Petite note :
Je vais regrouper les chapitres concernant Malko et Emma donc la fin complète de la fic ne fera pas onze chapitres …
PDV Malko, sept ans auparavant
Aujourd'hui j'ai dix-sept ans. Je suis majeur. L'examen de transplanage a lieu dans trois jours à BeauxBatons pour mon plus grand bonheur. Bon, allez, il faut que je me lève, j'ai des tas de trucs à préparer pour la fête de ce soir en mon honneur. Un passage par la salle de bain pour une douche et … stop … retour arrière devant le miroir. Mais qui c'est ce type dans la glace ? Je me retourne brutalement, non personne derrière moi. Mais enfin, je n'ai pas bu hier soir ! Je me retourne encore vers le miroir, mais pas d'erreur c'est … moi. Enfin, moi pour la couleur des cheveux blonds et celle des yeux bleus, mais le reste … Depuis quand j'ai cette tête d'adolescent séduisant et non celle d'un adolescent en plein âge ingrat avec tous les inconvénients qui vont avec ?
Je n'avais pas réalisé que j'avais parlé à haute voix jusqu'à ce qu'une voix grave me fasse sursauter :
- Tu as cette tête depuis que tu es lendoren, Nichlatophis.
Je grimaçais à l'emploi de ce prénom tant haï. Mais pourquoi mes parents m'avaient-ils affublés d'un prénom pareil ? Quelle croix à porter ! Mais depuis quand quelqu'un se permettait d'entrer dans ma chambre ?
- Non, mais dites donc, que faites-vous dans ma chambre ?
En disant cela, j'avais discrètement commencé à attirer ma baguette vers moi, mais sans que je ne comprenne comment, celle-ci se retrouva sans effort dans la main de l'homme qui se tenait devant moi. Agé d'une trentaine d'année, cheveux noirs attachés sur sa nuque, sourire narquois aux lèvres, son expression me fit reculer d'un pas. Il prit aussitôt une mine dégoûtée :
- Ah ça va, tu ne vas pas te révéler couard en plus. Bon allez, je n'ai pas la journée à te consacrer moi ! Ouste, direction le cercle argenté pour les explications. Allez, active-toi un peu !
- Mais … mais …
Les mots ne sortaient plus de ma bouche : il s'agissait sûrement d'un évadé de Sainte-Annata l'hôpital pour les sorciers fous. Mais comment faire pour réussir à transmettre un message pour qu'ils viennent le rechercher ? Comme s'il avait lu dans mes pensées, l'inconnu se fendit d'un nouveau sourire moqueur :
- Non, Nichlatophis, je ne suis pas fou, et maintenant tu viens avec moi au cercle argenté, j'ai dit.
Tout en parlant il s'était rapproché de moi et instinctivement, je reculai autant qu'il avançait, sauf que je finis par me retrouver dos au mur. Il leva les yeux au ciel d'exaspération et finit avec un grand pas par mettre sa main sur mon épaule. Il m'était impossible de me dégager de cette poigne d'acier, d'autant que je sentit aussitôt la sensation nouvelle du transplanage. Je hoquetai d'horreur : où m'emmenait-il ? Lorsqu'il me lâcha, nous étions dans une grande salle chaleureuse. Alors que je continuais à le regarder d'un air apeuré, je sentit qu'il me lâchait et me tendait ma baguette sans un mot. Je la prit machinalement alors qu'une voix masculine s'élevait exaspérée :
- Erwin ! Mais qu'a donc tu dis à ce pauvre garçon pour qu'il fasse cette tête ?
- Je lui ai dit qu'il était lendoren alors qu'il se lamentait devant son miroir devant son nouveau visage. Et, soit dit en passant, je ne vois vraiment pas pourquoi il se lamentait, comme nous tous ou presque, il a quand même gagné au change ! Bon, maintenant, je te le laisse Arlin, j'ai des recherches à faire, moi !
Et il me planta là, face à un homme de haute taille qui avait l'âge de mon père qui jeta un œil noir à l'endroit où il avait disparu en transplanant. Arlin, puisque tel était son nom, se tourna vers moi avec un sourire chaleureux :
- Bien Nichlatophis, d'abord, aurais-tu spontanément un autre prénom qui te viendrait en tête te concernant ?
- Malko !
Le nom sortit de ma bouche sans que je puisse l'en empêcher.
- Bien Malko, je pense que ce prénom te plait un peu plus que celui donné par tes parents ? Demanda Arlin d'une voix douce.
Je ne pus qu'approuver de la tête. Je devais être en train de rêver, sûrement, il n'y avait pas d'autre explication possible. Encore une fois, l'homme me prit par surprise en répondant à ma question non formulée :
- Non, tu ne rêves pas Malko, mais viens avec moi, je vais te donner toutes les explications dont tu as besoin, ce qu'Erwin a clairement oublié de faire !
Deux heures d'explications plus tard, j'étais abasourdi : j'étais un compagnon lendoren, membre d'une communauté sorcière qui ne comptais actuellement qu'une soixantaine de membres. Ah, vous vous le demandez, hein, ce que c'est un compagnon lendoren ? Et bien voilà, maintenant, je peux vous l'expliquer :
D'abord, exit la magie noire. Globalement, si un compagnon utilise la magie noire contre quelque chose ou quelqu'un, celle-ci se retourne contre lui. Ensuite accès à la magie des quatre éléments : feu, air, terre et eau. Ces éléments pouvant se combiner pour faire de nouveaux sorts d'attaque et de défense. Une nouvelle tête : finalement, le dénommé Erwin avait raison, j'ai gagné au change. Un nouveau prénom : là encore, j'ai gagné au change. Ca c'est pour les avantages.
Parmi les inconvénients, je place en premier : l'arrivée future d'une compagne imposée par la magie. Ca c'est de la dictature, et je m'insurge violement : hé, nous sommes au vingtième siècles, pas au quatorzième ! J'ai quand même le droit de choisir, ou de ne pas choisir d'ailleurs, avec qui je veux passer la fin de mes jours non ? Et bien la réponse est : non. Et définitivement non ! Bon, mon seul avantage en tant que compagnon est que j'ai le droit de batifoler à droite et à gauche avant l'arrivée de ma compagne.Vu la tête que j'ai désormais récoltée, franchement, je ne vais pas m'en priver. Je n'ai jamais été bien loin avec les filles jusqu'à présent car les boutons disgracieux qui ornaient mon visage faisaient que peu de filles s'intéressaient à moi, mais, je vais pouvoir me rattraper et enfin pouvoir perdre cet encombrant pucelage !
Bon autre inconvénient pour le vantard que je suis : je ferme ma grande bouche et je ne dis strictement rien sur mon nouvel état. Pourquoi ? Et bien parce que personne dans le monde magique ne nous connaît et c'est mieux ainsi m'a martelé Arlin. D'ailleurs jusqu'à ce qu'il soit sûr que j'ai bien compris l'importance de cela, il m'a placé sous un sort lendoren, le Confidentias, qui m'empêche de parler de tout cela avec quiconque n'est pas lendoren. J'ai bien protesté au début, mais Arlin a été inflexible.
Que dire d'autre ? En fait pas grand-chose, je vais passer du temps ici, au cercle argenté, notre foyer, enfin donc le foyer des lendorens. Arlin a déjà prévu une belle explication pour mes parents et je les quitterai d'une façon assez définitive dès demain, après la fête prévue pour mon anniversaire. Ici, je vais apprendre à maîtriser seul la magie lendoren, puisqu'il faudra que je sois compétent pour former ma compagne. Ces mots continuent à me faire grincer des dents. Ah oui, vous vous demandez peut-être comment ma compagne va me tomber dessus ? Et bien il paraît que c'est simple : le jour de son dix-septième anniversaire, globalement en me réveillant, j'aurais l'impression d'avoir les pensées d'une autre personne dans ma tête : ce seront celles de ma compagne, avec qui je serai relié par télépathie jusqu'à la fin de mes jours. Ah, je ne vous avais pas parlé de cela ? Et bien voilà, les couples lendorens sont liés par télépathie, peuvent communiquer par rêves. Bon les hommes, au début, peuvent cacher à leur compagne cet état, jusqu'à ce que cette compagne les dépasse en puissance. Oui, cette magie est sexiste en plus puisqu'elle accorde plus de puissance aux femmes qu'aux hommes à terme. Bon certes, les hommes acquièrent leur puissance dès le jour de leurs dix-sept ans, alors que les femmes mettent neuf mois à le faire, mais bon, au bout de neuf mois, fini les cachotteries, même mentales si l'envie en prend ces dames !
Bon, là je crois que je vous tout résumé ma première matinée de sorcier majeur.
PDV Malko, 21 juin, l'année précédente
C'est une belle matinée pour débuter cet été. Je travaille tranquillement sur mes recherches pour une nouvelle potion tue-loup, quand un plop caractéristique se fait entendre dans mon dos. Je m'apprêtais à sourire à Erwin que je venais de reconnaître, lorsqu'il s'écroula par terre haletant. Il avait son visage de lendoren, et non celui habituel de Severus Rogue, redoutable maître des potions des cachots de Poudlard. Je me précipitais pour l'aider à se relever tout en le bombardant de questions :
- Erwin ! Qu'est-ce que tu fais là ? Tu n'as pas cours à Poudlard à cette heure-ci ? Et pourquoi es-tu dans cet état ? Et …
- Et tu veux bien la fermer deux minutes pour me laisser récupérer, grogna l'intéressé.
Oui, en six ans le caractère d'Erwin ne s'était guère amélioré. Je lui reconnaissais une totale compétence en potions, puisqu'il m'avait même aidé à passer mon aspic dans la matière alors que franchement je n'y croyais pas et qu'il m'avait même hissé à un rang plus que respectable en potions, mais ce caractère … Pauvres étudiants de Poudlard ! Et pauvre compagne le jour où il en aurait une ! Remarquez, c'est peut-être cela qui lui manque ? Une compagne ? Enfin sa compagne lendoren, parce que pour les maîtresses de passage, je dois bien avouer qu'il me concurrence d'assez près. Oui, en six ans, j'ai pris le temps d'accumuler les expériences et je pense me révéler un amant doué. Je n'ai aucun tabou ou presque. Bon, certaines pratiques, sans me répugner, me tentent malgré tout moins que d'autres.
Je laissais donc mon esprit vagabonder le temps qu'Erwin reprenne son souffle et veuille bien m'expliquer pourquoi il était arrivé dans cet état en transplanant. Il finit par lâcher :
- Bon, l'espionnage pour Voldemort, c'est fini. Il sait que je suis lendoren et donc que cela fait dix-neuf ans que je l'ai trahi.
- Comment a-t-il su ?
- Franchement, je n'en ai aucune idée, j'imagine que le Dictateur doit bien être derrière tout cela, d'autant plus aujourd'hui … Bon, tu peux aller chercher Arlin, Aya, Albane et Marcus. Ce que j'ai à vous dire va tous vous intéresser et je n'ai pas envie de le répéter deux fois !
Arlin et Aya était le couple le plus âgé actuellement de la communauté et Albane et Marcus les suivaient de près. Ils étaient cependant loin de pouvoir développer la puissance d'Erwin qui était à ce jour le lendoren le plus puissant que la magie ait produite. Sa compagne allait être en mesure de faire exploser des montagnes à cette allure là !
En deux transplanages, nous étions six dans la pièce et nous attendions impatiemment les explications d'Erwin. Il commença par leur répéter ce qu'il m'avait dit et s'interrompit un moment. Arlin prit calmement la parole :
- Il y a autre chose, n'est-ce pas Erwin ?
Celui-ci soupira longuement avant d'annoncer d'une voix morne :
- Exact Arlin. La magie lendoren daigne enfin m'accorder une compagne.
Il avait un ton à prononcer une oraison funèbre. En six ans je m'étais fait à l'idée que la magie me choisirait une compagne pour me stabiliser, mais si c'était pour me retrouver aussi heureux qu'Erwin semblait l'être …
- C'est bien la première fois que je vois un compagnon être en apparence aussi mécontent de sa compagne, Erwin ! S'exclama Marcus.
- Franchement, elle aurait tout de même pu m'éviter la miss je-sais-tout de Poudlard qui traîne avec Potter depuis six ans et qui enfreint au moins autant le règlement que lui ! Gryffondor de surcroît, j'ai l'impression de nager en plein cauchemar !
Alors là, je ne put me retenir de pouffer de rire. Nous nous étions rapprochés avec Erwin au cours de ces années, il m'avait transmis par le savoir-faire son amour des potions et nous travaillions régulièrement ensemble. C'est ainsi que j'avait suivi de loin la scolarité de celui que le monde de la magie appelait le Survivant, ainsi que celle de ses deux compagnons les plus fidèles, Ron Weasley et Hermione Granger. Je savais donc parfaitement que la miss je-sais-tout se rapportait à Hermione Granger qui s'acharnait à récupérer par son habileté en magie tous les points enlevés par Erwin aux Gryffondors. Explosif : ce couple allait être explosif ! Erwin me jeta un œil noir qui me fit redoubler de rire. Les autres me regardaient étonnés, mais je riais trop pour pouvoir leur expliquer.
- Erwin, explique-toi, somma Arlin.
- Il s'agit d'Hermione Granger, Arlin. Gryffondor et meilleure amie de Potter depuis six ans. Elle passe ses aspics l'année prochaine à Poudlard. Et elle a continué les potions après les buses.
Rien qu'avec le ton de sa voix, alors que je m'étais calmé, mon rire redoubla. Entre deux hoquets de rire, je parvins à balbutier :
- Et Dumbledore ? Et ses principes ?
- Quels principes ? S'énerva Arlin. Erwin ! Vas-tu t'expliquer un peu ! Malko ! Veux-tu te calmer et nous éclaircir sur la cause de ton hilarité ?
J'en étais bien incapable, d'autant qu'Erwin expliquait à contrecoeur :
- L'un des articles du règlement de l'école stipule qu'un professeur ne peut entretenir de relation avec un élève en dehors du cadre de l'enseignement, sinon, c'est le renvoi … Et je ne pense pas être son professeur préféré à l'heure actuelle …
- Dumbledore, j'en fais mon affaire, trancha Arlin, j'irai le voir dès la fin des cours. Tu vivras ton compagnonage correctement Erwin, peut-être à l'abri des regards, mais pleinement. Même Dumbledore ne saurait empêcher cela. Maintenant, où est vraiment le problème avec Hermione ?
Je m'étais un peu calmé pendant les paroles d'Arlin, mais je dus me mordre intérieurement les joues pour ne pas recommencer alors qu'Erwin finissait par avouer aux autres que non, il n'avait peut-être pas été très justes avec les gryffondors ces dernières années, et ces gryffondors là en particulier. En bref, sa compagne risquait plus de lui sauter à la gorge qu'autre chose dans l'état actuel des choses …
Contrairement à son habitude, Erwin passa le début de ses vacances en dehors de la communauté et ne revint vraiment qu'en août au foyer. Malgré tout au fur et à mesure des semaines, il commençait à admettre du bout des lèvres que peut-être, sa compagne n'allait pas se révéler si désagréable que cela. En revanche il refusait catégoriquement de lui révéler son état de lendorine, ce qui me rendait curieux :
- Mais comment tu as la certitude que tu vas t'entendre avec elle, Erwin, puisque tu ne discutes même pas avec elle ?
- Si, je le fais, Malko, j'utilise simplement les rêves, enfin ce qu'elle pense être ses propres rêves pour le faire. Ce qui me permet de discuter de tout et de rien avec elle. Elle a d'ailleurs une solide culture générale sur le monde sorcier alors qu'elle est fille de moldu …
Les rêves ? Il faudrait que je m'en souvienne. Arlin avait décidé d'aller lui aussi enseigner à Poudlard pour soutenir Erwin si celui-ci éprouvait des difficultés avec les défenses magiques de Poudlard, qui étaient elles-aussi lendoren. D'autant que les nouvelles du dictateur étaient inquiétantes, Erwin avait sa compagne, le couple lendoren le plus puissant était donc formé, enfin sur le papier, parce que le jour de la rentrée à Poudlard, Hermione ne le savait toujours pas. Nous étions suffisamment proches avec Erwin pour qu'il me note en remarque quelques jours après la rentrée sur l'une de nos correspondances qu'Hermione n'avait pas l'air franchement ravie d'être lendorine et qu'en plus, elle détestait cordialement son professeur de potions. Au passage, m'avait-il dit, si je pouvais me renseigner côté moldu pour avoir la définition d'un « bouledogue », cela l'arrangerait bien car elle l'avait traité de la sorte et il n'avait pas la moindre idée de ce que cela pouvait bien dire ! Lorsque je lus la définition du mot («Le bouledogue, bouledogue français ou molosse est une race canine dont les principales caractéristiques sont un crâne très développé et une imposante musculature. Il descend du dogue du Tibet dont il tire certaines particularités, comme le museau aplati et la mâchoire puissante. Le poil est assez court, de couleur généralement marron. »), je crus mourir de rire à nouveau. Hermione avait en effet une haute idée de son compagnon !
Malgré tout leur relation finit par s'améliorer et je fit sa connaissance à Noël, avec ses trois amis : Harry Potter et sa petite amie Ginny Weasley, et Ron Wealsey, frère de Ginny. Le première journée me laissa un sentiment mitigé concernant leur couple : ils semblaient profondément amoureux à leur arrivée au cercle argenté, mais la salle commune avait été prise dans une série de bourrasques violentes lorsqu'apparemment ils s'étaient disputés mentalement, les expressions des deux visages étant révélatrices. Hermione avait encore du mal à maîtriser la puissance dont elle était dépositaire et chaque dispute avec son compagnon se soldait par des courants d'air plus ou moins marqués.
Ron était un garçon agréable, toujours prêt à faire du Quidditch, sport dont je raffole. Harry était un attrapeur génial et Ginny une très bonne poursuiveuse. C'est pour cette raison que nous les avons aidé, Erich, Filick et moi à rapidement expédier leurs devoirs de vacances pour qu'on consacre la majeure partie de leurs vacances au Quidditch. Je retiendrai un moment mémorable de ces vacances : le soir du réveillon, nous sommes tous allés au cercle argenté pour réaliser nos jeux habituels sur les éléments (chacun, couple ou célibataire, même si les célibataires sont désavantagés en puissante, forme un animal en cristaux de glace et le fait bouger grâce à l'air), mais lorsque les licornes d'Erwin et d'Hermione sont apparues, nous nous sommes sentis vraiment petits devant cette puissance. J'arrive à faire une forme respectable d'un loup qui a la consistance d'un patronus et je le bouge seul, ce qui est déjà correct, mais leurs licornes semblaient tellement réelles, et ils se sont en plus permis de nous tirer un feu d'artifice que n'auraient pas renié les moldus avec des boules de feu qui nous a laissé sans voix. J'enviais aussi tellement leur complicité, leur hâte à se retrouver seuls dans le chalet d'Erwin que je décidais après leur départ de m'aménager mon chalet aussi, et de quitter le chalet des célibataires. Après tout, l'année à venir la verrait peut-être venir, non ?
