Bonjour tout le monde,
Voici donc l'épilogue qui conclut cette fanfiction. Notez que ce chapitre est classé « Mature » pour la relation entre Tezca et Azusa. Merci d'avoir lu jusqu'à la toute fin!
Japon, Tōkyō, appartement d'Azusa, 25 décembre…
Une fois la lumière éteinte, Tezca retira ses pantalons et releva son masque jusqu'à son nez pour être en mesure de dormir et respirer adéquatement. Quelques minutes passèrent. Perdu dans ses pensées à se remémorer tous les moments de la soirée, il écoutait la respiration lente d'Azusa qui s'endormait peu à peu. Il se tourna pour humer son odeur si agréable et imaginer son corps tout près de lui. Soudainement, Azusa se pressa à ses côtés. Ses fesses étaient désormais contre son sexe. Ce simple contact suffit à faire accélérer son cœur dans sa poitrine et lui donner d'agréables papillons dans le ventre. Tezca répondit à ses avances en l'enlaçant. Il réalisa alors qu'elle n'avait plus son yukata, car il sentit le doux contact de sa peau. Elle avait froid au point d'en avoir la chair de poule partout sur son corps.
Il lui donna quelques baisers dans son cou tout en lui avouant son amour en un murmure :
— Te amo Azusa. Desde el primer momento en que te vi. *Je t'aime Azusa. Dès le premier instant où je t'ai vu.*
Et c'était vrai. Il était tombé sous le charme de cette fille au premier regard, mais il n'avait jamais véritablement osé la draguer par crainte qu'elle rejette ses avances. Il caressa lentement son corps frémissant d'excitation. Leur cœur battait à tout rompre. La respiration d'Azusa s'intensifia lorsque sa main s'attarda sur sa poitrine et ses boutons de chair en érection. Il trouva les mains légèrement tremblantes de sa compagne posées sur son ventre. Il hésita un moment à poursuivre sa descente vers son entrejambe, jusqu'à ce qu'il réalise qu'elle pouvait clairement ressentir sa virilité. Difficile de cacher son désir pour elle dans ces conditions... À la sensation, Tezca déduit qu'elle portait un string affriolant. Légèrement frémissante, Azusa avait ouvert docilement ses jambes pour laisser place à sa main baladeuse. Elle était moite de plaisir et semblait n'attendre que de délicieuses caresses. Tezca lui accorda ce bonheur pendant quelques minutes, la faisant frissonner ou se tortiller de plaisir de temps à autre.
Azusa se retourna soudainement pour retirer la tête de mascotte de Tezca. Celui-ci cessa momentanément ses caresses pour arrêter sa partenaire. Tezca l'embrassa tendrement et se plaça sur elle. Azusa répondit à son baiser alors que le Dieu aztèque caressait ses longs cheveux noirs.
— Je veux voir ton visage, murmura Azusa entre deux baisers.
Le Death Scythe refusa à nouveau avant de lui chuchoter avec un sourire: « mais tu as le droit d'y toucher ». En un instant, il fit apparaître un bandeau noir qu'il mit sur les yeux d'Azusa. Puis, le Dieu aztèque retira sa tête de mascotte et guida les mains de sa compagne sur son corps musclé jusqu'à son visage. Il la laissa découvrir ses traits pendant quelques instants avant de l'embrasser à nouveau pour que leur langue tournoie lentement. Azusa y distingua des cheveux mi-longs fins et y distingua ses petits clous d'oreilles. Le Dieu aztèque décela la satisfaction sur le visage de la Death Scythe. Elle avait la bouche légèrement entrouverte et cela la rendait terriblement sexy. Pour elle, c'était encore mieux que de contempler son visage. Elle posa ses mains sur sa bouche pour y découvrir des lèvres fines. Tezca s'amusa à mordiller tendrement quelques doigts au passage, ce qui arracha un léger rire à sa partenaire.
Les mains de sa compagne redescendirent sur son torse et se dirigèrent à l'intérieur de son slip. Elle saisit son membre raidi et entreprit de faire quelques mouvements de va-et-vient avant d'y mettre un préservatif. Plein de gratitude, Tezca leva la tête les yeux fermés. Il n'avait jamais espéré vivre ce moment un jour. Il reporta son attention vers sa compagne et se dirigea lentement vers sa poitrine. Sa poitrine se soulevant légèrement chaque fois qu'il jouait avec sa langue pour titiller ses mamelons. La tension monta d'un cran lorsqu'Azusa tenta de se débarrasser en hâte du slip de Tezca. Le Dieu aztèque pouvait ressentir sa fébrilité. Tezca termina de se débarrasser de son slip et retira celui d'Azusa avec ses dents d'une manière divinement sensuelle.
Azusa fût soulevée comme une poupée de chiffon par les bras puissants du Death Scythe. Le souffle coupé, elle se cabra à la froideur du mur sur lequel il venait de l'appuyer. Elle lâcha une exclamation de surprise lorsqu'elle fut soulevée à nouveau vers le haut. Désorientée avec le bandeau, elle crut tomber vers l'avant, mais Tezca la maintint en place. Il avait désormais la tête entre ses jambes. Azusa lâcha une nouvelle exclamation de surprise, puis murmura un « … m'Dieu… » à demi-réprimé lorsque le Death Scythe plongea vers son intimité. Promenant sa langue en mouvements circulaires sur le point de plaisir de sa compagne, elle gémit et l'implora de continuer aussi longtemps qu'il le souhaitait. À quelques reprises, il y fit pénétrer sa langue. La première fois, Azusa retint son souffle avant de retrouver une respiration lourde et reprendre ses gémissements. Un petit bruit sourd lui indiqua qu'elle s'était volontairement cogné légèrement la tête contre le mur pour savourer son plaisir. De temps à autre, elle susurrait son prénom tout en passant inlassablement sa main dans ses cheveux.
Tezca la fit redescendre de son piédestal et pressa son corps contre le sien, comme s'il ne voulait faire qu'un avec elle. Azusa avait caressé le moindre de ses muscles sur son torse et de ses bras. L'instant suivant, il la remettait sur le futon et frottait son sexe contre son clitoris pour la faire languir encore un peu. Tezca se ravisa et décida de la pénétrer en de doux mouvements de va-et-vient. C'était à son tour d'avoir du plaisir. Azusa poussa une douce plainte à son oreille comme si elle était soudainement libérée d'une tension inassouvie. Elle attendait ce moment depuis le début et ce n'était que le préambule… Il lui montrerait ce que c'était que de faire l'amour avec un Dieu aztèque et un Death Scythe de surcroit.
— Petite cachottière, murmura Tezca à son oreille. Tu n'es pas vierge.
Tezca savait que l'hymen n'était pas un gage de virginité, mais il imaginait mal Azusa avoir un petit ami. Azusa émit une sorte de rire mêlé de plaisir. Elle avait un vibromasseur qu'elle utilisait à l'occasion. Il y avait longtemps qu'elle brisé son hymen, mais c'était bien la première fois avec un homme. Ou plutôt un Dieu.
— Est-ce que je demeure tout de même une offrande acceptable? souffla-t-elle.
Azusa était dure avec elle-même pour employer le mot « acceptable ». Tezca eut un rire tendre et la rassura. Elle surpassait toutes celles qu'il avait reçues au cours de sa vie. « Et pour être ton épouse symbolique? », ajouta-t-elle en un murmure.
Tezca fut flatté par sa demande inusitée. Il en eut même quelques frissons. La main légèrement tremblante, il caressa les joues d'Azusa avant de plonger ses doigts dans ses longs cheveux. Il avait peine à croire qu'elle serait sienne pour cette nuit et toutes les suivantes. Ce qui appartenait autrefois à son rêve le plus fou devenait désormais réalité. Il la chérirait, la traiterait avec le plus grand soin et avec tout le respect et les honneurs qui lui étaient dus en tant qu'épouse.
— Oui, répondit-il toujours en murmurant. Ce serait pour moi un immense honneur.
Ce n'était pas quelque chose qu'il fallait faire à la légère, mais il pressentait qu'Azusa le souhaitait de toute son âme. Elle n'était pas du genre à formuler des demandes au pied levé sans avoir longuement réfléchi à tout que cela pouvait impliquer.
Tezca continua ses incessants mouvements de va-et-vient pendant de longues minutes où leur respiration lourde se mêlait à leurs caresses mutuelles. Parfois, il accélérait. À d'autres, il reprenait un rythme plus lent pour qu'Azusa puisse se joindre à lui avec ses mouvements de hanches. À quelques reprises, il donna d'intenses coups de reins pour tenter d'arracher un cri de satisfaction à sa compagne. Entre deux doux gémissements, Azusa lâcha un petit « Chut… Les voisins… ». Si Azusa demeurait discrète, Tezca, lui, s'en fichait. Ils avaient le droit de s'aimer aussi fort qu'ils le désiraient.
Afin de s'assurer qu'elle n'oublierait jamais cette nuit, il la prit dans de nombreuses positions toutes plus acrobatiques les unes que les autres, démontrant ainsi sa souplesse et son endurance. Il devait se l'avouer à lui-même, il voulait également l'impressionner. Il s'était agenouillé pour immobiliser la jambe gauche d'Azusa et remonter la droite sur son épaule pour la couvrir de baisers. De l'autre main, il caressait la poitrine d'Azusa qui se soulevait au rythme de sa respiration plus élevée. Il lui arrivait de pincer légèrement ses mamelons en érection. Elle était visiblement comblée, car elle n'avait de cesse de gémir, de se tortiller et de se cabrer. Il l'avait libéré pour remonter ses deux jambes sur ses épaules et les ouvrir en papillon. Cette fois-ci, Azusa avait émis une plainte de plaisir un peu plus forte. Elle perdait graduellement ses moyens et ne tarderait plus à se soucier de ses voisins. Même Tezca avait lâché quelques râlements de satisfaction à la vue des seins d'Azusa qui bougeait au rythme de ses mouvements de va-et-vient. Il l'avait ensuite prise par les fesses et avait remonté ses jambes, forçant Azsua à faire un pont pendant quelques secondes avant de la déposer dans une position plus confortable.
Plus tard, il la prenait dans la position de la levrette où il donna quelques claques amicales sur ses douces fesses. Il l'avait vu s'agripper fortement aux draps. Elle s'était cabrée lorsqu'il avait joué avec son clitoris dans cette position. Il s'imaginait sa poitrine se balancer indécemment au rythme qu'il imposait. Il avait ensuite cédé à la tentation d'assouvir ses plus bas instincts bestiaux et s'était transformé en jaguar. Il avait continué de la prendre ainsi en prenant garde à ne pas la griffer par inadvertance. Il avait poussé malgré lui une série de rugissements mêlés aux cris de sa partenaire pendant près d'une minute. Une folie passagère qui faillit bien tourner à la catastrophe, car Azusa sembla réaliser la chose et poussa quelques cris de surprise à mi-chemin entre l'excitation suprême et la panique. Tezca n'aurait su dire si elle n'appréciait pas du tout l'expérience de zoophilie ou si elle avait tellement apprécié qu'elle désirait tout simplement réprimer cette paraphilie tout au fond d'elle-même. Il reprit forme humaine, conformément au vœu de sa bien-aimée.
L'envie lui prit soudainement de la prendre à nouveau dans ses bras. Tezca lui fit faire quelques pas à l'aveugle. Désorientée, elle ne pouvait que lui faire confiance. Ce n'est que lorsqu'il la saisit sous les fesses et lui indiqua de replier les genoux et d'appuyer ses pieds sur le petit évier, Azusa réalisa soudainement qu'elle était dans la salle de bain… face au miroir. Azusa sentit le souffle du Dieu aztèque dans son cou et la sueur de son torse se coller à son dos. Il lui mordillait de temps à autre son oreille tout en lui murmurant ô combien elle était magnifique. Le Death Scythe entra en elle et s'observa dans le miroir. Il aimait la regarder perdre tous ses moyens. La voir frissonner de plaisir. L'entendre enfin lâcher des plaintes indécentes de satisfaction. Se délecter de toutes les sensations qu'il lui donnait. Voir à nouveau ses seins en érection se relever et redescendre en un soubresaut à chaque pénétration. Voir ses propres muscles puissants qui maintenaient sa partenaire en équilibre. La sueur qui perlait peu à peu sur ses membres par l'effort physique. Voir sa verge s'enfoncer profondément dans son vagin. Voir son propre plaisir. Le Dieu aztèque émit un râlement de plaisir avant de dévorer le cou de sa partenaire et de humer ses cheveux. Il émit un léger rire et continua ses mouvements de hanches. Même en faisant l'amour, il conservait son petit côté narcissique et parvenait à s'aimer lui-même à de curieux moments. Pourtant, c'était Azusa la reine ce soir. C'était à elle qu'il souhaitait ardemment offrir tout son amour. Et il ne voulait pas être le seul à voir cet amour.
Une autre idée folle lui traversa l'esprit. Il quitta la petite salle de bain pour la plaquer sur la vitre de la porte coulissante donnant sur le balcon. Certes, il faisait nuit noire, mais des passants pouvaient peut-être les apercevoir s'ils passaient par là. Des spectateurs pour témoigner de cet amour sauvage. Azusa eut à nouveau le souffle coupé par la froideur sur son corps. Réalisant qu'il s'agissait de la vitre menant sur le balcon extérieur, Azusa sa cabra légèrement affolée. Tezca dut faire apparaître sa queue de jaguar et recourir à toute son agilité pour garder l'équilibre avec elle dans cette position.
— Tezca… Tout le monde… va nous voir…, dit-elle haletante de plaisir.
— Et alors? murmura-t-il en la pénétrant encore plus profondément.
Comble du hasard, quelqu'un passa dans la rue. Tezca informa Azusa discrètement à l'oreille. Cette perspective sembla l'exciter davantage, car elle cria son prénom et sa respiration lourde atteignit un nouveau niveau de paroxysme. Et lui aussi retrouvait une certaine excitation face à ce risque. Cependant, il ne sembla pas les remarquer. Dommage… Tezca la déposa à nouveau sur le futon et continua de lui faire l'amour dans la position du missionnaire pendant plusieurs minutes. Sa respiration devenait plus lourde. Le corps de sa compagne se tortillait et se cabrait de plus en plus sous lui. Elle était fin prête à devenir son épouse symbolique.
Ce n'est que lorsqu'elle fut sur le point de jouir que Tezca retira subitement son bandeau pour la laisser voir son visage. Une paire d'yeux jaunes hypnotisant rappelant ceux d'un jaguar, c'est ce qui l'avait frappé. Tous ses muscles se contractèrent au moment où une immense vague de plaisir déferlait dans son corps entier. Submergée par son orgasme, Azusa avait crié le nom complet du Dieu aztèque, puis l'avait répété en baissant le ton pour ne finir que par le murmurer. Dès l'instant où elle avait ressenti le spasme ultime, elle sut qu'elle lui appartenait pour toujours. Elle se sentait désormais entourée d'une aura de protection. Personne ne pourrait lui faire du mal. Il la chérirait, veillerait au moindre de ses besoins et la traiterait avec respect en tant qu'épouse. Ses muscles s'étaient relâchés et devenaient soudainement lourds. Une fatigue s'installa jumelée à l'ivresse des légères contractions de son périnée. Elle comptait bien surfer sur ces dernières vagues de plaisir avant qu'elles ne s'éteignent et s'endormir dans les bras de son Dieu. Le Death Scythe avait continué ses mouvements de va-et-vient pendant un court instant avant de lâcher un grognement de libération peu après celui d'Azusa et murmurer à son tour le nom complet de sa bien-aimée. Une chaleur inhabituelle mêlée à un picotement apparue sur son poignet droit, mais Azusa ne s'en soucia point. C'était tout simplement Tezca qui l'avait serré un peu trop fort lorsqu'il s'était emporté par son propre plaisir. Le Dieu aztèque se plaça à ses côtés pour reprendre son souffle et retirer le préservatif rempli de sa semence. Son cœur battait à tout rompre et il était en sueur. Tezca jeta un œil à sa montre : 2h09 A.M.; le 26 décembre. Exténués, ils s'endormirent tous les deux enlacés.
Le lendemain, Azusa avait découvert avec stupeur qu'un jaguar d'un mètre trois et d'environ 68 kilogrammes était blotti contre elle et émettait quelque chose qui ressemblait vaguement à un ronronnement. Et dire qu'il s'était transformé en cette bête alors qu'il lui faisait l'amour quelques heures auparavant… La livrée de l'animal était pratiquement noire, hormis quelques petites rosettes de camouflages plus pâles sur son corps, résultat d'un mélanisme génétique. Ces rosettes tiraient sur l'or au niveau de son visage, rendant la bête magnifique. Une énorme patte était déposée sur sa poitrine. La Death Scythe caressa doucement la patte du félin. Celui-ci ne bougea pas d'un iota, signe qu'il était encore endormi. Azusa se tourna pour embrasser l'énorme tête du félin. La queue noire de l'animal longue de 61 centimètres s'agita légèrement. L'animal ouvrit paresseusement ses yeux jaunes et bâilla, découvrant ainsi une large gueule munie de longues canines meurtrières. Azusa était convaincue que l'animal aurait aisément percé sa boîte crânienne si elle avait été une proie. De quelques coups de langue, le félin lécha le visage de la Death Scythe, puis y frôla son énorme tête comme pour lui souhaiter « bon matin ». Azusa ne put s'empêcher de sourire et de lui souhaiter la pareille en un chuchotement. Le félin appréciait qu'on lui gratte les oreilles et Azusa ne s'en pria pas. Une petite tache monochrome sur son poignet droit attira son attention. Elle y découvrit avec stupéfaction un tatouage bien détaillé représentant le Dieu aztèque. Certes, il n'était pas très gros, mais elle ne pourrait plus aller dans son onsen préféré. Le jaguar donna un coup de langue sur le tatouage avant de frôler sa tête sur la main d'Azusa pour l'inciter à être bichonné à nouveau.
Un cognement à la porte les interrompit.
— Kuso! *Merde! *s'exclama Azusa en se relevant soudainement pour chercher désespérément ses lunettes.
En un temps record, elle avait remis tant bien que mal son yukata pour qu'il soit relativement décent et se rua vers la porte d'entrée. Tezca l'entendit avoir une conversation en japonais avec un homme. Possiblement l'un de ses voisins qui venaient se plaindre du bruit causé la nuit dernière. Terriblement malaisée par la situation, Tezca la vit s'incliner plusieurs fois en prononçant « Makotoni mōshiwake gozaimasen deshita », ce qu'il jugea être l'un des plus hauts niveaux d'excuses que l'on pouvait prononcer en japonais. En colère et insatisfait des excuses d'Azusa, le Japonais entra à l'intérieur de l'appartement à la recherche du coupable. Il y découvrit avec stupeur l'énorme félin couché sur le futon parmi les couvertures et agitant paresseusement sa longue queue noire. Azusa vit le Japonais jeter un bref regard sur le string affriolant de couleur rose bonbon, les traces dans la vitre de la porte coulissante donnant sur le balcon extérieur et surtout le préservatif souillé tout près de l'animal; preuves accablantes et irréfutables de leur activité nocturne. Azusa eut tout juste le temps de rattraper son yukata qui glissait pour laisser entrevoir son épaule. Tout en tenant son yukata fermement, elle ferma les yeux, souhaitant ardemment être n'importe où sur la planète que dans son appartement. L'animal trapu et court sur pattes émit un nouveau bâillement, découvrant à nouveau ses longues canines, avant d'émettre une sorte de rugissement. Visiblement, Tezca n'avait pas envie de reprendre forme humaine pour le moment. Et encore moins de parler. Une sage décision, car cela aurait aggravé la situation. Effrayé, l'homme recula et lança un regard plus que réprobateur vers sa voisine avant se diriger rapidement vers la porte. La gêne d'Azusa n'en fut que plus grande, car elle s'inclina à nouveau en prononçant de nouvelles excuses en japonais; acceptant du même coup le fait d'être jugée silencieusement.
Dès qu'Azusa réussit à refermer la porte en s'excusant une énième fois avec d'interminables courbettes, celle-ci soupira de désespoir les yeux fermés. Sa réputation de Death Scythe et de jeune femme sérieuse était totalement fichue… La prochaine fois, ils iraient plutôt dans un Love Hotel. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, Tezca Tlipoca avait repris forme humaine et se trouvait devant elle. Torse nu et sans tête de mascotte, il avait remis ses pantalons. Azusa se sentit rougir à la vue du corps musclé du Death Scythe. Elle y voyait le détail minutieux de ses tatouages aztèques. Les bracelets sur le haut de ses bras, l'agencement du bras gauche pour réunir la lune sur son épaule et le jaguar sur son pectoral.
Pour la première fois à la lumière du jour, elle y voyait les traits de son visage. Elle se rappelait d'avoir soutenu intensément le regard du Dieu Aztèque lors de son spasme ultime, mais n'avait pas réellement porté attention aux autres détails de son visage. Ses cheveux mi-longs et fins qu'elle n'avait cessé de caresser étaient noirs de jais. Elle y voyait nettement mieux ses clous d'oreilles rouges, et surtout ses yeux jaunes flamboyants pour lesquels elle avait craqué. Ce dernier arborait un étrange sourire. Il était assurément très amusé par la situation.
Azusa remarqua que le Dieu aztèque massa son poignet droit. Il portait lui aussi désormais un tatouage, mais d'inspiration asiatique; le nom d'Azusa Yumi en kanji, preuve de leur union symbolique. Des papillons naissèrent dans son ventre. Qu'il était bel homme! Il aurait pu être assurément mannequin et faire tomber à ses pieds des femmes bien plus belles qu'elle, et ce, de toutes les époques et de tous les horizons. Et pourtant, il l'avait choisi Elle et personne d'autre. Une sensation humide naissait à nouveau entre ses jambes se joignant aux papillons. Les battements de cœur dans sa poitrine s'accélérèrent. Frémissant de plaisir, elle sentit les mamelons de sa poitrine se raidir. Son yukata glissa à nouveau pour laisser découvrir son épaule. Sans un mot, Azusa courut vers son époux et sauta dans ses bras. Ce dernier la rattrapa par les fesses alors qu'elle passait ses jambes autour de ses hanches pour l'embrasser passionnément. Elle sut dès cet instant qu'il avait encore envie d'elle.
En silence, Tezca répondit à son baiser avec tout autant de passion. Elle avait envie de lui à nouveau. Et lui de même. Il recommencerait bientôt à la prendre aussi sauvagement que la nuit dernière et la faire gémir de plaisir. Peut-être tenterait-il une nouvelle expérience de zoophilie avec son accord… Ou encore, il créerait peut-être une illusion d'elle et verrait si elle avait une tendance au lesbianisme. Il pourrait même vérifier au passage si elle était atteinte de l'étrange folie des seins pour ceux qui avait combattu Asura; le Grand Dévoreur sur la Lune. Ou alors, il la mettrait à genoux face à un miroir toutes jambes écartées et jouerait avec son intimité jusqu'à ce qu'elle atteigne l'orgasme. Azusa serait peut-être même éventuellement tentée que d'autres personnes se joignent à eux lors de leurs ébats… Avec un peu de chance et demandé gentiment, il songea que Justin et Mellye pourraient être des compagnons idéaux. Oh! Tellement de possibilités s'offraient à lui! Tezca jeta un regard sur l'heure affichée sur le four à micro-ondes. 10h26 A.M.; toujours le 26 décembre. La journée ne faisait que commencer...
Merci d'avoir lu cette fanfiction! J'espère qu'elle vous a plu. J'espère vous revoir dès que possible pour la suite des aventures.
