Disclaimer : L'Univers de Harry Potter ne m'appartient pas (malheureusement) sauf certains personnages et l'histoire que j'ai complètement remasterisé. Je ne touche aucun bénéfice de l'écriture de cette histoire, sauf bien entendu, la satisfaction de lire vos reviews.
Note d'auteure importante : pour comprendre ce qui va suivre, je vous conseille fortement de lire d'abord ma fanfiction Mon Sauveur, ainsi que Ce que l'on devient, qui sont la base de ce recueil. Ici, vous allez retrouver tous les « moments forts » des personnages, qu'ils aient été principaux ou secondaires, que ce soit triste, émouvant ou juste du bonheur. Si vous décidez de lire ceci avant l'histoire de base, et que vous ne comprenez pas, tant pis pour vous. Je vous souhaite une bonne lecture, en espérant que cela vous plaise… Je tiens à préciser aussi que les OS ne seront pas forcément très longues, car ce sont juste des petits moments de vie et qu'elles seront publiées dans l'ordre chronologique. Néanmoins, pour vous éviter de vous embrouiller dans la chronologie, je mettrais des dates… ENJOY ! Bye !
Jusqu'à ce que la mort nous sépare
Ça y était.
C'était le grand jour.
Cléo Nicolaï allait épouser Balthazar Duchannes.
Ils avaient décidé de faire ça en Grèce, sur la terre natale de la jeune femme. La cérémonie devait avoir lieu sur la plage.
Balthazar avait quitté Beauxbâtons l'année dernière et Cléo avait été diplômée en juin.
L'été était à son apogée en ce 1er aout 1953 et le soleil brillait avec force.
Ce mariage était le début d'une nouvelle vie pour la jeune femme.
Depuis ce jour où Balthazar l'avait retrouvé dans cette salle de classe vide, entrain de pleurer à cause des rumeurs stupides la concernant, Cléo avait l'impression de vivre un rêve éveillé.
Durant les deux années qui avaient suivi, il avait pris soin d'elle et avait tenu toutes les promesses qui lui avaient faites jusqu'à présent.
Cléo avait passé la matinée à se préparer pour ce jour qu'elle imaginait depuis deux ans.
Le jour où elle allait devenir Madame Duchannes.
Ses longs cheveux blonds lui tombaient jusqu'à la taille, une couronne de fleurs de câpriers ornait son crâne, ses yeux étaient légèrement maquillés et elle avait recouvert ses lèvres d'un rouge à lèvres rose.
Sa robe de mariée était la robe de ses rêves. Les bretelles épousaient la forme délicate de ses épaules, le décolleté montait jusqu'en dessous des clavicules, le haut moulait sa poitrine, une ceinture lui entourait le ventre et la jupe s'évasait autour de ses hanches pour se terminer en une petite traine. Ses pieds étaient nus en dessous.
Alors que Cléo regardait les vagues s'écraser sur le sable, depuis une petite tente installée pour qu'elle puisse se préparer en toute intimité, elle sentit deux mains lui enserrer la taille. Elle sursauta et se retourna pour voir Balthazar qui l'admirait, ses yeux brillants.
- Qu'est ce que tu fais là ?! s'exclama – t – elle. Tu ne dois pas être là ! Le marié ne doit pas voir la mariée avant la cérémonie ! Ça porte malheur !
- C'est une vieille superstition. Il ne fallait pas que les mariés se voient lors d'un mariage arrangé pour qu'ils ne changent pas d'avis avant le grand moment.
- Balthazar…
- Je ne changerai pas d'avis. Même pour tout l'or du monde. (Il lui caressa le visage). Même si tu portais un sac en toile de jute. (Cléo rit et nicha sa joue dans sa paume). Tu es magnifique.
- Tu es très beau aussi.
Sa robe de sorcier lui allait à merveille. Il semblait plus grand et plus imposant. Il n'avait que dix neuf ans, mais il ressemblait à un homme dans la force de l'âge. Ses cheveux châtains étaient en arrière et une petite mèche rebelle lui tombait sur le front malgré tout, ses yeux bleus semblant encore plus grands et saisissants.
Alors qu'ils se regardaient dans les yeux, subjugués par la présence de l'autre, Sélina, la mère de Cléo, arriva et se figea en les voyant tous les deux.
- Vous ne pouvez vraiment pas faire les choses correctement tous les deux ?
- Désolé Madame Nicolaï, dit le jeune homme avec l'air tout sauf désolé. Je n'ai pas pu résister.
- Vous allez passer le reste de votre vie ensemble. Vous pouvez bien patienter encore quelques minutes. (Voyant que Balthazar de bougeait pas, Madame Nicolaï agita les mains pour le chasser). Allez filez jeune homme ! Je dois parler à ma fille quelques minutes.
- Comme il sied à Mes Dames.
Balthazar fit une petite courbette qui fit glousser Cléo et sourire Sélina. Quand il eut disparu parmi les invités, Madame Nicolaï enroula les cheveux de sa fille entre ses doigts avant de les lisser à nouveau.
- M'en voulez vous ? demanda Cléo.
- T'en vouloir pour quoi ?
- De partir…
- Tu es une adulte dorénavant… Tu dois vivre ta vie.
- Vous pourriez venir avec nous. Je suis sûre que l'Angleterre vous plaira.
- La Grèce est ma maison Cléo. Je n'ai pas ma place en Angleterre. Tout comme la tienne n'est plus à mes côtés. Dans quelques instants, tu vas épouser un homme qui t'a promis la vie dont tu as toujours rêvé. Et dont j'ai toujours rêvé pour toi. Il est temps que tu voles de tes propres ailes. (Madame Nicolaï embrassa sa fille sur le front). Je suis fière de toi. Tout comme ton père l'aurait été.
- Non. Père aurait détesté Balthazar.
- C'est vrai, rit Sélina. Mais uniquement parce qu'il lui ravissait sa petite fille. (Elle lui attrapa les mains et les serra). Allez ma fille. Il est temps.
Cléo prit une grande inspiration et glissa son bras sous celui que sa mère lui tendait.
Ce serait elle son témoin, celle qui la mènerait jusqu'à son futur époux, qui jurerait de protéger et de veiller sur leur union.
Elles sortirent de la tente et marchèrent sur le sable.
Cléo pouvait voir les invités debout, alignés devant les chaises.
Ses orteils s'enfonçaient doucement dans le sable, sa traine glissant derrière elle.
Balthazar se tenait au bout de cette allée, aux côtés du sorcier de cérémonie, qui allait les unir pour la vie.
Elle pensait qu'elle serait effrayée, en plus d'être nerveuse. Après tout, elle allait jurer fidélité et amour pour toute sa vie. Mais en faite, elle n'avait jamais été aussi sereine de toute sa vie. Cléo était sûre d'elle, sûre de lui, sûre de leur choix. Ils étaient fait l'un pour l'autre.
Arrivée devant Balthazar, la jeune femme laissa sa mère poser sa main dans celle de son fiancé et la cérémonie commença.
Durant tout le discours du sorcier de cérémonie, ce fut comme si elle était dans du coton.
Tout ce qu'elle voyait, c'était l'homme qu'elle aimait.
Tout ce qu'elle entendant, c'était les battements de son propre cœur.
Tout ce qu'elle sentait, c'était leurs peaux l'une contre l'autre.
Ils se sourirent et elle eut l'impression que la gravité changea.
- Cléo Nicolaï, dit le sorcier de cérémonie, la ramenant à la réalité. Est ce que vous accepter de vous unir à cet homme, de l'aimer, de le chérir et de lui jurer fidélité jusqu'à la fin de votre vie ?
- Oui, dit elle d'une voix forte.
- Balthazar Duchannes. Est ce que vous accepter de vous unir de cette femme, de l'aimer, de la chérir, de la protéger et de lui jurer fidélité jusqu'à la fin de vos jours ?
- Oui.
- Les témoins, jurez vous de protéger cette union, de la faire prospérer et de la faire durer ?
- Oui, dirent les deux témoins d'une même voix.
- Par les pouvoirs que l'on m'a conféré, je vous déclare Mari et Femme.
Les applaudissements explosèrent autour d'eux et Cléo vit Balthazar se pencher vers elle. La jeune femme ne put s'empêcher de sourire quand elle sentit ses lèvres se poser contre les siennes.
- Je t'aime, murmura – t – il pour qu'elle soit la seule à l'entendre.
- Je t'aime aussi.
- Pour toujours.
- Et à jamais.
Quand ils se tournèrent vers leurs invités, Cléo était certaine d'une chose.
Ils s'aimeraient.
-ooOoo-
Le 31 aout 1992…
Cela faisait dix ans que Balthazar Duchannes était mort, durant cette tragique Bataille contre Lord Voldemort et qui avait tant couté pour leur famille.
Cléo avait du mal à se dire que cela faisait une décennie qu'elle vivait sans lui, elle qui l'avait à ses côtés depuis ses seize ans.
Il n'y avait qu'une chose qui arrivait à la tirer de son lit trop froid le matin…
Ou plutôt, neuf choses… Ses petits enfants.
Sans eux, il y aurait déjà eu longtemps qu'elle serait partie rejoindre son mari.
Bien sur, elle avait également ses enfants. Mais ces derniers étaient grands maintenant. Ils étaient adultes, étaient parents pour la plupart. Ils n'avaient plus besoin d'elle…
Mais elle aimait tellement ses petits enfants, et elle voulait tellement les voir grandir. Qu'ils soient de son sang ou de son cœur, elle les aimait tous.
Alors qu'elle se relevait après avoir déposé un bouquet de roses rouges et blanches, Cléo entendit un petit reniflement dans son dos. En tournant légèrement la tête, elle aperçut une petite elfe toute ridée, qui s'essuyait le nez avec un petit mouchoir blanc, vêtue d'une robe noire.
Cléo avait rendu sa liberté à l'elfe qui avait servi de nourrice à leurs enfants, juste après la mort de son époux, mais Twelvy avait refusé de partir. Elle était libre, mais elle ne voulait pas laisser toute seule la sorcière qui l'avait si bien traitée toutes ses années. Alors Cléo l'avait gardé auprès d'elle…
Elle en était heureuse…
La solitude lui pesait moins avec Twelvy à ses côtés.
- Venez Madame Cléo, murmura la petite elfe. Rentrons à la maison maintenant. Les enfants ne vont pas tarder à arriver pour leur dernière journée de vacances.
- Tu as raison Twelvy. (Elle jeta un dernier regard à la stèle). Allons voir nos petits monstres.
Cléo ne s'était pas trompée, ce jour là, sur la plage grecque, le jour de leur mariage.
Balthazar et elle avaient été heureux et ils avaient eu huit magnifiques enfants.
Ils s'étaient aimés chaque jour un peu plus.
Jusqu'à ce que la mort les sépare.
Et même au delà.
Date du mariage : 01/08/1953
Note de l'auteure : OS terminée ! Elle est plutôt courte, mais voilà.
Jusqu'à ce que la mort nous sépare pour le mariage de Balthazar et Cléo.
J'espère que cela vous a plus…
Je vous dis à très vite pour la prochaine…
N'hésitez pas à laisser une review pour donner votre avis !
Bye
Prochaine OS : Théophile Balthazar Duchannes
