Bonjour bonjour !
Drabbles du jour : Émotions
RAR anonyme :
YsalonnaDurin : Non mais je comprends, je comprends X) Merci pour ta review et à peluche !
Bêta-lectrice : Yumeshiro
Disclaimer : Tout est à Tolkien et/ou Peter Jackson, je ne touche absolument rien X)
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97# Émotions
Balin est le premier à réagir. Son vieil ami Frérin est là, devant lui, vibrant et lumineux. Il sent les larmes couler sur ses joues alors qu'il avance vers lui, posant ses mains tremblantes sur les épaules larges.
- Tu… C'est vraiment toi… chuchote-t-il
- Je suis désolé de vous avoir abandonné. Je… Je croyais Thorin mort et… Tu sais à quel point j'aime le pouvoir.
Ces mots touchent Balin en plein cœur et il le serre soudain contre lui, convaincu. Jamais Frérin n'a voulu des responsabilités princières.
- Crétin.
Son sourire immense dément l'insulte.
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Bifur se contente de hausser un sourcil et de grogner en voyant le nouveau venu. Il comprend qu'il y a un problème avec lui, mais il n'a pas la patience de demander des explications.
Il s'inquiète surtout pour son frère et son cousin, pour les autres nains, mais particulièrement pour Bilbon, dont la pâleur l'effraie presque.
Il ne s'attendait pas à autant de résilience et de fragilité à la fois chez le Hobbit. Il n'est pas un guerrier, mais il a une volonté à faire flancher les montagnes.
Mithril dans un gant de velours.
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Dwalin réagit par la colère. C'est l'émotion la plus facile à identifier et à supporter, même si au fond, son cousin éloigné ne la mérite pas.
- Ça fait plus d'un siècle ! Comment… Comment oses-tu reparaître après tout ce temps !
Une main se pose sur son avant-bras et il croise le regard doux d'Ori. Aussitôt, sa colère se dégonfle, pour ne laisser que la joie et la surprise dans son coeur.
- T'as pas intérêt à te défiler pour Erebor, grogne-t-il.
Il s'appuie sur son marteau de guerre avec un soupir agacé.
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Ori n'a aucun souvenir de Frérin. Il est né après sa disparition, alors il n'ose le juger pour ses choix passés.
Mais il voit la proximité entre Bilbon et lui, lit les mouvements de leur corps. Son ami considère Frérin comme un proche, quelqu'un sur qui se reposer.
Quand Dwalin se fait menaçant, il pose une main apaisante sur son bras pour le retenir. Bilbon n'a pas besoin de ça après sa chute.
Plus tard, son amant pourra exposer calmement ses griefs au blond. Quand ils seront en sécurité et reposés, son ami soigné.
Plus tard.
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Dori et Nori se pincent mutuellement pour être certains de ne pas rêver.
Ils n'étaient pas très proches du jeune prince, mais ils ont passé de longues après-midi ensemble. Presque un ami, qu'ils ont pleuré à Azanulbizar.
Ils l'ont cherché avec Thorin pendant des heures sur le champ de bataille, parmi les cadavres puants, espérant apercevoir le bleu des Durin, même tâché de sang. Jamais ils n'ont réellement pu faire leur deuil et sa réapparition soudaine les secouent.
La culpabilité se mélange à l'incompréhension dans leur regard et ils se murent dans le silence.
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Gloín n'a personne pour le retenir, lui, et il retrousse ses manches sous la colère. Son petit cousin ose se pointer comme une fleur après plus d'un siècle d'absence ? Une lettre, ça n'aurait pas été trop compliqué, par Mahal !
Pourtant, son geste s'arrête lorsqu'il voit leur petit cambrioleur se placer entre Frérin et lui, livide et tremblant.
Il hurlera sur le blond plus tard, lorsqu'il aura assimilé la nouvelle. Quelqu'un a besoin des services d'Oín parmi eux.
- Asseyez-vous Bilbon, que mon frère vous examine.
Son regard n'autorise aucun refus.
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