Disclaimer : les personnages et l'univers d'Harry Potter ne m'appartiennent pas.

Remarques : si les lecteurs de mon autre fic « Les rats et les fées » trouvent que ce Macnair ressemble au Macnair de la classe de Severus, c'est normal, c'est le même lol (en fait cette fic est née d'un bout de dialogue du chapitre 6 où James charriait Sirius en voulant le présenter à sa chienne… Je l'ai supprimé et changé en fic indépendante ^^).

* * *

Réponses aux reviews :

Shinrin : pour les petits, ça risque d'être dur, j'ai l'impression que Sniffle a quelqu'un d'autre en tête… Pour les doutes de James, on en apprend plus dans ce chapitre ^^

Sandrine : trippant ? Oui, je suis dans mon trip, ça y'a pas de doutes -) !

Sherazade : une fan d'Allen Shezar ? Me dire que ce que j'écris est délirant, c'est un super compliment pour moi ^_________^

Baby Chang : bon, j'ai mis du temps à me remettre à cette fic, mais voici enfin la suite. Comme Sirius a pas l'air très enthousiaste pour faire des bébés avec Rustinette, je réfléchis à une technique magique pour faire de petits chiot-loups…

Lulu-Cyfair : Sirius aussi imaginait un truc bien romantique avec un beau loup-garou… Hélas, les auteuses de fic sont parfois bien cruelles !

Louvarde : Sirius est à toi ? Fais gaffe, tu as Rustinette et le Louloup contre toi, là… Cours, vite !!!!

Titou moony : j'espère qu'un certain passage plaira à la grande fan de Remus que tu es ^^

Arlein de Lioncourt : pour le nombre de chapitres, j'avoue n'en avoir aucune idée… Merci ^^

Enyo 85 : Hé oui, James est quelqu'un de très ouvert comme tu le vois ^_______^ (mais bon, je rappelle qu'on est dans les années 1970 et que James n'est pas irrécupérable non plus lol)

Lou 4 : ah, enfin qqun qui admet que c'est une chance d'être embrassé par Rustinette !

Les Amours de Sniffle

Les vacances des Maraudeurs

Chapitre quatre

Posté à la fenêtre d'une tour de son Manoir, Macnair Junior, alias Walden Macnair, faisait le gué. Pourquoi faisait-il le gu ? L'auteur l'ignore, et il y a tout lieu de croire que l'adolescent désoeuvré l'ignorait tout aussi bien.

Il promenait ses grands yeux maussades sur le domaine aux hauts arbres, un château sans fantaisie dédié aux loisirs cynégétiques de la branche moustachue de  sa lignée. Quand il n'accompagnait pas son père à la chasse, le garçon préférait de loin habiter à Londres dans leur hôtel particulier de la rue Grive-Oie. Il expira un bâillement anticyclonique.

 - Walden ! Tu as du courrier, flûta une petite voix mélodieuse sortant de la cheminée.

Le Serpentard descendit au salon en traînant les pieds. La décoration en était particulière, une même passion de la collection animant le père et le fils : Macnair junior collectionnait les cartes de Chocogrenouilles son père les têtes de sanglier. Assise sur un siège d'ébène au dossier plus haut qu'un homme, une vieille femme coiffée d'une choucroute extraordinaire lui tendit une lettre portant le cachet de Poudlard.

 - Au fait Walden… Ton ami Septimus ne devait pas venir ici ?

 - « Severus » s'est décommandé, répondit Macnair en glissant le pli dans sa poche. Malefoy l'a invité chez lui. (= sale petit opportuniste)

 - Mais… Pourquoi ne pas les inviter tous les deux ?, suggéra la mère.

 - Je ne sais pas si j'en ai envie, répondit laconiquement l'adolescent. Où est papa ?

 - Il s'occupe d'un client… Un de nos voisins d'après ce que j'ai compris. Tu peux aller donner à manger aux chiens si tu t'ennuies.

 - Je ne m'ennuie pas.

* * *

Il était midi.

Phobos et Deimos, les deux gardiens de la maisonnée, deux mâtins gris au gabarit impressionnant et à la peau opulente, dormaient dans le chenil comme des éléphants au Jardin des Plantes. Troublant le repos de ses bêtes, Walden Macnair pénétra dans cet asile de fraîcheur, un seau rempli de viande rouge au bras, puis siffla. La réaction fut prompte : ces deux titans de la race canine, ces deux Monts Canigou du pli, ébranlèrent aussitôt leur trois cent kilos jumelés à l'ouïe du signal de leur jeune maître. Royal comme un empereur, l'adolescent aux cheveux noirs se dressa et les servit avec générosité, leur lançant les morceaux en riant les molosses se jetèrent sur la viande comme des lions sur un chrétien.

*

Je frémis à l'idée qu'un visiteur étranger pourrait avoir l'idée courageuse, saugrenue et complètement stupide de s'aventurer sur les terres des Macnair sans y avoir été invité, car il est fort à parier que son sort serait semblable à celui de ces trop téméraires petites  côtelettes innocentes.

* * *

 - Tiens, le chien de Sirius est revenu, songea Mme Potter en apercevant Sniffle par la fenêtre de la cuisine. Edward, c'est toi ?

 - Oui chérie, fit la voix de M. Potter en provenance du vestibule.

 - Alors ? Qu'est-ce que lui a trouvé le vétérimage ?

 - Il ne sait pas encore… Alors il l'a gardée en observation.

*

Remus Lupin referma son roman, voyant Sniffle s'approcher de lui tout fier, un petit tonneau accroché au cou.

 - Sniffle, soupira Remus, ce sont les saint-bernard qui portent du rhum à leur collier, pas les... euh… Hum, t'es de quelle race au juste ?

 - Ouaf !

 - Tu ne m'éclaires pas beaucoup comme ça, tu le sais ?

Le chien noir leva une patte Moony la prit et la câlina.

- Coussinets et pattes douces comme un tapis… « Padfoot », c'est moi qui t'ai trouvé ce nom. ^^

L'animagus coucha ses oreilles vers l'arrière, en extase. À quelques mètres de là, James Potter observait la scène, atterré. « Mon meilleur copain, mon frère spirituel, transformé en carpette vivante devant mon deuxième meilleur copain, censé être un loup-garou super viril... Et dire qu'hier quand Sirius était en humain avec des lunettes de mouche il l'envoyait sur les roses. Pauvre Padfoot, il doit avoir un grave problème mental. » Le Gryffondor détourna son regard de cette scène pénible, mais frissonna aussitôt de terreur : à sa gauche, Peter était occupé à le contempler avec des yeux de merlan frit.

 - James, tu peux continuer ce que tu faisais avec le Vif d'or sitepl ?

Soudain, James Potter se sentit très seul, seul comme il ne l'avait jamais été.

*

L'été était chaud et les vacances promettaient d'être rudes pour le capitaine de l'équipe de Quidditch, qui penchait de plus en plus pour la thèse de la malédiction.

*

 - Les enfants, nous allons bientôt passer à table ! Le sauté d'amanites est presque prêt, annonça Edward Potter, sortant de la maison et rompant cette ambiance tendue.

 - Où est Rustinette, papa ?

 - Le vétérimage l'a gardée en observation pour tenter de comprendre pourquoi elle ne mange plus. Mais il la soupçonne d'être en chaleur.

James fusilla du regard son ex-meilleur ami occupé à se faire gratouiller la fourrure du cou par son ex-deuxième meilleur ami, tandis que son plus grand fan, le rat,  avait le front tout creusé d'essayer de comprendre pourquoi Dieu semblait ne plus aimer ses archanges et les fusillait du regard.

 - Où est Sirius ?, s'étonna M. Potter. Je ne le vois pas.

 - Il a peut-être les mêmes problèmes que Rustie : il ne mange plus.

- Ah, Sirius est un coureur de jupons, ça ne m'étonne pas !

- Moi non plus ça ne m'étonne pas, et il va finir par être en retard pour le déjeuner, ajouta James en fixant des yeux l'animagus, qui s'élança dans les fourrés tel  Clark Kent dans une cabine téléphonique.

 - C'est une chance que notre voisin soit vétérimage. Cet Herbert Macnair était vraiment très aimable.

 - MACNAIR ?, s'étrangla son fils. Le père *du* Walden Macnair de notre classe ?

Le sorcier se gratta le menton.

 - Hum… Oui. Je crois qu'il m'a dit que son fils était à Poudlard.

 - Mais papa ! Tu ne peux pas avoir laissé Rustinette chez ces gens-l !

 - Pourquoi donc ?

 - Ce sont des Serpentard complètement fêlés ! Qui sait ce qu'ils vont lui faire ! La torturer, la manger en ragoût…

 - Ne dis pas de sottises, James. Personne ne voudrait manger du ragoût de cocker.

*

Mais James Potter n'était pas convaincu : son cœur parlait contre sa raison. Aussitôt le déjeuner terminé, le club des Maraudeurs fut réuni en session extraordinaire.

 - Les amis, l'heure est grave. Une pauvre petite chienne sans défense est aux  mains d'ignobles geôliers. Nous ne pouvons rester là sans agir à écouter la platine de Sirius et à nous entraîner au Quidditch alors que notre petite sœur est enfermée là-bas, désespérant qu'on lui vienne en aide. Maraudeurs, une nouvelle mission nous attend : il faut sauver Rustinette !

suivre…