Bonjour bonjour !
Encore désolé du retard, je voulais publier les dimanches vu qu'en semaine je suis trop claquée, et mon ordi est tombé en panne TT
Mais je vous jure que je finirais de publier cette fic !
Drabbles du jour : Jalousie
Disclaimer : Tout est à Tolkien et/ou Peter Jackson, je ne touche absolument rien
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154# Jalousie
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Bilbon sursaute lorsqu'au détour d'un pilier, il tombe sur Ori dans les bras de Dwalin, chuchotant comme de jeunes amoureux Hobbits.
Il cherche à s'esquiver en silence pour ne pas déranger, mais Dwalin s'aperçoit soudain de sa présence, lui jette un regard inquisiteur.
- Je ne vous ai pas entendu arriver. Thorin me demande ?
- Non, je… Je passais seulement par là, assure le Hobbit...
- Tout va bien, Bilbon ?
La voix d'Ori a beau être innocente, son regard inquiet prouve qu'il a peur de la réponse.
Bilbon n'échappera pas à l'interrogatoire de son ami.
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Ori voit bien les cernes sous les yeux tristes de son ami. Il semble se dessécher, comme une plante qui manque d'eau et d'amour. Surtout d'amour. Disparu, le joyeux petit Hobbit.
Tous ont remarqué que Thorin délaisse le petit cambrioleur pour le joyau du Roi. Le scribe le comprend ; sans la pierre, impossible de réclamer correctement Erebor et tout ce pourquoi ils se sont battus.
Pourtant, il ne peut s'empêcher de vouloir revoir le sourire heureux de Bilbon.
Ses doigts serrent ceux de son amant, attendant la réponse de son ami avec le cœur lourd.
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Bilbon déteste la sensation qui oppresse sa poitrine lorsqu'il aperçoit les doigts entrelacés et se déteste encore plus d'être jaloux des deux amoureux. Il retient de justesse sa main de venir caresser sa tresse de Cour.
Il a presque envie de l'arracher ; il a l'impression de vivre dans le mensonge. Thorin ne lui accorde plus un regard, ni une seconde de son temps. Il ne sait même pas s'il pourra l'arracher à l'étreinte de l'Arkenstone.
- Tout va bien, merci de t'en inquiéter.
Le mensonge coule désormais trop facilement de ses lèvres.
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Les yeux de Bilbon sont bien plus expressifs que son visage. Leur aventure l'a endurci, peut-être un peu trop. Dwalin peine parfois à reconnaître le Hobbit qui tenait tête à Thorin.
Il craint que son ami, à trop chercher l'Arkenstone, ne ternisse l'éclat de son autre joyau.
Il veut lui faire remarquer son mensonge, mais Ori lui donne un discret coup de coude dans ses côtes, comme s'il devine ce qu'il veut faire.
Bilbon repart en silence ; le scribe dépose furtivement ses lèvres sur la joue de Dwalin.
- Je vais chercher Fili et Kili.
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