Bonjour bonjour !
Drabble du jour : Entraînement après Fondcombes
Bêta-lectrice : Yumeshiro
Disclaimer : Tout est à Tolkien et/ou Peter Jackson, je ne touche absolument rien X)
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82# Entraînement
Thorin profite d'une halte pour vérifier ce que le Hobbit a vraiment dans le ventre. Entre ses déductions et la lame adroitement lancée, il doit avouer qu'il est curieux.
- Prenez votre arme, Maître Sacquet, il me semble nécessaire de vous entraîner.
Il a le droit au regard incrédule du reste de la Compagnie, tandis que ses neveux étouffent leur rire derrière leurs mains.
Le Hobbit soupire et gémit, avant de lui obéir. Ils s'éloignent un peu, puis le plus petit dégaine son arme et se met en garde, comme un nain.
Thorin esquisse un discret sourire satisfait.
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Bilbon n'est guère étonné de la demande de leur chef, même s'il aurait préféré pouvoir y couper.
Il ne s'est jamais entraîné avec une véritable épée et a peur de se blesser.
Néanmoins, il écarquille les yeux de surprise en voyant le sourire de Thorin et son coeur rate un battement. Son épée tombe au sol dans un fracas métallique alors que le nain vient de porter le premier coup.
- Tenez-la plus fermement, cambrioleur !
Bilbon plisse les yeux en ramassant son arme et se remet en garde, déterminé.
Foi de Sacquet, il ne se ridiculisera pas.
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Bilbon s'écroule au sol, la poitrine en feu et le corps en sueur, alors que Thorin range son épée, mettant fin à l'entraînement.
- Vous vous débrouillez bien, Maître Sacquet.
Un sourire fier lui échappe au compliment. Frérin fait presque piètre combattant face à son frère, à moins qu'il ne soit un instructeur moins rude.
Une main se tend pour l'aider à se relever et il la saisit avec reconnaissance.
Mais Thorin dose mal sa force et Bilbon a l'impression que le monde retient son souffle alors qu'il se retrouve contre le torse du nain.
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Thorin est réellement surpris. Si le Hobbit n'est clairement pas un guerrier, il sait se défendre, tout comme Ori avec son lance-pierre.
Il sourit même en voyant les joues écarlates et les mèches bouclées qui collent au front du plus jeune alors qu'il repose contre son torse. Il lui a vraiment mené la vie dure à l'entraînement et il reconnaît sa pugnacité.
Il l'écarte de lui d'une main sur son épaule, avant de l'envoyer se coucher, le suivant du regard en gardant son sourire.
Frérin a fait du bon boulot avec le cambrioleur.
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