Petite note : j'aimerai trouver un traducteur pour traduire cette fic en anglais …
Chapitre 1 : Un vieux souvenirDumbledore poussa un soupir de soulagement en voyant le Poudlard Express s'éloigner encore une fois de l'école. En ce début juillet, pour la première fois depuis cinq ans, Harry Potter n'avait mêlé à aucune aventure au long de l'année. Bien sûr les chicaneries avec Drago Malfoy avaient continué de plus belle, et tous deux avaient encore récolté un nombre impressionnant de retenues dues à ce fait, mais ils ne s'étaient rien fait d'irréparable selon Mme Pomfresh qui les avaient vu tous les deux un certain nombre de fois à l'infirmerie cette année.
Son soulagement fut de courte durée, car le professeur MacGonagall frappait à sa porte :
- Oui, Minerva ?
- Albus, vous … vous avez un visiteur …, dit-elle d'une voix blanche
- Et bien, qui est-ce donc pour qu'il vous mette dans cet état, Minerva ?
- C'est moi Dumbledore, dit un homme de haute taille en entrant dans le bureau du directeur.
Pour la première fois depuis bien longtemps, le directeur de Poudlard resta sans voix. Il reconnaissait cet homme qu'il avait vu une unique fois, seize ans auparavant. Il s'en souvenait comme si c'était hier.
Flash-Back
C'était aussi son professeur de métamorphose qui avait fait entrer le visiteur dans le bureau du directeur. La veille, il avait placé le berceau de Harry Potter sur le perron du 4, Privet Drive. Il y avait bien un petit quelque chose qui le faisait douter de la mort de Voldemort, mais quoi ? Il n'aurait su dire. En attendant, le monde entier de la sorcellerie s'en réjouissait, s'il disait quoi que ce soit, on le traiterai de vieux fou rabat-joie, alors autant ne rien dire.
Lorsqu'il avait vu entrer son visiteur, un homme de haute taille, de son âge ou presque, aux traits très fins, il sut tout de suite qu'il avait à faire à un grand sorcier. Mais qui ? Il connaissait pourtant la quasi totalité des grands sorciers de ce monde !
- Je vous salue, Albus Dumbledore, avait prononcé son visiteur d'une voix grave, mais mélodieuse.
- Je vous salue aussi, monsieur ?
- Arlin Gryffin.
Ce faisant, son visiteur l'avait fixé d'un regard qui ne cillait pas et Dumbledore avait eu l'impression qu'en un clin d'œil, son visiteur l'avait examiné et jugé. S'il ne savait pas qu'il était doté d'un puissant écran mental quasiment imperméable à tout legimens, il aurait pu croire que son visiteur venait précisément d'user de legimancie sur lui. Il avait eu la sensation de voir défiler sa vie devant ses yeux en une fraction de seconde. Avant qu'il n'ait eu le temps de questionner son visiteur, ce fut le dénommé Gryffin qui prit la parole :
- Connaissez- vous les Lendoren, Dumbledore ?
- J'avoue ne pas connaître cette famille, répondit Dumbledore d'une voix calme, mais je ne connais pas toutes les familles sorcières non plus.
- Le mot Lendoren ne désigne pas un nom de famille, Dumbledore, mais une branche tout à fait particulière de sorciers issus de toutes les familles de sorciers. Nous, car j'en fait partie, ne faisons jamais état de particularité hormis cas exceptionnel, comme celui qui m'amène vers vous.
- Une particularité ?
- Disons pour simplifier que nous avons accès à une branche particulière de la magie blanche que nous sommes les seuls à pouvoir utiliser. Cette branche est particulièrement puissante, et nous avons tout lieu de croire que vous en aurez besoin dans les années à venir.
- Vous êtes donc là pour me l'enseigner, demanda Dumbledore surpris et amusé
- Non, car seuls les lendoren peuvent apprendre cette magie. En revanche, je souhaite que vous preniez comme professeur ici, à Poudlard, l'un des nôtres. Au poste dont vous avez besoin, il est compétent dans toutes vos matières.
- Pourquoi ferai-je cela ?
- Parce que c'est votre seule chance de vaincre Voldemort dans les années à venir. Car nous pouvons, et il peut en particulier, utiliser de façon particulièrement efficace l'ensemble des protections de Poudlard. Et surtout, parce que je vais vous montrer, ici dans votre bureau, pourquoi vous devez vous en remettre à nous.
Gryffin s'était levé, avait contourné le bureau de Dumbledore sous le regard intrigué de celui-ci et s'était arrêté devant la statue de Goddric Gryffondor. Il avait fait un geste de la main et la statue avait pivoté, à la grande stupéfaction de Dumbledore. Son prédécesseur ne lui avait jamais rien mentionné de la sorte …
Gryffin était descendu par l'étroit escalier qu'avait révélé la statue en indiquant à Dumbledore de le suivre. Dumbledore l'avait suivi, tout en refermant sa main sur sa baguette. Qu'est-ce c'était que cette histoire ? Depuis quand existait-il des salles secrètes à Poudlard dont il n'était pas informé ?
Ils arrivèrent dans une salle simple où se trouvaient quatre fauteuils, et un grimoire posé sur un piédestal. Gryffin fit signe à Dumbledore de lire le grimoire.
Cela prit une demi-heure à Dumbledore pour lire l'ensemble du grimoire. Il était stupéfait des implications qu'entraînait le grimoire. Mais comment diable pouvait-il, lui, pauvre petit directeur de Pouldard, venir en aide à ce … peuple ? Communauté ? Quel pouvait être le mot exact ?
- Je pense que le mot communauté est le plus approprié, dit calmement Gryffin.
Dumbledore le regarda sans ciller mais avec un profond respect.
- Dites-moi ce que je dois faire, et je le ferai, répondit-il simplement.
Gryffin lui avait présenté l'homme qu'il souhaitait voir enseigner à Poudlard et Dumbledore avait bien failli regretter ce qu'il avait dit dans la salle sous son bureau lorsqu'il le découvrit sous son apparence sorcière habituelle :
- Mais c'est un mangemort ! S'était-il exclamé, outré. Il a reçu sa marque alors qu'il n'avait même pas seize ans !
- C'est exact, avait répondit Gryffin d'une voix calme, mais voyez-vous, notre … statut de Lendoren ne nous est révélé, au moins aux hommes, qu'arrivé à l'âge de dix-sept ans. De plus lorsqu'il nous est révélé, nous devenons inaptes à la pratique de la magie noire et nous sommes guidés par un instinct qui nous interdit de nous allier à elle. Je reconnais que la marque de Severus nous a posé un problème au départ, car sa connexion avec Voldemort restait bien réelle, mais nous avons heureusement su en tirer partie.
Alors que Dumbledore le regardait à la fois intrigué et en colère, Gryffin reprit :
- Severus a continué à être officiellement le mangemort de Voldemort, de sorte que nous avons pu connaître le moment exact où allait frapper Voldemort et ainsi le mettre une première fois en échec à travers le jeune Harry. Mais Voldemort n'est pas mort et il reviendra. C'est pour cela que j'ai besoin que vous preniez Severus, ici, comme enseignant.
- Pendant combien de temps ? Demanda Dumbledore d'une voix glaciale.
- Plusieurs années, j'en ai peur. Le jeune Harry ne pourra pas affronter Voldemort tant qu'il sera en culottes courtes !
Les deux regards bleus s'affrontèrent, mais pour une fois, ce fut Dumbledore qui céda. Il y avait là en face de lui une magie bien plus puissante que la sienne. S'il fallait en passer par avoir un mangemort comme enseignant, soit, mais il allait le surveiller de près cet enseignant ! Et surtout ne pas lui confier un poste trop … tentateur !
C'était ainsi que Gryffin avait fait son entrée dans la vie de Dumbledore, et que Severus Rogue avait fait son entrée en temps que membre du corps enseignant de Poudlard alors qu'il était à peine âgé de vingt ans.
Il avait serré les dents lorsque Dumbledore lui avait annoncé froidement que ce serait les potions qu'il enseignerait, mais quoi qu'en pense Dumbledore, Severus savait qu'il n'avait pas le choix lui non plus. Simplement, enseigner les potions de la première à la septième année était vraiment peu gratifiant. Les potions commençaient vraiment à être intéressantes après…
