Bonsoir bonsoir !
Ceci est donc l'épilogue d'Étoile Déchue. Un ans et sept mois de publication, plus de 400 drabbles, et des lecteurs et lectrices juste adorables dont les reviews et le soutien m'ont donné plein de courage dans des moments compliqués. Merci d'avoir lu cette fic et plein d'amour, prenez soin de vous !
Non, je ne pleure pas, j'ai une poussière dans l'œil
Drabbles du jour : Futur radieux
Disclaimer : Tout est à Tolkien et/ou Peter Jackson, je ne touche absolument rien
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187# Futur Radieux
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Les portes d'Erebor scintillent sous le soleil timide du printemps, tout comme la coupole reconstruite de la grande Halle marchande de Dale.
Depuis Raven Hill, Frérin observe les résultats de cinq ans de dur labeur et sourit largement.
- C'est dommage que tu ne puisses pas voir cela, Bella, chuchote-t-il. Bilbon aurait été heureux que ton époux et toi soyez là aujourd'hui.
Il se relève difficilement, prend appui sur la canne qui l'accompagne partout depuis la Bataille des Cinq armées.
Aujourd'hui est un jour de fête qu'il ne raterait pour rien au monde.
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Dis fixe une dernière fleur dans la chevelure blonde du Hobbit qui a volé le cœur de ses frères.
Nombreux sont celles et ceux à avoir tenté d'évincer Bilbon, lorsqu'il est reparti dans la Comté durant presque une année pour régler sa succession. Mais personne n'a réussi à le remplacer. Il est l'âme qui fait de Thorin un bon roi, bien plus que l'Arkenstone, désormais rangée dans les tréfonds d'Erebor.
Aujourd'hui, leur mariage est enfin célébré.
Elle ne le remerciera jamais assez d'avoir sauvé leur famille au péril de sa vie.
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Fili accueille les invités avec un sourire joyeux. Là, Bard, désormais roi de la nouvelle Dale ; ici, Legolas et Tauriel, en représentants du peuple elfique ; Dain, Gandalf, et même quelques cousins de leur si cher Hobbit.
Il se demande parfois, à la lueur des étoiles, si les choses auraient été différentes sans Bilbon, sans Frérin à leurs côtés.
Mais en tout cas, son oncle a beau ne pas avoir repris son titre de prince, il est respecté par leur peuple et a aidé à faire accepter leur petit cambrioleur.
L'étoile déchue des Durin brille à nouveau sur les siens.
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Kili en a tant rêvé, petit, des immenses colonnes de pierres ouvragées, imposantes.
Il n'a cependant jamais imaginé les voir un jour décorées des fleurs prodiguées par la Dame, pour bénir l'union d'un de ses enfants avec un de son époux.
Ses yeux brillent de larmes joyeuses lorsque Bilbon et son oncle s'avancent devant le trône vide.
Certains ont hurlé, certains ont protesté, mais tous se sont finalement inclinés devant la bienveillance et le grand cœur du Hobbit.
Thorin n'est pas complet sans Bilbon et l'inverse est peut-être bien tout aussi vrai.
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Thorin reconnaît qu'il est un imbécile, mais un imbécile heureux.
Alors qu'il glisse l'anneau qu'il a forgé au doigt de Bilbon, il songe au nombre incalculable de fois où le Hobbit aurait eu mille et une raisons de l'abandonner, de rentrer chez lui sans un regard en arrière.
Il ne mérite pas cette si belle âme, mais il fera tout pour le garder à ses côtés, désormais, jusqu'à la mort. Plus jamais il ne veut voir d'autres larmes que celles de joie qui coulent actuellement sur les joues rondes.
- Bienvenue chez toi, Azyungal.
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Bilbon a le goût humide du bonheur sur sa bouche, alors qu'il glisse à son tour l'anneau que Frérin l'a aidé à fabriquer au doigt de Thorin.
Que Yavanna soit bénie pour ce jour merveilleux.
Il pose doucement ses lèvres sur celles de son roi, scellant son destin au sien. Ou peut-être l'a-t-il scellé bien avant cela, dès que le nain a mis un pied dans son smial de Hobbit solitaire.
Peu importe, en fait. Il ne changerait ses choix pour rien au monde.
Il est de nouveau chez lui, avec les siens.
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