Ce n'est pas tout à fait une suite mais je garde le même fil conducteur...

Cet OS est la version texte d'un rpg fait avec Crystal D'Avalon sur SlashBoulevard.

Crys' dnas le rôle de Charlie

Moi dans le rôle de Blaise.

J'ai un peu modifié le contenu, gomen ma belle!

J'espère que cet OS vous plaira autant que le premier!

Sur ce,

Bonne Lecture

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La douche:

Les vacances de Pâques sont déjà là.

Il n'a pas vu le temps passé entre les cours, Voldemort, ses compagnons de maison et son petit ami devenu professeur de Soins aux créatures magiques à la suite de la mort d'Hagrid.

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Il est revenu au Terrier avec lui mais ses journées sont loin d'être de tout repos.

Les foyers de combats sont de plus en plus nombreux, obligeant les plus jeunes à se joindre aux Aurors.

Toute bonne âme est la bienvenue pour aider à endiguer cette guerre sans fin.

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Cette journée n'a pas échappé à la règle, il a dû se battre sur le chemin de Traverse alors qu'il cherchait un présent pour son ami Draco dont c'est bientôt l'anniversaire.

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Il se sent sale, couvert d'un sang qui n'est pas le sien malgré les quelques coupures qui ornent sa peau ambrée.

Il est seul, ma maison encore vide de ses occupants.

Comme l'indique l'horloge magique de la cuisine, Arthur est encore au bureau, Molly est au Manoir Black, réunion de l'Ordre oblige, accompagnée de ses fils Bill, les jumeaux et Charlie.

Et Ron et Ginny n'ont pas eu le droit de sortir de Poudlard, sécurité du Survivant.

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Surtout, il est crevé.

Son seul souhait, dans l'immédiat, est une bonne douche et un sommeil sans rêve.

Il ne se sent pas le courage d'attendre son aimé.

En puisant dans ses dernières forces, il monte péniblement les marches qui le sépare de son eden.

Il attrape un caleçon propre et file dans la salle de bain.

D'un coup de baguette, il allume une petite bougie, trop mal aux yeux pour la lumière trop vive du plafonier.

Une fois l'eau réglée à la bonne température, il se glisse sous le jet brûlant avec un soupir de délice.

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Il a réussi à s'éclipser de cette réunion qui n'en finit pas.

L'Ordre ne sait plus où donner de la baguette, les combats s'intensifient et Harry n'est pas encore prêt à affronter le Lord Noir.

Mais pour le moment, il s'en fout un peu.

Il est tard et il sait que son compagnon doit être déjà couché ou du moins il l'espère, il a su ce soir qu'il avait été pris dans une escarmouche dont il était sorti indemne.

Merlin soit loué.

Toutes les lumières du Terrier sont éteintes mais il l'appelle doucement alors qu'il va de la cuisine au salon avant de monter à l'étage.

Malgré sa raison, son coeur aurait aimé qu'il soit encore réveillé, juste pour se rassurer.

Ses pas le traînent vers la chambre mais un bruit d'eau qui coule attire son attention.

Discrètement, il ouvre la porte de la salle de bain.

Ses yeux mettent quelques secondes à s'habituer à la pénombre.

Et ce qu'il voit soulage son coeur.

Sans quitter des yeux le corps qui se meut sous l'eau, il se déshabille à son tour et entre dans la cabine.

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Il sursaute violement quand deux bras l'entourent possessivement.

Il est tellement HS qu'il ne l'a pas senti venir.

Il se tourne vers l'intrus et l'acceuille d'un tendre baiser.

Avec ravissement, il se coule tout contre lui.

La chaleur de ce corps contre lui éveillent ses sens plus si fatigués.

Ses lèvres trouvent très vite le chemin de sa peau et sa langue lèchent avec envie les fines gouttes d'eau qui dévalent le torse puissant.

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Son chaton l'amuse, lui qui est si pudique, si réservé quand il s'agit de démonstration amoureuse.

Le rouquin soupire doucement sous l'assaut, se faisant crème pour le félin affamé.

Il aime être son centre d'attention et ses mains le lui font savoir en glissant lentement le long de son échine.

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Etant plus petit que son amant, il se hisse sur la pointe des pieds, ses mains posées sur les larges épaules, sa bouche à présent occuper à dévorer paresseusement le cou de sa victime consentante.

Il y laisse une petite marque violacée avant de remonter la mâchoire pour redessiner ses lèvres pâles d'un petit boût de langue mutine.

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Il oublie que le jeune homme entre ses bras est, avant tout, un serpentard et se laisse aller au jeu de son amoureux.

Il sait pourtant qu'il le fera supplier s'il se laisse avoir mais par les temps qui courent, il préfère profiter de chaque instant qu'il lui est donné et il subit chaque caresse avec un délice sans fin.

D'un geste brusque, il attrape entre ses lèvres la langue joueuse, l'entraînant dans un long et langoureux baiser.

La tendresse commence à devenir fièvre et ses mains sagement posées sur les hanches ambrées le rapproche un peu plus de son propre corps.

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Un soupir d'aise s'élève.

Entre ses bras, il oublie le monde qui les entoure et qui les blesse.

Une petite bulle de bonheur qui l'aide à oublier ses propres blessures trop récentes.

Mais l'heure n'est pas aux regrets et il se serre un peu plus contre lui, comprimant contre sa cuisse son désir naissant.

Un râle s'échappe.

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Il n'est pas le seul à sentir monter la chaleur et le sentir contre sa cuisse ne fait qu'augmenter sa propre envie.

Il se déplace légèrement, glissant sa jambe entre les siennes, lui faisant comprendre qu'ils sont deux à avoir le corps et le coeur qui frissonnent.

Un gémissement rauque meurt contre une oreille attentive.

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La danse commence.

Un doux sourire fleurit sur un visage doré tandis que les doigts agiles courent sur une peau opaline dévoilée.

Il aime sentir les muscles joués sous ses mains taquines tandis que les yeux clairs s'assombrissent de passion.

Il aime les mains qui se crispent sur ses hanches fines avant de partir à l'aventure sur les sentiers de son propre corps.

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Il redécouvre avec le même plaisir chaque courbe de ce corps qu'il aime tant.

Les plats et les méplats de ce dos si élancé, griffant doucement les reins avant de descendre un peu plus bas.

De la paume, il jouit de la douceur de ces fesses si ... parfaites.

Etrangement rondes et rebondies pour un homme mais leur fermeté ne peut le faire douter et il ne l'en apprécie que plus.

Il s'émerveille un peu plus à chaque fois de cette parfaite beauté androgyne.

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Le ronronnement se fait plus rauque.

Il tend son corps vers les mains qui le détaillent, qui le soumettent à l'envie d'un autre.

Cela ne l'en excite que plus. Il tremble sous la domination de ce corps puissant, volontairement soumis à son coeur.

Ses yeux se posent sur la large cicatrice qui lui barre la poitrine.

Un éclair de tristesse passe dans ses orbes de saphir tandis qu'il caresse du boût des doigts, ce témoin de l'immense attachement du rouquin pour lui.

Il pose ses lèvres dessus, cherchant à exorciser sa peur de le voir disparaître un jour.

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Il n'aime pas vraiment quand son jeune amant réagi ainsi mais le laisse faire sans rien dire.

Il ne comprend pas vraiment pourquoi mais il sait qu'il en a besoin.

Un élan de tendresse le prend et il ressert son étreinte sur lui.

Merlin qu'il l'aime.

Lentement, il prend son visage en coupe et le remonte vers lui. Il encre son regard dans le sien avant de déposer ses lèvres sur chaque parcelle de cette peau si douce.

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La passion reprend doucement ses droits sur le couple enlacé.

Le jeune homme se laisse enivrer par les baisers enfièvrés.

Alors il oublie le cicatrice-souvenir et laisse ses mains voguer sur le corps si tentant de son amant.

La fatigue est depuis longtemps oubliée et le chaton se fait loup.

Il caresse avec une langueur traîtresse l'abdomen si bien dessiné, griffant ça et là, la peau tendre de l'aîne, ignorant à dessin le sexe tendu contre le sien.

Le jeune amant soumis redevient, l'espace d'un instant, le serpentard indomptable.

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Jeu de mains...

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Le jeu de coeur devient jeu de corps.

Au premier qui cédera la première parole, la première supplique.

Généralement, le rouquin se fait docile et accepte sa défaite la tête haute avant de prendre ce corps réclamé haut et fort.

Mais ce soir, il veut entendre la voix chaude de son amant le supplier de le faire sien.

Il veut veut voir ses yeux si bleus devenir noirs d'un désir mal contenu.

Il veut sentir sa passion à même la peau.

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La langue suit la trace des mains, léchant, suçant, mordillant la peau rendue sensible par ses premiers attouchements.

Il s'agenouille à ses pieds alors qu'il sent le sexe quémandeur lui effleurer la joue.

Il continue de l'ignorer, soufflant sur la peau humide de la cuisse avant d'y poser ses lèvres gonflées par son propre désir.

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Mais le rouquin ne le laisse par finir ce qu'il a commencé et le redresse brusquement.

Il sourit de lire l'incompréhension dans ses yeux et l'embrasse délicatement avant de se laisser tomber à ses pieds.

Ils sont seuls ce soir, il le fera hurler!

Et avant que le brun ne puisse esquisser un seul geste, sa lague s'aventure sur le gland gonflé, le nettoyant de la semence qui y perle.

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Un gémissment mal retenu filtre à ses lèvres et ses jambes commençent à trembler alors qu'une bouche humide s'empare de sa verge, suçotant le boût avec une langueur toute calculée.

Il se maintient comme il peut contre la paroi gelée de la douche, augmentant, par contraste, le volcan qui s'éveille en son ventre.

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L'arroseur arrosé.

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Il se délecte des efforts de son amant pour ne pas se laisser aller à manifester son plaisir alors que sa langue roule et se déroule sur toute la longueur de sa hampe dressée.

Il sent contre son palais, le battement effreiné de son coeur, rythme furieux qu'il retient d'une pression de la main à la base du sexe frustré.

Les gémissements deviennent plus rauques, plus sauvages alors qu'il intensifie ses va-et-viens.

Son amant a voulu joué...

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Il s'accroche du mieux qu'il peut à lui, ses jambes ne le supportant plus.

Des étoiles dansent devant ses yeux et un grognement de frustration passe la barrière de ses lèvres quand son amant délaisse sournoisement son membre qui ne demande que l'assouvissement, râle étouffé par des lèvres possessives et sauvages.

Son corps est tendu à craquer alors qu'il ne le touche plus.

Le souffle court, il niche son visage dans le creux de son cou.

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" Viens... S'il te plaît..."

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Charlie accuse le coup de cette voix trop sensuel pour son propre bien.

Il jouit avec délice de l'abandon volontaire de son amour, le corps tremblant tout contre lui, s'accrochent désesperement pour ne pas tomber, pour ne pas sombrer dans la mer houleuse de ses propres sensations.

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" Demande...encore..."

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Blaise se mord la lèvre.

Il sait qu'il n'aura rien s'il ne dit rien.

Il lui fait vivre le même supplice quand c'est lui qui a le dessus sur le rouquin.

Il frémit contre lui...

Se soumettre à sa volonté a vraiment un goût d'interdit érotique dans sa bouche...

Mais il ne rendra pas les armes si facilement.

Ses hanches ondulent contre les siennes alors qu'il murmure d'une voix sucrée...

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" Charlie... S'il te plait... Prends moi..."

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Il ancre ses iris noirs de désir dans celles de son vis-à-vis devenues bleu nuit.

Il se recule, se tourne et cambre son corps vers lui...

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" Maintenant..."

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Son sang ne fait qu'un tour et il doit se brider pour ne pas lui faire subir les derniers outrages avec violence.

Malgré tout, il prend un malin plaisir à le faire languir et assène avec une force contenue une gifle sur ce fessier qui le tente.

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" AHAHAHAhahaha..."

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Et sans préparation aucune, il s'insinue lentement en lui.

Il ne s'arrête qu'une fois entièrement en lui, se mordant violement la lèvre pour se forcer au calme.

Par Merlin qu'il est étroit...

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La gifle sur sa peau tendue a exacerbé ses sens et sa respiration se bloque alors qu'il le sent le pénetrer trop doucement.

Il se laisse quelques secondes pour endiguer la puissante vague de plaisir qu'a provoqué la douleur avant d'onduler du bassin.

Il en veut plus, beaucoup plus.

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Il oublie tout scrupule et ressort lentement avant de revenir avec plus de puissance.

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" AHAHahahahhummmmmm..."

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Rudement, il attrape ses hanches et ramène son corps vers lui quand il assène un deuxième coup avec plus de force, touchant de plein fouet la prostate de son amant.

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" CA... En...encore...!"

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Il rejette sa tête en arrière à chaque coup de butoir, hurlant son plaisir à chaque fois.

Jamais il ne l'a pris ainsi. Il le sait un peu sauvage, il sent aussi qu'il se retient à chaque fois mais là, les grognements bestiaux qui coulent à même sa peau tandis qu'il maltraite son corps, attisent le feux aux creux de ses reins.

Très fort.

Entre chaque râle, il murmure son prénom comme pour ravager les dernières barrières qui retiennent l'instinct purement animal de son amant.

Il aime très très fort ce côté qu'il ne lui connaissait pas.

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Il grogne durement alors que la voix chaude de Blaise le rend fou.

D'une main, il attrape le menton du tentateur et dévore ses lèvres pour le faire taire.

De l'autre, il prend le sexe gonflé, lui imprimant un ample mouvement de va-et-viens en complète dissonance avec le déferlement qu'il impose rudement à son cul.

Il se laisse porter par ce violent corps à corps, sauvage jusqu'à sa façon de mordre son épaule, à sa manière de le tenir étroitement serré contre lui, obligeant le jeune homme à se mettre sur la pointe des pieds pour le satisfaire.

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Il n'en peut plus.

C'est fort.

Trop fort.

Trop...

Il hurle à pleins poumons l'orgasme qui le terrasse.

Il halète très fort alors que, dans un dernier assaut plus profond, Charlie le rejoint en feulant son prénom.

Ils s'affaissent ensemble n'ayant plus la force de se soutenir l'un l'autre.

Dans un dernier murmure de conscience, une douce brise souffle à son oreille.

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" Je t'aime..."

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Le soleil chatouille de longs cils noirs.

Blaise ouvre difficilement un oeil.

Par Merlin, ses muscles se rappellent douloureusement à lui et son feesier lui hurle de rester allongé sur le côté.

Le souvenir de la nuit précédente s'impose à son esprit brumeux.

Sa peau doit avoir pris une jolie teinte carmine alors que les images défilent dans sa tête.

Un sourire joue sur ses lèvres.

La prochaine fois, ce sera dans un lit, le réveil n'en sera que meilleur.

Et malgré les vives protestations de son corps endolori, il se tourne vers l'objet de ses pensées matinales et se boudine contre lui.

Un bras vient enserrer sa taille fine.

Par Merlin qu'il l'aime SON Griffondor!

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Il y en aura sûrement d'autres, j'adore ce couple!

J'attend vos avis avec impatience.

Kisu.

Noan