Titre: prisonnier de l'âme
Base: gundam wing, ça me parait évident
Disclamer: le jour où ils seront à moi j'invite toutes les fanfiqueuses et ma Bêta lectrice pour une grande teuf.
Pas «encore» à moi.
Nota béne: je pense que je vais faire cette fic axée sur le couple Trowa X Quatre, que je dédie à ma bêta lectrice qui a BEAUCOUP de courage pour corriger mes fautes d'orthographe. Avec en arrière plan, Heero X Duo, bien entendu.
Je m'excuse du retard que j'ai pris, mais ma bêta passe son bac et j'ai eu le virus de la page blanche (c'est ma bêta qui me l'a refilé, c'est contagieux c'est chose là. Lol), et un problème d'ordi, le tout combiné ça donne des chapitres en retard.
Je remercie encore une fois Seikyo no tenshi, Catirella, Choupette, Chinigamie, Ankie, Cristalsky et Teishi-no-yoru (ma fidèle disciple, lol) pour leurs reviews qui m'ont fait très plaisir. Donc voilà la suite.
Bonne lecture et reviews please !
Chapitre 2
Trowa se trouvait dans la voiture de Milliardo, en direction de l'hôpital de Pierrefeu, ce dernier lui ayant gentiment proposé de l'accompagner pour son premier jour de travail, en prétextant qu'il devait voir Treize pour régler certaines affaires.
- Pas trop nerveux ?
Demanda le blond, toujours concentré sur la route. Trowa le regarda un moment, réfléchissant à la question que son ami lui avait posé puis reporta son attention sur la route et répondit:
- Non, pour tout te dire, j'ai presque hâte de commencer.
- Ouais, c'est vrai que tu es un mordu de travail toi. Mais tu sais, se reposer de temps en temps ça ne fait pas de mal, non plus.
Trowa se contenta de hausser les épaules, puis il réfléchit à la journée qui l'attendait. Treize lui avait dit qu'il ferait la connaissance de Quatre Raberba Winner, l'empathe. Cette journée devait servir à voir si le jeune homme pouvait supporter sa présence sans qu'il n'y ai une quelconque modification dans son attitude.
Trowa espérait vraiment que l'empathe n'aurait pas de réactions en le voyant. Il voulait vraiment l'aider et puis il ne voulait pas que le jeune héritier connaisse les blessures de son cœur, elles lui faisaient déjà suffisamment de mal à lui.
Une fois arrivés, Milliardo gara la voiture et les deux amis se dirigèrent vers le bureau de Treize Kusherenada. La secrétaire les annonça et ils entrèrent dans le bureau du directeur.
- Bonjour Trowa, Zechs.
Le directeur se tourna vers Milliardo.
- Ça faisait un moment que je ne t'avais pas vu, je suis content de te voir. Mais dis moi pourquoi es tu venu jusqu'ici ?
- Je te le dirais plus tard mais pour le moment, mets vite mon ami au travail, il n'aime pas les vacances, c'est quelqu'un d'actif.
- Au contraire de toi.
Dit Treize narquois.
- Dans ce cas là, Trowa suis moi. Zechs, toi tu restes là et tu ne touches pas à mes dossiers, compris ?
Sans attendre la réponse ils quittèrent le bureau de Treize et se dirigèrent vers les bâtiments des patients.
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Après avoir fait une rapide visite de la structure, une explication des différents services et utilisations des nombreuses clés, ils arrivèrent enfin dans un long couloir blanc/bleu dépourvu de porte, sauf une qui se trouvait tout au fond.
Treize s'arrêta et sortit une nouvelle fois le trousseau de clés qu'il tendit à Trowa.
- Ces clés te serviront à ouvrir les différentes portes de la structure, comme je te l'ai déjà expliqué, mais celle-ci…
Fit-il en désignant une clé qui semblait être faite pour une porte blindée.
- … te servira uniquement à ouvrir les deux portes qui se trouvent au fond du couloir. La première que tu vois ouvre sur une sorte de sas, tu y rentre puis tu refermes cette porte. Ensuite il y a une seconde porte qui ouvre directement sur la pièce où se trouve Mr Raberba Winner. Tu comprends bien que selon sa réaction tu devras sortir ?
Trowa hocha la tête en signe d'affirmation.
- Bien ! Donc je te laisse y aller. Si ta présence ne l'affecte pas sur le plan mental, fais simplement ton travail, mais ne reste pas plus de vingt minutes et après viens me faire un compte rendu. Dans le cas contraire, tu reviens me voir et je te présenterai à tes autres patients et tu n'auras plus Mr Winner, bien entendu. Ok ?
Sans attendre la réponse il quitta le couloir et se redirigea vers son bureau où Milliardo se trouvait encore.
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Trowa longea le long couloir blanc/bleu qui donnait une impression lugubre, et pour une raison qu'il ne comprit pas, il commença à douter et à être anxieux.
/Quelle sera la réaction du jeune héritier ? Est-ce qu'il fera une crise cardiaque ? Une crise de dédoublement de personnalité ? Ou encore une crise d'angoisse comme je l'ai vu dans son dossier ? Et si ma présence ne l'affecte pas, est-ce qu'il acceptera de me faire
confiance ? Est-ce qu'il acceptera que je l'aide à sortir d'ici ? Est-ce qu'il m'aider à lui trouver une solution pour le sortir d'ici /
Au fur et à mesure qu'il avançait dans ce long couloir, ces questions se bousculaient dans sa tête, le faisant douter de ses capacités à aider quelqu'un.
C'est donc ainsi qu'il arriva devant la première porte sans vraiment le remarquer.
Reprenant un peu ses esprits, il se força à se calmer et ouvrit la première porte.
Effectivement, il arrivait dans une espèce de sas. Il y avait une table roulante en aluminium.
/Pour déposer les repas le temps de refermer la porte, sans doute/
Observa Trowa. Il y avait aussi un porte manteau, ainsi qu'une table de réanimation.
/Sûrement là pour le cas où il ferait une crise cardiaque/
Pensa-t-il, en refermant la porte qui se trouvait, à présent, derrière lui. Il calma une nouvelle fois sa respiration puis ouvrit la seconde porte.
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Devant lui se tenait un jeune homme blond aux grand yeux bleu. Il s'était prostré dans un coin jusqu'à ce que Trowa ferme la porte, puis le blond le fixa avec étonnement et concentration, remarqua-t-il.
Trowa ne remarquant un comportement spécial ou un changement d'attitude chez le jeune homme, s'adossa contre le mur et attendit patiemment que ce dernier reprenne un peu ses esprits.
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/Encore aujourd'hui je me retrouve seul, pourtant j'ai le pressentiment que cela va changer. Peut être que…/
La porte s'ouvrit, interrompant là ses pensées. Il ressentit une fois de plus les sentiments le pénétrer malgré toutes les précautions prises pour lui éviter ce genre de crise. Mais quelque chose le choqua. Il ne ressentait pas la personne proche de lui ! Il releva la tête et attendit avec impatience de découvrir la personne qui allait entrer.
/Ce n'est pas encore l'heure du repas alors qui ça peut bien être ? Pourquoi est-ce que quelqu'un viendrait maintenant ? Ils veulent ma mort /
Comme pour répondre à ses questions, un jeune homme brun méché en blouse blanche entra dans la pièce, le fixa quelques secondes et se posa contre le mur.
/Qui est-ce ? Pourquoi je ne le sens pas ? Pourquoi je ne sens pas ce qu'il ressent ?
Et si j'essayais de lire en lui ? Après tout je suis empâte, je devrais pouvoir le faire ! Mais ça m'intrigue, pourquoi je n'ai rien ressentis quand il est entré, comme s'il n'avait aucuns sentiments.
Non je n'y arrive pas ! Ça m'énerve ! Pourquoi je n'arrive pas à lire en lui ? Qu'est-ce qu'il me veut ? Et comment cela se fait-il que je n'arrive pas à lire en lui alors que sens le monde !
Est-ce que c'est un hypocrite comme tout les gens que je connaissais ? Ou est-ce qu'il fait simplement son travail sans ce soucier de moi ? Est-ce qu'il veut m'aider ?
Ça me fait peur de ne pas savoir ce qu'il pense. Est-ce que je suis en sécurité avec lui ici ?
C'est déstabilisant, je crois que je préférais encore la morsure des sentiments sur mon cœur, plutôt que ce vide alors qu'il y a quelqu'un./
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Décidant de le faire sortir de ses pensées pour pouvoir établir le premier contact infirmier/patient, Trowa se redressa du mur et alla s'asseoir à côté du jeune blond.
- Je m'appelle Trowa Barton et je suis infirmier psy. On m'a demandé de t'aider à contrôler ton don d'empathie pour que tu puisses sortir d'ici.
Quatre le regarda un instant avec méfiance.
- Je suis Quatre Raberba Winner, mais ça vous devez le savoir.
Le brun se contenta de hocher la tête.
Pendant quelques minutes le silence s'installa sans qu'aucun des deux ne souhaitent le rompre, jusqu'à ce que Quatre demande:
- Pourquoi je ne ressens pas vos émotions ?
Trowa le regarda quelque peu surprit, puis sourit doucement.
- Sans doute ai-je des barrières mentales. Ça te gêne de ne pas savoir ce que je ressens ?
Quatre le regarda, étonné.
/Des barrières mentales ? Je ne pensais pas que c'était possible d'en créer. Et puis pourquoi Barton m'a tutoyé ? Est-ce que moi aussi je pourrais le tutoyer /
Pensa ce dernier, perplexe quant à l'attitude à adopter.
- Tu peux dire la vérité, je ne me vexerais pas.
Reprit Trowa devant l'absence de réaction.
- Euh… oui un peu. Disons que c'est déstabilisant. Quand quelqu'un entre dans cette pièce, je ressens tout de suite ses sentiments… son état mental. Vous savez…
- Tu peux me tutoyer, je n'ai que six ans de plus que toi, ce n'est pas excessif.
Quatre rougit doucement. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas eu une discussion avec quelqu'un d'autre et Trowa Barton était extrêmement gentil avec lui.
- Oui, tu sais… les gens quand ils ne doivent pas faire quelque chose ont tendance à quand même le faire. Dans le genre "Je ne dois pas me ronger les ongles" mais ils le font quand même et sans s'en rendre compte. C'est pareil pour les gens qui entrent ici. Ils se disent "Je ne doit pas ressentir" mais ils ressentent, et c'est très souvent du stress ou de l'anxiété, enfin je crois…
/Ce garçon n'est pas quelqu'un de rancunier, mais il semble un peu sur la défensive. C'est normal, il ne me connaît pas et il ne ressent pas mes sentiments, ça doit le mettre mal à l'aise/
Pensa Trowa qui continuait de l'observer.
- Tu veux bien me raconter comment tu as découvert ton empathie et son évolution ?
- Euh… oui.
Quatre baissa la tête et commença à réfléchir.
De longues minutes passèrent où le blond tenta de retrouver des souvenirs tandis que Trowa l'observait avec patience.
- Je crois que la première fois… je n'ai pas dût m'en rendre compte, mais je pense que c'est quand l'une de mes sœurs, Hanane, la deuxième fille de la famille, est rentrée dans ma chambre. C'est une très bonne comédienne et personne n'est capable de savoir si elle joue la comédie ou bien si c'est la vérité. Enfin, elle est rentrée dans ma chambre avec une mine toute triste, elle avait presque les larmes aux yeux, mais moi j'ai sentis comme… comme une vague de chaleur, de bonheur. Elle m'a fait croire qu'elle n'allait pas bien, puis après elle m'a annoncé qu'elle allait en réalité se marier. Je crois que c'est ce jour là que j'ai commencé à avoir ce «don». Je crois que j'avais six ou sept ans à l'époque.
Quatre s'arrêta de parler et observa Trowa, comme pour essayer une fois de plus de savoir ce qu'il ressentait, mais encore une fois il ne ressentit rien, ce qui l'énerva un peu.
- Et après, tu as ressentis plusieurs personnes à la fois ou ce n'était toujours qu'une personne ?
- En fait au début… je pense que je ne ressentais que les sentiment les plus forts. Comment vous expliquer… un sentiment a plusieurs degrés : l'amour ou la haine, la joie, etc.… quelqu'un peut être heureux mais sans plus, alors que quelqu'un d'autre peut être heureux jusqu'à l'euphorie. Est-ce que vous… tu vois ce que je veux dire ?
- Oui, je vois à peu près. Et alors ?
- Et bien ça ne m'affectait pas beaucoup alors je l'ignorais et attendais que ça passe. Après c'est passé à un autre stade, mmmh… quand j'étais fatigué, énervé, soucieux et bien là je ressentais les sentiments de tout ceux qui étaient dans la pièce pendant dix, vingt minutes puis après plus rien. C'est devenu de plus en plus fréquent, jusqu'à ce que ça devienne permanent mais les sentiments que je ressentais étaient seulement ceux des personnes dans la même pièce que moi.
- Et tu n'as pas pensé à voir un docteur ?
- Et bien non. En quelque sorte, ça m'arrangeait un peu d'avoir ce pouvoir, et puis il n'y avait pas vraiment d'inconvénients jusqu'à mes quatorze ans.
Trowa hocha la tête pensivement.
- Mon champ de «réception» des sentiments a commencé à s'élargir. Petit à petit, les sentiment se sont embrouillés. De temps en temps mon cœur s'affolait, s'emballait, je transpirais beaucoup et j'avais du mal à reprendre mon souffle comme si j'avais couru un marathon en sprintant. Ça m'arrivait de plus en plus souvent et je m'isolais de plus en plus s'en vraiment m'en rendre compte. Le jour de mon anniversaire, ils ont fait une grande fête pour moi. Toute la famille était là plus «nos amis», on devait être plus de 200. Ce jour-là, j'ai fais une crise cardiaque. Iria, une de mes sœurs, m'a réanimé et puis on m'a envoyé ici, et c'est de pire en pire, je veux dire mon empathie. Plusieurs personnes ont tenté de venir me «soigner» mais mon empathie augmentait. Il paraîtrait même que quand je ressens trop d'une personne, j'arrive à "être" elle. Je ne sais pas si tu comprends, c'est un peu confus pour moi-même.
- Ne t'inquiète pas, je vois à peu près. C'est une évolution normale, un peu comme celle d'un cancer. Si tu en avais parlé, tu ne serais peut-être pas là aujourd'hui, mais on referait le monde avec des «si», n'est-ce pas ?
- Oui.
Il s'arrêta de parler, observa Trowa et lui demanda.
- Vous allez m'aider ?
- Oui, je suis là pour ça.
- Comment ? En me faisant dresser des barrières mentales ?
- Oui, mais nous verrons ça demain. Je dois te laisser, au revoir Quatre.
- Oui, au revoir et à demain.
Trowa quitta la pièce, laissant Quatre seul, ce dernier se plongeant dans ses réflexions.
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Après avoir avait son compte rendu à Treize, Trowa fût raccompagné chez lui par Milliardo. Le trajet se passa dans le silence tandis que Trowa repensait à ce qu'il avait vu dans le bureau de Treize.
Il avait surprit son meilleur ami entrain d'embrasser Treize et visiblement, il avait bien fait de ne pas traîner dans les couloirs car il les aurait sûrement trouvé dans une autre position s'il était arrivé quelques minutes plus tard.
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Une fois rentré chez lui, Trowa prit un cahier vierge et écrit sur la page de garde.
EVOLUTION DU CAS WINNER1ère visite
Il semblerait que le jeune Winner soit arrivé à un stade final de l'évolution de son empathie. L'évolution de ce «don» c'est fait de manière progressive au cours des années.
Le patient ne s'en est pas inquiété ce qui fait que sa prise en charge fût tardive et peut être inutile.
L'héritier Winner reste quelqu'un de coopératif et travailler à la construction de ses barrières mentales pourrait s'avérer plus facile, plus agréable que je ne le pensais.
Des exercices de concentration et de relaxation à l'aide de musique sera la première étape que je mettrais en fonctionnement. Selon la réaction du patient nous les continuerons jusqu'au stade voulu ou je passerais à d'autres exercices.
Dans le cas contraire, j'aviserais pour trouver une autre solution.
A suivre…
Il vous a plût ?
Je suis encore fébrile, je sors tout juste d'une crève pas possible «virus de la page blanche», alors je sais pas si mon travail en a pâtit. Rassurez moi ( chibi-eyes de l'auteur en manque d'amour, lol)
WARNING : c'est la fin monde, la terre va s'écrouler, … … … … …
Nan je déconne, c'est simplement que je ne pourrais pas publier avant août (et encore c'est pas sur) car je n'aurais pas accès à mon PC et donc à internet. Gomen.
Reviews ? kissou à tous
