Disclaimer :L'Univers de Harry Potter ne m'appartient pas (malheureusement) sauf certains personnages et l'histoire que j'ai complètement remasterisé. Je ne touche aucun bénéfice de l'écriture de cette histoire, sauf bien entendu, la satisfaction de lire vos reviews.
Note d'auteure importante : pour comprendre ce qui va suivre, je vous conseille fortement de lire d'abord ma fanfiction Mon Sauveur, ainsi que Ce que l'on devient, qui sont la base de ce recueil. Ici, vous allez retrouver tous les « moments forts » des personnages, qu'ils aient été principaux ou secondaires, que ce soit triste, émouvant ou juste du bonheur. Si vous décidez de lire ceci avant l'histoire de base, et que vous ne comprenez pas, tant pis pour vous. Je vous souhaite une bonne lecture, en espérant que cela vous plaise… Je tiens à préciser aussi que les OS ne seront pas forcément très longues, car ce sont juste des petits moments de vie et qu'elles seront publiées dans l'ordre chronologique. Néanmoins, pour vous éviter de vous embrouiller dans la chronologie, je mettrais des dates… ENJOY ! Bye !
Katell Cléo Duchannes
Il faisait une chaleur étouffante en ce 3 aout 1956.
Londres enregistrait des températures en hausse, prédisant un été indien pour les mois à venir et un canicule de tous les diables pour le reste de l'été.
Cléo Nicolaï Duchannes avait franchement du mal à tenir la distance avec cette chaleur. Elle ne comptait pas le nombre de parents affolés qui avaient débarqué à St Mangouste parce que leurs petits ne semblaient pas aller bien. Les pauvres enfants souffraient de la chaleur autant que les adultes et elle les renvoyait le plus souvent avec l'instruction de veiller à bien les hydrater.
Elle avait elle même hâte de rentrer chez elle pour retrouver son mari et son fils.
Balthazar et elle avaient pris une semaine de congés en même temps, dans l'optique d'emmener leur petit garçon en Grèce. Théophile allait fêter son premier anniversaire le lendemain et Cléo avait du mal à réaliser qu'il avait déjà un an. Le temps semblait avoir filé à toute vitesse et elle ne s'en était pas rendue compte.
Théophile était un bébé adorable, qui avait très rapidement fait ses nuits. La jeune maman avait pu reprendre le travail très vite et s'était empressée de rattraper le retard accumulé. Elle venait d'obtenir son diplôme en médicomagie et avait tout de suite était intégrée au service de gynécomagie et obstétricomagie, à sa plus grande joie.
Alors qu'elle finissait de rédiger un rapport dans la salle de repos, le Dr Patterson entra et leva les yeux au ciel en la voyant.
- Vous êtes encore ici Cléo ? Je croyais vous avoir dit de rentrer chez vous depuis plusieurs heures déjà !
- Je le sais bien Docteur, mais je voulais terminer de faire mes rapports avant de partir en vacances.
- Vous en faites trop ma petite. Vous allez vous user la santé.
- Très bien, capitula la jeune femme en riant. Vous avez gagné, je rentre chez moi.
- Ne vous inquiétez pas pour la petite Melody Coulson, je m'occupe de terminer le rapport.
- Merci beaucoup.
Alors qu'elle se levait, elle fut trop rapide et fut prise d'un vertige. Elle se serrait probablement cassé la figure si son mentor ne lui avait pas saisi le bras pour la garder sur ses pieds.
- Et bien ! s'exclama le Dr Patterson. Qu'est ce que je vous disais ? Ca va ?
- Oui. Rien qu'un petit vertige en me levant trop vite.
- Ce n'est pas votre premier vertige ces derniers temps Cléo. (Il examina son visage et lui palpa la gorge). D'autres faits sortant de l'ordinaire ?
- De la fatigue, mais pas beaucoup plus que d'habitude. Et quelques nausées, mais très dispersées.
- Quel âge à votre fils ?
- Euh… Il aura un an demain, répondit elle, surprise du changement brusque de sujet.
- Avez vous fait un test de grossesse dernièrement ?
- Un test de grossesse ? Non, je n'avais aucune raison d'en faire un.
- Nausées, vertiges, fatigue. Vous conviendrez que ce sont des symptômes d'une grossesse.
- Je n'ai pas eu ses symptômes lors de ma grossesse pour Théophile. Et je vous rappelle que je fais le même métier que vous. (Elle sourit). Je sais reconnaître les signes de grossesse.
- Alors faites moi plaisir et faites en un. (Il sortit une fiole de sa blouse et la posa sur la table à côté d'eux) Comme ça, nous serons sûrs.
Cléo leva les yeux au ciel mais se saisit malgré tout de la fiole en se rasseyant. Elle avala la potion et grimaça au gout aigre. Le Dr Patterson posa sa baguette sur son avant bras et gloussa quand une petite lumière rose vacillante apparut.
- Vous êtes enceinte ma petite Cléo.
Et bien ça pour une surprise !
-ooOoo-
Balthazar Duchannes regarda l'horloge se trouvant dans le salon pour ce qui lui sembla la centième fois.
Cléo aurait du rentrer depuis presque une heure maintenant, mais elle n'était toujours pas là et il commençait à se faire du souci.
Il était assis à même le sol, un œil toujours posé sur Théophile qui faisait le tour de la pièce à quatre pattes. Depuis qu'il avait découvert cette nouvelle manière de se déplacer, le petit garnement s'en donnait à cœur joie. Il avait commencé à se mettre debout en s'appuyant contre les meubles et Cléo était persuadée qu'il ne tarderait plus à marcher.
Le jeune père était persuadé que le jour où cela arriverait, ils passeraient plus de temps à courir derrière leur fils qu'à faire quoi que ce soit d'autre.
Il ne put s'empêcher de soupirer de soulagement en voyant sa femme pénétrer dans leur jardin, sa robe d'été bleue flottant dans la légère brise rafraichissante du soir. Ses cheveux blonds étaient remontés en un chignon flou et la transpiration collait quelques petites mèches rebelles dans son cou.
L'Auror avait toujours trouvé son épouse magnifique. Mais depuis qu'elle était devenue mère, elle semblait littéralement rayonner.
Il attrapa son fils pour le hisser contre son torse et s'avança dans l'entrée pour accueillir Cléo.
Balthazar savait qu'elle était heureuse à l'idée de fêter le premier anniversaire de leur fils et de retourner en Grèce, mais il ne s'attendait malgré tout pas à la voir rentrer avec un immense sourire, ni à ce qu'elle l'embrasse comme si elle ne l'avait pas vu depuis des jours.
Non qu'il ne s'en plaigne, bien au contraire.
Par contre, Théophile ne sembla pas apprécier que sa mère ne l'ait pas embrassé le premier en arrivant, car il se mit à gigoter entre les bras de son père. Dès que Cléo recula, il tendit ses petites mains potelées vers elle et elle l'attrapa, couvrant son visage de baisers.
Balthazar sourit.
- Et bien ! On dirait que tu es contente de rentrer.
- J'ai passé une excellente journée. Et je suis heureuse d'emmener Théophile en Grèce. J'ai tellement hâte qu'il découvre mon pays.
- La soirée se passa dans une ambiance excellente.
La jeune femme rit franchement quand, en donnant son bain au bambin, Balthazar se retrouva trempé de la tête au pied, puis elle enfila son petit body au bébé pour le mettre au lit pendant que le jeune homme allait enfiler une tenue sèche.
Une fois certains que Théophile dormait à poings fermés dans sa chambre, ils se retranchèrent dans la leur pour finir la soirée en amoureux.
Appuyé contre la tête de leur lit, Balthazar observait sa femme qui se préparait pour aller se coucher, le tout en chantonnant.
La dernière fois qu'elle avait fait ça, c'était quand elle attendait leur fils.
- Tu es enceinte, dit il.
Cléo sursauta et se tourna vers lui, les yeux écarquillés.
Ses cheveux tombaient comme un voile jusqu'au milieu de son dos. Elle les avait fait couper peu après son accouchement, les portant beaucoup plus court que durant son adolescence, mais son mari la trouvait toujours aussi belle. La bretelle de sa chemise de nuit blanche était tombée de son épaule, et quand elle le regardait comme cela, tournée de trois quarts vers lui, Balthazar tombait encore un peu plus amoureux.
- Qu'est ce que tu viens de dire ? murmura – t – elle.
- Tu es enceinte, affirma – t – il.
- Qu'est ce qui te faire croire cela ?
- Tu chantonnes. Les seules fois où tu as fais, c'était quand tu étais enceinte de Théophile.
- Je chantonne tout le temps.
- Non.
- Si.
- Non Cléo. Tu ne chantonnes JAMAIS. Même quand tu entends une chanson que tu aimes à la radio. Tu ne le faisais que durant ta grossesse. (Il sourit en voyant qu'elle réfléchissait). De combien ?
- Deux mois. (Elle s'approcha du lit et s'allongea sur lui) Je l'ai appris cet après midi.
- Tu es heureuse ?
- Plus que jamais. Et toi ?
- Toujours quand je suis à tes côtés.
- Tu ne trouves pas que c'est trop rapproché ?
- Avoir des enfants avec toi n'est jamais trop rapproché. (Cléo gloussa en l'embrassant) Je t'aime.
- Je t'aime aussi.
Balthazar l'embrassa et enroula ses bras autour d'elle avant de la faire rouler sous lui, la faisant glousser un peu plus.
Elle était la femme de sa vie.
Elle lui avait donné un fils et ils allaient avoir un deuxième enfant.
Il était l'homme le plus heureux sur cette terre.
-ooOoo-
Au quatrième mois, ils apprirent qu'ils attendaient une petite fille.
Balthazar espérait qu'elle ressemblerait à sa mère.
Cette grossesse fut plus compliquée que celle de Théophile.
Au cinquième mois, Cléo eut des contractions et le Dr Patterson l'obligea à rester au lit le temps de la fin de sa grossesse, avec l'ordre de rester au calme et de ne pas faire d'effort.
La jeune femme eut du mal à rester tranquille et son mari dut même la menacer de l'attacher à ce maudit lit si elle ne faisait pas plus attention.
L'Auror s'occupa de tout comme un chef.
Il prépara la chambre, commanda tout le matériel nécessaire, constitua le sac pour la maternité et appliqua même du vernis sur les ongles de pieds de Cléo quand celle ci pleura qu'elle ne pouvait plus le faire toute seule.
Au sixième mois, ils décidèrent de l'appeler Katell. Un prénom original pour leur petite princesse.
Au huitième mois, la jeune femme saigna.
Prit de panique, Balthazar la conduisit en urgence à l'hôpital, où le Dr Patterson fut obligé de procéder à l'accouchement.
Katell était née avec un mois d'avance, le 1 février 1957.
Elle resta une semaine en couveuse, ses parents se relayant à son chevet.
Théophile, par encore âgé de deux ans et commençant tout juste à bredouiller quelques mots, adorait coller son nez à la couveuse pour observer sa petite sœur bouger.
Quand les médicomages furent certains que leur petite fille ne risquait plus rien, ils purent enfin la ramener chez eux.
Et Cléo ne fut jamais autant heureuse qu'en entendant sa fille hurler au milieu de la nuit, la forçant à se lever pour la nourrir.
Elle était plus heureuse que jamais, en réalité.
Date de l'annonce : 03/08/1956
Date de naissance de Katell Cléo Duchannes : 01/02/1957
Note de l'auteure : et voilà ! OS n°4 terminée !
Un peu de Katell, la Duchannes dont j'ai le moins parlé dans mes fanfictions.
Je vous laisse avec le prochain titre, ainsi que l'étymologie des noms de Katell et en vous disant à très vite !
N'hésitez pas à laisser une review !
Bye !
Petite info étymologique : Katell vient du grec « Aikaterinê » qui signifie « Pur ». On peut également le traduire par « Celle qui s'interroge ».
Cléo vient du grec « Kleopatra ». « Kleos » signifie « Gloire » et « Pater » signifie « Père ».
Prochaine OS : Philomena Selina Duchannes
