Re bonjour ! Vous avez aimé le premier chapitre ? Et ben, voici le second rien que pour vous ! Je remercie beaucoup, beaucoup, beaucoup, très les gens qui m'ont fait un petit commentaire c'est-à-dire, dans l'ordre :

Chibi Maakuro: Merci à toi ma bêta lectrice !

Emke1: Un supra merci pour toi ! Voici la suite et encore merci pour ta review.

Kiba31: Alors pour toi se sera un double merci LOL Un pour m'avoir fait une petite review et l'autre pour m'avoir mis dans tes favoris. Thanks you very much ! Voici la suite !

Le chaperon rouge : Merci pour cette belle review ! Tu voulais la suite ? Et ben la voici !

Dislaimer : Pareil, Les personnages de Naruto ne m'appartiennent pas excepté Gaasa, les gosses de l'académie et Miss Emiko LOL

Et merci également à tous les lecteurs ! Sans plus attendre, le chapitre 2 :


Chapitre II :

« Nan ! Pas comme ça, Gaasa ! »

« Ouille ! Ça fait mal ! » Gémit la fillette en se frottant le coude.

Le soleil brillait d'un éclat considérable dans le ciel, inondant de lumière la région de Suna. Gaara, le grand kazekage du village, en avait profité pour amener sa fille sur un terrain de foot abandonné afin de l'entraîner avec son katana, avant qu'elle n'aille en cours. Il l'avait fait lever à 5 heures du mat.

Jusque là, elle n'avait pas rencontré de difficultés majeures et s'en sortait plutôt bien, au niveau du manipulement de son sabre. Mais elle commençait à faiblir devant les attaques que son père lui envoyait.

La jeune fille était maintenant assise par terre, le sabre dans la main droite, le visage couvert de sable. Son père s'approcha d'elle et, les bras croisés sur la poitrine, lui lança d'un air dur:

« C'était vraiment pas terrible, de toute façon, la leçon s'arrête là. »

D'un bond, elle se retrouva debout, face à lui. Ses yeux verts la regardaient sévèrement. Elle détourna son regard par terre et fixa ses chaussures. Il lui prit son sabre des mains, le fit tournoyer dans l'air, émettant un sifflement au passage et l'arrêta au niveau de son cou. Gaasa sentit de la sueur couler sur son visage.

Elle tremblotait, à la fois de crainte et d'admiration pour son père. Celui-ci lui redonna son katana et dit:

« Voilà comment tu dois t'en servir: tu dois impressionner ton adversaire et non pas le divertir en faisant une danse du ventre ! »

Gaasa avait envie de pleurer. Elle n'était pas très douée et n'arrivait pas à se battre ni à contrer les attaques de ses ennemis avec son sabre. Mais il lui faudrait du temps, avant de pouvoir devenir ce dont elle avait toujours rêvé d'être : une guerrière ninja hors pair. Elle releva la tête et, courageusement, affronta le regard de son père, les yeux dans les yeux.

« Oui, père ! Je ne vous décevrai pas ! »

« J'espère bien. Allez, file à l'école. On en reparlera ce soir. »

Et avant que la jeune fille ne parte, Gaara la prit par un bras et lui souffla:

« A partir de maintenant, on viendra s'entraîner tous les jours, avant que tu ne partes à l'école, compris ? »

« Oui, père »

« Bien. File vite. »

Gaasa ne prit pas la peine d'embrasser son père : il était d'une humeur de chien après cet entraînement catastrophique. Elle se mit à courir, fonçant tête baissée. Sa poitrine la brûlait de l'intérieur, son cœur battait très vite et lui faisait horriblement mal.

« Pourvu que je ne sois pas en retard, pourvu que je ne sois pas en retard… » Se répétait la jeune fille en accélérant sa vitesse de pointe. Enfin, elle déboucha sur un bâtiment vétuste, dont la grille rouillée était encore ouverte : l'académie des ninjas de Suna no kuni.

Devant l'entrée, d'autres enfants de tout âge jouaient et discutaient ensembles : les plus jeunes s'amusaient à la marelle et à d'autres jeux enfantins. Les plus grands parlaient de leurs cours ou de leurs derniers exploits réalisés, ce qui suscitait parfois des « oh! » et « ah! » d'admiration ou de jalousie.

Lorsque Gaasa s'approcha d'eux, un silence total s'installa: les petits interrompirent leurs jeux et les grands leurs conversations. Elle commença à se sentir gênée, ridicule devant eux « Mais pourquoi diable me regardent ils tous comme si je débarquais de Neptune ? » Pensa Gaasa en les examinant un par un de ses grands yeux verts. « Ils veulent ma photo ou quoi ? »

Enfin, un garçon de son âge se mit à brailler:

« Attention ! La fille du Kazekage vient d'arriver ! Tirons nous ! »

« Maman, j'ai peur ! Elle va tous nous tuer! »Enchaîna une fillette de 10 ans en contenant son envie de rire.

Tous les autres continuèrent en la traitant de tous les noms: « Démone ! Vieille folle! Dégénérée de la cervelle ! Face de pet ! Poil-de-carotte-qui-est-passé-au-lave-vaiselle ! » etc.…Gaasa ne prêta pas attention à leurs âneries et entra dans l'école, huée de partout: elle avait l'habitude.

La jeune fille arriva dans une vaste salle ou d'autres élèves bavardaient également. Elle aperçut un groupe de jeunes futurs ninjas qui chuchotaient dans leur coin : la bande à Natsumi. C'était une jeune fille blonde, assez grande et filiforme et, bien que la fin de son nom signifie « beauté », elle n'était pas un canon pour autant.

Au contraire : elle avait un bec de lièvre, un nez en forme de patate écrasée et un énorme grain de beauté sous l'œil gauche. Pourtant, elle était crainte et respectée à cause de ses techniques de combat remarquables : c'était pour cela qu'elle était devenu le leader de cette bande.

Dès que Gaasa était rentré à l'académie, elle en avait fait sa tête de turc préférée. Le premier jour, elle lui avait tiré les cheveux pour vérifier que ce n'était pas une perruque. Ensuite, elle lui avait mis un kilo de pâte de wasabi dans sa soupe de nouilles : Gaasa était sortie en hurlant et en crachant des flammes, comme un dragon.

Enfin, pour compléter le tableau, cette peste lui avait mis des perce-oreilles dans sa culotte, au moment ou elle avait pu retrouver le reste de ses affaires dans le champ du voisin. Le soir, Sakura avait tartiné les fesses de sa fille d'un onguent spécial piqûres d'insecte : d'énormes cloques rouges lui couvraient l'arrière train ; elle n'avait pas pu s'asseoir durant une semaine.

Machinalement, Gaasa passa sa main sous son pull et remarqua qu'elle avait emmené son katana avec elle. L'adolescente le remit instinctivement dessous. « Si cette garce le découvre, elle va essayer de me le piquer » Songea-t-elle avec amertume. Oui, mais elle avait cours pratique en extérieur, que faire ?

« Tiens, mon boulet préféré! »

Gaasa se retourna vivement et se retrouva nez à nez avec Natsumi. La blondinette la scrutait sous tous les angles, cherchant quel sale tour elle pourrait lui jouer. Enfin, elle déclara, d'un air ravi:

« J'espère que tu sais courir, ma vieille! Parce qu'aujourd'hui, on s'entraîne dans le désert ! »

« Fiche moi la paix, Natsumi » Répliqua Gaasa, en détournant la tête.

« Oh, mais c'est qu'elle se rebellerait la petite ! Et ton frère, il arrive à suivre, lui ? J'espère qu'il n'est pas comme sa feignasse de sœur ! » S'esclaffa-t-elle.

A ces mots, Gaasa la regarda droit dans les yeux et lui répondit d'une voix courroucée :

« Touche à un seul de ses cheveux et je te jure que sa « feignasse de sœur » te refera ta sale gueule dans les règles de l'art. »

Soudainement mal à l'aise, Natsumi recula, comme si cette gamine allait lui sauter au visage. Puis, elle voulut répliquer lorsqu'une voix aigue les fit sursauter. Leur professeur de sport, Miss Emiko venait d'arriver. C'était une femme d'une trentaine d'années, petite, corpulente, aux cheveux noirs de jais coiffés à la garçonne. Elle se dirigea, des dossiers sous le bras vers les deux filles:

« Alors, mesdemoiselles et messieurs, prêts pour cette épreuve? »

Elle remarqua que Natsumi était prête à frapper Gaasa. La jeune femme la prit par le bras et lui dit d'une voix posée et calme:

« Natsumi, tu embêtes encore ta camarade et tu auras de gros ennuies…Compris ? »

L'adolescente maugréa quelque chose d'incompréhensible et mit les mains dans les poches de son chandail kaki. Miss Emiko leur tourna le dos et lança:

« Filez vous mettre en tenue. Rendez-vous dans dix minutes au gymnase. »

Dès qu'elle fut assez loin, Natsumi se tourna vers Gaasa et lui jeta à la figure :

« T'inquiète pas, face de pet. On réglera ça plus tard. »

Et elle repartit avec sa bande. Gaasa attendit deux minutes puis se dirigea vers les vestiaires. Là, elle partit chercher sa clef, se dévêtit, sortit un survêtement bouffant couleur gris souris de son casier vert foncé et l'enfila.

Elle en profita pour dissimuler son sabre dans ses affaires et ferma le tout à clef. En sortant des vestiaires, elle la remit au pion qui, comme à son habitude somnolait sur son bureau. Celui-ci sursauta lorsqu'elle lui tapota le bras, puis empocha et fourra la clef dans son dossier avant de se rendormir en bougonnant:

« Fichus mômes…Pouvez pas les gardez sur vous ? Non, ça vous trouerai vos beaux costumes…Grmbl…Jamais tranquille… »

Gaasa n'y prêta pas attention et alla droit dans le gymnase, retrouvant son ennemi et les autres élèves en tenue. Miss Emiko arriva dans un costume noir, un peu usé et clama son programme haut et fort:

« Bien, je vois que vous êtes tous là ! Aujourd'hui, course dans le désert ! Non allons voir qui sont les plus résistants. Aller les shinobi en herbe ! En avant, marche ! »

Les élèves maugréèrent mais la suivirent, Gaasa fermant la marche. Ils traversèrent le terrain de foot, contournèrent les maisons et arrivèrent en moins de cinq minutes dans le désert. Miss Emiko s'installa dans une chaise en plastique blanche, planta un parasol doré, une bouteille d'eau à côté d'elle et consulta son cahier. Après l'avoir parcouru des yeux, la jeune femme dit son discours:

« Bien, jeunes gens! Votre épreuve d'aujourd'hui consistera à courir 10 minutes dans le désert, du drapeau blanc » Elle désigna de l'index une espèce de chose blanche qui flottait au vent. « Jusqu'au bleu qui est situé quatre dunes plus loin. Natsumi, tu commenceras. Bon courage ! »

Et elle se mit ses lunettes de soleil avant de lancer son chronomètre pour l'épreuve. Natsumi émit un discret sifflement de rage mais se lança sur la piste.

Elle tint bon jusqu'à la deuxième dune mais, trop sûre de gagner, ne fit pas attention à la montée qui se profilait devant elle. L'adolescente perdit l'équilibre et fit un magnifique roulé-boulé avant d'atterrir aux pieds de son professeur. Miss Emiko la regarda à peine, puis déclara d'un ton serein:

« Natsumi éliminée ! Gaasa, c'est ton tour. »

La rouquine trottina tout doucement avant de poser un pied sur le terrain. Là, elle calcula dans sa tête la distance à parcourir et localisa les obstacles. Contrairement aux autres, elle avait été entraînée à survivre dans le désert dès son plus jeune âge par son père évidemment.

Elle n'eu donc aucun mal à tenir les 10 minutes sans flancher ni tomber. La gamine revint vers les autres en sueur, mais néanmoins en forme. Miss Emiko consulta le chronomètre puis déclara d'une voix enthousiaste :

« Gaasa : 9 minutes et 30 secondes. C'est pas mal. »

Les autres élèves, excepté Natsumi, émirent des sifflements d'ébahissement totaux. Certains murmuraient dans leur coin des : « Alors comme ça miss poil de carotte est bonne en sport ? Curieux, ça doit être encore un coup de son père ».

Le cours se termina vers midi, le soleil tapait très fort et les futurs ninjas passant l'épreuve commençaient à s'affaiblir considérablement dû à la chaleur suffocante. Miss Emiko, après les avoir tous fait passé leur demanda de se remettre à la queue leu leu avant de rentrer à l'académie. En chemin, Natsumi se tourna vers Gaasa et lui chuchota :

« Tu ne perds rien pour attendre, ch'veux rouges. Je vais t'en faire baver sous la douche… »

Gaasa n'y prêta pas attention et se remit derrière elle sans plus attendre. Arrivés à l'académie, les élèves partirent dans les vestiaires pour prendre leur douche : les garçons partirent à droite, les filles à gauche.

Gaasa se dévêtit doucement puis se dirigea sous une douche. Elle tourna le robinet et un fin filet d'eau tiède lui tomba dessus, comme de la bruine. Saisissant au passage un savon, la jeune fille se massa le corps, les cheveux. De l'autre côté, Natsumi et sa bande faisaient de même, tout en plaisantant et parlant de tout et n'importe quoi.

« Tu fais quoi ce soir ? »

« Oh, pas grand-chose…Si ce n'est que je dois garder mon grand père…Ce vieux croûton! Il ne peut pas rester tout seul tellement il est sénile… »

« …Et alors, Omuta a trouvé que ma nouvelle coupe ne m'allait pas du tout… »

« Elle exagère, cette coupe courte est pas mal du tout ! »

« Purée, ma mère me fait chier…Même pas capable de me donner un rond pour des vêtements…. »

« Ouais, ma mère c'est pareil. C'est tous des radins les parents. »

Gaasa n'y prêta pas attention et continua à se laver. Soudain, un gloussement la fit sursauter et elle se retourna en redoutant le pire:

Natsumi tenait entre ses mains son sabre. Les autres l'admiraient également.

« Qu'est-ce que c'est beau ! »

« Où la tu trouvé Natsumi ? »

« Je sais pas, c'est le pion qui m'a donné une clef et j'ai trouvé ceci… »

« Rends le moi. » Déclara Gaasa en s'approchant d'elles.

Natsumi fit tomber sa serviette, la découvrant ainsi nue. Elle poussa un ricanement :

« Tu rigoles ? C'est pas ma faute si le pion m'a filé ta clef…Mais t'inquiète pas, un sabre comme ça, ce n'est pas pour les gros nazes dans ton genre… »

« Je t'ai demandé de me le rendre. » Dit Gaasa, d'un air féroce.

Les autres filles commencèrent à reculer en la voyant comme ça. Seule Natsumi plaqua le sabre contre sa poitrine et continua à la narguer.

« Oh, mais regardez moi ce gros bébé ! Elle va nous faire une grosse colère, simplement parce que je lui ai piqué son petit sabre ! Lâche l'affaire ma vieille ! Ce sabre, je l'ai trouvé, je le… »

Elle n'eu pas le temps de finir sa phrase. Gaasa, dans un élan de colère se jeta sur elle et lui mordit l'avant-bras droit. Natsumi poussa un cri de douleur et lâcha le katana, rattrapé de justesse par sa légitime propriétaire.

Elle continua à la mordre de toute ses forces, lui renvoyant la monnaie de sa pièce : 7 ans de méchanceté, brimades, bêtises ,farces de mauvais goût…Au bout d'un instant, une fille empoigna Gaasa par la taille et l'envoya valser au bout de la pièce. Elle avait du sang qui lui dégoulinait sur la bouche et les dents.

Natsumi tomba à genoux en se tenant l'avant-bras, sanglotant et hurlant à s'en déchirer les cordes vocales.

« Mais qu'est-ce qui se passe, ici? »

Miss Emiko venait d'entrer en trombe dans la douche des filles, encore en tenue de sport. Elle contemplât le sinistre spectacle : Natsumi pleurant avec l'avant-bras droit ensanglanté, les autres filles tétanisées devant Gaasa qui restait plantée devant elles, le sabre à la main.

La professeur se dirigea d'instinct vers Natsumi et lui décocha une gifle pour arrêter sa crise d'hystérie. Elle détestait quand les élèves piquaient des crises d'hystérie : elle pouvait tout supporter sauf ça. D'un geste, elle la remit sur pied et lui ordonna de s'habiller. Natsumi cria d'une voix stridente:

« Mais Sensei ! Je perds tout mon sang ! Je vais mourir et ce sera de votre faute ! Vous et ce…Ce… Monstre ! »

« Va t'habiller et file à l'infirmerie. On te donnera de quoi te soigner. Je vais parler avec Gaasa. Et vous, filez vous habiller et allez en cours. Dépêchez-vous! »

Les autres filles s'exécutèrent, réprimant au passage un dégoût profond en voyant les gouttes de sang tomber et tâcher le carrelage blanc. Dès que Natsumi fut partit, Miss Emiko s'approcha de Gaasa qui avait enfilé entre-temps ses sous-vêtements. La jeune fille baissa la tête, sachant que la sanction allait tomber.

« Gaasa… »

Elle la fixa droit dans les yeux.

« Montre-moi ton sabre.. »

La fille rousse le lui donna, avec une pointe d'amertume. Miss Emiko lui prit des mains et l'examina. Enfin, elle le lui redonna à la grande stupéfaction de Gaasa.

« Vous…Ne me le confisquez pas? »

« Non, il est à toi et reste à toi. »

« Mais pourtant, c'est de ma faute ! Je … »

« Oui, Gaasa. Mais ton père m'en a parlé. Je ne vais pas te le confisquer pour ceci. Si tu l'avais blessé avec, je te l'aurais pris. Mais ce n'est pas le cas. Alors, garde le mais retiens bien une chose ! Ta punition sera de nettoyer les toilettes pendant une semaine »

« Une semaine ! »

« Oui. Maintenant, va t'habiller et file en cours. »

« D'accord, Emiko-sensei… »

Miss Emiko allait partir quand Gaasa la rappela :

« Dites, vous ne me confisquez pas mon katana parce que c'est mon père qui vous l'a ordonné ? »

Elle sursauta puis lui répondit de dos :

« Mais non, voyons…Bien sur que non…Qu'elle drôle d'idée… »

Puis elle disparu. Gaasa, après s'être rhabillée, pensa tout bas:

« Ainsi, même les professeurs ont peur de père…quel est son secret ? Pourquoi sommes nous maudits ? »

La jeune fille songea un instant. Enfin, elle se leva et partit en cours de théorie en sachant ô combien il lui serait difficile de percer la vérité….


Voilà ! Finis chapitre 2 ! Donnez vos impressions, ça m'intéresse…Toutes reviews, remarques et questions acceptées !

A la prochaine fois !

+Le petard+