Dortoir des Gryffondor : Harry et Ron
- Mais Harry explique moi !
Ron était penché au dessus du lit du brun, il l'avait retrouvé ainsi pleurant toutes les larmes de son corps en ne cessant de murmurer « pourquoi ? ». Si au moins il pouvait lui parler, lui expliquer ce qu'il se passait.
- C'est au sujet de tu-sais-qui ? Questionna le rouquin de plus en plus mal à l'aise.
Harry se redressa subitement, ses yeux verts noyer par une rivière d'eau salée.
- Non Ron ! Rien avoir, c'est à cause de lui…
- Lui qui ? Qui est-ce qui pourrait bien te mettre dans cet état ?
Dortoir des Préfets : Draco et Blaise.
- Potter ! Blaise si tu savais comme je l'aime, je l'aime à en mourir Blaise.
Non, Draco lui faisait une blague, il refusait de croire ça, comment diable le garçon le plus prisé de cette école avait pu tomber amoureux d'une larve telle que Potter.
- Mais vous vous détestez, tu le détestes !
- Non je l'aime !
- Mais comment c'est arrivé ?
Dortoir des Gryffondor : Harry et Ron.
- Parce que tu crois que l'amour ça s'explique Ron ?
- Oui bien sûre mais tu t'en est bien rendu compte à un moment ?
- Oui tout à l'heure, il me faisait du rentre dedans…
Le rouquin écarquilla les yeux, essayant de faire semblant de ne pas avoir entendu cette dernière phrase.
- Non, au sens figuré du thème, dit-il en s'essuyant les dernières larmes qui sortaient de ses prunelles émeraude, et puis j'ai plongé mon regard dans le sien et j'ai su.
Son meilleur ami soupira de soulagement, les fesses du Vainqueur étaient donc intactes.
Dortoir des préfets : Draco et Blaise
- De toutes façons jamais il ne pourra aimer quelqu'un comme moi.
- Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- Bordel Blaise ! Je te parle de Potter là, monsieur je suis aussi saint que le saint des saints !
- Ecoute Drago je ne pourrais pas te conseiller sur ce point là, toi-même tu sais à quel point mes histoires sont catastrophique, mais si je peux te donner un conseil c'est d'aller le voir et de discuter de ça avec lui.
- A l'avenir tu peux te les garder tes conseils.
Blaise s'apprêter à franchir le seuil de la porte quand son ami l'interpella à nouveau.
- Dernière chose, si tu répète ça à qui que ce soit tu es un homme mort Zabini.
- Naturellement, tu es un Malfoy voyons.
Tard dans la nuit Harry réussit enfin à s'endormir, Ron ne l'avait pas beaucoup aider, lui suggéré d'en parler avec Draco était l'une des idées les plus débiles qu'il ai entendu néanmoins il avait été là pour le réconforter et se réconfort comptait beaucoup pour lui.
La nuit avait été courte pour Draco, après avoir parler à Blaise il décida d'aller voir Pansy qui serait à coup sûr de meilleur conseils. Celle-ci lui avait suggéré que si il faisait comme si Potter n'existait pas il finirait très rapidement par l'oublier.
C'est ce qu'il avait fait dés le soir même, essayer de l'oublier en rappelant cette chère Emma qu'il avait envoyer balader au début de la soirée pour essayer d'obtenir quelque chose de Potter.
Drago ouvrit les yeux et mis quelques secondes avant de savoir où il était et qui était à côté de lui. A peine eu-t-il ouvert les paupières que le visage de l'homme qui lui avait volé son cœur sans en demander la permission se dessina devant lui. Pourquoi pensait-il encore à lui ? Pourquoi alors que cette nuit il était au bord de la jouissance il s'imaginait s'enfoncer plus profondément dans Harry ? Pourquoi diable ne lui était-il pas sorti de la tête ?
Il réveilla sans délicatesse la jeune fille qui se trouvait étendue nue à ses côtés et lui dit de partir, ce qu'elle fit sans broncher, ne voulant pas réveillé la rage de son préfet en chef qui semblait déjà de mauvaise humeur.
Harry arriva une fois de plus en retard à son cours de potion, ce que son cher professeur ne manqua pas de lui rappeler une fois de plus.
- Alors Potter, on fait sa star ? On signe des autographes dans les couloirs et on arrive en retard en cours, c'est bien cela ?
Les Serpentard présents se retournèrent vers lui et ricanèrent, tous sauf lui, sa tête était penchée sur son parchemin et il notait les indications sur la potion à réaliser aujourd'hui.
Voilà une semaine qu'il ne lui avait plus adressé la parole, pas une remarque sarcastique ni même un regard, il n'existait tout simplement plus pour lui. Il fallait qu'il essaie de capter son attention…
- Ron tu es un géni !
- Oui je sais, je vais mettre tout de suite Collin dans la confidence, il fera bien ça pour son idole !
Le lendemain toute l'école était déjà au courant : Harry était gay et il semblerait qu'il soit avec Collin. L'information avait filtré de Lavande qui avait entendu Ron dire à Hermione que Harry et Collin étaient enfin ensemble, Lavande l'avait dit à Pavatil l'avait dit à Lavande qui l'avait dit à Padma qui l'avait dit à Romilda, qui l'avait dit à Michael…. Bref toute l'école était au courant, et quand timidement Hannah Abbot lui avait demander s'il était vraiment gay et qu'il formait un couple avec Collin Harry s'était contenté de sourire radieusement et de lui dire que la curiosité est un vilain défaut, la pauvre Hannah s'était éloigné triste que le Survivant n'aime pas les filles.
Tous les élèves de Serpentard, excepté Parkinson, Zabini, Goyle et Crabbe s'étaient réfugiés dans leurs dortoirs. De leurs chambres ils entendaient au loin le bruit d'objets en verres qui s'écrasaient par terre.
- JE LE HAI, JE LE HAI, JE LE HAI !
Les 4 autres Serpentard attendaient que la tempête se calme pour essayer de raisonner leur ami qui saccageait leur salle commune.
- LUI ET SON CRIVEY VONT ME LE PAYER TRES CHER ! OH OUI JE LES BRISERAIS COMME CA.
Il fracassa un lourd vase vert et argent qui s'écrasa en mille morceaux sur le sol.
Crabbe et Goyle avait été tenus au courant la soudaine attirance de leur chef de clan envers le Gryffondor. Ce que beaucoup ne savaient pas c'était qu'ils n'étaient pas deux gorilles qui se contenaient d'obéir au doigt et à l'œil à leur cher, non ils étaient deux amis fidèles toujours prêt à soutenir et protéger ceux qu'ils aimaient. Blaise n'était pas le coureur de jupons que tout le monde connaissait mais un garçon drôle et toujours optimiste. Et enfin Pansy, celle que beaucoup considérait comme une cruche de première classe pouvait devancer en intelligence Granger si elle s'en donnait la peine. Draco quand à lui se contenter d'être lui-même, leadeur et caractériel.
Le vacarme cessa enfin et ses amis s'approchèrent avec méfiance d'un Draco à bout se souffle qui s'était laisser tomber par terre pour essayer d'apaiser sa peine.
