Le chapitre 3 remis à jour avec, comme le titre l'indique, des retrouvailles et la rencontre des prochains membres de la Communauté avec les Pevensie ;)

avec ces trentaines de page pour ce chapitre (l'un des plus longs)

REBONNE LECTURE

Sabrinabella


MISE A JOUR


Chapitre 3 : Retrouvaille et Rencontre

Le cri du nom du Magicien Gris avaient été unanime, émanant des quatre Pevensie qui accoururent droit vers lui, lui sautant au cou pour une accolade collectif – risquant de tous tomber ensemble par terre par la même occasion -, vraiment heureux de revoir quelqu'un avec qui, ils avaient passés plusieurs mois à voyager vers l'Est pour reprendre un Royaume pris par un dragon. Surtout qu'ils avaient tous craint, pendant un instant, comme cela avait été le cas à Narnia, que plusieurs siècles se soient écoulés entre le moment de leur départ et lorsqu'ils reviendraient à mettre les pieds dans cet autre monde.

_ Moi aussi mes chers enfants, je suis heureux de vous revoir. Vous m'avez vraiment manqué depuis la dernière fois souria Gandalf à leur attention.

_ Nous aussi Gandalf. Combien d'année s'est-il écoulé depuis Erebor ? Le questionna Susan, curieuse de connaitre la différence de temps qui s'était écoulé depuis la dernière fois, comme les autres membres de sa famille.

_ 60 ans rapporta simplement Gandalf.

_ Vous n'avez pas pris une ride, mon ami admit Peter le sourire aux lèvres.

_ Et vous êtes un peu plus âgé que dans mes souvenirs répliqua Gandalf amusé. Combien de temps s'est-il écouler chez vous depuis notre dernière rencontre ?

_ Il ne s'est même pas écouler un an avoua Lucy à son encontre.

_ Et les autres ? Thorin ? Kili ? Fili ? Que sont-ils devenus ? Sont-ils toujours vivants ?

_ Oui Edmund. Ils le sont tous. Pour la plupart, ils sont restés à Erebor avec le Roi. Et je suis persuadé que vous seriez heureux d'apprendre que Thorin est devenu père depuis tout ce temps. Deux fils et deux filles, à qui, il a eu l'honneur de leur donner vos prénoms avoua Gandalf à leur intention.

_ Sa doit quelque peu casser le fait que les générations précédentes avaient tous des prénoms qui commençaient par des T remarqua Edmund à ce propos, le sourire aux lèvres.

_ Et il n'y a plus eu de conflit après ? Je veux dire, nous sommes partis si rapidement lors la fête de la victoire, ils arrivent toujours à si bien s'entendre avec le peuple des elfes de la Forêt Noire et des Hommes de Dale ? Demanda Susan, se rappelant des conflits entre les deux races aux antipodes, comme avec les nouveaux locataires de la ville au porte d'Erebor, qui avaient causé pas mal de remous pendant leur quête.

_ Quelques disputes mais qui sont plus parce que ce sont des Elfes et eux des Nains, sinon ils recommencent ensemble comme autrefois et les Hommes sont là pour les tempérés donc tout va bien. Ce qui est une bonne chose en soit admit Gandalf avec sincérité.

_ Heureux de l'apprendre dans ce cas. Tant que Thorin et les autres peuvent vivre paisiblement chez eux, c'est tout ce qui compte souffla de soulagement Lucy à ces paroles.

Alors que ses frères et sœurs hochèrent de la tête, d'accord avec elle.

_ Malheureusement, je crains que cette paix ne dure plus aussi longtemps que nous l'aurions souhaité avoua Gandalf à leur intention.

_ Est-ce parce que ce garçon le détient que nous sommes ici, Gandalf ? Demanda Peter en redevenant sérieux. A-t'il finit par se rendre compte qui l'avait depuis le début ? Et ou Bilbon, Gandalf ?

_ Bilbon est en sécurité, ici, à Foncombe, Peter. Il va bien. Le garçon que vous venez de croiser est son neveu, Frodon Sacquet et, comme tu as pu le constater, oui, le petit l'a en quelques sortes hériter et les problèmes avec.

_ De quoi est-ce que vous parlez exactement les gars ? C'est quoi cette histoire ?

Jetant un coup d'œil vers ces cadets qui regardaient l'échange entre leur ainé et le Magicien, constatant par la même occasion que les elfes qui étaient venus les accueillir, Elrond, sa fille Arwen et les autres avaient disparus, leur laissant ainsi de l'intimité au groupe de se retrouver et de parler. Laissant ainsi la charge au Magicien Gris de les mettre au courant des derniers évènements s'étant produit en Terre du Milieu.

_ Suivez-moi les enfants. Il est grand temps que je vous mette au courant de la situation et des dernières nouvelles qui ont secoués la Terre du Milieu leur déclara le Magicien Gris tout en leur faisant signe de les suivre, les menant dans Foncombe, dans un endroit où ils pourraient discuter calmement, sans avoir peur d'être déranger par qui que ce soit.

Suivant leur vieil ami, conservant leur questionnement pour eux, les trois plus jeunes Pevensie vrillèrent leur regard vers leur frère ainé, qui se contentait de regarder le paysage et la citée elfique, évitant ainsi tout contact visuel avec eux. Vieil habitude qu'avait pris leur frère quand celui-ci savait quelque chose de grave mais qu'il ne souhaitait nullement en parler avec eux ou, en laissant à quelqu'un d'autre, la tâche de le faire. Même s'ils se doutaient parfaitement tous les trois que cela devait avoir un lien avec le Serviteur de Morgoth aux vus des cavaliers noirs qu'ils avaient croisé plus tôt, Edmund, Susan et Lucy se rappelaient sans conteste que celui-ci avait été exilé dans ces terres au Mordor, soixante ans auparavant et que, d'une façon ou d'une autre, ce dernier avait fini par décider de reprendre sa revanche sur les autres peuples. Mais quel rapport cela avait-il avec le neveu de Bilbon ? Pourquoi ces cavaliers en avaient-ils après lui ?

Quand ils eurent trouvé une pièce à l'écart, Gandalf invita ces quatre vieux camarades à déposer leurs affaires contre le mur et à s'installer autour de la table, qui se trouvait au centre de la pièce, pour pouvoir discuter plus confortablement.

_ Ok Gandalf, nous sommes toutes ouïes l'informa Edmund en s'asseyant entre ces deux sœurs pendant que Peter s'appuyait sur l'une des colonnes de la salle, les bras croiser et le regard vriller sur le magicien. Dîtes-nous tout ce qui s'est passé ici durant ces soixante dernières années ?

Et il fallut au Magicien Gris, une demi-heure, tout au plus, pour leur rapporter, en résumer, ce qui s'était produit durant ces dernière décennies après leur départ et avant leur retour. Puisqu'il avait déjà raconté beaucoup d'histoire sur la Terre du Milieu au quatre jeunes pendant leur dernier voyage - surtout au coin du feu tous les soirs, avant d'aller dormir ou pendant les longues journées de route quand ils n'étaient pas poursuivis, ou qu'ils ne fuyaient pas un ennemi - Gandalf les tint ainsi au courant des dernières manœuvres de Sauron.

Des armées du Mordor. De la trahison de Saroumane le Blanc. Ainsi que du fameux anneau qui était en possession de Bilbon - qui se trouvait ici même à Foncombe - durant ces soixante dernières années et qu'il avait légué à son neveu Frodon, le jeune hobbit qu'ils avaient aidés à secourir plus tôt et qui se reposait à présent dans l'une des chambres. Sans nul doute soigner par des elfes pour voir s'il ne lui restait pas des blessures ou des séquelles de l'attaque du Nazgul ? Ces neufs cavaliers noirs qui avaient poursuivis Frodon ainsi que les trois autres hobbits qui l'accompagnait, sous l'escorte d'un homme du nom de Grand-Pas, un rodeur du nord, qui était en ce moment même, en train d'escorter les trois derniers hobbits vers Foncombe ou Elrond avait envoyé des guerriers elfes les chercher pour les ramener en toute sécurité dans leur demeure.

Tandis que l'anneau de pouvoir serait dévoilé au Conseil qu'Elrond avait fait quérir et qui se rassemblerait dans les jours à venir. Ou les personnes des différents royaumes que le Seigneur Elfe avait appelées au rassemblement depuis quelques semaines déjà, qui devraient d'ailleurs arriver dans la journée, réunissant tous les représentants des peuples de la Terre du Milieu, sur le sort qui sera donné à l'anneau de Sauron. Et qu'Elrond prévoyait le conseil demain, si tout allait bien.

_ Et tu le savais Peter ?

_ Quoi donc Susan ?

_ Qu'il s'agissait de cette raison pour laquelle Aslan nous ramènerait en Terre du Milieu ? A cause de cet anneau ?

_ Oui et non.

_ Comment ça oui et non ?

_ Ecoutes Susan, est-ce que je savais que le prochain combat auquel nous allions prendre part en Terre du Milieu, était contre Sauron ? Oui. Est-ce que je savais que cela serait en lien avec l'Anneau que Bilbon avait trouvé ? Peut-être bien. Je n'ai réellement pus réfléchir tranquillement à tout cela que lorsque nous étions de retour dans notre monde…

_ Et pourquoi pas avant ?

_ Dois-je te rappeler dans quel forme olympique, je me trouvais durant la fin de la quête d'Erebor, Lucy ? Lui rappela gentiment Peter, faisant grimacer les autres à ce rappel leur donnant encore des sueurs froides. Je me rappels en avoir parlé à Aslan durant ma convalescence et il avait été très claire, les choses devaient se passer ainsi et la Terre du Milieu avait besoin de souffler, tout comme nous d'ailleurs, avant de reprendre son combat face à Sauron. Nos camarades n'auraient pas tenus une seconde quête de plus à cet époque, et nous non plus d'ailleurs leur fit-il doucement remarquer sur les dangers qu'ils auraient pu courir s'ils avaient poursuivis cette idée.

_ Peter a raison les enfants. Aucun d'entre nous n'auraient eu la force d'entreprendre une telle quête après ce que nous avions vécus affirma Gandalf, tout à fait d'accord avec les paroles du garçon.

_ Oui mais… Attends une minute, comment as-tu su qu'il avait l'anneau sur lui, Peter ? Je n'ai pas le souvenir d'avoir vus…

_ Parce que j'ai éprouvé le même malaise que j'avais avec Bilbon lorsqu'il le détenait, Edmund. Ce truc dégage une aura assez sombre pour que quiconque le remarque…

_ Je pensais que tu ne détenais plus ton radar ?

_ Peut-être bien que je ne l'ai plus Edmund, mais je sais encore ressentir cette malveillance quand je la sens à porter de main.

_ Et tu as laissé Bilbon gardez cette chose, Peter ?

_ Malgré sa malveillance, ça l'a gardé à l'abri dans certaine situation, Lucy.

_ Et lesquelles ?

_ L'Anneau rend son porteur complètement invisible lorsqu'il est passé à son doigt rapporta Gandalf sur la capacité que celui-ci conférait à celui qui le détenait.

_ Attends une seconde ? C'est comme ça que Bilbon a réussi à passer inaperçu quand nous étions au Royaume des elfes finit par comprendre Susan, qui se rappela de ce passage, aussi bien que Lucy d'ailleurs, comprenant la furtivité avec laquelle le hobbit était demeuré cacher aux yeux des elfes.

_ En outre, oui. Qui seront les représentants présents à ce conseil, Gandalf ?

_ A ce conseil, Thorin et les siens ne pourront pas venir, Peter. Ils doivent endiguer l'afflux de gobelin et d'orque venant de Gundabad. Mais il va envoyer Gloin qui viendra avec un contingent pour présenter les nains du Nord, et d'après ce que je sais, il sera accompagné de son fils Gimli rapporta Gandalf.

_ Et en ce qui concerne les elfes de la Forêt Noire. Y aura-t'il Thranduil à la réunion ? Demanda Peter voulant savoir si l'ancien adversaire de Thorin et le sien, serait de la partie.

_ Non. Il aide Thorin à maintenir l'ennemi le plus loin de nos terres. Mais son fils, Legolas viendra avec d'autre de ces confrères.

_ Vous plaisantez j'espère? Demanda Susan n'aimant guère cette nouvelle.

_ Legolas ? Le fils de Thranduil ? Ce n'est pas celui qui n'arrêtait pas de coller aux basques de Susan sur le champ de bataille ? Demanda Edmund, le sourire goguenard, en se rappelant du « jeune » elfe qui n'avait pas lâché sa sœur durant la bataille d'Erebor.

Depuis leur face à face dans la Forêt Noire, lorsque la Compagnie essayait d'échapper aux araignées qui voulaient faire d'eux leur repas, Susan et Legolas n'avaient pas cessé de s'affronter du regard ou verbalement. Même si c'était plutôt la Fille Pevensie qui faisait de son possible pour forcer l'elfe à demeurer loin d'elle, n'appréciant nullement le rapprochement que ce dernier ne cessait d'effectuer lorsqu'elle se trouvait dans les parages, ce qui avait fait bien rire le reste de la Compagnie aux vus de leurs échanges corser. Susan avait faillis transformer certains nains en brochette griller lorsqu'ils l'avaient taquiné sur le sujet.

_ Il m'exaspérait à un point pas possible râla Susan à ces souvenirs avant de fusiller sa fratrie devant leurs regard amuser. De plus, ce type était d'une arrogance sans borne, exactement comme son paternel, bien que j'admette que son Père était plus énervant que lui. Cela ne change en rien le fait qu'il n'était pas croyable comme il n'arrêtait pas de me coller. Je ne pouvais rien faire sans l'avoir sur le dos.

Alors qu'ils ne purent s'empêcher de sourire face à ces grognements et aux insultes continues, qu'elle donnait au Prince des elfes, sur le comportement plus que « chevaleresque » qu'il avait eu à son intention depuis « presque » le début de leur rencontre. Pour certaines Reine cela aurait été une attitude des plus nobles, de veiller sur une charmante dame de la haute royauté, mais pour Susan, s'était quelque chose qu'elle n'appréciait pas vraiment, préférant elle-même se défendre comme elle l'avait toujours fais à Narnia.

Et tous se doutèrent que lorsqu'elle viendrait à le recroiser, ce Legolas allait regretter d'avoir un jour croisé le chemin de la Reine Susan.

_ Sinon, nous allons avoir d'autres représentants à ce conseil, comme des Hommes du Rohan et du Gondor, ou des autres contrés convier leur rappela le Magicien sur la liste de personne qui allait arriver dans Imladris pour la réunion.

_ Un sacré bon monde dans ce cas concéda Peter, se doutant que pour ce style de situation, il valait mieux avertir et connaitre l'avis de tous, puisque cette fois-ci, Sauron n'allait pas se concentrer uniquement sur l'Est mais sur tous les Royaumes.

_ Ce n'est pas tout de même risquer, non ?

_ Que veux-tu dire Edmund ?

_ Je veux dire, si Sauron est à la recherche de l'Anneau et qu'il sait à présent qu'il se trouve ici à Foncombe, est-ce que ce n'est pas risquer de le dévoiler aux yeux de tous ? Je veux dire… D'après tes mots, Gandalf, ce truc est en quelque sorte vivant alors, n'y aurait-il pas un risque que cette chose vienne à tenter quelqu'un ?

_ Il y a un grand risque que ça soit le cas Edmund mais je suis d'accord avec les paroles du Seigneur Elrond, il est préférable que tout le monde donne son opinion sur cette affaire.

_ Après que les elfes nous aient dis qu'il n'y avait aucun problème autrefois et que les orques se rassemblaient sous leur nez pour une invasion massif de l'Est ?

_ Edmund ?

_ Désoler Susan, je ne peux m'empêcher de rappeler à tout le monde que, dans cette histoire, même les elfes ne sont nullement à l'abri de se tromper lourdement.

_ Quoiqu'il en soit les enfants, laissons toutes ces questions à demain pour le conseil. Je présume que vous désirez revoir ce bon vieux Bilbon ? Demanda Gandalf aux Pevensie, coupant court aux reproches formulé d'Edmund et les reconcentrant sur un autre sujet, moins sérieux. Je me dois de m'occuper de choses urgentes, comme d'aller recevoir Grand-Pas et mes trois autres hobbits. Je vous les présenterais plus tard, si vous le voulez ?

_ Bien volontiers Gandalf. Ou se trouve Bilbon ? Demanda Lucy.

_ Je vais vous conduire à lui. Mais d'abord, je vais vous mener à vos chambres. Pour que vous puissiez déposer vos affaires et vos armes prévena Gandalf, tout en leur désignant leurs affaires entreposer près du mur.

L'instant d'après, le magicien gris les emmenait tous les quatre dans un endroit reculer de Foncombe ou une demeure les attendait. Une petite cour paver avec une fontaine en son centre, entouré de quatre chambres, chacune disposer aux quatre points cardinaux, une chambre pour chacun d'eux ou ils surent tous les quatre, lesquels étaient destinés à qui ? La chambre au Nord était pour Peter. Celle au Sud pour Susan. Celle vers l'Ouest pour Edmund. Et celle de l'Est pour Lucy.

Chacune de leur chambre possédait un grand lit, avec des draps blanc et des couvertures rouge, ou la tête de lit représentait un lion allongé sur le flanc, ces pattes avant faisant une table de chevet à côté des oreillers, comme la queue avec les pattes arrières de l'autre côté. Tandis qu'un coffre était placer au pied du lit et qu'un bureau avait été placé contre l'une des séries de colonnade composant la chambre. Puisqu'il ne possédait aucun mur, les chambres se trouvant sous une coupole avec les arches et les arcades tout autour, ou le seul mur se situait juste derrière la tête de lit, avec quelques sièges et un paravent avec des armoires l'encadrant, pour permettre de se changer sans être vus par qui que ce soit d'autre.

Et tout le mobilier comme l'endroit avait été construit pour ainsi rappeler Narnia aux quatre Pevensie, avec les statues de lion ou de griffon et licorne se trouvant autour d'eux, sur les colonnes ou sur les arcades et les arches. Alors qu'avait été peint un grand lion d'or sur la coupole sur un ciel d'une nuit d'été, ou chacun des Pevensie en s'allongeant dans leur lit, le verrait en dormant. Bien que toutes les pièces aient plus une architecture elfique que narnien, mais les quatre Pevensie étaient reconnaissant envers les elfes de leur avoir donné un endroit familier et rien qu'à eux.

Allant chacun poser leurs affaires ainsi que leurs armes sur leurs lits, ou ils trouvèrent des tenus, purement elfique sur leurs couvres lits - des robes pour Susan et Lucy de couleur bleu nuit et vert émeraude, alors que Peter et Edmund avaient eu droit à des tuniques à manche courte jaune sombre et rouge pourpre, avec des chemises blanches à manche bouffante et des pantalons assortis – seulement, chacun des quatre avaient préférés conserver leurs tenus et mettre ces affaires donné par les elfes pour ce soir, lors du repas avec les autres convives.

Mais pour l'instant, ils allaient garder leurs tenus, bien que Peter et Edmund décidèrent de retirer leurs haut en cuire ainsi que la longue tunique sans manche - restant en chemise à manche bouffante, leur pantalon et leurs bottes - bien qu'en étant dans un lieu de paix, les deux frères gardèrent leurs ceintures avec leurs deux épées de Narnia, ayant cette vieille habitude de les conserver toujours avec eux. Tandis que Susan et Lucy n'enlevèrent uniquement leurs bustiers en cuire - conservant ainsi leurs longue tunique à manche courte sur leurs chemises et pantalons avec leurs bottes montantes - remettant elles aussi, son carquois sur son dos pour Susan et son ceinturon avec son poignard et sa fiole pour Lucy.

Ils se dépêchèrent de rejoindre Gandalf qui les attendait pour les escorter jusqu'au hobbit et qui ne put s'empêcher de sourire, en les voyant revenir avec leurs armes de prédilection. Sachant que même dans un endroit paisible, ils avaient tous les quatre du mal à se séparer de leurs armes.

_ Venez les enfants. Bilbon doit nous attendre.

Pour reprendre la direction du centre de Foncombe, Gandalf traversa les couloirs et les paver en pleine nature, alors que la journée s'annonçait fraiche en ce premier jour d'hiver avec la chaleur du soleil qui éclairait le ciel. Et c'est alors qu'ils le virent tous les quatre, dans une petite clairière, assis sur un banc, les cheveux blancs, des vêtements bleu et blanc avec un châle sur les épaules, lisant un ouvrage sur ces genoux. Et bien qu'il ait vieillis, Peter, Susan, Edmund et Lucy purent facilement reconnaitre les traits de Bilbon dans ce vieil hobbit.

_ Bilbon ?

Ce dernier ayant entendus l'appel de son prénom, redressa la tête de son livre et croisa le regard de Lucy et des autres, reconnaissant sans difficulté ces visages et leurs propriétaires qui couraient vers lui.

_ Lucy ? Edmund ? Susan ? Peter ? Comme je suis heureux de vous revoir, les enfants ! Souria Bilbon en se levant de son banc et en ouvrant les bras, invitant ainsi la première à venir.

Et Lucy ne se le fit pas demander deux fois en se précipitant vers lui, terminant par s'agenouiller à son niveau, vint à serrer Bilbon dans ces bras, plus qu'heureuse de le revoir. Tandis que Gandalf les laissa à leur retrouvaille, disparaissant dans Foncombe pour aller s'occuper d'affaire qui requiert sa présence, laissant les enfants au bon soin du vieil hobbit.

_ Nous aussi Bilbon, nous sommes vraiment heureux de vous revoir souria Lucy avant de lâcher ce dernier et de se redresser, tandis qu'Edmund prenait sa place.

S'étant à son tour de s'agenouiller pour le serrer contre lui, alors qu'il était vraiment heureux lui aussi, de voir un autre visage familier.

_ Vous avez pris de l'âge depuis la dernière fois se moqua gentiment Edmund à son attention, avant de grogner lorsque Susan lui donna un coup sur la tête.

_ Excusez le Bilbon. Mais c'est vrai que c'est vraiment fantastique de vous revoir. Nous avions peur de revenir un jour en Terre du Milieu et ne plus pouvoir revoir les personnes que nous avons connus avoua Susan en s'abaissant vers le semi-homme pour le prendre dans ces bras.

_ Ce n'est rien ma très chère Susan. Même moi, je craignais de ne pas pouvoir vous revoir avant que ma vie ne trépasse avoua Bilbon en relâchant Susan, pour se tourner vers le dernier de la fratrie. Heureux de vous revoir Peter.

_ Moi aussi mon ami. Vous nous avez vraiment manqué depuis la dernière fois admit Peter en serrant à son tour le semi-homme contre lui, avant de le relâcher pour se relever. Comment allez-vous mon vieil ami ?

_ Très bien. Fort bien même. J'ai fêté mes 111 ans et je passerais mes derniers jours ici, entre ces murs, à continuer d'écrire nos aventures avoua Bilbon à ces derniers, en se rasseyant sur son banc, tout en leur dévoilant l'ouvrage qu'il tenait dans ces mains.

Pour ensuite être encadrer de Susan et Lucy qui s'installèrent de chaque côté de lui, pendant que Peter et Edmund n'hésitèrent pas à s'asseoir, à même le sol, devant eux.

_ De nos aventures en Erebor et contre le Dragon Smaug ? Lui demanda Edmund.

_ Ainsi que le conflit entre les nains et les elfes, et hommes ? Demanda Peter se rappelant comment les choses avaient tournés après la mort du dragon.

Terrasser par Bard et sa flèche noir, étant parvenu à trouver la faille dans la cuirasse de la créature, grâce au soutien de Peter et Susan, après que Bilbon l'avait repéré pendant son éclairage dans Erebor et de l'échange qu'il avait eu avec le dragon lors de sa fouille du trésor à la recherche de l'Arkenstone.

_ Oh que oui. Ainsi que toutes les discussions que nous avons eues ensemble sur Narnia, s'était tout à fait passionnant. Combien de temps s'est-il écoulé chez vous depuis la dernière fois que nous nous sommes vus ? Et êtes-vous retourner à Narnia ?

_ Il ne s'est écoulé qu'une année chez nous Bilbon. Et oui, Edmund et Lucy ont pu retourner à Narnia avec notre cousin Eustache rapporta Peter en vrillant son regard vers ces deux benjamins.

_ Ah bon. Oh, racontez-moi, s'il vous plait ? J'aimerais tellement entendre parler de Narnia ? Et d'Aslan ? Demanda Bilbon se tournant vers les deux concerner, voulant connaitre la suite de leurs aventures chez le pays du Grand Lion.

Et l'heure qui suivit, les deux plus jeunes Pevensie rapportèrent leur aventure à Narnia, accompagné de leur cousin Eustache, pour aller aider le Roi Caspian et ces compagnons, à bord du Passeur d'Aurore, à retrouver les seigneurs disparus dans les îles solitaires, qui l'avaient défendu par le passé contre son oncle Miraz et qui étaient demeuré loyaux envers son père, le Roi Caspian IX. Leur discussion dura ainsi pendant un bon moment, jusqu'à ce qu'on vienne leur annoncer que le déjeuner allait commencer et qu'ils étaient attendus dans la salle commune, pour prendre leur repas avec le reste des convives du Seigneur Elrond.

Suivant Bilbon dans les dédales des couloirs de Foncombe, ils finirent par atteindre, la même salle à découvert où ils avaient diné la dernière fois qu'ils étaient venus dans la demeure d'Elrond, avec Bilbon, Gandalf, Thorin et les autres nains. Sauf que cette fois-ci, se ne furent pas des nains qui conversaient autour de la table avec Elrond et Gandalf, mais deux autres hobbits et un homme, assis au côté d'Arwen, la fille d'Elrond.

Les deux hobbits ne cessaient de discuter entre eux, se chamaillant plus tôt, avant d'arrêter et d'observer les quatre nouveaux arrivants qui accompagnaient Bilbon. Le plus grand des deux avait des boucles blonds sale, des yeux clairs et un visage plus carré avec des joues bien arrondis, alors que le deuxième, des cheveux brun boucler avec des yeux bleu, paraissait plus enfantin que son ainé, avec un visage fin et cet air de gamin dans les yeux. Portant tous les deux des tenus que tous Hobbits portaient, avec une chemise blanche, un pantalon sombre et un veston jaune ocre et vert bleu. Tandis que l'homme avait de longs cheveux brun foncer boucler qui lui arrivaient jusqu'aux épaules, portant une chemise sombre avec une cotte de maille par-dessus, ainsi qu'une tunique en velours noirs sans manche, lui tombant jusqu'aux genoux avec une ceinture à sa taille.

Elrond portait sa tenue d'un violet pourpre avec son long manteau sur sa tunique et sa couronne autour de sa tête, alors qu'Arwen portait une robe d'un rouge carmin, rehaussé d'or avec son diadème de princesse trônant sur sa tête et ces longs cheveux noirs cascadant sur son dos.

_ Bienvenu les enfants. Bilbon. Joignez-vous à nous ? Les invita Elrond en désignant les quatre places encore vide.

Trois se trouvant entre Elrond et Gandalf, placer à la droite du chef de table, et les deux autres se trouvant en face, entre Elrond et sa fille à sa gauche.

Acceptant l'invitation en inclinant de la tête, Susan et Lucy allèrent s'installer auprès de Bilbon, sur les trois sièges vides. Susan se plaçant auprès d'Elrond, après avoir placé son carquois sur le dos de son siège, puis vint Bilbon et Lucy, assise au côté de Gandalf. Tandis que Peter s'était assis de l'autre côté d'Elrond, Edmund à ces côtés et auprès de Dame Arwen.

_ Mes chers enfants, laissez-moi vous présentez mes camarades. Vous connaissez déjà Elrond de Foncombe ainsi que sa fille Arwen leur rappela gentiment le Magicien Gris en leur désignant les deux elfes présent à leur table. Comme je vous l'ais dis plutôt, le jeune hobbit que vous avez croisé ce matin, est Frodon Sacquet, le neveu de Bilbon et il est toujours en train de se reposer au moment où nous parlons. Le hobbit qui se trouve, en ce moment, à son chevet est Samsagace « Sam » Gamegie, qui a préféré rester à ces côtés. Quant aux deux autres hobbits, ici présent, je vous présente Meriadoc « Merry » Brandebouc et Peregrin « Pippin » Touque les présenta Gandalf en désignant les deux hobbits assis de l'autre côté de lui.

_ Bonjour. Touque ne serait-il pas le nom que portait ta mère, Bilbon ? Questionna Susan se rappelant de l'arbre généalogique que lui avait donné Bilbon autrefois, alors que les autres Pevensie saluaient les deux autres hobbits.

_ Oui. Cet idiot est un petit cousin à moi. Mais ne vous fiez pas à son petit air angélique, lui et Merry sont de véritables boutentrain avoua Bilbon de mauvaise humeur en montrant du pouce les deux concerner.

_ Aussi boutentrain que toi pendant la quête de Thorin ? Ne put s'empêcher de demander Edmund, le sourire aux lèvres.

Faisant rire les siens et sourire Gandalf, tandis que Bilbon se mit à se défendre avec véhémence.

_ Sur le fait que j'étais le premier hobbit qui vivait une telle aventure, on pouvait pleinement m'excuser des problèmes que j'ai causé répliqua Bilbon à tous.

_ Surtout que si j'ai bonne mémoire, tu as bien faillis te faire manger par des trolls, et entrer en conflit avec 13 nains qui sont tous des têtes bruler à faire peur, que le monde ait vus. Les hobbits ne sont-ils pas connus pour leur facilité à se sortir de n'importe quel guêpier ?

_ Oh Lucy ! Ce n'est pas ma faute si ces trolls étaient si idiots que ça et qu'ils se sont fait prendre, parce que je leur parlais d'assaisonnement et qu'ils avaient tous des verres dans les boyaux. Je ne faisais que gagner du temps, le temps que vous puissiez intervenir répliqua Bilbon.

_ Et tu as une grande idée ce jour-là, Bilbon souria Edmund à ce souvenir. Thorin et tous les autres te devaient la vie ce matin-là. D'ailleurs, ils avaient du mal à se faire à l'idée qu'aucun d'eux n'est pensé à gagner du temps, au lieu de se mettre à râler et à insulter les trolls.

_ Vous êtes des elfes ? Demanda Pippin, interrompant ainsi la conversation, fort intéressante, entre Bilbon et les Pevensie, qui avaient oublié les autres personnes autour d'eux.

_ Non. Qu'est-ce qui vous fait croire que nous sommes des elfes, jeune Peregrin Touque ? Interrogea Peter observant ses sœurs et son frère un bref instant, avant de les reporter sur le jeune cousin de Bilbon.

_ Les aventures de Bilbon se sont passés il y plus de 60 ans et… vous y étiez, tous les quatre ? Alors je me demandais si vous n'étiez pas des elfes, pour n'avoir pas vieillis depuis tout ce temps ? Avoua simplement Pippin, quelque peu mal à l'aise de tous les regards porter sur lui.

_ Non Pippin. Nous sommes de simples humains de ce qui a de plus banals. Mais les choses chez nous, sont bien plus différentes que chez vous avoua Susan.

_ Je ne comprends pas admit Pippin.

_ Moi non plus répliqua Merry.

_ Ce qu'essaye de vous dire Susan, c'est que nous ne sommes pas de ce monde. De là où nous venons, il ne s'est écouler une année depuis que nous avons quitté la Terre du Milieu déclara simplement Peter comme explication, allant droit au but plutôt que de jouer la carte qu'ils venaient tous les quatre des terres du Nord, au-delà du désert.

_ C'est tout à fait impossible ne put s'empêcher de répliquer l'homme, n'y croyant pas une seule seconde.

_ Voici Grand-Pas, les enfants. Son nom de rodeur mais son véritable prénom est Aragorn présenta Gandalf en leur désignant l'homme assis auprès d'Arwen, avant de reporter son regard sur ce dernier. Et c'est tout à fait possible Aragorn, je les ai moi-même vus, et Bilbon aussi, retourner chez eux par un portail magique. Tout comme nous avons eu la grande et immense joie de rencontrer le Grand Lion Aslan.

_ Qui ?

_ Le créateur et le Grand Roi de Narnia. C'est lui qui nous a fait découvrir son monde et notre nouveau pays, comme c'est lui qui nous a envoyé en Terre du Milieu pour aider Thorin, Gandalf et Bilbon expliqua Edmund à l'intention des trois - les deux hobbits et l'homme - qui ne savaient rien de Narnia et de l'existence des autres mondes.

_ Tout comme nous avoir renvoyé ici et aujourd'hui pour vous aidé. La guerre contre Sauron que vous devrez livrés, nous la livrons avec vous. C'est la mission pour laquelle Aslan nous a ramené expliqua Peter.

_ Sauf que ce n'est pas votre monde ? Remarqua Aragorn.

_ Tout comme Narnia n'était pas le nôtre au début. Et nous en sommes devenus les Rois et Reines de ce pays. Nous sommes déjà venu par le passé, aider les habitants de la Terre du Milieu, le refaire une seconde fois n'ait pas un si grand sacrifice en soit remarqua Susan.

_ Nous sommes bloqué ici de toute façon. Sans moyen de retourner chez nous. Autant que nous passons ce temps à aider le mieux possible approuva Lucy.

_ Je vous avais dit que ces jeunes étaient bien plus forts et mature qu'ils n'y paraissaient. Voici Peter, Susan, Edmund et Lucy Pevensie, les Grands Rois et Reines de Narnia et les Chevaliers du Grand Lion Aslan finit par présenter Gandalf à l'intention des trois qui ne les connaissaient pas.

_ C'est comment Narnia ? Demanda Merry curieux.

Et pendant le reste du repas, les quatre Pevensie la passèrent à raconter des histoires de Narnia, comme la leur, ainsi que, qui était vraiment Aslan et tout ce dont il était capable ? Bien qu'il ne pouvait jamais faire les choses deux fois de la même manière. Puis après avoir finis leur déjeuner, Bilbon leur fit amplement visiter le domaine autant aux Pevensie, qu'aux deux autres hobbits, pour ensuite se diriger, tous les sept, vers le terrain d'entrainement, sur la demande des frères et sœurs, qui désiraient pouvoir s'entrainer et se remettre un peu au maniement de leur arme de prédilection. Là où était en train de s'entrainer des elfes, autant à l'arc qu'à l'épée.

Mais les quatre Rois et Reines de Narnia oublièrent la présence des elfes, et prenant un terrain à l'écart, commencèrent leurs échauffements.

Si Lucy emprunta un arc et des flèches à des elfes, pour s'entrainer avec Susan aux tirs à l'arc, Peter et Edmund décidèrent tous les deux de se confronter à l'épée, finissant ainsi par attirer le regard de tous. Y compris de leurs sœurs, de Bilbon et des deux autre hobbits toujours présents et qui s'étaient installés à l'écart, comme de certains elfes qui avaient stoppé leurs entrainements pour évaluer la force et l'agilité des deux frères.

Et chacun des elfes devaient s'avouer qu'ils étaient tous les deux très doué pour des jeunes humains de leurs âges. Ils possédaient tous les deux une adresse et une facilité déconcertante à manier leurs épées. Si bien qu'au début, si leur attaque était simple, elles devinrent de plus en plus compliquer, si bien qu'on eut l'impression que les deux frères étaient en train d'interpréter une chorégraphie et non pas, un entrainement.

Seulement, des deux frères s'étaient sans conteste Peter le plus fort et il réussit, avec une amabilité déconcertante et une prise du poignet de sa lame, à faire lâcher l'épée d'Edmund en frappant le dos de sa main. Ou tandis que son épée tombait dans un « cling » sur le sol paver, la pointe de l'épée de Peter se trouva juste sous la poitrine de son petite frère, mettant ainsi fin au combat entre eux, sous les applaudissements nourris des spectateurs.

_ Tu es toujours aussi fort que moi Peter remarqua Edmund essoufflé et le sourire aux lèvres, en s'inclinant pour ramasser son épée.

_ C'est vrai Edmund. Je suis le plus fort de nous deux. Mais tu l'ais devenus toi aussi. Cela se sent dans tes attaques et tu as beaucoup progressé depuis la dernière fois, en particulier pour tes tactiques d'adresses. Tu as bien faillis me désarmer un moment si je n'étais pas parvenus à garder ma poigne sur mon épée admit Peter le sourire aux lèvres, tout en posant sa main sur l'épaule de son frère, qui posa très vite la sienne sur le dos de sa main.

Au fil des années, le lien fraternel entre Peter et Edmund avait progressé et s'était amélioré dans la bonne direction. Si au début, ils n'avaient jamais pu s'entendre, aujourd'hui, le respect, la considération et l'affection qu'ils éprouvaient pour l'un et l'autre, les rendaient meilleurs, plus forts et plus grands. Et ils l'avaient tous les deux prouver par le passé, autant à Narnia qu'en Terre du Milieu, que l'union était leur plus grande force. Et cela, tous le savait. Aussi bien Susan et Lucy, comme Gandalf l'avait compris autant que Bilbon et leurs autres camarades de la Terre du Milieu.

_ Merry ? Pippin ? Vous avez des épées à ce que je sache ? Les interrogea Peter en se tournant vers ces derniers.

_ Oui. Grand-Pas nous a remis des épées. Pourquoi ? Demanda Merry ne comprenant pas pourquoi il leur demandait une telle chose ?

_ Allez donc les chercher. Moi et Edmund allons commencer à vous donner des leçons d'épée. Quelque chose me dit que vous finirez par en avoir besoin, si vous décidez tous les deux de suivre le chemin que Frodon choisira de prendre.

_ Allez donc chercher vos épées, nous allons vous attendre déclara Edmund aux deux derniers, tout en portant un regard à son frère, comme leurs sœurs d'ailleurs.

Alors que Merry et Pippin s'empressèrent d'aller chercher leurs épées, pendant que Bilbon avait repris sa lecture en patientant, les Pevensie se rassemblèrent autour de Peter, voulant savoir ce qu'il avait exactement à l'esprit.

_ Bien que quelque chose me dit que ces hobbits en auront besoin, pourquoi crois-tu véritablement qu'ils en auront besoin ? Questionna Susan à son frère.

_ Parce que Frodon va être celui qui devra détruire l'anneau. Voilà pourquoi nous avons été renvoyés en Terre du Milieu ? Voilà pourquoi Aslan nous a ramené. Parce que Frodon et ceux qui le suivront dans sa quête aura besoin de nous. Gandalf l'a dit et je le sais facilement. Cette chose est une menace et je ne crois pas qu'il faudrait la cacher, l'ennemi pourra toujours le retrouver et finir par le récupérer un jour. La meilleure manière de vaincre le mal et Sauron par la même occasion, c'est de détruire cet anneau. Et l'anneau corrompt facilement les cœurs faibles, comme cela a été le cas autrefois avec la Maladie de l'or mais en pire, seulement, Frodon est le seul à y avoir résisté depuis qu'il le détient et j'ai bien l'intention de suivre ce hobbit. Comme cela a été le cas avec Bilbon. Qu'est-ce que vous en dîtes ? Leur demanda Peter alors qu'il observait ses sœurs et son frère, attendant de voir comment ces derniers allaient réagir à sa demande.

_ Je crois aussi que tu as raison accorda Edmund. C'est la seule chose de dangereuse qui réside aussi prêt de nous, qui doit être détruit avant que Sauron ne le reprenne pour qu'Aslan nous ait fais revenir à ce moment précis. Alors que l'anneau est arrivé à Foncombe.

_ Il faut dire à présent, qu'avec ce que vous venez de nous dire, cela aurait du sens concéda Susan à l'intention de ses frères. Donc notre mission serait de tout faire pour le détruire pour de bon. Cela ne va pas être facile, surtout que le voyage sera bien plus long que celui que nous avons fait pour aller à Erebor. Et nos ennemis plus nombreux aussi.

_ Nous n'aurons pas Azog et sa bande sur le dos, c'est déjà ça ?

_ Mais nous allons avoir les Nazgul, Peter et tous les autres à la solde de Sauron. Ce qui est, du même gabarit en fin de compte.

_ Mais nous y arriverons Susan. C'est pour ça qu'Aslan nous a ramené. Parce qu'il sait que nous pouvons le faire. Nous pouvons réussir approuva Lucy.

_ Mais Susan a raison. Cela va être difficile et non sans risque rappela Edmund se souvenant sans peine de son face à face avec les Nazguls à Dol Guldur autrefois et de la dangerosité qu'ils représentaient tous les Neuf.

_ Tant que nous serons toujours tous les quatre ensembles, nous y arriverons. Nous surmonterons cette épreuve et Aslan sera fier de nous déclara Peter à sa famille, tout en leur souriant.

Et avant que l'un d'eux n'ait pu dire quoi que ce soit d'autre, Merry et Pippin fussent tous les deux revenus avec leurs épées en mains. Tous les deux prêt pour leur première leçon d'escrime.

_ Nous sommes tous les deux prêts prévena Merry en se désignant lui et son cousin.

_ Alors commençons votre première leçon Messieurs déclara Peter à l'intention des deux hobbits en les invitant à venir le rejoindre, lui et Edmund sur le terrain.

Par la suite, les deux frères enseignèrent aux deux hobbits les bases du maniement des armes et de l'escrime, tandis que Merry et Pippin enregistraient les bases qu'ils leurs donnaient, en veillant à bien répéter les gestes de défenses et d'attaques, sans se blesser eux-mêmes. Ou pendant l'heure suivante, les frères Pevensie la passèrent à enseigner Merry et Pippin aux maniements des épées, sous l'observation de leurs sœurs qui prirent place auprès de Bilbon. Tout en lançant des encouragements aux deux élèves, avant que les deux sœurs ne remarquent la présence d'un nouvel arrivant, non loin d'elles, qui regardaient Peter et Edmund entrainer les deux hobbits.

Alors quand les deux hobbits demandèrent une pause, épuisée par l'entrainement, Peter et Edmund la leur donnèrent volontiers, avant que le frère cadet ne leur avoue qu'ils s'en sortaient tous les deux très bien pour des débutants, tandis que l'aîné sentit un regard vriller sur son dos. Ou en se retournant, il put constater qu'il s'agissait d'Aragorn, le rôdeur qui le fixait lui et son frère, discuter avec les hobbits.

_ Voulez-vous vous joindre à nous pour cette leçon Aragorn ? Lui proposa Peter.

Tout en se tournant vers ce dernier, tout en ayant posé la lame de son épée contre lui, attendant sagement sa réponse et en avisant l'épée du rôdeur, ranger dans son fourreau à sa ceinture. Pendant qu'Edmund avait finis par reporter son regard sur son frère et vers le rôdeur, tandis que les hobbits regardaient l'échange autant que les deux sœurs.

_ Pourquoi pas ? Mais je vois que vous vous en sortez très bien avec les hobbits remarqua Aragorn.

_ Vous êtes du genre sceptique à ce que je vois ? Répliqua Peter amusé à son intention. Ce n'est pas très grave. Thorin était pire que vous quand nous nous sommes rencontrés, il ne croyait pas en nos chances de survie ou même en notre maniement des armes. Que dîtes-vous dans ce cas, de venir m'affronter ? Je ne crois pas qu'une petite partie avec moi ne vous effrayera pas vraiment, non ? De venir croiser le fer avec moi ?

Demander de façon diplomatique, bien qu'on puisse facilement voir le défi que Peter donnait à Aragorn. Lui faisant entendre qu'il ne pouvait refuser sa demande, sous peu d'être considéré comme un craintif ou un couard, de ne pas accepter de croiser le fer avec lui.

_ Vous me semblez bien présomptueux mon jeune ami ?

_ Et vous, inquiet de croisez le fer avec moi ? Venez donc m'affronter pour savoir si je suis digne de combattre à vos côtés invita Peter, tout en lui faisant une révérence ironique, son épée placé auprès de sa jambe.

Finissant par accepter, Aragorn dégaina son épée et s'approcha de Peter, qui avait redressé sa propre épée. Faisant face ainsi à son adversaire, qui leva à son tour son épée pour ensuite la placer au niveau de celle de Peter, la touchant presque avant que le combat ne commence entre eux.

Leurs premiers échanges échanger furent léger alors qu'ils se jugeaient tous les deux du regard, tout en tentant de juger de la force de l'autre. Avant qu'ils ne décidèrent tous les deux en même temps de redoubler d'effort, leur échange devenant plus violent comme un véritable combat. Jouant des bottes et des feintes pour essayer de surprendre son adversaire ou pour prendre le dessus dans l'affrontement. Et les autres Pevensie comme les trois hobbits et les elfes présents dans la cour, observèrent les deux hommes s'affronter durement et avec violence. Mais comme tous pouvaient le constater, qu'Aragorn semblait retenir ces coups contre son jeune adversaire et Peter parut s'en rendre compte, car il décida de mettre un terme au combat et de manière brutale.

Parvenant, d'un habile coup de lame, en tordant la poigne qu'Aragorn exerçait sur son épée, l'éloignant ainsi de lui et se rapprochant physiquement de son adversaire, finissant par donner un violent coup d'épaule à Aragorn dans la poitrine, le faisant chanceler en arrière et terminant par lui faire un croche pied qui le mit au sol. Et avant que le rodeur n'est pu faire quoi que ce soit, Peter posa son pied gauche sur la main droite d'Aragorn, celle où il tenait son arme pour ensuite poser le bout de sa lame sur sa poitrine, l'empêchant ainsi de se relever ou de pouvoir répliquer, en mettant fin au combat.

_ Je ne sais pas pourquoi tu n'as pas mis toute ta force dans ce combat, Aragorn ? Mais je crois que tu ne fais pas la même chose avec tes ennemis, sinon tu serais déjà mort depuis bien longtemps. Quand tu te décideras à combattre véritablement contre moi, je serais honoré de croiser de nouveau le fer avec toi prévena Peter à son intention. A présent, veux-tu m'excuser, mais nous devons entrainer les hobbits à mieux savoir se battre ? On ne sait jamais, ce que l'avenir nous réserve.

Retirant sa lame de la poitrine d'Aragorn, tout en retirant son pied de son bras, Peter se recula tout en veillant à rester face à ce dernier, préférant ne pas le quitter des yeux pendant qu'il s'éloignait de lui, avant de se décider de refaire face aux hobbits à cinq mètres du rodeur.

_ Allez les hobbits. La pause est finie. On reprend les exercices leur lança Peter avec enthousiaste à leur intention.

_ Je crois que Merry et Pippin auront mieux à faire à cette heure-ci Peter ?

_ Qu'est-ce que tu veux dire Susan ? Questionna Edmund en se tournant vers sa sœur ainée.

Alors que Peter regarda celle-ci puis ce qu'elle fixait avant de sourire à son tour.

_ Regardez donc qui vient de quitter les bras de Morphée répliqua Peter en s'adressant surtout aux deux hobbits devant lui.

Ainsi qu'à Bilbon assis sur son banc, tout en désignant du pouce quelque chose qui se trouvait juste derrière lui. Désignant ainsi les deux autres hobbits qui semblaient arriver sur le terrain d'entrainement.

_ Frodon ! S'exclamèrent Merry et Pippin avant de se précipiter sur lui et l'autre hobbit qui l'escortait.

Les regardant tous les deux sauter au cou de Frodon, tandis que Sam, l'autre hobbit qu'ils n'avaient pas encore rencontrés, l'un des plus jeune hobbit des quatre, le suivait. Des cheveux blond sales bouclés et des yeux clairs, portant comme les autres, une chemise blanche, un veston belge et un pantalon marron.

_ Comment vas-tu Frodon ?

_ Tu vas bien maintenant ?

_ Je vais bien, ne vous inquiétez pas tous les deux. Gandalf m'a dit que s'était grâce à ces quatre personnes que j'étais toujours en vie ; avoua Frodon, tout en se tournant vers les Pevensie vers lesquels il se rapprocha. Mon Oncle Bilbon m'a beaucoup parlé de vous. Il vous estime beaucoup.

Souriant à son oncle qui s'était relevé de sa place, pour aller à sa rencontre et serrer son neveu contre lui, embrassade que Frodon accepta, le sourire aux lèvres, de revoir son oncle avant de se tourner vers les quatre Pevensie.

_ Nous n'avons pas été dignement présenté. Je m'appelle Frodon Sacquet et voici mon ami Sam Gamegie se présenta Frodon, autant que l'autre hobbit qui l'avait accompagné.

_ Enchantez de te rencontrer dans de meilleur condition, Frodon. Nous sommes heureux de faire la connaissance d'un membre de la famille de Bilbon. Je suis Peter Pevensie et voici mes sœurs Susan et Lucy, et mon frère Edmund se présenta-t'il, tout en désignant son frère et ses sœurs.

_ Ce que Peter à oublier de te dire, mon cher neveu. C'est qu'ils sont tous les quatre les Grands Rois et Reines de Narnia et les Chevaliers du Grand Lion Aslan. Les monstres de la Terre du Milieu n'ont qu'à bien se tenir parce qu'ils sont, tous les quatre, de redoutables adversaires au combat. Et se sont d'excellent professeur pour vous apprendre à manier les armes expliqua Bilbon à l'intention de son neveu et de son « jardinier ».

_ Vos aventures avec mon Oncle, s'est produit il y a près de 60 ans. Combien d'année s'est-il écoulé pour vous depuis la dernière fois ? Leur demanda Frodon curieux.

_ Je vois que Bilbon t'a bien enseigner sur notre histoire, Frodon remarqua gentiment Susan. Il ne s'est écoulé qu'une seule année depuis notre départ de la Terre du Milieu.

_ Incroyable. Oui, il m'a beaucoup parlé de vous quand j'étais petit et de Narnia, ainsi que du Grand Lion Aslan. C'était vraiment quelque chose et les histoires de Narnia que vous lui aviez racontées, berçaient beaucoup mon enfance. J'ai vraiment hâte d'en entendre d'autre espéra Frodon à leur attention.

_ Dans ce cas, tu devrais apprécier les dernières aventures qu'Edmund et Lucy ont eu à Narnia avoua Peter, tout en se tournant vers ces deux benjamins.

_ Je suis impatient de les entendre alors admit Frodon en se tournant vers ces deux derniers.

_ Vous pourrez la raconter ce soir au diner. Nous pourrions aussi, par la même occasion, racontez toutes nos aventures à Narnia proposa par la même occasion Susan, tout en avisant la descente du soleil à l'horizon, qui indiquait bien 16heures passer.

_ Nous devrions arrêter la leçon d'aujourd'hui et aller nous désaltérez avant le repas de ce soir indiqua Peter. Et d'aller voir si les autres ne sont pas arriver aussi ?

_ Si jamais je viens à le croiser, je vais en faire de la purée répliqua Susan à son intention.

_ Qui ça ? Demanda Aragorn.

_ Le fils de Thranduil, Legolas. Nous avons eu quelques problèmes au début de notre rencontre et il faut dire qu'il plait autant à ma sœur, qu'il lui plait et…

_ Il ne me plait pas Edmund ! Je le trouve arrogant, imbu de lui-même et il me croit incapable de me défendre tout seul. J'ai tout de même abattus des monstres et fait face au pire, surtout avec Smaug, alors il n'a pas intérêt à venir me coller au basque. Sinon, je ne donne pas cher de sa peau prévena Susan avant de se remettre à incendier l'elfe de tous les noms.

Sous les regards rieur de sa famille et de Bilbon, alors que les autres avaient vraiment du mal à comprendre ?

_ Legolas est un très bon ami à moi. Je ne vois pas ce qui peut bien gêner votre sœur chez lui remarqua Aragorn à l'encontre de Peter le plus proche de lui.

Qui s'empressa de lui donner un coup dans les cottes, pour l'empêcher d'en dire plus à ce propos.

_ Si j'étais vous j'éviterais de parler de lui devant elle. Si vous ne voulez pas qu'elle vous fasse son long monologue négatif à son encontre le mit en garde Peter dans un murmure, pour ne pas être entendus des autres.

De Susan surtout.

_ Je ne comprends pas ?

_ Faites ce que je vous dis, si vous tenez à vos oreilles le prévena simplement Peter. Allez Susan, allons voir si ton prince charmant vient d'arriver ?

_ Ce n'est pas mon…

_ Je sais Susan. Je sais. Mais ça finira par arriver, alors allons-y parce que tu recommences à radoter répliqua Peter à l'encontre de sa sœur.

Pour ensuite l'attraper par le bras et la conduire vers l'entrée de Foncombe, l'éloignant ainsi des hobbits et de leur discussion, alors qu'Edmund et Lucy s'empressèrent de les suivre. Sous les regards des hobbits qui souriaient face à l'énervement de l'ainée des filles Pevensie, alors qu'Aragorn les observa s'en aller, ne pouvant s'empêcher de penser qu'ils formaient tous les quatre, une très belle famille et unie. Allant là où devait arriver les autres, s'ils n'étaient pas déjà entre les murs de la demeure elfique.

En croisant Gandalf sur leur chemin, les Pevensie allèrent le consulter pour savoir si les nouveaux arrivants étaient déjà arriver.

_ Eh bien, le représentant du Gondor, en la présence du fils de l'Intendant est déjà arrivé. D'après les éclaireurs, les elfes de la Forêt Noire ne devraient plus tarder comme le contingent des nains d'Erebor. Pourquoi cette question ? Demanda Gandalf l'aire de rien, bien qu'il connaissait déjà la réponse.

_ Nous voulions surtout savoir quand Legolas, le fils de Thranduil arriverait ? Il se trouve que Susan est impatiente de le revoir, son prince charmant.

_ Je vois souria Gandalf.

Avant de se mettre à rire lorsque Susan vint à frapper Peter pour sa remarque, qui ne l'amusa guère contrairement à Edmund et Lucy qui avaient littéralement éclaté de rire, face à sa réplique.

_ Je vais t'en donner moi, des princes charmants, Peter cracha avec véhémence Susan.

En attrapant son frère par les épaules et en lui faisant un shampoing des plus violents sur sa tignasse déjà désordonné. Faisant grogner Peter de douleur, tandis que les autres ne purent s'empêcher d'éclater de rire une fois de plus, alors que Gandalf les observait tous les quatre le sourire aux lèvres.

_ Cela m'a beaucoup manqué pendant ces soixante dernières années.

_ Quoi donc Gandalf ? Lui demanda Lucy en se tournant vers lui, pendant que Peter et Susan continuaient de se chamailler.

_ De ne pas assister à vos petites querelles fraternels avoua Gandalf, le sourire aux lèvres.

_ Et nous, c'est vos petites énigmes qui nous ont manqués, Gandalf admit Edmund à son encontre.

_ Moi je parle en énigmes ? Ah bon ?

_ Oh, oui Gandalf. Vos énigmes m'ont donnés des insomnies pendant de longues soirées lui avoua Edmund.

_ J'en suis navré mon enfant. Mais c'est une vieille habitude que nous prenons, nous, les Istari, avons l'habitude de parler en énigme s'excusa Gandalf.

_ Vous êtes tous excuser Gandalf. Les vieilles habitudes ont la vie dure souria Lucy.

_ Peter ! Susan ! Arrêtez donc de vous disputez et allons voir prévena Edmund.

_ Allez voir quoi ?

_ Mais ton prince charmant, bien sûr Susan répliqua le plus jeune des frères, le sourire aux lèvres.

_ Je vais te faire la peau…

Et ne terminant de dire sa menace, Susan alla la mettre à exécution en tentant d'attraper son frère mais ce dernier bien trop occuper à la fuir, l'obligeant ainsi à le pourchasser dans Foncombe, sous les rires de Peter, de Lucy et de Gandalf. Alors que les autres habitants de la cité, les elfes les regardaient vraiment surpris de les voir se pourchasser à travers toute la demeure, faisant un bouquant monstre sur leur passage. Attirant ainsi tous les curieux qui désiraient savoir qui faisaient un pareil raffut ?

Ainsi qu'un autre homme, aux cheveux brun-roux mi longs et aux yeux bleu clairs, portant un tenu noble avec une cotte de maille, arriver depuis l'un des couloirs de Foncombe. Attirer par le bruit et fixant étrangement Susan et Edmund se chamailler dans la cour d'entrée principal de la cité, après que l'ainée est coincer son cadet et s'amusait à présent à le chatouiller.

Le plus grand point faible d'Edmund, il était très chatouilleux. Et se rapprochant de Peter qui les observait les bras croiser, tandis que Lucy tenait compagnie à Gandalf à l'écart, le jeune homme avisa le nouvel arrivant qui ne devait pas avoir plus de quarante ans, se rapprocher de lui.

_ Que se passe-t'il ?

_ Rien de bien méchant. Un petit conflit entre frère et sœur. Il devrait réussir à se calmer dans quelques minutes, bien évidemment s'il n'arrive pas entre temps ? Sinon, nous sommes bon pour une troisième guerre souria Peter en regardant Susan administrer des chatouilles à Edmund.

_ Et vous êtes ?

_ Vous ne croyez pas que c'est à moi de vous poser cette question en premier ?

_ Je suis Boromir du Gondor. Fils de l'Intendant du Gondor. Et vous ?

_ C'est donc vous le représentant du Gondor pour le conseil ? Enchanté de vous rencontrer Boromir. Mon nom est Peter Pevensie. Les deux énergumènes qui se chamaillent sont ma sœur Susan et mon frère Edmund. La petite brune auprès de Gandalf, est mon autre sœur Lucy présenta Peter, se présentant lui et sa famille.

_ Pevensie ? Je ne connais pas cette contrée. Ou se situe-t'elle ?

_ C'est le nom de ma famille. Ce n'est pas une contrée. Et même si je vous disais d'où nous venions, mes sœurs, mon frère et moi, vous ne me croiriez pas. Autant que je ne gaspille pas ma salive à vous expliquer des choses qu'Elrond et les autres, se chargeront de vous expliquer demain au conseil répliqua Peter à l'intention de son interlocuteur.

Continuant de sourire en observant les chamailleries de Susan et Edmund, alors qu'il ne s'occupa guère du regard que ce Boromir avait sur lui en cet instant. Préférant admirer, peut-être, les derniers instants d'insouciances des siens avant que les vrais problèmes n'arrivent, ou plutôt ne leur tombe dessus.

Et alors qu'il fixait son regard sur les siens, tout en ayant vus du coin de l'œil qu'Aragorn les avait rejoint - bien qu'il restait à l'écart de lui, aussi bien que de Boromir - ainsi que les cinq hobbits qui se trouvaient autour de la place, Peter ne put empêcher d'écouter les bruits aux alentours. Finissant par reconnaitre, par-dessus les éclats de rire des autres et les supplications d'Edmund pour que Susan arrête ces tortures, la course effrénée de chevaux qui se rapprochaient de plus en plus. Et il ne put s'empêcher de sourire en entendant ce bruit, se doutant pertinemment de qui il pouvait s'agir ?

_ Susan ! Appela Peter. Je crois que ton Prince Charmant arrive !

_ Quoi ?

Redressant la tête vers son aîné, Susan était assise sur le dos d'Edmund - après qu'elle l'avait plaqué au sol, en continuant de lui affliger le supplice des chatouilles - finit par entendre à son tour, comme les autres, l'arrivée de plusieurs chevaux qui se rapprochaient dangereusement. Alors que terminant par se relever du dos de son frère, Susan eut bien fais de le faire, qu'un groupe de chevaux entrait dans Foncombe.

Un groupe composé uniquement d'elfe.

Et des elfes que les quatre Pevensie reconnurent sans peine, pour les avoir croisés sur le champ de bataille devant les portes d'Erebor, appartenant tous aux elfes de la Forêt Noire, avec à leur tête, un elfe que Susan désirait ardemment ne jamais recroiser, alors que le nouvel arrivant fit sourire les trois autres. Pendant que Peter et Lucy s'étaient tous les deux, légèrement, rapprocher tandis qu'Edmund s'était redressé, terminant par être assis sur le sol, tout en époussetant la poussière sur ces vêtements pour paraitre un peu plus noble que les quelques minutes plus tôt. Etant ainsi bien visible pour le groupe des elfes, qui les reconnurent sans aucune difficulté alors que de les voir, fit étirer les lèvres de l'un d'eux, faisant apparaitre un sourire chaleureux sur son visage qui ne plaisait guère à Susan.

Reconnaissant facilement cette longue crinière blonde qui cascadait dans son dos et ces yeux bleu changeant, le Prince Legolas, fils de Thranduil, Roi des elfes de la Forêt Noire, n'était pas facilement oubliable pour tous ceux qui avaient, un jour, croisé son chemin.

_ Dame Susan. Seigneur Edmund. Seigneur Peter. Dame Lucy énuméra Legolas en les apercevant l'un après l'autre. Comme je suis heureux de vous revoir après tout ce temps. Mon Père avait reçus un message d'Elrond de Foncombe, qui nous informait que vous ne tarderez pas à réapparaitre. Au début, je ne l'ais point crus mais, tous vous voir, me remplis de joie.

_ Et de quel joie, Seigneur Legolas ? Celle de pouvoir encore me coller au basque ? Ou celle où je pourrais enfin vous mettre à terre pour de bon ?

_ Ca y est les amis. Notre Reine des Glaces est de retour prévena Peter à l'intention de tous.

Pour réponse, Susan fusilla son frère du regard alors qu'Edmund, Lucy, Gandalf et Bilbon ne purent s'empêcher d'éclater de rire à l'appellation. Tout comme Legolas qui ne put s'empêcher d'avoir un sourire mélancolique sur ces lèvres à l'entente du titre, alors que tous les autres présents se demandaient bien ce que ce « titre » peu glorieux voulait réellement signifier ?

Le fusillant du regard alors qu'elle avait croisé les bras, lui montrant bien qu'elle ne devait pas être prise avec des pincettes, Susan refit face au Prince des elfes de la Fôret Noire, après avoir promis mille souffrances à son frère ainé. Et la voir ainsi, semblait encore plus, faire sourire Legolas, tandis que les trois autres Pevensie ne purent s'empêcher de ricaner, sachant que l'elfe allait en prendre pour son grade, s'il continuait de titiller Susan de la sorte.

_ J'ai hâte de pouvoir avoir la joie de me mesurer encore à vous, Dame Susan. Notre petite confrontation, il y a 60 ans, m'a beaucoup chamboulé et j'ai beaucoup apprécié souria Legolas à son intention. Me permettriez-vous d'avoir encore la chance de vous refaire face ?

_ Avec plaisir. Depuis le temps que je désire vous botter les fesses, je ne manquerais ça pour rien au monde avoua Susan. Ce n'est pas pour rien qu'on m'a surnommé la Reine des Glaces. On peut même commencer…

_ Susan ? Tu auras tout le temps pour demander des défis à Legolas. Si nous restions tranquille jusqu'à l'arrivée de Gloin et des autres nains. Qu'en dis-tu ? Lui demanda Peter, tout en la prenant par les épaules et en la serrant contre lui.

De sa voix autoritaire qu'on ne pouvait contredire quand il parlait de cette façon.

_ Ce n'est que partis remise prévena Susan à l'intention de Legolas, tout en le pointant du doigt et le mettant en garde de refuser leur prochaine rencontre.

_ Je n'y manquerais pour rien au monde Dame Susan souria Legolas en s'inclinant devant elle, avec révérence.

Avant de mener son groupe à l'intérieur de Foncombe, après avoir salué de la tête respectueusement Peter, Edmund et Lucy, ainsi qu'Aragorn acculer contre sa colonne à l'écart. Pour aller placer leurs chevaux à l'étables et d'aller voir Elrond, de le remercier de son invitation. Disparaissant à la vue des Pevensie, ainsi que de Gandalf, des hobbits toujours présent, comme de Boromir et du rôdeur à l'écart.

Quand les elfes disparurent à l'écart, Susan ne s'empêcha pas de frapper son frère dans le thorax d'un coup de coude, pour son intervention. Sous les rires des autres.

_ Pourquoi tu ne m'as pas laissé l'affronter, Peter ? Depuis le temps que je désirais…

_ Crois-moi Susan, tu vas pouvoir lui donner tous les défis inimaginables ici, autant que tu le voudras ? Après tout la Reine des Glaces à sa réputation à sauver lui répliqua Peter. Mais nous sommes ici encore pour un bon moment, voir, surement plus longtemps que pendant notre quête vers Erebor. Tu auras tous les loisirs de le défier à l'avenir.

_ Peter a raison Susan. On va en avoir pour un moment à aider les gens d'ici avec… cette « chose » dans les parages approuva Edmund.

_ Espérons seulement que cela ne sera pas aussi difficile qu'Erebor espéra Lucy à leur encontre.

_ Qu'est ce qui peut être pire que Smaug et, les armées de Gundabad et de la Moria? Questionna Susan, leur rappelant leur combat face au dragon et de la bataille qu'ils avaient livré pour l'Est.

_ Une vieille entité qui est toujours intacte même s'il n'a plus de corps et qui n'a plus qu'une idée en tête, reprendre son bien le plus précieux, pour revenir un être de « chair » et mettre le monde à ces pieds ? C'est vrai que contrairement à Smaug et, à Azog et sa bande, on n'a pas de quoi s'inquiéter répliqua ironiquement Edmund à l'intention de sa sœur aînée.

_ C'est vrai que vus de ce point de vue, cela ne va pas être plaisant remarqua Lucy, approuvant les dires de son frère.

_ Mais nous serons ensembles pour l'affronter et c'est le plus important fit remarquer Peter.

Tout en ayant posé ces bras sur les épaules de Susan et sur ceux d'Edmund, et en vrillant son regard sur Lucy, tout en l'invitant à venir les rejoindre, ce qu'elle fit en plaçant ces bras sur les hanches de Susan et Edmund, pendant que la première avait enveloppé ces épaules et que le second l'avait posé sur sa taille. Tandis qu'ils avaient tous les deux placer leurs bras dans le dos de Peter pour l'accolade, qu'ils avaient pris l'habitude de faire juste avant un moment difficile, depuis qu'ils étaient partis dans la quête de Thorin pour Erebor.

_ Nous y arriverons tous ensemble. Après tout, Aslan veille sur nous souria Peter à l'intention de son frère et de ses sœurs.

_ Et nous sommes les Rois et Reines de Narnia, comme les chevaliers d'Aslan aussi. Nous réussirons comme avec Erebor. Ensemble approuva Lucy alors qu'Edmund et Susan approuvèrent de la tête d'accord.

Alors qu'ils finirent leur accolade, tous les quatre, par poser leurs têtes l'une contre l'autre, se souriant à chacun. Et en ayant fermé les yeux pour respirer cette bouffée d'air, ce moment entre eux, se serrant les uns contre les autres, éprouvant ce besoin de se réconforter sur les futurs évènements qui pourraient leur tomber dessus.

Tout ça, sous les regards affectifs de Gandalf et Bilbon porter sur eux, qui se rappelaient tous les deux des accolades des Pevensie, avant chaque combat ou moment difficile pendant leur quête. Alors que les quatre autres hobbits et les deux hommes présents ne purent s'empêcher de se sentir de trop. Comme s'ils étaient témoins de quelque chose d'intime et de privée, qui n'appartenait qu'à cette famille, qui était lié par un lien puissant avec le peu de chose qu'ils avaient vus d'eux et compris jusqu'à présent.

Ils étaient des frères et sœurs que tout rapprochait. Aussi bien les épreuves difficiles que les moments de joies et enfantins, faisant d'eux, une famille unis qui affrontait l'adversité la tête haute et ensemble. Sans jamais oublier leur racine et leur famille.

Alors quand ils se lâchèrent enfin et qu'ils se séparèrent, Edmund vint à briser ce moment calme et affectueux, en voulant se venger de ce que Susan lui avait fait vivre plus tôt. Avec le supplice des chatouilles.

Attrapant sa sœur par les hanches, Edmund parvint sans problème, à la soulever et la poser sur son épaule comme si elle ne pesait pas grand-chose. Et se baladant comme si elle était un sac à patate, se mit à courir à travers les couloirs de Foncombe, vers un endroit bien précis alors que Susan essaya de se dégager de sa prise en le menaçant de toutes les tortures possibles et inimaginable. Tandis que les autres personnes présentes se mettaient à éclater de rire, et que Peter et Lucy s'étaient empressés de les suivre, voulant bien savoir qu'elle allait être la réplique d'Edmund contre Susan.

Et que les quatre jeunes hobbits s'étaient dépêchés de les suivre, pour connaitre eux aussi le fin mot de l'histoire. Pendant que Boromir était repartis vaquer à ces occupations, tandis que Gandalf et Bilbon se remettaient à parler du bon vieux temps, surtout de leur moment passé avec les quatre Pevensie. Ou ils furent, très vite, rejoins par Aragorn qui voulait en apprendre plus sur ces « étranges » enfants qui venaient d'un autre monde, et qui était là pour les aider dans une guerre, qui était de loin, la plus difficile qu'ils allaient devoir affronter ?

_ Ils sont toujours comme ça ? Questionna Aragorn entrant dans le vif du sujet.

Désignant de la tête, le chemin par lequel les quatre jeunes avaient disparus avec les quatre hobbits à leurs suites.

_ C'est un de leur moment où ils se conduisent en enfant, oui. Et c'est agréable de voir une entente aussi bonne enfant quand on n'est pas sûr de survivre à la journée avoua Bilbon.

_ Crois-moi Aragorn ? Cela fait du bien, dans ce genre de situation, de pouvoir se reposer sur de telles êtres, qui parviennent facilement à te changer les idées quand tu broies du noire continua Gandalf. Je sais que tu ne crois pas à ces histoires d'autres mondes, comme de nombreux humains qu'ils ont rencontrés, ne les ont jamais crus au début. Comme les elfes du peuple de Legolas ou même Thorin et les siens, au début. Mais quand tu les verras tous les quatre, agir dans des situations, qui effraieraient des plus grands, tu comprendras que ces enfants sont bien plus matures qu'ils ne le laissent penser aux premiers abords.

_ Ils sont tous les quatre considérer comme des Protecteurs de la Liberté et de la Vie par tous ceux qui ont eu la chance de les rencontrer, ou de se battre à leurs côtés. Ils ont, à eux quatre, sauver de nombreuses personnes. Dont la mienne ou celle de Thorin et de ces neveux, comme celle de beaucoup d'autres personnes. Ne les surestimez jamais, Seigneur Aragorn, ceux qui s'y sont risquer n'ont pas eu la moindre chance de gagner contre eux le mit en garde Bilbon. Sinon, je vais vous laissez Messieurs. J'ai hâte de savoir ce qu'Edmund a prévus comme revanche pour Susan ?

_ Ils te rappellent ta jeunesse souria Gandalf à l'intention de son amie.

_ Oui. Cela m'a beaucoup manqué avoua Bilbon. A plus tard.

Les saluant, Bilbon les laissa tous les deux alors qu'il prenait le même chemin que les Pevensie et les autres hobbits avaient emprunté. Finissant par se diriger vers la source du bruit que ces derniers faisaient, tandis que Gandalf le regarda s'en aller, Aragorn toujours à ces côtés.

_ Ces enfants pourraient t'apprendre de grande chose sur la vie, Aragorn. Surtout en ce qui concerne de devenir Roi lui prévena Gandalf. Tu as beaucoup à apprendre d'eux. En particulier de Peter. Il était comme toi au début, il doutait de devenir Roi et d'être un bon Roi. Et il est devenu l'un des plus grands de son Royaume. Il peut t'aider comme les trois autres. Apprend à les connaitre, tu verras que ces quatre petits sont tous à fais digne de confiance. Surtout qu'ils ont gagnés le respect et l'amitié du Roi Thorin et de sa Compagnie, alors qu'ils font partis de ces personnes qui ne donnent par leur confiance aussi facilement ?

Laissant ainsi plusieurs minutes à Aragorn d'enregistrer et de saisir les paroles du Magicien, ce dernier tourna son regard vers une partie de Foncombe. Là où on pouvait entendre des éclats de voix et de rire, faisant sourire amuser le Magicien Gris et intriguant le rôdeur, qui le regardait, attendant une explication.

_ Il semblerait qu'Edmund est eu dans l'idée de jeter Susan dans l'eau. Une chose qu'elle déteste vraiment souria Gandalf. Si tu me le permets, je vais aller assister à cette scène des plus amusantes et divertissantes. Tu devrais aussi venir et te détendre un peu, nous en aurons besoin avec ce qui risque de nous tomber bientôt dessus.

Et ne laissant pas une seul instant à Aragorn de lui répondre, Gandalf était déjà partis vers les éclats de voix et de rire, désirant ardemment voir cette scène des plus anodines pour certains. Mais sans doute très marrante pour d'autre. Puis se disant qu'il ne risquait rien d'aller jeter un coup d'œil, Aragorn suivit les traces de Gandalf et finit par très vite trouver l'endroit ou Edmund avait balancer sa sœur dans l'eau, pour se venger. Pour très vite constater que c'était dans l'un des petits lacs de Foncombe, nourris par les chutes d'eau et les fleuves, que les Pevensie se trouvaient.

Si le combat d'eau avaient débuté avec Edmund et Susan, Peter et Lucy les avaient très vite rejoins et s'étaient mis en devoir de se tremper totalement. S'amusant à se mouillé les uns et les autres, entrainant très vite les quatre plus jeunes hobbits présents, tandis que Bilbon s'étaient sagement assis sur un des bancs, riant devant leurs attitudes des plus enfantines.

Et en les regardant, Aragorn comprit exactement ce que Gandalf avait essayé de lui expliquer avec Bilbon. Qu'en agissant tous les quatre comme des enfants, ils permettaient aux autres autour d'eux, d'oublier pendant quelques instants les problèmes qu'ils avaient, pour seulement penser à s'amuser.

A rire. A sourire.

Comme s'était le cas pour les quatre hobbits, qu'Aragorn n'avait pas une seule fois vus sourire depuis leur rencontre à Bree, avec une telle joie et espièglerie dans leur regard. La présence de ces quatre enfants faisait oublier à Frodon ce qui lui était arrivé le matin même, qu'il avait risqué de mourir. Oubliant par la même occasion le poids de l'anneau sur ces épaules.

Et ne pouvant empêcher le sourire de lui venir aux lèvres, Aragorn s'appuya une fois encore sur une colonne du jardin et regarda ces quatre enfants jouer dans l'eau avec les quatre hobbits. Leur faisant oublier tous leurs tracas et leurs problèmes sous les éclats de rire de Gandalf et de Bilbon, surtout au moment où les Pevensie décidèrent d'un commun accord muet, de s'en prendre aux deux plus vieux qui ne purent s'empêcher de rire aux gicler qu'ils se recevaient tous deux.

_ Ce sont des gens biens.

Se retournant vers la voix derrière lui, Aragorn put constater que Legolas venait de les rejoindre et s'était rapprocher aussi silencieux de son pas léger, comme tous les elfes.

_ Vous les connaissez bien ? Lui demanda Aragorn.

_ Contrairement à Messire Gandalf ou à ce brave hobbit Bilbon Sacquet, non. Mais j'ai vus les sœurs tenir tête à mon Père, lorsqu'ils soutenaient Thorin Ecu-de-chêne de reprendre Erebor, lors de leur passage dans notre domaine. Puis les deux frères répliquer des paroles véridiques à mon Père qui auraient valus des journées au cachot, lorsque nous nous trouvions à Dale en attente de la Bataille. Ils ont mis tous en œuvre pour empêcher le Roi Thranduil d'attaquer la Compagnie d'Ecu-de-Chêne, autant que nous éviter de nous faire massacrer par les nains des Monts de Fer ; admit Legolas sur tout ce que les Pevensie avaient accomplis durant leur passage dans la Forêt Noire jusqu'à leur départ. Ce sont tous les quatre des forces de la nature qu'il ne faut nullement surestimer, aussi bien Dame Lucy que Dame Susan, qui a d'ailleurs un sacré crochet du droit s'amusa-t'il à se rappeler du coup qu'elle lui avait donné lors de leur première rencontre.

_ Ces deux jeunes filles ne me paraissent pas si dangereuses qu'elles n'y paraissent ne put s'empêcher de remarquer Aragorn, tout en ayant vrillé son regard sur la première fille de la famille, qui lui paraissait douce et fragile, comme la plus jeune des quatre.

_ Ne vous y fiez pas Aragorn. Son nom de Reine est peut être Susan la Douce, mais les Nains d'Erebor l'ont rebaptisé la Flèche Ardente. C'est grâce à son aide et à celle de son frère ainé, que le Roi Bard est parvenu à abattre le dragon Smaug. C'est une grande archère, aussi douer que l'un des nôtres lui rapporta Legolas. Ils lui ont aussi donné un nom moins glorifiant, qu'elle peut avoir dans ces mauvais jours et quand elle est de mauvaise caractère. Ils l'ont surnommés la Reine des Glaces, mais c'est surtout à cause de la façon digne qu'elle a agis quand mon Père les avait jeté au cachot. Très longue histoire.

La dernière réplique avait été lancé aux vus du regard surpris d'Aragorn, qui avait quelque peu sursauté à cette annonce. Alors que le rôdeur comprit enfin la signification de ce nom quand les autres l'avaient appelé ainsi plus tôt dans la journée, quand elle avait revue Legolas.

_ Je présume que les autres aussi ont reçus des noms des Nains ? Et qu'en est-il de leur titre en tant que souverain ? L'interrogea Aragorn curieux.

_ Eh bien, ils ont tous les quatre reçus des titres et des surnoms en accords avec leur personnalité lui admit Legolas. Pour Dame Lucy, son nom en tant que Reine est Lucy la Vaillante. Les nains lui ont donnés deux noms qui veulent signifier la même chose, mais ils ont eu du mal à se décider duquel lui irait le mieux. Ils l'ont surnommée la Fleur de Feu ou la Guérisseuse Rouge. Ils viennent du fait que la fiole, accroché à sa ceinture, renferme l'élixir tirer d'une fleur de feu, qui possède un grand pouvoir de guérison. Même les personnes à l'article de la mort, boive une goutte de ce sérum et tous ces maux disparaisse. C'est d'ailleurs cet élixir qui a permis au jeune hobbit de guérir si rapidement de la Lame de Morgul.

La déclaration de Legolas permit à Aragorn d'en apprendre plus sur les quatre jeunes, surtout aux vus des titres, des plus glorieux, que les nains leurs avaient données. Flèche Ardente ou bien Fleur de Feu étaient des titres des plus illustre et raffiner pour les deux jeunes femmes qu'étaient les deux sœurs Pevensie. Bien que le deuxième titre de l'aînée des deux, montrait bien que sous la douceur que cette dernière montrait, elle pouvait devenir la véritable Reine des Glaces.

Mais entendre les titres donner pour les deux sœurs, raviva la curiosité d'Aragorn, surtout en ce qui concernait les surnoms qu'avaient hérités les deux frères Pevensie.

_ Et qu'en est-il des deux frères ? Quels noms les nains leurs ont-ils donnés ?

_ En ce qui concerne le Seigneur Edmund, son titre de Narnia est le Roi Edmund le Juste. Le Roi Thorin Ecu-de-Chêne et les autres nains lui ont donnés deux titres différents, bien qu'il représente la même profonde qualité qu'il possède lui expliqua Legolas. Ils lui ont donné pour titre le Bouclier d'Argent et le Nuage de Jais. Le premier parce qu'Edmund agit souvent en bouclier, se plaçant devant les autres en se protégeant lui-même de son bouclier. Et le deuxième pour la même raison, il se trouve que souvent, les nains ont vus un nuage noir les survoler, pour finir par se rendre compte que s'était Edmund qui chevauchait son étalon noir, qui les avait sauvés d'une mort certaine durant la Bataille.

_ Et Peter ? Lui demanda Aragorn.

_ Le Seigneur Peter se nomme le Grand Roi Peter le Magnifique. Et les nains lui ont aussi donné des titres assé identique, mais quelque peu différent. Ils l'ont surnommé le Cœur de Lion ou le Cœur de Feu, surtout pour une raison bien précise expliqua Legolas. Au combat, il possède la force, l'esprit et le cœur d'un lion. C'est un redoutable adversaire, autant pour sa force que pour son caractère. Comme pour les autres, les nains lui ont trouvé des titres très glorieux et qui résume sa personnalité. Nous avons de la chance de les avoir de nouveau à nos côtés aux vus de la situation, ils nous seront d'une grande aide comme ils l'ont été autrefois pour nous éviter l'invasion de l'Est.

_ C'est ce que Gandalf et Bilbon ont tentés de me faire comprendre.

_ Tu peux avoir confiance en eux Aragorn. Se sont tous les quatre des êtres sages, forts, courageux et loyaux. Voués à protéger les innocents et à aider ceux dans le besoin.

Mais avant qu'Aragorn n'ait pu dire quoi que ce soit, ils entendirent un rire tonitruant venant de derrière eux, pour apercevoir un nain arriver en courant suivis par d'autres nains à sa suite. Il semblerait bien que le contingent de nain avait finis par arriver à Foncombe.

_ Ah, ah ! Je me disais bien que je reconnaissais ces rires s'exclama le premier nain.

_ Gloin ! S'exclamèrent en cœur les quatre Pevensie quand ils finirent par reconnaitre le nain qu'ils avaient en face d'eux.

_ Comme je suis heureux de vous revoir tous les quatre. Seigneur Peter le Cœur de Lion, Dame Susan la Flèche Ardente, Seigneur Edmund le Bouclier d'Argent et Dame Lucy la Fleur de Feu salua Gloin à l'encontre des quatre enfants, tandis que les autres nains derrière lui faisaient de même.

Pendant que les Pevensie sortirent enfin du petit lac, pour rejoindre les nains et les saluer comme ils convenaient de saluer un ancien frère d'arme. Toujours avec ces cheveux et sa barbe brun roux trapus et légèrement friser avec quelques tresses grisonnante. Portant son habituelle armure noire et grise, Gloin avait certes pris quelques rides et des cheveux blancs pendant ces soixante dernières années, mais il semblait être toujours le même.

_ Nous aussi Gloin. On vous aurait bien pris dans nos bras mais faudrait mieux qu'on évite de vous trempez remarqua Peter à son intention.

Tout en désignant ces vêtements, à lui et à sa famille, tremper jusqu'aux os par l'eau, risquant de le mouiller lui et les autres, s'ils le prenaient dans leurs bras pour le saluer.

_ Cela ne me gênerait pas rigola Gloin à leur intention, tout en serrant leurs mains dans les siennes. Je suis vraiment content de vous revoir les enfants.

_ Nous aussi Gloin. Nous aussi souria Susan à son intention, comme les trois autres d'ailleurs. Vous êtes le seul de la Compagnie à être là ?

Tout en ayant avisé les autres nains présents, ne reconnaissant aucun d'eux, bien que les quatre avaient, sans conteste, facilement reconnus le fils de Gloin parmi tous les nains présent. Quand ce dernier vint à présenter ces autres compagnons puis garda son fils en dernier, pour répondre à la question de Flèche Ardente.

_ Malheureusement oui. Les autres sont occuper ailleurs et à aider Thorin à repousser les armées qui viennent du Nord expliqua Gloin à leurs intentions. Les enfants, j'aimerais vous présentez mon fils, Gimli. Gimli, voici les personnes dont je t'ai parlé, les Grands Rois et Reines de Narnia.

_ Je suis honoré de faire votre connaissance. Mon Père m'a beaucoup parlé de vous salua Gimli.

_ En espérant qu'il vous a parlé en bien de nous espéra Edmund sachant qu'ils avaient eu de mauvais moment pendant leur voyage jusqu'à Erebor.

_ Non. Rien de bien méchant avoua Gimli sous le sourire de son Père. Il m'a surtout parlé de vos flasques et de vos maladresses pendant la quête.

_ On pourrait en dire tout au temps pour ton père aussi Gimli souria Peter faisant rire les autres alors que Gloin le fusillait du regard. Surtout lors d'une certaine affaire concernant une fontaine de Foncombe ?

_ Attention à ce que tu diras Cœur de Lion, car tu ne pourras pas me refuser un combat contre moi dans ce cas prévena le nain, malgré le rouge aux joues de gêne, se rappelant facilement de l'épisode en question en évitant de croiser le regard de Susan.

_ Et je refuserais point de croiser le fer avec un frère d'arme souria Peter à son intention.

_ Nous pourrons continuer de parler pendant le diner de ce soir. Vous feriez bien d'aller vous changez les enfants avant d'attraper froid prévena Gandalf à leurs intentions. Et cela vaut aussi pour vous mes chers hobbits.

Ne contredisant pas l'ordre donné par le Magicien Gris, les Pevensie saluèrent les nains et les hobbits avant de s'empresser de retourner dans leurs chambres, pour ainsi aller se nettoyer et se changer avant le repas du soir. Et où chacun finirent par aviser les tenus qu'on avait déposés sur leurs lits, les robes pour Susan et Lucy de couleur bleu nuit et vert émeraude tandis que Peter et Edmund avaient eu droit à des tuniques à manche courte jaune sombre et rouge pourpre, avec des chemises blanches à manche bouffante et des pantalons plus foncer avec leurs bottes.

Finissant par les enfiler quand ils furent de nouveaux secs, chacun se mirent sagement à fouiller dans leurs sacs, pour savoir ce qu'Aslan leur avait mis dedans pour leur prochaine aventure en Terre du Milieu. S'ils avaient retrouvés tous les biens qui leur appartenaient autant que ceux qu'ils avaient gagnés pendant leur voyage vers Erebor, les autres petits objets qu'ils avaient reçus ou bien fait se trouvaient aussi à l'intérieur.

Raison pour laquelle, Peter trouva facilement, enveloppé dans un tissu de velours, la flute qu'il avait taillée lui-même dans une grosse blanche de chêne qu'il avait trouvé pendant son voyage. Une flute identique à celle que Mr Tumnus avait à Narnia, et avec laquelle, il jouait souvent des berceuses pour Lucy et eux avant qu'ils ne dorment. Et comme Lucy, ils avaient demandés au Faune, s'il pouvait leur apprendre à tailler ces instruments dans le bois, tout comme à jouer des musiques de Narnia, comme les berceuses ou les autres aires du pays d'Aslan, chose qui les avait bien aidés pour passer les mauvais moments en Terre du Milieu. Et pour apaiser aussi les autres nains qui se laissaient allés aux musiques de Narnia.

C'est aussi ce qui lui manquait.

Les chants et les danses de Narnia autour du feu.

Et il savait que cela en était de même pour les autres, mais surtout pour Lucy. Celle des quatre qui avaient été la plus proche de Mr Tumnus. Jouer des aires de Narnia devait lui rappeler ce bon vieux faune, qui avait été de toutes les guerres auprès d'eux pendant ces quinzaines années passé à Narnia avant qu'ils ne rentrent par accident chez eux.

Souriant en observant sa flute, Peter termina par l'enrouler de nouveau dans son tissu avant d'attraper la bourse qu'il avait au fond de son sac, et de la mettre dedans avant de l'accrocher à sa ceinture, tout en ayant remis celle-ci à sa taille. Juste au cas où.

Inspirant à fond, Peter finit par se relever de sa place avant de rejoindre le reste de sa famille, tout en ayant de nouveau rangé ces affaires. Il alla dans la chambre de son frère, pour constater que ce dernier, était assis sur son lit à regarder un objet qui se trouvait au cœur de sa paume droite que Peter reconnut facilement à cause du fil en laiton qui pendait.

C'était la pierre précieuse taillé que les nains avaient offert à Edmund, comme d'autres pierres précieuses qu'ils avaient offert à chacun des Pevensie. Un rubis encastré dans une médaille d'or, représentant la tête d'un lion à la crinière ardente, tandis que les yeux avaient été incrustés de topaze. Une médaille représentant son titre de Chevalier de l'Ordre du Grand Lion que chacun des Pevensie possédait, et que les nains s'étaient fait une joie de leur faire, après qu'ils aient repris Erebor.

La propre médaille de Peter se trouvait toujours dans son sac, enrouler dans du tissu et placer dans une autre bourse en cuire pour le protéger. Un bien précieux qu'il désirait pour l'instant laisser dans son sac plutôt que de l'avoir sur lui et risquer de le briser ou de le perdre.

_ Tout va bien Edmund ?

Levant son regard de sa médaille, Edmund souria un bref instant à son frère avant de rebaisser le regard sur l'objet entre ces mains, bien que Peter ait eu le temps d'apercevoir son regard mélancolique et triste. Tandis qu'il avait, à son tour, revêtus la tenue que les elfes lui avait préparé, la même que celle de Peter, mais la tunique à manche courte et lui tombant jusqu'aux genoux, se trouvait d'un rouge sombre presque pourpre.

_ Oui Peter. Je réfléchissais juste.

_ Et à quoi donc réfléchissais-tu pour avoir une telle tête ? Lui demanda Peter tout en venant le rejoindre et en s'asseyant à côté de lui.

_ C'est que… je pensais simplement au fait que, cette fois-ci, les choses seront différentes. Je veux dire… devoir détruire cette chose, là où elle a été créée, tout en sachant que nous aurons à faire aux pires créatures qui soit, ne me rassure pas vraiment admit Edmund. Je sais que tu vas me prendre pour un lâche… mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir peur.

_ Je te prendrais pour un fou, si tu ne m'avouais pas que tu as peur lui répliqua Peter. Et crois-moi, je ne te considérerais jamais comme un lâche, tu n'es plus ce genre de personne. Nous avons tous peur Edmund, moi, y compris. Je sais que cette mission pour laquelle Aslan nous a envoyer ne sera pas facile, mais je sais que nous y arriverons. Il a assez confiance en nous pour nous avoir ramené ici, non ?

_ En oubliant pas ce qui a faillis se produire la dernière fois que nous avons pris part à une bataille, Peter ? J'en ai encore des frissons et des cauchemars rien que d'y penser et… Le fait que les choses risquent d'être plus compliquer…

_ Je sais Edmund. Je sais. Moi aussi, j'ai peur de ce qui pourrait advenir mais ce n'est pas en partant déjà avec de telles idées en tête qu'on arrivera à faire quoi que ce soit, tu ne crois pas ?

_ Tu as sans doute raison Peter. Je ne dois pas vraiment m'inquiéter puisque nous serons toujours tous les quatre ensembles à affronter l'adversité finit par accepter Edmund.

_ Exactement. Content de savoir que j'ai pu t'aider souria Peter.

Tout en enroulant son bras autour des épaules de son cadet, en une accolade fraternelle qui rendit le sourire aux lèvres à Edmund, avant qu'il ne vienne à ranger sa médaille dans son tissu puis le remettre dans sa bourse pour le protéger et le ranger une fois de plus dans son sac. Pour finir par rejoindre leurs deux sœurs, qui discutaient toutes les deux ensembles, assises sur le rebord de la fontaine, abordant leurs robes qu'on avait déposées à leurs attentions.

La robe bleu nuit pour Susan, avec un décolleté en V avec un dessous, une robe blanche à longue manche qui lui tombait jusqu'aux pieds et que la robe bleue nuit par-dessus, enserrant sa taille et aux extrémités dorés possédaient des manches vaporeuses qui lui tombaient jusqu'aux genoux. Ayant lâchés ces cheveux brun qui cascadaient dans son dos, légèrement retenus en arrière par quelques mèches en arrière. Tandis que celle de Lucy, d'un vert émeraude, avait des manches bouffantes enserrant ces épaules, ces coudes et ces poignets, avec une robe blanche en dessous elle aussi, et un décolleté rond, enserrant sa poitrine avant de s'évaser à partir de ces hanches, cascadant jusqu'à ces pieds. Alors qu'elle avait coiffés ces cheveux sur le côté en des boucles épaisses, ou quelques mèches s'échappaient de sa queue de cheval.

Alors qu'elles avaient chacune mises un châle blanc par-dessus leurs épaules, pour ainsi ne pas attraper froid, aux vus de la température qui avait baissé au cours de la soirée. Et aussi parce qu'elle venait tout juste de s'essuyer, étant encore quelque peu froide après avoir été trempée plus tôt, tout en ayant enfilé des chaussures légères blanches et confortables, assortis à leurs tenus pour la soirée.

_ Tout va bien les filles ?

_ Nous parlions de ce que nous réserve l'avenir ici, Peter. Est-ce que nous rentrerons chez nous quand tout sera fini ? Ou bien est ce que nous terminerons nos jours ici comme nous l'avions promis ? Mais est ce que nous parviendrons à survivre à tout ça ? Est-ce que nous allons mourir ici ? Ou bien…

_ Eh ! Doucement Susan… calme-toi. Ce n'est pas la peine de se poser ce genre de question ce soir. Cela est peut être notre dernière soirée de tranquillité, tout comme le dernier soir ou nous pourrons manger un tel repas. Avoir nos propres chambres et j'en passe remarqua Peter. Laissons toutes nos craintes pour demain. Nous pourrons mieux les résoudre à tête reposée. Allez, venez ! Allons rejoindre les autres ?

Et tendant sa main vers Susan, l'invitant à la prendre, reprenant les galanteries dus à une dame, Peter attendit sagement que sa sœur daigne lui prendre la main. Ce qu'elle ne tarda pas à faire, le sourire aux lèvres, avant qu'il ne pose sa main sur son bras pendant qu'Edmund en faisait de même avec Lucy, pour mener ces derniers vers la salle, là où les autres devaient les attendre pour le diner. Et ainsi rejoindre tous ceux qui se joindraient à table pour le repas, en la présence d'Elrond de Foncombe. Ou les Pevensie rejoignirent ainsi, le maitre des lieux avec sa fille, ainsi que Gandalf et les cinq hobbits. Plusieurs hommes dont Aragorn et Boromir, ou le premier discutait en elfique avec Legolas, pendant que les autres elfes de son Royaume discutaient entre eux. Et que les nains mené par Gloin et son fils Gimli se trouvaient à l'écart des elfes, discutant, pour le premier, avec Bilbon qui présentait son neveu à ce dernier.

Bien évidemment, leur entrée dans la pièce ne passa pas inaperçus pour tous les convives. Ces derniers se retournant à leurs entrées, tandis qu'ils se tournaient tous les quatre vers Elrond, s'inclinant respectueusement devant lui.

_ Nous espérons que nous ne sommes pas en retard ? Demanda Peter.

_ Ne vous inquiétez pas mon cher enfant. Vous êtes en avance, nous allons pouvoir dans ce cas, nous installer tous à nos places invita Elrond en montrant la table à ces convives.

Pour que ces derniers y prennent place et que le repas puisse commencer.

Bien évidemment les quatre Pevensie prirent place auprès de Gandalf, de Bilbon et des nains pour pouvoir discuter avec eux, sur les aventures qu'ils ont eues soixante ans auparavant. Bien que cela faisait qu'une année pour les quatre jeunes, mais ils aimaient bien pouvoir reparler de ce qu'ils avaient vécus comme d'en apprendre plus sur ce qui s'était dérouler ces soixante dernières années en Terre du Milieu avec leurs vieux camarades de voyage.

_ Balin est toujours le Seigneur de la Moria ? Et comment vont les autres ? Demanda Susan se rappelant de l'un des plus anciens nains de la Compagnie.

_ Oui. Ils ont repris la Moria aux gobelins avec Dori et Ori. Ils en ont le contrôle depuis, nous pourrions aller y faire un tour quand nous aurions le temps. Je suis persuadé que Balin nous accueillera royalement, surtout quand il sera que vous êtes revenus souria Gloin à leurs intentions.

A leurs noms, Peter ne put s'empêcher de remarquer le coup d'œil que Gandalf lança à Elrond, comme si ces derniers partageaient un secret, qu'eux seuls connaissaient. Un secret inquiet et silencieux.

_ Thorin et ces neveux Kili et Fili sont toujours à Erebor avec la plupart des autres nains. Tandis que Bombur est devenus si gros, qu'il faut au moins six valeureux nains pour le porter ajouta Gloin, faisant sortir Peter de sa réflexion.

_ Je plains ces nains dans ce cas rigola Edmund. Je me souviens que j'ai faillis me briser le dos pour l'aider à se relever.

_ Je ne te le fais pas dire se rappela Peter à ce souvenir, faisant éclater les autres de rire. Vous ne moquez pas les filles, parce que vous avez vraiment eu la chance de n'avoir pas essayer de l'aider à se relever, parce que je me demande sérieusement combien de temps il va pouvoir tenir à ce rythme ?

_ Une chance que les autres étaient là dans ce cas remarqua Lucy, leur rappelant que s'était les autres nains de la Compagnie qui se chargeaient d'aider Bombur à se relever, pendant les pires moments de la quête.

_ Heureusement que les nains sont connus pour être sacrément fort, contrairement à d'autre répliqua Susan à ce propos.

Tout en ayant jeté un coup d'œil aux elfes, en particulier à Legolas, dont elle se trouvait être la plus loin des quatre. Affirmant ainsi, de façon diplomatique et cacher, qu'elle préférait de loin les nains que les elfes. Et il faut croire que son annonce fit rire les nains et grogner la plupart des elfes de la Forêt Noire, alors que Legolas la regardait bizarrement pour sa « confidence ».

_ Bien que leur point faible réside dans la boisson rajouta Susan, le sourire aux lèvres alors que les nains ne purent s'empêcher de désapprouver ces dires.

Faisant rire les autres qui reconnaissaient bien leur sœur. Avec sa façon de dire un compliment avant de mettre en valeur, leur plus gros défaut. C'était bien du Susan tout cracher.

_ En parlant d'elfe, tu seras heureux d'apprendre Peter que nous n'avons nullement changé d'Ambassadrice des elfes depuis votre départ affirma Gloin, avec un sourire paternel aux lèvres vriller sur le Cœur de Lion.

_ Et ?

_ Pour te rassurer que, de tous les elfes que nous côtoyons, elle est bien la seule avec qui nous communiquons sans problème. En faîte, cette petite a l'esprit bien plus ouvert que l'ensemble de sa race. Fili et Kili en sont tous les deux dingues, alors je ne parle même pas des enfants de Thorin, c'est limite s'il ne faut pas les chaperonner quand ils sont avec elle rapporta Gloin le sourire aux lèvres à ces enfantillages, faisant sourire les Pevensie ou les plus jeunes avaient tourné leur regard vers leur ainé à ces mots.

Peter, comme tous les autres d'ailleurs, était heureux de savoir que, après toutes ces décennies, la Compagnie avait réussi à accepter sans peine Tauriel et qu'ils ne la faisaient pas tourner en bourrique avec leur caractère de cochon. Et savoir qu'elle s'entendait parfaitement bien avec les plus jeunes, était une victoire en soit, même si les nains d'Erebor n'avait accepté qu'elle pour l'instant, cela ne devrait être plus très long pour les autres avec ce qui risquait de leur tomber dessus prochainement.

_ J'ai découvert une pièce étrange dans Foncombe. Cela avait plus l'air d'un sanctuaire en fait finit par rapporter Boromir, en tournant son attention vers le Maitre des lieux, bien qu'il garda les Pevensie dans son champ de vision. Une pièce ou reposait quatre statue représentant quatre jeunes personnes, habiller de vêtement noble. Des statues de vous quatre, pour être exacte.

_ Des statues ? De nous ? Ici, a Foncombe ? Demanda Peter surpris. Je ne le savais pas. Et vous ?

_ Non plus avoua Edmund, en se grattant l'arrière du crâne, en essayant de se souvenir s'il avait déjà vus des statues de lui et de sa famille. Je n'ai pas le souvenir d'avoir vus un tel lieu. Susan ? Lucy ?

_ Moi non plus avoua Susan. Je n'ai jamais vus ces statues. Je pensais que les seules statues de nous seraient à Erebor, que Thorin aura demandé pour nous remercier, et à Dale. Mais pourquoi y en a-t'il, ici, à Foncombe ?

_ Nous savions que vous reviendrez à Foncombe lorsque nous aurions besoin de vous. Gandalf à ramener vos affaires d'Erebor et nous à demander de veiller sur eux jusqu'à là. Les statues étaient pour vous remercier de ce que vous avez accomplis, comme de tous ce que vous avez pu nous éviter admit Elrond. Ces statues sont un remerciement.

_ Après la gaffe colossale que le Conseil Blanc avait faite…

_ Edmund ? Le rappela doucement à l'ordre Peter.

_ C'est gentil de votre part. Mais il ne fallait pas vous donner cette peine remarqua Lucy, pour tenter d'éviter une potentiel réplique de son frère.

_ Comme vous vous êtes donné la peine d'aider Thorin Ecu-de-Chêne il y a soixante ans, et que vous allez de nouveau nous aider fit remarquer Elrond, ne rapportant nullement les paroles du plus jeune frère, sachant parfaitement que ces dires étaient fondés. Ce n'est qu'une juste mesure aux vus de la situation.

_ Comme l'a si bien dis Lucy, il ne fallait pas vous donner cette peine répéta Peter. Bien que nous ignorons combien de temps nous resterons ici ? Ou bien même si nous finirons nos jours ici ou si nous viendront à mourir demain ? Nous ne sommes uniquement là pour vous aider et c'est tout.

En prononçant ces paroles, Peter ne put s'empêcher de se remémorer le rêve qu'il avait fait la veille comme la présence d'Aslan dedans. Bien qu'il ne le voyait pas, il l'avait entendus et perçus auprès de lui. Quoi qu'il se passe, Peter affronterait son destin la tête haute et il veillera sur la sécurité des siens et des autres.

_ Peter ? Demanda inquiète Susan, tout en ayant posé sa main sur la sienne, le faisant sortir de sa transe.

Alors qu'elle le regardait inquiète, comme Edmund et Lucy, et le reste du groupe autour de lui.

_ Ne m'écoutez pas souria Peter. Je deviens mélancolique à la veille d'une guerre.

Et voyant que le jeune homme plongeait son regard dans l'eau de sa coupe, Gandalf et les deux sœurs Pevensie parvinrent facilement à détourner l'attention des autres, en discutant sur d'autres sujets. En particulier des aventures passées à Narnia qui intéressaient beaucoup les autres convives. Sauf que deux personnes dans l'assemblée avaient encore les yeux rivés sur l'aîné des Pevensie.

Le premier était Edmund.

Ce dernier sentait que son frère leur cachait quelque chose. Il reconnaissait ce regard pour l'avoir déjà vus, un an auparavant, pendant leur quête vers Erebor, quand il prenait les tours de garde. Son regard fixer dans les flammes avait cette même lueur. Cette lueur d'incompréhension, d'inquiétude et de mélancolie.

Comme s'il s'apprêtait à aller à la mort. D'un autre côté, Edmund se doutait bien que cette aventure allait les mener, les confronter même, à plusieurs reprises, à la mort elle-même, comme avec Thorin, un an auparavant.

Le deuxième était Aragorn.

Il voyait dans les yeux de Peter, le même regard qu'il voyait chez Gandalf. Un regard ancien, âgé, de ceux qui en avaient vus trop. Un regard qui ne convenait pas à un jeune homme de son âge, lui montrant ainsi que Peter faisait bien plus vieux que son âge.

C'était d'ailleurs ce qu'il avait remarqué chez les quatre enfants Pevensie, cet air adulte qu'ils abordaient, bien qu'ils agissent en enfant depuis le début. Mais Aragorn ne se doutait pas un seul instant qu'ils pouvaient agir en adulte responsable, surtout aux vus des surnoms que les nains d'Erebor leurs avaient donnés pendant leur dernier voyage en Terre du Milieu.

Et qu'ils étaient tous les quatre de redoutable adversaire, comme il en avait fait les frais plus tôt dans l'après-midi en se mesurant à Peter. C'était bien vrai qu'il n'avait pas utilisé toute sa force mais il avait été vraiment surpris que ce dernier ait réussi facilement à le mettre à terre de cette façon. Mais en cet instant, Aragorn découvrait la vulnérabilité de Peter.

Il l'avait vu fort. Autoritaire. Sûr de soi. Compréhensif. Affectueux.

Mais la vulnérabilité n'était pas une chose qu'il avait vue chez ce jeune homme aux cours de la journée. A présent, Aragorn avait la nette impression de voir un petit garçon perdu qui ne savait pas quoi faire, ou bien un vieil homme qui était fatigué des guerres. Et la seule chose qui semblait apaiser Peter, comme de le rassurer, était sa main empoignant la garde de son épée à sa ceinture. Comme si tenir son épée entre sa main, le rassurait et le maintenait dans la réalité.

Le revoyant sourire alors qu'il reprenait contenance et se remit dans les discussions autour de lui, Aragorn put le voir jouer un bref instant avec la bourse accrocher à sa ceinture. Qui semblait renfermer quelque chose qui le faisait sourire avant de se reconcentrer sur les décrits que ses sœurs faisaient de Narnia en hiver.

Le reste du repas se passa ainsi, dans la joie et l'amusement, alors que les Pevensie s'amusaient à relater certains moments amusant qu'ils avaient eus avec les nains de Thorin. Et quand Gandalf et Bilbon s'y mettaient tous les deux aussi, la table riait souvent, surtout lorsque Gloin se mettait à les contredire, pour tenter de garder un peu de fierté à son groupe devant les autres.

Alors quand ils eurent tous finis, Peter avisa les elfes qui s'étaient mis à jouer des notes avec l'aide de flute et d'harpe. L'aîné des Pevensie observa la cour paver à l'écart, là où un feu brulait en son centre, éclairé par l'astre lunaire autant que les constellations que l'on voyait briller dans la nuit noire. Il se tourna ensuite vers ses sœurs et son frère qui continuaient de discuter avec Gandalf, Bilbon et les nains, quand il se décida enfin à agir.

Se levant de sa chaise, faisant tourner la tête des siens, Peter s'avança vers Susan avant de lui tendre sa main, l'invitant ainsi à le suivre. Et ne sachant pas, comme Edmund et Lucy, de ce qu'il avait l'intention de faire, Susan accepta son invitation et le laissa retirer sa chaise pour qu'elle puisse se lever pour qu'il ne vienne à l'entrainer dans la cour sous la nuit, qu'ils finirent par très vite comprendre ce qu'il avait en tête.

Quand il fit tournoyer Susan d'un bras avant de lever sa main gauche dans sa main droite, alors qu'il avait posé sa propre main gauche dans son dos, juste sous son bras droit. Pour ensuite la faire valser sous les regards des autres - bien que cette danse ne fût pas quelque chose que les habitants de la Terre du Milieu connaissaient - dansant autour du feu au cœur de la cour pavée.

_ Que font-ils ? Demanda Pippin aux deux autres Pevensie.

_ Ils dansent Pippin. C'est assez facile à comprendre remarqua Merry à l'intention de son cousin.

_ Chez nous, on appelle cela la valse avoua Edmund en se levant à son tour de son siège. C'est une danse à la fois simple et complexe pour certaines versions. Sinon, cela te dirais de danser avec moi Lucy ?

_ Avec plaisir Edmund.

Et attrapant la main que son frère lui tendit, Lucy se leva à son tour et Edmund la conduisit, là ou Peter et Susan étaient en train de danser. Et devant les autres, ils s'inclinèrent chacun devant l'autre avant qu'Edmund ne prenne sa petite sœur dans ces bras, comme Peter le faisait avec Susan, pour faire valser Lucy au même rythme que leurs ainés, se trouvant à quelques mètres d'eux, tournoyant autour du feu.

Et sous les yeux des maitres des lieux et des autres convives, les Pevensie passèrent leurs soirées à valser dans la cour pavée, tout en échangeant de cavalière, en faisant tourner ces dernières sur elle-même pour les changer, lorsqu'ils venaient à se croiser, tournoyant chacun dans le sens opposer de l'autre.

Bien évidemment, ils s'amusèrent tous les quatre à entrainer les autres dans la danse, surtout quand les quatre plus jeunes hobbits s'étaient quelques peu rapprocher d'eux, pour les regarder tournoyer. Faisant bien rire les autres, surtout quand Susan et Lucy entreprirent de tirer les nains de table pour les faire danser à leurs tours. Et que les rires redoublèrent quand Peter et Edmund s'y mirent aussi, faisant danser Gloin et Gimli, qui tentèrent de se dégager de leurs poignes, sans aucun succès.

Et la soirée continua ainsi, jusqu'à ce qu'une ruse de Lucy et de Peter, parvienne à faire danser Susan avec Legolas, lorsque dans un tour, Peter parvint à faire tournoyer Susan vers ce dernier, que Lucy avait invité à danser avec elle plus tôt. Et Susan crut bien faire un massacre, mais devant la révérence que lui fit Legolas, elle finit par accepter volontairement la main tendue qu'il lui offrait et n'avait pas fait de chichi pour danser avec lui.

Sauf que les bonnes choses avaient une fin et Elrond fit la remarque à tous, qu'ils devaient aller se coucher pour le conseil de demain matin. Bien évidemment, ce n'était pas au gout de certains qui voulaient continuer de s'amuser quelques peu, en la présence des hobbits.

_ Nous allons tous aller nous coucher les hobbits. Et ce n'est pas négociable fit remarquer Gandalf à l'encontre des quatre hobbits.

En particulier Merry et Pippin, qui n'avaient nullement l'air fatigué.

_ Vous ne voulez pas aller dormir ? Demanda Peter en s'accroupissant auprès de ces derniers, pour constater par lui-même qu'ils n'étaient guère fatigués. Je connais un moyen radical de vous faire dormir, mes braves hobbits ?

Et avant que quiconque n'ait pu comprendre ou savoir ce que Peter avait en tête, se redressant, l'aîné des Pevensie attrapa deux chaises entre ces mains qu'il alla placer devant le feu, avant d'en prendre deux autres et d'inviter les quatre hobbits à s'y asseoir, sous le regard attentif des autres. Tandis que les siens finirent par comprendre où il voulait en venir, lorsqu'ils le virent sortir une flute, tailler tel un Y à l'envers, de sa bourse accrocher à sa ceinture.

Instrument que Gandalf, Bilbon et Gloin reconnurent, comprenant à leurs tours, ce qu'allait faire Peter.

_ Oh ! Attend Peter. J'aimerais aussi l'entendre répliqua Bilbon, voulant à tout prix faire partis de l'assemblée.

_ Bien sûr Bilbon accepta Peter.

Tandis qu'Edmund se chargea d'apporter un autre siège devant le feu et que Bilbon s'y asseya, exciter de revivre un tel instant. Alors que Susan et Lucy avaient rejoint Peter à ces côtés de l'autre côté du feu, en face des hobbits. Ainsi que Gandalf et Gloin qui rejoignirent Edmund auprès de Bilbon, pendant que tous les autres se demandaient bien ce qui allait se passer ?

_ Qu'est-ce que vous allez faire au juste ? Questionna quelque peu inquiet Sam, en vrillant son regard sur Peter et cette « flute ».

_ Je vais tout simplement vous jouer une Berceuse de Narnia. Mais pour que cela ait de l'effet, j'avais besoin que vous soyez devant les flammes. Vous êtes prêts ? Demanda Peter à leur intention, avant de sourire à ses sœurs et à son frère.

Pour ensuite se reconcentrer sur la flute dans ces mains, qu'il porta à ces lèvres avant d'entreprendre de jouer l'un des morceaux que Mr Tumnus leur avait appris. Le premier morceau que ce dernier avait joué à Lucy la première fois qu'ils s'étaient rencontrés à Narnia.

Pendant les premières notes, les quatre plus jeunes hobbits avaient vrillés leurs regards sur Peter avant que ce dernier ne leur désigne le feu de la tête. Feu que Bilbon, Gandalf, Gloin et les autres Pevensie fixaient, comme tous les autres convives derrière eux, quand ils virent quelque chose bouger dans les flammes.

La forme d'un homme qui possédait le bas du corps d'un cheval, se mettant à galoper autour du feu, entendant la course de ces sabots frapper le sol avant de disparaitre comme il était apparu dans les flammes. Faisant sursauter les quatre hobbits, tout comme les autres convives derrières eux, excepter ceux qui semblaient savoir ce qui était en train de se passer.

Peter continuait de jouer et plus il soufflait dans les notes, et plus des formes semblaient apparaitre dans les flammes. Qui terrifiaient au début les quatre hobbits comme les autres, craignant que ces derniers viennent à jaillir des flammes, sous la musique plus qu'hypnotisant qu'était en train de jouer le jeune homme. Mais la curiosité prit très vite le dessus quand ils virent un groupe de cerf apparaitre avant la venue d'un cavalier, qui fit galoper son cheval autour du feu avant de disparaitre, dans le hennissement de l'animal qui rendait encore plus réel cette apparition.

Puis apparut d'autre créature étrange à l'apparence humaine, mais possédant les jambes de bouc et les cornes, qui se mettaient à danser au son de leurs sabots entrechoquant le sol et de leur chant qu'on entendait résonner dans les flammes, tandis que d'autres semblaient jouer des instruments de musique. Et plus les hobbits regardaient se spectacle et plus ils se sentaient attirer par le sommeil, comme si la danse et le son de la Berceuse commençait à faire son effet sur eux.

Alors quand les flammes se mirent à dévoiler, les mêmes étranges homme-bouc qui se mettaient à se tourner autour, en chantant et en dansant, en formant un cercle parfait ou d'autre créature s'y était jointe - comme un ours ou encore une étrange créature à l'apparence d'un fauve mais avec la tête et les ailes d'un oiseau, et d'un cheval - les hobbits se sentirent envelopper dans les bras de Morphée sans qu'ils ne s'en rendent compte, ils avaient finis par s'endormir sur leurs sièges.

Tandis que Peter terminait de jouer les dernières notes, terminant ainsi la berceuse et le charme qu'il avait lancé, pendant que ses sœurs et son frère continuaient de fixer les flammes du feu, qui avaient cessés de faire danser les formes des Narniens. Leurs yeux montrant bien que le charme avait aussi agis sur eux, que Morphée était prêt à les accueillir. Eux quatre, comme Gandalf, les nains et les hommes présents, tandis que les elfes avaient été charmés par la Berceuse, et abordaient ces aires rêveurs qui faisaient sourire les Pevensie.

_ Je crois que je vais arrêter de jouer les Berceuses pour ce soir souria Peter avant de ranger de nouveau sa flute dans sa bourse à sa ceinture, et de se tourner vers les hobbits. Je me charge de Bilbon. Gandalf, vous vous occuper de Frodon ?

_ Je m'en charge accepta le Magicien sachant pertinemment de ce que Peter voulait dire par là.

Que ce dernier voulait éviter à quiconque de porter le jeune hobbit, en sachant que l'anneau se trouvait juste dans sa poche. Mieux ne valait pas tenter le diable.

_ Nous, on se charge des trois autres prévena Edmund en se désignant lui, Susan et Lucy.

Et avant que quiconque n'ait pu les en empêcher, en particulier pour les filles, Gandalf autant que les Pevensie avaient chacun attraper un hobbit dans leurs bras. Edmund s'étant chargé de Merry, Susan de Sam et Lucy de Pippin. Et souhaitant une bonne nuit à tous les autres, ils suivirent Gandalf qui les mena dans les quartiers, là ou reposaient les hobbits, et où ils vinrent tous à déposer ces derniers.

Dans leurs lits et aux chauds, continuant de dormir comme de gros bébés.

_ Bonne nuit Gandalf saluèrent les quatre Pevensie ensembles.

_ Bonne nuit les enfants. A demain salua à son tour le Magicien les quittant devant leur quartier tandis qu'il se dirigeait vers sa chambre.

Alors que les Pevensie regagnèrent chacun leurs chambres, trop fatiguer après la berceuse pour dire quoi que ce soit. Et après s'être, tous les quatre, changer et s'être souhaiter bonne nuit, se couchèrent chacun dans leurs lits, en sachant d'avance que cela risquait d'être la dernière fois, avant très longtemps, qu'ils dormiraient dans un lit.


Et v'là pour ce chapitre ;)

en route pour le chapitre 4 mit à jour :)

Sabrinabella