Disclaimer :L'Univers de Harry Potter ne m'appartient pas (malheureusement) sauf certains personnages et l'histoire que j'ai complètement remasterisé. Je ne touche aucun bénéfice de l'écriture de cette histoire, sauf bien entendu, la satisfaction de lire vos reviews.

Note d'auteure importante :pour comprendre ce qui va suivre, je vous conseille fortement de lire d'abord ma fanfiction Mon Sauveur, ainsi que Ce que l'on devient, qui sont la base de ce recueil. Ici, vous allez retrouver tous les « moments forts » des personnages, qu'ils aient été principaux ou secondaires, que ce soit triste, émouvant ou juste du bonheur. Si vous décidez de lire ceci avant l'histoire de base, et que vous ne comprenez pas, tant pis pour vous. Je vous souhaite une bonne lecture, en espérant que cela vous plaiseJe tiens à préciser aussi que les OS ne seront pas forcément très longues, car ce sont juste des petits moments de vie et qu'elles seront publiées dans l'ordre chronologique. Néanmoins, pour vous éviter de vous embrouiller dans la chronologie, je mettrais des datesENJOY ! Bye !


Le Trio d'Or

Harry Potter était un petit garçon qui avait toujours eu l'impression que sa vie ne l'avait pas épargné, et cela depuis son plus jeune âge.

Il ne se souvenait pas très bien de cette époque parce qu'il n'était encore qu'un bébé, mais il avait entendu assez d'histoires pour savoir qu'il avait joué un rôle très important dans la fin de la guerre.

Lui, Drago Malefoy et Juliette Black.

Il adorait ses deux amis, et tout comme lui, ils ressentaient le poids de ces surnoms qu'on leur avait donné depuis toujours.

Le Survivant.

Le Renié.

La Marcheuse de Rêves.

C'était toujours comme ça que les gens les appelaient dès qu'ils avaient confirmation de leur identité. Comme s'ils ne se réduisaient qu'à ces surnoms qui avaient porté la mort et la douleur dans leur famille.

C'était pour cela que pour ce premier jour d'école, Harry se tenait tout prêt de Ronald Weasley, son autre meilleur ami, qui se tenait entre lui et Drago.

Ils avaient onze ans tous les trois et ils allaient faire leur première rentrée à Poudlard aujourd'hui. C'était un événement important dans la vie de tout jeune sorcier qui se respecte et Harry était mort de trouille.

Il remarqua que Drago s'éloignait pour aller rejoindre les jumeaux Thompson Black, qui allaient entrer en deuxième année à Serpentard. Harry serait bien allé à leur rencontre également, mais il sentait la panique lui obstruer la gorge et l'empêchait de respirer correctement. Le jeune garçon sursauta quand une main se posa sur son épaule et il leva les yeux pour voir son père qui lui souriait.

Harry adorait son père. James Potter était littéralement son modèle sur terre et pas uniquement sur le plan mental. Le garçon n'était jamais aussi fier que quand quelqu'un disait qu'il ressemblait comme deux gouttes d'eau à son père.

En croisant le regard chocolat de son père, Harry sentit la panique refluer doucement mais il ne se sentait toujours pas très bien. Son malaise s'éloigna totalement quand son parrain, Sirius Black, lui sourit en disant :

- Allez viens, mini Cornedrue, nous avons quelque chose pour toi.

Suivant son père et son parrain, ils se mirent à l'abri derrière un pilier où les attendait déjà Remus Lupin, le troisième membre du petit groupe d'amis qui s'était fait appelé les Maraudeurs du temps de leurs péripéties à Poudlard. Tous les enfants de leur entourage adoraient écouter les récits des aventures de ce groupe d'amis si soudés qu'ils avaient bravé une multitude d'interdits, même s'ils soupçonnaient tous que ces histoires étaient racontées en cachette des épouses des fameux Maraudeurs. Lily Evans Potter, la mère de Harry, et Kenji Duchannes Black, la mère de Juliette, ne voulaient pas qu'ils donnent de mauvaises idées à leurs progénitures.

James s'accroupit devant son fils pendant que Remus s'assurait qu'aucune mère inquiète ne les surprenne.

- Nous avons quelque chose pour toi, mon grand, dit Sirius avec une petite pointe d'excitation dans la voix. C'est un objet extrêmement précieux, dont tu ne devras divulguer l'existence à personne, hormis à ceux en qui tu as le plus confiance.

- Qu'est ce que c'est ? demanda Harry, toute panique oubliée et tout aussi excité que son parrain.

- C'est quelque chose que nous avons fabriqué nous, à l'époque où nous n'étions encore que des élèves, lui apprit son père. Quand nous avons terminé l'école, nous l'avons gardé en prévision de ce jour.

- Ce jour ?

- Le jour où le premier enfant des Maraudeurs ferait sa toute première rentrée, lui dit Remus en faisant jouer ses sourcils.

- C'est toi, Harry, l'ainé de nos enfants, c'est donc à toi que revient le premier honneur, continua Sirius.

- Quand tu quitteras l'école, tu devras transmettre cet objet à Juliette et Ashley en leur expliquant ce que nous allons t'expliquer aujourd'hui, pour qu'elles le transmettent à leur tour, lui expliqua son père. Tu en seras capable ?

- Bien sur !

- Alors voilà. (James glissa sa main sous sa cape et en sortit un morceau de parchemin usé qui semblait menacer de s'effriter au moindre mouvement brusque). Harry, en ce grand jour du 1erseptembre 1991, nous, les Maraudeurs, te confions notre bien le plus précieux. (Il posa le parchemin sur les mains tendues de son fils). La Carte des Maraudeurs.

- La Carte des Maraudeurs ? Vraiment ?!

- Oui. Mais attention, tu ne peux la lire qu'en utilisant la bonne formule et tu ne dois jamais oublier de la refermant quand tu as terminé pour que personne ayant de mauvaises intentions ne puisse l'utiliser pour des raisons néfastes, l'avertit Remus en fronçant les sourcils. Tu te souviens des formules.

- Je jure solennellement que mes attentions sont mauvaiseset Méfaits accomplis.

- C'est parfait.

- Par Merlin, Lily et Kenji se sont aperçus de notre disparition, dit Sirius en écarquillant les yeux.

- Patmol et moi allons les occuper pendant que tu termines, Cornedrue, ajouta Remus en entrainant le parrain de Harry par le bras.

- Mon grand, j'ai un autre présent pour toi, dit James. Un présent qui se transmet de génération en génération dans notre famille depuis des centaines d'années. (Harry se redressa légèrement et en prenant son air le plus sérieux). Tu pourras le prêter à tes amis, mais tu ne dois jamais le perdre. C'est un héritage de notre famille. A partir du moment où il sera en ta possession, tu pourras en faire ce que tu voudras. Mais tu devras le remettre à Grace.

- Parce que c'est un héritage des Potter.

- Exactement. (Il rétrécit le paquet avant de le glisser dans la poche de la cape de Harry). Elle reprendra sa taille originale quand tu seras à l'école. Et ne parle jamais à ta mère de ce que je viens de te dire.

- Un secret de Maraudeur.

- Exactement. (James passa ses doigts dans les cheveux totalement ébouriffés de son fils). Je suis très fier de toi, Harry. Tu es un garçon très courageux, et je sais que tu feras de grandes choses dans ta vie.

- Merci, Papa.

Se laissant aller à l'émotion, James prit son fils dans ses bras et le serra contre lui. Du coin de l'œil, il vit Lily s'approcher. Ses amis avaient réussi à la retenir suffisamment longtemps pour qu'il ait le temps de transmettre les objets des Maraudeurs, mais personne ne pouvait retenir Lily Evans indéfiniment. La jeune femme les regarda en souriant.

James se trouvait un peu idiot d'être aussi affecté par le départ de Harry. Après tout, Grace était encore avec eux pour six ans, et leur fils reviendrait les voir pendant les vacances. Mais le départ pour Poudlard représentait un grand pas dans la vie d'un jeune sorcier et le Maraudeur avait l'impression que c'était encore hier qu'il entendait son fils pousser son premier cri pour la première fois.

Alors que onze heures approchait à grands pas, il relâcha son fils et plongea ses yeux dans ceux aussi verts que des émeraudes de Harry, qu'il avait hérité de sa mère.

- Va embrasser ta mère.

Redevenant ce petit garçon qui aimait sa mère par dessus tout, Harry se précipita vers Lily pour la prendre dans ses bras et alors qu'elle serait leur fils contre elle, James réalisa que sa femme était aussi bouleversée que lui, même si elle le cachait mieux. Elle tenta vainement de le coiffer correctement en retenant ses larmes.

- Ne fais pas trop de bêtises surtout et écris nous souvent.

- C'est promis, Maman.

- Je t'aime très fort, mon cœur.

- Je t'aime aussi.

Le signal du départ du train se fit entendre et Lily le poussa en direction du train où Ron et Drago l'attendaient déjà. Il s'empressa de les rejoindre et se pencha à une fenêtre aux côtés du blond pour leur faire de grands signes d'au revoir.

Et alors que le train s'ébranlait et se mettait en marche, James s'approcha de Sirius et Remus qui tenaient leurs filles respectives contre eux. Alors que Sirius levait une main pour saluer son filleul, Juliette lui échappa. Le temps que Patmol réagisse, la fillette s'était mise à courir le long du quai, en tendant une main vers Harry et Drago. Ayant reprit ses esprits en premier, James se mit à courir derrière elle, qu'il rattrapa alors que le quai se terminait et que le train s'enfonçait dans la campagne anglaise. Tenant sa filleule contre lui, ils continuèrent à agiter le bras jusqu'à la fumée des cheminées de la locomotive disparaisse et que la petite se mette à pleurer à chaudes larmes dans son cou.

Son fils partait pour de nouvelles aventures.

-ooOoo-

Dire que Harry et Drago n'avaient pas été bouleversés de voir Juliette courir le long du quai pour les retenir aurait été un mensonge. Mais le Poudlard Express regorgeait de tant de nouvelles choses que l'excitation finit par prendre le pas sur tout le reste. Alors que le fils Malefoy partait rejoindre Gabriel et Gareth, Harry et Ron s'installèrent dans un compartiment vide. Ils discutaient du dernier match de Quidditch qui avait eu lieu tout récemment quand la porte s'ouvrit brusquement, les faisant sursauter. Ils se tournèrent pour voir une fille de leur âge, ses cheveux bouclés semblant posséder une volonté propre et trainant sa malle derrière elle.

- Est ce que je peux m'asseoir avec vous ? Les autres compartiments sont tous remplis.

- Bien sûr, dit Harry. Laisse nous t'aider avec ta malle.

- Merci.

A eux trois, ils réussirent laborieusement à monter sa malle dans le filet à bagages et se laissèrent tomber sur les banquettes, essoufflés et en sueur. Après plusieurs minutes d'un silence seulement entrecoupé de leurs halètements, la fille reprit la parole.

- Au fait, je m'appelle Hermione Granger.

- Ron Weasley, répondit le rouquin dont la couleur du visage ne semblait pas vouloir revenir à la normale.

- Harry Potter.

- Harry Potter et Ron Weasley ? Je connais vos noms !

- Vraiment ? s'étonna Ron.

- Oui, vraiment !

Les deux garçons se regardèrent en fronçant les sourcils.

Ils étaient amis depuis aussi loin qu'ils pouvaient s'en souvenir et à chaque fois qu'ils se présentaient à de nouveaux enfants, c'était toujours le nom de Harry qui était retenu. Pas celui de Ron.

- J'ai lu tous les livres que j'ai trouvé sur l'histoire de la guerre. Les Weasley et les Potter ont été des résistant de la première heure. Vos parents ont été extrêmement courageux !

Par Merlin, c'était bien la première fois que cela leur arrivait ! Quelqu'un qui parlait d'abord des efforts de guerre de leurs parents plutôt que du rôle que Harry avait pu jouer aux côtés de Drago et Juliette pour mettre fin au règne de terreur de Lord Voldemort.

- Je suis une Née Moldue, continua Hermione qui ne semblait pas avoir remarqué le trouble dans lequel elle avait plongé les deux garçons. Ce qu'ils ont fait pour empêcher ce mage noir de tuer les sorciers comme moi, je trouve ça vraiment très brave.

- Tu…, dit Harry. Tu n'as lu que des choses sur les exploits de nos parents ?

- Oh, j'ai tout lu. Mais je me suis dit que tu devais en avoir assez que les gens te posent des questions sur le rôle que tu avais joué. Et puis, tu étais encore un bébé, tu ne dois pas vraiment t'en souvenir.

- C'est vrai…

- J'ai dis quelque chose qui ne fallait pas ? demanda – t – elle en voyant leur air perdu. Désolée, je dis toujours ce qu'il ne faut pas dire.

- Non, pas du tout, la rassura Ron. C'est juste que tu es la première à réagir de cette façon. D'habitude les gens nous posent pleins de questions auxquelles nous n'avons pas les réponses.

- Les gens sont des idiots, sourit elle. Je ne connais personne ici et je ne connais rien du monde sorcier, hormis ce que j'en ai lu dans les livres. Peut être…peut être pourrions nous devenir amis ?

- Ça serait cool, sourit Harry.

- Super.

C'était ainsi, dans un compartiment du Poudlard Express, alors que rien ne semblait les prédestiner à devenir amis, que les trois enfants qui deviendraient un jour le Trio d'Or, se rencontrèrent.

Date de la rencontre :1/9/1991

Note de l'auteure :Et voilà !

Une version alternative de la rencontre entre Harry/Ron et Hermione, avec une Hermione un petit peu moins hautaine

J'espère que cet OS vous a plu et n'hésitez pas à laisser une petite review dans le cadre prévu à cet effet !

Je vous laisse avec le titre du prochain OS

A très vite

Bye

Prochaine OS :Jace Sirius et Jackson Regulus Potter