Base :tome 1 à 5

Genre :humour/aventures/romance/trip personnel

Couples : Sniffle x Rustinette ; Sirius x Remus

Disclaimer : les personnages et l'univers d'Harry Potter ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de J. K. Rowling.

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Réponse aux reviews :

Babe faut croire que tes commentaires m'ont stimulée… Voilà la suite après des mois de sèche !

Roxanne je ne peux pas te promettre qu'il ne finira pas avec la chienne (lol), mais voilà de quoi combler déjà un peu tes attentes dans ce chapitre

Gaeriel Palpatine : ah, ma fidèle lectrice ;;

Voui les mâtins c'est une race, c'est les chiens les plus lourds je crois, les Romains les utilisaient dans les arènes. Ils sont énormes avec plein de plis. Autant dire qu'à côté des chiens de Macnair, le bouledogue de Tom et Jerry fait figure de jeune débutant ;-p. Oui, je suis d'accord, Sirius est un porc avec Rustinette. Et je suis d'accord, tous les mêmes (dit celle qui essuie la même chose en ce moment avec un Sirius…).

Lulu-Cyfair pas Severus en visite, mais pour le reste… tu vas voir !

Shinrin j'ai pensé à toi en écrivant une partie de ce chapitre ;-) J'espère qu'il te plaira, bien qu'il ne soit pas très travaillé (écrit pour les trois quarts pendant nuit blanche hier…)

Titou Moony : du Sirius/Remus, encore !!!

Wenwen 2 : elle a mis du temps à venir, la suite, mais mieux vaut tard que jamais… Te voilà servie !

Lisandra merci, j'espère que c'est aussi drôle à lire qu'à écrire.

Arlein de Lioncourt : Remus, expert en réconfort qu'il est (cf. la tablette de chocolat qu'il est toujours prêt à dégainer), doit avoir une manière de gratouiller extrêmement agréable je pense… bave aussi

Merci à toutes pour vos encouragements o !

Remarques sur ce chapitre : les premières lignes de ce chapitre sont la suite directe des dernières du précédent, dans lesquelles James faisait un discours pour inciter ses camarades à monter une expédition pour sauver sa chienne Rustinette.

Il a mis du temps à arriver, mais que voulez-vous… Quand ça vient pas, ça vient pas !


Les Amours de Sniffle

Les vacances des Maraudeurs


Chapitre cinq

Où l'Impétueux Sirius tire la tronche dans sa tente, où Remus est toujours aussi doux que le miel et frais que le sorbet, où le Potteride tente de ranimer l'ardeur et la fougue de tous.

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Ayant mis le point final à son discours humanitaire, James Potter laissa tomber son myope et auguste regard autour de lui.

Remus Lupin s'était replongé dans son livre ; Sirius Black était invisible - seul un bout de tennis noire dépassant de la tente indiquait qu'il s'y était réfugié.

Il n'y avait que Peter, fidèle à son capitaine, pour se tenir au garde-à-vous.

« Non mais les copains, je rêve où quoi ?! C'est quoi cette mentalité ? Sirius, je trouve que tu passes beaucoup trop de temps inactif cet été ! J'ai du mal à te reconnaître… Remus, tu ne vas pas me dire que cette noble mission… »

À ces mots, il s'approcha du loup-garou pour tenter une séance de conviction rapprochée, mais celui-ci préféra fuir et se précipita dans la tente de Sirius. Ce dernier ne s'attendait pas à l'irruption soudaine d'un Remus torse nu dans son antre, ni à la sensation d'une peau douce et chaude contre la sienne ; étendu de tout son long sur Padfoot, le garçon aux cheveux châtain rit aux éclats. Sirius se sentit enfler d'un coup comme une casserole de lait bouillant.

« Pff, vous m'écoeurez les mecs », fit la voix de James à l'extérieur. « On peut rien vous demander. Franchement, vous êtes des Maraudeurs ou des tap... »

Il évita la gaffe de justesse.

« Tu crois que ça sera dangereux comme mission ? », questionna alors Peter, soucieux d'attirer l'attention sur lui, inquiété et attiré tout à la fois par l'idée du danger.

« Bien sûr », répondit le Chef, sachant bien ce qui était susceptible d'appâter Sirius. « Imagine ça Wormtail… Une sortie de nuit… Un manoir immense… Des Serpentard à jouer… Le pied total ! »

Sirius commença à dresser une oreille attentive, malgré le poids de Remus sur lui, Remus qui n'était toujours pas décidé à quitter la tente. Le jeune Black sentait que le rouge lui était venu aux joues, son cœur battait à toute allure, ses bras étaient devenus roides et il n'arrivait plus à bouger.

« Je te connais, tu as envie d'y aller maintenant… », murmura Remus.

Le souffle lupin dans le creux de son oreille, dérivant sur le flanc de son cou, caressant l'arrondi de son épaule sensibilisée par le soleil, lui fit mal.

« Non… Pas-pas du tout », bégaya Sirius, aveuglé par les mèches de ses cheveux.

« Géant ! », s'émerveilla dehors l'émule à queue en sautillant sur le gazon. « Faudra pas oublier de prendre la Carte. »

« Ah oui peuchère ? La carte de Poudlard ? On est censés aller où là ? »

À son grand regret, Sirius sentit dans son dos une impulsion qui lui fit penser un fragment de seconde que l'intelligence de ce dialogue avait décidé le lycanthrope à quitter son refuge, mais il n'y eut qu'un léger basculement en avant, et la tête de son ami, les paupières closes, se posa juste contre la sienne, de lassitude ou de tendresse.

De tendresse ? Un éclair traversa le ventre de Sirius Black, suivi d'un frissonnement de son corps tout entier.

Moony ouvrit un œil intrigué et un peu hagard, puis se dégagea. Sirius se redressa difficilement, les cheveux en bataille, ses grands yeux clairs luisant au-dessus de ses joues rouges. Rouge, Remus l'était tout autant ; mais il baissa les yeux.

« Alors les mecs, vous sortez de votre planque ? »

« Ouais, j'arrive », maugréa le beau Black en tirant de la tente sa magnifique ossature.

« Quand je pense que ma pauvre petite sœur se meurt d'amour pour toi et que tu t'émeut si peu de son sort », s'indigna James – puis de constater : « Tu es rouge. »

« Oui, tu as un devoir envers elle », renchérit le compagnon à grandes dents.

« Tu es rouge. »

« Et ? Tu me prend la tête là, James. »

« Où tu vas ? »

« J'vais pisser, tu m'saoules. »

Le chevalier servant s'éclipsa, ne se doutant pas du désarroi dans lequel était plongée son amoureuse, recluse dans un château lointain aux habitants douteux…

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Revenons donc à notre belle captive, digne de celle sur qui se lamenta Chénier, disserta Proust, improvisa Homère : Rustinette la Toute-Belle, la Marilyn des cocker.

De nouveau attachée, elle avait posée sa petite tête triste sur une volute du balcon de fer forgé, guettant de sa tour l'arrivée de son sauveur. Hélas, l'horizon demeurait désespérément horizontal… Un profond soupir ébranla son torse chevelu.

Ce ne fut que lorsque l'après-midi commença à s'assombrir, que la porte de la petite pièce ronde s'ouvrit. Rustinette se retourna, sur le qui-vive. Ce n'était pas ce vétérimage à moustaches qui lui avait proposé un bon os à moelle ce matin-même… Non, lui faisaient face à présent deux jambes de pantalons noirs, par-dessus lesquelles pendait un surcot de la même couleur, dont la bordure était scandée de têtes de mort.

« Pff », soupira l'arrivant, « c'est un chien de mémé ça… Vraiment pas intéressant. »

Le ton méprisant du jeune humain acheva de convaincre Rustinette que cet étranger était ontologiquement mauvais ; elle retroussa les babines et démarra un long trémolo de grognement.

« Ah-ah, tu te crois effrayante ? Mes chiens sont bien plus gros que toi. Tu leur servirais d'apéritif. »

Il plongea sa main sous sa tunique et en sortit sa baguette – mais une voix venue du couloir l'interrompit.

« Walden ? Walden ? »

« Oui maman ? », répondit Pantalons Noirs en rangeant immédiatement sa baguette.

La porte s'ouvrit sur deux talons aiguilles et la traîne d'une longue robe de soirée.

« Que fais-tu là, je te cherchais partout. Tu avais oublié que moi et ton père étions invités à la réception des Zabini ? »

« Non. »

« Nous ne rentrerons sans doute pas avant minuit. J'ai donné des ordres aux elfes de maison pour ton dîner et celui de ton grand-père. Occupe-toi bien des chiens. C'est toi qui garde la maison… tu es un homme maintenant. »

La bise baveuse d'une bouche violette atterrit sur le front de l'adolescent, qui fit la grimace.

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Frissonne, lecteur…

À la nuit tombée, un cerf majestueux, un chien noir au petit tonneau autour du cou nanti d'un rat bien gras perché sur sa tête, pénétraient par effraction dans le domaine des Macnair.

A suivre