu'elle enfilerait s'il venait à pleuvoir ou à faire froid.

Les mêmes tenus que Peter, Edmund et Lucy trouvèrent dans leurs sacs, hormis leurs armures, sauf que pour les garçons, les longues tuniques en velours étaient sans manche. D'un jaune sombre pour Peter, rouge foncé pour Edmund et vert foncer pour Lucy, et que les deux garçons portaient tous les deux par-dessus des plastrons en cuire, contrairement au bustier, qui ressemblait à un corsage pour Susan autant que pour Lucy. Alors que les motifs qui se trouvaient dessus n'étaient pas ceux qu'ils connaissaient venant de Narnia, mais venant bel et bien de la Terre du Milieu.

_ Que faisons-nous Peter ?

_ Si nous sommes bel et bien en Terre du Milieu, Edmund et cela doit être le cas, Aslan ne nous aurait envoyé ici pour une seule et bonne raison avoua l'aîné des Pevensie. Ils vont de nouveau avoir besoin de nous.

_ Mais pour les aider, on va devoir savoir où nous nous trouvons d'abord ? Remarqua Susan en observant les alentours, cherchant par-dessus tout un repère sous ce beau ciel bleu. Est-ce que tu perçois quelque chose Peter ?

_ Percevoir quelque chose ?

_ Oui. Tu sais, comme lors de la quête d'Erebor, Aslan t'avait permis de percevoir les choses, comme un radar intégrer dans la tête lui rappela Edmund, comprenant sans peine de quoi Susan était en train de demander à son encontre. Est-ce que tu vois quelque chose ?

A sa question, Peter se rappela sans conteste de cette capacité qu'Aslan semblait lui avoir doté durant la quête d'Erebor, lui permettant toujours de localiser ces proches et l'auras des membres de la Compagnie, pouvant les suivre sans peine à la trace. Aussi bien que de localiser l'ennemi autour de lui et d'avoir un plan détailler des environs dans son esprit. Cette aptitude lui avait permis de sortir de nombreux pétrin, comme de rattraper sans peine la Compagnie lorsqu'il demeurait en arrière pour retarder leur poursuivant et veiller sur leur sécurité. Ce qui lui avait aussi été d'une grande aide lors de la bataille d'Erebor pour contrer le Mal qui était en train de le ronger de l'intérieur, seulement, si, encore une fois, Aslan lui avait donné ce don pour cette quête, celui-ci ne devait pas être encore activé, surtout que cette migraine n'avait cessé de le tirailler.

_ Désoler mais je ne perçois rien du tout ou Aslan ne pas redonner cette capacité. Mais en attendant, nous ferions mieux de nous changer d'abord et pour nous préparer à toute éventuelle attaque. On sait que la Terre du Milieu recèle plus de créatures monstrueuses que Narnia leur rappela à l'ordre Peter sur les dangers de ce monde.

Attrapant des affaires dans son sac et se plaçant derrière certains des arbres de la forêt, Peter commença à se changer sous les yeux de son frère et de ses sœurs qui s'empressèrent de faire comme lui. Et allant chacun derrière des arbres, se dépêchèrent de se changer, rangeant leurs affaires londoniennes dans leurs sacs. Ou dès qu'ils eurent finis, après avoir attaché leurs ceintures autour de leur taille, avec leurs épées ou poignards, leurs boucliers ou carquois et arc sur leurs dos, ils allèrent à la rivière pour se désaltérer un peu. Terminant par sursauter lorsqu'ils vinrent à entendre un son lugubre et glacial émanant de la forêt de pin de l'autre côté de la rivière, au-delà de la crête, à l'opposé de la chaine de montagne qu'ils apercevaient derrière eux, juste derrière l'abondante forêt.

_ Qu'est-ce que… ?

_ Je reconnais ces sons ?

_ De quoi est-ce que tu parles Edmund ? Lui demanda Susan, tout saisissant son arc et une flèche qu'elle banda immédiatement, après avoir placé Lucy derrière elle, qui avait dégainé son épée naine au cas où.

_ Ces cris, se sont…

Seulement, Edmund n'eut pas la possibilité de leur donner une réponse claire, qu'ils virent à plusieurs mètres devant eux, à 50 mètres pour être exacte, un cavalier émerger de la forêt de pin sur un cheval blanc. Se mettant à descendre la crête de pierre et de galet, venant droit vers la rivière ou son cavalier semblait transporter un enfant devant lui, envelopper dans un manteau vert, celui-ci portant une tenue grise argenté et avait de longs cheveux noirs flottant dans son sillage.

Témoins de l'arrivée de ce cavalier, les Pevensie virent ce dernier être pourchasser par neuf cavaliers noirs, chevauchant des chevaux tout aussi sombre que leurs propriétaires, qui émergèrent de la forêt à sa suite, dévalant la crête à grand galops, tout en dérapant sur certains des galets pour ne pas glisser et faire tomber leurs cavaliers de leurs dos.

Par habitude et s'étant éloigné de la rivière en se dressant dans un front commun comme ils l'avaient déjà fait par le passé, Peter placé à l'avant, telle la pointe d'une lance, son épée brandit et son bouclier placer devant lui, tandis qu'Edmund se trouvant à sa droite, un peu en arrière, avait lui aussi dégainer son épée et son bouclier. Où Susan, en arrière, avec Lucy, avait levé son arc, une flèche prête à être tirer, à tout moment, sur ces adversaires, la benjamine resserrant sans peine sa poigne sur son arme. Et alors qu'ils se tenaient tous les quatre prêt à répliquer, les Pevensie finirent par remarquer que le cavalier, montant le cheval blanc se révélait être une femme et une femme elfe avec les oreilles pointues qu'ils purent discerner à travers sa chevelure noire.

Une femme elfe qui semblait protéger l'enfant installé devant elle, et qui avait pendant un bref instant, jeter un regard incrédule sur les Pevensie ou avisant le lion rouge sur le bouclier de Peter, ne put s'empêcher de sourire, avant de pousser son cheval à franchir la rivière et de les rejoindre sur l'autre rive. Faisant ainsi tous face aux neuf cavaliers noirs se trouvant sur l'autre rive.

De longs manteaux noirs à capuchon rabattus sur leur visage, donnant cette impression qu'ils ne possédaient aucun visage aux vus des ténèbres qu'on voyait à travers, ils étaient à la fois effrayants et terrorisant, mais ce n'était rien d'autre que des êtres qu'une bonne épée, ne pouvait parvenir à vaincre. Se tenant tous les quatre prêts de l'elfe et de l'enfant, qu'il ne pouvait pas discerner avec la cape qui l'enveloppait, faisant face aux cavaliers noirs qui avaient du mal à calmer leurs montures qui se cabraient et semblaient être effrayer de s'approcher de la rivière et du court d'eau. Alors que le plus jeune frère Pevensie finit par se rappeler ou il avait croisé ces derniers.

_ Ca y est ! Ça me revient ! Je sais où j'ai croisé ces types ! S'écria Edmund alors que son souvenir se superposa sans problème sur les neufs silhouettes leur faisant face de l'autre côté de la rive. S'était à Dol Guldur, les Neufs Roi déchus que Sauron avait ramenés d'entre les morts…

_ Tu avais dit qu'Aslan et les autres les avaient détruits, Edmund ?

_ Je le croyais aussi, Susan !

_ Alors comment cela se fait-il qu'ils soient là en chair et en os ? Répliqua Susan, n'aimant guère cet épisode avec le « Nécromancien » lors de leur quête d'Erebor.

_ Que veux-tu que j'en sache Susan, je… ?

_ Ce n'est pas le moment vous deux ! Les rappela à l'ordre Peter, en leur jetant un coup d'œil, sans pour autant lâcher les cavaliers noirs du regard. Si ces derniers se trouvent là, ça ne veut dire qu'une seule et unique chose…

_ Et laquelle Peter ? Le questionna Lucy sur la possible solution que pouvait déduire son frère.

Maintenant qu'il y réfléchissait, Peter se rappelait parfaitement l'étrange malaise et la migraine qu'il développait lorsqu'il se trouvait en présence d'une certaine personne, après que celui-ci avait trouvé une certaine chose dans les mines des gobelins. Et jetant un regard vers la silhouette que la dame elfe tenait contre elle, le garçon saisissa que ce n'était pas un enfant qu'elle protégeait mais une personne qui ne pouvait être que… ?

_ Abandonne le semi-homme, femme elfe ordonna d'une voix d'outre-tombe celui qui semblait être le chef des neuf et qui se trouvait en avant des autres.

_ Si vous le voulez, venez donc le réclamez provoqua l'elfe tout en ayant dégainé son arme.

La réponse ne mit pas longtemps à arriver alors que les neufs cavaliers dégainèrent à leurs tours leurs lames, avant de faire avancer leurs montures, les obligeant à traverser la rivière, en entrant dans l'eau. Alors que les Pevensie attendirent le moment, prêt de charger, lorsqu'ils entendirent l'elfe auprès d'eux, se mettre à prononcer des phrases, qui devait être de l'elfique et qui avait des allures de sort qu'on était en train de jeter.

Tandis que tout autour d'eux, les Pevensie purent voir que le lit de la rivière commençait à s'abaisser de plus en plus et qu'étrangement, cette scène leur rappelait quelque chose d'autre qu'ils avaient été témoins à Narnia. Tournant leurs regards, comme attirer par la source, vers l'amont de la rivière, les quatre jeunes restèrent figer à la vue de la vague déferlante qui se mit à dévaler la rivière, droit vers les cavaliers noirs qui étaient en train de la traverser. Ou ils virent la vague prendre forme de chevaux au galop, chargeant droit vers les cavaliers noirs qui tentèrent de s'extraire de la rivière, en se mettant à fuir. Seulement, leurs montures ne furent pas aussi rapide que la déferlante et ils furent engloutis dans la minute qui suivit, sous les yeux ébahis des Pevensie qui les virent disparaitre sous la surface du fleuve, alors que ce dernier reprit son calme d'avant.

Et les Pevensie n'eurent pas le temps de souffler de soulagement, qu'ils entendirent un gémissement émanant de l'endroit ou se trouvait la femme elfe. Pour constater que c'était l'enfant ou plutôt le semi-homme, le hobbit qui semblait gémir de douleur alors que la femme-elfe sembla inquiète pour lui.

_ Non. Non Frodon. N'abandonner. Pas maintenant ; ne cessait-elle de répéter ne voulant accepter sa défaite.

_ Passez le moi ! Lucy, ta fiole ? Demanda Peter en se rapprochant de l'elfe, tout en ayant rangé son épée dans son fourreau et en tendant les bras vers le hobbit.

Et avant même que la femme elfe n'est pu l'arrêter, Peter s'était déjà emparer du hobbit, l'attrapant dans ces bras, s'éloignant du cheval et de sa cavalière, pour ensuite s'agenouiller et poser doucement son fardeau sur les galets, découvrant ainsi le semi-homme par la même occasion. Un jeune homme, sans doute d'une vingtaine d'année, paraissant aussi pâle que la mort, alors qu'il était en sueur et glacial, ou ces yeux étaient d'un bleu perçant fantomatique à faire froid dans le dos, Peter n'avait pas besoin d'être médecin pour savoir qu'il ne lui restait pas longtemps à vivre.

Tandis que Lucy s'était précipitée à ces côtés et s'agenouillant de l'autre côté du semi-homme, défit la sacoche autour de sa gourde en verre, pour en défaire le bouchon et de verser trois gouttes, pour être sûr, de l'élixir de la Fleur du Feu entre les lèvres du semi-homme, qui l'avala pour ensuite perdre connaissance. Pendant que les Pevensie attendirent alors que Susan et Edmund étaient en train de rassurer la femme elfe sur le sort du semi-homme.

Lorsqu'il y eut un hoquet et une respiration saccadé, avant que le semi-homme ne rouvre une fois encore les yeux, ces prunelles étant redevenus ce qu'elles étaient, d'un bleu clair, alors qu'il était épuisé et fatiguer, mais belle et bien vivant.

_ Qui êtes-vous ? Demanda le semi-homme dans un murmure.

_ Des amis. Reposez vous, vous serez en sécurité à présent promit Lucy à ce dernier, tout en lui souriant alors qu'elle avait posé sa main sur son front.

Constatant ainsi que la froideur avait disparus et qu'il recommençait à reprendre des couleurs, comme la chaleur corporel de son corps était en train de remonter. Finissant par reperdre connaissance, Peter le rattrapa de nouveau dans ces bras et le porta, tandis que la femme elfe les observait tous les quatre, comme si elle n'en croyait pas ces yeux.

_ Vous êtes Peter, Susan, Edmund et Lucy Pevensie. Les Grand Rois et Reines de Narnia ?

_ Oui. Et vous êtes ? Demanda Susan, qui aimerait bien connaitre le nom de son interlocutrice.

_ Je me nomme Arwen, fille d'Elrond de Foncombe se présenta la femme elfe alors que les quatre Pevensie avaient tiqué sur le nom de son père.

_ Vous êtes la fille d'Elrond ? Donc nous sommes bel et bien en Terre du Milieu.

_ Oui. Vous êtes bel et bien en Terre du Milieu, Seigneur Edmund. Mais suivez moi à présent, nous devons allez mettre Frodon à l'abri. Il a besoin de repos comme vous d'ailleurs proposa Arwen à leurs encontres.

_ Nous ça peut aller avoua Susan. Mais montrez nous le chemin, nous vous suivons Dame Arwen.

_ Suivez-moi dans ce cas.

_ Ou se trouve Bilbon ?

_ Je vous demande pardon ? Lui demanda Arwen surprise de la question de Peter, aussi bien que le reste de sa famille qui le regardèrent surpris.

_ Est-ce que ce garçon a un lien de parenté avec Bilbon Sacquet ?

_ Pourquoi est-ce que… ?

_ Parce que je sais que la dernière personne à l'avoir détenu auparavant était Bilbon et je peux sans peine le percevoir chez ce garçon rapporta Peter sur ce qu'il pouvait nettement discerner chez le hobbit et dont ces simples mots semblèrent suffire à Arwen pour comprendre de quoi il était en train de parler, contrairement aux autres Pevensie. C'est lui le nouveau Porteur, pas vraie ?

_ Le Porteur de quoi, Peter ?

_ Il serait plus prudent de parler de tout cela quand nous serons à Foncombe, vite, suivez-moi les rappela doucement à l'ordre Arwen avant de détourner son attention des Pevensie.

Et tirant les brides de son cheval blanc, Arwen leur montra le chemin, à pied, jusqu'à Foncombe. Tandis que les Pevensie la suivaient, Peter portant Frodon dans ces bras sans aucune difficulté, alors qu'Edmund lui avait pris son sac pour lui faciliter la tâche, très vite escorter par Susan et Lucy qui s'interrogeaient tous les trois sur cet échange des plus étrange entre leur frère et la Dame elfe. Mais comme celle-ci l'avait dit, il était plus sage d'avoir ce genre de conversation dans un endroit plus sécurisé et moins à découvert.

Ne leur fallant qu'une demi-heure pour atteindre les portes de Foncombe, les Pevensie se figèrent un instant devant la beauté du lieu, qu'ils n'avaient visités que très brièvement la dernière fois qu'ils étaient passés dans la cité elfique. Ou un comité d'elfe les attendait d'ailleurs aux portes du domaine avec Elrond en tête de cortège.

_ Mes chers amis, je suis plus qu'heureux de vous accueillir de nouveau dans mon humble demeure salua Elrond de Foncombe à l'attention des quatre jeunes gens suivant sa fille qui les menait jusqu'à lui.

Le saluant, Peter ne put pas vraiment, contrairement aux autres, s'incliner devant Elrond mais avec Frodon dans ces bras, il ne pouvait pas trop. Evitant de faire tomber le semi-homme de ces bras et voyant cela, Elrond parla en elfique à certains de ces confrères qui s'empressèrent d'hocher la tête avant qu'un d'entre eux ne s'approche de l'aîné de Pevensie pour lui prendre le semi-homme pour l'emmener à l'intérieur des murs de Foncombe et aller le déposer dans une chambre, suivit par trois autres elfes pour se charger de lui.

_ Nous sommes heureux de revoir un visage familier, Seigneur Elrond avoua Peter en inclinant de nouveau la tête.

_ Si son visage est familier pour vous, quand sera-t'il pour le mien ? Demanda une voix claire derrière eux.

Et une voix que les quatre Pevensie connaissait parfaitement, pour l'avoir entendus il y a plus d'un an et en s'y étant habituer pendant plusieurs mois durant la quête de Thorin. Ou en se tournant vers l'endroit d'où émergeait la voix, Peter, Susan, Edmund et Lucy croisèrent le regard pétillant d'un bleu clair d'un vieil homme aux longs cheveux et barbes grise. Aussi grise que le long manteau et la cape qu'il portait et son chapeau pointus sur la tête, tenant en main, un long bâton sur lequel il s'appuyait, tout en observant les quatre jeunes gens, le sourire aux lèvres.

Un visage bien plus familier que celui d'Elrond de Foncombe.

_ Gandalf !


A tte de suite pour le chapitre 3 ;)

Sabrinabella