Bonjour tout le monde ! Vous allez bien ? Alors, je suis toute nouvelle donc soyez pas trop méchants avec moi XD C'est ma première fic…Non seulement, c'est un GaaraxSakura (rien que pour vous les fans) mais, j'ai pris la liberté de créer leurs enfants ! J'espère que cette fan fic un peu particulière vous plaira !

Disclamer : Les personnages de Naruto ne sont malheureusement pas à moi…Mais les enfants si LOL

P.S : Merci à ma bêta lectrice Chibi Maakuro !


Chapitre I :

Le ciel, d'un magnifique bleu intense était couvert de nuages chargés d'eau et de foudre. Dans le parc de jeux, un petit groupe d'enfants les regardait avec des yeux ébahis et s'amusaient à les compter avant le déluge:

« J'en vois trois! » S'écria un blondinet avec un épi rebelle sur le côté.

« Mais non, idiot! Il y en a quatre ! »

« Et moi, je vous dis qu'il y en a dix ! » Rétorqua une petite fille aux cheveux et yeux bruns.

« Je peux les compter avec vous ? » murmura une petite voix dans leur dos.

Ils se retournèrent et aperçurent une gamine aux cheveux rouges. Celle-ci semblait chétif, instable et prête à s'envoler au moindre coup de vent. Elle portait une tunique et une jupe noires. La bande la scruta; puis, brutalement, le jeune garçon blond lui lança d'un air méchant:

« Pas toi, chienne ! Dégage ! On ne veut pas de toi, ici ! »

« Et pourquoi ? » Répliqua-t-elle, l'air mauvaise.

Le garçonnet, l'air quelque peu terrorisé par son visage, hésita avant de répondre:

« Parce que tes parents sont maudits ! Et toi et ton frère par la même occasion ! »

« Ce n'est pas vrai, je… »

« Partons ! L'orage va éclater ! » Hurla la fillette brune.

Les trois enfants prirent leurs jambes à leur cou, sans demander leur reste, laissant la gamine plantée là, comme un piquet. Mais elle ne chercha pas à les rattraper, ni même à se protéger de l'orage. Un grondement éclata ; l'air s'assombri et, en un instant, la pluie tomba en fines gouttes. Elle lui coula sur le visage, faisant de ses cheveux un casque moulant. La jeune fille resta quelques minutes sous cette douche, comme si elle lui était bénéfique, avant de se mettre en route pour rentrer chez elle. Sur le chemin, elle songea tout bas:

« Ils nous détestent...Pourquoi ma famille est-elle maudite? Maman ne m'en n'a presque pas parlé…et papa... n'en parlons pas... Le peu de fois ou il s'occupe de moi et de frérot… »

C'était hélas, vrai. Ses parents étaient on ne peu plus bizarres et, bien que son père fut le kazekage du village, ça n'empêchait pas les autres de l'embêter. Elle se souvint avec douleur de la première fois qu'elle était entrée à l'école de ninjas. Les autres élèves s'étaient moqués de ses cheveux mais le pire restait à venir…

Ensuite, ils lui avaient fait des croche-pieds, avait tiré sa chaise lorsqu'elle avait voulu s'asseoir (un magnifique atterrissage sur le derrière suivi d'un superbe bleu sur la fesse gauche), tenté de la noyer dans la rivière pour une première épreuve de natation, éparpillé ses vêtements dans le champ du fermier et, le coup final: un dernier croche-pied pour qu'elle s'étale dans une flaque de boue.

Elle était rentrée, les yeux rougis à force d'avoir pleuré et couverte de boue de la tête aux pieds. Sa mère l'avait consolé tant bien que mal, son père lui avait demandé le nom des coupables et comment s'était déroulé sa journée. La petite fille n'avait rien pu dire tant ses hoquets de pleurs l'empêchaient de parler. Elle s'était tu durant toute la soirée. Le pire, c'est qu'elle savait qu'elle devait y retourner demain et subir à nouveau les moqueries de ses camarades...

Elle n'avait que 5 ans à cette époque. Étrange qu'elle s'en souvienne aussi bien…Sa mère lui avait confié que les souvenirs les plus joyeux ou terribles marquent à jamais votre mémoire. Et puis, brutalement, elle se mit à courir, à en perdre haleine.

Ses vêtements lui collaient au corps. Le soleil était revenu, chassant les nuages. Elle passa devant un champ de blé, ne fit pas attention aux passants qui la traitèrent de folle (encore une fois) avant d'arriver devant sa maison : une petite case avec un toit en forme de bulle protectrice. Les murs étaient de couleur ocre ; le terrain était grand, vague avec du sable parsemé de quelques brins d'herbes desséchés. Elle et son frère y jouaient quand il faisait beau.

Elle poussa la lourde porte en bois et pénétra à l'intérieur: il faisait sombre et frais. Sa mère devait s'occuper de son petit frère ; son père était en réunion avec tout le village (quoi de plus normal pour un chef). Lentement, la fillette referma la porte et se dirigea vers la salle de bains. Ses vêtements étaient désormais trempés de sueur; elle sentait horriblement mauvais.

Pas à pas, elle retira ses chaussures, d'adorables ballerines de danseuse que maman avait trouvé sur le marché de Suna, sa jupe, sa tunique et ses sous-vêtements. Enfin nue, elle s'installa dans la baignoire et fit couler de l'eau. 10 minutes plus tard, l'eau lui arrivait jusque sous le menton. Elle se détendit un peu en fermant les yeux.

Elle chassa de son esprit les enfants, les mauvais souvenirs pour se remémorer ses meilleurs instants de sa vie : la naissance de son petit frère, son premier gâteau d'anniversaire (au chocolat avec une cerise au milieu), son père la transportant endormie dans ses bras après une sulfureuse partie de cache-cache dans le désert, maman lui offrant son pendentif en forme de clef le jour de ses 10 ans qu'elle garde toujours autour du cou, son frère et elle faisant le portrait de la grosse Kadai (toujours à s'empiffrer de kasuteras celle-là), bombardant de bouses de vaches la tête du petit voisin et bien d'autres encore…Elle finit par s'endormir, plongée dans ses rêveries..

« Gaasa ? Tu m'entends, ma belle? »

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle se trouva nez à nez avec le visage de sa mère qui l'auscultait. Elle se frotta les yeux et lui répondit:

« Hum…c'est bon, maman, j'ai rien…Ou est Tetsuyuki ? »

« Oh, ton frère doit apprendre ses leçons. Et toi ? Tu as bientôt fini de prendre ton bain ? »

« Euh…Oui, m'man ! Je me lave et j'arrive... »

« Tant mieux. N'oublie pas qu'on fête un évènement important, ce soir… »

« Allons bon, j'ai encore oublié ce que c'était … » Songea Gaasa en se lavant le corps et la tête avec du savon de Konoha. Elle sortit de la baignoire à la hâte et se passa une longue chemise blanche. Au passage, elle aperçut sa mère qui préparait le dîner .

C'était une femme de 30 ans, avec un visage juvénile; ses cheveux étaient rose clair, longs jusqu'au milieu du dos; ses yeux, verts clairs lançaient par moment des regards furtifs. Sur le canapé en cuir marron se tenait son jeune frère, Tetsuyuki révisant sa leçon. Il avait également les cheveux rouges mais avait hérité de même des yeux de son père, contrairement à Gaasa qui avait hérité ceux de sa mère. Vêtu d'un short bleu et d'une chemise blanche, il leva à peine les yeux de son livre lorsque sa sœur passa devant lui.

La jeune fille vint aider sa mère à mettre la table. Soudain, la porte claqua violemment, ce qui fit tressaillir tout le monde. Dans l'embrasure du salon se tenait un individu grand, encapuchonné dans une capeline beige, tenant des paquets dans ses bras. Tout doucement, il ôta sa capeline, découvrant son visage : des cheveux rouges, des yeux verts clairs, entouré de cernes, sans pupilles et un teint de peau très pâle : leur père. D'un bond, Tetsuyuki se précipita vers lui en criant :

« Papa ! T'es enfin rentré ! » Puis, remarquant les paquets « C'est pour nous ? Des cadeaux ? »

Son père baissa les yeux vers le petit bonhomme qui s'agitait.

« Oui » Fit' il simplement.

« Génial ! Je peux voir le mien, dis papa ? Oh, s'il te plait, papa… »

« Non…Après le dinée » Répondit son père, d'une voix calme et posée. Il ébouriffa distraitement les cheveux de son fils puis regarda sa fille qui, toute timide, n'avait pas osé interrompre cette charmante scène paternel.

« Et toi ? » Demanda son père en s'accroupissant devant elle.

Gaasa trottina vers lui avec une légèreté enfantine avant de se jeter dans ses bras.

« Papa… » Murmura-t-elle d'une voix triste.

« Ça s'est bien passé à l'école, aujourd'hui ? »

Que pouvait elle raconter de passionnant ? Qu'ils lui avaient jeté des boulettes de papier mâché à la figure, suivi d'un dédain le plus totale avant l'orage. Elle lui souffla simplement:

« Rien…ils se sont encore moqués de moi…oh, papa, pourquoi sommes nous maudits ? »

A ces mots, son père tressaillit, comme s'il avait reçu un coup de fouet. Puis, il lui répondit d'un ton calme, comme avec son frère:

« Gaasa, c'est une vieille et longue histoire…Je préfère ne pas en parler »

« Comme d'habitude » Pensa-t-elle, une boule d'amertume dans la gorge. Elle ajouter un mot, elle partit s'asseoir à la table. Son père se releva, s'avança vers sa femme et l'embrassa légèrement sur le front.

Elle lui rendit la pareille mais sur la bouche. Puis, il s'installa à sa place et attendit le plat. Son épouse amena un rôti de veau, couvert de sauce tomate dans une grande assiette, suivi d'un saladier rempli de salade verte. En apercevant la salade, Tetsuyuki fit une grimace de dégoût.

« Beurk! Encore de la salade ! Si ça continue, on va finir par ressembler à des lapins ! »

« Tetsuyuki ! Arrête de faire ta mauvaise tête et mange ! Tu sais, elle vient de la serre de madame Kadai. Goûte, elle est très bonne. » Répliqua sa mère. Elle servit devant le regard boudeur du petit garçon la salade maudite puis elle se tourna vers sa fille « Gaasa, donne moi ton assiette s'il te plait. »

La fillette lui donna la sienne avant de croiser le regard de son père. Des frissons lui parcoururent le corps. C'était curieux mais, à chaque fois qu'elle le regardait dans les yeux, elle avait l'impression que la terre se fendait sous ses pieds et l'engloutissait.

Elle détourna la tête et reprit son assiette, saisissant sa fourchette au passage, avant de s'attaquer voracement à sa tranche de veau. Son frère, quant à lui avalait le contenu de son assiette tout en lançant des regards désespérés à son père. Un silence étouffant s'installa dans la pièce. Seuls les raclements des assiettes et des dents qui mâchaient la nourriture servaient de fond sonore.

Enfin, au bout d'une heure (interminable pour le pauvre Tetsuyuki), leur père s'essuya le coin des lèvres avec sa serviette, se leva de table et partit chercher les paquets. Au bout de quelques minutes, il revint avec, sous le bras. Mais auparavant, il lança à toute la famille:

« Dans le salon... »

Tetsuyuki bondit de sa chaise et le suivit comme un chien réclamant son os. Les filles de la maison les suivirent tout doucement, non pressés de découvrir leur surprise. Leur mère s'installa à genoux sur un coussin vert, à côté de son mari.

Il lui tendit un emballage blanc. Elle déchira avec minutie et précaution le papier qui l'entourait et en sortit une robe chinoise de soie rose, avec des motifs en forme de dragons dorés. Elle écarquilla les yeux, la contempla de loin avant de remercier son époux :

« Oh, merci, Gaara ! Elle est sublime…Mais ou la tu trouvée ? »

« Sur le marché de Suna. J'ai pensé qu'elle irait bien avec tes cheveux, Sakura… »

Les deux enfants commençaient à s'impatienter. Après avoir embrassé son épouse, Gaara se tourna vers eux et donna un autre paquet à Tetsuyuki. Celui-ci le déchira rapidement et en sortit un magnifique ballon de cuir neuf. Il inspecta des yeux l'objet rond et poussa un cri de joie:

« Ouah! Super, papa ! C'est le même ballon que celui de Neiko ! (Neiko était leur cousin, fils de la sœur de Gaara). Ha haha comme ça, il arrêtera un peu de frimer ! »

« J'espère pour toi que tu apprends bien tes leçons… »

« Oui papa… » Murmura le garçon, mal à l'aise devant le terrible regard que lui lançait son père.

Gaasa se sentait également mal. Elle avait l'impression qu'on l'avait oubliée…Pourtant, son père lui donna à son tour son cadeau. A son tour, elle déchira l'enveloppe et découvrit…Un superbe Katana ! La lame du sabre luisait dans la lumière du salon, projetant des étincelles argentées. Elle était rehaussée d'un pommeau de tissu rouge au bout duquel trônait un serpent de cuivre, prêt à attaquer. La jeune fille l'examina et balbutia:

« Oh, il…Il est…Splendide … »

« Je te l'ai pris parce que tu as 12 ans et que c'est un âge ou les ninjas se doivent d'avoir une arme. J'en ai parlé à ton professeur de combat: Il est d'accord pour t'enseigner l'art du maniement de ce sabre…Comme ça, tes camarades te ficheront la paix. »

Gaasa n'en croyait ni ses yeux ni ses oreilles: elle avait un katana! Une arme blanche! Désormais, elle pouvait se défendre contre tout ceux qui l'embêterait…Elle sauta au cou de son père en pleurant de joie :

« Merci, merci papa ! Et c'était quoi, l'évènement important de ce soir? »

« Eh bien…ta nouvelle maturité acquise avec ce sabre et puis… » Il se mit à rougir. « Votre mère est enceinte ! »

Les deux enfants les regardèrent avec des yeux ébahis. Maman, encore enceinte ? Tetsuyuki sauta au plafond en s'écriant:

« Moi, je veux un petit frère! Comme ça, il pourra jouer au ballon avec moi ! »

« Et moi, une sœur … » Murmura Gaasa en manipulant son sabre avec précaution.

« Du calme, les enfants! » S'esclaffa Sakura. « Pour l'instant, ce qui compte, c'est d'abord votre avenir, compris? »

« Oui maman » Répondirent-ils en cœur.

« Maintenant au lit ! » Coupa Gaara en croisant les bras.

Tetsuyuki poussa un grognement mécontent. Il aurait bien aimé rester un peu plus longtemps. De son côté, Gaasa embrassa ses parents et monta se coucher, son sabre sous le bras. Installée dans son lit, elle ne cessait de regarder son cadeau posé sur son bureau. Au bout d'un moment, elle sentit des picotements dans les yeux.

Alors, elle les ferma et tomba dans les bras de Morphée. Elle rêva qu'elle devenait une farouche guerrière, qu'elle battait tous ses ennemis d'un revers de sabre, sa famille la félicitant au loin. Les autres enfants pouvaient essayer de l'embêter. Elle avait maintenant une arme et veillerait personnellement à ce qu'on ne l'embête plus…C'était du moins ce qu'elle croyait…


Alors, qu'en pensez-vous ? J'aimerais beaucoup savoir ! Donc je vous demanderais juste de me laisser une petite review (bonne ou mauvaise). Ca fait toujours plaisir les petits commentaires surtout quand c'est la première fois que l'on écrit une fic lol

Je vous remercie d'avance et à bientôt !

+ Le pétard +

P. S : Si vous avez des questions ou autres, je me ferais un plaisir de vous répondre !