Bonjour bonjour !

Drabbles du jour : Campement

(j'étais tentée de couper en deux, mais j'ai envie d'avancer, je suppose que vous m'en voudrez pas X)

Bêta-lectrice : Yumeshiro

Disclaimer : Tout est à Tolkien et/ou Peter Jackson, je ne touche absolument rien


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99# Campement

Le campement a été monté à la hâte à côté de la rivière en contrebas du pic. Les blessures ont été soignées, les corps lavés, et Frérin observe avec un oeil inquisiteur son neveu Fili rester au chevet de Bilbon, Kili endormi à ses côtés.

L'un des nains qu'il ne connaît pas, Bofur, lui a résumé ce qui s'est passé chez les gobelins. Et le blond sait reconnaître la culpabilité.

Il n'avait pas prévu que sa première discussion avec Fili serait sur sa culpabilité mal-placée. Mahal, les descendants de Durin ont décidément les mêmes défauts.

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- Bofur m'a raconté ce qui s'est passé.

Fili tressaute en entendant la voix grave et chaleureuse, se tourne à moitié vers son oncle inconnu qui lui adresse un sourire doux.

Il ne le mérite pas et il le sait très bien.

- Vous m'en voulez, non ?

- Non. Ne te torture pas sur ce qui n'est pas arrivé. Bilbon est toujours en vie.

Fili l'observe toucher une perle de cuivre dans ses cheveux et il croit comprendre. Cela l'apaise un peu et finalement, il s'endort doucement sur place, la tête sur l'épaule de Frérin.

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Bofur ne sait pas quoi penser du petit frère de leur chef.

Les circonstances et les raisons de sa disparition sont floues, personne ne sait vraiment ce qui s'est passé.

Mais, alors qu'il l'observe allonger Fili aux côtés de Bilbon et Kili et les recouvrir d'une couverture, il songe que cela lui importe peu.

Peut-être que Bilbon cessera de se mettre en danger avec Frérin parmi eux. Sa chute dans le vide les a tous terrifiés et Bofur prie Mahal que cela n'arrive plus jamais.

L'ombre menaçante de Smaug pèse sur ses pensées.

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Bombur attend patiemment que Fili soit endormi pour approcher le nain blond. Il se fiche de son passif ; tout ce qu'il voit, c'est qu'il les a aidés et qu'il aime Bilbon.

Il dépose la soupe, qu'il a réussi à faire avec des plantes ramassées aux alentours, sur les genoux du nain qui tressaille.

- C'est pas en vous affamant qu'il guérira plus vite.

Le blond l'observe quelques instants en silence, avant de le remercier avec un doux sourire.

Il est étrangement plus expressif et chaleureux que Thorin.

Bombur lui rend facilement son sourire.

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Óin attend que Frérin termine de manger pour le rejoindre.

Il lui administre deux claques bien senties derrière la tête, recevant en retour un regard éberlué. Le guérisseur lui en veut de son absence.

- Tu aurais dû rentrer, même si Thorin était mort. Nous ne t'aurions pas blâmé.

Óin porte son cornet écrasé à son oreille, mais le blond reste silencieux. Il saisit son paquetage pour sortir une enclume portative, puis un marteau, et tend la main avec un sourire.

Le guérisseur songe à lui pardonner lorsqu'il tient son cornet rafistolé dans les mains quelques heures plus tard.

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