Auteur : Sheina

Origine : Gundam wing.

Couple : 1x2x1, 3x4x3, 5+2 et 5x2.

Genre : Romance/drama.

Note : Petite histoire inventée lors d'un cour très ennuyant.

Disclaimer : Les personnages ne sont malheureusement pas de moi.

Véritable nature.

Chapitre 4 : Intimité et vérité.

Quatre :

Je me réveillais lentement, serré contre mon Trowa. Il était 11h30 et j'étais super heureux. Lorsque Heero était reparti, j'avais eu envie de Trowa. Envie de le sentir en moi, envie de sentir ses mains se promener sur mon corps en de lentes caresses fiévreuses. Et plus que tout, j'avais envie de sentir ses lèvres contre les miennes et sur mon corps. Il avait répondu à ma requête, se pliant à ce que je voulais. Il me caressa le corps, embrassant chaque parcelle de peau. Il avait fini par entrer en moi avec énormément de douceur. Lorsqu'il avait répandu en moi la graine de la vie, j'étais bien plus qu'heureux. Nous nous étions ensuite endormis l'un contre l'autre.

Je me levais, passais à la douche et m'habillais faisant le moins de bruit possible pour laisser Trowa se reposer après l'effort que je lui avais demandé. Je me dirigeais ensuite vers la cuisine. Mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis Duo, endormi sur le divan. Je fus frappé d'horreur lorsque j'aperçu la bouteille de 43, vide. Je savais qu'elle était au trois quart hier car j'en avais servi à Heero et à Duo dans la soirée. Je m'approchais de mon ami en le secouant légèrement et en l'appelant pour le réveiller. Il ne réagissait plus. Je me précipitais vers notre chambre afin de réveiller Trowa pour qu'il m'aide. Il ne me fallu pas longtemps pour arriver et réveiller mon petit ami. Il s'assit sur le lit et me dit :

- Qui a-t-il mon ange ?

- C'est Duo, il a recommencé, la bouteille de 43 est vide.

-Quoi ?

Il se leva et s'habilla en quatrième vitesse avant de me suivre dans le salon. Je fus pris d'un mélange de peur et de soulagement lorsque je ne le vis pas dans le salon. C'est alors que j'entendis la chasse d'eau. Au moins il s'était réveillé, pas comme la dernière fois. Je me dirigeais vers la salle de bain et y entrais, suivis de Trowa. C'est la que je le vis, penché au dessus des toilettes en train de vomir tout ce surplus d'alcool. Je m'approchais, doucement. Il lui arrivait d'être violent lorsqu'il était dans cet état. Il me dit, entre deux hauts le cœur :

- Sors Quatre. Laisse-moi.

- Je vais t'aider Duo. Pourquoi as-tu fais ça ?

- Parce que j'en ai assez, je veux oublier.

De nouveau, l'estomac de Duo rejeta tout cet alcool ingérer quelques heures plus tôt. Je pris un médicament se trouvant dans ma pharmacie tandis que Trowa remplissait un verre d'eau. J'espérais que cela calmerait les soubresauts de l'estomac du natté. Il fallut près de 10 minutes pour qu'il arrive à l'avaler avec un peu d'eau. Malheureusement il ne le garda pas longtemps. Deux minutes à peine, après avoir réussi à lui faire avaler que son estomac protesta et le fit vomir de nouveau. Je désespérais, il ne pourrait rien avaler de plus qu'une gorgée d'eau avant le lendemain. Et encore, après il faudrait le forcer. Tout ceci n'était que le film de la vie de Duo qui recommençait. J'avais l'impression d'être revenu en arrière. Le Gsm de Duo me sortit de mes pensées. Il voulu se lever pour aller le chercher, mais à peine avait-il fait un pas que son estomac le ramenait en arrière, le clouant devant les toilettes. Je soupirais et me tournais pour demander à Trowa :

- Dis Trowa, tu veux bien allez le chercher s'il te plait ?

Il acquiesça avant de se retourner et de sortir de la pièce. Il revint quelques instants après. Il le tendit à Duo et lui dit :

- Tu as deux messages d'Heero.

Il s'empressa de prendre son téléphone pour lire le 1er message. Il sourit faiblement. Je vis que Heero lui souhaitait bonne nuit. Il lut ensuite le second, je le lu en même temps que lui :

« Salut ma belle, je m'inquiète pour toi. J'aimerais te voir tantôt. 17h au parc des cerisiers.

Gros bisous

Heero qui t'adore.

Je vis Duo répondre au message d'une voix tremblante.

« Je suis désolée bébé, je ne me sens vraiment pas bien. Je t'adore et t'envoie un message dès que ça va mieux.

Biz,

Sylvana. »

Duo avait l'air très malheureux de devoir refuser le rendez-vous d' Heero. Il posa son Gsm et essaya de se relever. Il tremblait des pieds à la tête certes, mais il tenait debout. Il se mit devant la pharmacie, en sortit deux gélules et les avalas. Il prit ensuite la direction de sa chambre. Intrigué par son comportement, je le suivi. Il se changeait, enfilant un boxer, un pantalon noir quelque peu moulant ainsi qu'une blouse bordeau. Il défit sa tresse et se tourna pour me faire face.

Duo :

J'étais face à Quatre. Il me regardait, inquiet. Je me sentais mal, très mal. Mais j'avais tellement envie de voir Heero. Je m'avançais vers Quatre. Il me barrais le passage, je lui dis :

- Laisse-moi passer Quatre.

- Où vas-tu ?

- A la salle de bain.

- Tu vas aller voir Heero n'est-ce pas ?

- Oui

- Tu n'es pas en état, de plus, pourquoi lui avoir dit que tu n'étais pas bien si tu voulais tant le voir ?

- Je ne veux pas qu'il me voie dans cet état, mais j'ai tellement envie de le voir. Tu comprends ?

- Oui, je te comprends. Tu l'aimes énormément, n'est-ce pas ? Ecoute Duo, tu n'es pas en état de sortir. Reposes-toi, tu le verras demain, je dirais au patron que tu ne sais pas venir car tu es malade.

-Merci de tout cœur Quatre.

Je me déshabillais de nouveau et me couchais. Pourtant je me relevais après quelques secondes à peine. Quatre me dit :

- Qui a-t-il Duo ?

- Je n'arrive pas à rester ici, je…je peux aller dans votre chambre ?

- Bien sur, va dans notre lit. Je vais prévenir Trowa et ensuite je t'apporte un somnifère.

- Merci pour tout Quatre.

Je me dirigeais donc vers la chambre de mes amis pour m'installer dans leur lit. Quatre arriva quelques instants plus tard avec un verre d'eau et un médicament. Il me le tendit, je le pris aussitôt. Quatre sortit de la chambre, me laissant dans le calme. Il ne fallut pas longtemps au médicament pour faire son effet. Je ne tardai pas à tomber dans un sommeil sans rêve.

Quatre :

J'espérais que Duo puisse se reposer un peu. Il n'était vraiment pas bien. Je m'assis dans le divan, rejoint par Trowa quelques instants plus tard. Il était midi et demi, mais ce que nous venions de voir nous avait coupé l'appétit. Je décidais de prendre le téléphone afin de prévenir le patron du bar où nous devions aller le lendemain. Après quelques sonneries :

- Allo…

- Bonjour monsieur, je suis Quatre Raberba Winner. Je voulais vous prévenir que nous ne serions que deux demain.

- Et comment cela se fait-il ?

- L'un d'entre nous est parti et il ne reviendra plus, tandis que mon ami Duo est malade. Il doit donc rester au chaud. Nous serons donc deux. Trowa effectuera sa démonstration de tir à l'arc comme prévu tandis que moi je jouerais du violon.

- Et vous ne pouvez pas faire le spectacle de vos amis ?

- Non, je suis désolé mais seul Duo sait manier une faux. Le spectacle du Shinigami devra donc être reporté.

- Très bien, merci de m'avoir prévenu.

- De rien et encore désolé.

- Ce n'est rien mon garçon.

Je raccrochais, posant le téléphone sur la table du salon et ma tête sur les jambes de Trowa. Le temps passa sans trop de problème. Le seul incident notable fut le souper complètement carbonisé. Je m'inquiétais tellement pour Duo que je n'avais fait attention. Trowa commanda donc des pizzas. Lorsque nous partîmes nous coucher, vers 10h15, Duo dormait toujours. Nous nous installâmes dans le lit de Duo. En effet nous avions tous des lits de deux personnes au cas où nous emmenions des personnes à dormir à la maison. Le lendemain, vers 8h, je me levai, me douchais et m'habillais. Trowa, quant à lui, était déjà lavé et habillé. Il préparait à présent les déjeuners. Je m'assis, il en fit de même. Après un copieux déjeuner nous partîmes pour le bar du soleil levant. Il était 9 h et nous avions pris notre matériel avec nous, laissant Duo dormir tranquillement.

Duo :

Je commençais à émerger doucement, le somnifère ne devait sûrement plus agir. Bien que je sois couvert, j'avais froid. Un coup d'œil au réveil au réveil m'indiqua que mes amis devaient être partis puisqu'il était quand même 10h10. Je n'étais pas assurer de me savoir seul dans l'appartement. Je me levais et pris une douche bien chaude afin de me détendre un peu. Au passage, je pris mon gsm. Quatre avait en la présence d'esprit de le mettre sur la table de nuit afin que je ne passe pas plusieurs heures à le chercher partout. En le prenant je vis que j'avais deux appelles en absences et trois messages. Il y en avait un de Quatre et les deux autres étaient de mon Heero. Par contre seul Heero m'avait appelé. Je commençai par lire le message de Quatre :

« Salut Dudule. J'espère que tu vas mieux. On pense fort à toi.

Quatre et Trowa. »

Je souris, ils étaient de véritables amis. Je regardais ensuite le premier message envoyé par mon Hee-chan.

« Bonjour ma belle. J'espère que tout va bien, tu n'as pas répondu à mes appels, je m'inquiète pour toi.

Heero qui t'adore. »

Il était adorable. Je regardais ensuite le second message.

« Il faut que je te voie ma Sylvana. Je m'inquiète. Tu ne réponds ni à mes appels, ni à mes messages. Que se passe-t-il ? J'espère qu'il ne sait rien passé de grave.

Heero. »

Il fallait que je le voie pour le rassurer. Bien que je ne sois pas encore au meilleur de ma forme, je décidais d'aller jusque chez lui. Je m'habillais donc : d'un string rouge, d'un pantalon noir moulant, d'un soutient gorge rembourré et d'un pull noir moulant. Je passais à la salle de bain pour me sécher les cheveux, les brosser, et pour me maquiller légèrement. Une fois ceci fait, je mis des baskets et sortis, fermant la porte à clef derrière moi. Le chemin jusque chez Heero fut très pénible, car long et lent. La chaleur de ce mois de juillet me faisait tourner la tête. Je fus heureux d'arriver à destination. Je sonnais et attendais. La voix de mon Hee-chan se fit entendre. Il disait qu'il arrivait. Quelques instants après, la porte s'ouvrit. Je souris.

Heero :

L'on sonna. Je me précipitais pour ouvrir. J'étais simplement vêtu d'une serviette qui s'enroulait autour de ma taille, et une autre sur mes cheveux. C'était Sylvana, elle me souriait, pourtant elle semblait faible. J'étais heureux de la voir, je m'inquiétais beaucoup pour elle, bien que je savais…. Je la fis entrer et l'emmenai dans le salon. Lorsque l'on s'y trouva, je lui dis:

- Assieds-toi, tu veux quelque chose à boire ?

- Rien merci. Tu ferais bien de t'habiller Hee-chan, tu vas attraper froid.

- Pourquoi ? Ça te gêne ?

Je m'approchais de ma Sylvana, me penchant sur elle en déposant, de chaque côté de sa tête mes mains. Je glissais également un genou entre ses cuisses. Je la sentais troublée. Une délicieuse couleur rouge vint colorer ses joues quelques peu pâles. Je déposais un tendre baiser sur ses lèvres. Je m'écartais ensuite d'elle et montais immédiatement dans ma chambre afin de m'habiller.

Duo :

J'étais vraiment troublé par ce qu'Heero venait de faire. J'avais envie de lui, mais comment faire. Je décidais de lui avouer. Il était tant qu'il sache. De plus, s'il me rejetait je pourrais toujours mettre fin à mes jours. Je n'aurais plus de souffrance à supporter. Il y avait bien longtemps que je devais mourir. Pourquoi ces médecins m'avaient-ils ramené ? Pour connaître Heero ? Si c'était cela je les en remerciais de toute mon âme, du moins s'il m'acceptait tel que j'étais. Je pris mon courage à deux mains pour me lever et me diriger vers la chambre. Je toquais et entrais. Il était torse nu et me regardait quelque peu étonné. Je refermais la porte avant de m'avancer vers lui, tête baisée. Je lui dis, d'une voix très féminine :

- J'ai certaines choses à te dire Heero.

- Ca à avoir avec ce qui s'est passé dans ton passé et l'épreuve dont Quatre m'a parlé ?

- Oui, j'ai… j'ai été …

Heero s'approcha de moi et me prit dans ses bras avant de me dire :

- Que t'a t'on fait ma belle ?

Je me mis à trembler, refoulant mes larmes. Je fini par dire :

- J'ai été violée 2 fois. Une fois par Wufei. C'est pour cela qu'il est en prison à l'heure qu'il est.

- et l'autre ?

Il me serra un peu plus fort contre lui. Je le sentais nerveux, pourtant il se montrait calme et bienveillant. Je déposais ma tête sur son torse, laissant librement couler toutes mes larmes de peine et de détresse. Je fini par lui dire :

- Mon ancien petit ami, Thomas. Il n'a pas aimé ce que je lui ai dit. Il m'a quitté et le lendemain, il est revenu vers moi avec trois de ses amis. Ils ont tous… tous voulu…

J'étais incapable de finir ma phrase. Heero tremblait, il avait clairement compris ce que je voulais lui dire. Il me serra doucement dans ses bras, puis me dit :

- Merci de me faire confiance, mais pourquoi me dis-tu cela maintenant ?

- Parce que je t'aime plus que tout et je voulais que tu saches que je …n'étais …plus pur.

- Je t'aime Sylvana, et quoi qu'on t'ait fait ou quoi que tu aies fait ne changera rien aux sentiments que j'éprouve pour toi.

Je me serais contre lui. Je l'aimais plus que tout, mais il fallait encore que je lui dise ma véritable nature. Je décidais donc de profiter de ce moment de confession pour lui dire :

- Je…j'ai encore quelque chose à te dire.

Sa réaction me surpris. Il me dit, en posant un doigt sur mes lèvres et, par la suite, m'embrassant :

- Chut…

Il m'embrassa, me poussant sur le lit. Il commença à me caresser le corps, insistant sur les points les plus sensible de mon corps, tel que le cou, la chute des reins et les fesses. Je frissonnais sous les moins expertes de mon amour. Sa langue caressait mes lèvres, J'entrouvris la bouche, répondant ainsi à son appel. Il se mit à caresser ma langue de la sienne. Je sentis l'une de ses mains se glisser dans mon pantalon. Il réussit à enlever mes baskets en les poussant avec ses pieds. Mes chaussettes avaient également pris le même chemin. Sa main descendait de plus en plus pour finir par arriver sur mes fesses. Il décolla ses lèvres quelques secondes pour reprendre son souffle. Il me sourit et dit :

- C'est super sexy d'avoir mis un string ma Sylvana.

Je rougis. Qu'allait-il dire lorsqu'il découvrira que sa Sylvana était en fait un garçon ? Je profitais de la liberté de mes lèvres pour lui dire :

- Heero, il faut absolument que je te dise que je …

De nouveau, il m'empêcha de finir ma phrase en me bâillonnant de ses lèvres. Sa main se rapprochait, à présent, dangereusement de mon entre jambe. Lorsque sa main s'y posa, j'étais prêt à faire une crise cardiaque. Heero s'arrêta et retira sa main en s'écartant légèrement. J'étais sûr d'être aussi rouge que la plus belle des pivoines. Je lui dis, gêné et sans changer ma voix :

- J'ai voulu te le dire mais tu ne m'en à pas laissé le temps.

Il me sourit, plongeant son regard dans le mien. Qu'allait-il faire ? Pourquoi souriait-il ? A ma grande surprise, il m'embrassa de nouveau, faisant comme si tout était normal. Comme si rien ne s'était passé. Je fondais littéralement sous ses baisers et ses caresses. Il finit par me susurrer :

- Je savais qui tu étais Duo.

J'étais plus qu'étonné. Malgré mes précautions, il avait quand même découvert la vérité sur mon identité. Je lui dis, étonné et très troublé :

- Et depuis quand le sais-tu ?

- Ce qui m'a mis la puce à l'oreille c'est notre rencontre lors de ton spectacle au bar de la place. Le fait que tu n'arrêtes pas de me fixer, le fait que je te trouble au point de blesser ce pauvre Trowa. Mais surtout, ce sont tes yeux et tes cheveux ainsi que cette flamme de jalousie qui dansait dans ton regard lorsque ces filles me tournaient autour.

- Désolé, j'aurais dû te le dire plus tôt mais j'avais peur que tu ne me rejettes. Mais j'étais surtout horrifié à l'idée que tu puisses faire comme Thomas.

- C'est donc cela. Tu avais avoué à Thomas que tu étais un garçon.

- Oui. Et lorsqu'il m'a entraîné de force et violé, à la suite de ses copains, il m'a dit : « C'est tout ce que tu mérites sale PD. »

- Je ne suis pas comme eux. C'est vrai, qu'au début, c'était Sylvana qui m'attirait. Mais peu à peu, je me disais qu'il y avait quelque chose d'autre. Tu étais différente de toutes ces autres filles, c'est pour cela que j'ai commencé à t'aimer plus que sincèrement. Et quand j'ai découvert la vérité, cela ne m'a pas choqué, cela a juste répondu à toutes ces questions silencieuses que je me posais.

Je n'eu pas le temps de répliquer que, déjà, il emprisonnait mes lèvres des siennes. Il se remit à me caresser le corps tout en me déshabillant. J'en fis de même. Nous étions tout deux presque nus. Hee-chan vêtu d'un simple boxer et moi de mon string. Il le fit glisser lentement afin d'amplifier, au maximum, mon plaisir. Je rejetais la tête en arrière. Plus Heero me caressait et plus mon désir s'amplifiait. Tous mes noirs souvenirs partirent en fumée dès cet instant. Il n'y avait plus place que pour ce corps chaud serré contre le mien. Je fis glisser le boxer de mon futur amant. Il se mit sur moi, me caressant, j'écartais lentement les jambes. Je n'étais pas très à l'aise vu ce qui m'était arrivé par deux fois. Lorsqu'il se glissa en moi, je fermais les yeux et serrai la main qui s'était glissée dans la mienne dans un geste de réconfort. Ce n'est que lorsqu'il commença à se mouvoir en moi que, peu à peu et sous l'effet du plaisir, je me détendis. Le plaisir embrassa mon corps, mon cœur et mon âme. Heero finit par se libérer en moi, rejetant la tête en arrière en laissant échapper un pur cri de plaisir qui se confondit avec le mien. Il libéra mon intimité pour se coucher sur moi. Il me susurra à l'oreille :

- J'en veux plus Duo.

Je souris, je l'aimais tant que je pourrais sans aucun regret lui donné ma propre vie. Je le relevais. Nous étions, à présent en position assise. Heero assis sur mes cuisses. Je l'embrassais et me recouchais. Me callant dans les oreillers. Heero décolla ses hanches quelques secondes de mon corps. C'est alors que, à mon tour, je pris possession de son intimité. Plus je me mouvais en Hee-chan, et plus nos plaisirs grandissaient. Lorsque je me sentis le summum du plaisir approcher, j'accélérai le mouvement. C'est alors que je me libérai en lui. Heero hurlant mon prénom, sa chaire se resserrant autour de moi en de purs spasmes de plaisir. Totalement épuisé mais comblé, Heero vint se coucher à mes côtés. Il nous couvrit et se blottit contre moi. Je lui murmurais :

- Merci pour tout Hee-chan. Tu es un ange. Mon ange.

- Hum…

Il frotta sa tête contre mon torse, se serrant encore plus contre moi. Je souris et me laissais emporter dans un sommeil plus que mérité.

Heero :

Duo ne tarda pas à s'endormir. Il faut dire qu'il ne devait pas avoir dormi beaucoup ces derniers temps, de plus je venais de lui demander un effort non négligeable. Je ne tardais pas à m'endormir à mon tour. Rejoignant mon amant dans les bras délicieusement ouverts de Morphée.

Quatre :

Il était 17h 25 et, Trowa et moi, rejoignions enfin notre foyer. La journée avait était des plus fatigantes vu que nous avions dû faire deux fois plus de spectacles que prévus. J'ouvris la porte et me laissai littéralement tomber sur le canapé. Trowa ferma la porte et me rejoignit. Après quelques instants, il prit la parole :

- Où est Duo ?

- Je ne sais pas. Il est peut-être dans notre chambre.

Je me levais afin de faire le tour du logement. Je fis les chambres et la salle de bain. Personne. Je revins au salon et dis ;

- Il n'est nul part !

Trowa se leva, s'approcha et me dit :

- Calmes-toi, il ne doit pas être bien loin. Nous n'avons qu'à aller voir chez Heero.

-D'accord.

Nous partîmes donc en direction de chez Heero, encore heureux que nous lui avions demandé son adresse. La température était plus clémente maintenant. Le chemin se fit donc en vitesse. Une fois devant le studio de notre ami, je sonnais. Quelques minutes après l'on entendit des bruits de pas précipités. La porte s'ouvrit sur un spectacle que je ne croyais pas possible.

Duo :

J'étais serré contre mon amour. Le bonheur que je ressentais en cet instant était immense. Pourtant, cet instant de pur bonheur fut brisé par la sonnette de la porte. Heero dormait encore. Je me levais donc et me mis à chercher quelque chose à enfiler. Le problème était que j'étais venu en string. Il m'était donc impossible de l'enfiler pour aller ouvrir. Heero me dit, d'une voix empli d'une immense paresse :

- Regarde dans le tiroir de la table de nuit.

Je fis ce qu'il me dit. J'ouvris donc le tiroir pour y trouver des boxers. J'en pris et noir et l'enfilai avant de me précipité pour allé ouvrir la porte. Je me frottais les yeux d'une main tout en ouvrant la porte de l'autre. Je restai stupéfait en voyant mes deux amis me regarder d'un air très, mais alors très, étonné. Je m'empressais de prendre la parole :

- Je peux tout vous expliquer.

Quatre et Trowa me sourirent. C'est alors que j'entendis une voix emplie de sommeil me dire :

- Alors bébé, c'est qui ?

Je n'eu le temps de rien dire que, déjà, mes amis entraient. Quatre nous dit :

- Salut Heero. Je vois que vous êtes ensembles, Sylvana et toi.

- Non Quatre, je ne suis pas avec Sylvana.

Je lançais un regard empli de tristesse à Heero. Après ce que nous avions fait, il disait que nous n'étions pas ensembles. J'aurais dû me douter que s'était encore une ruse pour m'humilier. Il vint se coller à moi et dit à Quatre, tout en me caressant le dos :

- Je suis avec Duo. Laisse Sylvana hors de tout cela.

La vague de tristesse s'envola immédiatement, remplacée par un immense bonheur. Je ne pu m'empêcher d'embrasser celui que j'aimais du plus profond de mon âme. Il était réellement différent des autres. Nous prîmes le chemin du salon. Heero, déjà habillé, servait à boire à nos amis pendant que je m'habillais dans notre chambre. Je redescendis donc une dizaine de minutes après leur arrivée, habillé d'un tee-shirt noir et d'un pantalon de jogging pris dans l'armoire de mon petit ami. J'avais également refais ma natte. C'était légèrement pus pratique pour contrôler cette cascade de cheveux. Une fois dans le salon, je m'installai dans le divan aux côtés d'Hee-chan. Il me sourit, prit ma tresse entre ses doigts et dit :

- Pourquoi as-tu refais ta natte ?

- C'est plus pratique.

- Peut-être mais je préfère quand tu les lâches.

- Pourquoi ?

- C'est bien mieux pour les caresser.

Heero :

Je l'embrassais. Nous discutâmes pendant un long moment. Vers 19h30 l'estomac du natté réclama quelque chose à manger. Quatre prit alors la parole :

- Et si nous allions manger ? Après nous rentrerons tous à la maison. J'ai bien dis tous, ce qui veux dire que ça te concerne aussi Heero.

- Merci Quatre.

- C'est nous qui te remercions pour ce que tu as fait pour Duo.

- Mais je n'ai rien fait de spécial.

- Bien au contraire. Vu la tenue dans laquelle Duo est venu nous ouvrir, je suis sur que tu lui as rendu confiance en lui.

- Quatre a raison. Tu as fait beaucoup pour moi. Quant tu as dis que tu n'étais pas avec Sylvana, je n'ai pas tout de suite compris. J'ai été très triste. J'ai eu l'impression d'être, une nouvelle fois, trahi. Je t'aime Heero, et pour toi, je ferais n'importe quoi.

- moi aussi je t'aime Duo.

J'embrassais mon amour quand l'estomac de celui-ci mit fin au baiser en nous rappelant qu'il était tant d'aller manger quelque chose. Je me levai donc, suivi par les autres. Quatre nous invita tous au restaurant pour fêter notre relation. Le repas fut délicieux. Une fois fini, nous rentrâmes tous dans leur appartement. Trowa décida de mettre un film. Ce n'est que vers 1h20 du matin que nous partîmes nous coucher. Et c'est dans les bras de celui que j'aimais que je fini par m'endormir, bercé par sa respiration et enivré par le parfum de lavande de ses cheveux.

Fin

Yami Sheina