Auteur : Sheina
Origine : Gundam wing.
Couple : 1x2x1, 3x4x3, 5+2 et 5x2.
Genre : Romance/drama.
Note : Petite histoire inventée lors d'un cour très ennuyant.
Disclaimer : Les personnages ne sont malheureusement pas de moi.
Véritable nature.
Chapitre 2 : Rendez-vous.
Heero :
Je fus réveillé par la sonnerie de mon Gsm. Un SMS. J'ouvris un œil. Il était 1 h- 15 de l'après midi. J'avais mal au crâne, sûrement à cause du mélange fatigue/alcool d'hier. Je m'assis, pris mon Gsm et lu le message. C'était Sylvana Elle voulait que l'on se voit à 20 h au parc des cerisiers. Je souris, j'étais heureux. Elle voulait me revoir et me disait qu'elle m'adorait. Elle était vraiment superbe. Sans m'en rendre compte, je tombais peu à peu sous son charme mystérieux. Il y avait quelque chose de spéciale en elle. Quelque chose que je ne pouvais décrire ou même identifier. Tout ce que je savais, c'est qu'elle était différente des autres filles. Je lui répondais donc :
« Ok. Je t'attendrai à l'entrée nord. Vivement tantôt. Gros bisous ma Sylvana. Heero qui t'adore également. »
Je me levais et me dirigeais vers la salle de bain. Je vivais dans un petit studio. Celui-ci était encore rempli de cartons. Certains étaient vides tandis que d'autres l'étaient encore à moitié. Je devais absolument finir de ranger. Une fois dans la salle de bain, j'enlevais mon boxer et me glissais sous le jet d'eau chaude. Une fois propre, je m'essuyais et pris ensuite un médicament pour calmer mon mal de tête. Je m'habillais et me dirigeais vers la cuisine afin de me préparer un rapide casse croûte. J'étais vraiment impatient de retrouver ma Sylvana.
Duo :
J'étais excité comme une puce. Je voulais absolument revoir Heero. Je n'arrivais pas à me concentrer et à rester en place. J'essayais d'aider Quatre à faire le souper mais cette aide n'était pas vraiment indispensable, bien au contraire. Je ne faisais que des catastrophes. Il finit par me dire en souriant :
- Tu ferais bien de te calmer. Essaye de prendre une douche, ça ira peut-être mieux après.
- Ok Quatre, désolé mais je n'arrive pas à rester calme.
- Oui, ça se voit et dans un sens je te comprends très bien.
Je m'apprêtais à suivre le conseil de mon ami quand il m'attrapa le poignet et me dit, de manière à ce que je sois le seul à l'entendre :
- Duo, j'aimerais que tu dises à cette personne qui tu es vraiment.
- Je…pas maintenant Quatre. Je vais lui dire petit à petit.
- Tu l'aimes, n'est-ce pas ?
- Oui.
- Alors dis lui quels sont tes sentiments pour lui et dis lui qui tu es vraiment. Que ferais-tu si lui préférais Sylvana à Duo ?
- Je ne sais pas. Si jamais Heero ne m'aime pas je ne pourrais pas le supporter. Je crois que j'ai eu le coup de foudre en le voyant. Je le connais depuis peu et pourtant je l'aime de toute mon âme.
- Tout ce que je te demande c'est de lui dire la vérité. Je ne veux pas que ce soit comme la dernière fois. Ne te laisse plus avoir par tes sentiments.
Quatre me lâcha, je parti en direction de la salle de bain en pensant aux dernières paroles de mon ami. Une fois sur place, je pris une douche et, ensuite, me préparais pour mon rendez-vous. Je mis des baskets, un pantalon pattes d'éléphants, un soutien-gorge rembourré exprès en espérant faire plaisir à Hee-chan et une blouse pas trop moulante mais pas trop ample quand même. Une fois prêt je me rendis à la salle à manger. Lorsque Trowa me vit, il laissa échapper un long soupir. Wufei, quant à lui, me dit :
- Oh non. Pourquoi as-tu remis ça ? Tu as l'air complètement débile dans cette tenue.
- Ce n'est pas l'avis de mon Hee-chan, Wufei, alors mêles-toi de tes affaires.
- Hee-chan, C'est quoi ça, une marque de poupée gonflable ?
- Ta gueule Wufei, premièrement ça ne te regarde pas et deuxièmement je t'interdis de dire comme ça de lui.
- Et qu'est ce que la pauvre « Sylvana » va me faire ?
- Tu n'aimerais pas le savoir.
- Ah oui…
J'étais prêt à me jeter sur lui pour lui faire regretter ses paroles, quand deux bras me bloquèrent en me serrant au niveau du ventre. J'entendis Trowa, il disait :
- Calme toi, tu sais bien qu'il le fait exprès, et toi Wufei, si tu tiens à la vie, arrête de dire des conneries. Tu sais très bien que Duo nous surpasse au corps à corps.
- C'est bon, tu peux me lâcher Trowa.
Wufei tirait la gueule. Je mangeais, débarrassais mes affaires et partis à la salle de bain afin de me maquiller et de me brosser les cheveux. Un léger maquillage faisait des merveilles. Une fois ma natte défaite et mes cheveux complètement démêler. Je m'observais quelque instant dans la glace. Parfait. Mes cheveux ondulaient légèrement du fait que je les avais tressé lorsqu'ils étaient encore humides. Je mis ma veste en Jeans et parti en direction de l'entrée nord du parc des cerisiers. J'y arrivais le premier. Heero arriva quelques instants après moi. Je lui sautais littéralement au cou en l'embrassant. Il passa ses mains autour de mes hanches afin d'approfondir notre baiser. Lorsque le baiser prit fin, je lui souris de tout mon cœur.
Heero :
Je venais à peine d'arriver que, déjà, Sylvana se jetait dans mes bras afin de m'embrasser. Maintenant j'en étais sûr. Je l'aimais plus que tout. J'avais été plus qu'impatient de la retrouver. Tout l'après midi durant j'avais ressentit un vide au plus profond de moi. Mais maintenant que Sylvana était à mes côtés, se vide gênant avait disparu. Je lui souris tout en me décollant d'elle. Je passais ensuite un bras autour de ses hanches, puis nous partîmes nous promener dans le parc. Elle déposa sa tête sur mon épaule gauche. L'endroit était magnifique, les cerisiers en fleurs le rendaient tout droit sorti d'un rêve. Je décidais de prendre la parole :
- Ça te dit de t'asseoir près du lac ?
Elle me dit d'une délicieuse voix rêveuse:
- Oui.
Je l'emmenais donc près du lac. L'endroit était calme, il y avait peu de personnes. Je m'arrêtais sous l'un des plus grands cerisiers et m'y assis tout en entraînant Sylvana à mes côtés. Je me collais à elle, capturant ses lèvres. Cela faisait 5 bonnes minutes que j'y goûtais lorsque je glissais une main sur son dos. Douce et légère caresse éphémère. Je renouvelai l'opération mais cette fois-ci, je la glissais sous sa blouse. Ramenant ma main sur son ventre, j'entrepris de monter vers sa poitrine. C'est alors qu'elle se décolla, posant une main sur mon bras afin de le faire doucement redescendre pour finir par le ramener de dessous sa blouse. Elle me dit d'une voix gênée mais très féminine :
- Je…je pense que ce n'est pas le bon moment Heero.
- Je ne veux pas te brusquer ma belle. Désolé d'avoir été si vite.
- Ce n'est rien, ne t'en fais pas.
Elle me sourit. Mais ce n'était pas n'importe quel sourire. C'était un sourire empli de malice. Elle se pencha et embrassa mon cou. De très lents baisers qui me faisaient frissonner. Ses baisers se transformèrent, elle finit par se redresser en ayant, au préalable, laissé une marque bien visible sur mon cou. Je lui souris et décidais d'en faire de même. Je me penchais à mon tour vers son cou, elle se contenta de pencher légèrement la tête vers la droite afin de me le présenter. Je sautais sur l'occasion et, après avoir longuement humer sa douce odeur de lavande, la marquait à mon tour.
Après de longues minutes perdues dans le lagon améthyste de ses yeux, je lui dis :
- Ça te dit d'aller boire un verre au perroquet bleu ?
- D'accord.
Nous reprîmes donc notre chemin. Je ne pouvais m'empêcher de me remémorer la douceur de sa peau. C'était presque irréel tellement elle était douce. J'aimais son contact et, bien qu'elle voulait attendre encore quelque moment avant d'aller plus loin, je glissais mon bras autour de ses hanches. Profitant de cet instant pour glisser ma main sur sa chute de rein afin de retrouver la douceur de sa peau. La caresse de ma main la faisait frissonner.
Duo :
Je soupirais de bien être. Il me caressait le bas du dos, c'était le rêve. Pourtant, un détail empêchait ce moment d'être réellement un rêve. J'aurais voulu lui dire mais je ne pouvais pas. Je n'étais pas sûr que cet instant soit le bon. Je sentais qu'il m'aimait. Ce qui venait de se passer et se passait encore me le prouvait. Il voulait me caresser le corps, toucher ma peau. Mais comment aurait-il réagit en découvrant que je n'avait pas réellement une poitrine. Je fus sorti de mes pensées par la voix de mon aimé :
- Sylvana…Tu as l'air préoccupée. Qu'est-ce qui ne vas pas ?
- rien, rien. Ne t'en fais pas, ça va.
- Tu es sûre ?
- Oui.
Heero :
Sylvana me disait que tout allait bien, mais je sentais que quelque chose la tracassait. Peut-être cela avait-il à voir avec le fait que j'eu voulu lui caresser les seins. Peut-être que ce geste lui rappelait le dénommer « Thomas ». La pensée de cette personne était peut-être la cause de son malaise. Je décidais de le lui demander :
- Sylvana tu as vraiment l'air soucieuse. C'est dû au fait que je me sois montré entreprenant avec toi. Cela te rappelle Thomas, c'est ça ?
Elle se stoppa. Je vis une lueur de peur, de tristesse et de détresse se mélanger au plus profond de son regard. Elle baissa les yeux et me dit :
- Je n'ai pas envie d'en parler.
Je me mis devant elle, la pris dans mes bras et lui dis :
- Ecoute Sylvana, Je t'aime et te voir comme ça me fait souffrir. Dis-moi ce que tu as, s'il te plait.
- Je…Thomas était mon ancien petit ami et notre relation a… a mal tourné.
- Que veux-tu dire par « mal tournée ». Que t'a-t-il fait ?
- S'il te plait Heero, je ne veux pas en parler, pas maintenant.
- C'est comme tu veux.
Je l'embrassais afin de lui prouver mon amour. Je ne savais pas ce qu'on lui avait fait, ni à cause de quoi mais je n'aimais pas ça. Je l'aimais, bien que je la sentais différente des autres filles.
Duo :
Heero était quelqu'un de formidable. Il ne me forçait pas, il m'écoutait et me prouvait son amour par quelques gestes attentionnés. Mais comment aurais-je pu lui dire que je n'étais pas vraiment celle qu'il pensait ? Comment lui dire que j'étais un garçon et non une fille comme il le croyait ? C'est Quatre qui avait raison, je me laissais de nouveau envahir par mes sentiments, mais surtout par le sentiment de peur que j'avais de perdre celui qui comptait le plus à mes yeux. J'étais de nouveau pris au piège de mes sentiments. Je lui pris le bras, posant ma tête sur son épaule. Nous continuâmes notre chemin. Une fois arrivés au bar, nous nous installâmes à une des tables. Le soir, l'ambiance était tamisée. Cela donnait plus d'intimité aux couples. Le barman me fit signe. Nous étions installés depuis quelques minutes quand il s'approcha de nous et nous dit :
- Content de vous voir les tourtereaux, alors qu'est-ce que je vous sers ?
- Comme d'habitude, une 43 sur glace.
- moi aussi.
- Ok, ça marche.
Le barman repartit. Je me collais à Heero. Il m'embrassa. Le patron revint avec nos verres. La soirée se passa bien. Heero insista pour me raccompagner. J'acceptais. Une fois devant l'immeuble, je dis au revoir à mon Hee-chan en l'embrassant. Il repartit. Je rentrais dans le bâtiment et me dirigeais vers notre appartement.
Wufei :
Je pouvais enfin mettre un visage sur cet Heero. C'était donc lui que Duo avait choisi. Il en était même fou amoureux et apparemment ses sentiments étaient réciproques. Il n'en avait pas le droit, Duo était à moi, et uniquement à moi. Je finirais bien par l'avoir, de gré ou de force. Je finirais bien par l'avoir. Ce n'est pas que je l'aime vraiment mais…il est tellement désirable. Son corps est parfait en tout points. Je me dirigeais vers ma chambre avant que Duo ne rentre. Quatre et Trowa étaient déjà partis dormir depuis près d'une demi-heure. J'entrais dans ma chambre juste avant que l'américain ne rentre.
Duo :
J'entrais dans notre appart. Il était 2 h du matin. Je mis ma veste au portemanteau avant de me diriger vers la salle de bain afin de me démaquiller et de refaire ma natte. Il me fallut 10 bonnes minutes pour me brosser les cheveux et refaire ma natte. Cela me permettait de minimiser les nœuds lorsque je me levais. Une fois cela fini, je partis dormir.
Quatre :
Je me réveillais vers 9h30. J'adorais les week-ends. Je pouvais faire de bonnes et longues grasses matinées, ainsi que de merveilleuses nuits, une fois de temps en temps avec mon Trowa. Je me levais, pris une douche rapide et me dirigeais vers la cuisine. Une fois sur place je regardais le planning des corvées accroché sur la porte du frigo. C'était au tour de Duo de s'occuper des petits déjeuners, ensuite Wufei pour midi et Trowa pour le repas du soir. Le problème c'était que Duo était bien parti pour dormir jusque midi, donc le petit déjeuner allait nous passer sous le nez. Je décidais donc de mettre la table et de préparer un petit déjeuner pour tout le monde. Je finissais de mettre la table lorsque j'entendis, venant de derrière moi, une voix ensommeillée :
- Et Quatre, ce n'est pas mon tour normalement ?
- Si, mais comme tu es rentré tard, je pensais que tu ne pourrais pas faire les déjeuners.
- Merci, c'est sympa, mais je vais les faire sinon Wufei va encore râler.
- Ok, je vais réveiller Trowa.
Je partis en direction de notre chambre, laissant Duo dans la cuisine. Il avait vraiment l'air fatigué. Pour preuve, il était resté en boxer et sa natte était à demi faite. J'entrais dans la chambre et m'assis sur le bord du lit. Je me penchais et embrassais Trowa. Il se réveillait lentement.
Duo :
J'étais crevé mais je tenais à faire mes corvées. Je n'avais pas envie que Wufei ouvre encore sa grande gueule. Je me décidais donc à faire des pancakes. Une fois fait, je m'installais à ma place, appelais les autres et refis ma natte en les attendant.
Quatre :
J'embrassais Trowa quand Duo nous appela. Je me décollais donc de mon amant et me levais. Il en fit de même et s'habilla. Nous partîmes ensuite, tout deux, vers la salle à manger.
Wufei :
Duo nous appelait, c'était à son tour de faire les petits déjeuneurs. Je m'étonnais qu'il se soit levé si tôt. Car tout le monde savait que c'était une vrai marmotte et vu l'heure à laquelle il était rentré…
Je me levais et m'habillais. Ensuite je sorti dans le couloir et parti en direction de la salle à manger, en même temps que Quatre et Trowa.
Duo :
Les autres arrivaient. Je finissais de refaire ma tresse, car savoir qu'elle n'était pas impeccable m'énervait au plus au point. Tous s'assirent, Quatre me dit :
- C'est une bonne idée d'avoir fait ça Duo.
Le déjeuner se passa donc dans une bonne humeur collective, mis à part le mutisme de Wufei. Le temps passa vite et sans que l'on s'en rende compte, nous étions déjà après-midi. Je m'ennuyais tant que je décidais de demander à Trowa de venir s'entraîner avec moi pour notre représentation à venir. Il n'était pas rare que nous fassions l'un ou l'autre sport pour garder la forme. En ce qui me concernait, je faisais, pour la plus part du temps, de l'équitation avec Quatre, de l'escrime avec Trowa et n'importe quel sport de combat de corps à corps avec Wufei. Wufei décida de rester à l'appartement pendant que Quatre venait nous observer, enfin il observait plutôt Trowa. Une fois dans la salle de sport, Quatre se dirigea vers la salle pendant que Trowa et moi allions dans les vestiaires afin d'enfiler l'équipement réglementaire. Aujourd'hui, nous avions décidé de faire de l'escrime. Je combattais assez nerveusement, il faut dire que je n'avais pas très envie de retourner au travail. Car le travail disait moins de temps libre et donc je ne pourrais plus voir Heero quand j'en avais envi. Notre travail consistait en fait à faire des représentations en tous genres dans différents bars de la région. Ces représentations consistaient, par exemple, en des démonstrations de karaté, d'escrime, de tir à l'arc, et même d'équitation lorsqu'il y avait la place nécessaire et que l'on fournissait les chevaux. Après certains spectacles nous aidions au service. La séance d'entraînement dura un peu plus de 2h. Nous arrivâmes à l'appart vers 16h 30. Je pris ma douche le premier vu que mes cheveux mettaient plus de temps à sécher que ceux de mes amis. Trowa me suivit. Je décidais de voir Heero. Je pris donc mon Gsm pour lui envoyais un petit message :
« Slt mon bébé. J'ai envie de te voir. 17h entrée nord du parc des cerisiers. Gros bisous, Sylvana qui t'adore. »
sa réponse ne se fit pas attendre bien longtemps.
« Ok. A tout de suite mon amour. »
Je me préparais, m'habillant presque comme la dernière fois. Une fois près de la porte d'entrée, Wufei m'interpella :
- Eh Maxwell, où vas-tu ? Je te signale qu'on travaille demain.
- Je sais qu'on travaille, et tu n'as pas besoin de savoir où je vais.
- Ce n'est pas difficile à deviner, quand tu es fringué comme ça, on dirait une pute.
- Je ne te permets pas Wufei, tout le monde ne pense pas comme toi.
- Ah oui, cet « Heero » t'apprécie. Mais sait-il vraiment qui tu es ? Ça risque de lui faire un choc quand il le saura.
- Ecoute Wufei, si tu es jaloux, ce n'est pas ma faute, alors maintenant laisse-moi tranquille.
Je sorti, cet imbécile avait réussi à me mettre en retard. Je pressais donc le pas afin de me rendre au rendez-vous prévu. Lorsque Heero me vit, il s'avança vers moi. Je lui sautais dans les bras afin de l'embrasser. Répondant à mon baiser, il me caressa le bas du dos, il s'avait que je ne voulais pas qu'il aille plus loin pour l'instant. Je fini par libérer ses lèvres et lui dis, d'une voie très féminine :
- Désolée du retard Hee-chan, c'est à cause de Wufei.
- Qui ?
Je me décollais et lui souris en voyant, dans son regard, une lueur danser. Lueur connue sous le nom de jalousie. Je l'embrassais et lui dis :
- Ce n'est qu'un idiot, c'est l'un de mes colocataires.
- L'un de tes colocataires ? Combien en as-tu ?
- Ils sont trois. Il y a Trowa, Quatre et Wufei.
Heero fit une de ses têtes en me disant, vraisemblablement en colère :
- Comme ça tu vis avec trois garçons.
- Ce sont des amis d'enfance.
- Ah oui, alors pourquoi tu souris ?
- C'est toi qui me fait sourire, je suis tout simplement heureuse de voir que tu es jaloux. Ca me prouve que tu tiens à moi.
- Evidement que je tiens à toi. Tu es différente des autres et c'est pour ça que je t'aime tant.
Il m'embrassa. L'on se dirigea, main dans la main, vers le lac. Il était 22 h 30 quand l'on se sépara. Je lui dis, d'une voix emplie d'une tristesse infinie, qu'il me dit très sensuel:
- Je suis désolée mais je ne pourrais pas te voir beaucoup durant la semaine.
- Pourquoi ?
- Parce que je travaille.
- Dis-moi où tu travailles, je pourrais venir te voir.
Merde, je n'avais pas pensé à ça. Comment faire ? Si Heero venait me voir, il allait voir que je n'étais pas réellement une fille. Que faire, lui dire la vérité ? Non, je n'en avais pas le courage. J'allais donc lui dire une infime partie de la vérité :
- J'en serais super heureuse mais je travaille en temps qu'animatrice/serveuse dans des bars. Malheureusement c'est rarement le même établissement.
- Oh, tant pis.
Il avait l'air tellement déçu. Je l'embrassais et lui dis :
- Si tu veux je passerais une fois chez toi.
- J'en serais ravi.
- Au moins tu as retrouvé le sourire.
Il se colla à moi et m'embrassa. L'on finit par rentrer chacun de notre côté. Le lendemain, Quatre vint me réveiller à 7h. Je pris une douche, m'habillai, refis ma tresse et parti déjeuner avec les autres. Aujourd'hui, nous devions faire, Trowa et moi, un spectacle d'escrime. Quatre, quant à lui, devait jour un morceau de violon et Wufei une représentation de karaté. Je préparais mes affaires en les énumérant afin de m'assurer de ne rien avoir oublier :
Les gants blanc : OK
Tenue blanche : OK
Le fleuret : Ok
Bottes blanches : OK
Casse croûte : OK (faut bien ça puisque tout le monde connait l'appétit de Dudule .)
J'avais tout. Nous partîmes tous les quatre vers le bar se trouvant sur la place des renforts. Une fois devant l'établissement, nous entrâmes. Le patron nous accueilli et nous indiqua le local nous servant de loge. Une fois dans celle-ci nous enfilâmes nos tenues de scène. Trowa et moi étions dans des tenues identiques. Quatre, lui, portait une tenue noire et des chaussures de ville. Wufei, quant à lui, était vêtu d'une tenue traditionnelle chinoise. Notre premier spectacle commença à 10h. L'ordre de passage était le suivant : Quatre et son solo de violon ; Trowa et moi pour l'escrime et pour finir Wufei et l'art du karaté. Tout se passa bien. Nous fîmes un franc succès, surtout Quatre et sa mystérieuse mélodie. Midi vint, nous prîmes le temps de manger un morceau avant de reprendre. Nous devions maintenant remonter sur scène, Trowa et moi étions sur l'estrade depuis peu quand mon regard fut attiré par un nouvel arrivant. Lorsque mon regard croisa celui de ce nouveau client, je le reconnu immédiatement. Personne ne pouvait avoir de tels yeux, un véritable océan de cobalt. J'étais tellement captivé par ses yeux, que je fis un faux mouvement et blessai mon compagnon au bras. Pourquoi fallait-il que Heero, mon Heero passe dans se bar ? Heureusement que Trowa fit comme si de rien n'était. Il continua naturellement le combat. Une fois le spectacle fini et un rapide salut au public, nous sortîmes en coulisses pour laisser la place à Wufei. J'étais nerveux de savoir Heero dans la salle. Son regard posé sur moi me donnait des frissons. Mais comment pouvait-il avoir tant d'effet sur moi ? Il me faisait perdre tous mes moyens. Wufei avait entamé sa représentation tandis que je me tournais vers Trowa pour lui dire :
- Je suis désolé Trowa… Je…J'ai été distrait.
- C'est la première fois que tu es étourdi au point de me blesser. Que se passe t-il ?
Je m'assurais que Wufei ne puisse pas m'entendre avant de dire à mes amis en soupirant :
- Je…Heero est dans la salle.
- Je comprends mieux ton moment de distraction maintenant.
Quatre s'était précipité au rideau pour scruter la salle, il finit par me dire, aussi existé qu'un gamin :
- C'est lequel Dudule ?
Je m'approchais de lui et lui dis :
- C'est celui qui a des cheveux bruns et des yeux cobalt. Regarde, il se trouve au bar, juste devant le barman.
- Devant le barman tu dis… ? Ah oui je le vois. C'est vrai qu'il est mignon mais moi je préfère mon ange.
Je vis Trowa se placer dans le dos de Quatre, pour ensuite déposer de tendres baisers dans son cou. Ils étaient vraiment mignons tout les deux. Je reportai mon regard sur Heero, hypnotisé pas le moindre de ses gestes.
Heero :
J'avais décidé de me changer les idées, être loin de Sylvana me rendait triste. J'étais donc parti faire un tour sur la place des renforts lorsque j'avais aperçu un petit bar. J'y entrais et me plaçais au bar. J'avais bien fait de choisir ce bar plutôt qu'un autre, car des spectacles y étaient donnés. Pour l'instant, c'était deux garçons se battant aux fleurets. Ils avaient tout deux une certaine habilité mêlée d'un charme et d'un charisme envié par la gente féminine. L'un deux avait des cheveux court et brun, lui tombant devant les yeux en une mèche. L'autre, quant à lui avait de longs cheveux châtains clairs aux reflets d'or tressés, tout comme Sylvana bien qu'elle les laissait lâchés. En me rapprochant un peu je pu voir la couleur de leur yeux. Le garçon à la mèche avait les yeux verts comme les plus belles des émeraudes. Celui aux long cheveux avait les yeux de la même couleur que ceux de ma Sylvana. Deux améthystes emplies d'étincelles de joie. Leur ressemblance était troublante. Ils étaient tout deux musclé et mignon. Heureusement que Sylvana n'était pas avec moi, j'aurais était trop jaloux de la voir les regarder lors du spectacle. C'est vrai que je n'avais pas de raison de l'être mais bon. Lorsque leur démonstration fut finit, ils furent remplacés par un garçon du même âge habillé, pour sa part, d'un kimono traditionnel chinois. Celui-ci avait les cheveux noirs coiffés en queue de cheval et fessait une présentation des techniques de karaté. Je fini par m'installer au bar afin de commander une liqueur 43. Je fini par me perdre dans mes pensées, buant petit à petit mon verre. Je pensais à Sylvana, que pouvait-elle bien faire en ce moment ? C'est alors que des filles m'abordèrent pour me draguer ouvertement. Je n'aimais pas ça. J'espérais de tout cœur qu'elles partent le plus vite et le plus loin de moi. Si seulement ma Sylvana était avec moi, jamais ces pimbêches ne m'auraient approché.
Duo :
J'observais Heero, c'est alors que je remarquai un groupe de filles s'approcher de lui. Je me mis à jurer en silence, mais malgré cela, Quatre m'entendit. Il se décolla de Trowa, se plaça à mes côtés et me demanda :
- Que se passe-t-il Duo ?
- Rien, pourquoi ?
- Arrête de dire n'importe quoi. Tu n'arrêtes plus de jurer depuis cinq minutes, tu es en colère mais je ne sais pas pourquoi.
Il finit par écarter un peu le rideau, c'est alors qu'il remarqua la cause de mon énervement. Il se tourna vers moi, me sourit et dit :
- ça va, j'ai compris. Tu es tout simplement jaloux.
- Mais non, pas du tout.
- Mais oui c'est ça. Tu devrais le rejoindre au lieu de l'espionner.
- Impossible. Je… je ne lui ai pas encore dis qui j'étais vraiment.
- Tu ne lui as pas encore dit ?
Le ton que Quatre avait employé me fit frissonner. L'on pouvait clairement sentir du reproche dans sa voix. Je baissai les yeux avant de lui répondre :
- Non, je n'en ai pas eu le courage.
- Tu es infernal, tu m'avais pourtant dit que tu lui avouerais.
- Je sais, mais je n'ai pas envie de revivre la même chose qu'avec Thomas. Je n'ai pas envie qu'il me rejette.
- Oui, je sais, mais quand même, tu ne pourras pas garder ce secret éternellement si tu veux entreprendre une relation plus durable avec lui.
Quatre avait raison. Je soupirai en reportant mon attention sur mon Hee-chan.
Heero :
Ces filles m'énervaient, je ne savais plus que faire pour m'en débarrasser. C'est alors que je remarquai deux yeux fixés sur moi. Il s'agissait en fait du garçon à la natte des représentations. Il se trouvait derrière la scène et m'observait. J'adorais la couleur de ses yeux. Améthyste comme ma Sylvana adorée. Je me perdais dans l'immensité de son regard. Les paroles de ces filles me semblaient bien loin en cet instant précis. Je décidais de vider le reste de mon verre d'une traite et de me lever. Je commandais ensuite deux nouveaux verres de 43 pour ensuite me diriger vers les coulisses. Je ne vis pas les regards déçus des autres filles, ni celui empli de peur, de surprise et de joie de ce garçon aux yeux améthyste.
Duo :
Heero s'était levé. Il se dirigeait à présent vers moi avec, en main, deux verres emplis d'un liquide ambré que je pensais être de la liqueur 43. Divers sentiments se disputaient la place dans mon cœur. En premier, de la joie lorsque je vis le regard déçu de toutes ces chipies, ensuite un sentiment de surprise dû à son geste et ensuite une peur immense. Peur causée par le fait que, s'il me voyait, il ferait sûrement le rapprochement entre Sylvana et moi. Que faire ? J'était tombé en plein dilemme. Je pris une profonde inspiration avant de décider de faire comme si de rien n'était. Je me mis à ranger mes affaires, pliant convenablement ma tenue. En effet j'avais enfilé un autre pantalon, sans pour autant avoir remis mon tee-shirt. Je n'avais rien à cacher à mes amis, depuis il faisait tellement chaud que Trowa avait fait la même chose. Bon ok, Quatre l'avait obligé à retirer son haut pour le soigner mais bon, c'est la même chose, non ? Quatre avait déjà rangé son violon, il était maintenant assis aux côtés de son petit ami, la trousse de soin sur les jambes. Il allait commencer les soins lorsque le rideau s'écarta pour laisser voir Heero. Celui-ci demanda :
- Bonjour. Je voudrais vous parlez si ça ne vous dérange pas ?
- et au quel d'entre nous veux-tu parler ?
Heero :
Je me tournais vers celui qui avait pris la parole. Il était torse nu et vraiment beau et musclé. Je suis certain d'avoir rougis légèrement. C'est alors que je remarque le garçon blond assis à ses côtés. Il se colla un peu plus à lui en lui plaçant un pansement sur le bras. Mon regard se posa ensuite sur la tierce personne présente, le natté. Lui aussi était torse nu. Mais qu'avaient-ils tous à rester ainsi ? Une fois la surprise et la gêne passées je lui dis :
- Je peux te parler en privé s'il te plait ?
- Bien sûr, suis-moi.
Il se retourna, pris un tee-shirt, l'enfila et me fit signe de le suivre. Ce que je fis. Il m'emmena dans une petite pièce se trouvant dans les coulisses. Celle-ci était en fait une sorte de réserve pour le matériel de scène. Il me fit entrer avant d'entrer à son tour et de refermer la porte derrière lui. Il s'appuya contre l'un des murs blancs et me dit ensuite, tout en plongeant sont regard dans le mien :
- Alors…Que voulais-tu me dire ?
Je me sentais troublé par son regard et sa désinvolture. C'était tout à fait ma Sylvana. Je lui dis :
- Je…Je voulais juste discuter. Tiens, j'espère que tu aimes la 43.
- Merci, ne t'en fais pas, j'adore cet alcool.
Il prit le verre et le porta immédiatement après à ses lèvres pour en boire une gorgée. Je le vis ensuite passer sa langue sur sa lèvre supérieure. C'est un geste qui me troubla. Sylvana avait fait le même geste juste après m'avoir embrassé. Il me sourit et me dit :
- Alors…Que me vaut l'honneur de ce verre et de cette petite discution en privé ?
- Je voulais juste vous demandez si vous connaissez une personne s'appelant Sylvana. Elle est très jolie avec de longs cheveux châtain aux reflets d'or et aux yeux améthyste, tout comme vous.
- Non, désolé, mais ça ne me dit rien.
- Bon, très bien. Connaissez vous un dénommé Thomas ?
Je le vis blanchir. Je ne savais pas pourquoi mais sa pâleur me fit penser qu'il le connaissait bien. Il finit par me dire :
- Je…non désolé, je ne connais personne de ce nom là. Mais pourquoi toutes ces questions ?
- Simple curiosité.
- Si ce n'est que simple curiosité vous auriez pus les poser à mes amis.
- C'est vrai, mais vous ressemblez tellement à Sylvana que j'en ai été troublé. Vous avez les mêmes yeux, les mêmes cheveux et comme je l'ai remarqué il y a peu, les mêmes mimiques.
- Les mêmes mimiques ?
- Oui. Elle aussi passe sa langue sur ses lèvres après avoir bu cette liqueur.
Je le vis sourire, il finit par me dire :
- Je vois que tu tiens à elle.
- C'est vrai.
Lui dis-je en passant ma main dans mes cheveux. Habitude que j'avais depuis fort longtemps et que je mettais en « pratique » lorsque j'étais triste ou nerveux. Souriant de plus belle, il me répondit :
- Je vois, …Mais que se passerait-il si elle était différente, si elle n'était pas celle que tu t'imagines ?
- Je ne sais pas, mais pourquoi me dis-tu cela ?
- Non comme ça. Je vais devoir te laisser, j'ai étais heureux de faire ta connaissance.
- Moi aussi, mais au fait, comme t'appelles-tu ?
- Duo, Duo maxwell et toi ?
- Heero Yuy. J'espère que l'on se reverra.
- Oui, moi aussi.
- Mais crois-tu que l'on se reverra ?
- Bien sûr.
- Comment peux-tu l'affirmer ?
- Une simple intuition qui me fait croire en le destin.
Il me sourit et sortit en vidant son verre cul sec. Je le suivis. Il rejoignit ses amis tandis que je partais du bar en ayant payé au préalable.
La semaine se passa très lentement. Nous étions vendredi soir et je m'ennuyais de Sylvana. Comment pouvais-je être tellement dépendant de sa présence, de la douceur de ses lèvres et de sa peau ? Comme en étais-je arrivé là sans même m'en rendre compte ? Je fus sorti de mes pensées par la sonnerie de mon GSM.
