Base: gundam wing, ça me parait évident
Disclamer: le jour où ils seront à moi j'invite toutes les fanfiqueuses et ma Bêta lectrice pour une grande teuf.
Pas «encore» à moi.
Nota béne: je pense que je vais faire cette fic axée sur le couple Trowa X Quatre, que je dédie à ma bêta lectrice qui a BEAUCOUP de courage pour corriger mes fautes d'orthographe. Avec en arrière plan, Heero X Duo, bien entendu.
Je remercie encore une fois cristalsky, Hlo, gilimgilim, Dark, Killua11, Chibi Kazan' et cybele pour leurs reviews, qui m'ont fait très plaisir.
je m'excuse pour le retard et voilà la suite
Bonne lecture et reviews please
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Chapitre 3
Dans un petit appartement d'une ville au sud de la France, un jeune chinois de vingt-trois ans discutait avec sa meilleure amie allemande, elle âgée de vingt-deux ans, autour d'un bon café chaud. Pourtant l'ambiance n'était pas à la jovialité.
- Je suis content que tu sois venue Hilde.
- Mais moi aussi Wufei, je suis contente d'être là, et puis ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu. Comment va ton ami, Heero, c'est ça ?
- Oui, tu sais je ne sais plus quoi faire. Je le vois s'enfoncer chaque jour un peu plus dans la mélancolie et la dépression sans que je puisse rien y faire. Il ne veut pas en parler, il ne veut pas sortir, c'est tout juste s'il se nourrit. J'ai peur qu'il tente ne nouvelle fois de se suicider. Je ne comprend pas pourquoi il est dans cet état, il a tout ce qu'il veut pour ainsi dire.
Le chinois s'arrêta de parler un moment, pour reprendre un ton de voix un peu plus assuré. Il avala une gorgé du liquide chaud et reprit.
- Il est majeur et peut faire ce qu'il veut, il a un bon revenu, des amis qui tiennent à lui, comme moi. Et pourtant, ça ne l'empêche pas d'aller mal, j'aimerais tellement pouvoir l'aider, mais il ne veut pas de mon aide, il ne veut l'aide de personne. Il veut qu'on le laisse tranquille, avec sa peine. Et lui il dépérit chaque jour un peu plus, et j'ai peur qu'il finisse par arriver à se donner la mort. Ca me faire peur Hilde, j'ai peur de perdre mon meilleur ami. J'ai peur de le regarder mourir et de rien pouvoir y changer. Je ne sais plus quoi faire, c'est pour ça que je t'ai appelé.
Malgré le fait que Wufei soit quelqu'un de fier, il n'avait pût retenir les larmes de couler sur ses joues. Il avait mal, mal de savoir que son ami allait mourir si on ne faisait rien, mais que ce dernier voulait justement qu'on ne fasse rien.
- Est-ce qu'il veut réellement mourir ? Est-ce qu'il veut tellement mourir qu'il se moque de la peine que sa mort pourrait nous faire ? Est-ce qu'il se moque de savoir qu'on souffre à le voir dans cet état et qu'on ne peut rien pour lui ?
Sa voix s'était brisée à cause de ses sanglots qu'il tentait tant bien que mal de retenir. Hilde se leva et prit le chinois dans ses bras tout en lui massant le dos dans un geste qui ce voulait réconfortant.
- Je suis désolée Wufei, je ne connais pas ton ami, je ne peux pas te dire qu'il ira mieux, mais tiens le coup pour lui, il en a sûrement besoin, même s'il ne le reconnaît pas et puis je suis là si tu as besoin de quoi que ce soit, même si c'est seulement pour parler. Je serais toujours là pour toi Fei-chan.
La jeune fille s'était elle-même mis à sangloter en voyant l'état dans lequel son si fier chinois se trouvait. Elle ne pouvait que compatir à sa peine, à sa douleur, le voir dans cet état lui prouvait que Wufei était quelqu'un de bien, et qu'elle avait eu raison de tomber amoureuse de lui, mais est-ce que lui l'aimait ? Malheureusement ce n'était pas le moment de poser ce genre de question.
Le chinois lui rendit son étreinte avant de la lâcher.
- Je suis désolé Hilde, tu vas être en retard pour ton boulot.
Dit-il en observant sa montre, pour cacher sa gêne et la honte qu'il avait d'avoir pleurer devant celle qu'il aimait secrètement.
- Ce n'est pas grave, je te l'ai dit je serais toujours là pour toi, et le boulot peut attendre.
- Tu vas finir par te faire virer.
- Je trouverai un autre travail.
Affirma-t-elle victorieuse.
Le chinois sourit doucement à la jeune femme.
- Ne prend pas ce risque, ça m'a fait du bien de parler avec toi, et puis ça va mieux.
- Tu est sûr ?
Demanda-t-elle soucieuse.
- Puisque je te le dis.
- Bon, alors je suppose que je dois retourner au travail, si tu as un problème tu appelles, compris ?
- Oui, c'est promis.
Elle embrassa son ami sur la joue et sortit de l'appartement.
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Après le départ de Hilde, Wufei était resté assis et réfléchissait au cas de son ami. Qu'il le veuille ou non il avait besoin d'aide. Il allait le forcer à parler, mais de quelle façon ? Il n'en avait aucune idée.
Il finit tranquillement son café, se leva, inspira profondément comme pour se donner du courage, puis se dirigea vers la chambre de son ami, où il devait normalement le trouver.
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- HEERO BORDEL, MAIS QU'EST-CE QUE TU AS FAIS !
Cria le chinois en se précipitant vers son ami.
Ce dernier était dans l'un des coins de la pièce, les poignets ensanglantés, les yeux perdus dans le vague, comme absents. Le sang continuait de couler de ses poignets, mais il n'y avait pas beaucoup de sang, ce qui voulait dire qu'Heero avait dût se tailler les veines quelques minutes, peut-être secondes avant qu'il ne franchisse la porte de sa chambre.
- Mais tu est malade qu'est-ce qui t'a prit de faire ça ? Tu as pensé à moi ? Je suis fatigué de m'inquiéter pour toi Heero, et je ne peux rien faire d'autres, tu ne m'y autorises pas…
Le jeune homme continua d'engueuler son ami tandis qu'il découpait un pan de son T-shirt pour en faire un pansement qu'il attacha autour des poignets de Heero dans le but de stopper l'hémorragie. Puis il sortit son téléphone portable et appela les urgences, leur donna les coordonnées du lieu où ils se trouvaient, et la situation dans laquelle se trouvait le «blessé».
Une fois fait, il ce re-concentra sur son ami qui avait perdu connaissance.
Il savait que ce n'était pas prudent, mais il ne supportait pas de le voir baigner dans son sang sur le sol froid. Il le transporta jusqu'au salon et le déposa sur le canapé, ensuite il le recouvra d'une couverture et alla ouvrir la porte d'entrée de leur appartement ainsi que la porte de l'immeuble.
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Une fois que les pompiers arrivèrent, ils le transportèrent immédiatement à l'hôpital, tout en indiquant à Wufei qu'il avait été inconscient de le transporter, que cela aurait pût être dangereux. Néanmoins ils le félicitèrent pour sa rapidité et le calme dont il avait fait preuve lors de l'appel, et aussi pour les pansements qu'il avait fait.
Même si ce n'était pas vraiment efficace ça avait ralentit l'hémorragie, et c'est probablement ce qui allait le sauver.
On lui posa quelques questions, notamment sur les liens qui l'unissaient au nippon.
Il leur répondit qu'ils étaient amis et colocataires. Il leur avoua un peu honteusement que ce n'était pas la première fois qu'Heero tentait de se suicider, et que c'est pour ça qu'il avait pût être si «efficace» face à cette situation.
Après ça les pompiers ne l'avaient plus interrogé jusqu'à l'arrivée à l'hôpital où on lui demanda si le japonais avait de la famille qu'ils pouvaient prévenir.
Wufei n'avait rien répondu et s'était contenté d'attendre dans la salle d'attente. Heero était orphelin, sa seul famille c'était ses amis, les jumeaux Peacegraft Milliardo et Réléna, ainsi que lui. Mais il ne voulait pas inquiéter les jumeaux, ils se faisaient déjà suffisamment de soucis pour lui, notamment Réléna qui en était amoureuse.
D'ailleurs il ne comprenait pas pourquoi Heero ne voulait pas sortir avec elle, c'est vrai que la jeune fille était assez du genre à croire au prince charmant et aux contes qui se finissaient bien. Il est vrai qu'elle aimait beaucoup son apparence physique, et qu'elle était fière d'être une riche héritière. Mais à part ça c'était une gentille fille, elle était plutôt généreuse, et elle s'inquiétait réellement pour la santé d'Heero.
Peut être que le problème était le fait qu'il ne la considérait que comme une petite sœur.
Peu importe il avait décidé qu'il ne pouvait pas les déranger tant qu'il n'en saurait pas plus sur l'état de santé d'Heero.
C'est ainsi qu'il passa des heures dans la salle d'attente, lisant les différents magasines mis à disposition, les rangeant une fois toute lecture épuisée, faisant les cent pas, s'asseyant et soufflant son impatience, recommençant à faire les cent pas, relisant certains articles, observant la décoration de la salle d'attente, se posant mille et une question pour savoir si Heero s'en sortirait, recommençant à faire les cent pas, s'asseyant de nouveau en soufflant une nouvelle fois son impatience, dégustant un café que la femme de l'accueil lui avait donné.
Et recommençant inlassablement son manège, espérant ainsi calmer son inquiétude et son impatience.
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C'est ainsi que trois heures plus tard, ce qui lui avait semblé une éternité, le médecin de son ami vint enfin le voir et l'informa que l'état de Heero était stationnaire, que pour le moment il se reposait et qu'il se réveillerait quelques heures plus tard.
- Monsieur Chang, cela fait sept fois que votre ami vient ici pour tentative de suicide, je sais qu'il est majeur, et qu'il peut donc refuser tout traitement, ce qu'il a d'ailleurs fait jusqu'à présent. Mais vous ne pouvez pas nier que son état est inquiétant.
- Non je ne le nie pas, je vous avouerais même que je ne cesse de me faire du soucis pour lui, mais voyez vous il ne veut pas de mon aide, de l'aide de personne en fait, je ne vois pas comment on pourrait l'aider.
Le médecin sembla douter des paroles qu'il s'apprêtait à dire, mais il se ressaisit pour le bien de son patient.
- Et bien figurez vous monsieur Chang que l'on peut juger votre ami inapte à s'occuper de lui.
- Qu'est-ce que cela signifie ?
- Et bien tout simplement que votre ami ne peut être considérer comme responsable de ses actes, ce qui le ramènerait à un statut de mineur, en d'autres termes. Seulement le problème qui se pose c'est qu'un majeur devra en quelque sorte être son tuteur…
- Je peux le faire.
Le coupa Wufei, qui venait de comprendre où voulait en venir le médecin.
- Avec cette mesure nous devrions être capable de l'obliger légalement à suivre un traitement.
- Légalement oui, mais ça ne voudra pas dire qu'il suivra le traitement. C'est pourquoi je vous propose de le mettre dans un établissement spécialisé dans les troubles psychologiques.
- Autrement dit une centre de dépressifs.
- C'est exact. Mais je crains que votre ami ne vous en veuille…
- Vous savez il ne veut pas de mon aide, mais il va l'avoir qu'il le veuille ou non. Je me moque qu'il m'en veuille tant que son état s'améliore, c'est tout ce qui compte pour le moment.
Le coupa une nouvelle fois le chinois.
- Bien dans ce cas là suivez moi dans mon bureau. J'ai déjà préparé les papiers dans le cas éventuel où votre ami tenterait une fois de plus d'attenter à ses jours.
Wufei garda le silence, remerciant silencieusement l'initiative du médecin, tout en le suivant dans son bureau.
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Trois jours plus tard, Heero se retrouvait, contre son grès, envoyé dans l'établissement psychiatrique de Pierrefeu.
Les modalités avaient été plus rapides étant donné que Milliardo connaissait le directeur de l'établissement (Nd'a: décidément bien pratique ce Milliardo, lol).
C'est ainsi que Heero fut interné dans cet établissement, une chambre lui ayant été attribuée. Il devait suivre un traitement thérapeutique et avait des séances de groupe deux fois par semaine et des séance seul tout les jours. Il devait impérativement se nourrir, tout appareil dangereux lui était interdit, il n'avait pas accès à la pharmacie car un infirmier venait lui apporter les médicament qu'il devait IMPERATIVEMENT prendre.
/Une vraie prison/
Pensa-t-il.
/Pourquoi Wufei m'a envoyé ici ? Il ne pouvait pas me laisser tranquille ? C'est ma vie que je sache et si je ne veux plus la vivre c'est moi que ça regarde, non ? Je lui ferais payer quand je sortirais d'ici. Je leur ferai croire que je vais bien et qu'ils n'ont aucune raison de me garder. Et quand ils me laisseront sortir, je finirai ce que j'ai commencé et Wufei ne pourra pas intervenir cette fois. Non il n'interviendra pas./
Se dit Heero plongé dans ces noires pensées.
Il ne remarqua pas que quelqu'un l'observait tristement, par le chambranle de la porte.
- Je suis désolé Heero, mais je ne savais plus quoi faire. Tu peux m'en vouloir si tu veux, mais moi ce que je veux c'est que tu vives…
- JE DETESTE CETTE VIE.
L'interrompit-il, se tournant vers lui en hurlant à s'en arracher les poumons dans la vaine tentative de convaincre son ami de le faire sortir d'ici.
- Je crois que je l'avais compris Heero, mais tu es mon ami, je ne veux pas que tu meurs, je veux que tu vive heureux.
- Je ne suis personne, ma vie n'a pas d'importance, elle est comme l'eau: plate, incolore, inodore, elle n'a pas de goût, elle n'a pas de sens.
Wufei lui sourit tristement.
- Tu sais si ta vie est comme l'eau, cela veut dire qu'elle est indispensable pour quelqu'un.
Puis il quitta la pièce laissant Heero choqué, ébranlé par les paroles de son ami.
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POV de Heero
Ne me dites pas que Wufei vient de me dire que ma vie était indispensable pour quelqu'un.
C'est faux n'est-ce pas ? Ma vie n'intéresse personne ! Tout le monde a une vie semblable à la mienne, alors pourquoi quelqu'un s'intéresserait spécialement à moi plutôt qu'à un autre ?
Heero alla se reposer contre la fenêtre de «sa chambre» où des barreaux lui rappelaient qu'il était dans cette «prison». Puis il se contenta de regarder par la fenêtre sans vraiment voir l'extérieure, se contentant de laisser ses pensée dériver, mais les dernières paroles de son ami lui revenait en tête à chaque fois: «Tu sais si ta vie est comme l'eau, cela veut dire qu'elle est indispensable pour quelqu'un.»
Pourquoi cette simple phrase me fait tellement de bien et tellement de mal à la fois.
Peut-être parce que ça me fait plaisir de le croire même si je sais pertinemment que c'est faux. Oui c'est sûrement ça.
Fin POV
Trois coups retentirent à la porte de la chambre de Heero, jusqu'à ce que cette dernière s'ouvre sur un grand brun méché aux yeux émeraudes dans une blouse blanche.
- Bonjour je suis Trowa Barton, je vais être ton infirmier psy durant ton séjour ici, si tu as besoin de quoi que ce soit...
- Nous ne sommes pas dans un hôtel.
Lui fit remarquer Heero qui était retourné à la contemplation de sa fenêtre.
- Effectivement, mais ce n'est pas vraiment agréable de se retrouver dans un tel endroit en tant que patient, donc j'aimerais que tu sois le mieux possible pour que tu puisses sortir rapidement d'ici. Il y a sûrement quelqu'un qui attend que tu sortes, non ?
- Hn.
- Je ne suis pas simplement venu me présenter, je suis venu te donner tes cachets, j'aimerais que tu les prennes.
- Je les prendrais.
- Non je veux voir.
Heero abandonna sa fenêtre, comprenant qu'il n'aurait pas la paix tant qu'il n'aurait pas avalé ces «maudits» cachets.
Il les prit et les avala, sans autres formes de procès. Il regarda un instant Trowa comme pour le défier du regard, puis partit rejoindre sa fenêtre.
- Bien je repasserai demain t'apporter tes autres cachets.
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A suivre…
Qu'est-ce que vous pensez de l'entrée de Heero et Wufei dans la fic ? Dites moi, je suis curieuse !
Kissou à tous.
