Chapitre 3 : Obsession, action.
Heero :
C'était Sylvana. Je m'empressais de répondre :
- Allô.
- Salut mon bébé.
- Salut ma belle, comment vas-tu ?
- Sa va, mais je m'ennuie sans toi.
- Toi aussi te me manque. Quand est-ce que je peux te voir ?
- Je ne sais pas,… Demain à 20 h, ça te va ?
- Ok, j'ai hâte de te revoir.
- Oui, moi aussi. Tu me manques Hee-chan. A demain au parc.
- D'accord, gros bisous ma chérie. Je t'aime.
- Moi aussi, à demain.
Je raccrochais, heureux. J'allais. Je la revoir demain. Je décidais de me couché, il était 12h 30.
Duo :
Demain, j'ailais enfin revoir Heero. Je me couchais donc tôt. Le lendemain, je me réveillais vers 10h. J'enfilais un simple tee-shirt et un pantalon de jogging pour ensuite faire un saut à la cuisine. Un mot se trouvant sur la table attira mon attention. Il se trouvait bien en évidence dans mon assiette, je le pris et y lit :
« Salut Duo. J'ai préparé des crêpes pour le déjeuner. Ta part se trouve dans le frigo. Trowa et moi sommes passé à l'écurie pour nous entraîner pour la représentation de vendredi prochain.
Bon appétit.
Quatre.
PS : Wufei est parti faire une course, il a dit qu'il rentrerait vers 10 h 30. »
J'avais donc l'appart pour une demi heure. Magnifique journée en perspective. J'allais me gaver de crêpes et voir Heero se soir vers 20h. Le bonheur total. Je pris donc les crêpes et le lait concentré sucré avant de me mettre à table. Lorsque je fus rassasié, je débarrassai et fis la vaisselle. C'est à ce moment que Wufei rentra. Etrangement il ne m'adressa pas la parole. C'était très bizarre car il ne passait jamais une occasion de se moquer de moi, surtout lorsque je faisais la vaisselle avec des gants roses. Une fois la vaisselle essuyée et rangée, je m'installai sur mon lit. Couché sur le ventre, les bras croisé et un bon livre, je m'accordais une bonne après midi de repos. Je lisais depuis 5 minutes à peine quand Wufei entra dans ma chambre. Je tournais la tête pour lui demander ce qu'il faisait la quand mon regard se plongea dans le sien. Il était aussi froid et sombre que les ténèbres. Je n'aimais pas son regard. Je n'eu pas le temps de dire ou de faire quoi que se soit qu'il me collait quelque chose sous le nez. Une drôle d'odeur me piquait les yeux et le nez. Peu à peu, je sentis mon corps s'alourdir et s'engourdir. Je réussi avec peine à articuler:
- Qu'est-ce que tu fais, Wufei ?
- Je vais enfin avoir ce que je veux, ton corps.
J'étais pétrifié. Il me voulait ou plutôt il voulait mon corps. Je sentis une main glisser dans mon pantalon pour venir sa course dans mon boxer. Je frissonnais sous ses caresses, sûrement plus de dégoût qu'autre chose. Il retira sa main et m'enleva mon tee-shirt. Je faisais tout ce que je pouvais mais rien ni faisait. Mon corps ne m'obéissait plus. Il se mit en devoir de faire subir le même sort à mon pantalon. Lorsque se fut fait, je le vis se déshabiller juste avant de retirer mon boxer et de se coucher sur moi. Il se mit à m'embrasser le cou, lentement, doucement. Je sentis soudain une vive douleur avant de sentir un liquide chaud couler dans mon cou. Cet enfoiré venait de me mordre à sang. Mon corps frissonnait inlassablement de dégoût et de peur sous ses caresses. Je refoulais mes larmes au plus profond de mon être, jamais je ne montrerais la moindre faiblesse à cet enfoiré. Je lui dis, d'une profonde colère :
- Arrête espèce d'enculé.
- Et non. L'enculé, ici, c'est toi.
Et sur ses mots, il entra en moi sans aucune délicatesse. Je ne voulais pas, j'avais déjà donné. Pourquoi fallait-il que le monde s'acharne sur moi. Il imprégna un mouvement de va et vient à ses hanches, se planquant contre moi à chaque instant, y allant de toute ses forces et de plus en plus fort. Ses moindres gestes me faisaient souffrir, ses ongles s'enfonçant dans ma chaire au niveau de mes hanches déjà plus que mal menée. Je me crispais, ne voulant pas lui donner plus de plaisir en bougeant malgré moi. Pourtant, malgré tout mes efforts, mes hanches suivaient inlassablement son mouvement. Pour la deuxième fois de ma vie j'étais souillé. Je sentis Wufei se cabré, libérant en moi sa semence. Il se retira enfin, mais ce n'était pas pour autant qu'il me laissa. Il me caressait à présent le corps. Il me dégoûtait. Pourquoi m'avait-il fait ça ? J'étais incapable de réagir malgré tous mes efforts. J'arrivai à lui dire :
- Que ce que tu m'as mis sous le nez, je n'arrive plus à bouger ?
- C'est un paralysant. Je pensais bien que tu ne serais pas sage, alors j'ai rusé.
- Espèce d'enfoiré.
J'essayai de me relever mais impossible, je ne pouvais plus faire un seul geste. Mon corps ne m'obéissait plus. Wufei pris une douche et partit ensuite de l'appartement. Il me laissa sur le lit, nu et complètement immobilisé. L'heure passa à une lenteur affligeante. Quelle ne fut pas la peur qui m'envahit de nouveau, lorsque j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir vers 16 h 30. Ma peur s'apaisa légèrement lorsque je reconnu le rire de Quatre. J'essayai de bouger de nouveau mais il n'y avait rien à faire. Qu'allaient-ils penser en me voyant ainsi ? Tant pis, je n'avais pas le choix, je les appelais :
- Quatre…Quatre, aide moi.
Quatre :
Trowa et moi venions de rentrer quand j'entendis Duo m'appeler à l'aide. Sa voix me semblait faible et lointaine, comme si il avait du mal à parler. Je me précipitais, suivis de mon petit ami, dans la chambre de mon ami. Je fus frappé d'horreur en le voyant. Duo était étendu, nu, sur son lit. Apparemment incapable de bouger, il me regardait. Lorsque mon regard plongea dans le sien je me sentis mal. Il y avait tant de souffrance, de détresse et de peur que ça en devenait irréel. Toute cette détresse était facilement comprise, un simple regard sur son corps et l'on devinait ce qui c'était passé. Comme ne pas voir se liquide blanchâtre sur et entre ses fesses. Sa peau, déjà pâle à l'ordinaire avait presque pris une teinte fantomatique tellement Duo avait pâlit. Une fois le choc passé, je m'empressais de le couvrir afin qu'il se sente moi vulnérable. Je me penchais sur lui et lui demanda, d'une voix des plus calme pour ne pas le brusquer :
- Qui a osez te faire ça Duo ?
- C'est cet enculé de Wufei.
J'étais complètement outré par les dire de mon ami. Je savais qu'il ne mentait pas, il ne mentait jamais. Comment avait-il pus faire une chose pareille. Il savait que Duo avait déjà était violé, il savait qu'il était fragile à se niveau, alors comment avait-il osez. Il allait amèrement le regretter. Je posai une main sur le bras de mon ami, c'est alors que je le vis pleuré. Ces petites perles d'eau ne cessaient plus de perler et de couler le long des joues pâles du natté. Il lui avait fallu plus de deux mois pour retrouver un semblant de sourire depuis la première fois. Je soupirai, il me dit, d'une voix complètement brisée par les sanglots :
- Aide moi Quatre, je ne peux plus bougé.
- Je vais aller chercher l'anti-paralysant, je reviens Duo, je te le promets.
Je partis dans la salle de bain et pris l'antidote dans la pharmacie. Je revins ensuite près de mon ami et le fis respirer au col du flacon. Quelques minutes plus tard, les effets du produit se firent ressentir. Duo commençais à remuer légèrement. Une fois totalement libérer de l'emprise du produit, il prit la position d'un fœtus, pleurant silencieusement toute sa détresse. Il me faudrait être très prudent et attentif pour ne pas qu'il recommence comme la dernière fois. Je me penchais sur lui et lui frotta le dos. Il me dit, d'une voix faible et brisée :
- Pourquoi faut-il que ça tombe toujours sur moi ?
- Chut, calme toi Duo.
Le calme de a chambre fut brisé par la sonnerie du Gsm de Duo. Ne réagissant pas, je pris le téléphone et regardais. C'était un message. Regardant l'expéditeur. Il s'agissait d'Heero. Je me tournais vers mon ami et lui dis, en lui tendant le Gsm :
- Duo, c'est un message d'Heero.
Il réagit. Il devait vraiment s'être attaché à lui pour réagir après ce qu'il venait de subir. Je me souviens encore la première fois, ils nous avaient fallut, à Trowa et à moi, plus de trois jours pour qu'il mange et prés de deux semaines pour qu'il sorte de sa chambre. Et je ne me souviens plus du temps qu'ils nous avaient fallu pour le faire redire un simple mot. Prenant son téléphone, il regarda le message. Lorsqu'il eu fini de le lire, il se remit à pleurer. Il me le tendit et me dit :
- Lit.
Ce que je fis. Il disait :
« Salut ma Sylvana, j'ai hâte d'être avec toi, vivement tantôt. Tu me manques, j'espère que tout va bien, moi ça va juste très impatient.
Gros bisous ma belle,
Heero. »
Je ressentais un profond amour entre eux deux. Duo avait vraiment l'air désespérer. Mais pourquoi fallait-il que tous les malheurs de la terre s'abattent sur lui. Tout d'un coup, je sentis une immense colère venant de mon ami le natté. Il se leva, s'habilla en quatrième vitesse et se dirigea vers la porte de l'appartement. Je m'empressais de le rejoindre avant qu'il ne sorte. Je me plaçais devant lui et lui dit :
- Où vas-tu ?
- Laisse moi passé.
- Calme toi et dit moi où tu comptes aller.
- Me calmé, comment veux-tu que je me calme après ce que cet enfoiré ma fait. Attend que je le retrouve, je vais l'envoyer six pied sous terre.
- Ecoute, il va finir par rentré. Toutes ses affaires sont ici.
Il se calma petit à petit. Lorsqu'il était dans un tel état de colère, il était imprévisible. Je vis une larme perler au coin de son yeux droit. Je lui dis, espérant le calmé et surtout le raisonné un minimum pour qu'il ne fasse pas de connerie irréparable :
- Calme toi, pense que tu vas retrouver Heero tantôt.
Je le vis baisser les yeux, cette larme perlant aux coins de ses yeux s'échappa, descendant lentement le long de sa joue pour venir mourir au coin de ses lèvres. Il fini par me dire :
- Je ne vais pas aller le voir.
- Mais pourquoi ?
- Parce que je ne me sent pas bien, je…j'ai…j'ai honte.
- Tu le rendras malheureux si tu ne vas pas le voir, de plus, tu te fais du mal pour rien Duo.
- Je crois que le mieux est de ne plus jamais le revoir.
- Pourquoi ! Tu as besoin de lui et de son amour.
Il avait vraiment l'air désespérer. Je ne savais plus que faite. C'est à se moment que la porte d'entrée s'ouvrit. Wufei entra, sourire aux lèvres. Lorsque Duo le vis, il se jeta sur lui, le ruant de coups. Nous le laissions Duo décharger sa rage et sa colère sur le chinois. Il avait entièrement mérité ce qui lui arrivait. Une fois Wufei incapable de bougé ou de se relever, Duo s'arrêta et se releva, essoufflé. Je sentais en mon ami une envie meurtrière, pourtant, il faisait de son mieux pour ne pas perdre totalement le contrôle de lui-même. Wufei avait le nez et la lèvre en sang. Il devait sûrement avoir une voir deux côtes cassées vus le bruit de craquement entendu quelques instants auparavant. Wufei se mit, à ma plus grande surprise ainsi que celle de mon petit ami et au plus grand malheur de Duo, à rire. Il fini par dire :
- Alors Maxwell, tu as aimé ?
Je retins le natté de justesse, il lui hurla :
- Espèce d'enculé, je vais te tuer.
- Combien de fois t-il te le dire, ici l'enculé c'est toi, tu te souviens ?
Je ne pus plus le retenir. Il se jeta de nouveau sur le chinois. Trowa téléphona à la police pendant que Duo ruer Wufei de coup. Seul, je ne pouvais maîtriser l'américain. Lorsque Trowa raccrocha, il vient m'aider à séparer Duo de Wufei. Ils nous fallu de bonne minutes pour arrivé à un tel miracle. La police arriva ensuite quelques instants après. Je leurs expliquais ce qui c'était passé et Wufei, tombé inconscient sous la violence des coups de Duo, fut emmener et enfermer pour : viole ; violence et détention de produit interdit dans une si forte concentration. Une fois la police sortie, Duo se dirigea vers sa chambre sans dire un seul mot. Je lui demandai :
- Duo, où vas-tu ?
- Dans ma chambre, et j'y reste.
- Ok, je t'appelle pour le souper à 19h et après pour ton rendez-vous avec Heero.
- Non. Je ne mange pas et je ne vais pas voir Heero, je ne me sens pas bien, je préfère rester seul.
- Comme tu veux, mais tu devrais aller le voir, ça te ferait du bien.
- Je ne veux pas qu'il me voie ainsi, je ne veux plus qu'il me voie tout court. Je ne suis plus le même. Tu comprend Quatre, ça fait deux fois que… que je …que l'on me touche, je ne peux plus, je n'en peux plus. J'avais déjà du mal avant avec Heero, alors maintenant…
Je sentais une profonde détresse dans sa voix. Il fallait le rassurer en premier lieu. Je lui dis :
- Ne dis pas ça. Si tu veux, dit lui tout simplement devenir manger avec nous.
- Je ne sais pas si j'aurais le courage de rester Sylvana toute la soirée. Je ne me sens pas capable de rester dans ses bras sans pleurer.
- S'il te plait Duo, cela nous permettra de faire sa connaissance.
- Il me semblait que tu n'appréciais pas Sylvana.
- Ce n'est pas que je ne l'aime pas, c'est juste que tu me donnes l'impression de ne pas être bien quand tu es comme ça.
- Tu te trompes, au moins ainsi j'oublie partiellement offense que l'on a pus me faire.
- Alors qu'attends-tu pour envoyer un message pour qu'il vienne manger. Sylvana est la bien venue à notre table. Tu es notre ami Duo, est quoi qu'il arrive nous sommes là pour toi.
- Merci Quatre, merci du font du cœur.
La réaction de Duo le surpris, il se jeta littéralement dans mes bras. Une fois rassurer, il se précipita dans sa chambre. Il était prés de 20h.
Duo :
J'entrais dans ma chambre, pris mon Gsm et envoyai un message à Heero.
« Coucou bébé. Je ne me sens pas très bien se soir, mais si tu veux tu peux venir soupé chez moi. Répond moi vite, je t'adore.
Biz,
Sylvana. »
Je pris une douche afin de me débarrasser, du moins physiquement, de cette souillure. Je m'habillais ensuite, d'un pantalon noir, pas trop moulant mais très joli et d'une blouse bleue marine très jolie aussi. Je me brossais les cheveux afin de les démêler et de les lisser et me maquillais légèrement. Cela faisait 5 minutes que j'étais près quand l'on toqua à la porte. Je me précipitais vers la porte, encore heureux que j'avais mis des baskets. J'ouvris. Je ne pus m'empêcher de me serrer dans les bras d'Heero lorsqu'il entra. Je croyais qu'il était préférable de m'éloigné de lui, mais je me rendais compte, serrer contre lui, que j'étais bien mieux ainsi, protégé par son amour. Heero était une personne formidable. Je l'embrassais, plus timidement que d'habitude certes mais je l'embrassais tout de même. Il s'en rendit compte mais ne dit rien, se contentant de me serrer un peu plus fort contre lui. Il fini par ce décoller et me dire :
- Salut ma belle .Alors qu'est-ce que tu as ?
- Pas grand-chose, juste un malaise. Mais ça va mieux depuis que je t'ai vu. Allez vient, rentre que je te présente.
Il me suivit main dans la main, je me collais à lui. Mes amis vinrent près de moi. Je fis donc les présentations :
- Heero voici Quatre et Trowa. Trowa, Quatre voici Heero, mon bébé.
- Je suis ravi de faire ta connaissance Heero. Sylvana n'arrête pas de nous parler de toi.
Je le vis sourire. Après avoir pris un apéritif spécialement préparer par Quatre. Je me collais à Heero, déposant ma tête sur son épaule. J'étais apaisé par ses respiration, par son odeur et sa présence. Heero pris la parole :
- Il me semblait que vous étiez quatre à habiter ici. Où est Wufei ?
Je me tendis, agrippant le bras de mon Heero sans vraiment m'en rendre compte. Quatre et Trowa me regardèrent quelque peu anxieux. Je baissais les yeux et dis à Hee-chan :
- Il a était mis en prison pour violence.
Heero :
Vu la tête qu'ils faisaient, il devait y avoir autre chose de bien plus grave. Sylvana avait l'air d'être mal à l'aise. Je passais un bras autour de ses hanches en lui souriant. Elle me rendit mon sourire et m'embrassa. Quatre se leva et, aidé de Trowa, mirent le souper sur la table. Tout se passa bien, c'était vraiment délicieux. Quatre avait préparé du poulet rôti avec de la purée et des épinards. Rien de bien compliqué en sommes. Nous étions, a présent, tout les quatre installer au salon. Sylvana avait posé sa tête sur mes genoux tandis que je lui caressais tendrement ses long et soyeux cheveux. Elle avait même fini par s'endormir. Quatre et Trowa, quand à eux, n'arrêtaient pas de se lancer des petits coups d'œil furtif. Je vis Quatre sourire. Je fini par leur demander :
- Qu'est-ce qui te fait sourire ainsi ?
- Rien, c'est juste que vous étés vraiment trop mignon tous les deux. De plus je suis soulagé de la voir dormir un peu.
- Pourquoi ? Elle ne dort pas ?
- Si mais elle a subit une épreuve très difficile à surmonté, le passé lui est revenu.
- Quelle épreuve ? Quel passé ?
- Elle t'expliquera quand elle sera prête à t'en parler.
- Hum…Ok. Au fait, je peux vous posez une question quelque peu…indiscrète.
- Oui vas y, je t'en prie.
- Vous…Vous êtes ensemble tous les deux ?
- Oui. Pourquoi, ça te dérange.
Quatre était plutôt gêner de la réaction de Trowa. Tandis que celui-ci me parlait sur un ton de défi. Un ton dur et froid. Je souris et dit :
- Non pas du tout. Je suis heureux pour vous deux, vous êtes des personnes formidables.
Ils me sourirent tout les deux. C'est alors qu'ils s'embrassèrent. Je souris. Ils se séparèrent et Trowa me demanda :
- Pourquoi tu souris ?
- Parce que, depuis le début du repas, vous vous dévorer littéralement des yeux. Si je ne vous avais pas posez cette question, vous seriez toujours entraîne de vous dévorer des yeux sans pour autant pouvoir vous embrassez.
Ils mes sourirent, et s'embrassèrent tout en se caressant mutuellement le dos. Je continuais, pour ma part, à caresser les cheveux du bel ange endormi sur mes jambes. J'aurais tant aimé pouvoir agir de la sorte avec Sylvana. Je l'aimais tant. Je me mis à bailler. Il était prés d'une heure et demi du matin. Je me tournais vers Quatre et Trowa. C'est alors que je vis que Quatre c'était endormi sur l'épaule de Trowa. Je lui sourit et lui dit :
- Bon, je vais vous laissez. J'ai passé une superbe soirée. Merci pour tout.
Je me levais, prenant Sylvana dans mes bras en faisant attention à ne pas la réveiller. Je me tournais ensuite vers mes nouveaux amis afin de leur demander :
- Où est sa chambre, je vais la mettre sur son lit.
- Vient, suit moi.
Je suivis Quatre. Il m'emmena dans un couloir à quatre portes. Une au fond, une à gauche et deux à droite. Il ouvrit celle de gauche et entra. Je le suivis. La pièce était simple mais je ne fis pas attention à la décoration, j'étais bien trop fatigué pour cela. Je déposais mon aimée sur le lit, lui retirais ses baskets et le recouvrit. Je sortis ensuite de la pièce avec Quatre. Nous repartîmes dans le salon où Trowa nous attendait. Je lui dis :
- Merci pour tous. J'espère que l'on se reverra bientôt.
- Nous aussi nous avons hâte de te revoir.
- Bon ben… au revoir.
- Heero ! Je… je peux te demander un service ?
- Oui bien sur, qui a-t-il ?
- Je t'ai dis que Sylvana avait subit une épreuve difficile, elle a subit la même chose dans son passé. Elle a eu beaucoup de mal à s'en remettre alors si tu pouvais lui téléphoner de temps en temps pour lui montrer que tu es là, ce serait vraiment formidable.
- Bien sur Quatre, pas de problème. Je n'ai pas envie de la perdre, je l'aime trop. Je ne sais pas ce que je ferais sans elle.
Il me sourit et, après au revoir avec promesse de se revoir, je rentrais chez moi. Une fois sur place, je me déshabillais et me couchais. Je m'inquiétais pour Sylvana. Que lui était-il arrivé pour que Quatre s'inquiète tant. Je finis par prendre mon Gsm afin de lui envoyer un petit message disant :
« Bonne nuit mon Bébé, fait de beaux rêves et porte toi bien.
Gros bisous,
Heero qui t'adore. »
C'est ainsi que je m'endormis quelques instants plus tard sur le souvenir de ma Sylvana.
Duo :
Je m'étais endormis sur les genoux d'Heero. Sa présence m'apaisait, je me sentais bien près de lui, j'étais en sécurité. Le malaise que j'avais ressentit après que Wufei m'avait fait, c'était petit à petit dissipé grâce à la présence de mon Hee-chan. Je ne sais pas combien de temps passa entra la sensation de protection et de sécurité libérée par Heero et celle de froid, de vide et de peur que je ressentais à présent. Je finis par entrouvrir les yeux ; Je me trouvais dans ma chambre, bien que je sois couvert une horrible sensation de froid me parcourait le corps. Cette sensation était due au fait qu'Heero n'était plus près de moi, je me sentais de nouveau mis à nu. Heero était mon ange, mon protecteur, mon amour. Je me levais. C'est alors que je remarquai que j'étais toujours Sylvana. Je passais donc à la salle de bain afin de me démaquiller, de me tresser les cheveux et de me mettre en boxer. Je retournais ensuite dans ma chambre avec l'intension de me recoucher. Les minutes passèrent et je ne me sentais pas du tout à l'aise. Le fait d'être couché dans mon lit me rappelait ce que le chinois m'avait fait. Je me levais donc pour me diriger, par la suite vers le salon, en ayant, bien entendu, enfiler un tee-shirt. Il était 5h 30 du matin et je me sentais de plus en plus mal. Je savais ce que je pouvais faire pour oublier, provisoirement, cette souillure. Mais aurais-je encore le courage de revenir ? Je ne le savais pas, mais le mal était trop grand pour que je le laisse ainsi. Quatre sera encore furieux contre moi mais tant pis. Je me dirigeais donc vers la cuisine pour y prendre la bouteille de liqueur 43. Je bus une gorgée, le liquide ambré me réchauffait progressivement le corps. J'en rebus donc, encore et encore, partant m'installer dans le divan. Je finis par m'endormir. Quand et comment, je n'en avais aucune idée. Tout ce qui m'entourait était devenu flou, je perdais conscience de temps qui s'écoulaient. J'étais retombé, comme dans le passé, dans mon état second.
